vendredi 1 octobre 2010

Jean Auclair, Bien sûr, je serai candidat ....

Se revendiquant à la fois peu politiquement correct et raisonnable, Jean Auclair ne change pas de style ni de stratégie : sa cible préférée reste la majorité départementale, en particulier le PS.

Vous avez marqué votre différence dans le dossier de la radiothérapie sans pour autant être suivi par une grande partie de vos amis politiques. Vous vous sentez isolé ?

Absolument pas ! Je ne suis pas isolé bien au contraire : sur les 260 maires, il y en a à peine une centaine qui suivent le mot d'ordre de boycott. Et je le répète : ce vote à main levée est une mascarade et l'assemblée générale une pantalonnade. Quant aux cartes postales, au-delà du fait qu'elles ont été signées par beaucoup de gens extérieurs au département, elles ne servent à rien, pas plus d'ailleurs que le train de la colère pour les monter à Paris. En réalité, si quelqu'un peut faire quelque chose pour la réouverture de la radiothérapie, c'est moi, et je ne me prends pas pour un surhomme !


Comment préparez-vous pour l'UMP les élections cantonales de l'an prochain ?

Quatre de nos sortants sont concernés : Gérard Gaudin, à Châtelus-Malvaleix, Valérie Simonet à Auzances, Joël Souchal à Chambon-sur-Voueize et moi-même à Ahun. On repart tous, à l'exception peut-être de Joël Souchal qui sera alors remplacé par Nicolas Simonnet. Pour tous comme pour les candidats que nous présenterons sur les autres cantons, ce sont les Creusois qui décideront : s'ils sont satisfaits de la majorité actuelle, une équipe divisée dont les membres sont presque tous issus du même milieu professionnel, qu'ils reconduisent les socialistes. Nous, on pense qu'il faudrait changer : nous aurons un projet avec une autre ambition que de faire des musées ou des conservatoires de musique. Notre premier chantier sera celui d'Internet et de la téléphonie mobile pour tous. Et nous pensons que tout part de l'économie, qu'il faut donc encourager les entrepreneurs. Et faire jouer en priorité une solidarité en faveur des Creusois. Est-ce qu'on avait vraiment besoin de faire venir 500 Mahorais en Creuse ? Je sais, ce n'est pas politiquement correct de dire cela, mais moi, je ne suis pas hypocrite.


Un des grands débats qui agite le milieu des élus creusois concerne le désengagement de l'État. Qu'en pensez-vous ?

Demandez au sénateur Lozach comment il aurait pu faire son conservatoire de musique sans l'aide de l'État ! Posez la même question à Michel Vergnier pour sa Bibliothèque multimédia ! Et je pourrais allonger la liste : la cité de la tapisserie à Aubusson ne pourra se faire sans une participation importante de l'État. Sans compter les 700.000 ? apportés par l'État à Dorsal !


Le monde agricole creusois, en particulier l'élevage, fourmille de projets. Qu'en pense le bon connaisseur de ce milieu que vous êtes ?

Je reste très prudent. Je pense qu'il faut soutenir le projet de centre d'engraissement à Saint-Martial-le-Vieux, d'autant qu'il bénéficie d'une aide de l'État au titre du plan de revitalisation de La Courtine. Cela dit, je fais de l'engraissement depuis 40 ans, et je sais par expérience que ce n'est pas toujours facile de gagner. Quant à l'engagement des Intermarchés de ne vendre que de la viande produite en Creuse, c'est bien mais cela concerne très peu d'animaux. Sur le projet d'abattoir halal à Guéret, je pense qu'il ne se fera jamais. Là aussi, le dossier a été mal géré : le Conseil général a refusé le seul projet sérieux. Plus largement, je pense qu'il faudrait plus d'engagement des collectivités auprès des éleveurs. Ce serait plus efficace que les aides accordées à la chambre d'Agriculture.


Le dossier des déchets, qui a empoisonné l'atmosphère au printemps dernier, va bientôt revenir sur le devant de la scène. Quelle est votre position sur cette affaire très délicate ?

Je pense qu'on a perdu beaucoup de temps et beaucoup d'argent pour rien, 240.000 ? d'études jetés à la poubelle ! Cela fait longtemps que je soutiens l'idée d'un travail en commun avec un département voisin pour incinérer les déchets. Si on nous avait écoutés, le problème serait en passe d'être réglé. Au lieu de cela, on n'a pas cessé de nous vilipender !


Les législatives de 2012 vont se dérouler sur une circonscription unique pour toute la Creuse. Vous avez déjà déclaré que vous serez candidat face à Michel Vergnier. Vous confirmez ?

Bien sûr, je serai candidat. Sur le papier, je ne pars pas favori, mais j'espère que les Creusois choisiront mon camp, celui de la raison, plutôt que celui des archéos-conservateurs. Et s'ils ont le coeur à gauche, qu'ils se souviennent qu'ils ont le portefeuille à droite !

La Montagne.fr

spectacle au casino d'Evaux les bains le 16 octobre

jeudi 30 septembre 2010

Tony Curtis est mort

Tony Curtis est décédé à l'âge de 85 ans, annoncent les médias américains. L'information, révélée par Entertainment Tonight, a été confirmée par la fille du comédien, Jamie Lee Curtis. L'acteur oscarisé pour son rôle dans «Certains l'aiment chaud», au côté de Marylin Monroe, était également connu pour sa participation à la série télévisée «Amicalement Vôtre» avec Roger Moore

Manifestation le 2, grève le 12 octobre contre les retraites

Nouvelle journée de manifestation le 2 octobre - lejdd.frLes syndicats se lancent dans un bras de fer face avec le gouvernement sur les retraites. Deux journées de manifestations et de grèves sont prévues.

Les syndicats ont décidé d'un commun accord de continuer le mouvement contre la réforme des retraites. C'est ainsi qu'une journée de rassemblement est organisée le samedi 2 octobre. Et le mardi 12, une nouvelle journée de grèves est prévue. Seuls FO et SUD n'ont pas signé le communiqué commun, en s'associant toutefois à l'action collective.

De 997 000 à 3 millions de Français dans les rues le 23 septembre
Qui croire? Alors que le ministère de l'Intérieur annonce un peu moins d'un million de manifestants, les syndicats estiment qu'environ trois millions de Français sont descendus dans les rues. Dans certaines villes, la différence est ubuesque. A Marseille, 22 000 selon la police, environ 120 000 pour les organisations syndicales. Les syndicats se sont montrés satisfaits de ces chiffres, considérant que la journée a été "un franc succès" selon un communiqué CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FSU et UNSA. Seul point d'accord, le nombre de grévistes a légèrement diminué, ce qui peut être expliqué par le fait que certains salariés ne peuvent se permettre de perdre deux jours de salaires.

Quant au gouvernement, face à une mobilisation en retrait par rapport au 7 septembre (1,12 million dans les rues selon le ministère de l'Intérieur, contre 2,7 millions pour la CGT), il a opposé une fin de non-recevoir aux manifestants, François Fillon déclarant aux journées parlementaires de l'UMP à Biarritz qu'il faut "savoir dire non", tout en affirmant : "nous ne retirerons pas le projet de réforme".

Les animations à Evaux les bains

mercredi 29 septembre 2010

Permis de conduire : deux ans pour récupérer les 12 points

Le Sénat avait voté pour un an - au lieu de trois actuellement - ce sera finalement le double : l'Assemblée nationale a décidé mercredi que l'intégralité des 12 points du permis de conduire serait récupérable au bout d'un délai de 2 ans.

Les députés UMP de la commission des Lois ont décidé d'atténuer en partie les mesures adoptée mi-septembre par le Sénat, dans le cadre du projet de loi sur la sécurité (Loppsi 2).
En savoir plus
Un recours devant la justice pour les conducteurs à l'amende
Les sénateurs avaient voté, contre l'avis du gouvernement, plusieurs mesures d'assouplissement des règles sur le permis à point. L'Assemblée n'est pas revenue sur les cas où le conducteur a commis une infraction entraînant le retrait d'un seul point : la restitution de celui-ci aura bien lieu dans un délai de 6 mois (au lieu d'un an aujourd'hui) à condition qu'aucune autre infraction n'ait été commise pendant ce délai.

En revanche, la commission des Lois de l'Assemblée a adopté un amendement du rapporteur UMP du texte, Eric Ciotti (Alpes-Maritimes), proche de Nicolas Sarkozy, prévoyant que la totalité des points pourra être restituée dans un délai de 2 ans (au lieu d'un an voté au Sénat et de 3 ans actuellement), également à condition qu'aucune infraction n'ait été commise pendant cette période.

LE JEU DES 1000€ à EVAUX-LES-BAINS

Le mythique jeu des 1 000€, animé par Nicolas Stoufflet et diffusé du lundi au vendredi à 12h45 sur France Inter, fera escale à Evaux-les-Bains, le Lundi 18 octobre 2010.

 Les sélections et l'enregistrement auront lieu à partir de 18h30 à la salle du casino.

 Les candidats (dès 12 ans pour la spécial jeunes) sont invités à se présenter nombreux pour tenter leur chance. Entrée libre pour le public.

Les prochains enregistrements
30 Septembre 2010
Treignac (Corrèze)
à la salle des fêtes
sélection et enregistrement (jeunes et adultes) à 18h30

1 Octobre 2010
Crocq (Creuse)
à la salle des fêtes
sélection & enregistrement à 18h30

18 Octobre 2010
Evaux-les-Bains (Creuse)
A la salle du casino.
Sélections et enregistrements (Adultes et Jeunes) à 18H30.

19 Octobre 2010
Issoudun (Indre)
Au centre de congrès.
Sélections et enregistrements (Adultes et Jeunes) à 18H30.

ATTENTION AUX MESSAGES FRAUDULEUX

Si vous avez reçu un courriel frauduleux : que faire ?
Certains d’entre vous ont peut-être reçu un courriel qui ressemble à ceci :


Il s’agit d’une escroquerie : l’émetteur de ce courriel n’est pas votre caisse d’Allocations familiales. Ce courriel est frauduleux.

Que faire si vous avez reçu ce courriel ?

- Si vous n'avez pas fourni les informations demandées par ce courriel frauduleux :
supprimez-le immédiatement de votre boîte de messagerie.

- Si vous avez déjà communiqué vos informations personnelles et/ou bancaires à l'auteur de ce message frauduleux :
1) Prévenez rapidement votre banque pour faire opposition ;
2) Prévenez ensuite votre Caf pour qu’elle vous change votre code confidentiel pour l’accès à la rubrique « Mon Compte » du Caf.fr. Votre Caf vous transmettra un nouveau code confidentiel.
Trouvez ici les coordonnées de votre Caf

Pour rappel : en aucun cas votre Caf ne vous demandera par e-mail de lui communiquer vos coordonnées bancaires.

