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dimanche 20 mars 2011

Cantonales 2011 à Chambon Resultats

Cantonales : le PS en tête, l'UMP et le FN au coude-à-coude

En attendant les chiffres relatifs à la Creuse et sur fond d'abstention record, estimée à 56%, le Front National de Marine Le Pen effectue une percée, talonnant l'UMP, tandis que le Parti Socialiste fait la course en tête.



Creuse - Limousin (23)-Résultats des élections-
Canton Chambon-sur-Voueize

Cantonales : 36,38% de participation à 17 heures


Candidats


Mme Anne BRIDOUX (SOC)

M. Nicolas SIMONNET (UMP) Elu

M. Bruno NOBLE (COM)






Le taux de participation au premier tour des élections cantonales en France métropolitaine s'élevait dimanche vers 12H00 à 15,70%, selon le ministère de l'Intérieur, en recul par rapport au 1er tour des cantonales de 2004 à la même heure (20,39% en métropole et outre-mer). D'après les chiffres collectés par les bureaux de l'AFP, la Gironde constitue un des rares départements à marquer une hausse avec 21,79% de votants contre 19,04% en 2004.

En Corse, la participation est quasiment stable, dans les deux départements, autour de 27-28%. Dans le Cantal, à l'inverse, la baisse est très marquée (15,74% contre 26,60% en 2004). En Corrèze, le département de François Hollande et Bernadette Chirac, la participation est également en baisse sensible (22,13% contre 27%). La tendance est comparable en Côte-d'Or (17,54% contre 20,58%) et dans le Rhône (15,82% contre 18,02%). Dans d'autres départements de Rhône-Alpes, en revanche, la participation est d'un niveau équivalent (Savoie) voire supérieur à 2004 (Drôme, Isère, Ain). Dans le Nord, elle s'établit à 13,7% contre 15,7% en 2004. Le Bas-Rhin fait un peu mieux (14,53% contre 15,24%). Sur l'ensemble de Midi-Pyrénées, la baisse est de plus de cinq points, dans la moyenne nationale donc (17,48% contre 22,55% en 2004).

En Ile-de-France, la participation est particulièrement faible, notamment en Seine-Saint-Denis, avec 8,51% de votants à 12H00 contre 14,4% à la même heure en 2004.

Quelque 21,4 millions d'électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche.

vendredi 4 février 2011

week end de la Saint Valentin au casino les 12,13 et 14 février à Evaux les bains

Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux et de l'amitié. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.

Le week end de la Saint Valentin 12,13 et 14 février au casino d' Evaux les bains sous le signe de la gastronomie et de la chance (peut être)

Le casino d'Evaux les bains vous propose d'offrir à votre amoureux (e) (pas d'âge pour l'amour), un cadeau original, une journée pleine de surprise, gastronomie et plaisir.
Un menu subtile (Champagne compris) additionné d'une cagnotte (5€)  pour s'initier au machine à sous (pourquoi ne pas empocher le jack pot).
Venez découvrir votre menu des amoureux du 12 au 14 février daau casino d'Evaux les bains.

45€ tout compris avec 5€ de jetons offert.

Un nouveau CHEF à la cuisine d'Evaux les bains


L'hôtellerie et la restauration une denrée de plus en plus rare à Evaux les bains.

Avec une nouvelle direction au casino d'Evaux les bains, un nouveau Chef de cuisine, Christian Coulon .

Originaire de la région parisienne, il à travaillé dans de grandes maisons étoilées avant de s'installer en 1991 à Aigurande dans l'Indre.
Après une création de "cuisinier à domicile en Creuse", il à  prit les commandes du piano (fourneau) du casino.

Des idées nouvelles, une nouvelle carte devrait fleurir ce bel établissement avant le printemps.

Vous pouvez le retrouver au casino (bien sur), mais aussi sur Radio france Bleue Creuse dans la matinale de 10h00 à 10h30 " Les gars de la marmite"

2010 un bilan dans l'ensemble positif pour la Creuse

Aucun doute, la crise économique, notamment par sa durée, fragilise la Creuse. Elle n'empêche pourtant pas des hommes et des femmes d'aller de l'avant.

