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La France en bleu ce soir, Impossible n’est pas français

L'équipe de France a réussi un énorme exploit en renversant l'Ukraine au Stade de France (3-0) mardi. Les Bleus sont qualifiés pour la Coupe du monde au Brésil !



Une issue inespérée. Voilà le Brésil. Promise une nouvelle fois au banc des accusés, l’équipe de France a su inverser le cours de son destin, mardi soir, dans un Stade de France en communion avec elle. En l’espace de 90 minutes d’une intensité extrême, les Bleus sont passés du statut de réprouvés à celui de héros. Chauffés par un public en ébullition, les hommes de Didier Deschamps ont livré une performance de haut vol alliant générosité, solidarité, détermination, maîtrise et inspiration. Pour réussir un des plus beaux retournements de situation de l'histoire du football français en remontant d’abord leurs buts de retard du match aller en première période puis en arrachant leur qualification pour le Mondial 2014 en seconde période.

Un combat de chaque instant, un match de grande intensité que nous a donné l'équipe de France ce soir. Un grand moment de football au stade de France. Une équipe, un public, une harmonie qui a porté ces fruits. Nous sommes qualifiés pour la coupe du monde. On ne donnais pas cher de cette équipe et pourtant, il l'on fait et avec brio. Après la déception de vendredi, Didier Deschamps à su redonner confiance à ses joueurs et une meilleure composition à permit ce résultat confit Fernandez sur Rmc.


La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a décidé d'enlever la lutte du noyau dur des sports qui composeront le programme olympique des Jeux d'été de 2020, a annoncé mardi 12 février son porte-parole Mark Adams. 





Finale de la ligue, cest pour le Psg

Réduits à dix à la fin du temps réglementaire, les Parisiens ont craqué en fin de prolongation sur un but de Giroud (118e) et s'inclinent à Montpellier (0-1). Paris ne jouera pas la finale de la Coupe de la Ligue, le 23 avril prochain au Stade de France.

Paris ne disputera donc pas une cinquième finale de Coupe de la Ligue et laisse filer, aux portes du Stade de France, l'une des quatre compétitions dans lesquelles le PSG était encore engagé. Au terme d'un match intense et un peu fou, les Parisiens auraient sûrement mérité mieux avant de céder en fin de prolongation, alors qu'ils étaient réduits à dix depuis la 88e minute.

Comme prévu donc, vu les problèmes que Montpellier pose régulièrement aux hommes de Kombouaré, cette demi-finale de Coupe de la Ligue a été musclée, accrochée, et à la fin cruelle pour des Parisiens qui ont eu à plusieurs reprises l'occasion d'ouvrir le score. Depuis leur retour en Ligue 1 l'année dernière, les Héraultais n'ont en effet jamais perdu contre Paris (deux nuls, une victoire). Et la première période confirme cette tendance. Malgré un très bon début de match, Paris peine à inquiéter véritablement Pionnier, le gardien montpelliérain. Et petit à petit, les hommes de Girard équilibrent les débats, avant d'accélérer et de se créer les meilleurs occasions. Mais Camara (18e, 21e), puis Giroud (35e) manquent de précision dans le dernier geste alors que Estrada oblige Coupet à se détendre (33e). En face, Paris réplique en fin de mi-temps sur une frappe de Hoarau hors-cadre (41e).





France - Luxembourg : les Bleus ont repris le chemin des buts (2 - 0)

1 réaction | RéagirBertrand Métayer | 12.10.2010, 22h17 | Mise à jour : L'équipe de France n'a pas trébuché au moment de grimper la toute petite marche que représente une confrontation avec le Luxembourg (2-0). Trois jours après la victoire devant la Roumanie (2-0), les Bleus ont conforté leur place de leader du groupe D où la Biélorussie pointe désormais à la deuxième place après son succès sur l'Albanie (2-0).

Cette équipe de France version Laurent Blanc a parfaitement suivi les consignes. Face à une nation classée 130e au classement de la Fifa, le sélectionneur préconisait de marquer rapidement pour éviter les sueurs froides. Après 20 minutes sans tir cadré, la leçon a finalement été récitée grâce à Karim Benzema, seul au deuxième poteau pour récupérer un corner de Gourcuff et enchainer un contrôle pied droit-frappe pied gauche qui libère d'entrée le stade Saint-Symphorien (1-0, 22e).

