Après de longues semaines de campagne, la primaire socialiste va connaître ce dimanche soir son épilogue. Les électeurs de gauche vont pouvoir choisir qui des deux finalistes, François Hollande ou Martine Aubry, va affronter le candidat Sarkozy, probable candidat de droite, en 2012.
Les bureaux de vote sont ouverts depuis 9 heures ce matin. A 13 heures, la participation était en hausse. L'objectif pour le PS est de dépasser les 2,7 millions de votants.
HOLLANDE : 56.6%
AUBRY : 43.4%
- blog privé informatif et infos nationales. Infos, météo, emploi, bourses , locales et nationales - Rédacteur : Dominique Bellet (DOM)
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dimanche 16 octobre 2011
jeudi 14 avril 2011
Nicolas Sarkozy rétablit la vignette automobile ! (INicolas Sarkozy rétablit la vignette automobile ! info ou intox ?
Nicolas Sarkozy rétablit la vignette automobile !
Une nouvelle vignette auto en 2011, réalité ou simple rumeur ?
Et on continu à nous ponctionner, jusqu'à quand les français vont'il accepter de se faire taxer. A force de presser l'éponge, elle va se déchirer ...
I1 faut croire que les caisses de l'Etat sont vraiment vides. Christine Lagarde, le ministre de
l'Economie, vient d'obtenir l'aval de Nicolas Sarkozy pour rétablir dès l'an prochain la
vignette automobile !
Un impôt supprimé en 2001 par... Laurent Fabius, ministre de l'Economie de Lionel Jospin. Comme si les automobilistes n'étaient pas assez ponctionnés ! La décision ne devait être rendue publique qu'après les élections européennes, afin de ne pas fragiliser les listes de l'UMP, mais c'était compter sans les réseaux dont dispose encore le Parti socialiste au sein de administration fiscale. D'où cette fuite, qui redistribue les cartes pour le scrutin et ne va pas aider à la lisibilité de la campagne, puisque c'est le Parti socialiste
qui va dénoncer la pression fiscale, et l'UMP qui va devoir la justifier!
Dès l'été 2007, le premier ministre François Fillon avait mis les Français en garde: « Les caisses sont vides. » Manière de dire aux salariés de la fonction publique qu'il était vain de réclamer des augmentations de salaires et à ceux du privé que l'Etat ne pourrait pas voler à leur secours.
Mais la crise financière mondiale est survenue, et Nicolas Sarkozy a été obligé de lâcher du
lest, au grand dam de Fillon qui, le mois dernier, a lâché : « On est en train de creuser la dette
dans notre pays, il ne faut pas se raconter d'histoires. » Mais pour s'endetter, il faut
emprunter. Or la note de la France sur le marché international est en train de se dégrader, de
sorte que le coût du crédit est de plus en plus élevé. Jusqu'à devenir excessif ou qu'à ce que la
France ne trouve plus les liquidités dont elle a besoin?
Depuis plusieurs mois, Christine Lagarde, mieux placée que quiconque pour connaître, audelà
de ses discours lénifiants, la situation réelle du pays, insistait pour que l'on instaure de
nouvelles recettes. Refus systématique de Sarko, soutenu par Eric Woerth, ministre du Budget
et grand trésorier de l'UMP, le chef de l'Etat ayant même confié, selon des propos rapportés
par le Canard enchaîné : « Cette c.... n'a décidément aucun sens politique! Un nouvel impôt ?
Et pourquoi pas taxer les portes et fenêtres tant qu'elle y est! »
Finalement, c'est lors d'une réunion qui a eu lieu à l'Elysée le lundi 5 mars au soir, en présence
du premier ministre et des ministres concernés, que Nicolas Sarkozy a donné son feu vert à
Christine Lagarde. A deux conditions : qu'il ne s'agisse pas d'un nouvel impôt mais du
rétablissement d'« une taxe supprimée de façon inconsidérée par la gauche » (tel sera l'axe de
communication); et qu'elle ne soit bien sûr rétablie que « pour une durée limitée » (l'air est
connu), le temps que la France absorbe la crise mondiale.
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, qui était présent, a obtenu que les « véhicules
propres » en soient exemptés, sous réserve, et c'était une demande de Luc Chatel, le secrétaire
d'Etat à l'Industrie, soucieux de ne pas affaiblir un peu plus un secteur automobile déjà très
fragilisé, qu'ils aient été acquis à compter du 1" juin 2009.
La nouvelle vignette automobile entrera donc en vigueur au 1er janvier prochain, et le texte
devrait être promulgué par décret au cours de la deuxième quinzaine de juin, une fois les
européennes passées et juste avant les départs en vacances, période assez peu propice aux
manifestations.
La seule bonne nouvelle est que la proposition de supprimer les départements a été
définitivement enterrée par l'Elysée: la nouvelle vignette, qui sera disponible chez les
débitants de tabac le 1er septembre, est départementalisée en fonction du lieu de résidence du
propriétaire du véhicule, et chaque conseil général pourra décider du monument qui figurera
sur le pare-brise. Mais c'est tout: les recettes fiscales, elles, iront à l'Etat. et l'automobiliste
continuera d'être une vache à lait.
Une nouvelle vignette auto en 2011, réalité ou simple rumeur ?
Et on continu à nous ponctionner, jusqu'à quand les français vont'il accepter de se faire taxer. A force de presser l'éponge, elle va se déchirer ...
I1 faut croire que les caisses de l'Etat sont vraiment vides. Christine Lagarde, le ministre de
l'Economie, vient d'obtenir l'aval de Nicolas Sarkozy pour rétablir dès l'an prochain la
vignette automobile !
Un impôt supprimé en 2001 par... Laurent Fabius, ministre de l'Economie de Lionel Jospin. Comme si les automobilistes n'étaient pas assez ponctionnés ! La décision ne devait être rendue publique qu'après les élections européennes, afin de ne pas fragiliser les listes de l'UMP, mais c'était compter sans les réseaux dont dispose encore le Parti socialiste au sein de administration fiscale. D'où cette fuite, qui redistribue les cartes pour le scrutin et ne va pas aider à la lisibilité de la campagne, puisque c'est le Parti socialiste
qui va dénoncer la pression fiscale, et l'UMP qui va devoir la justifier!
Dès l'été 2007, le premier ministre François Fillon avait mis les Français en garde: « Les caisses sont vides. » Manière de dire aux salariés de la fonction publique qu'il était vain de réclamer des augmentations de salaires et à ceux du privé que l'Etat ne pourrait pas voler à leur secours.
Mais la crise financière mondiale est survenue, et Nicolas Sarkozy a été obligé de lâcher du
lest, au grand dam de Fillon qui, le mois dernier, a lâché : « On est en train de creuser la dette
dans notre pays, il ne faut pas se raconter d'histoires. » Mais pour s'endetter, il faut
emprunter. Or la note de la France sur le marché international est en train de se dégrader, de
sorte que le coût du crédit est de plus en plus élevé. Jusqu'à devenir excessif ou qu'à ce que la
France ne trouve plus les liquidités dont elle a besoin?
Depuis plusieurs mois, Christine Lagarde, mieux placée que quiconque pour connaître, audelà
de ses discours lénifiants, la situation réelle du pays, insistait pour que l'on instaure de
nouvelles recettes. Refus systématique de Sarko, soutenu par Eric Woerth, ministre du Budget
et grand trésorier de l'UMP, le chef de l'Etat ayant même confié, selon des propos rapportés
par le Canard enchaîné : « Cette c.... n'a décidément aucun sens politique! Un nouvel impôt ?
Et pourquoi pas taxer les portes et fenêtres tant qu'elle y est! »
Finalement, c'est lors d'une réunion qui a eu lieu à l'Elysée le lundi 5 mars au soir, en présence
du premier ministre et des ministres concernés, que Nicolas Sarkozy a donné son feu vert à
Christine Lagarde. A deux conditions : qu'il ne s'agisse pas d'un nouvel impôt mais du
rétablissement d'« une taxe supprimée de façon inconsidérée par la gauche » (tel sera l'axe de
communication); et qu'elle ne soit bien sûr rétablie que « pour une durée limitée » (l'air est
connu), le temps que la France absorbe la crise mondiale.
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, qui était présent, a obtenu que les « véhicules
propres » en soient exemptés, sous réserve, et c'était une demande de Luc Chatel, le secrétaire
d'Etat à l'Industrie, soucieux de ne pas affaiblir un peu plus un secteur automobile déjà très
fragilisé, qu'ils aient été acquis à compter du 1" juin 2009.
La nouvelle vignette automobile entrera donc en vigueur au 1er janvier prochain, et le texte
devrait être promulgué par décret au cours de la deuxième quinzaine de juin, une fois les
européennes passées et juste avant les départs en vacances, période assez peu propice aux
manifestations.
