Un homme est mort en portant secours à son enfant de 9 ans, en difficulté dans une mer agitée en Haute-Corse jeudi. Il est environ 17 heures, sur la plage de Ghjunquidu, à Corbara, à quelques kilomètres de L'Île-Rousse. Cette plage, réputée dangereuse, n'est pas surveillée. Ce jour-là, les drapeaux rouges sont hissés sur les côtes : des rafales soufflent à 80 km/h et les courants sont forts.
Un enfant qui s'amuse dans l'eau est emporté au large.
Sur la plage, son père de 42 ans et un ami à lui se jettent à l'eau pour lui porter secours. Les deux hommes parviennent au niveau de l'enfant mais ils sont à bout de force. Des secouristes, alertés par des proches de la famille, arrivent alors. Ils parviennent à sauver le petit garçon qui est indemne. Mais son père est pris d'un malaise cardiaque et n'a pu être ranimé, malgré les efforts des sauveteurs. Quant à son ami, il a disparu en mer. Les chances sont infimes de le retrouver en vie.
- blog privé informatif et infos nationales. Infos, météo, emploi, bourses , locales et nationales - Rédacteur : Dominique Bellet (DOM)
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vendredi 6 août 2010
Rocard ulcéré par le projet de loi sur les mineurs délinquants
«Exécrable, scandaleux», «on avait pas vu ça depuis les nazis». Les mots sont de Michel Rocard. L'ancien Premier ministre socialiste (1988-1991) n'est pourtant pas réputé pour être un anti-sarkozyste convaincu. Il a travaillé au côté de Nicolas Sarkozy en dirigeant la commission sur le Grand emprunt, et a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat, en 2009.
Dans l'hebdomadaire Marianne, il dénonce avec virulence les dernières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy sur la sécurité, estimant «qu'il le paiera».
«Quand on va chercher l'électorat au Front national, voilà sur quels scandales on débouche. La loi sur les mineurs délinquants passe de la responsabilité pénale individuelle à la responsabilité collective. On n'avait pas vu ça depuis Vichy, on n'avait pas vu ça depuis les nazis», affirme-t-il.
«Une politique de guerre civile»
«Mettre la priorité sur la répression, c'est une politique de guerre civile», accuse M. Rocard. L'ancien chef du gouvernement s'indigne aussi avec force contre la volonté de Nicolas Sarkozy de retirer la nationalité aux Français d'origine étrangère condamnés pour atteintes à la vie d'un policier ou d'un gendarme. «Je condamne la substance et le procédé (...) Je sais bien que le président recherche d'abord les effets d'annonce (...) Les intentions sont scandaleuses», ajoute-t-il, persuadé que le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel ne laisseront pas passer ce texte qui sera discuté à la rentrée à l'Assemblée nationale.
«Je dis qu'il le paiera et qu'il l'aura mérité», dit l'ancien Premier ministre, «indigné» à propos du chef de l'Etat. Selon lui, «la répression, c'est l'échec de la prévention. Avoir supprimé la police de proximité, c'est dramatique. Et on le paie». «La politique du tout répression favorise les tensions, accroît la délinquance. Et pourquoi ? Parce qu'on donne priorité à l'électoral. C'est exécrable, scandaleux», renchérit-il.
Après avoir dirigé la commission sur le grand emprunt que lui avait confié Nicolas Sarkozy au côté d'Alain Juppé, M. Rocard a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat. S'il refuse une «opposition systématique» au président, «quand il y a désaccord (...) je ne l'étouffe pas.»
Dans l'hebdomadaire Marianne, il dénonce avec virulence les dernières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy sur la sécurité, estimant «qu'il le paiera».
«Quand on va chercher l'électorat au Front national, voilà sur quels scandales on débouche. La loi sur les mineurs délinquants passe de la responsabilité pénale individuelle à la responsabilité collective. On n'avait pas vu ça depuis Vichy, on n'avait pas vu ça depuis les nazis», affirme-t-il.
«Une politique de guerre civile»
«Mettre la priorité sur la répression, c'est une politique de guerre civile», accuse M. Rocard. L'ancien chef du gouvernement s'indigne aussi avec force contre la volonté de Nicolas Sarkozy de retirer la nationalité aux Français d'origine étrangère condamnés pour atteintes à la vie d'un policier ou d'un gendarme. «Je condamne la substance et le procédé (...) Je sais bien que le président recherche d'abord les effets d'annonce (...) Les intentions sont scandaleuses», ajoute-t-il, persuadé que le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel ne laisseront pas passer ce texte qui sera discuté à la rentrée à l'Assemblée nationale.
«Je dis qu'il le paiera et qu'il l'aura mérité», dit l'ancien Premier ministre, «indigné» à propos du chef de l'Etat. Selon lui, «la répression, c'est l'échec de la prévention. Avoir supprimé la police de proximité, c'est dramatique. Et on le paie». «La politique du tout répression favorise les tensions, accroît la délinquance. Et pourquoi ? Parce qu'on donne priorité à l'électoral. C'est exécrable, scandaleux», renchérit-il.
Après avoir dirigé la commission sur le grand emprunt que lui avait confié Nicolas Sarkozy au côté d'Alain Juppé, M. Rocard a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat. S'il refuse une «opposition systématique» au président, «quand il y a désaccord (...) je ne l'étouffe pas.»
Rocard ulcéré par le projet de loi sur les mineurs délinquants
«Exécrable, scandaleux», «on avait pas vu ça depuis les nazis». Les mots sont de Michel Rocard. L'ancien Premier ministre socialiste (1988-1991) n'est pourtant pas réputé pour être un anti-sarkozyste convaincu. Il a travaillé au côté de Nicolas Sarkozy en dirigeant la commission sur le Grand emprunt, et a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat, en 2009.
Dans l'hebdomadaire Marianne, il dénonce avec virulence les dernières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy sur la sécurité, estimant «qu'il le paiera».
«Quand on va chercher l'électorat au Front national, voilà sur quels scandales on débouche. La loi sur les mineurs délinquants passe de la responsabilité pénale individuelle à la responsabilité collective. On n'avait pas vu ça depuis Vichy, on n'avait pas vu ça depuis les nazis», affirme-t-il.