Pour en savoir plus sur ce type de piratage informatique et mieux vous en prémunir, vous pouvez consulter le site :
http://www.securite-informatique.gouv.fr/gp_article44.html

mardi 28 septembre 2010

Foire de Montluçon : au coeur des Trésors des Empires de Chine

La Foire de Montluçon proposera, du samedi 25 septembre au dimanche 3 octobre, un prestigieux voyage au c?ur des « Trésors des Empires de Chine ». Le thème d'animation de l'édition 2010.


« Festive, conviviale, attractive, événementielle et naturellement commerciale ». Telles sont, définies par Alain Zyla, directeur général de Cimexpo, les principales caractéristiques de la Foire de Montluçon, qui se déroulera du samedi 25 septembre au dimanche 3 octobre.

Grandes découvertes
Le thème d’animation, « Trésors des Empires de Chine » devrait une nouvelle fois créer l’événement, du côté du Parc Théophile-Giraud.

En effet, une mise en scène soignée emmènera les visiteurs à la découverte de l’histoire, de la culture, de la pensée et de l’art de vivre en Chine, de l’époque protodynastique (2.000 ans avant JC) au début du XXe siècle. En passant par les quatre dynasties marquantes : Qin, Han, Tang et Ming.

Plus de 200 objets d’époque et reproductions seront présentés, dont les fameux soldats en terre cuite du premier empereur, ainsi que les grandes découvertes dont les Chinois sont à l’origine. Comme la boussole, l’imprimerie, la poudre, le papier, les sceaux, la laque, les porcelaines, l’acupuncture…

Un village chinois proposera de nombreuses animations, tout comme une troupe de huit artistes chinois, musiciens danseurs et acrobates.

À ne pas manquer également, une exposition d’oeuvres réalisées par les Meilleurs ouvriers de France, dont certains proposeront des démonstrations. Seront également présentées les pièces du concours du Meilleur apprenti de France, dont la finale aura lieu, en 2011, à Clermont-Ferrand.

Au plan commercial, plus de 300 exposants seront une nouvelle fois au rendez-vous. Les habitués retrouveront « L’Auto fait salon » et ses plus de vingt marques françaises et étrangères, l’Espace restauration fort d’une douzaine d’établissements, « Coté Tendances » avec son show coiffure et son défilé de mode, un espace « Artisanat du monde », les manèges du Luna Park, les démonstrations de cuisine…

Et si une journée des enfants est toujours programmée le mercredi, une journée de la femme aura lieu, pour la première fois, la veille, et une journée de l’automobile, le lundi. Et autre nouveauté cette année, des sosies de Dalida, Brel et Gainsbourg proposeront, en soirée, des spectacles de cabaret.

Près de 8 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté

13% de la population française, soit 7, 836 millions de personnes, vit sous le seuil de pauvreté. Un chiffre alarmant mais néanmoins stable selon les chiffres 2008 de l'Institut national de la Statistique et des Etudes économiques (Insee). Le «seuil de pauvreté monétaire» est de 949 euros par mois (contre 910 en 2007, hors inflation).
Sur ces 13%, la moitié a un niveau de vie inférieur à 773 euros mensuels. Les familles monoparentales demeurent les plus touchées : 30% sont concernées. Pour ces familles, la proportion de pauvres est 2,3 fois plus forte que dans l'ensemble de la population.

Le pourcentage de personnes sous le seuil de pauvreté s'élevait à 13,4% en 2007, soit 8,035 millions de personnes. Sa légère baisse en 2008 s'explique notamment par la prise en compte de données fiscales pour mesurer les ressources. «Une fois cet effet isolé, le taux de pauvreté peut être considéré comme stable», indique l'Insee, qui rappelle qu'il avait décru de 1996 à 2004, avant de se stabiliser aux alentours de 13%».

En 2008, le niveau de vie médian s'est établi à 1 580 euros mensuels contre 1 510 en 2007. Sur un an, il a atteint 18 990 euros. Les 10% de la population les plus modestes ont un niveau de vie annuel inférieur à 10 520 euros, et cette proportion de la population augmente de 2,2% par rapport à 2007. Les 10% les plus aisés ont un niveau de vie annuel supérieur à 35 550 euros et cette frange a augmenté un peu moins, de 2%

Déficit de la Sécu : pas de baisse du remboursement des consultations

Le gouvernement doit annoncer ce mardi des mesures douloureuses pour enrayer la plongée dans le rouge des comptes de la branche maladie de la Sécurité sociale. Il devrait néanmoins renoncer à diminuer le remboursement des consultations médicales, selon «le Figaro».

Si aucune mesure n'était prise, le déficit du régime général de la Sécurité sociale atteindra 23,2 milliards d'euros en 2010, puis se creuserait à 28,6 milliards en 2011, selon les prévisions de la Commission de comptes de la Sécu dévoilée ce matin par l'AFP.

«Notre objectif pour l'année prochaine, c'est de garrotter l'hémorragie et d'être en dessous si possible du niveau» de 2010, a confié dimanche le ministre du Budget François Baroin.

Le médecin toujours aussi bien remboursé

Si l'essentiel du plan économie est confirmé ce mardi après-midi par le gouvernement, voici ce qui attend les assurés. La bonne nouvelle, ils ne seront pas concernés par l'augmentation du ticket modérateur restant à sa charge pour les soins médicaux (consultations de médecins, analyses médicales ou kiné...). Le gouvernement qui avait initialement prévu une augmentation de 0,5% a finalement fait marche arrière. Pas pour des raisons philanthropiques. Cette mesure, qui aurait réduit la prise en charge de 70 à 69,5% générait une complexe mise à jour de logiciels et a suscité par ailleurs la colère d'association de patients et des mutuelles : un coût trop important pour une faible économie, environ 200 millions d'euros.

La mauvaise nouvelle concerne, en revanche, le taux de remboursement de certains médicaments, qui passe de 35 à 30%. Sont concernés les médicaments à étiquettes bleues, destinés au traitement des troubles et affections sans caractère de gravité et dont le Service Médical Rendu n'a été reconnu ni majeur ni important comme par exemple le Spasfon, un antispasmodique ou le Smecta, un pansement gastrique. Autre augmentation, celle du ticket modérateur dans les hôpitaux. L'assuré paye aujourd'hui 20% sur des actes allant jusqu'à 91 euros. Ce seuil sera relévé à 120 euros. Au delà, il s'acquitte d'un forfait de 18 euros.

lundi 27 septembre 2010

Les virades de l'espoir pour la mucoviscidose

Finale du concert pour la lutte contre la Mucoviscidose à bagnac sur célé dans le Lot

Ce week end avait lieu dans 500 villes de France, la journée de mobilisation contre la maladie génétique "La Mucoviscidose"

Les Virades de l’espoir sont les manifestations phare de Vaincre la Mucoviscidose.


Donner son souffle à ceux qui en manquent : tel est le credo de cette journée qui propose à chacun d'accomplir un effort physique (marche, course, vélo...) en apportant un don personnel et/ou des dons recueillis auprès de son entourage. Les Virades de l'espoir représentent 60% des ressources de l’association.

Une question, Pourquoi la Creuse n'est'elle pas impliquée dans cette journée de bonne action ?

Aucune manifestation, rien de chez rien, c'est aussi pourtant un grand moment de communication à lire ce qui se passe sur le net...........

Les animations au Grand Hôtel des Thermes

URGENT : La gare Saint-Lazare évacuée après une alerte à la bombe

La gare Saint-Lazare à Paris était en cours d'évacuation lundi en milieu de journée après une alerte à la bombe, a annoncé la préfecture de police. «On a envoyé des équipes spécialisées sur place pour inspecter les lieux», a précisé la préfecture de police.

Table ronde. Et si on oubliait Alzheimer ?

La semaine dernière, des centaines de Creusois, y compris des jeunes, sont venus s'informer sur la maladie d'Alzheimer à travers tout le département. Bilan.

«Actuellement, il n'y a pas de traitement curatif efficace contre la maladie d'Alzheimer », a rappelé vendredi le Dr François Radigon, par ailleurs conseiller général du canton d'Évaux où se déroulait une Table ronde concluant la Semaine Alzheimer. Pour le praticien, le diagnostic précoce est néanmoins nécessaire, car « L'observation montre que la maladie évolue moins rapidement quand le patient, conserve, grâce à ses proches, une activité intellectuelle et physique. »

Cet avis médical corroborait le témoignage de Léo Bardon, qui a accompagné Annie Girardot pendant une douzaine d'années. La comédienne, âgée de 79 ans, vit en maison de retraite depuis 2007.

La suite dans : La Montagne

Retraites - Les enseignants du 1er degré de la Creuse en grève reconductible

Le SNUipp23 avait déposé un préavis de grève reconductible à partir du 23 septembre.

A l’Assemblée Générale de grévistes, les enseignants du 1er degré ont voté pour la reconduction de la grève le vendredi 24 et les jours suivants.

Le SNUipp23 appelle tous les enseignants à se mettre en grève dès maintenant pour obtenir le retrait de la réforme des retraites. Dès demain, nous vous indiquerons les modalités pour les suites après vendredi.

Important : Rappel du cadre légal : Vous pouvez être en grève ce vendredi sans aucune autre formalité si vous aviez déclaré votre intention de faire "grève à partir du 23 septembre" et ce que vous ayez fait grève ou non le 23.

Pour les autres, envoyez par mail à votre inspectrice dès maintenant le modèle du site 23.snuipp.fr pour déclarer votre intention de faire grève. Dans tous les cas, appeler le SNUipp23 au 05.55.41.04.81 pour nous tenir au courant de votre position.

Copé et l'UMP veulent «remettre sur la table» les 35 heures

Les jours des 35 heures sont-ils comptés ? «Je pense que ce débat doit être mis sur la table», a déclaré dimanche le chef de file des députés UMPà l'Assemblée, Jean-François Copé, sur iTélé-Le Monde-France Inter-Dailymotion. «Nous y avons contribué avec la loi qui a été votée au début du quinquennat qui prévoyait de détaxer les heures supplémentaires en charges sociales», a poursuivi le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) celui qui vient d'organiser les journées parlementaires de son parti à Biarritz.

Jean-François Copé a pris soin d'inscrire ses déclarations dans la droite ligne du programme du président de la République. Pendant l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy avait lancé un slogan qui avait fait mouche auprès des électeurs : «Travailler plus pour gagner plus.» «Encore une fois, a estimé Jean-François Copé dimanche, ça n'a pas de sens de dire travailler plus si l'on ne dit pas en même temps travailler mieux».

«C'est le débat central autour du travail pour les années qui viennent : c'est la question de la considération des salariés. Comment les associer à la stratégie et à la rémunération de l'entreprise?», s'est-il interrogé.