Recroquevillés dans leur moitié de terrain, les Luxembourgeois repoussent avec plus de coeur que de talent les offensives françaises. Contre ce mur de dix joueurs de champ, les hommes d'Alou Diarra décident de sortir l'artillerie lourde mais les frappes lointaines de Mexès (22e) ou Diaby (33e, 36e) sont repoussées par Joubert, le gardien du Grand-Duché. Le Français, naturalisé luxembourgeois est de nouveau décisif sur une sortie dans les pieds d'Hoarau (48e) ou une frappe surpuissante de Gourcuff après un raid côté droit de Diaby (65e).

L'expulsion du capitaine Luxembourgeois Peters pour un deuxième carton après un tacle par derrière sur Gourcuff (54e) déséquilibre un peu plus une rencontre où les Bleus dominent outrageusement. Un mainmise qui se concrétise finalement lorsque Payet profite d'un coup franc excentré pour décaler Gourcuff aux 25 mètres. D'une frappe puissante, le meneur de jeu lyonnais double la mise et soulève tout le stade qui se lance dans une belle ola (2-0, 76e). Le score en restera là malgré une belle frappe de Nasri qui, une nouvelle fois, se heurte sur Joubert.


Pour Laurent Blanc et ses troupes, l'horizon s'est singulièrement éclairci en trois jours. S'ils auront l'occasion de s'étalonner contre l'Angleterre le 17 novembre et le Brésil 9 février, les Bleus savent déjà qu'ils passeront l'hiver au chaud. Jusqu'au 25 mars et le match retour face au Luxembourg qui ne semble pas un obstacle majeur, ils avanceront avec la confiance que donnent cette première place sur la route de la Pologne et de l'Ukraine. De quoi voyager le coeur un peu plus léger.



Ligue des Champions : Bastos soulage Lyon (1-3)

Méconnaissable en Ligue 1, l'OL a signé un deuxième succès en Ligue des Champions sur le terrain de l'Hapoël Tel-Aviv (1-3). Les Lyonnais gardent les commandes de leur groupe.

Quatre jours après le derby perdu contre Saint-Etienne (0-1), Lyon, asphyxié en championnat et piètre 18e de Ligue 1, s'est donné un peu d'air sur le terrain de l'Hapoël Tel-Aviv (1-3). Dans le petit mais bouillant stade Bloomfield, l'OL s'est fait peur par moments, notamment quand l'Hapoël est revenu à 2-1 en fin de match, au cours d'une partie qu'il avait jusque là plutôt maîtrisée.

Malgré plusieurs situations chaudes sur le but de Lloris en première période, Lyon a fait parler son expérience européenne pour profiter des largesses de la défense des Israéliens. Un doublé de Michel Bastos, qui en est à trois buts dans cette compétition, a permis à son équipe de vivre sereinement son 2e match de Ligue des Champions.

Badeer avait d'abord simplifié les affaires lyonnaises en fauchant Jimmy Briand dans la surface de réparation, Bastos ouvrant le score, sur penalty, dès le début de la rencontre (7e). Le Brésilien de l'OL a récidivé sur un corner renvoyé plein axe par la défense de l'Hapoël (36e), en envoyant un missile, légèrement effleuré par le dos de Rocchi, dans la lucarne d'Enyeama

L'Hapoël revient à dix minutes de la fin

A 0-2, les joueurs de Gutman ont accusé le coup et Lyon a tranquillement géré son avantage. Au moins jusqu'à 78e minute de jeu. Moment choisi par Lovren pour accrocher le maillot de Douglas dans la surface lyonnaise. Enyeama, le gardien de l'Hapoël, se chargeait du penalty et redonnait un peu d'espoir à son équipe (79e). En vain. Dans les arrêts de jeu, Pjanic profitait d'un bon travail de Pied pour aggraver la marque et mettre les siens à l'abri (90'+4).

La prestation lyonnaise n'a donc pas frôlé la perfection mais la mission est accomplie : avec deux victoires en deux matchs, l'OL garde la tête de son groupe. Dans l'autre rencontre de cette poule B, Schalke 04 a dominé le Benfica Lisbonne (2-0). Lyon reste premier avec 6 points, devant Schalke (3 points), Benfica (3 points) et l'Hapoël Tel-Aviv (0 point).



Ligue des Champions: pas de miracle pour Marseille et Auxerre
L'OM a été nettement dominé à Chelsea (2-0) alors qu'Auxerre méritait sans doute mieux contre le Real qu'une défaite (0-1).

Une demi-heure et le match était déjà quasiment plié. A Chelsea, Marseille est tombé sur plus fort que lui, mardi soir, lors de la deuxième journée de la Ligue des Champions.