La seule bonne nouvelle est que la proposition de supprimer les départements a été
définitivement enterrée par l'Elysée: la nouvelle vignette, qui sera disponible chez les
débitants de tabac le 1er septembre, est départementalisée en fonction du lieu de résidence du
propriétaire du véhicule, et chaque conseil général pourra décider du monument qui figurera
sur le pare-brise. Mais c'est tout: les recettes fiscales, elles, iront à l'Etat. et l'automobiliste
continuera d'être une vache à lait.
Le proxénète écroué est le parrain de Marine Le Pen
On le disait retiré des « affaires », se consacrant désormais à sa passion pour l’art. Henri Botey, 77 ans, plus connu sous le surnom de Monsieur Eric dans le monde de la nuit parisienne vient, à nouveau, de tomber dans les filets des policiers de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) de Paris. Mis en examen pour proxénétisme aggravé, celui qui est également surnommé l’Empereur de Pigalle a été incarcéré en fin de semaine dernière à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne).
L’une de ses principales complices, Isabelle, 50 ans, a aussi été placée en détention provisoire. La justice reproche à Henri Botey d’avoir tenu, en sous-main, deux bars dans lesquels des hôtesses faisant commerce de leurs charmes. Figure du proxénétisme parisien, ce « parrain » à l’ancienne est aussi, officiellement, celui de Marine Le Pen, la présidente du Front national (FN). Un lien noué lorsque la jeune Marine s’était fait baptiser, en 1969, en l’église de la Madeleine à Paris. Sollicitée, hier, le leader du FN n’a pas souhaité s’exprimer. « Voyez avec mon service de presse », nous a répondu Marine Le Pen. Contacté, à son tour, son service de presse n’a pas donné suite à notre demande.
« C’est un ouvrier boulanger de formation, originaire de Belfort (Territoire de Belfort) qui a démarré dans les années 1950 à Pigalle, en épousant une ancienne prostituée et qui a fait fructifier avec un sens certain des affaires, sa petite entreprise, note un policier à la retraite. Il a échappé à trois tentatives de meurtre et semblait un peu éloigné du monde de la nuit. Il était très lié avec Jean-Marie Le Pen. » Le 4 avril, Henry Botey, connu aussi sous le sobriquet de Rase-Mottes en raison de sa petite taille, est interpellé à la sortie de son appartement, à Paris (IXe). Dans la foulée, onze autres suspects — trois hommes et huit femmes — sont arrêtés en région parisienne, dans le Calvados et le Loiret.
Près de 55 000 € saisis
Depuis le mois de septembre 2010, les enquêteurs de la BRP surveillaient deux bars à hôtesses, le Lorelei et le Mucha, situés rue Frochot en plein cœur de Pigalle. Lors de leur coup de filet, les policiers ont surpris une hôtesse en train de monnayer ses faveurs avec un client dans l’un des commerces ciblés. « Les hôtesses travaillaient “au bouchon”, confie une source proche de l’affaire. Le client devait payer une bouteille de champagne, facturée entre 200 € et 300 € avant de pouvoir monter avec une fille. Il devait ensuite débourser 200 € pour la passe. Si le client souhaitait quitter le bar avec l’une d’entre elles, il devait payer trois bouteilles. »
Outre la vente de l’alcool, les gérants percevaient également un peu plus de 100 € par client, pris en main par leurs hôtesses. « Les deux bars rapportaient environ 50 000 € mensuels, ajoute la même source. Il n’y a rien au nom d’Henri Botey. Même l’appartement qu’il occupe est la propriété d’une société civile immobilière dans laquelle il a des parts. »Au cours de leurs perquisitions, les policiers ont saisi près de 55 000 €. Une importante collection d’art, découverte dans l’appartement parisien ainsi que dans le manoir normand de Monsieur Eric, pourraient aussi faire l’objet d’une saisie.
L’une de ses principales complices, Isabelle, 50 ans, a aussi été placée en détention provisoire. La justice reproche à Henri Botey d’avoir tenu, en sous-main, deux bars dans lesquels des hôtesses faisant commerce de leurs charmes. Figure du proxénétisme parisien, ce « parrain » à l’ancienne est aussi, officiellement, celui de Marine Le Pen, la présidente du Front national (FN). Un lien noué lorsque la jeune Marine s’était fait baptiser, en 1969, en l’église de la Madeleine à Paris. Sollicitée, hier, le leader du FN n’a pas souhaité s’exprimer. « Voyez avec mon service de presse », nous a répondu Marine Le Pen. Contacté, à son tour, son service de presse n’a pas donné suite à notre demande.
« C’est un ouvrier boulanger de formation, originaire de Belfort (Territoire de Belfort) qui a démarré dans les années 1950 à Pigalle, en épousant une ancienne prostituée et qui a fait fructifier avec un sens certain des affaires, sa petite entreprise, note un policier à la retraite. Il a échappé à trois tentatives de meurtre et semblait un peu éloigné du monde de la nuit. Il était très lié avec Jean-Marie Le Pen. » Le 4 avril, Henry Botey, connu aussi sous le sobriquet de Rase-Mottes en raison de sa petite taille, est interpellé à la sortie de son appartement, à Paris (IXe). Dans la foulée, onze autres suspects — trois hommes et huit femmes — sont arrêtés en région parisienne, dans le Calvados et le Loiret.
Près de 55 000 € saisis
Depuis le mois de septembre 2010, les enquêteurs de la BRP surveillaient deux bars à hôtesses, le Lorelei et le Mucha, situés rue Frochot en plein cœur de Pigalle. Lors de leur coup de filet, les policiers ont surpris une hôtesse en train de monnayer ses faveurs avec un client dans l’un des commerces ciblés. « Les hôtesses travaillaient “au bouchon”, confie une source proche de l’affaire. Le client devait payer une bouteille de champagne, facturée entre 200 € et 300 € avant de pouvoir monter avec une fille. Il devait ensuite débourser 200 € pour la passe. Si le client souhaitait quitter le bar avec l’une d’entre elles, il devait payer trois bouteilles. »
Outre la vente de l’alcool, les gérants percevaient également un peu plus de 100 € par client, pris en main par leurs hôtesses. « Les deux bars rapportaient environ 50 000 € mensuels, ajoute la même source. Il n’y a rien au nom d’Henri Botey. Même l’appartement qu’il occupe est la propriété d’une société civile immobilière dans laquelle il a des parts. »Au cours de leurs perquisitions, les policiers ont saisi près de 55 000 €. Une importante collection d’art, découverte dans l’appartement parisien ainsi que dans le manoir normand de Monsieur Eric, pourraient aussi faire l’objet d’une saisie.
lundi 11 avril 2011
C'était en 2008, les difficultés de s'installer en creuse ....
PROMIS depuis 1963 à une disparition totale, le petit village de Chambonchard, dans la Creuse, est désormais en phase de renaissance…
Ou plus exactement de résurgence. Car la commune, qui abritait alors une cinquantaine d'habitants, devait être noyée sous plusieurs mètres d'eau, retenue par un barrage construit par l'Etablissement public de la Loire (Epala), acheteur des terrains et des constructions.
En 1997, Dominique Voynet, ministre de l'Environnement, annule le projet. Entre-temps, l'endroit avait déjà été déserté, laissant sur place des maisons en ruines dans une agglomération fantôme. « Nous avons une qualité de vie exceptionnelle » Les anciens habitants ne sont pas revenus, mais récemment, de nouveaux résidants sont arrivés, tels des « pionniers » décidés à rebâtir et faire revivre la commune. Un centre-bourg remis à neuf a été inauguré le 20 juin, avec parking, éclairage public, terrain de boules et espaces verts.
Le maire, Gérard Rouffet, attend la construction d'un hôtel de ville tandis que l'auberge, elle aussi rouverte 'après des mois de paprasse et difficultées administratives..., commence à faire le plein de touristes.
Désormais, une vingtaine de Chambonchardais occupent leur village, et une dizaine de résidences secondaires ont été édifiées dans les murs rénovés de ce qui ressemblait il y a encore cinq ans à une friche immobilière. « C'est une renaissance, reconnaît l'élu, avec des gens qui arrivent pour recommencer leur vie, prendre un second départ. Nous espérons revenir à nos anciens effectifs, et pourquoi pas grandir encore car il y a de la place, des maisons vides, des opportunités. » Les propriétaires du lieu, le conseil général de la Creuse et l'Epala, viennent de dépenser 800 000 € dans la rénovation du centre, peaufinant plusieurs projets sur le développement durable.
Un parc éolien est dans les cartons, tandis que se poursuivent des recherches géothermiques et géologiques. Même l'église a été consolidée afin d'accueillir de futures ouailles ! « Nous avons repris, en 2007, l'auberge fermée depuis 1994, après avoir revendu notre commerce de traiteur dans le Var, racontent Ghislaine et Rachid Chakir. Nous avons eu le coup de foudre pour Chambonchard, découvert par hasard, et nous avons investi toutes nos économies, mais nous ne le regrettons pas. »
Avec 150 000 € le couple rachète donc à l'Epala les bâtiments, puis relance le restaurant qui sert aujourd'hui près de quarante couverts quotidiens, à 12 € l'assiette bien remplie d'une roborative cuisine rurale. Les bonnes raisons de cette aventure ne manquent pas dans le récit enthousiaste des deux émigrés, venus tenter leur chance en terre creusoise. « Nous avons une qualité de vie exceptionnelle, loin de tout mais en fait loin de rien, avec la ville d'Evaux-les-Bains à 7 km, et ses écoles pour nos deux filles.