«Une politique de guerre civile»
«Mettre la priorité sur la répression, c'est une politique de guerre civile», accuse M. Rocard. L'ancien chef du gouvernement s'indigne aussi avec force contre la volonté de Nicolas Sarkozy de retirer la nationalité aux Français d'origine étrangère condamnés pour atteintes à la vie d'un policier ou d'un gendarme. «Je condamne la substance et le procédé (...) Je sais bien que le président recherche d'abord les effets d'annonce (...) Les intentions sont scandaleuses», ajoute-t-il, persuadé que le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel ne laisseront pas passer ce texte qui sera discuté à la rentrée à l'Assemblée nationale.
«Je dis qu'il le paiera et qu'il l'aura mérité», dit l'ancien Premier ministre, «indigné» à propos du chef de l'Etat. Selon lui, «la répression, c'est l'échec de la prévention. Avoir supprimé la police de proximité, c'est dramatique. Et on le paie». «La politique du tout répression favorise les tensions, accroît la délinquance. Et pourquoi ? Parce qu'on donne priorité à l'électoral. C'est exécrable, scandaleux», renchérit-il.
Après avoir dirigé la commission sur le grand emprunt que lui avait confié Nicolas Sarkozy au côté d'Alain Juppé, M. Rocard a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat. S'il refuse une «opposition systématique» au président, «quand il y a désaccord (...) je ne l'étouffe pas.»
Dans l'hebdomadaire Marianne, il dénonce avec virulence les dernières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy sur la sécurité, estimant «qu'il le paiera».
«Quand on va chercher l'électorat au Front national, voilà sur quels scandales on débouche. La loi sur les mineurs délinquants passe de la responsabilité pénale individuelle à la responsabilité collective. On n'avait pas vu ça depuis Vichy, on n'avait pas vu ça depuis les nazis», affirme-t-il.
«Une politique de guerre civile»
«Mettre la priorité sur la répression, c'est une politique de guerre civile», accuse M. Rocard. L'ancien chef du gouvernement s'indigne aussi avec force contre la volonté de Nicolas Sarkozy de retirer la nationalité aux Français d'origine étrangère condamnés pour atteintes à la vie d'un policier ou d'un gendarme. «Je condamne la substance et le procédé (...) Je sais bien que le président recherche d'abord les effets d'annonce (...) Les intentions sont scandaleuses», ajoute-t-il, persuadé que le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel ne laisseront pas passer ce texte qui sera discuté à la rentrée à l'Assemblée nationale.
«Je dis qu'il le paiera et qu'il l'aura mérité», dit l'ancien Premier ministre, «indigné» à propos du chef de l'Etat. Selon lui, «la répression, c'est l'échec de la prévention. Avoir supprimé la police de proximité, c'est dramatique. Et on le paie». «La politique du tout répression favorise les tensions, accroît la délinquance. Et pourquoi ? Parce qu'on donne priorité à l'électoral. C'est exécrable, scandaleux», renchérit-il.
Après avoir dirigé la commission sur le grand emprunt que lui avait confié Nicolas Sarkozy au côté d'Alain Juppé, M. Rocard a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat. S'il refuse une «opposition systématique» au président, «quand il y a désaccord (...) je ne l'étouffe pas.»
jeudi 5 août 2010
Des policiers visés par des tirs à Auxerre et Villiers-le-Bel, et Villefontaine
Mardi soir à Auxerre, mercredi à Villiers-le-Bel, et jeudi matin près de Lyon. En trois jours seulement, des policiers ont été la cible de tirs d'armes à feu. A Auxerre et Villiers-le-Bel, les tireurs ont utilisés des petits calibres contre des policiers en service. A Villefontaine, c'est le domicile d'un agent de police qui a été pris pour cible.
Pour François Paillard, secrétaire du syndicat Alliance Police nationale Bourgogne et Franche-Comté, «on a franchi un pas qui, pour nous, est grave».
Le domicile d'un policier pris pour cible dans l'Isère
Jeudi matin, à l'aube, des coup de feu ont été tirés contre le domicile d'un policier, à Villefontaine, dans le Nord de l'Isère, à 30 kilomètres de Lyon, sans faire de blessés, a-t-on appris du parquet de Vienne. «Aucune piste n'est écartée, mais aucune élément ne permet de faire de lien avec les évènements récents survenus à Grenoble», a indiqué le procureur de la République à Vienne, Matthieu Bourrette, en précisant que «le fonctionnaire de police concerné ne travaille pas sur le département de l'Isère».
Auxerre : des armes «de type 22 long rifle»
Une voiture de police a été visée par un tir d' «arme à feu de petit calibre» et des projectiles dans la nuit de mardi à mercredi dans une cité sensible d'Auxerre, sans faire de blessé, et une enquête a été ouverte, relate la préfecture de l'Yonne. Selon le syndicat Alliance Police nationale, le véhicule de police aurait été impacté deux fois, «au niveau du pare-brise et de la carrosserie», par une arme «de type 22 long rifle».
Les policiers en tenue, qui patrouillaient vers 2 heures du matin dans le quartier sensible de Sainte-Geneviève, à Auxerre, ont «entendu une déflagration» et «leur pare-brise a été étoilé», a précisé la préfecture. En outre, les fonctionnaires, une fois sortis de leur véhicule et après avoir reçu les renforts de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), ont essuyé «des projectiles» et «entendu des déflagrations», selon la préfecture. Cela correspondrait à des «tirs de plombs», selon Frédéric Paillard.
Ces incidents interviennent après qu'un jeune homme, «connu des services de police», ait échappé à un contrôle et se soit réfugié dans son quartier de Sainte-Geneviève plus tôt dans la journée, ont indiqué la préfecture et le syndicat. Un groupe d'une dizaine de personnes, «encagoulées et armées de bâtons et de pierres», a alors «empêché l'intervention de la police», selon Alliance Police nationale. Le jeune homme a finalement été interpellé. Une enquête est en cours, et deux personne ont été arrêtées pour outrages sur des policiers, a indiqué la préfecture.
Une quinzaine d'individus armés à Villiers-le-Bel
Des policiers, qui contrôlaient un véhicule, ont essuyé mercredi soir des tirs par arme à feu à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) sans qu'il y ait de blessés. «Vers 23h40, une équipe des UTEC (Unité territoriale de quartier) contrôlait un véhicule place du Bois Joli à Villiers-le-Bel lorsqu'une quinzaine d'individus se sont présentés. Ils étaient armés», a expliqué Audrey Vagner, du syndicat Alliance Val-d'Oise. «Il y a eu des tirs à deux reprises sur les policiers qui ont riposté par un tir de flashball. Il n'y a pas eu de blessé ni d'un côté, ni de l'autre», a-t-elle précisé.