Un but de Terry sur un corner de Malouda (7e) et un autre d'Anelka sur penalty, consécutif à une main de Mbia dans la surface (27e), sont rapidement venus scellés les espoirs marseillais à Stamford Bridge.
Après le faux-pas initial des hommes de Deschamps contre le Spartak Moscou au Vélodrome (0-1), les joueurs de l'OM n'ont plus le droit à l'erreur et seraient même bien inspirés de faire le carton plein lors des prochaines rencontres s'ils veulent atteindre les 8es de finale. Car dans le même temps, le Spartak n'a fait qu'une bouchée de Zilina (3-0).

Au classement de ce groupe F, Chelsea et le Spartak Moscou occupent donc les deux premières places avec 6 points. L'OM et Zilina les deux dernières avec 0 point.

Auxerre méritait mieux

Pendant ce temps là à Auxerre, l'AJA se frottait à un autre grand d'Europe: le Real Madrid. Et si les Madrilènes ont souvent eu le ballon, les Auxerrois ne méritaient sans doute pas cette nouvelle défaite (0-1), la deuxième après celle encaissée à Milan (0-2).

Car les partenaires de Pedretti ont eu plusieurs occasions. Pour résumer, il y eut notamment cette tête de Ndinga à quelques centimètres des cages d'un Iker Casillas complètement battu (25e). Puis une autre de son défenseur Pepe sur le poteau gauche des buts madrilènes (79e).
Madrid n'a donc absolument pas dominé cette rencontre de la tête et des épaules, même si Ronaldo (66e, 69e, 70e) et Di Maria (77e) provoquèrent quelques grosses frayeurs dans l'arrière-garde auxerroise. Mais Mourinho a eu de l'inspiration en faisant entrer l'Argentin à l'entrée du dernier quart d'heure en replacement du Français Lassana Diarra. Car cinq minutes plus tard, c'est bien Di Maria qui devançait Pedretti pour aller battre Olivier Sorin (81e) et offrir la victoire au Real.

Dans l'autre rencontre de ce groupe G, l'Ajax Amsterdam et le Milan AC ont fait match nul 1-1. Conséquence, Auxerre pointe à la dernière place avec 0 point. L'Ajax est 3e avec un point, Milan 2e avec quatre points, le Real 1er avec six points.



FOOTBALL, L1 (5E JOURNéE)/PSG - ARLES-AVIGNON
Le PSG renoue avec le succès

 Le PSG sait donc gagner. Après trois défaites d'affilée (Bordeaux, Maccabi Tel-Aviv, Sochaux), Paris a renoué samedi soir avec le succès contre Arles-Avignon (4-0). Une première victoire en L1 depuis l'ouverture du championnat contre Saint-Etienne (3-1), qui permet aux Parisiens de remonter à la 6e place du classement. Un bon résultat à relativiser tant le promu a étalé dans un Parc des Princes qui sonnait creux son indigence dans le jeu.

 Avec cinq défaites en autant de matchs, les Provençaux ont intérêt à croire aux miracles s'ils ne veulent pas s'enfermer dans un rôle de faire-valoir des équipes en mal de confiance.

Antoine Kombouaré n'attendait pas tant de largesses pour gagner son pari. Confronté aux absences de Sessegnon (cheville), Bodmer (mollet), Ceara (hanche) et Clément (suspendu), l'entraîneur parisien avait décidé de relancer Edel dans le but, Armand dans l'axe et Chantôme au milieu. Les deux premiers n'ont quasiment rien eu à faire. Le troisième a facilement brillé face à des adversaires plutôt consentants à se faire malmener.

Sûr de pouvoir redresser ses statistiques défensives plombées par neuf buts encaissés lors des trois derniers matchs, le PSG a donc appuyé là où ça fait mal. Au coeur d'une défense où les deux Espagnols Pavon et Mejia ont bien caché qu'ils avaient dans le passé porté le maillot du Real Madrid.


Gérard Houllier quitte la FFF

Gérard Houllier quitte son poste de directeur technique national de la Fédération français de football (FFF) pour devenir le manager d'Aston Villa, un club de la Ligue 1 anglaise


L'équipe de France gagne en Bosnie et respire

L'équipe de Franc s'est offert une énorme bouffée d'oxygène en allant s'imposer à Sarajevo contre la Bosnie (2-0) lors du deuxième match de qualification pour l'Euro 2012. La fin de la terrible série de sept matchs sans succès (cinq défaites, deux nuls) permet aux Bleus de reprendre pied dans le groupe D après la claque inaugurale vendredi contre la Biélorussie (0-1).