L'histoire du barrage attire les touristes, génère des projets d'installation. Nous voyons revenir à l'auberge les anciens, qui n'habitent plus ici, mais passent casser la croûte ou boire un verre. » Sur la route des vacances, le bourg vaut le détour, avec ses maisonnettes pimpantes, nichées au coeur d'une vallée verdoyante qui a failli devenir un vaste lac… avant d'être finalement sauvée des eaux.
article de l'exploitant en 2008
Aux dires de Rachid, s'installer et rester en creuse devient un parcours de combatant. Je les laisse avec leurs batailles politiques, je vais ailleurs, ils mélangent tout et ne donne pas envie aux nouveaux commerces de s'installer.
la bonne volonté ne suffit pas dans la creuse, vous devez possèder d'autres cartes et celles la ne m'interresse pas du tout. je suis restaurateur et c'est tout.
L'auberge est désormais fermée et le village à repris son inertie pour combien de temps.... attendons le vent qui apportera peut être un espour de vie!
A ce jour, le désert revient, l'auberge est fermée et pourtant cela donnait des airs de vie a ce petit village....
Ou plus exactement de résurgence. Car la commune, qui abritait alors une cinquantaine d'habitants, devait être noyée sous plusieurs mètres d'eau, retenue par un barrage construit par l'Etablissement public de la Loire (Epala), acheteur des terrains et des constructions.
En 1997, Dominique Voynet, ministre de l'Environnement, annule le projet. Entre-temps, l'endroit avait déjà été déserté, laissant sur place des maisons en ruines dans une agglomération fantôme. « Nous avons une qualité de vie exceptionnelle » Les anciens habitants ne sont pas revenus, mais récemment, de nouveaux résidants sont arrivés, tels des « pionniers » décidés à rebâtir et faire revivre la commune. Un centre-bourg remis à neuf a été inauguré le 20 juin, avec parking, éclairage public, terrain de boules et espaces verts.
Le maire, Gérard Rouffet, attend la construction d'un hôtel de ville tandis que l'auberge, elle aussi rouverte 'après des mois de paprasse et difficultées administratives..., commence à faire le plein de touristes.
Désormais, une vingtaine de Chambonchardais occupent leur village, et une dizaine de résidences secondaires ont été édifiées dans les murs rénovés de ce qui ressemblait il y a encore cinq ans à une friche immobilière. « C'est une renaissance, reconnaît l'élu, avec des gens qui arrivent pour recommencer leur vie, prendre un second départ. Nous espérons revenir à nos anciens effectifs, et pourquoi pas grandir encore car il y a de la place, des maisons vides, des opportunités. » Les propriétaires du lieu, le conseil général de la Creuse et l'Epala, viennent de dépenser 800 000 € dans la rénovation du centre, peaufinant plusieurs projets sur le développement durable.
Un parc éolien est dans les cartons, tandis que se poursuivent des recherches géothermiques et géologiques. Même l'église a été consolidée afin d'accueillir de futures ouailles ! « Nous avons repris, en 2007, l'auberge fermée depuis 1994, après avoir revendu notre commerce de traiteur dans le Var, racontent Ghislaine et Rachid Chakir. Nous avons eu le coup de foudre pour Chambonchard, découvert par hasard, et nous avons investi toutes nos économies, mais nous ne le regrettons pas. »
Avec 150 000 € le couple rachète donc à l'Epala les bâtiments, puis relance le restaurant qui sert aujourd'hui près de quarante couverts quotidiens, à 12 € l'assiette bien remplie d'une roborative cuisine rurale. Les bonnes raisons de cette aventure ne manquent pas dans le récit enthousiaste des deux émigrés, venus tenter leur chance en terre creusoise. « Nous avons une qualité de vie exceptionnelle, loin de tout mais en fait loin de rien, avec la ville d'Evaux-les-Bains à 7 km, et ses écoles pour nos deux filles.
L'histoire du barrage attire les touristes, génère des projets d'installation. Nous voyons revenir à l'auberge les anciens, qui n'habitent plus ici, mais passent casser la croûte ou boire un verre. » Sur la route des vacances, le bourg vaut le détour, avec ses maisonnettes pimpantes, nichées au coeur d'une vallée verdoyante qui a failli devenir un vaste lac… avant d'être finalement sauvée des eaux.
article de l'exploitant en 2008
Aux dires de Rachid, s'installer et rester en creuse devient un parcours de combatant. Je les laisse avec leurs batailles politiques, je vais ailleurs, ils mélangent tout et ne donne pas envie aux nouveaux commerces de s'installer.
la bonne volonté ne suffit pas dans la creuse, vous devez possèder d'autres cartes et celles la ne m'interresse pas du tout. je suis restaurateur et c'est tout.
L'auberge est désormais fermée et le village à repris son inertie pour combien de temps.... attendons le vent qui apportera peut être un espour de vie!
A ce jour, le désert revient, l'auberge est fermée et pourtant cela donnait des airs de vie a ce petit village....
samedi 9 avril 2011
Les hypermarchés Carrefour en grève
L’appel à la grève, lancé par FO, la CGT et la CFDT devrait être très suivi, perturbant l’activité dans de nombreux hypers de l’enseigne.
Journée mouvementée en perspective dans les hypermarchés Carrefour. Selon les syndicats, l’appel à la grève national lancé par FO, la CGT et la CFDT devrait être très suivi aujourd’hui. « Cent cinquante magasins sur plus de 200 devraient être touchés », anticipe Dejan Terglav de FO, le syndicat majoritaire au sein du groupe, « Dans 130 d’entre eux, le mouvement s’annonce dur avec 40 % à 80% de grévistes.
"Tout le monde en a assez"Grève en vue chez Carrefour » Et dans certains hypers, les clients pourraient trouver portes closes. « Dix ou 15 pourraient fermer une partie de la journée. Ailleurs, des piquets de grève ou des blocages de ronds-points seront organisés », explique Dejan Terglav. Du jamais-vu au sein de l’enseigne, où le dernier conflit remonte à février 2008.
Le mouvement s’annonce particulièrement fort dans le Sud, le Nord, la Bretagne et dans des villes comme Orléans ou Le Mans, où le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, se rendra en début de matinée. La région parisienne, où les syndicats sont moins implantés, sera moins affectée, même si des perturbations sont attendues à Aulnay, Sevran, ou Villiers-en-Bière.
Jeudi soir pourtant, la direction de Carrefour a annoncé qu’elle allait « rouvrir les négociations salariales » dès mercredi. « Cela ressemble à une tentative de déstabilisation, s’emporte Serge Corfa, de la CFDT. Mais cela n’a pas eu d’impact sur les salariés. Le malaise est énorme. » La question des salaires a mis le feu aux poudres : l’augmentation de 1% en mars et 1% en octobre proposée par la direction est jugée « indécente » au regard de « la rémunération des actionnaires ». Mais, les syndicats s’inquiètent aussi de la nette dégradation des conditions de travail , des 4500 suppressions de postes… et de la stratégie de leurs actionnaires, le fonds Colony Capital et le Groupe Arnault qui met en vente Dia ainsi que les murs de Carrefour.
Journée mouvementée en perspective dans les hypermarchés Carrefour. Selon les syndicats, l’appel à la grève national lancé par FO, la CGT et la CFDT devrait être très suivi aujourd’hui. « Cent cinquante magasins sur plus de 200 devraient être touchés », anticipe Dejan Terglav de FO, le syndicat majoritaire au sein du groupe, « Dans 130 d’entre eux, le mouvement s’annonce dur avec 40 % à 80% de grévistes.
"Tout le monde en a assez"Grève en vue chez Carrefour » Et dans certains hypers, les clients pourraient trouver portes closes. « Dix ou 15 pourraient fermer une partie de la journée. Ailleurs, des piquets de grève ou des blocages de ronds-points seront organisés », explique Dejan Terglav. Du jamais-vu au sein de l’enseigne, où le dernier conflit remonte à février 2008.
Le mouvement s’annonce particulièrement fort dans le Sud, le Nord, la Bretagne et dans des villes comme Orléans ou Le Mans, où le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, se rendra en début de matinée. La région parisienne, où les syndicats sont moins implantés, sera moins affectée, même si des perturbations sont attendues à Aulnay, Sevran, ou Villiers-en-Bière.