En cette fin d'année 2010, les signes de reprise de l'activité économique sont tangibles, tout comme les effets d'une crise persistante. Celle-ci n'a pas engendré, dans le département et jusqu'à présent de grande catastrophe (pas de disparition de PME structurante, pas de licenciements massifs). Par contre, elle a provoqué des dépôts de bilan, notamment chez les artisans et les commerçants. Elle a surtout fragilisé durablement les trésoreries et beaucoup ont dû puiser dans leurs réserves. Leurs dirigeants, depuis des mois doivent se résoudre à travailler presque au jour le jour, sans visibilité, sous l'emprise d'une concurrence toujours plus vive et prête à casser les prix. L'année qui s'achève apparaît globalement contrastée, avec une volonté affichée d'appréhender l'avenir, comme pour mieux tourner la page.

Industrie. Le tissu industriel départemental est certes limité (3.662 entreprises, 13.163 salariés) mais il repose globalement sur des PME à caractère familial, offrant un large champ d'activités. Ces deux critères conjugués ont permis de limiter les effets de la crise. Des entreprises ont à leur actif des réussites probantes comme, pour ne citer qu'elle, La Pâtisserie des Comtes de la Marche (Gouzon) qui, pour fêter son dixième anniversaire, a procédé en octobre à une triple inauguration de locaux et d'équipements ! Elle annonce un CA en hausse de 19 %. Le moelleux creusois à base de noisette a ouvert, au fondateur de la société, Jacques Brunet, l'appétit de la réussite. À La Souterraine, Altia (industrie automobile) diversifie sa production au prix d'un investissement de 1,5 M? (création d'un atelier de tôlerie). À Bénévent, Acaplast (Application caoutchoucs et plastiques) a pris, sous la direction de Patrick Choukroun, une dimension internationale (110 salariés). Bien d'autres entreprises, comme Dagard à Boussac, poursuivent des investissements conséquents. À Guéret, Jean-Pierre Déchoz a cédé 3SI, la société de services informatiques qu'il a créée, à ses salariés. À Guéret encore, en toute discrétion, Aviva (60 salariés) gère la clientèle de marques de grande notoriété et prend de l'envergure (une réussite éclatante pour Agnès Veissberg). À La Forêt-du-Temple, après une année difficile, Microplan peine aujourd'hui à répondre aux demandes de ses clients et doit multiplier les heures supplémentaires.

RN. 145 La tendance se confirme sous le regard de l'Observatoire économique creusois : la RN.145 attire de plus en plus les activités économiques. La fin des travaux d'aménagement, cet automne, entre Gouzon et Montluçon confortera encore cet axe devenu majeur.

Gouzon-Mérinchal. Gouzon-Jarnages-Parsac se positionne comme un véritable pôle de développement économique à l'échelle de la Creuse. En 2010-2011, des entreprises s'y implantent ou s'y développent. Plus au sud, Mérinchal connaît la même bonne fortune autour de quelques PME, notamment Led to Lide (conception et fabrication de led).

Felletin. La bourgade, plaque tournante de la Filière laine Massif Central (et berceau de la tapisserie) devient un lieu de prédilection d'entreprises artisanales d'abord soucieuses de l'environnement et de la qualité de vie de ceux qui y travaillent. SCOP des Ateliers, Ressourcerie, ateliers artisanaux et galeries sont arrivés depuis l'été, rejoignant Diadélos, la Brasserie de la Creuse, Vincent Dubourg et quelques autres qui se retrouvent au sien de l'association Quartier Rouge. Les Journées nationales de la laine ont pris une dimension internationale fin octobre. Les Journées nationales du feutre arrivent.

Commerce. Aubusson, au niveau du commerce traditionnel, conserve toute son attractivité. 2010 a vu de nouveaux pas de portes ouvrir, d'autres ont été repris. Ailleurs, notamment à Guéret et à La Souterraine, le poids des grandes surfaces se fait de plus en plus écrasant. Les marchés traditionnels, notamment à Felletin et Chénérailles, se confortent.

Hôtellerie et tourisme. L'hôtellerie, avec les bars et les restaurants, représente 1.500 emplois. Un Kyriad (56 chambres) a ouvert à Guéret, tout comme Alexia, un hôtel-restaurant, à La Souterraine. Il sera bientôt complété par un centre de remise en forme. La station thermale d'Évaux-les-Bains, est dotée de ce type de structure depuis juillet. À moindre échelle, un autre centre a ouvert à Roches. L'hôtellerie se trouve aujourd'hui confrontée au grand chantier des normes de sécurité et de l'accès aux handicapés. Bien des établissements semblent, en raison de ces contraintes, en sursis. Une nouvelle classification arrive également. Deux hôtels de luxe (La Cazine et Sallandrouze) ont été mis, en 2010, en liquidation judiciaire. Côté restaurant, les grandes tables font toujours défaut (mais l'ouverture de L'Auberge de la vallée à Crozant est prometteuse) alors que la restauration rapide multiplie ses offres. Ici et là des particuliers procèdent à de lourds investissements pour miser sur le tourisme (avec les Gîtes de France-Creuse).