«Les douilles retrouvées sur place permettent de dire qu'ils étaient armés de 12 mm» (calibre de carabine de jardin, ndlr), a ajouté Mme Vagner. La préfecture du Val d'Oise n'a pas souhaité faire de commentaire, «une enquête est en cours». La sûreté départementale a été chargée de enquête.
Alliance Police Nationale «en appelle à toute la classe politique»
«Grenoble, Auxerre et maintenant Villiers-le-Bel (...). Ces tirs sont perpétrés par des criminels prêts à tuer pour empêcher l'interpellation d'un malfaiteur !», a dénoncé Alliance Police Nationale. «Il est urgent que la Justice se fasse entendre et tape du poing sur la table en sanctionnant lourdement, avec la plus extrême des fermetés, en réponse à cet emballement criminel intolérable», déclare le syndicat. «Face à la recrudescence de ces actes extrêmement préoccupants, Alliance Police Nationale en appelle à toute la classe politique pour qu'elle se rassemble unanimement en faveur de l'action des forces de sécurité», conclut le syndicat.
Pour François Paillard, secrétaire du syndicat Alliance Police nationale Bourgogne et Franche-Comté, «on a franchi un pas qui, pour nous, est grave».
Le domicile d'un policier pris pour cible dans l'Isère
Jeudi matin, à l'aube, des coup de feu ont été tirés contre le domicile d'un policier, à Villefontaine, dans le Nord de l'Isère, à 30 kilomètres de Lyon, sans faire de blessés, a-t-on appris du parquet de Vienne. «Aucune piste n'est écartée, mais aucune élément ne permet de faire de lien avec les évènements récents survenus à Grenoble», a indiqué le procureur de la République à Vienne, Matthieu Bourrette, en précisant que «le fonctionnaire de police concerné ne travaille pas sur le département de l'Isère».
Auxerre : des armes «de type 22 long rifle»
Une voiture de police a été visée par un tir d' «arme à feu de petit calibre» et des projectiles dans la nuit de mardi à mercredi dans une cité sensible d'Auxerre, sans faire de blessé, et une enquête a été ouverte, relate la préfecture de l'Yonne. Selon le syndicat Alliance Police nationale, le véhicule de police aurait été impacté deux fois, «au niveau du pare-brise et de la carrosserie», par une arme «de type 22 long rifle».
Les policiers en tenue, qui patrouillaient vers 2 heures du matin dans le quartier sensible de Sainte-Geneviève, à Auxerre, ont «entendu une déflagration» et «leur pare-brise a été étoilé», a précisé la préfecture. En outre, les fonctionnaires, une fois sortis de leur véhicule et après avoir reçu les renforts de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), ont essuyé «des projectiles» et «entendu des déflagrations», selon la préfecture. Cela correspondrait à des «tirs de plombs», selon Frédéric Paillard.
Ces incidents interviennent après qu'un jeune homme, «connu des services de police», ait échappé à un contrôle et se soit réfugié dans son quartier de Sainte-Geneviève plus tôt dans la journée, ont indiqué la préfecture et le syndicat. Un groupe d'une dizaine de personnes, «encagoulées et armées de bâtons et de pierres», a alors «empêché l'intervention de la police», selon Alliance Police nationale. Le jeune homme a finalement été interpellé. Une enquête est en cours, et deux personne ont été arrêtées pour outrages sur des policiers, a indiqué la préfecture.
Une quinzaine d'individus armés à Villiers-le-Bel
Des policiers, qui contrôlaient un véhicule, ont essuyé mercredi soir des tirs par arme à feu à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) sans qu'il y ait de blessés. «Vers 23h40, une équipe des UTEC (Unité territoriale de quartier) contrôlait un véhicule place du Bois Joli à Villiers-le-Bel lorsqu'une quinzaine d'individus se sont présentés. Ils étaient armés», a expliqué Audrey Vagner, du syndicat Alliance Val-d'Oise. «Il y a eu des tirs à deux reprises sur les policiers qui ont riposté par un tir de flashball. Il n'y a pas eu de blessé ni d'un côté, ni de l'autre», a-t-elle précisé.
«Les douilles retrouvées sur place permettent de dire qu'ils étaient armés de 12 mm» (calibre de carabine de jardin, ndlr), a ajouté Mme Vagner. La préfecture du Val d'Oise n'a pas souhaité faire de commentaire, «une enquête est en cours». La sûreté départementale a été chargée de enquête.
Alliance Police Nationale «en appelle à toute la classe politique»
«Grenoble, Auxerre et maintenant Villiers-le-Bel (...). Ces tirs sont perpétrés par des criminels prêts à tuer pour empêcher l'interpellation d'un malfaiteur !», a dénoncé Alliance Police Nationale. «Il est urgent que la Justice se fasse entendre et tape du poing sur la table en sanctionnant lourdement, avec la plus extrême des fermetés, en réponse à cet emballement criminel intolérable», déclare le syndicat. «Face à la recrudescence de ces actes extrêmement préoccupants, Alliance Police Nationale en appelle à toute la classe politique pour qu'elle se rassemble unanimement en faveur de l'action des forces de sécurité», conclut le syndicat.
Equipe de France: Blanc compte bien sur Benzema
L'attaquant du Real Madrid fait bien partie des 22 joueurs appelés en équipe de France par Laurent Blanc. Le sélectionneur explique avoir «pris une décision sportive» concernant le Madrilène, mis en examen dans l'affaire Zahia, alors que Roselyne Bachelot ne souhaitait pas voir un joueur mis en examen porter le maillot de l'équipe de France.
Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a révélé jeudi sa liste des 22 joueurs sélectionnés pour le match Norvège - France qui se jouera à Oslo le 11 août prochain. Une liste très attendue qui fait la part belle aux joueurs de ligue 1 mais où figure également Karim Benzema, mis en examen dans l'affaire de Zahia.
Parmi les principaux revenants figurent Ben Arfa, Mexès, Nasri et Benzema. Mais pour le joueur du Real Madrid, cette convocation revêt un côté particulier. Lundi soir, Roselyne Bachelot avait réitéré ses propos au sujet du Madrilène et de Franck Ribéry, tous les deux mis en examen dans l'affaire Zahia. « Je respecte ce que fera Laurent Blanc, mais je redis ce que j'ai dit (car) je n'ai pas un double langage, ces hommes sont bien sûr innocents mais dans l'état actuel cela pose une grande difficulté qu'un mis en examen soit sélectionné en équipe de France », avait affirmé la ministre sur Europe 1.