Jeudi soir pourtant, la direction de Carrefour a annoncé qu’elle allait « rouvrir les négociations salariales » dès mercredi. « Cela ressemble à une tentative de déstabilisation, s’emporte Serge Corfa, de la CFDT. Mais cela n’a pas eu d’impact sur les salariés. Le malaise est énorme. » La question des salaires a mis le feu aux poudres : l’augmentation de 1% en mars et 1% en octobre proposée par la direction est jugée « indécente » au regard de « la rémunération des actionnaires ». Mais, les syndicats s’inquiètent aussi de la nette dégradation des conditions de travail , des 4500 suppressions de postes… et de la stratégie de leurs actionnaires, le fonds Colony Capital et le Groupe Arnault qui met en vente Dia ainsi que les murs de Carrefour.
vendredi 8 avril 2011
Départs en vacances : café gratuit dans 171 aires d’autoroutes
Il n'y a plus de raison de se laisser piéger par le sommeil au volant. A l'occasion des premiers départs en vacances de Pâques - ce samedi est classé orange par Bison Futé -, la société Vinci Autoroutes, qui gère les 4 400 km des réseaux ASF, Cofiroute et Escota, offre le café sur son réseau autoroutier le week-end.
A 1,30 euro la tasse sur les aires d'autoroutes, le «petit noir» est cher mais indispensable à tout conducteur au long cours qui se respecte? Comme nous le révélions il y a quelques semaines, (nos éditions du 10 février dernier), il devient gratuit sur 171 aires de repos des autoroutes ASF, Cofiroute et Escota. La campagne, ouverte jusqu'au 8 mai chaque week-end du vendredi soir au lundi matin de 22 heures à 6 heures, et baptisée «Faites le plein de vigilance», a pour objectif de faire baisser le risque d'accidents de la circulation provoqué par l'hypovigilance au volant.
Si 3 Français sur 4 - 73 % précisément selon les résultats d'une récente étude Ipsos pour Vinci Autoroutes - estiment qu'il ne faut jamais conduire en état de fatigue, les comportements au volant sont bien loin de traduire cette sage précaution. En effet, 34 % d'entre-eux ont déjà eu l'impression de s'être endormi pendant quelques secondes en conduisant, et 38 % reconnaissent avoir déjà continué leur trajet dans un état de fatigue dangereux. Selon les statistiques de la Sécurité Routière, un tiers des accidents sur autoroutes sont dus à l'hypovigilance au volant.
A 1,30 euro la tasse sur les aires d'autoroutes, le «petit noir» est cher mais indispensable à tout conducteur au long cours qui se respecte? Comme nous le révélions il y a quelques semaines, (nos éditions du 10 février dernier), il devient gratuit sur 171 aires de repos des autoroutes ASF, Cofiroute et Escota. La campagne, ouverte jusqu'au 8 mai chaque week-end du vendredi soir au lundi matin de 22 heures à 6 heures, et baptisée «Faites le plein de vigilance», a pour objectif de faire baisser le risque d'accidents de la circulation provoqué par l'hypovigilance au volant.
Si 3 Français sur 4 - 73 % précisément selon les résultats d'une récente étude Ipsos pour Vinci Autoroutes - estiment qu'il ne faut jamais conduire en état de fatigue, les comportements au volant sont bien loin de traduire cette sage précaution. En effet, 34 % d'entre-eux ont déjà eu l'impression de s'être endormi pendant quelques secondes en conduisant, et 38 % reconnaissent avoir déjà continué leur trajet dans un état de fatigue dangereux. Selon les statistiques de la Sécurité Routière, un tiers des accidents sur autoroutes sont dus à l'hypovigilance au volant.
mardi 5 avril 2011
Carte scolaire : 19 fermetures de classe en Creuse
Hier, lors du comité technique départemental paritaire, l'inspecteur d'académie, Dominique Berteloot, a présenté ses arbitrages, s'agissant de la carte scolaire 2011 du 1er degré.
Six fermetures en ville :
À Aubusson-maternelle (1 classe sur 6, 19 élèves par classe au lieu de 16) Guéret-Assolant (1 classe sur 6, 24 élèves par classe au lieu de 20) ; Guéret-Cerclier (1 classe sur 7, 23 élèves par classe au lieu de 19), Guéret-Prévert (1 classe sur 8, 23 élèves par classe au lieu de 20) ; La Souteraine-L'Hermite (1 classe sur 10, 24 élèves par classe au lieu de 21). Bourganeuf-Rifaterre (1 classe sur 6, 22 élèves par classe au lieu de 19).
Six fermetures en milieu rural :
À Saint-Sulpice-le-Guérétois (1 classe sur 5, 22 élèves par classe au lieu de 17), Saint-Sébastien (1 classe sur 4, 21 élèves par classe au lieu de 16) ; Saint-Yrieix-La Nouaille (1 classe sur 3, 16 élèves par classe au lieu de 10) ; Bénévent-Marsac (1 classe sur 7, 18 élèves par classe au lieu de 15), Lourdoueix-Méasnes (1 classe sur 4, 18 élèves par classe au lieu de 13) ; Viersat-Nouhant (1 classe sur 3, 16 élèves par classe au lieu de 10).
Les Rased :
Il y a 8 réseaux d'aide spécialisée aux élèves en difficulté (RASED), pour 27 postes en Creuse. 4 sont fermés (1 à Aubusson, 2 à Bonnat, 1 à Bourganeuf) Il s'agit de postes vacants. L'inspecteur d'académie parle de crise de vocations, le SNUipp rappelle : « que les enseignants volontaires n'ont pas pu partir en formation ».
Les autres postes spécialisés supprimés :
L'inspecteur d'académie a pioché dans les « réserves » des postes spécialisés : un poste de français langue étrangère (rattaché à Aubusson) est supprimé sur les trois de la Creuse. 40 enfants sont concernés. Dominique Berteloot note qu'« il n'y a plus d'installation de familles britanniques ou néerlandaises ». Deux postes spécialisés en technologie de l'information et de la communication adaptées à l'éducation (un conseiller pédagogique et un animateur) sont supprimés. Les 4 postes d'EMALA (équipe mobile d'animation) qui apportent un plus (sport et culture) dans les écoles rurales sont maintenus. Mais ces enseignants seront réquisitionnés en janvier et février pour effectuer des remplacements. Le SNUipp note que « 25 % des interventions des EMALA sont remises en cause ».
Six créations de postes :
2 classes ouvertes en maternelle à : La Souterraine-Fossé-des-Canards et à Gouzon. 2 classes élémentaires ouvertes : à Fursac et à La Brionne-Saint-Léger. Une classe d'insertion (CLIS) à Guéret-Guéry. Un poste de remplaçant titulaire sur le secteur de Felletin.
L'intégralité de cet article à lire dans l'édition de mardi 5 avril, ou à télécharger sur www.lamontagne.fr.
Six fermetures en ville :
À Aubusson-maternelle (1 classe sur 6, 19 élèves par classe au lieu de 16) Guéret-Assolant (1 classe sur 6, 24 élèves par classe au lieu de 20) ; Guéret-Cerclier (1 classe sur 7, 23 élèves par classe au lieu de 19), Guéret-Prévert (1 classe sur 8, 23 élèves par classe au lieu de 20) ; La Souteraine-L'Hermite (1 classe sur 10, 24 élèves par classe au lieu de 21). Bourganeuf-Rifaterre (1 classe sur 6, 22 élèves par classe au lieu de 19).
Six fermetures en milieu rural :
À Saint-Sulpice-le-Guérétois (1 classe sur 5, 22 élèves par classe au lieu de 17), Saint-Sébastien (1 classe sur 4, 21 élèves par classe au lieu de 16) ; Saint-Yrieix-La Nouaille (1 classe sur 3, 16 élèves par classe au lieu de 10) ; Bénévent-Marsac (1 classe sur 7, 18 élèves par classe au lieu de 15), Lourdoueix-Méasnes (1 classe sur 4, 18 élèves par classe au lieu de 13) ; Viersat-Nouhant (1 classe sur 3, 16 élèves par classe au lieu de 10).
Les Rased :
Il y a 8 réseaux d'aide spécialisée aux élèves en difficulté (RASED), pour 27 postes en Creuse. 4 sont fermés (1 à Aubusson, 2 à Bonnat, 1 à Bourganeuf) Il s'agit de postes vacants. L'inspecteur d'académie parle de crise de vocations, le SNUipp rappelle : « que les enseignants volontaires n'ont pas pu partir en formation ».
Les autres postes spécialisés supprimés :
L'inspecteur d'académie a pioché dans les « réserves » des postes spécialisés : un poste de français langue étrangère (rattaché à Aubusson) est supprimé sur les trois de la Creuse. 40 enfants sont concernés. Dominique Berteloot note qu'« il n'y a plus d'installation de familles britanniques ou néerlandaises ». Deux postes spécialisés en technologie de l'information et de la communication adaptées à l'éducation (un conseiller pédagogique et un animateur) sont supprimés. Les 4 postes d'EMALA (équipe mobile d'animation) qui apportent un plus (sport et culture) dans les écoles rurales sont maintenus. Mais ces enseignants seront réquisitionnés en janvier et février pour effectuer des remplacements. Le SNUipp note que « 25 % des interventions des EMALA sont remises en cause ».