Le «bébé» de Martine Aubry

Sur un terrain plus politique, cette attaque en règle contre les 35 heures vise Martine Aubry, dont la réduction du temps de travail est le «bébé». La chef des socialistes s'est affichée ce week-end comme une candidate sérieuse aux primaires à gauche en vue de la présidentielle de 2012. La Loi Aubry 2 avait été élaborée par le gouvernement Jospin et surtout initiée par sa ministre de l'Emploi qui n'était autre que Martine Aubry. La loi avait été promulguée en janvier 2000 et généralisée deux ans plus tard à toutes les entreprises, faisant du même coup entrer dans la vie des salariés un nouveau vocabulaire : les RTT (réduction du temps de travail).

A l'époque, la gauche plurielle au pouvoir avait justifié la réforme en mettant en avant le partage du travail et les créations d'emplois y voyant même une conquête sociale essentielle. Mais les théoriciens de gauche et de droite se disputent sur l'efficacité économique de la réforme. A droite, Nicolas Sakozy avait fustigé «ceux qui rasent gratis». En 2008, le ministre du Travail de l'époque, Xavier Bertrand, avait annoncé vouloir sortir du «carcan des 35 heures». Et quelques mois plus tard, le «détricotage» de loi Aubry était mené à bien par le gouvernement Fillon. Les entreprises ont depuis la loi promulguée à la rentrée 2000 la possibilité de démanteler l'accord RTT.

vendredi 24 septembre 2010

Bravo pour Intermarché

Intermarché joue le patriotisme creusois et n'achetera que de la viande bovine de Creuse
 
Bravo pour Serge Estival d'Intermarché Auzances.

L'idée semble si commune, et pourtant elle est neuve et serait même unique en France : les 8 Intermarché de la Creuse ont décidé de n'acquérir que de la viande bovine d'ici.

Des patrons creusois d'Intermarché et ceux des Jeunes agriculteurs (JA), l'attelage pouvait, hier après-midi, sembler improbable devant cette stabulation de Claverolles, sur la commune de Saint-Sulpice-le-Guérétois.

Et pourtant, les vaches du Gaec du Pré-du-Moulin servaient de décor à un engagement entre le syndicat et les huit magasins du groupement creusois de l'enseigne représentés, entre autre, par Serge Estival, patron de l'Intermarché d'Auzances.
Entre les JA et les Mousquetaires, c'est un gentleman agreement unique en son genre qui a été signé : l'engagement des huit magasins a ne commercialiser, tant dans leur boucherie traditionnelle que dans les emballages sous-vides, uniquement de la viande bovine creusoise.

Et ce en la payant 0,30 euros\kg de plus que le cours du jour de la transaction (plafonné à 3,85 euros).

Ce sont ainsi près de 1.100 génisses ou mères de réforme d'élevages à viande que les magasins Intermarchés vont acquérir.

« C'est une première en France, se félicite Stéphane Moreau, président des JA de la Creuse. Jusqu'à maintenant, la traçabilité n'avait pas apporté grand-chose à l'éleveur. C'est bien beau de savoir que la vache est creusoise si les Creusois ne peuvent pas l'acheter. Cet accord permet aux consommateurs d'ici de consommer la vache d'ici ».

Un accord entre deux acteurs privés - des éleveurs et des commercialisateurs - qui doit tout à la puissance publique : « C'est parce que le préfet nous a permis de nous parler, évoque Serge Estival, autour d'une table ronde où il nous a poussés à mettre le nez sur la crise que vivaient les agriculteurs. Nous avons décidé d'agir. Et comme les prix du marché ne leur permettaient pas de vivre, nous avons décidé d'aller au-delà.

« Le tout, espère le commerçant, c'est que le consommateur s'en rende compte. Et que dans la foulée, les autres enseignes aussi afin qu'elle fasse comme nous et que nous nous retrouvions dans des donnes concurrentielles équitables ».

L'engagement pris l'a donc été que pour un an : « Nous avançons en terre inconnue, confie Serge Estival. Si dans un an on a perdu 30 % de chiffre d'affaires sur le rayon, bien sûr que nous ne pourrons continuer. En revanche, si ça a marché, si le public a adhéré à notre démarche locale... Alors on pourra envisager d'autres partenariats sur d'autres productions ».

Retraites : gouvernement et syndicats campent sur leur position

Au lendemain des manifestations de jeudi, le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats sur la question des retraites. Réunies vendredi matin au siège de la CGT à Montreuil, huit organisations syndicales ont fixé deux nouvelles journées de rassemblement : le samedi 2 octobre pour permettre à tous les salariés de participer et le mardi 12 octobre pour une nouvelle journée de grève et de manifestation.


Le gouvernement de son côté affiche sa fermeté. Vendredi, le Premier ministre a opposé un «non ferme et tranquille» aux manifestants et grévistes sur la question des retraites. Une petite phrase qui a fait bondir les syndicats et la gauche qui organisent la riposte. Bernard Thibault, a parlé d'un «non ferme et résolu» pour contrecarrer le «non ferme et tranquille» de François Fillon. Le secrétaire général de la CGT a aussi menacé de «modalités d'action différentes» si le gouvernement campait sur ses positions.

Un non «arrogant et méprisant» selon le PS

Quant au numéro deux du Parti socialiste, Harlem Désir, il a jugé le «non» de François Fillon d'«arrogant et méprisant».

«Par son arrogance et la brutalité de ses attaques contre l'opposition et les syndicats, François Fillon tente de ressouder une UMP en proie aux luttes de clans et un gouvernement en sursis, sans cap ni boussole», ajoute l'eurodéputé. Le Parti socialiste demande au gouvernement d'ouvrir «une véritable négociation avec les organisations syndicales pour une autre réforme des retraites, juste, financée et durable».

Près de trois millions de manifestants selon les syndicats, moins d'un million pour le ministère de l'Intérieur ont battu le pavé jeudi pour le retrait du projet de réforme qui prévoit de fixer l'âge du départ à la retraite à 62 ans. Le 15 septembre, l'Assemblée nationale avait adopté la réforme en première lecture.

jeudi 23 septembre 2010

Sportif, passionné, le basket pro A de Limoges à Evaux les bains

Après la montée en Pro A et au détour d’un math amical de préparation contre Vichy à Bourganeuf le vendredi 1er Octobre, l’Equipe du CSP Limoges sera en Creuse !!!

C’est à Evahona, le Nouvel Espace raffiné et harmonieux de Bien Etre Thermal et de Remise en forme d’Evaux Les Bains que les stars de l’équipe feront peau neuve.Au Programme Sauna, hammam, jacuzzi, douche à affusion, bain et piscine thermale.

Vous pourrez approcher vos sportifs préférés au casino d'Evaux les bains le 2 octobre dans l'après midi pour une  rencontre amicale avec un moment de dédicaces et autographes.

 Manifestation organisée par les Thermes D’Evaux les Bains, le Casino, la Commune D’Evaux les Bains, en partenariat avec Radio France BLEUE CREUSE

Grève : la SNCF annonce des perturbations vendredi

A quelques jours de l'examen du texte sur la réforme des retraites par le Sénat, les syndicats continuent à faire le forcing. «Une nouvelle étape va se jouer au Sénat jusqu'à la mi-octobre», assurait mercredi, dans le Parisien - Aujourd'hui en France, François Chérèque.

Deux semaines après la forte mobilisation contre cette réforme, les syndicats persistent, et ce malgré l'adoption du projet de loi par les députés. Les perturbations ont commencé à affecter tôt la circulation des trains et avions, mais peu les métros et bus parisiens.


La SNCF a annoncé dès jeudi soir, que le trafic «se rapprochera progressivement de la normale au cours de la journée» de vendredi, mais certains trains Transiliens seront supprimés en Ile-de-France ainsi que des TER dans «quelques régions».

A la RATP, on annonce un retour à la normale pour vendredi matin. Jeudi soir, la direction de la RATP a recensé 16% de grévistes contre 22% le 7 septembre lors de la précédente mobilisation.

Retraite : bataille de chiffres

Moins d'un million de manifestants selon la police, 3 millions selon les syndicats. La bataille des chiffres fait rage entre le gouvernement et les organisateurs de la 4e journée de grève contre la réforme des retraites. Le 7 septembre, l'intersyndicale avait rassemblé plus de 2 millions de personnes dans la rue. Deux semaines plus tard, les uns crient victoire, les autres à l'échec.

20h10 : Woerth reste ferme. «Il y a une décélération incontestable de la mobilisation» contre la projet de réforme des retraites, a affirmé jeudi soir sur France 2 le ministre du Travail, Eric Woerth. «La réforme des retraites se fera.»

17h40 : une participation en baisse, selon le gouvernement. Le ministère de l'Intérieur annonce le nombre de 997 000 manifestants en France, en «baisse» par rapport au 7 septembre où 1 120 000 personnes avaient été recensés.

17h33 : une participation en hausse, selon la CGT. Le nombre de manifestants en France a été évalué à 3 millions, selon une estimation définitive de la CGT, qui avait avancé l'estimation de 2,5 millions le 7 septembre.

Ce week end, les Virades de l'espoir

Les Virades, c'est quoi ?

Il s’agit d’une journée nationale de mobilisation contre la mucoviscidose, maladie génétique mortelle qui détruit peu à peu les poumons. Elle a lieu tous les ans le dernier dimanche du mois de septembre.


Le principe

Partout en France, on peut donner son souffle à ceux qui en manquent en participant à des marches. Chacun peut accomplir un effort physique à sa mesure en apportant des dons recueillis auprès de son entourage et/ou un don personnel. Le parcours peut aussi prendre d’autres formes que la marche : course à pied, vélo, roller, moto… A chaque Virade sa spécificité !

Une ambiance unique

Les Virades de l’espoir sont également de grandes fêtes conviviales où se déroulent les animations les plus diverses : concerts, spectacles, stands de restauration, jeux pour les petits et les grands…

De nombreux partenaires, entreprises, collectivités locales, associations, établissements scolaires, s’y retrouvent pour donner à Vaincre la Mucoviscidose les moyens de mener à bien ses missions prioritaires

Autour de nous, la virade la plus proche se déroulera à Montluçon.

Pour ma part, je serais cette année à bagnac sur Célé dans le Midi-Pyrénées.

Une sortie pour la vie ce week end à Montluçon.

Information relative au sondage sur le blog.

Pour faire suite à des dérives infâmes de plus en plus directionnelles envers les services de la ville, des commerçants et d'autres, je vous informe que je supprime ce jour,comme je l'avais annoncé, le sondage avec la possibilité de commentaires.

Pardon, si certaines réactions ont pu blesser, les auteurs bien sur anonymes se reconnaîtront, mais je rappelle à certains lecteurs, que je ne peux pas modérer, ni supprimer les commentaires sur ce type de sondage, alors je vais le supprimer car ce blog à la seule vocation de communiquer et non de polémiquer.