Résultat, Laurent Blanc a sélectionné Karim Benzema, 22 ans, 27 sélections, et l'un des joueurs les plus doués de sa génération. «Ma réponse est claire, nette et précise en donnant ma liste. Chacun a ses avis et il faut les respecter. Même s'il n'est pas dans les meilleures dispositions physiques et psychologiques, il était important de le convoquer car je pense que Karim, comme d'autres, peut faire partie intégrante d'un noyau de l'équipe de France dans le futur. Ce qui le touche dans sa vie privée ne me regarde pas. J'ai pris des décisions sportives », a t-il précisé.
Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a révélé jeudi sa liste des 22 joueurs sélectionnés pour le match Norvège - France qui se jouera à Oslo le 11 août prochain. Une liste très attendue qui fait la part belle aux joueurs de ligue 1 mais où figure également Karim Benzema, mis en examen dans l'affaire de Zahia.
Parmi les principaux revenants figurent Ben Arfa, Mexès, Nasri et Benzema. Mais pour le joueur du Real Madrid, cette convocation revêt un côté particulier. Lundi soir, Roselyne Bachelot avait réitéré ses propos au sujet du Madrilène et de Franck Ribéry, tous les deux mis en examen dans l'affaire Zahia. « Je respecte ce que fera Laurent Blanc, mais je redis ce que j'ai dit (car) je n'ai pas un double langage, ces hommes sont bien sûr innocents mais dans l'état actuel cela pose une grande difficulté qu'un mis en examen soit sélectionné en équipe de France », avait affirmé la ministre sur Europe 1.
Résultat, Laurent Blanc a sélectionné Karim Benzema, 22 ans, 27 sélections, et l'un des joueurs les plus doués de sa génération. «Ma réponse est claire, nette et précise en donnant ma liste. Chacun a ses avis et il faut les respecter. Même s'il n'est pas dans les meilleures dispositions physiques et psychologiques, il était important de le convoquer car je pense que Karim, comme d'autres, peut faire partie intégrante d'un noyau de l'équipe de France dans le futur. Ce qui le touche dans sa vie privée ne me regarde pas. J'ai pris des décisions sportives », a t-il précisé.
Un préfet grille un feu rouge à vélo et se casse la clavicule
L'incident fait désordre pour ce préfet réputé «à poigne». Lundi soir, Richard Samuel, en poste dans le Maine-et-Loire, a eu un accident de vélo à Angers après avoir brûlé un feu rouge. Heurté par une voiture, il a été admis au CHU d'Angers pour une fracture de la clavicule.
Selon une conductrice qui a assisté à la scène, «le cycliste a dépassé la voiture par la droite et franchi le carrefour alors que le feu était au rouge fixe». Cette version est reprise dans un rapport de police ainsi que par une note transmise par le commandant de police au procureur de la république.
«Des gens très bien peuvent aussi commettre des infractions»
«Je suis rentré chez moi près les examens au CHU. J'ai une attelle mais ça ne m'empêche pas de travailler», rassure le préfet de 58 ans qui souhaite «ramener les choses à leur juste mesure».
«Je tiens à souhaiter un prompt rétablissement à Monsieur le préfet», a déclaré pour sa part Philippe Boussion, du syndicat Unité police FO. «Mais je veux aussi lui délivrer un message, lui qui pense que la sécurité passe par le tout répressif, et non par les effectifs. Des gens très bien peuvent aussi commettre des infractions».
«Quoi qu'il en soit, nous serons attentifs aux éventuelles poursuites judiciaires mises en oeuvre par le Procureur de la République», a ajouté le représentant syndical.
Selon le quotidien Ouest-France qui a révélé l'affaire, le préfet encourt en effet une contravention de quatrième classe (de 750 euros maximum) pour son infraction au Code de la route.
Selon une conductrice qui a assisté à la scène, «le cycliste a dépassé la voiture par la droite et franchi le carrefour alors que le feu était au rouge fixe». Cette version est reprise dans un rapport de police ainsi que par une note transmise par le commandant de police au procureur de la république.
«Des gens très bien peuvent aussi commettre des infractions»
«Je suis rentré chez moi près les examens au CHU. J'ai une attelle mais ça ne m'empêche pas de travailler», rassure le préfet de 58 ans qui souhaite «ramener les choses à leur juste mesure».
«Je tiens à souhaiter un prompt rétablissement à Monsieur le préfet», a déclaré pour sa part Philippe Boussion, du syndicat Unité police FO. «Mais je veux aussi lui délivrer un message, lui qui pense que la sécurité passe par le tout répressif, et non par les effectifs. Des gens très bien peuvent aussi commettre des infractions».
«Quoi qu'il en soit, nous serons attentifs aux éventuelles poursuites judiciaires mises en oeuvre par le Procureur de la République», a ajouté le représentant syndical.
Selon le quotidien Ouest-France qui a révélé l'affaire, le préfet encourt en effet une contravention de quatrième classe (de 750 euros maximum) pour son infraction au Code de la route.
Grippe A : un rapport du Sénat accable le gouvernement
Au terme d'une enquête de six mois, les vingt sénateurs qui planchaient sur le rôle des industries pharmaceutiques dans la gestion de l'épidémie de grippe A ont rendu leur rapport. Et les conclusions, qu'ils présentent ce jeudi, sont sévères à l'encontre du gouvernement.
Celui-ci est en effet accusé d'incompétence, voire de conflit d'intérêt, avec les producteurs de vaccins au moment de l'achat massif de doses de vaccin à l'été 2009.
Présidée par François Autain, du groupe communiste républicain et citoyen, la commission d'enquête du Sénat estime que l'ensemble des contrats signés «se caractérisent par leur remarquable déséquilibre et par la légalité douteuse de certaines de leurs clauses».
94 millions de doses
Les parlementaires jugent que l'achat massif de doses pour «parer à toutes les éventualités» étaient «justifié», compte tenu de ce que l'on savait à l'époque. Mais le gouvernement aurait dû se réserver la possibilité de réviser ces contrats. Or la stratégie était «figée par les contrats passés avec les fournisseurs de vaccins», et «le gouvernement français n'a pas eu beaucoup de choix», se trouvant «enfermé dans une situation dont il n'a pu sortir que par la résiliation des contrats». Le rapport se félicite toutefois que la France semble «avoir payé moins cher que d'autres» la résiliation partielle des contrats.