Six créations de postes :
2 classes ouvertes en maternelle à : La Souterraine-Fossé-des-Canards et à Gouzon. 2 classes élémentaires ouvertes : à Fursac et à La Brionne-Saint-Léger. Une classe d'insertion (CLIS) à Guéret-Guéry. Un poste de remplaçant titulaire sur le secteur de Felletin.
L'intégralité de cet article à lire dans l'édition de mardi 5 avril, ou à télécharger sur www.lamontagne.fr.
Le PS présente 30 propositions pour la présidentielle 2012
Le PS présente 30 propositions pour la présidentielle 2012
La première secrétaire du PS Martine Aubry a affirmé lundi sur France 2 que le projet du PS en vue de l'élection présidentielle de 2012, baptisé "le changement", visait à transformer en profondeur un "système qui arrive à bout de souffle".
La primaire socialiste n'a pas encore eu lieu pour désigner le candidat à la présidentielle 2012 mais le PS a déjà un programme ou en tout cas les grandes lignes directrices que «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» vous révèle en exclusivité.
Ce projet, baptisé «le changement» et fort de 30 propositions sera présenté officiellement mardi en bureau national (direction), vise à répondre «aux problèmes des Français», a dit le porte-parole du PS Benoît Hamon, citant «logement, emploi, pouvoir d'achat, santé».
300 000 emplois jeunes
Parmi les propositions phares figurent notamment les 300 000 emplois d'avenir, nouvelle mouture des emplois jeunes créés sous le gouvernement Jospin en 1997, la création d'une banque publique d'investissement et la réforme de l'impôt sur les sociétés, l'encadrement des loyers, une réforme fiscale fusionnant l'impôt sur le revenu et la CSG pour créer un impôt citoyen prélevé à la source.
Le projet prévoit également la création de 10 000 postes de gendarmes et policiers en 5 ans, une allocation d'études pour les jeunes sous condition de ressources, la généralisation du CV anonyme ou encore le droit au mariage et à l'adoption pour les couples homoparentaux.
La lutte contre les licenciements boursiers, thème cher à la candidate aux primaires Ségolène Royal, est intégré au projet.
Le sujet sensible du nucléaire
La question du nucléaire, thème sensible dans les discussions avec les partenaires écologistes, fait aussi débat au sein du PS, où l'on s'est accordé sur le plus petit dénominateur commun, à savoir le «développement massif des économies d'énergie et des énergies renouvelables».
Pour financer toutes ces mesures, le PS table sur des recettes d'environ 50 milliards d'euros, dégagées par la suppression des «cadeaux fiscaux» (réforme de la taxe professionnelle, niches fiscales, TVA dans la restauration, paquet fiscal) mis en oeuvre par la droite depuis 2007.
Aubry : «Nous dirons ce qui est possible tout de suite»
«Nous sommes des gens sérieux. Nous dirons ce qui est possible tout de suite», a dit Mme Aubry sur France 2, en précisant que le PS avait travaillé dans une optique de réduction du déficit budgétaire à 3%, le plafond autorisé par les traités européens, en 2013.
Lundi, les ténors du PS rassemblés en conseil politique ont procédé aux ultimes arbitrages. Le texte a été élaboré dans un apparent consensus entre «hollandistes», «strauss-kahniens» et partisans d'Aubry.
La première secrétaire du PS Martine Aubry a affirmé lundi sur France 2 que le projet du PS en vue de l'élection présidentielle de 2012, baptisé "le changement", visait à transformer en profondeur un "système qui arrive à bout de souffle".
La primaire socialiste n'a pas encore eu lieu pour désigner le candidat à la présidentielle 2012 mais le PS a déjà un programme ou en tout cas les grandes lignes directrices que «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» vous révèle en exclusivité.
Ce projet, baptisé «le changement» et fort de 30 propositions sera présenté officiellement mardi en bureau national (direction), vise à répondre «aux problèmes des Français», a dit le porte-parole du PS Benoît Hamon, citant «logement, emploi, pouvoir d'achat, santé».
300 000 emplois jeunes
Parmi les propositions phares figurent notamment les 300 000 emplois d'avenir, nouvelle mouture des emplois jeunes créés sous le gouvernement Jospin en 1997, la création d'une banque publique d'investissement et la réforme de l'impôt sur les sociétés, l'encadrement des loyers, une réforme fiscale fusionnant l'impôt sur le revenu et la CSG pour créer un impôt citoyen prélevé à la source.
Le projet prévoit également la création de 10 000 postes de gendarmes et policiers en 5 ans, une allocation d'études pour les jeunes sous condition de ressources, la généralisation du CV anonyme ou encore le droit au mariage et à l'adoption pour les couples homoparentaux.
La lutte contre les licenciements boursiers, thème cher à la candidate aux primaires Ségolène Royal, est intégré au projet.
Le sujet sensible du nucléaire
La question du nucléaire, thème sensible dans les discussions avec les partenaires écologistes, fait aussi débat au sein du PS, où l'on s'est accordé sur le plus petit dénominateur commun, à savoir le «développement massif des économies d'énergie et des énergies renouvelables».
Pour financer toutes ces mesures, le PS table sur des recettes d'environ 50 milliards d'euros, dégagées par la suppression des «cadeaux fiscaux» (réforme de la taxe professionnelle, niches fiscales, TVA dans la restauration, paquet fiscal) mis en oeuvre par la droite depuis 2007.
Aubry : «Nous dirons ce qui est possible tout de suite»
«Nous sommes des gens sérieux. Nous dirons ce qui est possible tout de suite», a dit Mme Aubry sur France 2, en précisant que le PS avait travaillé dans une optique de réduction du déficit budgétaire à 3%, le plafond autorisé par les traités européens, en 2013.
Lundi, les ténors du PS rassemblés en conseil politique ont procédé aux ultimes arbitrages. Le texte a été élaboré dans un apparent consensus entre «hollandistes», «strauss-kahniens» et partisans d'Aubry.
mercredi 30 mars 2011
Le minimum vieillesse grimpe de 4,7%
Le minimum vieillesse sera augmenté le 1er avril afin d’atteindre les 25%de hausse en cinq ans, promis par Nicolas Sarkozy.
Le minimum vieillesse est une garantie de ressources pour les retraités n’ayant pas de pension ou ayant trop peu cotisé pour toucher une retraite suffisante.
Chose promise, chose due. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a annoncé hier la revalorisation du minimum vieillesse de 4,7% à partir du 1er avril. « Nous avons un engagement, de revaloriser le minimum vieillesse de 25% sur les cinq années » du mandat de Nicolas Sarkozy a-t-il rappelé.
Depuis le 1er avril 2010, le montant du minimum vieillesse était de 709 € par mois pour une personne seule et de 1157 € pour un couple. Le ministre a souligné la volonté du gouvernement que « l’inflation ne prenne pas le pas sur le pouvoir d’achat des retraités ».
Il a confirmé également que les pensions de retraite seront revalorisées de 2,1% au 1er avril, comme l’avait annoncé un peu plus tôt la ministre de l’Economie, Christine Lagarde. Comme l’inflation est prévue à 1,8%, « il y a donc 0,3% de rattrapage de façon à ce que jamais les pensions de retraites n’augmentent moins vite que l’inflation », a-t-il fait valoir.
Et de souligner que « dans certains pays européens, à cause de la crise, notamment en Allemagne, les pensions de retraites sont gelées, en Suède elles ont baissé en 2010 ».
Le minimum vieillesse est une garantie de ressources pour les retraités n’ayant pas de pension ou ayant trop peu cotisé pour toucher une retraite suffisante.
Chose promise, chose due. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a annoncé hier la revalorisation du minimum vieillesse de 4,7% à partir du 1er avril. « Nous avons un engagement, de revaloriser le minimum vieillesse de 25% sur les cinq années » du mandat de Nicolas Sarkozy a-t-il rappelé.
Depuis le 1er avril 2010, le montant du minimum vieillesse était de 709 € par mois pour une personne seule et de 1157 € pour un couple. Le ministre a souligné la volonté du gouvernement que « l’inflation ne prenne pas le pas sur le pouvoir d’achat des retraités ».
Il a confirmé également que les pensions de retraite seront revalorisées de 2,1% au 1er avril, comme l’avait annoncé un peu plus tôt la ministre de l’Economie, Christine Lagarde. Comme l’inflation est prévue à 1,8%, « il y a donc 0,3% de rattrapage de façon à ce que jamais les pensions de retraites n’augmentent moins vite que l’inflation », a-t-il fait valoir.
Et de souligner que « dans certains pays européens, à cause de la crise, notamment en Allemagne, les pensions de retraites sont gelées, en Suède elles ont baissé en 2010 ».
lundi 28 mars 2011
Dans la Creuse, la réduction d'effectifs publics fait craindre un "effet domino" sur l'emploi
L'événement ne risquait pas de passer inaperçu en Limousin. Toute la presse locale était conviée le 8 mars au ministère de la santé à Paris pour une annonce de première importance : la réouverture du service de radiothérapie de l'hôpital de Guéret (Creuse), fermé depuis le 30 juin 2010. Une "décision de bon sens", a commenté le ministre de la santé, Xavier Bertrand. Si pour le député Jean Auclair (Creuse, UMP), cette réouverture a été acquise grâce à ses relations au ministère, c'est bien la mobilisation populaire qui l'a motivée, assure la majorité départementale de gauche.