Je laisse la possibilité de réagir par des commentaires sur chaque article, c'est la démocratie, mais ces commentaires seront modérés et publiés suivant leur degré d'écriture.

DOM

mardi 21 septembre 2010

Morano : la suspension des allocations familiales, «une arme de dissuasion»

La suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire, adoptée la semaine dernière par le Parlement, constitue «une arme de dissuasion», juge Nadine Morano en insistant sur la prévention et l'accompagnement des familles.

En marge d'une visite, mardi, à Orléans (Loiret) pour relancer les conseils pour les droits et devoirs des familles (CDDF), la secrétaire d'Etat à la Famille, a assuré: «le but n'est pas de pénaliser les parents mais de les responsabiliser».

«C'est comme l'arme nucléaire, il faut l'avoir parce que c'est une arme de dissuasion et il faut pouvoir ne jamais s'en servir», a déclaré Nadine Morano. Elle a également appelé les communes de plus de 10 000 habitants à mettre en place des CDDF, instances facultatives et consultatives.

«Utilisez les outils existants»

Les CDDF permettent à une municipalité, entourée des services de l'Etat, de rencontrer les familles qui ont des difficultés à exercer leur autorité parentale, et de proposer des mesures d'accompagnement aux parents.

«Les résultats sont remarquables mais cet outil est insuffisamment connu», a plaidé la secrétaire d'Etat. J'ai écrit à tous les maires de villes de plus de 10 000 habitants pour les inciter à se doter de ce dispositif qui apporte une réponse personnalisée aux familles en difficulté. A tous ceux qui dénoncent l'insuffisance des moyens, je réponds utilisez les outils existants !».

En juin 2009, la secrétaire d'Etat s'était déjà déplacée en Seine-Saint-Denis pour «relancer» les comités dont elle déplorait le manque de développement.

Depuis leur création par la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance, à l'initiative de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, une quarantaine de villes, dont Orléans, Le Raincy, Rosny-sous-Bois ou Aulnay-sous-Bois ont déjà mis en place un CDDF.

L'appel à la grève est lancé jeudi 23 septembre

« Ce n'est pas parce que la loi a été votée à l'Assemblée nationale que c'est plié. Il reste le Sénat. le combat n'est pas terminé », lance Catherine Baly, secrétaire départementale de la CGT.

Son collègue de la FSU, Gilles Sageloly, précise que cette nouvelle mobilisation nationale ne vise pas à « empêcher la nécessaire réforme des retraites », mais à ce que « la loi soit revue et corrigée avec la participation des syndicats ».

Le succès des manifestations du 7 septembre (environ cinq mille manifestants à Guéret), donne des ailes à l'intersyndicale (CGT, UNSA, CFDT, FO, FSU, Solidaires) pour la journée du 23.

D'un point de vue pratique, des rassemblements et un covoiturage pour Guéret seront organisés dans plusieurs villes du département.

Les syndicats voudraient aussi mobiliser les jeunes « Il y a la réforme des retraites, mais c'est indissociable de la question de l'emploi et des salaires », élargit Catherine Baly.

La manifestation du 23 septembre s'accompagne d'un préavis de grève dans l'Éducation nationale et dans la fonction publique (d'État et Territoriale) qui court jusqu'au 29 septembre. Des perturbations seront donc possibles jusqu'à la fin de la semaine dans les écoles et les administrations.

Le comice agricole à Chambon

vidéo Gérard Charbonnel

Grèves et manifestations : le point sur le jeudi 23 septembre

Une mobilisation plus forte que le 7 septembre? - DR.Le 23 septembre, il faut s'attendre à une grande journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites. Voire à des «grèves reconductibles»

La journée du 23 septembre sera dure pour les usagers des services publics, qu’ils soient solidaires ou pas avec l’intersyndicale. Après les concessions sur la réforme des retraites (pénibilité, carrières longues) Eric Woerth, le ministre du Travail a annoncé mardi 21 septembre dans Le Parisien qu'il allait déposer des amendements devant le Sénat, en faveur des travailleurs handicapés, des chômeurs âgés et des femmes. Mais il refuse de céder aux syndicats qui ne veulent pas de l’âge légal de départ à 62 ans ni de celui de la pension à taux plein à 67 ans. Un casus belli pour les centrales qui rêvent de mobiliser davantage encore que le 7 septembre dernier.

Nombreux préavis de grèves
Ce jour-là, des foules immenses avaient défilé dans les rues des principales villes de France (1,2 million de personnes selon la police et 2,7 millions selon les syndicats). De même, la plupart des services publics avaient été paralysés tandis que de nombreuses entreprises privées avaient connu des perturbations.

Les syndicats réussiront-ils le pari de mobiliser encore plus le 23? C’est probable d'autant que déjà, des voix s’élèvent pour appeler à des «grèves reconductibles» le 24 et les jours suivants. Si cela se produisait, on n’aurait pas vu de tels mouvements de grève générale depuis… 1968. On n’en est pas là, mais les préavis déposés ces jours-ci permettent de se faire une idée de ce qui attend les Français le 23 septembre.

Retraites : «Nous allons proposer de nouveaux amendements»

A deux jours de la mobilisation syndicale, le ministre du Travail, Eric Woerth, annonce des mesures en faveur des femmes, des handicapés et des chômeurs âgés. Elles seront discutées à partir du 5 octobre au Sénat.

Avant la journée de mobilisation, jeudi, des syndicats contre la réforme des retraites et avant l’examen du texte au Sénat, à partir du 5 octobre, le ministre du Travail, Eric Woerth, livre à notre journal les nouvelles pistes sur lesquelles travaille le gouvernement. Des amendements seront déposés en faveur des travailleurs handicapés et des chômeurs âgés.

Il veut aller aussi plus loin dans la lutte contre l’inégalité de salaire hommes-femmes, responsable des écarts de niveaux de pension. « Les mesures d’âges de 62 et 67 ans ne sont pas négociables », prévient toutefois Eric Woerth alors qu’un sondage publié aujourd’hui dans « l’Humanité » montre que 70% des sondés sont hostiles au recul de l’âge de la retraite.

Jeudi, les syndicats espèrent faire aussi bien, voire dépasser la mobilisation du 7 septembre. Si c’est le cas, cela vous amènera-t-il à modifier votre réforme ?
ÉRIC WOERTH. Personne ne peut avoir de certitude sur le niveau de cette journée, ni le gouvernement ni les syndicats. C’est une réforme de grande ampleur, à la hauteur des enjeux : la mobilisation peut se comprendre. Quoi qu’il en soit, l’équilibre général du texte repose sur le passage à 62 ans de l’âge de la retraite et à 67 ans de l’âge d’annulation de la décote. Ces bornes d’âge sont essentielles à l’équilibre du système : elles ne peuvent pas être modifiées car cela signifierait que nous renonçons à payer les retraites dans les années qui viennent. La première des injustices, ce serait le déséquilibre financier qui mettrait en péril le paiement des retraites. Tous les pays d’Europe ont repoussé l’âge de départ à la retraite.

Le chef de l’Etat a laissé entendre que le débat au Sénat sera l’occasion d’amender le projet. Quelles propositions nouvelles allez-vous faire ?
A l’Assemblée nationale, nous avons déjà complété le texte, par exemple, sur la pénibilité en intégrant des remarques faites par les syndicats. Nous avons créé un nouveau droit social lié à la retraite qui sera unique en Europe. Au Sénat, je souhaiterais que l’on puisse avancer sur trois sujets en particulier. Le président de la République souhaite augmenter le nombre de personnes handicapées pouvant bénéficier d’un régime de départ anticipé à la retraite. Nous allons nous y atteler. Nous devons par ailleurs répondre aux craintes des chômeurs âgés qui comptaient pouvoir prendre bientôt leur retraite. Enfin, nous devons aller au bout du débat sur l’égalité hommes-femmes face à la retraite. Sur ces sujets, il y aura des amendements soit du gouvernement, soit de la majorité sénatoriale.

Que proposez-vous pour améliorer la retraite des femmes ?
Ne nous trompons pas de sujet. Les femmes âgées aujourd’hui de 54 ou 55 ans partiront à la retraite avec autant de trimestres que les hommes. Les femmes nées dix ans plus tard partiront en moyenne avec une quinzaine de trimestres en plus. La vraie question n’est donc plus celle de la durée de cotisation ou de l’âge de départ mais celle de la différence de salaires. Cette différence explique pourquoi les pensions des femmes restent inférieures à celles des hommes. C’est scandaleux. Il y a eu sur le sujet six lois votées qui n’ont pas changé grand-chose. Le projet du gouvernement prévoit de sanctionner financièrement les entreprises qui ne feront pas d’effort pour réduire les écarts de salaire hommes-femmes. Il faudra débattre du sujet avec les sénateurs et voir s’ils souhaitent aller plus loin. On n’a pas pu le faire à l’Assemblée car le débat était trop politique et pour tout dire caricatural. Je le regrette car le sujet des retraites mérite autre chose que le choix de la posture et de l’agitation.

Etes-vous favorable à l’idée du président du Sénat, Gérard Larcher, de maintenir la retraite à taux plein à 65 ans pour les femmes ayant élevé trois enfants ?
Les salariés qui partent aujourd’hui à 65 ans et partiront demain à 67 ans ne sont pas, comme le prétend Martine Aubry, les ouvrières du textile. Les femmes concernées ont généralement arrêté de travailler il y a vingt ans en moyenne, le plus souvent par choix. Elles sont deux fois moins concernées par le minimum vieillesse ce qui veut dire concrètement qu’il ne s’agit pas des femmes aux revenus les plus modestes! La plus grosse injustice encore une fois, c’est l’écart de salaire entre les hommes et les femmes.

Envisagez-vous de faire contribuer davantage les hauts revenus ?
La réforme est entièrement financée jusqu’à l’horizon 2018-2020. Elle prévoit 4 milliards d’euros prélevés sur les plus aisés et les entreprises pour abonder le fonds de solidarité vieillesse. C’est considérable. Je tiens aussi à dire que la taxation supplémentaire de hauts revenus se fera hors bouclier fiscal. Il faut arrêter de dire aux Français qu’on peut aller encore plus loin et tout financer par l’impôt. Ça, c’est le projet socialiste du bombardement fiscal. Au final, cela donne moins de pouvoir d’achat, plus de chômage, et des classes moyennes qui prennent cela de plein fouet.

Vous êtes au cœur de l’affaire Woerth-Bettencourt. Les syndicats estiment que cette affaire vous empêche de vous concentrer à 100% sur le dossier des retraites. Ils ont aussi refusé de dialoguer avec vous en public. Les ponts sont-ils rompus ?
Absolument pas. Je me consacre aujourd’hui au débat parlementaire mais je suis évidemment à leur disposition, nous sommes toujours restés en contact. Dans cette affaire, ils ont été plus responsables que le monde politique.

