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dimanche 5 juin 2011
lundi 11 avril 2011
C'était en 2008, les difficultés de s'installer en creuse ....
PROMIS depuis 1963 à une disparition totale, le petit village de Chambonchard, dans la Creuse, est désormais en phase de renaissance…
Ou plus exactement de résurgence. Car la commune, qui abritait alors une cinquantaine d'habitants, devait être noyée sous plusieurs mètres d'eau, retenue par un barrage construit par l'Etablissement public de la Loire (Epala), acheteur des terrains et des constructions.
En 1997, Dominique Voynet, ministre de l'Environnement, annule le projet. Entre-temps, l'endroit avait déjà été déserté, laissant sur place des maisons en ruines dans une agglomération fantôme. « Nous avons une qualité de vie exceptionnelle » Les anciens habitants ne sont pas revenus, mais récemment, de nouveaux résidants sont arrivés, tels des « pionniers » décidés à rebâtir et faire revivre la commune. Un centre-bourg remis à neuf a été inauguré le 20 juin, avec parking, éclairage public, terrain de boules et espaces verts.
Le maire, Gérard Rouffet, attend la construction d'un hôtel de ville tandis que l'auberge, elle aussi rouverte 'après des mois de paprasse et difficultées administratives..., commence à faire le plein de touristes.
Désormais, une vingtaine de Chambonchardais occupent leur village, et une dizaine de résidences secondaires ont été édifiées dans les murs rénovés de ce qui ressemblait il y a encore cinq ans à une friche immobilière. « C'est une renaissance, reconnaît l'élu, avec des gens qui arrivent pour recommencer leur vie, prendre un second départ. Nous espérons revenir à nos anciens effectifs, et pourquoi pas grandir encore car il y a de la place, des maisons vides, des opportunités. » Les propriétaires du lieu, le conseil général de la Creuse et l'Epala, viennent de dépenser 800 000 € dans la rénovation du centre, peaufinant plusieurs projets sur le développement durable.
Un parc éolien est dans les cartons, tandis que se poursuivent des recherches géothermiques et géologiques. Même l'église a été consolidée afin d'accueillir de futures ouailles ! « Nous avons repris, en 2007, l'auberge fermée depuis 1994, après avoir revendu notre commerce de traiteur dans le Var, racontent Ghislaine et Rachid Chakir. Nous avons eu le coup de foudre pour Chambonchard, découvert par hasard, et nous avons investi toutes nos économies, mais nous ne le regrettons pas. »
Avec 150 000 € le couple rachète donc à l'Epala les bâtiments, puis relance le restaurant qui sert aujourd'hui près de quarante couverts quotidiens, à 12 € l'assiette bien remplie d'une roborative cuisine rurale. Les bonnes raisons de cette aventure ne manquent pas dans le récit enthousiaste des deux émigrés, venus tenter leur chance en terre creusoise. « Nous avons une qualité de vie exceptionnelle, loin de tout mais en fait loin de rien, avec la ville d'Evaux-les-Bains à 7 km, et ses écoles pour nos deux filles.
L'histoire du barrage attire les touristes, génère des projets d'installation. Nous voyons revenir à l'auberge les anciens, qui n'habitent plus ici, mais passent casser la croûte ou boire un verre. » Sur la route des vacances, le bourg vaut le détour, avec ses maisonnettes pimpantes, nichées au coeur d'une vallée verdoyante qui a failli devenir un vaste lac… avant d'être finalement sauvée des eaux.
article de l'exploitant en 2008
Aux dires de Rachid, s'installer et rester en creuse devient un parcours de combatant. Je les laisse avec leurs batailles politiques, je vais ailleurs, ils mélangent tout et ne donne pas envie aux nouveaux commerces de s'installer.
la bonne volonté ne suffit pas dans la creuse, vous devez possèder d'autres cartes et celles la ne m'interresse pas du tout. je suis restaurateur et c'est tout.
L'auberge est désormais fermée et le village à repris son inertie pour combien de temps.... attendons le vent qui apportera peut être un espour de vie!