Un engagement significatif du contexte difficile qui pèse sur ce territoire. Le département subit un dépeuplement continu – 285 000 habitants à la fin du XIXe siècle, 124 000 début 2010 – et doit faire face à une population rurale à 76 %, composée de retraités à 39 %, avec 22 habitants au km2, soit cinq fois moins que la moyenne nationale.
L'Etat est le premier employeur de la Creuse (26,5 % d'emplois publics, contre 20,3 % au niveau national). L'objectif de la révision générale des politiques publiques (RGPP), programme lancé en juin 2007, est, selon la préfecture, "d'optimiser la gestion des moyens et des ressources humaines dans un objectif de plus grande efficacité et de performance". En clair : adapter l'action de l'Etat à la réalité démographique.
L'ÉDUCATION, SECTEUR LE PLUS TOUCHÉ
Ainsi, sur 111 bureaux de poste en 1998, 48 ont disparu, remplacés par des agences communales (49) et des "relais-poste commerçants" (10) qui, selon La Poste, "offrent l'essentiel des services" mais qui, d'après FO, limitent les opérations. L'effectif de l'administration fiscale tombera de 188 agents en 2000 à 123 en septembre 2011 ; l'équipement (139 salariés) a perdu neuf emplois en 2009. Selon la CGT, les cheminots ne sont plus que 90 contre 240 en 1986, pour trois gares "voyageurs" (14 en 1986) et deux gares "fret" (10 en 1986). Le centre Météo France a été transféré à Limoges ; l'Etablissement du matériel militaire (130 postes) va être fermé d'ici à 2013 ; la prison (30 emplois) en 2015.
L'éducation est le secteur le plus touché : depuis 2008, les 18 collèges ont perdu 31 postes d'enseignant. La suppression de 13 postes est annoncée à la rentrée 2011, et plusieurs filières vont disparaître. Alors que, selon le SNES, le principal syndicat du second degré, le nombre de collégiens va passer de 4 372 en 2008, à 4 461 en 2010.
Une "optimisation" des moyens de l'Etat récusée par Michel Vergnier, député et maire (PS) de Guéret : "Raisonner en termes de seuil et de rentabilité, ça n'a pas de sens dans les territoires ruraux. On est au minimum, descendre encore, c'est nous condamner." Beaucoup craignent un "effet domino", qui répercuterait la régression de l'emploi public sur l'emploi industriel et marchand. "Depuis 2004, continue M. Vergnier, l'emploi public a reculé d'un millier de postes dans le département. Dont, pour ma seule commune, 350 ces quatre dernières années."
"BOUCLIER RURAL"
"C'est la notion même d'aménagement du territoire qui disparaît", déplore Patrice Brunaud, gérant de deux PME qui emploient 27 personnes, et vice-président de la chambre de commerce et d'industrie (CCI). "Notre tissu économique est fait de PME, en général de belles entreprises familiales, mais dont un tiers sont vieillissantes. Il n'est pas évident d'attirer des repreneurs et des cadres dans un territoire qui a une image de déclin", explique-t-il. La CCI, les collectivités locales et le conseil régional ont la même vision des leviers possibles pour inverser l'évolution.
"Il est essentiel de fixer des critères d'accès aux services publics de base", conclut le maire de Guéret, qui a déposé une proposition de loi créant un "bouclier rural". Le 2 février, le député Pierre Morel A l'Huissier (UMP, Lozère) a proposé un "plan Marshall de la ruralité". Projet dénoncé par le PS comme un contre-feu à l'approche du second tour des élections cantonales, le 27 mars. Bouclier contre plan Marshall, un duel qui souligne l'urgence de la situation dans les départements ruraux.
le monde.fr
Un engagement significatif du contexte difficile qui pèse sur ce territoire. Le département subit un dépeuplement continu – 285 000 habitants à la fin du XIXe siècle, 124 000 début 2010 – et doit faire face à une population rurale à 76 %, composée de retraités à 39 %, avec 22 habitants au km2, soit cinq fois moins que la moyenne nationale.
L'Etat est le premier employeur de la Creuse (26,5 % d'emplois publics, contre 20,3 % au niveau national). L'objectif de la révision générale des politiques publiques (RGPP), programme lancé en juin 2007, est, selon la préfecture, "d'optimiser la gestion des moyens et des ressources humaines dans un objectif de plus grande efficacité et de performance". En clair : adapter l'action de l'Etat à la réalité démographique.
L'ÉDUCATION, SECTEUR LE PLUS TOUCHÉ
Ainsi, sur 111 bureaux de poste en 1998, 48 ont disparu, remplacés par des agences communales (49) et des "relais-poste commerçants" (10) qui, selon La Poste, "offrent l'essentiel des services" mais qui, d'après FO, limitent les opérations. L'effectif de l'administration fiscale tombera de 188 agents en 2000 à 123 en septembre 2011 ; l'équipement (139 salariés) a perdu neuf emplois en 2009. Selon la CGT, les cheminots ne sont plus que 90 contre 240 en 1986, pour trois gares "voyageurs" (14 en 1986) et deux gares "fret" (10 en 1986). Le centre Météo France a été transféré à Limoges ; l'Etablissement du matériel militaire (130 postes) va être fermé d'ici à 2013 ; la prison (30 emplois) en 2015.
L'éducation est le secteur le plus touché : depuis 2008, les 18 collèges ont perdu 31 postes d'enseignant. La suppression de 13 postes est annoncée à la rentrée 2011, et plusieurs filières vont disparaître. Alors que, selon le SNES, le principal syndicat du second degré, le nombre de collégiens va passer de 4 372 en 2008, à 4 461 en 2010.
Une "optimisation" des moyens de l'Etat récusée par Michel Vergnier, député et maire (PS) de Guéret : "Raisonner en termes de seuil et de rentabilité, ça n'a pas de sens dans les territoires ruraux. On est au minimum, descendre encore, c'est nous condamner." Beaucoup craignent un "effet domino", qui répercuterait la régression de l'emploi public sur l'emploi industriel et marchand. "Depuis 2004, continue M. Vergnier, l'emploi public a reculé d'un millier de postes dans le département. Dont, pour ma seule commune, 350 ces quatre dernières années."
"BOUCLIER RURAL"
"C'est la notion même d'aménagement du territoire qui disparaît", déplore Patrice Brunaud, gérant de deux PME qui emploient 27 personnes, et vice-président de la chambre de commerce et d'industrie (CCI). "Notre tissu économique est fait de PME, en général de belles entreprises familiales, mais dont un tiers sont vieillissantes. Il n'est pas évident d'attirer des repreneurs et des cadres dans un territoire qui a une image de déclin", explique-t-il. La CCI, les collectivités locales et le conseil régional ont la même vision des leviers possibles pour inverser l'évolution.
"Il est essentiel de fixer des critères d'accès aux services publics de base", conclut le maire de Guéret, qui a déposé une proposition de loi créant un "bouclier rural". Le 2 février, le député Pierre Morel A l'Huissier (UMP, Lozère) a proposé un "plan Marshall de la ruralité". Projet dénoncé par le PS comme un contre-feu à l'approche du second tour des élections cantonales, le 27 mars. Bouclier contre plan Marshall, un duel qui souligne l'urgence de la situation dans les départements ruraux.
le monde.fr
Le bulletin municipal de printemps est paru
Une jolie palette de couleurs orne la première page du bulletin municipal de ce mois d'avril 2011.
De nombreuses informations pour les résidents qui seront débattues "si vous le souhaitez" le 14 avril lors de la prochaine réunion publique.
Vous pourrez retrouver très prochainement ce bulletin sur le futur site de la ville. J'en ai eu une première vision, il est très bien conçu et apportera à tous des infos très positives pour la ville. Enfin une image extérieure pour la cité thermale.
En parcourant ce bulletin, vous remarquerez, qu'un début de reflexion devrait se propager au conseil municipal relatif à la liaison entre la station thermale et le bourg. Il était temps de s'en préocuper, c'est certainement cette liaison qui sauvera les commerces du bourg....
Pour répondre à des interrogations, NON, la gendarmerie ne fermera pas ses portes, un nouveau bail à été proposé.
Les camping cars devraient trouver refuge à Evaux, des propositions sont en cours.