Bâtiment. Il représente 450 entreprises et environ 2.230 salariés. Il a gagné 400 emplois en dix ans. La situation de nombreuses entreprises apparaît aujourd'hui fragile du fait d'un manque de visibilité et de la concurrence exercée par des structures extérieures à la région. L'heure est à l'éco-construction (voir les Rencontres de Pouligny organisées par la FFB-23) qui ouvre les portes à de nouveaux marchés. Le salut, notamment pour les artisans, vient également de la restauration du patrimoine, un autre grand chantier soutenu par la Fondation du patrimoine et le Conseil général. À partir de Felletin, la filière pierre sèche s'affirme et la pratique de la rocaille revient au goût du jour.

Tapisserie. Son inscription par L'UNESCO, la montée en puissance de la Cité de la tapisserie, le début de la formation des lissiers (après 20 ans de disette), l'arrivée de créateurs internationaux, laissent espérer des lendemains qui chantent pour l'art d'Aubusson-Felletin, dont l'impact économique ne se limite pas aux seuls emplois directs (une centaine).

la montagne

mercredi 2 février 2011

Les cantonales dans la Creuse

 Cantonales 2011 : Quatre sortants ne se représentent pas
Les grandes manoeuvres en vue des cantonales de l'année prochaine ont commencé. Sur les treize cantons renouvelables, on sait déjà que quatre vont changer de titulaires, les sortants ne se représentant pas.

L'assemblée départementale qui sortira des urnes à l'issue des cantonales de mars prochain comptera au moins quatre nouveaux élus : trois conseillers généraux de gauche, Michel Moreigne (PS) à Bellegarde-en-Marche, Daniel Delprato (DVG) à Saint-Sulpice-les-Champs et Guy Moutaud (PS) à Le Grand-Bourg, et un de droite, Joël Souchal (UMP) à Chambon-sur-Voueize, ont, en effet, décidé de ne pas se représenter.

Ces départs ne devraient pas avoir de grandes conséquences sur les rapports de force au sein de l'assemblée départementale (1), même si, sur le papier, la gauche joue plus gros que l'opposition de droite puisqu'elle détient neuf des treize sièges à renouveler.

En attendant, d'un côté comme de l'autre, les grandes manoeuvres pour les candidatures ont commencé. Voici, canton par canton, l'état des lieux actuel

Ahun. Le député-maire de Cressat Jean Auclair part à la reconquête de son siège dans son fief historique. Face à lui, le PS alignera Jean-Claude Trunde, le maire du Moutier-d'Ahun. Sur ce canton symbole, on peut s'attendre à une candidature du Front de gauche, en l'occurrence celle de Joël Lainé (NPA), conseiller municipal de Saint-Hilaire-la-Plaine.

Aubusson. Michel Moine, le maire du chef-lieu de canton et conseiller général sortant, n'a pas fait, pour l'instant, acte de candidature auprès de la fédération du PS de la Creuse. Simple mouvement d'humeur ou positionnement de rupture plus profonde, le principal intéressé, contacté par nos soins, refuse de dévoiler publiquement ses intentions « tant qu'un véritable débat sur les orientations stratégiques du PS en Creuse n'aura pas lieu ». À droite, Claude Teyton, un assureur bien connu dans la cité tapissière, manifeste clairement son intention de se porter candidat depuis plusieurs semaines.

Auzances. Valérie Simonet, maire de Bussière-Nouvelle et conseiller général sortant UMP, repart. Son adversaire socialiste pourrait être Alain Vigneresse, conseiller municipal d'Auzances.

Bellegarde-en-Marche. L'ancien sénateur et président du Conseil général Michel Moreigne ne se représente pas. Le PS lui a trouvé un successeur en la personne de Jean-Paul Joulot, le maire de Bosroger, qui partirait avec Jacqueline Jary, maire de Mainsat, comme remplaçante.