Il y aura un remaniement. Resterez-vous au gouvernement ?
La décision ne m’appartient pas mais je le souhaite. Bien sûr. Pour deux raisons. La première est que je considère qu’il n’y a pas d'« affaire Woerth ». On a beau depuis quatre mois salir mon nom et celui de ma famille, j’ai la conscience tranquille. Le matin, je peux me regarder dans la glace. La seconde raison est que je bénéficie du soutien du président de la République.

lundi 20 septembre 2010

Retraites : Bertrand veut débattre avec Aubry, le PS rejette l'offre

Xavier Bertrand veut débattre avec les socialistes sur la réforme des retraites. Ainsi, il a proposé lundi à la première secrétaire du PS Martine Aubry d'avoir «un débat public» avec elle «pour que l'on y voit clair». Ou, à défaut, avec Ségolène Royal qui avait déjà, à la demande de Martine Aubry, riposté à ce sujet, le 9 septembre, à François Fillon, dans l'émission «A vous de juger», sur France 2.

«J'aimerais bien aujourd'hui que Mme Aubry ne se réfugie pas dans les faux-fuyants, qu'elle n'invente pas des prétextes pour refuser d'aller sur une émission de télévision», a déclaré le patron de l'UMP sur France Inter.


Lors du point-presse hebdomadaire du parti présidentiel, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre a réitéré l'invitation pour que «les Français soient éclairés». Mais lui s'adresse plutôt en direction de Ségolène Royal puisque, selon lui, le PS «a désigné» l'ex-candidate à la présidentielle «pour mener le débat sur les retraites».

Pour le PS, le patron de l'UMP «se moque du monde».

«Mme Aubry est libre de se mettre en retrait» sur ce sujet, «ce n'est pas un choix de l'UMP», a souligné Frédéric Lefebvre. «Je comprends parfaitement que, pour Mme Aubry, qui a plusieurs fois changé d'avis dans le débat, ce ne soit pas simple de le porter», a-t-il dit.

Le PS, a-t-il expliqué, défend «l'idée saugrenue, dans le pays où les impôts sont déjà les plus élevés au monde, qu'il faut construire le financement des retraites sur 30 milliards d'impôts ou plus, et ce, dans un contexte de crise».

Prenant «acte» du fait que le PS n'est «plus attaché au système par répartition» et que ses propositions «reviennent à mettre en cause cet acquis social», Lefebvre a ajouté que cela, «il faut le dire devant les Français».

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a catégoriquement rejeté cette proposition de «débat» de l'UMP. Il a estimé que le patron de l'UMP «se moque du monde».

«Il y avait mille occasions sérieuses de faire des débats. Le gouvernement a tué le débat à l'Assemblée nationale (...), on a coupé le sifflet des députés socialistes. Ce n'est pas sérieux, qu'on arrête de se moquer du monde», a déclaré Benoît Hamon.

Les foulées de Lepaud

La première édition des foulées de Lépaud a eu lieu le 27 septembre 2003 sous l'égide du Comité des Fêtes et elle a rassemblé en tout 131 coureurs.

Le 30 juin 2004 l'association "Les Foulées de Lépaud" était créée pour organiser la seconde édition. Cette même année, le parcours du semi-marathon a été mesuré par des officiels de la Fédération Française d'Athlétisme, ce qui nous a permis d'obtenir le Label Régional FFA pour 2005, en ayant comme support la structure FFA du club de l'Entente Athlétique d'Aubusson. Pour cette troisième édition notre épreuve était donc qualificative pour le Championnat de France de semi-marathon, et elle était également le support du Championnat Régional.

Ce sont environ cinquante bénévoles qui contribuent à la réussite de cette manifestation. Nous les remercions vivement. Parmi eux, l’équipe organisatrice de la Foulée des vielles pierres nous a été de bon conseil lors de notre première édition, et le Docteur Dagard assure chaque année la surveillance médicale.

Fête à lepaud

dimanche 19 septembre 2010

L'Etat veut supprimer l'avantage fiscal des jeunes mariés

Pour certains, cela servait à payer une partie de la fête, pour d'autres un plus beau voyage de noces...Cela représente surtout quelques centaines de millions d'euros à récupérer pour l'Etat qui s'apprête à supprimer l'avantage fiscal fait aux couples mariés de l'année, selon le site internet du Figaro qui révèle l'information.

Selon le quotidien, la mesure sera inscrite dans la loi de finances 2011 qui doit être présenté le 29 septembre.

Gonfler les recettes fiscales sans augmenter directement les impôts - trop impopulaire - voilà l'équation que tente de résoudre le gouvernement à la recherche de 10 milliards d'euros supplémentaires en deux ans. Après avoir finalement décidé d'épargner les dons aux associations, les aides au logement étudiant et à l'emploi de personnes à domicile, c'est donc au coup de pouce fiscal fait aux couples nouvellement mariés ou pacsés que l'Etat compte s'attaquer,

Cet avantage permet aujourd'hui aux couples qui se marient de remplir, pour la même année fiscale, trois déclarations séparées : deux individuelles et une commune. S'ils se marient en juin, les conjoints remplissent chacun une déclaration couvrant la période du 1er janvier à la date de leur mariage, en juin, puis une autre pour le nouveau foyer fiscal pour le reste de l'année, jusqu'au 31 décembre. Le fait de scinder les revenus de l'année permet aux couples de payer moins d'impôts ou même pas d'impôt du tout puisqu'il est progressif : c'est à dire qu'on change de tranche en fonction du montant de la déclaration.

Si la mesure est appliquée, elle le serait à partir de la déclaration de revenus 2011 pour l'impôt payé en 2012, les couples auront obligation de choisir entre effectuer deux déclarations individuelles ou une seule déclaration commune. La formule choisie couvrira l'ensemble de l'année fiscale. Quant aux personnes divorcées de l'année, elles devront obligatoirement remplir deux déclarations séparées.

Le ministère du Budget n'était pas joignable dimanche pour commenter cette information.

Le gouvernement met actuellement la dernière main au budget 2011, qu'il doit présenter le 29 septembre. Il s'est engagé à économiser 10 milliards d'euros en rognant sur plusieurs niches fiscales

Point sur la radiothérapie (par Michel Moine)

Ce samedi matin, l'association des maires et adjoints de la Creuse tenait une assemblée générale exceptionnelle, pour faire le point sur les initiatives prises pour exiger la réouverture du service de radiothérapie de la Creuse.

Le Président Vergnier a rendu compte des témoignages reçus au numéro vert, sur les disfonctionnements graves de la prise en charge des patients creusois. Il a ainsi évoqué les pannes de l'appareil de Montluçon, qui ont eu pour conséquence des annulations de séances de dernière minute. Parfois même, alors que le patient était en route pour sa séance. Un malade a eu ainsi 28 rendez-vous, pour seulement 20 séances.

Pour Limoges, les disfonctionnements sont d'avantage d'ordre humain. Ainsi, un patient creusois, ayant subi sa séance de rayons à 10h00, a-t-il dû attendre 16h30 pour rencontrer le médecin. Tout cela dans l'inconfort d'une salle d'attente, avec un plateau-repas sur un coin de bureau...

En écoutant Michel Vergnier énumérer ainsi les exemples, souligner l'arrêt de la radiothérapie palliative malgré les soulagements qu'elle apportait dans les derniers instants, je voyais l'émotion gagner mes collègues, à la fois horreur et indignation.

Pourquoi avoir fermé un service performant, avec une machine neuve, alors que manifestement les autres services de Montluçon et Limoges n'étaient pas en mesure d'accueillir convenablement les malades creusois ? Pourquoi une telle impréparation ?

La permanence de Jean Auclair murée

Parpaings et colle à prise rapide, telles étaient les armes "syndicales" brandies lundi par un petit cortège multibannières devant la permanence aubussonnaise du député UMP Jean Auclair.
Arrivée tout klaxon hurlant dans le centre-ville de la cité tapissière, une soixantaine de militants (CGT, FO, CFDT, Snes-FSU, Sud...) ont pris place devant le local politique, sans tambour ni trompettes mais avec une colère "maçonnée".

L'objectif symbolique de leur action était en effet de murer la permanence de l'élu creusois.

« Ce mur que l'on monte aujourd'hui est celui qui le coupe, lui, du peuple », affirme Catherine Baly, secrétaire départementale de la CGT.

Amputé des quatre membres, Philippe a traversé la Manche à la nage

C'est un défi hors du commun. Un exploit rare qui impose un respect immense. Philippe Croizon, handicapé de 42 ans amputé des quatre membres, a réussi samedi à traverser la Manche à la nage.

Un huissier a constaté qu'il avait touché un rocher au pied d'une falaise de la côte française à proximité de Wissant (Pas-de-Calais) à 21h13 un peu plus de 13 heures après son départ des côtes anglaises.


«J'ai réussi. J'ai fait un sprint final. Il y avait du monde sur la falaise pour m'accueillir. C'est vraiment un truc de fou. J'en voulais. Je voulais y arriver. J'espère être un symbole pour le dépassement de soi», a réagi l'intéressé, ému aux larmes, quelques minutes après son arrivée.

Le nageur était parti peu avant 8h00 (heure française) samedi matin depuis Folkestone (Angleterre). Il a terminé sa traversée avec plusieurs heures d'avance sur les prévisions en réalisant un temps de traversée digne d'un très bon nageur. Dans ses meilleures prévisions, Philippe pensait réaliser la traversée en 20 heures voire 24 heures de nage.

«Je vais faire mon Everest de la natation et montrer une autre image du handicap, montrer qu'une personne handicapée n'est pas une personne inutile au contraire», avait commenté l'aventurier peu avant son départ.

Philippe Croizon avait été terrassé par plusieurs décharges de 20 000 volts en mars 1994 alors qu'il démontait une antenne de télévision, victime d'un arc électrique entre lui et une ligne à haute tension.

Pour relever son défi, le nageur a fait concevoir des prothèses équipées de palmes fixées à ses moignons de jambes. Ses moignons de bras ne lui servent pas à avancer mais lui permettent de trouver l'équilibre et de ne pas souffrir du mal de mer.

Un contretemps de dernière minute a failli faire échouer son projet, la bateau qui l'accompagnait menaçant de lui faire faux bond. Non seulement l'exploit est désormais accompli, mais il pourrait bien en susciter d'autres : Philippe Croizon rêve maintenant de traverser le détroit de Gibraltar.

samedi 18 septembre 2010

La fronde des maires creusois pour la radiothérapie se poursuit à l'unanimité

À l'unanimité ! C'est ainsi que les maires creusois ont voté, ce samedi matin, leur nouveau plan d'actions - qui fait suite à celui du 12 juillet - pour mettre la pression sur l'État afin d'obtenir la réouverture de la radiothérapie.