Le rapport s'intéresse particulièrement aux contrats signés en juillet-août 2009 avec les fabricants pour 94 millions de doses. Parmi eux, 50 millions ont fait l'objet d'une résiliation début janvier... faute de patients à vacciner. L'épidémie de grippe A/H1N1, qui a provoqué près de 300 morts en France, a en effet été moins étendue que prévue dans l'hexagone. Les doses de vaccin auront finalement coûté 334 millions d'euros à l'achat et 48 millions d'euros pour l'indemnisation des laboratoires après l'annulation d'une partie des commandes
«A la merci des fournisseurs de vaccins»
«Il n'est pas admissible que des autorités chargées d'assurer une mission de service public d'une importance vitale soient à la merci des fournisseurs de vaccins», conclut le rapport.
Les sénateurs relèvent en outre «le transfert à l'Etat de la responsabilité des laboratoires du fait des produits défectueux». Ils s'étonnent aussi de la «confidentialité des contrats», levée suite à la demande de journalistes.
L'acquéreur n'a pas bénéficié non plus de certaines garanties, notamment sur l'efficacité et la sécurité du vaccin, et ne disposait que de calendriers de livraison «purement indicatifs», notent les sénateurs.
Le rapport de la commission d'enquête du Sénat est le 3e rapport parlementaire sur la gestion de la pandémie 2009-2010. Celui de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) avait été publié fin juin, et celui de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale à la mi-juillet.
Celui-ci est en effet accusé d'incompétence, voire de conflit d'intérêt, avec les producteurs de vaccins au moment de l'achat massif de doses de vaccin à l'été 2009.
Présidée par François Autain, du groupe communiste républicain et citoyen, la commission d'enquête du Sénat estime que l'ensemble des contrats signés «se caractérisent par leur remarquable déséquilibre et par la légalité douteuse de certaines de leurs clauses».
94 millions de doses
Les parlementaires jugent que l'achat massif de doses pour «parer à toutes les éventualités» étaient «justifié», compte tenu de ce que l'on savait à l'époque. Mais le gouvernement aurait dû se réserver la possibilité de réviser ces contrats. Or la stratégie était «figée par les contrats passés avec les fournisseurs de vaccins», et «le gouvernement français n'a pas eu beaucoup de choix», se trouvant «enfermé dans une situation dont il n'a pu sortir que par la résiliation des contrats». Le rapport se félicite toutefois que la France semble «avoir payé moins cher que d'autres» la résiliation partielle des contrats.
Le rapport s'intéresse particulièrement aux contrats signés en juillet-août 2009 avec les fabricants pour 94 millions de doses. Parmi eux, 50 millions ont fait l'objet d'une résiliation début janvier... faute de patients à vacciner. L'épidémie de grippe A/H1N1, qui a provoqué près de 300 morts en France, a en effet été moins étendue que prévue dans l'hexagone. Les doses de vaccin auront finalement coûté 334 millions d'euros à l'achat et 48 millions d'euros pour l'indemnisation des laboratoires après l'annulation d'une partie des commandes
«A la merci des fournisseurs de vaccins»
«Il n'est pas admissible que des autorités chargées d'assurer une mission de service public d'une importance vitale soient à la merci des fournisseurs de vaccins», conclut le rapport.
Les sénateurs relèvent en outre «le transfert à l'Etat de la responsabilité des laboratoires du fait des produits défectueux». Ils s'étonnent aussi de la «confidentialité des contrats», levée suite à la demande de journalistes.
L'acquéreur n'a pas bénéficié non plus de certaines garanties, notamment sur l'efficacité et la sécurité du vaccin, et ne disposait que de calendriers de livraison «purement indicatifs», notent les sénateurs.
Le rapport de la commission d'enquête du Sénat est le 3e rapport parlementaire sur la gestion de la pandémie 2009-2010. Celui de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) avait été publié fin juin, et celui de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale à la mi-juillet.
Assurance automobile : vers une hausse des tarifs en 2011
Assurer sa voiture risque de coûter plus cher l'année prochaine. Selon le quotidien Les Echos de ce jeudi, les primes d'assurance pourraient repartir à la hausse après cinq années de baisse. Le journal évoque une augmentation des tarifs moyens de 3 à 5% en 2011 et même de 8 à 9% sur la période 2011-2013 ! Le montant de la facture variera sensiblement d'un assureur et d'un assuré à l'autre.
«Les assureurs, qui gagnent moins d'argent en assurance auto (les pauvres)!, ont besoin de se refaire, après une très mauvaise année 2009», résume le journal.
Une hausse déjà en cours
Selon le quotidien, «l'inflexion a en réalité même déjà eu lieu. Dès le début de l'année, le comparateur Assurland constatait une hausse de son indice des prix en assurance automobile des particuliers (Ipap), qui se situait à + 4 % en rythme annuel en avril, et à + 1,2 % en juillet. Quant au chiffre d'affaires de l'assurance auto, il était en hausse de 2 % à fin mai, selon la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) - et même de 5 % chez AXA France sur le premier semestre -, reflet direct de ces premières corrections tarifaires».
Selon les Echos, cette hausse n'a rien à voir avec une augmentation du nombre d'accidents, les chiffres de la sécurité routière au premier semestre 2010, sont même plutôt bons après une année 2009 difficile, avec moins de tués et une diminution des blessés et des accidents corporels.
Trois explications
Pour expliquer cette hausse, le journal avance trois éléments. Tout d'abord, les événements climatiques (tempêtes Klaus et Quinten, grêle…) qui ont entrainé une augmentation de la demande de réparations. Ensuite, la baisse du prix de l'essence, qui a poussé les conducteurs à rouler davantage (trafic en hausse de 4 % à 5 % en 2009). Enfin, une modification du comportement des automobilistes. Ils respecteraient moins les limitations de vitesse entrainant ainsi plus d'accidents avec dégâts matériels (+ 2 % en 2009), et un moindre recul des accidents corporels (- 1 %, contre une baisse de 5 % sur 2008). Parallèlement, selon le journal, «l'inflation du coût moyen des réparations (+ 3 % à + 4 % par an) ainsi que du coût des corporels graves (multiplié par trois en dix ans) s'est poursuivie».