Laurent Blanc qui signe son premier succès à la tête de l'équipe de France a réussi son pari. Le succès obtenu dans l'antre décrépie du plus dangereux adversaire des Bleus pourrait agir comme un déclic pour une formation tricolore en manque de confiance après le traumatisme sud-africain. Les Bleus tiennent leur match référence et peuvent voir venir plus sereinement les rencontres contre la Roumanie et le Luxembourg les 9 et 12 octobre.

Sur le terrain du stade olympique de Sarajevo, les Bleus ont dominé la Bosnie de la tête et des épaules. Laurent Blanc qui annonçait vouloir muscler sa défense et procéder par contres a dû être agréablement surpris par les prises d'initiative de ses joueurs. La défense a parfois semblé fébrile mais a tenu le choc face à Dzeko, Ibisevic et Pjanic. Au milieu , M'Vila, Diarra et Diaby ont joué les patrons. Et en attaque, Karim Benzema s'est rappelé au bon souvenir de tous les supporteurs de l'équipe de France.


Raymond Domenech licencié pour faute grave sans indemnités

Raymond Domenech et la Fédération française de football (FFF), c'est fini. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France a reçu une lettre de licenciement pour faute grave. Une procédure qui interdit le versement d'une indemnité ou au moins sa négociation.


Dans un premier temps, le versement d'une indemnité oscillant entre 215 000 et 340 000 euros avait été évoquée.

«Sur ce dossier, c'est clair, Raymond Domenech a reçu vendredi (NDLR : 3 septembre) sa lettre de licenciement, pour faute grave, sans négociation. S'il le veut, c'est son droit de contester devant les tribunaux. Mais donner des indemnités, ça aurait été choquant pour moi», a expliqué Fernand Duchaussoy, le président de la FFF depuis Sarajevo, où les Bleus jouent mardi en éliminatoires de l'Euro-2012.

Le risque d'en faire un feuilleton

Raymond Domenech peut contester ce licenciement devant les prud'hommes, instance chargée des litiges en droit du travail. A la question +ça pourrait donc se poursuivre en une sorte de feuilleton?+, Fernand Duchaussoy a répondu: «Ca peut être effectivement un feuilleton, mais c'est vous les journalistes qui le faites. Pour moi, c'est fini. J'aurais préféré qu'il démissionne, oui (...)».

M. Duchaussoy a ajouté que le caractère de «faute grave», qui ne donne pas droit à des indemnités, avait été retenu après consultation. Le dirigeant s'est dit serein dans les arguments juridiques retenus par les avocats de la Fédération contre Domenech.

Trois griefs retenus

Il est reproché à Domenech d'avoir refusé de serrer la main de Carlos Alberto Parreira, sélectionneur de l'Afrique du Sud, lors du dernier match des Bleus au Mondial. Un geste sous les caméras du monde entier qui n'avait pas contribué à améliorer l'image de Domenech et celle du football français.


Un pilote de moto se tue lors du Grand Prix de Saint-Marin

Le pilote japonais Shoya Tomizawa, âgé de 19 ans, s'est tué dimanche lors du Grand Prix de Saint-Marin après avoir chuté lors de l'épreuve, a annoncé à Misano la Dorna organisatrice de la course réservée à la catégorie des Moto2. Rapidement emmené au centre médical du circuit puis à l'hôpital italien de Riccione tout proche, Tomizawa est décédé des suite de nombreux traumatismes au crâne, au thorax et à l'abdomen.


Alors qu'il occupait la troisième position de la course, peu après en avoir été le leader, Tomizawa, est sorti large d'un virage à gauche et la roue de sa moto a glissé sur le vibreur, éjectant son pilote. L'Italien Alex de Angelis et le Britannique Scott Redding, qui le suivaient à quelques mètres, n'ont pu l'éviter. Ils ont également chuté, mais s'en tirent sans trop de mal.


Trop timides et naïfs, les Bleus cèdent face à la Biélorussie (0-1)

La route de la Pologne et de l'Ukraine est encore très longue. L'équipe de France a débuté de la pire des façons sa campagne de qualifications pour l'Euro 2012 par une défaite face à la Biélorussie (0-1).

Pour Laurent Blanc, le chantier bleu s'annonce un peu plus conséquent de prévu. Le nouveau sélectionneur tricolore était certes privé de Ribéry, Evra et Toulalan, punis par la commission de discipline de la FFF, de Nasri (genou), Gourcuff (suspendu) et Benzema (cheville).

Le film du match Mais le manque criant d'automatismes n'explique pas à lui seul les difficultés offensives françaises.