Où en étaient-ils, les maires Creusois ? Étaient-ils divisés par ce boycott envers l'État déstabilisant pour eux ? Usés par un été qui leur aurait fait oublier les serments du 12 juillet ? Prêts à tourner la page et tirer un trait sur cette radiothérapie que l'État ne veut pas rouvrir ?
Pourtant non. Ce samedi à Guéret c'est en masse qu'ils ont répondu à l'appel de leur association (l'AMAC) pour son assemblée générale extraordinaire. Et à l'unanimité qu'ils ont voté le nouveau plan d'actions pour exiger de l'État qu'il la rouvre.

S'ils avaient besoin de clarifier des points - notamment le rapport à l'État - les élus n'ont pas baissé les bras. Loin s'en faut. Car l'été leur a démontré que leur mouvement se médiatisait, à travers tous les coins du pays où ils ont pu prendre leurs vacances.

Surtout, dans leurs communes où ils ont distribué à leurs concitoyens les cartes de soutien (une des actions décidées le 12 juillet), ils ont constaté que les Creusois les soutenaient. Les poussaient à aller jusqu'au bout.
D'ailleurs, 40.000 d'entre eux ont déjà renvoyé cette carte signée à l'AMAC. Enfin, ils ont pu croiser les malades expédiés à Limoges ou à Montluçon pour bénéficier d'une radiothérapie.
Et ces maires-là partageaient avec Michel Vergnier, président de l'AMAC, ce cri du coeur : « Je ne me doutais pas à quel point obliger ces gens affaiblis à faire quotidiennement 3 heures de route pouvait ajouter du mal au mal ».
Et de dénoncer ces soins palliatifs rendus quasi-impossibles, ces retards dans les traitements, ces annulations de séances? que subissent les patients creusois.

La souffrance des malades, la voix des Creusois, le rôle des élus et les actions à mener. Telle a été la hiérarchie des préoccupations des maires et adjoints de la Creuse réunis hier et à qui furent soumis deux choix.
D'un côté, Jean Auclair qui leur proposa de cesser la pression sur l'État et le boycott qui allait avec. De l'autre, Michel Vergnier - et avec lui tout le bureau de l'AMAC composé d'UMP, de PS ou de PCF - qui, au contraire, les invita à redoubler la pression quitte à aménager le « gel des rapports avec l'État ».
« Nous sommes dans un rapport de force, rappela Claude Guerrier (PCF). Et la force est avec nous, c'est celle de tous les Creusois qui nous suivent ».

Au final, ce sont les seconds qui l'ont emporté votant à l'unanimité toutes les actions. En l'absence d'un Jean Auclair qui avait quitté la séance. Évitant ainsi l'image d'avoir à être le seul à lever le bras à l'appel du « qui vote contre ? »

La Montagne

Coupe Davis: la France en finale

La victoire du double Llodra-Clément, samedi après-midi contre la paire argentine, a offert à l'équipe de France de tennis sa qualification pour la finale de la Coupe Davis.

Huit ans après sa défaite contre la Russie à Bercy en 2002, l'équipe de France de tennis va donc à nouveau goûter aux frissons d'une finale de Coupe Davis. A l'issue d'une demi-finale parfaitement maîtrisée contre des Argentins toujours dangereux, les Bleus de Forget ont parfaitement fait corps pour l'emporter sèchement 3-0.

Il est 17h40 environ lorsque Michael Llodra et Arnaud Clément, auteurs d'un match impeccable, tombent dans les bras l'un de l'autre.

Un dernier service gagnant de Llodra est venu offrir le point du double aux Français et la qualification pour la finale. Car le double français n'a pas tremblé. En venant à bout de la paire argentine Schwank-Zeballos (6-4, 7-5, 6-3), Michael Llodra et Arnaud Clément ont bien fini un travail parfaitement entamé la veille.


La Serbie ou la République Tchèque en finale

Vendredi après-midi, Michael Llodra puis un superbe Gaël Monfils, avaient permis aux Tricolores de virer en tête. Les Bleus avaient fait le plus dur. Ne restait plus qu'à confirmer cette tendance et deux statistiques: depuis 1904, l'équipe de France n'avait perdu que 2 fois sur 106 après avoir mené 2-0 alors que l'Argentine n'était jamais parvenue à remonter un tel score.

Cette finale, la France la disputera contre la République tchèque ou la Serbie, le week-end du 3 au 5 décembre prochain. Pour Guy Forget, un vrai casse-tête va rapidement commencer. Si Tsonga est rétabli, le capitaine de l'équipe de France n'aura que l'embarras du choix et devra choisir parmi Tsonga, Monfils, Simon, Gasquet, Llodra et Benneteau.

Appel à la grève le 23 septembre contre la réforme des retraites en France

Une nouvelle journée de galère dans les transports en France? Les fédérations CGT, CFDT, CFTC et CFE-CGC du secteur des transports ont appelé mercredi matin les salariés à « faire du jeudi 23 septembre 2010″ une grande journée de grèves et de manifestations, à partir de 10 h devant la cathédrale de Laval, pour protester contre la réforme des retraites en France.

Outre la RATP et la SNCF, le mouvement concernera donc également les réseaux de transports urbains des villes de province.

Ces quatre fédérations soulignent dans un communiqué commun que « tous les salariés du transport sont concernés, y compris ceux qui bénéficient de régimes spéciaux ou de dispositions particulières en matière de retraite ».

« Le 23 septembre, partout les mobilisations doivent grandir, de façon à accentuer la pression et à contraindre le gouvernement à reculer sur le contenu de sa réforme », ajoutent les syndicats.

La nouvelle journée de grève et de manifestations du 23 septembre 2010 doit prolonger celle du 7 septembre qui a rassemblé 1,1 millions à 2,7 millions de manifestants selon les sources.

Sans bras ni jambes, Philippe a entamé la traversée de la Manche à la nage

«Je me sens bien dans ma tête, bien dans mon corps, maintenant il va falloir nager.» Amputé des bras et des jambes après avoir reçu une décharge de 20 000 volts, Philippe Croizon, 42 ans, s'est élancé ce samedi matin peu avant 8 heures pour un défi fou : traverser la Manche à la nage. «Je vais faire mon Everest de la natation et montrer une autre image du handicap, montrer qu'une personne handicapée n'est pas une personne inutile au contraire», a commenté l'aventurier peu avant son départ.

Depuis deux ans il se consacre corps et âme à son défi sportif. Arrivé à Folkestone en Angleterre au début de la semaine d'où s'est élancé, Philippe Croizon a connu un contretemps de dernière minute qui aurait pu compromettre son exploit : le bateau qui devait l'accompagner menaçait de lui faire faux bond. Finalement, le départ est bien prévu mais la fenêtre météo est mince. Le nageur n'aura qu'un essai. «Il est dans une super forme ce matin», a déclaré à son entourage, ajoutant qu'il avait cependant «une petite boule au ventre» avant la traversée. «La météo est plutôt bonne», même s'il y a «un peu de vent».

Pour cet incroyable périple qui doit durer 24 heures et dont l'arrivée est prévue entre Wissant et le cap Gris-Nez (Pas-de-Calais), l'ex-ouvrier métallurgiste de 42 ans a fait concevoir des prothèses avec palmes fixées à ses moignons de jambes. Ses moignons de bras ne lui servent pas à avancer, mais lui permettent de trouver l'équilibre et de ne pas souffrir du mal de mer. Le mois dernier, en guise d'échauffement, il avait réalisé un aller-retour à la nage en douze heures entre Noirmoutier (Vendée) et Pornic (Loire-Atlantique), une performance saluée par Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille.

vendredi 17 septembre 2010

Hommage

Je viens de rentrer et j'apprend la triste nouvelle du décès très brutal de Bernard Fonty " la pipe".
J'adresse toutes mes condoléances à sa famille.

ps// si vous le souhaitez, vous pouvez mettre un commentaire d'hommage en dessous de cet article

Coupe Davis : la France mène deux à zéro contre l'Argentine

L'équipe de France a fait le break dans se demi-finale de Coupe Davis contre l'Argentine. Michaël Llodra (30e ATP) et Gaël Monfils (15e) ont apporté les deux premiers points face respectivement à Juan Monaco (33e) et David Nalbandian (28e).

Dans le deuxième match, Monfils a livré une partie dont il a le secret pour battre le revenant argentin qui lui a donné beaucoup de fil à retordre (6/4, 2/6, 6/4, 6/3).

Après une très belle entame de match, la «Monf» a sombré dans le deuxième set, «un set catastrophique» a reconnu son capitaine Guy Forget.

Michaël Llodra (30e) apporte à la France le premier point dans la demi finale de Coupe Davis contre l'Argentine à Lyon (Rhône). Llodra a battu le numéro 1 argentin Juan Monaco (33e ATP) en quatre sets (7/5, 4/6, 7/5, 6/3). Après la rencontre, le joueur français a reconnu au micro de France télévisions avoir été crispé. heureusement il a pu compter sur une excellente première balle de service et un jeu offensif audacieux.

Gitan tué à Draguignan : le gendarme acquitté, la famille en colère

Le gendarme accusé d'avoir mortellement blessé à Draguignan Joseph Guerdner, 27 ans, membre de la communauté des gens du voyage, a été acquitté vendredi. Christophe Monchal comparaissait depuis lundi devant la cour d'assises du Var.

A l'énoncé du verdict, la famille de la victime a crié sa colère. «Assassin, elle est mal faite la justice ! Les gendarmes, ils ont le droit de tuer, nous aussi on va les tuer», ont lancé des proches de la victime, tandis que des femmes se jetaient sur les forces de l'ordre.

La mère, Micheline Guerdner, s'est effondrée en larmes. «Le sentiment, on est vraiment de la merde», a réagi la soeur, Mauricette Guerdner.

L'avocat général : «il a agi dans le cadre légal»

Les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocat général Philippe Guémas, qui avait estimé jeudi que le gendarme Christophe Monchal ne pouvait «pas être pénalement condamné», au terme de deux heures de réquisitoire.

«Il ne s'agit pas de délivrer un permis de tuer, mais de constater que Monchal a agi conformément à ce qui lui a été enseigné. Il a agi dans le cadre légal, il n'a pas agi pour commettre une infraction pénale», avait-il ajouté.

«Ce qui me paraît malsain c'est qu'on autorise les gendarmes à faire usage de leurs armes, et qu'ensuite on leur reproche. On met les gendarmes dans des situations impossibles. Si on ne veut plus que les gendarmes fassent usage de leur arme, il faut avoir le courage politique de modifier le cadre légal et d'aligner leur statut sur celui des policiers», avait-il encore dit.