Bonnat. Le conseiller général divers gauche Jean Commergnat repart pour un tour. Pour l'instant, on ignore qui la droite va choisir pour l'affronter.

Bourganeuf. Le président de l'assemblée départementale Jean-Jacques Lozach repart bien évidemment. Il pourrait avoir face à lui sa plus fidèle adversaire la conseillère régionale UMP Michèle Suchaud.

Chambon-sur-Voueize. Joël Souchal, après avoir hésité, ne repart pas. L'UMP a choisi son secrétaire départemental, le jeune maire de Nouhant Nicolas Simonnet, pour lui succéder. À gauche, le PS a désigné Anne Bridoux, maire de Saint-Loup.

Châtelus-Malvaleix. Le conseiller général sortant UMP Gérard Gaudin est à nouveau candidat. Il retrouvera en face de lui, comme lors du précédent scrutin, le maire PS de Châtelus-Malvaleix Jean-François Bouchet.

Gentioux-Pigerolles. Sans surprise, le conseiller général sortant PS Jean-Luc Léger se représente. Pas de candidat connu pour l'instant à droite, mais il pourrait bien y avoir un candidat écologiste sur ce canton où Europe Écologie a fait un excellent score aux dernières élections régionales (près de 22 %). Ce candidat pourrait être une candidate en la personne de Catherine Moulin, maire de Faux-la-Montagne, qui figurait précisément sur la liste Europe Écologie aux dernières régionales.

Le Grand Bourg. Conseiller général sortant, Guy Moutaud ne se représente pas. Le PS a choisi Didier Bardet, le maire de Fleurat, pour lui succéder. À droite, on évoque le nom de Michel Monnet, le maire de Saint-Étienne-de-Fursac pour porter les couleurs de l'opposition départementale.

Guéret Sud-Est. Conseiller général sortant, Guy Avizou, le « Monsieur Culture » de la gauche guérétoise, repart sous les couleurs du PS. Pas de candidat déclaré à droite pour l'instant.

Royère-de-Vassivière. Bernard Laborde (PS) est candidat à sa propre succession dans un canton où la droite n'a pas encore fait connaître le nom de celui qu'elle a choisi.

Saint-Sulpice-les-Champs. Le retrait du divers gauche Daniel Delprato ouvre, semble-t-il, des appétits. Le PS a choisi Michel Conchon, le maire de Sous-Parsat, pour le représenter, mais on annonce, sans donner de nom, un autre candidat divers gauche. À droite, certains avancent le nom de Monique Depeige, l'ancien maire de Saint-Sulpice-les-Champs, pour porter leurs couleurs, mais rien ne serait pour l'instant décidé.

Mais c'est quoi ces élections ?

En France, l'élection cantonale permet d'élire les conseillers généraux.

La durée du mandat d'un conseiller général est de 6 ans. Les conseils généraux sont renouvelés par moitié tous les trois ans. Les dernières élections cantonales ont eu lieu les 9 et 16 mars 2008 et les prochaines auront lieu les 20 et 27 mars 2011 .

Ces élections ont lieu, depuis 1998, le même jour que des élections municipales ou régionales. Ce ne sera pas le cas en 2011. Le mandat des conseillers généraux élus en mars 2011 expirera exceptionnellement en mars 2014. Les conseillers généraux seront donc élus pour un mandat réduit à 3 ans[1].

Un projet de loi examiné en conseil des ministres le 21 octobre 2009 prévoit notamment la suppression des conseillers généraux et des conseillers régionaux et leur remplacement par des conseillers territoriaux élus au niveau des cantons qui siègeraient dans les deux assemblées[2].

Cette institution a plusieurs missions. Elle vote le budget pour le département et définit ses grandes orientations politiques, en se réunissant tous les deux mois environ. En voici quelques unes : l'action sociale (insertion des personnes en difficulté, RMI, aide aux personnes handicapées), la culture (archives départementales, musées, bibliothèques), l'éducation (gestion des collèges), la voirie (gestion des routes départementales et nationales d'intérêt local, transports scolaires et urbains), questions de logement...

mardi 1 février 2011

Hôtel-château Sallandrouze, c'est la loose

Vous voici dans une demeure luxueuse en plein cœur de la campagne française. Un endroit idéal pour vous reposer et vous ressourcer.
Dans le centre de la France, au coeur du Limousin, marquée par son histoire, dominée par ses collines environnantes et traversée par les eaux vives de la Creuse et de la Beauze se trouve Aubusson.
Là, elle abrite jalousement l’Hôtel Château Sallandrouze.