Un manque d'expérience internationale

L'équipe de France affichait seulement 127 sélections au coup d'envoi, dont 57 pour le seul capitaine Malouda. Cette inexpérience internationale a sauté aux yeux, tant les Bleus de Blanc ont semblé timides. Les coéquipiers de Lloris n'ont quasiment jamais réussi à s'approcher du but biélorusse et s'en sont remis à des frappes lointaines qui ont fait le régal de Zhevnov. Malouda (45e+1), Ménez (48e), M'Vila (49e) ou Valbuena (71e) ont tour à tour fait briller le portier biélorusse. Hoarau, dans son rôle d'unique attaquant de pointe, a rarement été mis en bonne position et a parfois pêché par manque de précision.

Les Biélorusses ont finalement eu qu'à concrétiser leur seule véritable occasion du match pour remporter la victoire. Dans une défense tricolore sens dessus dessous, Gleb centrait en retrait pour Kislyak dont la frappe était trop puissante pour Lloris (0-1, 86e). «Le chantier prioritaire de la défense» annoncé par Laurent Blanc est plus que jamais urgent.

Une ovation à l'entrée sur le terrain

Pour se consoler, la France peut s'ennorgueillir d'avoir remporté la victoire du public. Beaucoup redoutaient l'accueil du stade de France après le pitoyable mondial sud-africai, mais les supporteurs de l'enceinte dyonisienne ont réservé une ovation aux Bleus lors de l'annonce de la composition des équipes. Une petite satisfaction pour Laurent Blanc, le plus applaudi par les 75 395 personnes qui avaient rempli l'arène. Chaque mouvement offensif tricolore était ainsi porté par une sourde clameur et une ola a même ébranlé le stade à chaque mi-temps.

Au coup de sifflet final, le public du Stade de France a finalement retrouvé ses habitudes pour raccompagner les Bleus sous une bordée de sifflets. Les Bleus ont un déplacement en Bosnie dans quatre jours pour se réconcilier quelques peu avec leurs supporteurs.


Un supporter du PSG lynché

Selon RMC, un supporter du PSG âgé d'une vingtaine d'années, habitué de Boulogne et interdit de stade, s'est fait lyncher dimanche soir par six habitués d'Auteuil alors qu'il était allé pointer au commissariat de Montrouge, comme chaque jour de match du PSG.

Il semblerait que les agresseurs, dont certains avaient une arme blanche, attendaient en fait un autre supporter pour régler leurs comptes avec lui. La scène se serait passée à une centaine de mètres du commissariat.

Aucune interpellation n’a toutefois eu lieu, mais les agresseurs ayant attaqué à visages découverts, ils devraient être identifiés prochainement.

Le supporter agressé a de son côté été hospitalisé, mais ses jours ne sont heureusement pas en danger. Il ne souffrirait que d’un tympan percé.


Après l'humiliation à Sochaux, le PSG déjà en crise  

La semaine du PSG s'achève en cauchemar. Après les défaites devant Bordeaux dimanche (1-2) et à Tel-Aviv (3-4) en match retour de barrage de la Ligue Europa, Paris s'est de nouveau incliné à Sochaux (1-3) lors de la 4e journée de L1.
 
Le PSG, qui a étalé ses lacunes collectives face à des Sochaliens qui n'en attendaient pas tant, pointe désormais à la 13e place de L1, avec 4 points. « C'est un match absolument lamentable, une prestation indigne, s'agace le président Robin Leproux à l'issue de la rencontre. Je ne sais pas pour qui on se prenait, on a été suffisant, on a pris l'eau de partout. J'attends une remise en cause de tout le monde. » Le président qui a laissé Antoine Kombouaré parler dans le vestiaire a d'ores et déjà prévu de venir rappeler aux joueurs leurs devoirs cette semaine à l'entraînement. Les deux semaines de la trève internationale s'annonce bien chaudes du côté du Camp des Loges.

Les Sochaliens ouvrent le score dès la 14e minute

Pendant les dix premières minutes ponctuées par une magnifique volée sans contrôle de Giuly bloquée par Dreyer (9e), les Parisiens ont pourtant affiché de belles vélléités offensives. Mais l'embellie a cessé aussitôt et l'absence de Nenê (suspendu) dans les phases offensives a sauté aux yeux .

Sur un centre de Maurice-Bellay côté gauche, Coupet se jette mais relâche le ballon. Maïga en embuscade n'a plus qu'à pousser le ballon dans le but vide (1-0, 14e) pour ouvrir le score sur la première offensive sochalienne. Dans la foulée, Ideye élimine Sakho sur un crochet en pleine surface et trompe Coupet dans un angle fermé (2-0, 21e).