Les cinq Français enlevés au Niger sont dans le désert malien

Plus de vingt-quatre heures après l'enlèvement de cinq ressortissants français dans le nord minier du Niger, le groupe armé qui les a enlevés en compagnie de deux Africains a gagné le désert malien.

Hortefeux : la menace terroriste s'est «renforcée ces dernières heures»
C'est en tout cas ce qu'affirment conjointement des sources sécuritaires nigériennes et algériennes.

En attendant aucune revendication ni demande de rançon ne sont parvenues aux autorités françaises. Mais plus les heures passent et plus la piste d'Al-Qaïda et plus particulièrement sa branche sahélienne (Aqmi, Al-Quaïda au Maghreb islamique), s'impose.

Vendredi, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a évoqué la piste de la «mouvance Aqmi». «On s'imagine qu'il s'agit sinon des mêmes groupes (NDLR: que dans d'autres affaires d'enlèvements), au moins de la mouvance Aqmi», a déclaré le chef de la diplomatie sur Europe 1. «Hélas, nous avons déjà eu affaire à eux», a-t-il ajouté.

Invité à confirmer ses soupçons sur Aqmi, qui avait annoncé en juillet la mort de Michel Germaneau, un otage français enlevé en avril au Niger, Bernard Kouchner a répondu qu'il n'en avait «aucune certitude puisque l'enlèvement n'a pas été revendiqué». «Ceux qui ont enlevé ces hommes et femmes peuvent être des Touareg travaillant à la commande. Ils vont les vendre à des terroristes qui ne sont pas très nombreux», a-t-il envisagé.

Une source sécuritaire nigérienne a confié à l'AFP que son pays soupçonnait aussi Aqmi. «Parmi les ravisseurs, il y aurait un élément du groupe d'Abdelhamid Abou Zeïd , les autres agissant sur commande», a poursuivi cette source pour qui Abou Zeid a commandité l'enlèvement.

jeudi 16 septembre 2010

Roms : un «un échange mâle et viril» entre Sarkozy et Barroso

La rencontre au sommet des dirigeants des 27 pays de l'Union européenne s'est, comme prévue, focalisée sur la politique française concernant le renvoi de Roms roumains et bulgares. Selon le Premier ministre luxembourgeois, «un échange mâle et viril» aurait eu lieu entre Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne qui avait menacé l'Hexagone de poursuites judicaires. A l'issue du sommet, le président de la République est resté évasif sur ce sujet précis face aux journalistes.


«S'il y a quelqu'un qui n'a pas proféré de propos excessifs, c'est bien moi», a déclaré le président de la République, sans donner plus de détails. Il a centré son discours, sur l'affront fait à la France par la commissaire européenne à la Justice Viviane Reding. Elle avait établi un lien entre les renvois de Roms roumains et bulgares dans leur pays aux déportations de la Deuxième guerre mondiale, des propos qu'elle avait regrettés dès mercredi.

Le président français a déclaré que «la totalité des chefs d'Etats et de gouvernement ont été choqués» par les insinuations de la commissaire, de nationalité luxembourgeoise. «Ses raccourcis historiques ont choqué chacun de nos compatriotes», a-t-il insisté. «José Manuel Barroso s'est désolidarisé des propos blessants» de Viviane Reding, a poursuivi le locataire de l'Elysée.

Un diplomate : «On entendait tout à l'autre bout du couloir»


Les propos outranciers «très violents» entre José Manuel Barroso et le chef d'Etat français auraient été prononcés au cours d'un déjeuner de travail, selon Premier ministre bulgare. Face aux critiques de Nicolas Sarkozy contre Bruxelles, «José Manuel Barroso a rappelé, et vigoureusement défendu l'institution et le rôle de la Commission», selon une source diplomatique. Il a indiqué qu'il ne voulait «pas se laisser distraire de son travail» par des querelles.

De l'avis du Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, «ça a été un échange mâle et viril». «Les éclats de voix étaient si forts qu'on entendait tout à l'autre bout du couloir», a rapporté un diplomate. Un peu plus tôt, dans la matinée, le chef de l'Etat français avait pris a la parole pour lancer, selon une autre source diplomatique : «La Commission a blessé la France».

La France n'est pas la seule victime de propos dérangeants. Jean-Claude Juncker a estimé «il n'est pas convenable, quand une commissaire (NDLR: européenne) est ressortissante d'un pays, qu'on charge le pays d'origine». Nicolas Sarkozy avait suggéré mercredi à d'accueillir des Roms au Luxembourg. Le chef de gouvernement du Grand Duché a cependant concédé que les propos de sa compatriote étaient «excessifs».

A l'issue du sommet, le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a bien souligné que «le rapport entre les Etats et les institutions européennes doit se faire sur la base du respect». Tentant de calmer le jeu dans cette crise inédite qui ébranle l'Europe, l'ancien Premier ministre belge a déclaré qu'il y avait un consensus parmi les pays européens pour interdire «toute forme de discrimination» sur la base de la nationalité et de l'ethnicité. Il a conclu qu'il s'agissait d'un élément «fondateur de l'Union européenne».


La Commission européenne avait menacé la France de poursuites en justice. En cause, notamment une circulaire envoyée le 5 août aux préfets où les Roms avaient été nommément cités, reformulée depuis. La France va continuer à démanteler «tous les camps illégaux» quelle que soit l'origine de ceux qui les occupent, a affirmé Nicolas Sarkozy, dans le respect du droit européen.

mercredi 15 septembre 2010

L'Assemblée adopte la réforme des retraites

les sénateurs auront un peu de «marge». Nicolas Sarkozy a promis mercredi aux sénateurs UMP, qu'il recevait à déjeuner, qu'il leur restait encore un peu de «marge» pour amender le projet de loi sur la réforme des retraites.

15h50 : la loi est adoptée à la majorité absolue par 329 voix contre 233 en première lecture dans une ambiance survoltée.

15h48 : la loi est soumise au vote.

15h30 : les explications sur le texte sont ouvertes, annonce Accoyer au perchoir.

15h10: le groupe PS demande une nouvelle fois la «démission» de Bernard Accoyer en l'accusant de «forfaiture» pour avoir levé d'autorité, vers 19h30. Jean-Marc Ayrault évoque «une crise morale et politique dont Eric Woeth est devenu un symbole». «Peut-on parler d'obstruction alors que «seulement 20 petites heures» ont été consacrée à cette réforme qui touche des millions de Français, lance le président des députés socialistes. Selon lui, «il ne faut pas confondre l'intérêt général et l'intérêt de l'UMP».

15h05 : le député Vert Yves Cochet qui appartient au groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GRD) déplore des conditions de vote anticonstitutionnelles dues à Bernard Accoyer.

la suite leparisien.fr

diffusion de l'émission de Jean-Luc Delarue suspendue

La direction de France Télévisions a décidé d'interrompre la diffusion de l'émission de Jean-Luc Delarue «Toute une histoire». Cette décision aurait été prise après une réunion de la direction du groupe de télévision publique ce mercredi matin à la suite de l'interpellation de l'animateur mardi dans une affaire de trafic de cocaïne. Elle a été annoncée officiellement par le groupe vers 14h30 via un communiqué.

Cette suspension, décidée pour une raison «éthique» est valable pour «une durée indéterminée, le temps d'engager un échange et une réflexion avec Jean-Luc Delarue et sa société de production Réservoir Prod».

Ce mercredi dans les locaux de France Télévisions, l'enregistrement de l'émission a quand même eu lieu. Les fans de l'animateur - présents dans le public - n'avaient pas été avertis de la suspension de l'émission. Malgré la suspension de la diffusion de l'émission, un autre enregistrement d'émission est toujours prévu pour lundi.

Quelques heures avant l'annonce de cette suspension, le PDG de France Télévisions était pourtant resté prudent sur l'avenir de l'animateur au sein de la chaîne : «Il était bien à l’antenne hier (…) Je ne sais pas, il faut qu’on examine ça avec lui. Je pense que c’est un incident dans sa vie qui est sérieux et qui traduit un malaise chez lui», a déclaré Rémy Pflimlin sur France Bleu. «C’est la question du public qu’il va falloir gérer», avant d'insister sur l'image néfaste qu'a donné le présentateur. «Chacun fait ce qu’il veut, il croit pouvoir faire ce qu’il veut avec l’argent qu’il gagne, c’est un autre problème, mais ça n’est pas un bon exemple».

Dès sa sortie de garde à vue, l’animateur avait participé mardi à l'enregistrement de «Toute une histoire», présentant ses excuses devant son public en insistant ne pas vouloir «donner le mauvais exemple».

La CGT réclame son départ

En interne, des voix s'élèvent pour réclamer le départ urgent de l'animateur : «Il est présumé innocent mais ça commence à bien faire, a estimé Jean-François Téaldi, porte-parole de la CGT. Ce n'est pas son premier dérapage. Le PDG de France Télévisions doit mettre un terme à ces dérives qui ternissent l'image des 11 000 salariés du service public.»

A propos de la vidéo d'excuses publiques enregistrée par Jean-Luc Delarue, mardi soir à l'issue du tournage de son émission, et posté sur le site Youtube, le syndicaliste a ajouté: «il a beau s'excuser, le mal est fait».

Voile intégral : l'interdiction en vigueur à partir du printemps 2011

Plus de voile intégral dans les lieux publics! Le Parlement français a définitivement adopté mardi, lors d'un ultime vote du Sénat, le projet de loi prohibant le port du voile intégral (niqab, burqa) dans l'espace public. Cette interdiction n'entrera en vigueur qu'au printemps 2011 après six mois de «médiation» et de «pédagogie».

Bernard Accoyer et Gérard Larcher, présidents UMP respectivement de l'Assemblée et du Sénat, ont saisi mardi soir le Conseil constitutionnel sur le texte d'interdiction du voile intégral, «afin que sa conformité à la Constitution ne puisse être affectée d'aucune incertitude». L'initiative devrait donc rassurer les juristes qui avaient affirmé que la France pourrait s'exposer à une condamnation par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).

La France, où le voile intégral est porté par quelque 1 900 femmes selon les estimations officielles, est ainsi le premier pays européen à procéder à cette interdiction généralisée. Une mesure similaire est en cours d'adoption en Belgique. L'interdiction n'entrera toutefois pas en vigueur avant le printemps 2011, une période de six mois de «pédagogie» et de «médiation» étant prévue.

150 euros d'amende et un stage de citoyenneté pour les contrevenantes

Le texte interdira de fait le port du niqab (qui ne laisse voir que les yeux) ou de la burqa (qui masque l'ensemble du corps), sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d'un an de prison et de 30 000 euros d'amende, selon un nouveau délit effectif sitôt la loi promulguée.