Une célèbre famille de tapissiers logeait, autrefois, dans cette ancienne demeure aujourd’hui réaménagée en 10 suites somptueuses, lui rendant ainsi toute sa splendeur. Agrémentée d’une chapelle du XIIe siècle, vous pourrez y célébrer votre mariage en toute intimité, à moins que vous n’y trouviez simplement refuge, loin de toute effervescence.

Le dernier acte sera la vente du château. L'avant dernier s'est déroulé hier en début d'après-midi. M° Turpin a vendu, aux enchères, le mobilier et le matériel de cuisine du seul hôtel-restaurant quatre étoiles de la Creuse. Fin de rêve sur les hauteurs d'Aubusson.
De trente à quarante personnes sont réunies dans la cour du château, attentives aux propos du commissaire-priseur, M° Alain Turpin. Les nuages cachent un timide soleil, mais en ce début d'après-midi, le thermomètre ne parvient pas à franchir la barre du zéro degré. Fort heureusement pour les curieux, la vente aux enchères de l'ensemble du mobilier et du matériel de cuisine de l'Hôtel-château Sallandrouze ne prendra que quelques minutes.


Plusieurs professionnels renommés et des retraités de la gastronomie creusoise, mais aussi des Aubussonnais composent l'assistance. Visiblement aucun d'acquéreur potentiel n'est physiquement au rendez-vous.

Les persiennes de la maison bourgeoise, édifiée par la famille Sallandrouze dans les années 1880, sont fermées. À côté de la porte d'entrée, un panneau indique Hôtel 4 étoiles. À l'intérieur, des meubles sont rassemblés au milieu du grand salon, les salles à manger semblent prêtes à régaler des convives qui ne viendront plus. Les chambres sont restées en l'état, comme si leurs occupants étaient partis la veille. Seuls des prospectus touristiques indiquent que le temps a passé. Ils rappellent l'éphémère splendeur d'un établissement qui ambitionnait d'incarner le prestige. Le rêve a duré un peu plus d'un an.

Il a nécessité un investissement de 2,7 M? et coûté 368.000 ? aux contribuables limousins, du fait de la subvention accordée par le Conseil régional.

Les dix chambres, toutes différentes, avec chacune une salle de bain personnalisée, flattent le regard. Leur mobilier, réalisé dans « le goût français », pour reprendre l'expression de l'une des anciennes gérantes, a de l'allure même s'il a été fabriqué avec du bois blanc, spécialement pour l'hôtel, dans des ateliers d'Égypte, selon les directives d'un architecte-décorateur Sud-africain. Les lits, les canapés, les fauteuils, les chaises confèrent une impression de luxe. Des canapés, comble du chic, portent dans leur tissu la signature Sallandrouze, un clin d'oeil à la famille qui a fait bâtir ce château et quelques autres sur les hauteurs d'Aubusson. Les murs sont parés de papier peint de style et agrémentés de larges miroirs, de grands lustres (pas en cristal, mais en matériaux actuels) apportent la lumière. Les tapisseries d'Aubusson ne sont plus accrochées aux murs mais une impression de chic demeure.

lundi 31 janvier 2011

Un 8éme prefet pour la creuse ... !!!!!!

C'est aujourd'hui qu'arrive Claude Serra. Le 8e préfet de la Creuse depuis l'an 2000... C'est dire la brièveté des passages de ceux qui l'ont précédé. Sauf celui d'Henry Feral qui, de 1996 à 2000, a été le plus "long" préfet du département depuis 1969.


Atypique, Henry Feral ? Certainement. D'abord parce qu'il est l'un des plus "longs" préfets qu'ait connu la Creuse depuis 40 ans : trois ans et demi entre 1996 et 2000 quand, depuis, ses successeurs ont peiné à rester plus deux ans.

Et que les derniers en date ont battu des records de brièveté (détenu par J. Fabre : 8 mois).

Atypique aussi par son entrée dans la préfectorale : ce militaire fut l'un des deux premiers gendarmes à rejoindre le corps des préfets grâce à une réforme de 1975.
Atypique, enfin, par la manière dont il en est sorti : depuis 2001, il est maire de la petite commune rurale qui l'a vu naître dans le Tarn, Puycelsi, un des plus beaux villages de France. La Montagne l'a interviewé alors qu'arrive en Creuse, aujourd'hui, le nouveau préfet : Claude Serra.