Les assureurs ont aussi moins de marge de manoeuvre selon le journal. Avec les taux d'intérêt bas, leurs résultats financiers sont réduits. Ils ont moins de réserves sur les années antérieures, qui pourraient leur permettre de lisser leurs résultats.
Selon la FFSA, la situation ne s'annonce pas meilleure en 2010. Dans ce contexte les tarifs devraient augmenter avec une hausse de 8 % à 9 % étalées sur trois ans dont 3 % à 5 % l'an prochain.
«Les assureurs, qui gagnent moins d'argent en assurance auto (les pauvres)!, ont besoin de se refaire, après une très mauvaise année 2009», résume le journal.
Une hausse déjà en cours
Selon le quotidien, «l'inflexion a en réalité même déjà eu lieu. Dès le début de l'année, le comparateur Assurland constatait une hausse de son indice des prix en assurance automobile des particuliers (Ipap), qui se situait à + 4 % en rythme annuel en avril, et à + 1,2 % en juillet. Quant au chiffre d'affaires de l'assurance auto, il était en hausse de 2 % à fin mai, selon la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) - et même de 5 % chez AXA France sur le premier semestre -, reflet direct de ces premières corrections tarifaires».
Selon les Echos, cette hausse n'a rien à voir avec une augmentation du nombre d'accidents, les chiffres de la sécurité routière au premier semestre 2010, sont même plutôt bons après une année 2009 difficile, avec moins de tués et une diminution des blessés et des accidents corporels.
Trois explications
Pour expliquer cette hausse, le journal avance trois éléments. Tout d'abord, les événements climatiques (tempêtes Klaus et Quinten, grêle…) qui ont entrainé une augmentation de la demande de réparations. Ensuite, la baisse du prix de l'essence, qui a poussé les conducteurs à rouler davantage (trafic en hausse de 4 % à 5 % en 2009). Enfin, une modification du comportement des automobilistes. Ils respecteraient moins les limitations de vitesse entrainant ainsi plus d'accidents avec dégâts matériels (+ 2 % en 2009), et un moindre recul des accidents corporels (- 1 %, contre une baisse de 5 % sur 2008). Parallèlement, selon le journal, «l'inflation du coût moyen des réparations (+ 3 % à + 4 % par an) ainsi que du coût des corporels graves (multiplié par trois en dix ans) s'est poursuivie».
Les assureurs ont aussi moins de marge de manoeuvre selon le journal. Avec les taux d'intérêt bas, leurs résultats financiers sont réduits. Ils ont moins de réserves sur les années antérieures, qui pourraient leur permettre de lisser leurs résultats.
Selon la FFSA, la situation ne s'annonce pas meilleure en 2010. Dans ce contexte les tarifs devraient augmenter avec une hausse de 8 % à 9 % étalées sur trois ans dont 3 % à 5 % l'an prochain.
Benzema, Nasri et Mexès de retour en équipe de France
Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a révélé jeudi sa liste des 22 joueurs sélectionnés pour le match Norvège - France qui se jouera à Oslo le 11 août prochain. Une liste très attendue qui fait la part belle aux joueurs de ligue 1.
Les 23 Bleus du Mondial pourraient rater plus que Norvège - France
Comme attendu, le buteur du Real Madrid Karim Benzema, le milieu d'Arsenal Samir Nasri et le défenseur de l'AS Rome Philippe Mexès font leur grand retour parmi les Bleus. Et comme prévu, la liste ne comporte aucun des 23 joueurs présents en Afrique du Sud lors du Mondial-2010, ceux-ci ayant été sanctionnés par les instances pour avoir refusé de s'entraîner lors de la Coupe du monde afin de protester contre l'exclusion de l'attaquant Nicolas Anelka, accusé d'avoir insulté le sélectionneur d'alors Raymond Domenech.
Outre les retours de ces trois-là, 13 joueurs ne comptant aucune sélection, dont sept qui n'ont jamais été appelés figurent dans cette liste.
« Une liste vraiment très L1 »
Plusieurs raisons ont conduit Laurent Blanc à choisir de nombreux joueurs évoluant en L1. D'une part, le championnat français reprenant samedi - plus tôt que les autres championnats européens-, les joueurs seront mieux préparés physiquement. Mais si le nouveau sélectionneur n'a pas choisi beaucoup de joueurs évoluant à l'étranger, c'est aussi parce que la plupart de ceux-ci font partie des suspendus pour le match Norvège-France.
Le sélectionneur a privilégié de jeunes joueurs, non pas que « certains soient bannis », mais plutôt pour « découvrir certains au niveau international ». «C'est une bonne opportunité pour tous les joueurs qui vont participer à ce match de montrer leurs qualités», a expliqué Laurent Blanc.
Interrogé par les journalistes, Blanc s'est exprimé sur le cas de Karim Benzema. Le joueur évoluant au Real de Madrid est mis mis en examen dans une affaire de moeurs. La ministre de la Santé et des sports Roselyne Bachelot préférerait ne pas le voir porter le maillot bleu. Mais ce n'est pas du goût de Laurent Blanc. « Chacun ses avis, il faut le respecter », a-t-il affirmé. « Karim peut faire partie intégrante d'un noyau de l'équipe de France», a ajouté le sélectionneur. « Ce qui le touche dans sa vie privée ne me regarde pas. Moi, j'ai pris une décision sportive», a précisé Laurent Blanc.
Ne « pas se pénaliser pour l'Euro 2012 »
Sur les matches qui suivront celui de mercredi prochain contre la Norvège, Blanc affirme ne pas savoir « qui sera disponible en septembre. » « Rien n'est décidé, c'est le Conseil fédéral qui décidera demain». Aucun joueur n'est exclu d'avance, «il ne faut pas se pénaliser pour l'Euro 2012 », qui demeure l'objectif principal du nouveau sélectionneur.
Anelka, au coeur de la polémique qui a suivi le match France-Mexique, est selon Laurent Blanc «à la base de ce fait important de football français qui s'est passé en Afrique du Sud». Mais ce n'est pas une raison pour l'écarter de la sélection nationale. «Aucun élément ne permet de l'exclure définitivement », a expliqué Laurent Blanc.
Interrogé sur Raymond Domenech, Laurent Blanc a affirmé qu'il n'était « pas là pour analyser ce qui s'est fait avant», mais pour mettre en place une nouvelle organisation. L'objectif du sélectionneur est clair : « Nous allons à Oslo pour gagner».