A ce jour, le désert revient, l'auberge est fermée et pourtant cela donnait des airs de vie a ce petit village....
Ou plus exactement de résurgence. Car la commune, qui abritait alors une cinquantaine d'habitants, devait être noyée sous plusieurs mètres d'eau, retenue par un barrage construit par l'Etablissement public de la Loire (Epala), acheteur des terrains et des constructions.
En 1997, Dominique Voynet, ministre de l'Environnement, annule le projet. Entre-temps, l'endroit avait déjà été déserté, laissant sur place des maisons en ruines dans une agglomération fantôme. « Nous avons une qualité de vie exceptionnelle » Les anciens habitants ne sont pas revenus, mais récemment, de nouveaux résidants sont arrivés, tels des « pionniers » décidés à rebâtir et faire revivre la commune. Un centre-bourg remis à neuf a été inauguré le 20 juin, avec parking, éclairage public, terrain de boules et espaces verts.
Le maire, Gérard Rouffet, attend la construction d'un hôtel de ville tandis que l'auberge, elle aussi rouverte 'après des mois de paprasse et difficultées administratives..., commence à faire le plein de touristes.
Désormais, une vingtaine de Chambonchardais occupent leur village, et une dizaine de résidences secondaires ont été édifiées dans les murs rénovés de ce qui ressemblait il y a encore cinq ans à une friche immobilière. « C'est une renaissance, reconnaît l'élu, avec des gens qui arrivent pour recommencer leur vie, prendre un second départ. Nous espérons revenir à nos anciens effectifs, et pourquoi pas grandir encore car il y a de la place, des maisons vides, des opportunités. » Les propriétaires du lieu, le conseil général de la Creuse et l'Epala, viennent de dépenser 800 000 € dans la rénovation du centre, peaufinant plusieurs projets sur le développement durable.
Un parc éolien est dans les cartons, tandis que se poursuivent des recherches géothermiques et géologiques. Même l'église a été consolidée afin d'accueillir de futures ouailles ! « Nous avons repris, en 2007, l'auberge fermée depuis 1994, après avoir revendu notre commerce de traiteur dans le Var, racontent Ghislaine et Rachid Chakir. Nous avons eu le coup de foudre pour Chambonchard, découvert par hasard, et nous avons investi toutes nos économies, mais nous ne le regrettons pas. »
Avec 150 000 € le couple rachète donc à l'Epala les bâtiments, puis relance le restaurant qui sert aujourd'hui près de quarante couverts quotidiens, à 12 € l'assiette bien remplie d'une roborative cuisine rurale. Les bonnes raisons de cette aventure ne manquent pas dans le récit enthousiaste des deux émigrés, venus tenter leur chance en terre creusoise. « Nous avons une qualité de vie exceptionnelle, loin de tout mais en fait loin de rien, avec la ville d'Evaux-les-Bains à 7 km, et ses écoles pour nos deux filles.
L'histoire du barrage attire les touristes, génère des projets d'installation. Nous voyons revenir à l'auberge les anciens, qui n'habitent plus ici, mais passent casser la croûte ou boire un verre. » Sur la route des vacances, le bourg vaut le détour, avec ses maisonnettes pimpantes, nichées au coeur d'une vallée verdoyante qui a failli devenir un vaste lac… avant d'être finalement sauvée des eaux.
article de l'exploitant en 2008
Aux dires de Rachid, s'installer et rester en creuse devient un parcours de combatant. Je les laisse avec leurs batailles politiques, je vais ailleurs, ils mélangent tout et ne donne pas envie aux nouveaux commerces de s'installer.
la bonne volonté ne suffit pas dans la creuse, vous devez possèder d'autres cartes et celles la ne m'interresse pas du tout. je suis restaurateur et c'est tout.
L'auberge est désormais fermée et le village à repris son inertie pour combien de temps.... attendons le vent qui apportera peut être un espour de vie!
A ce jour, le désert revient, l'auberge est fermée et pourtant cela donnait des airs de vie a ce petit village....
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