Le PSG, totalement apathique, court dans le vide derrière des Sochaliens au jeu juste et simple. Sur chaque coup de boutoir des Doubistes, la défense parisienne tremble sur ses bases. Maurice-Bellay se joue ainsi de trois défenseurs parisiens avant d'expédier le ballon sur le poteau de Coupet (44e). Dans les arrêts de jeu, Sochaux concrétise logiquement sa large domination. Sur un corner de Boudebouz, Ceara laisse Perquis sauter tranquillement pour ajuster Coupet de la tête (3-0, 45e+1).

Neuf buts encaissés en trois matchs !

La réduction du score d'Hoarau qui signe son quatrième but en quatre matchs d'une frappe croisée du gauche (3-1, 50e) ne se révèle être que l'illusion d'une révolte. Sans idées et visiblement à court physiquement après le voyage en Israël, le collectif parisien souffre jusqu'au bout face à une équipe de Sochaux totalement libérée.

Antoine Kombouaré, qui réclamait vendredi « un geste » de l'actionnaire, pour le recrutement d'un défenseur central n'a jamais eu autant d'arguments pour faire plier Colony Capital, décidé à ne pas dénouer les cordons de sa bourse. Les neuf buts encaissés en trois matchs plaident en faveur de l'arrivée d'un renfort dans une défense aux abois. Les dirigeants parisiens n'ont plus qu'à mardi minuit pour boucler l'arrivée de Diakhaté (Dynamo Kiev), Basa (Lokomotiv Moscou) ou éventuellement Bisevac (Valenciennes) dont Kombouaré fait toujours sa priorité. Pour le PSG, désormais, ça urge.


Mondial de basket : la France sur de bons rails

Après leur victoire sur l'Espagne, les Bleus ont battu le Liban (86-59), dimanche à Izmir. |

 Ils ne pouvaient rêver d'un meilleur départ dans ces Mondiaux. Au lendemain de leur incroyable succès (72-66) face à l'armada espagnole, tenante du titre, les Bleus ont enchaîné avec une nette victoire (86-59), dimanche à Izmir (Turquie) face au Liban.

Rarement à l'aise dans le costume du favori, les Bleus ont réussi à assumer leur statut pour conforter leur place en tête du groupe D avant la journée de repos de lundi. Appliqués en défense, sérieux en attaque, adroits et supérieurs au rebond, ils ont pris leur envol après un quart d'heure de jeu et ne se sont plus jamais retournés, malgré une interruption de vingt minutes, le temps de remplacer un des cercles, plié par Nicolas Batum.

Homme du match face à l'Espagne, Mickaël Gelabale a encore été brillant (18 points), alors que Boris Diaw s'est converti en distributeur de caviars (8 passes) au milieu de longues plages de repos, un luxe que ses coéquipiers lui ont permis en contrôlant totalement la partie.

La France disputera son prochain match mardi face au Canada, qui l'avait battue à deux reprises en préparation mais qui compte déjà deux défaites au Mondial, dont une face au Liban, avant de terminer face à la Lituanie mercredi et la Nouvelle-Zélande jeudi.

Avec deux succès, les Bleus sont pour l'instant idéalement placés pour terminer dans les quatre premiers de leur groupe et se qualifier ainsi pour les huitièmes de finale.


Ribéry, footballeur le mieux payé d'Allemagne

Titulaire pour le premier match du championnat d'Allemagne, vendredi soir (gagné 2-1 contre Wolfsburg), Franck Ribéry a eu droit aux louanges de Louis Van Gaal, l'entraineur très exigeant du Bayern Munich, qui l'a jugé «incroyable» lors de ce match. Le Français a notamment été bien inspiré en offrant le but de la victoire à son équipier Schweinsteiger.

Autant de signes encourageants alors que ses dirigeants, et ses supporteurs, attendent de lui qu'il dispute enfin une saison «normale».

Après ses blessures à répétition, son expulsion en Ligue des Champions face à Lyon, l'affaire Zahia et la débâcle des Bleus au Mondial, le joueur et son entourage ont sans doute compris que sa marge d'erreur s'était désormais beaucoup réduite. Elle a sans doute encore rétréci samedi matin, avec la publication dans le quotidien à sensation Bild du classement des plus gros salaires de la Bundesliga.