** SIARU ? pour le résident c'est quoi...
Dans le bulletin d'avril 2010, un formulaire (questionnaire) vous demandait de donner votre avis, vos remarques (positives et négatives) et vos interrogations sur la ville et cela dans un seul but, essayer de proposer et de vous écoutez. Seul 60 sur 780 ex ont étés retournés en mairie. C'est fort dommage, pour une fois que l'on nous propose de donner et écouter notre avis .... la suite dans votre bulletin
Le Front national aura peu d'élus mais il a pesé sur le scrutin
Source : La Tribune.fr
A l'issue d'un scrutin qui ne lui est traditionnellement pas favorable, le Front national aura peu de conseillers généraux. Mais la campagne a largement tourné autour du parti créé par Jean-Marie Le Pen. Le Front national a obtenu ce dimanche soir son premier élu au second tour des cantonales dans le Vaucluse, à Carpentras. "Notre candidat à Carpentras, Patrick Bassot, a obtenu près de 54% des voix", a précisé Emile Cavasino, secrétaire départemental du FN. Une victoire qualifiée de "symbolique" par Jean-Marie Le Pen, qui faisait référence à l'affaire de la profanation du cimetière de cette ville, qui avait défrayée la chronique dans les années 90.
Un peu plus tard dans la soirée, on apprenait que Jean-Paul Dispard avait été élu dans le canton de Brignoles (Var) face au conseiller général communiste sortant Claude Gilardo, avec 50,03% des suffrages contre 49,97%, soit un écart de 5 voix, selon la préfecture du Var.
En revanche, Steeve Briois, secrétaire général du FN, a indiqué à Reuters qu'il n'était pas parvenu à battre son adversaire socialiste dans son canton du Pas-de-Calais, à Montigny-en-Gohelle. Selon la préfecture du Pas-de-Calais, Steeve Briois a obtenu 44,7% des voix face au conseiller général socialiste sortant Jean-Marie Picque (55,3%). Et Louis Aliot, numéro deux du FN et compagnon de Marine Le Pen, a été battu à Perpignan par une socialiste.
Le FN avait réalisé une forte poussée au premier tour avec un score historique pour ce type de scrutin d'un peu plus de 15%. Il s'était qualifié pour le second tour dans un peu plus de 400 cantons, dont un peu plus de la moitié pour des duels avec des candidats socialistes ou communistes.
En revanche, une ancienne du Front national, Marie-Claude Bompard, maire de Bollène (Vaucluse), a été réélue sous l'étiquette de la Ligue du Sud.
Les dirigeants du FN misaient officieusement à la veille du second tour sur une dizaine d'élus.
François Fillon, Premier ministre, a estimé dimanche soir que le "score (du FN) démontre que le vote protestataire ne doit pas être sous-estimé et banalisé. Ce parti doit être combattu et les causes de son audience doivent être lucidement évaluées et traitées (...) Le très faible nombre de ses élus démontre cependant qu'une grande majorité de citoyens, notamment de la majorité, refuse les solutions extrémistes".
A l'issue d'un scrutin qui ne lui est traditionnellement pas favorable, le Front national aura peu de conseillers généraux. Mais la campagne a largement tourné autour du parti créé par Jean-Marie Le Pen. Le Front national a obtenu ce dimanche soir son premier élu au second tour des cantonales dans le Vaucluse, à Carpentras. "Notre candidat à Carpentras, Patrick Bassot, a obtenu près de 54% des voix", a précisé Emile Cavasino, secrétaire départemental du FN. Une victoire qualifiée de "symbolique" par Jean-Marie Le Pen, qui faisait référence à l'affaire de la profanation du cimetière de cette ville, qui avait défrayée la chronique dans les années 90.
Un peu plus tard dans la soirée, on apprenait que Jean-Paul Dispard avait été élu dans le canton de Brignoles (Var) face au conseiller général communiste sortant Claude Gilardo, avec 50,03% des suffrages contre 49,97%, soit un écart de 5 voix, selon la préfecture du Var.
En revanche, Steeve Briois, secrétaire général du FN, a indiqué à Reuters qu'il n'était pas parvenu à battre son adversaire socialiste dans son canton du Pas-de-Calais, à Montigny-en-Gohelle. Selon la préfecture du Pas-de-Calais, Steeve Briois a obtenu 44,7% des voix face au conseiller général socialiste sortant Jean-Marie Picque (55,3%). Et Louis Aliot, numéro deux du FN et compagnon de Marine Le Pen, a été battu à Perpignan par une socialiste.
Le FN avait réalisé une forte poussée au premier tour avec un score historique pour ce type de scrutin d'un peu plus de 15%. Il s'était qualifié pour le second tour dans un peu plus de 400 cantons, dont un peu plus de la moitié pour des duels avec des candidats socialistes ou communistes.
En revanche, une ancienne du Front national, Marie-Claude Bompard, maire de Bollène (Vaucluse), a été réélue sous l'étiquette de la Ligue du Sud.
Les dirigeants du FN misaient officieusement à la veille du second tour sur une dizaine d'élus.
François Fillon, Premier ministre, a estimé dimanche soir que le "score (du FN) démontre que le vote protestataire ne doit pas être sous-estimé et banalisé. Ce parti doit être combattu et les causes de son audience doivent être lucidement évaluées et traitées (...) Le très faible nombre de ses élus démontre cependant qu'une grande majorité de citoyens, notamment de la majorité, refuse les solutions extrémistes".
dimanche 27 mars 2011
carte politique de vos cantons en Creuse 2008/2011 Résultats
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La radioactivité du nuage de Fukushima a peut-être été sous-évaluée
Selon la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), le niveau de radioactivité en France révélé par l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a sans doute été «sous-évalué», lors du passage-sans doute jeudi- de la masse d'air contaminée sur la France.
Premières traces du nuage de Fukushima sur la FranceFukushima : radioactivité de l'eau «10 millions de fois» supérieure à la normaleDe l’iode radioactive a bien été détectée en FrancePremières traces du nuage de Fukushima sur la France.
L'IRSN a annoncé samedi que les premières traces du panache provenant de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima ont été relevées en France mais que le niveau de radioactivité mesuré était sans danger pour l'environnement et la santé.
Mais, d'après la Criirad, «l'air a été échantillonné à partir d'un filtre à aérosols, qui ne permet pas de piéger l'iode présent dans l'air sous forme gazeuse». Or, cet iode gazeux «pourrait constituer une part importante, probablement majoritaire, de l'iode radioactif présent dans les masses d'air contaminé», a poursuivi le laboratoire. Si «l'incidence de cette question sur l'appréciation des risques est très limitée» en Europe, «au Japon, les conséquences d'une sous-évaluation de l'activité de l'iode pourraient être graves», estime le laboratoire indépendant basé à Lyon.
D'après l'IRSN, «des traces d'iode 131 (0,012 mBq/m3 en moyenne sur la période de prélèvement) ont été mesurées dans l'air prélevé entre le 21 au 24 mars par la station de l'IRSN installée au sommet du Puy-de-Dôme».
Premières traces du nuage de Fukushima sur la FranceFukushima : radioactivité de l'eau «10 millions de fois» supérieure à la normaleDe l’iode radioactive a bien été détectée en FrancePremières traces du nuage de Fukushima sur la France.
L'IRSN a annoncé samedi que les premières traces du panache provenant de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima ont été relevées en France mais que le niveau de radioactivité mesuré était sans danger pour l'environnement et la santé.
Mais, d'après la Criirad, «l'air a été échantillonné à partir d'un filtre à aérosols, qui ne permet pas de piéger l'iode présent dans l'air sous forme gazeuse». Or, cet iode gazeux «pourrait constituer une part importante, probablement majoritaire, de l'iode radioactif présent dans les masses d'air contaminé», a poursuivi le laboratoire. Si «l'incidence de cette question sur l'appréciation des risques est très limitée» en Europe, «au Japon, les conséquences d'une sous-évaluation de l'activité de l'iode pourraient être graves», estime le laboratoire indépendant basé à Lyon.
D'après l'IRSN, «des traces d'iode 131 (0,012 mBq/m3 en moyenne sur la période de prélèvement) ont été mesurées dans l'air prélevé entre le 21 au 24 mars par la station de l'IRSN installée au sommet du Puy-de-Dôme».
mardi 22 mars 2011
augmentations du prix de l'électricté comprises entre 5,1% et 6,5% par an jusqu'en 2015
Le groupe énergétique EDF, contrôlé par l'Etat, veut que les pouvoirs publics décident des augmentations du prix de l'électricté comprises entre 5,1% et 6,5% par an jusqu'en 2015, inflation comprise, selon le journal Les Echos à paraître mercredi. Selon le quotidien, qui n'identifie pas ses sources, cela déboucherait sur une hausse totale d'environ 30% en cinq ans, et marquerait une nette rupture avec les précédentes hausses décidées par l'Etat, qui contrôle EDF à hauteur de 85%. Depuis 2007, celles-ci varient entre 1 et 3%.
Le ministre de l'Industrie Eric Besson a déclaré en février que l'augmentation des prix de l'électricité était «inéluctable» en France afin de financer les investissements dans le parc nucléaire et le développement des énergies renouvelables.
