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dimanche 27 mars 2011

La radioactivité du nuage de Fukushima a peut-être été sous-évaluée

Selon la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), le niveau de radioactivité en France révélé par l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a sans doute été «sous-évalué», lors du passage-sans doute jeudi- de la masse d'air contaminée sur la France.

Premières traces du nuage de Fukushima sur la FranceFukushima : radioactivité de l'eau «10 millions de fois» supérieure à la normaleDe l’iode radioactive a bien été détectée en FrancePremières traces du nuage de Fukushima sur la France.
L'IRSN a annoncé samedi que les premières traces du panache provenant de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima ont été relevées en France mais que le niveau de radioactivité mesuré était sans danger pour l'environnement et la santé.
Mais, d'après la Criirad, «l'air a été échantillonné à partir d'un filtre à aérosols, qui ne permet pas de piéger l'iode présent dans l'air sous forme gazeuse». Or, cet iode gazeux «pourrait constituer une part importante, probablement majoritaire, de l'iode radioactif présent dans les masses d'air contaminé», a poursuivi le laboratoire. Si «l'incidence de cette question sur l'appréciation des risques est très limitée» en Europe, «au Japon, les conséquences d'une sous-évaluation de l'activité de l'iode pourraient être graves», estime le laboratoire indépendant basé à Lyon.

D'après l'IRSN, «des traces d'iode 131 (0,012 mBq/m3 en moyenne sur la période de prélèvement) ont été mesurées dans l'air prélevé entre le 21 au 24 mars par la station de l'IRSN installée au sommet du Puy-de-Dôme».

samedi 26 mars 2011

Première trace du nuage de Fukushima détectée en France

PARIS (Reuters) - Les premières traces du panache émis par la centrale japonaise de Fukushima ont été relevées en France, a annoncé samedi l'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

Une première mesure positive a été obtenue par le laboratoire spécialisé de l'institut sur un prélèvement d'air effectué du 21 au 24 mars au sommet du Puy de Dôme, précise-t-il dans un communiqué.

La concentration d'iode 131 ainsi mesurée "correspond à un niveau de trace dans l'atmosphère et ne représente aucun danger environnemental ou sanitaire", ajoute-t-il.

L'institut estime que l'arrivée de la "masse d'air faiblement contaminée" a "probablement" eu lieu au cours de la journée du 24 mars.

Les autres radionucléides présents dans les rejets de l'accident de Fukushima, notamment le césium 137, n'ont pas été détectés dans le prélèvement d'air du Puy de Dôme, "car leur concentration dans l'air reste encore inférieure aux limites de détection".

Tous les autres résultats de mesure des prélèvements d'air sur les autres stations de l'IRSN sont "inférieurs aux limites de détection", précise l'institut.

Pour la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD), le résultat publié par l'IRSN et peut-être par d'autres laboratoires européens "sous-évalue très probablement le niveau réel de la contamination".