Deux fois mieux payé que Gourcuff en France

Franck Ribéry, qui a prolongé son contrat avec le Bayern jusqu'en 2015, y occupe en effet de très loin la première place, avec un salaire brut de 833.000 euros par mois, hors primes de matchs. Il devance l'attaquant espagnol Raul, recruté cette saison par Schalke 04, qui touche 600.000 euros par mois.

La 3e place est partagée par le défenseur du Bayern Philipp Lahm et Michael Ballack, de retour en Bundesliga au Bayer Leverkusen, qui émargent chacun à 583.000 euros. Selon Bild, le Bayern Munich, auteur du doublé Coupe/Championnat d'Allemagne, consacre 90 millions d'euros par saison aux salaires de ses joueurs.

Cette estimation de Bild place donc Ribéry au-dessus des 10 millions d'euros de revenus annuels. En France, le joueur le mieux payé de la L1 est Yoann Gourcuff, aux Girondins de Bordeaux, avec environ 4 millions.


Blanc contrarié par les suspensions

Laurent Blanc est sorti de son silence au lendemain de la décision de la commission de discipline de la FFF d'infliger d'un à dix-huit matchs de suspension aux responsables de la grève de l'entraînement lors de la Coupe du monde.

Le patron des Bleus s'est fendu mercredi d'un communiqué sur le site de la Fédération pour dire, à mots pesés, les regrets qu'il avait face à ces décisions.

«Ce n'est évidemment pas la situation idéale pour un football français qui aurait besoin de tous ses atouts au moment d'aborder les qualifications à l'Euro 2012, écrit le sélectionneur. J'espérais trouver fin août une situation apurée et la page sud-africaine définitivement tournée après qu'ait été prise, sur ma proposition, une sanction collective qui m'apparaissait à la fois nécessaire et suffisante. Ce n'est pas le cas et il ne sert à rien d'épiloguer. Je ferai donc mes choix pour les prochains matches dans le cadre qui m'est, ou me sera, ainsi imposé.»

Partisan d'une sanction collective

Laurent Blanc espérait en effet que la non-convocation qu'il avait infligée aux 23 mondialistes lors du match amical Norvège-France (défaite 2-1) suffirait à calmer les envies de sanctions de son employeur après le fiasco sud-africain. Le 28 juillet dans les colonnes du Parisien Aujourd'hui en France, «Le Président» estimait qu'il ne fallait pas punir seulement certains joueurs mais tous car «tout le monde est responsable». Pour lui, la sanction collective d'Oslo était suffisante et il avait essayé de convaincre les instances dirigeantes de lui laisser les coudées franches pour composer son équipe le 3 septembre, contre la Biélorussie, lors du début de la campagne de qualification pour l'Euro 2012. C'est raté.

Si Nicolas Anelka, suspendu 18 matchs, ne rentrait de toutes façons pas dans ses plans, les suspensions de Ribéry (trois matchs), Toulalan (un match), et dans une moindre mesure Evra (cinq matchs), lui enfoncent une belle épine dans le pied. D'autant que Yoann Gourcuff, expulsé face à l'Afrique du Sud lors du dernier match de la Coupe du monde, est également suspendu (par la Fifa) pour la Biélorussie puis le déplacement en Bosnie-Herzégovine le 7 septembre. Touché à un genou, son remplaçant naturel Samir Nasri est pour sa part absent pour un mois. Un beau casse-tête en vue pour Laurent Blanc. Mais qui a dit que sélectionneur de l'équipe de France était une fonction de tout repos ?


Une défaite difficile qui place l'OM à la dernière place du championnat, Rennes qui l'emporte à Nancy en marquant les esprits, Lens qui s'impose sur le modeste promu à Avignon, Auxerre qui arrache le nul à Brest.

Voici quelques uns des enseignements de cette deuxième journée de L1. A noter que Lorient et Nancy, les deux équipes qui inauguraient leur pelouse synthétique ont toutes deux perdu.


Saint-Etienne assure l'essentiel face à Sochaux : 3 - 2

Saint-Etienne devait serrer les rangs ce samedis soir pour éviter de revivre les affres d’une nouvelle saison galère. Les Verts, qui recevaient Sochaux ont assuré l'essentiel en s'imposant difficilement 3 - 2 au terme d'un match de faible niveau assurant l'essentiel d'une première victoire. Celle-ci n'occulte ni les lacunes dans le jeu, notamment en milieu de terrain, ni les inquiétudes pour la suite, et ce pour les deux clubs qui luttaient déjà pour le maintien la saison passée.

Les Verts rejoignent les Sochaliens en milieu de classement avec une victoire et une défaite chacun.