Est-ce qu'un préfet a besoin de la durée pour bien faire son office ?

En principe, notre formation, nos expériences acquises et l'outil préfectoral présent avant notre arrivée doivent nous permettre d'affronter toutes les situations indifféremment de la durée de notre présence.

Mais en vérité, c'est faux. Il faut un investissement géographique et donc du temps pour connaître non seulement le territoire mais aussi, voire surtout, les hommes et femmes qui le composent. Il faut établir des liens, et sentir le terroir.

Quand j'étais à Lens, il fallait comprendre ce qu'avait été la présence minière pendant plus de 150 ans qui a façonné le terrain et ses habitants. Et aussi les populations étrangères injectées. Cela ne se fait pas en 5 minutes.

Il faut prendre le temps pour arriver à bien faire. Ça prend, au moins, toute la première année. Et encore à condition que l'on s'engage pour découvrir le terroir et ses habitants.

samedi 29 janvier 2011

Le téléfilm Tout est bon dans le cochon avec Saïda Jawad en tournage en Creuse

Les équipes de France 3 Lyon et d'Alchimic Films ont investi tour à tour les communes de Peyrat-la-Nonière et Pionnat, pour le tournage de Tout est bon dans le cochon.


Débuté le 15 novembre à Peyrat-la-Nonière, le tournage du téléfilm Tout est bon dans le cochon fait halte à Pionnat jusqu'au 16 décembre.

Réalisé par David Delrieux et écrit par Saïda Jawad, le téléfilm a trouvé en Creuse, le cadre parfait à sa fiction, tant par les décors que par le thème abordé.

L'actrice-scénariste nous raconte la trame de l'histoire :

« Sophia Eltrani est une jeune femme de 30 ans d'origine marocaine, qui galère à Paris, elle ne trouve pas d'emploi stable, elle vit de petits boulots...

Et puis un jour, on lui propose de reprendre cette charcuterie municipale à Beauséjours et de refabriquer la fameuse Beauséjouroise, la saucisse de porc, spécialité de la commune... Elle n'y connaît rien, en plus est musulmane, mais pour elle c'est l'unique opportunité d'avoir un travail stable, une vie stable ».

Vont s'enchaîner gentils mensonges et quiproquos, rencontre amoureuse et péripéties, au coeur de Beauséjours, qui, peu à peu, va bouleverser sa vie, tout comme elle, va bouleverser la vie du village.

« C'est vrai qu'elle est différente de ces gens-là parce qu'elle vient de la ville, qu'elle est maghrébine, jeune, dynamique, elle est doublement étrangère dans ce village, où on la trouve trop jolie, trop jeune, trop beurette, pour être "charcutière", sourit Saïda Jawad, mais ce qui m'intéressait c'est de montrer que finalement, ce corps étranger, va redonner un peu de vie à ce village, va lui permettre de renaître ».

L'interview de la comédienne Saïda Jawad cliquer

jeudi 27 janvier 2011

Ils ont frôlé la mort sur la RCEA, encore et encore cela va s'arrêtter quand ?

«Je n’ai qu’une seule vie ». La chanson de Gérald De Palmas résonne au quotidien dans la tête de Laurent Marsan. Comme un mantra pour canaliser un esprit incessamment tourmenté. Depuis ce 6 janvier 1997. Accident sur la RCEA, à Cressanges, dans l’Allier : « D’une extrême violence. Il y a la vie avant et la vie après ». Et quatorze ans après, « cet accident, c’est comme un chewing-gum que tu étires à l’infini. Tu as un gros bout dans la bouche et il s’affine au fur et à mesure que tu l’allonges ».

Dernier jour des vacances de Noël. Laurent, sa femme, Sophie, et leurs quatre enfants, rentrent à Saint-Jacques-des-Blats, dans le Cantal, à bord du J5 qu’il conduit. Laurent aperçoit soudain face à lui « un véhicule de neuf places couché, qui glisse avec sa remorque, en travers des deux voies. J’ai hurlé “non” en écrasant le frein ». Même à « 60-70 », le choc est inévitable : un mort ; treize blessés.