Retraites : le PS réclame la démission d'Accoyer

 Tempête dans l'hémicycle. Après une nuit blanche, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP) a suspendu la séance-marathon sur la réforme des retraites peu après 9h30, mercredi matin. A la grande colère des députés de gauche, il a choisi de mettre fin aux explications de vote personnelles, de cinq minutes chacune, des quelque 165 élus de l'opposition présents.

S'ils s'étaient tous exprimé, la séance, qui a débuté la veille à 16 heures, aurait duré onze heures supplémentaires. Le règlement de l'Assemblée autorise ces explications de vote individuelles.

«Je ne laisserai pas, au travers de petites manoeuvres, l'obstruction qui est paralysante et dévalorisante pour notre Parlement, se réinstaller», a conclu Bernard Accoyer, avant de convoquer une séance à 15 heures, avec pour ordre du jour, comme prévu, le vote solennel sur la réforme des retraites.

Dans une ambiance survoltée, les députés socialistes sont sortis de l'hémicycle en scandant «démission !» et en poursuivant le président de l'Assemblée dans les couloirs du Palais-Bourbon. Depuis, la colère ne faiblit pas.

dimanche 12 septembre 2010

La fête du pain 2010 à Evaux les bains

 Tradition respectée à Evaux les bains. Ce dimanche 12 septembre 2010 se tenait la fête du PAIN, du VIN et du Fromage organisée par l'office de tourisme.

Une matinée très ensoleillée à donné des envies de promenade à de nombreux résidents, curistes et promeneurs.  Artisans, paysans, artistes, tout un panel pour une fête réussie. Exposition de tracteur anciens, produits du terroir, travaux d'autrefois, de l'exposition et de l'animation ouvertes à tous.

parmi les exposants, nous avons pu admirer Arnaud Burnichon, Sculpteur  de légumes. Un artiste de grand talent qui aurais mérité un meilleur emplacement pour cette animation de qualité.
Il est vrai qu'être placé "entre la poire et le fromage", souligne quelques passants, c'est attristant pour une telle animation.

••• Boulanger, un métier d'avenir, une passion

Le pain a toujours fait partie intégrante de notre histoire, de notre patrimoine culturel, social et culinaire, confit l'un des trois boulangers de la ville,  il enchante nos papilles tout autant que notre vue et notre odorat, et nous le dégustons parfois par simple gourmandise.
Le pain, c'est la vie, il est non seulement bon pour la santé, mais il est aussi indispensable à l'équilibre alimentaire. Le pain, c'est aussi et surtout le fruit d'un métier et d'un savoir-faire.
Les boulangers défendent ce beau produit et font perdurer les secrets de sa fabrication. C'est pourquoi la loi n°98-405 du 25 mai 1998 du Code de la Consommation protège les boulangers qui sont de véritables professionnels, et détermine les conditions juridiques de l'exercice de leur profession.

Un repas moules frites qui à permis de se retrouver  après les vacances
Rappelons qu'un "boulanger" est celui qui assure lui-même, à partir de matières premières choisies, le pétrissage de la pâte, sa fermentation et sa mise en forme ainsi que la cuisson du pain sur le lieu de vente au consommateur final. C'est un commerçant qui a le souci constant de la qualité de son pain afin de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante.



La piscine à Evaux les bains !!!

la piscine à Evaux les bains !

Pour répondre aux commentaires sur l'état déplorable de la piscine, j'ai rencontré ce matin monsieur Lionel Couturier qui m'a confirmé que des demandes subventions ont étés demandées pour la rénovation de la piscine (800 000€).
Il a été souligné lors de la conversation que la piscine est un élément indispensable à la commune et que c'était la seule sur cinq com com.
Dans l'attente des attributions, il faut faire avec la vétusté des installations existantes.
Sachez que la Com Com est consciente de la réalité de l'état de la piscine et le Président rappelle que cet état de délabrement ne date pas d'aujourd'hui.

Dossier à suivre ... Actuellement aucun calendrier de travaux n'a été réalisé.

Commentaires repris sur le blog

Le 10 September 2010 à 07:42, par Evahon :

Merci au dernier intervenant qui avec son oeil extérieur a bien vu objectivement la triste réalité d'Evaux.
Vous aviez annoncé Dom que vous rapporteriez des images de la piscine... Quand allez-vous les mettre en ligne? C'est quand même choquant qu'un tel équipement se dégrade et que tous (municipalité comprise avec le sempiternel " C'est pas à nous! C'est à la com com!"), nous restions les bras croisés, alors qu'on a un club de natation qui rayonne nationalement. En ce sens, le poids des photos ne peut qu'être qu'un appui au choc des mots...3.

Le 08 September 2010 à 14:56, par Reflexion :

n'étant pas venue à Evaux depuis longtemps je suis désolée de voir q'Evaux devienne un petit village tout ce qui pouvait attirer des touristes et des jeunes est entrain de disparaitre la piscine contruite avec un leg aucun entretien je sais que c'est la com com qui en a la responsabilité mais les elus evahoniens ne peuvent ils pas se faire entendre lors des réunions la piscine sert bien aussi bien Chambon q'uEvaux on ne peux meme pas se servir de la patageoire exterieure pour les toutspetits l'herbe pousse entre les carreaux cela ne donne pas une bonne image d'Evaux le camping il est obsolete et poutant il y une bonne frequentation mais il faudrait effectuer quelques travaux pour attirer beaucoup plus de campeurs et surtout le centre bourg plus un café vers l'Eglise l'office du tourisme pouvait porter plaint contre l ancien prorietaire ddu Rally pour entrave au développement touristique de la ville peut etre aurait il bouger un peu plus au lieu de laisser partir l'aquereur potentiel je suis extemement triste il y quelques années il y avait eu une grosse promotion de la ville on avait l'impression de voir la ville se developper sur le plan touristique qu'en est il aujourdhui ?

Claude Chabrol est mort

Le cinéaste Claude Chabrol est décédé dimanche matin à l'âge de 80 ans, a annoncé à l'AFP Christophe Girard, adjoint du maire PS de Paris, Bertrand Delanoë.


Après une jeunesse à Sardent, dans la Creuse où ses parents, pharmaciens, l'envoient durant la Seconde Guerre mondiale, et des études de droit au cours desquelles il côtoie Jean-Marie Le Pen, Claude Chabrol participe en tant que critique de cinéma au lancement de la Nouvelle Vague française, aux côtés de François Truffaut et Jacques Rivette, ses collaborateurs aux Cahiers du cinéma. Dans la revue à couverture jaune, fondée par André Bazin et Jacques Doniol-Valcroze, il participe à la défense de la politique des auteurs et publie, en 1957 avec Éric Rohmer, un livre sur Alfred Hitchcock, celui qui a su imposer son style au système hollywoodien.

Il a entre-temps épousé Agnès, une riche héritière qui lui permet de financer la création de sa maison de production. Celle-ci démarre avec un court métrage de J. Rivette, Le Coup du berger, avec Jean-Claude Brialy. En 1959, il tourne à Sardent dans la Creuse son premier film, Le Beau Serge, qui devient le manifeste inaugural de la Nouvelle Vague.

Il divorce cinq ans plus tard pour épouser la comédienne Stéphane Audran, avec laquelle il entame une fructueuse collaboration, jusqu'à leur séparation, en 1980. Durant cette période, il se fait un spécialiste de l'analyse féroce de la bourgeoisie française, dont l'apparent conformisme sert de couvercle à un bouillonnement de vices et de haines. Que ce soit sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, souvent associé au scénariste Paul Gégauff, il ne cesse d'en traquer l'hypocrisie, les coups bas et la bêtise, avec une délectation rare et jubilatoire à laquelle participent activement ses acteurs fétiches : Stéphane Audran, Michel Bouquet, Jean Yanne. Il dresse ainsi un portrait sans concession de la France des années 1970, âpre et corrosif, où dominent La Femme infidèle, Juste avant la nuit ou Les Biches.

À la fin de la décennie, il effectue un tournant en optant pour des sujets plus éclectiques dans lesquels son inspiration s'émousse parfois. Mais sa rencontre en 1978 avec la jeune Isabelle Huppert, qu'il contribue à révéler, est décisive. Violette Nozière, l'empoisonneuse parricide qui fit scandale dans les années trente, ajoute une dimension supplémentaire à la galerie de monstres jusqu'ici filmés par Chabrol (il avait déjà adapté un autre fait divers sanglant dans Landru avec Charles Denner). En même temps, il entame avec l'actrice un duo redoutablement efficace qui touchera tant les rives de la comédie policière (Rien ne va plus) que celles de l'adaptation littéraire (Madame Bovary) ou du film politique (L'Ivresse du pouvoir), culminant avec la décapante Cérémonie, adaptée d'un roman de Ruth Rendell, "L'analphabète".
Sur un registre plus léger, il aura également entre-temps fait jouer Jean Poiret dans le rôle titre de Inspecteur Lavardin ainsi que dans Poulet au vinaigre, de la même manière qu'il revient régulièrement au polar provincial, par des films tels que Au cœur du mensonge ou La Demoiselle d'honneur.

En 2005, l'ensemble de son œuvre cinématographique a été distingué par le Prix René Clair de l'Académie française.

Permis de conduire : le Sénat réduit les délais de restitution des points

Le Sénat a adopté vendredi, contre l'avis du gouvernement, un amendement qui réduit considérablement les délais nécessaires pour reconstituer les points perdus sur les permis de conduire, dans le cadre du projet de loi sur la sécurité intérieure Loppsi 2

Ainsi le conducteur qui a commis une infraction entraînant le retrait d'un seul point, le récupèrera dans un délai de six mois (au lieu d'un an) à condition qu'aucune autre infraction ne soit été constatée pendant ce délai.

La totalité des douze points, elle, sera restituée dans un délai d'un an (au lieu de trois, actuellement), si le chauffeur n'a pas commis d'infraction durant cette période.

«Eviter la conduite sans permis»

Pour Alain Fouché, l'initiateur de l'amendement signé par une soixantaine de sénateurs UMP, il s'agit de répondre «à la préoccupation de milliers de nos concitoyens sévèrement punis pour de légers délits. La réduction des délais contribuera à réduire les échanges de points entre membres d'une même famille et la conduite sans permis». Un amendement soutenu également par le groupe RDSE (à majorité radicaux de gauche).

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, tout comme la commission des Lois a désapprouvé l'amendement. «Je suis défavorable à cet amendement comme aux autres parce que je pense que le rétablissement du permis blanc (qui autorise la conduite d'un véhicule uniquement pour se rendre à son travail, ndlr) avec un relèvement des seuils, est une meilleure solution, en particulier pour la conduite sans permis», a dit le rapporteur UMP de la commission Jean-Patrick Courtois. Le sénateur Fouché a rétorqué que le permis blanc nécessitait «une trop longue procédure».