Rennes conquérant à Nancy (3 - 0)

Les Rennais réalisent la bonne affaire de la deuxième journée. Après avoir été tenu en échec en ouverture, Rennes a surclassé Nancy. Bangoura en est désormais à deux buts, tandis que Montano et Brahimi ont ouvert leur compteur. Le premier sous ses nouvelles couleurs, le second en D1. Les Rennais, supérieurs techniquement, ont su tirer profit de la nouvelle pelouse synthétique du stade Marcel-Picot qui favorise le jeu à terre.

Nancy, par contre, retombe dans ses travers qui l'avaient vu s'incliner à neuf reprises à domicile la saison dernière. Les Lorrains s'étaient imposés sept fois à l'extérieur et semblent repartis sur les mêmes bases cette année avec un premier succès à Lens (2-1) pour l'ouverture de la L1.

Auxerre arrache le nul à Brest grâce à Pedretti (1 - 1)

Auxerre n'a pas préparé au mieux son match aller du tour préliminaire de la Ligue des Champions mardi au Zenith Saint-Pétersbourg en concédant un nul heureux à Brest (1-1), grâce à un corner direct de Pedretti en fin de match, à l'occasion de la 2e journée de L1.

Déjà auteur d'un splendide coup franc en ouverture de saison contre Lorient, le capitaine bourguignon a de nouveau remis dans le droit chemin ses partenaires en leur permettant d'arracher un point chez le promu brestois, presque contre le cours du jeu, d'un corner direct étonnant (1-1, 82e).

Pedretti est en forme, et c'est à peu près la seule bonne nouvelle pour les Auxerrois en ce début de saison.

Lorient chute à domicile face à Nice (1 - 2)

Le dernier club breton, Lorient, s'est incliné à domicile face à Nice (1-2). Les Merlus, également sur une pelouse artificielle, n'ont tenu leur avantage qu'une minute avant que Gace et l'attaquant international Rémy ne renversent le score. Après leur nul 0-0 contre Valenciennes lors de la première journée, les hommes d'Eric Roy comptent désormais 4 points et s'installent en haut du tableau.

Monaco - Montpellier annulé à cause de la pluie

La rencontre entre Monaco et Montpellier, prévue au stade Louis-II de Monaco, a été remise à une date ultérieure en raison des trombes d'eau qui se sont abattues toute la journée sur la région.


Arles-Avignon, le promu battu par des lensois laborieux (0 - 1)

Le petit promu partage désormais la dernière place avec l'OM. Arles Avignon échoue une nouvelle fois en deux matches et devra encore attendre pour marquer son premier point en ligue 1.


PSG : 5 M€ de primes à se partager en cas de titre !


 L’entraînement d’hier matin au camp des Loges (Yvelines), comme chaque avant-veille de match, a été léger. La matinée a été mise à profit pour régler la question des primes. Les joueurs se vont vu remettre le document qui récapitule l’ensemble des revenus complémentaires que leurs représentants, dont Peguy Luyindula, ont négociés pour eux.


L’attaquant a rencontré le vendredi 6 août le président Leproux pour aborder cette question. Le président du PSG était encore au centre d’entraînement hier matin. La négociation incite les joueurs à multiplier les victoires. Plus ils seront capables d’enchaîner les succès, plus la prime de match allouée sera importante. Selon nos informations, pour les cinq premières journées de cette saison, les joueurs ont négocié un package.

La Ligue des champions bien récompensée

S’ils gagnent leurs cinq premiers matchs, ils percevront 30 000 € chacun. S’ils ramènent entre 14 et 11 points sur les quinze mis en jeu sur cette même période, ce sera 20 000 €. De 11 à 8 points, plus que 7 500 €.
A partir de la 6e journée, une victoire rapportera 3 000 €. Une deuxième d’affilée et le montant sera porté à 5 000 € la victoire. Et même 7 000 € en cas d’une troisième d’affilée. A l’extérieur, un résultat nul ramené sera récompensé de 1 000 €. Les primes d’objectifs sont elles aussi alléchantes. Pour le titre de champion, les joueurs se partageraient 5 M €, 4 M € pour la deuxième place du classement de Ligue 1. Une qualification pour la phase de poules de la Ligue des champions la saison suivante après avoir fini troisième de L 1 est, elle, valorisée à 3,5 M€.
Ce sera nettement moins intéressant, 1,5 M€, si les Parisiens sont éliminés au tour préliminaire de la Ligue des champions 2011-2012. Enfin, une qualification en Ligue Europa, et ce sera 1 M€ à se partager.