Des mois d’hospitalisation et de rééducation. Fracture et luxation de la hanche, nerf sciatique endommagé, Laurent est opéré et hospitalisé à Moulins, puis en centre de rééducation, jusqu’en avril. Avec Louison, 4 ans, jambes et fémurs brisés. Zoé, 2 ans, souffre de contusions. Léa, 4 mois, est indemne. Plus grièvement blessé (jambe et bras cassés ; fracture ostéo-méningée entre les yeux), Simon, 5 ans, est transféré à Clermont-Ferrand, où il sera plongé quinze jours dans le coma et hospitalisé cinq mois. Sa mère, Sophie, polytraumatisée, devra subir treize interventions chirurgicales (pieds, jambes, ?il, etc.) avant de retrouver figure humaine.

Un nouveau propriétaire pour le casino, monsieur sauvanet

« Il n'y a pas de hasard dans la vie, il n'y en a qu'au jeu. »

Thierry Sauvanet, nouveau propriétaire du casino de Saint-Nectaire n'imaginait pas, voilà un an, un tel challenge à 50 ans. Depuis quelques jours, il est le nouveau propriétaire de la SAS qui exploite le casino de Saint-Nectaire et prend ainsi, près de 40 ans après, la succession de son père qui avait exploité l'établissement de 1964 à 1970.

Au-delà du clin d'oeil familial, Thierry Sauvanet et Zed, sa compagne, veulent redorer le blason de ce casino en grande difficulté depuis plusieurs années.

« Le secret de la réussite est lié aux jeux et aux animations, explique le nouveau propriétaire. Après avoir été fermé pendant un an et demi, nous rouvrons le restaurant demain. Dès ce soir (jeudi, NDLR), nous organisons notre première soirée à thème en célébrant le nouvel an russe. Le 14 février nous fêterons la Saint-Valentin avec une animation cubaine. Dans le cahier des charges qui nous lie avec la commune, nous avons aussi inscrit des soirées cabaret, théâtre, des thés dansant. Au cours de l'été nous participerons aussi à l'animation de la commune avec des animations en extérieur. Bref, il faut redonner un esprit casino, un esprit fête à ce lieu ».

Successivement directeur des casinos de Royat, Châtel-Guyon, Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes) et jusqu'au 31 décembre dernier d'Évaux-les-Bains (Creuse), appartenant tous au groupe Partouche, Thierry Sauvanet est à la tête d'un établissement qui compte 28 salariés, 50 machines à sous, une table de jeux, une salle de spectacle, un bar lounge et un restaurant. (*).

Le groupe Partouche, qui se désengage des casinos à faible rentabilité, avait décroché la délégation de service public lancé par la commune, propriétaire du bâtiment, avant de céder ses actions à Thierry Sauvanet. Ce dernier attend désormais le renouvellement de son autorisation d'exploiter les jeux prévus en mars prochain. L'ouverture d'une table de poker a d'ailleurs été demandée. Quant au résultat, sans préjuger, Thierry Sauvanet explique que « nous avons fait en sorte de répondre aux attentes de la municipalité et de la police des jeux, nous ne pouvons donc qu'être optimistes ».

vendredi 21 janvier 2011

Les élections cantonales en Limousin

Les élections cantonales 2011 en Limousin

C'est en Corrèze que la situation politique est la plus serrée entre la droite et la gauche

Le premier tour est fixé au dimanche 20 mars et le second tour au dimanche 27 mars, c'est-à-dire hors des périodes de congés scolaires. 53 cantons sont renouvelables en Limousin.
21 conseillers généraux devront être élus ou réélus en Haute-Vienne, 19 en Corrèze, et 13 en Creuse. Actuellement les trois départements de la région ont une majorité et un président de gauche. L'écart le plus large entre gauche et droite se situe en Haute-Vienne et l'écart le plus serré revient à la Corrèze où le président socialiste François Hollande ne dispose que d'un siège d'avance.

mercredi 19 janvier 2011

L'Anpe déménage....

Si vous devez vous rendre à Pole Emploi à Aubusson, la nouvelle adresse : Esplanade Charles de Gaulle, La passerelle 23200 Aubusson.