La liste des 22 joueurs de l'Equipe de France:
Gardiens: Nicolas Douchez (Rennes), Stéphane Ruffier (Monaco)
Défenseurs: Aly Cissokho (Lyon), Mathieu Debuchy (Lille), Rod Fanni (Rennes), Philippe Mexès (Rome/ITA), Adil Rami (Lille), Mamadou Sakho (Paris SG), Benoît Trémoulinas (Bordeaux)
Milieux: Yohan Cabaye (Lille), Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), Blaise Matuidi (Saint-Etienne), Yann Mvila (Rennes), Samir Nasri (Arsenal/ENG), Charles Nzogbia (Wigan/ENG), Moussa Sissoko (Toulouse)
Attaquant: Hatem Ben Arfa (Marseille), Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Jimmy Briand (Lyon), Guillaume Hoarau (Paris SG), Jérémy Menez (Rome/ITA), Loïc Rémy (Nice)
Les 23 Bleus du Mondial pourraient rater plus que Norvège - France
Comme attendu, le buteur du Real Madrid Karim Benzema, le milieu d'Arsenal Samir Nasri et le défenseur de l'AS Rome Philippe Mexès font leur grand retour parmi les Bleus. Et comme prévu, la liste ne comporte aucun des 23 joueurs présents en Afrique du Sud lors du Mondial-2010, ceux-ci ayant été sanctionnés par les instances pour avoir refusé de s'entraîner lors de la Coupe du monde afin de protester contre l'exclusion de l'attaquant Nicolas Anelka, accusé d'avoir insulté le sélectionneur d'alors Raymond Domenech.
Outre les retours de ces trois-là, 13 joueurs ne comptant aucune sélection, dont sept qui n'ont jamais été appelés figurent dans cette liste.
« Une liste vraiment très L1 »
Plusieurs raisons ont conduit Laurent Blanc à choisir de nombreux joueurs évoluant en L1. D'une part, le championnat français reprenant samedi - plus tôt que les autres championnats européens-, les joueurs seront mieux préparés physiquement. Mais si le nouveau sélectionneur n'a pas choisi beaucoup de joueurs évoluant à l'étranger, c'est aussi parce que la plupart de ceux-ci font partie des suspendus pour le match Norvège-France.
Le sélectionneur a privilégié de jeunes joueurs, non pas que « certains soient bannis », mais plutôt pour « découvrir certains au niveau international ». «C'est une bonne opportunité pour tous les joueurs qui vont participer à ce match de montrer leurs qualités», a expliqué Laurent Blanc.
Interrogé par les journalistes, Blanc s'est exprimé sur le cas de Karim Benzema. Le joueur évoluant au Real de Madrid est mis mis en examen dans une affaire de moeurs. La ministre de la Santé et des sports Roselyne Bachelot préférerait ne pas le voir porter le maillot bleu. Mais ce n'est pas du goût de Laurent Blanc. « Chacun ses avis, il faut le respecter », a-t-il affirmé. « Karim peut faire partie intégrante d'un noyau de l'équipe de France», a ajouté le sélectionneur. « Ce qui le touche dans sa vie privée ne me regarde pas. Moi, j'ai pris une décision sportive», a précisé Laurent Blanc.
Ne « pas se pénaliser pour l'Euro 2012 »
Sur les matches qui suivront celui de mercredi prochain contre la Norvège, Blanc affirme ne pas savoir « qui sera disponible en septembre. » « Rien n'est décidé, c'est le Conseil fédéral qui décidera demain». Aucun joueur n'est exclu d'avance, «il ne faut pas se pénaliser pour l'Euro 2012 », qui demeure l'objectif principal du nouveau sélectionneur.
Anelka, au coeur de la polémique qui a suivi le match France-Mexique, est selon Laurent Blanc «à la base de ce fait important de football français qui s'est passé en Afrique du Sud». Mais ce n'est pas une raison pour l'écarter de la sélection nationale. «Aucun élément ne permet de l'exclure définitivement », a expliqué Laurent Blanc.
Interrogé sur Raymond Domenech, Laurent Blanc a affirmé qu'il n'était « pas là pour analyser ce qui s'est fait avant», mais pour mettre en place une nouvelle organisation. L'objectif du sélectionneur est clair : « Nous allons à Oslo pour gagner».
La liste des 22 joueurs de l'Equipe de France:
Gardiens: Nicolas Douchez (Rennes), Stéphane Ruffier (Monaco)
Défenseurs: Aly Cissokho (Lyon), Mathieu Debuchy (Lille), Rod Fanni (Rennes), Philippe Mexès (Rome/ITA), Adil Rami (Lille), Mamadou Sakho (Paris SG), Benoît Trémoulinas (Bordeaux)
Milieux: Yohan Cabaye (Lille), Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), Blaise Matuidi (Saint-Etienne), Yann Mvila (Rennes), Samir Nasri (Arsenal/ENG), Charles Nzogbia (Wigan/ENG), Moussa Sissoko (Toulouse)
Attaquant: Hatem Ben Arfa (Marseille), Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Jimmy Briand (Lyon), Guillaume Hoarau (Paris SG), Jérémy Menez (Rome/ITA), Loïc Rémy (Nice)
mercredi 4 août 2010
L'école Ste jeanne d'Arc à Evaux les bains
photo D.Bellet
A quelques semaines de la rentrée scolaire, vous recherchez une école qui apportera à vos enfants une qualité d'enseignement avec de vraies valeurs. Ne cherchez plus, vous l'avez trouvée.
Une petite école à Evaux les bains qui vous accueillera avec son coeur et sa grande qualité d'enseignement, de gentillesse et d'écoute à Evaux les bains. Une équipe d'enseignants à votre écoute. Vous ne serez plus un numéro à l'académie, mais votre enfant, un écolier et vous parents des complices de chaque instants avec une seule ligne de conduite, l'avenir de vos enfants.
A quelques semaines de la rentrée scolaire, vous recherchez une école qui apportera à vos enfants une qualité d'enseignement avec de vraies valeurs. Ne cherchez plus, vous l'avez trouvée.
Une petite école à Evaux les bains qui vous accueillera avec son coeur et sa grande qualité d'enseignement, de gentillesse et d'écoute à Evaux les bains. Une équipe d'enseignants à votre écoute. Vous ne serez plus un numéro à l'académie, mais votre enfant, un écolier et vous parents des complices de chaque instants avec une seule ligne de conduite, l'avenir de vos enfants.