La facture d'électricité des Français, qui est une des plus basses d'Europe, a augmenté de 3% le 15 août 2010 et à nouveau de 3% au 1er janvier 2011. De nouvelles hausses de prix ont d'ores et déjà été annoncées pour assurer le développement des énergies renouvelables, en particulier l'énergie solaire, financées via une taxe sur l'électricité, la contribution au service public de l’électricité.
Le ministre de l'Industrie Eric Besson a déclaré en février que l'augmentation des prix de l'électricité était «inéluctable» en France afin de financer les investissements dans le parc nucléaire et le développement des énergies renouvelables.
La facture d'électricité des Français, qui est une des plus basses d'Europe, a augmenté de 3% le 15 août 2010 et à nouveau de 3% au 1er janvier 2011. De nouvelles hausses de prix ont d'ores et déjà été annoncées pour assurer le développement des énergies renouvelables, en particulier l'énergie solaire, financées via une taxe sur l'électricité, la contribution au service public de l’électricité.
dimanche 20 mars 2011
Cantonales : l'abstention estimée à 56%
La tendance de l'abstention pour le premier tour des élections cantonales françaises, dimanche, a été établie à 56%, selon un sondage Ipsos Logica Business Consulting pour France Télévisions.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8h00. La plupart ferment à 18h00 mais ils resteront ouverts jusqu'à 20h00 dans quelques grandes agglomérations.
Les Français votent pour renouveler la moitié des exécutifs des 100 départements. Paris est le seul département à ne pas voter.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8h00. La plupart ferment à 18h00 mais ils resteront ouverts jusqu'à 20h00 dans quelques grandes agglomérations.
Les Français votent pour renouveler la moitié des exécutifs des 100 départements. Paris est le seul département à ne pas voter.
Kadhafi promet la défaite au «parti du diable»
Mouammar Kadhafi a menacé la coalition d'une longue guerre et d'une défaite à la clé, ce dimanche matin lors d'un long message sonore.
Au lendemain des premières frappes aériennes, l'opération «Aube d'une Odysée» entre dans une phrase cruciale.
Après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, cette coalition, avec en tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, est passée samedi à l'offensive, avec une première frappe aérienne française contre un véhicule des forces pro-Kadhafi à 17h45, pour tenter de stopper la répression de la révolte.
A partir de 20 heures samedi, Washington et Londres ont lancé plus de 110 missiles de croisière Tomahawk à partir de navires et sous-marins contre plus de 20 objectifs, dont des systèmes de défense antiaérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous sur la côte méditerranéenne de la Libye.
Selon un bilan provisoire de source officielle libyenne, 48 personnes ont trouvé la mort et 150 ont été blessées dans ces attaques, dont 26 à Tripoli.
Dimanche avant l'aube, un bombardement aérien a visé Tripoli et la défense anti-aérienne déployée dans la capitale, notamment dans la résidence-caserne du dirigeant libyen à Bab al-Aziziya, est entrée en action. Le leader Mouammar Kadhafi jure désormais de transformer la Méditerranée en «champ de bataille»...
Au lendemain des premières frappes aériennes, l'opération «Aube d'une Odysée» entre dans une phrase cruciale.
Après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, cette coalition, avec en tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, est passée samedi à l'offensive, avec une première frappe aérienne française contre un véhicule des forces pro-Kadhafi à 17h45, pour tenter de stopper la répression de la révolte.
A partir de 20 heures samedi, Washington et Londres ont lancé plus de 110 missiles de croisière Tomahawk à partir de navires et sous-marins contre plus de 20 objectifs, dont des systèmes de défense antiaérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous sur la côte méditerranéenne de la Libye.
Selon un bilan provisoire de source officielle libyenne, 48 personnes ont trouvé la mort et 150 ont été blessées dans ces attaques, dont 26 à Tripoli.
Dimanche avant l'aube, un bombardement aérien a visé Tripoli et la défense anti-aérienne déployée dans la capitale, notamment dans la résidence-caserne du dirigeant libyen à Bab al-Aziziya, est entrée en action. Le leader Mouammar Kadhafi jure désormais de transformer la Méditerranée en «champ de bataille»...
Dimanche 20 Mars premier tour des Cantonales
A Evaux les bains, se sera une journée d'observation sans élections. La plus proche sera à Chambon...
Treize des 27 cantons du département sont renouvelables. Neuf sont détenus par la gauche, quatre par la droite, mais compte tenu du contexte local, il n’y aucun risque de voir le Conseil général, détenu par la gauche depuis 2001 avec une majorité confortable (19 sièges contre huit pour la droite), basculer à droite.
Deux cantons seront regardés avec une attention particulière : celui de Bourganeuf où le sénateur-président du Conseil général Jean-Jacques Lozach remet son mandat en jeu – sans grand risque de le perdre –, et celui d’Ahun où le député UMP Jean Auclair, chef de file de l’opposition, pourrait être mis en ballottage comme d’ailleurs en 2004.
À propos de la droite, la Creuse fait partie de ces départements où ses candidats ont soigneusement évité l’étiquette UMP en se présentant tantôt divers droite, tantôt sans étiquette comme d’ailleurs Jean Auclair lui-même.
Un grand nombre de candidats pourraient être élus dès le premier tour ce dimanche 20 mars : il y a sept ans, il y en avait eu neuf avec 65 candidats sur les 13 cantons contre seulement 45 cette année.
La grande inconnue reste l’abstention. On l’annonce plus forte qu’en 2004 (où elle avait atteint 32 %) en raison de la démobilisation probable d’une partie de l’électorat de la droite traditionnelle et de l’absence de candidats du Front national.
Treize des 27 cantons du département sont renouvelables. Neuf sont détenus par la gauche, quatre par la droite, mais compte tenu du contexte local, il n’y aucun risque de voir le Conseil général, détenu par la gauche depuis 2001 avec une majorité confortable (19 sièges contre huit pour la droite), basculer à droite.
Deux cantons seront regardés avec une attention particulière : celui de Bourganeuf où le sénateur-président du Conseil général Jean-Jacques Lozach remet son mandat en jeu – sans grand risque de le perdre –, et celui d’Ahun où le député UMP Jean Auclair, chef de file de l’opposition, pourrait être mis en ballottage comme d’ailleurs en 2004.
À propos de la droite, la Creuse fait partie de ces départements où ses candidats ont soigneusement évité l’étiquette UMP en se présentant tantôt divers droite, tantôt sans étiquette comme d’ailleurs Jean Auclair lui-même.
Un grand nombre de candidats pourraient être élus dès le premier tour ce dimanche 20 mars : il y a sept ans, il y en avait eu neuf avec 65 candidats sur les 13 cantons contre seulement 45 cette année.
La grande inconnue reste l’abstention. On l’annonce plus forte qu’en 2004 (où elle avait atteint 32 %) en raison de la démobilisation probable d’une partie de l’électorat de la droite traditionnelle et de l’absence de candidats du Front national.
samedi 19 mars 2011
Kadhafi menace d'attaquer en Méditerranée
Après avoir poussé à l'adoption, jeudi, d'une résolution au conseil de sécurité de l'ONU, la France a pris la tête d'une action militaire en Libye samedi. La première frappe aérienne française a été tirée à 17h45, heure de Paris, soit deux heures après la fin du sommet international organisé dans la capitale française, qui réunissait des dirigeants arabes, européens et nord-américains.
Peu après 20h30, la France a été rejointe par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Les deux puissances ont annoncé avoir bombardé par air et par mer des objectifs en Libye. Des attaques aussitôt qualifiées de «barbares» par les autorités libyennes.
Selon Al Jazeera, quatre journalistes de la chaîne sont détenus par les autorités libyennes à l'ouest du pays. Il s'agit d'un Tunisien, un Mauritanien, un Norvégien, et un Britannique.
Enregistrement sonore de Mouammar Kadhafi diffusé par la télévision officielle. Comme il l'avait évoqué jeudi dernier, le leader libyen menace d'attaquer des objectifs «civils et militaires» en Méditerranée, devenue, selon lui, un «vrai champ de bataille». Il estime que «l'agression croisée injustifiée» menée par la coalition internationale «renforce le peuple libyen». Il annonce aussi que les dépôts d'armes sont ouverts pour défendre la Libye.
Peu après 20h30, la France a été rejointe par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Les deux puissances ont annoncé avoir bombardé par air et par mer des objectifs en Libye. Des attaques aussitôt qualifiées de «barbares» par les autorités libyennes.
Selon Al Jazeera, quatre journalistes de la chaîne sont détenus par les autorités libyennes à l'ouest du pays. Il s'agit d'un Tunisien, un Mauritanien, un Norvégien, et un Britannique.
Enregistrement sonore de Mouammar Kadhafi diffusé par la télévision officielle. Comme il l'avait évoqué jeudi dernier, le leader libyen menace d'attaquer des objectifs «civils et militaires» en Méditerranée, devenue, selon lui, un «vrai champ de bataille». Il estime que «l'agression croisée injustifiée» menée par la coalition internationale «renforce le peuple libyen». Il annonce aussi que les dépôts d'armes sont ouverts pour défendre la Libye.
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