Bon courage pour l'accès, aucun panneau pour la signalisation.... Pour vous aidez, ancien usine Phillip's derrière le batiment.

lundi 13 décembre 2010

Le village (Français) ne fait pas recettes

Décidément, les soirées cinéma de TF1, programmées le dimanche soir, ont du succès. Hier, les «Femmes de l'Ombre», film de guerre sur la Résistance et l'Occupation avec Sophie Marceau, s'est placé en tête des audiences avec 24,9% de part d'audience et près de 6 millions de téléspectateurs. Evidemment, on est encore loin du score incroyable récolté il y a quinze jours, par la diffusion inédite de «Bienvenue chez les Ch'tis».
Mais ce résultat permet tout de même à la Une d'empocher la première place, devant France 2 et son Block Bhuster américain «Haute Voltige» avec Sean Connery et Catherine Zeta-Jones (16,4% de part d'audience).
Sur France 3, les épisodes inédits de la série «Un Village français» ont retrouvé des couleurs, après deux premières semaines de diffusion décevantes. Le score reste cependant mitigé, 10,9% de part d'audience et 2,9 millions de fidèles. Comble des audiences, France 3 occupe la quatrième place du classement derrière M6 et le magazine Capital, vu par 3,7 millions de curieux. Du côté des autres chaînes, seule Canal+ parvient à passer le cap du million de téléspectateurs avec le match Bordeaux/Rennes.

dimanche 12 décembre 2010

Allier : une fillette de 7 ans victime de violences familiales

Une fillette de 7 ans est décédée samedi après-midi dans l'Allier à son domicile après avoir été «l'objet de violences». Selon les tous premiers éléments recueillis, les enquêteurs privilégient la piste d'un drame familial mais l'affaire semble extrêmement confuse.

En tout cas, une enquête pour «homicide volontaire» a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Montluçon (Allier), avec saisine du pôle de l'instruction de Cusset.

«L'enfant a été retrouvée agonisante et elle est décédée sur place malgré l'intervention du Samu. Elle a été l'objet de violences. On s'oriente vers un drame familial», a déclaré à l'AFP Thierry Griffet, vice-procureur placé à Moulins, en confirmant une information du quotidien La Montagne.

Peu avant les faits, qui se sont déroulés à Meaulne (Allier), la petite Peerle se trouvait dans le pavillon familial avec sa mère, une ressortissante néerlandaise d'une quarantaine d'années. Cette dernière est arrivée affolée chez sa voisine, et elle aurait lancé «J'ai tué ma fille». La voisine a prévenu les gendarmes. «A leur arrivée, (ils) ont compris que la mère revendiquait quelque chose. Présentant des signes de déséquilibre (psychologique), elle a fait l'objet d'une hospitalisation d'office. Elle n'a pas encore été entendue sur les circonstances de la mort de sa fille unique», a ajouté le magistrat.

mardi 16 novembre 2010

Le tabac de Chambon dévalisé

Alors que le tabac à Evaux les bains brille de tous ces feux par son absence, celui de Chambon à été le théatre "de grand banditisme". Dans la nuit de samedi à dimanche, deux individus ont séquestré et frappé le patron du tabac afin de lui faire ouvrir le coffre fort.
Interpellé à la sortie par les forces de l'ordre, ils ont étés condamnés en comparution immédiate à des peines de prison.(4 ans de prison, dont 2 ans avec sursis)
 pour 2 Chambonnais.

Agés de 21 et 27 ans, ils ont un casier judiciaire bien rempli, l' un d' eux a déjà été condamné pour vol avec séquestration.

mercredi 10 novembre 2010

Sophie Vouzelaud, Miss Limousin et première dauphine de Miss France 2007

Une Miss malentendante saisit la Halde Sophie Vouzelaud, Miss Limousin et première dauphine de Miss France 2007, a saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), estimant avoir été exclue du concours de Miss Monde en raison de sa surdité.

La jeune femme, malentendante, reproche au comité mondial de l'avoir exclue de la compétition en raison de sa surdité, explique sa mère, Hélène Vouzelaud.

Après le désistement en sa faveur de Rachel Legrain-Trapani, Miss France 2007, Sophie Vouzelaud avait été présentée par la France au concours de Miss Monde.

Le comité mondial l'avait d'abord acceptée avant de la récuser, prétextant que les pays devaient être représentés par les Miss nationales élues et que les dauphines ne pouvaient par conséquent pas concourir, selon Hélène Vouzelaud. Or, «des dauphines ont été prises avant et même après ce refus», a-t-elle fait valoir. Sophie «ne veut pas que ce genre de discrimination se reproduise», a-t-elle ajouté.

En 2010, Sophie Vouzelaud a tenu un rôle dans le film de Dominique Farrugia, «L'amour c'est mieux à deux» aux côtés de Clovis Cornillac, Virginie Efira et Manu Payet.