La rentrée scolaire approche
Comme chaque année, L'ARS sera versée fin août 2010 (normalement le 20) pour les enfants scolarisés âgés de 6 à 18 ans, pour un montant de 280,76 à 306,51 euros, selon l'âge et les ressources.
Créée en 1986, l'allocation de rentrée scolaire (ARS) est aujourd'hui versée à plus de trois millions de familles modestes, leur permettant ainsi de subvenir à une partie des dépenses liées à la scolarité de leurs enfants.
Pour la rentrée 2010-2011, l'ARS sera versée aux familles concernées, pour chaque enfant la composant, né entre le 16 septembre 1992 et le 31 janvier 2005 inclus.
Conditions d'attribution de l'ARS
Cette prime de rentrée scolaire est réservée aux familles qui ont au minimum un enfant de moins de 6 ans (ou qui atteindra cet âge avant le 1er février 2011) ou un enfant qui n'aura pas encore atteint ses 18 ans au 15 septembre 2011.
Cependant, si votre enfant entre en cours préparatoire avant l'âge de 6 ans, il peut ouvrir le droit à l'allocation de rentrée, que vous obtiendrez en faisant la demande auprès de la CAF (caisse d'allocations familiales), sur présentation d'un certificat de scolarité.
A contrario, un enfant qui a plus de 6 ans et qui n'est pas admis en primaire, n'ouvre pas droit à l'allocation : attention, la CAF ou la Mutualité sociale agricole (MSA) verse automatiquement l'allocation aux familles qui perçoivent déjà des prestations familiales, alors jouez la franchise, car elle n'omettra pas, elle, de vous réclamer les sommes perçues indûment, si elle a connaissance que votre enfant est scolarisé en maternelle et non en primaire.
Créée en 1986, l'allocation de rentrée scolaire (ARS) est aujourd'hui versée à plus de trois millions de familles modestes, leur permettant ainsi de subvenir à une partie des dépenses liées à la scolarité de leurs enfants.
Pour la rentrée 2010-2011, l'ARS sera versée aux familles concernées, pour chaque enfant la composant, né entre le 16 septembre 1992 et le 31 janvier 2005 inclus.
Conditions d'attribution de l'ARS
Cette prime de rentrée scolaire est réservée aux familles qui ont au minimum un enfant de moins de 6 ans (ou qui atteindra cet âge avant le 1er février 2011) ou un enfant qui n'aura pas encore atteint ses 18 ans au 15 septembre 2011.
Cependant, si votre enfant entre en cours préparatoire avant l'âge de 6 ans, il peut ouvrir le droit à l'allocation de rentrée, que vous obtiendrez en faisant la demande auprès de la CAF (caisse d'allocations familiales), sur présentation d'un certificat de scolarité.
A contrario, un enfant qui a plus de 6 ans et qui n'est pas admis en primaire, n'ouvre pas droit à l'allocation : attention, la CAF ou la Mutualité sociale agricole (MSA) verse automatiquement l'allocation aux familles qui perçoivent déjà des prestations familiales, alors jouez la franchise, car elle n'omettra pas, elle, de vous réclamer les sommes perçues indûment, si elle a connaissance que votre enfant est scolarisé en maternelle et non en primaire.
Une grue pour renflouer la péniche qui a coulé face à la Tour Eiffel
Au lendemain du naufrage d'une péniche dans la Seine à hauteur de la Tour Eiffel à Paris, les opérations nécessaires au renflouage du bateau devaient commencer mercredi après-midi. Une grue, installée sur une barge, a été spécialement affrêtée.
Elle devrait permettre de vider les 335 tonnes de gravier contenues dans le bateau, opération indispensable avant le renflouement du navire lui-même. Selon une source policière, ces travaux d'évacuation du chargement se prolongeront jusqu'à «au moins jeudi midi», après quoi le bateau pourra enfin être renfloué.
Après avoir été totalement coupée, la circulation des bateaux était redevenue quasi normale mercredi, mais elle pourrait à nouveau être affectée par la remise à flot du bateau coulé.
Vers 17 h 30 mardi, la péniche Eole a sombré à la hauteur de la passerelle Debilly, presque face à la Tour Eiffel. L'engin, long de 38 mètres poussait une barge. Les mariniers ont décidé de la détacher pour éviter que l'ensemble ne soit entrainé dans les flots. Ils ont été récupérés par la brigade fluviale et n'ont pas été blessés à l'exception d'une petite entorse pour l'un des deux conducteurs du navire. Le naufrage restait toujours inexpliqué mercredi, 24 heures après les faits.
La Seine, dangereuse pour la navigation
«On peut estimer que l'eau est entrée dans les soutes par l'avant de la péniche jusqu'à la faire basculer», explique Jean Le Dall, sous-directeur des services de la navigation de la Seine. La péniche contenait 1 650 litres de fuel, mais les plongeurs de la brigade fluviale ont pu vérifier ce mardi soir qu'il n'y avait pas de trace de pollution.
Contrairement aux idées reçues, la navigation à Paris est dangereuse en raison des courants importants et d'une forte circulation créant de petites vagues.
En attendant, les bateaux de plus de 80 mètres non équipés de propulseur ne peuvent naviguer sur la Seine, précise la préfecture de police. La circulation des bateaux de croisière n'est pas affectée par cet accident. La Compagnie des Bateaux-Mouches, principale société du secteur, a affirmé que les rotations de ces cinq bateaux actuellement en service se déroulaient normalement.
Elle devrait permettre de vider les 335 tonnes de gravier contenues dans le bateau, opération indispensable avant le renflouement du navire lui-même. Selon une source policière, ces travaux d'évacuation du chargement se prolongeront jusqu'à «au moins jeudi midi», après quoi le bateau pourra enfin être renfloué.
Après avoir été totalement coupée, la circulation des bateaux était redevenue quasi normale mercredi, mais elle pourrait à nouveau être affectée par la remise à flot du bateau coulé.
Vers 17 h 30 mardi, la péniche Eole a sombré à la hauteur de la passerelle Debilly, presque face à la Tour Eiffel. L'engin, long de 38 mètres poussait une barge. Les mariniers ont décidé de la détacher pour éviter que l'ensemble ne soit entrainé dans les flots. Ils ont été récupérés par la brigade fluviale et n'ont pas été blessés à l'exception d'une petite entorse pour l'un des deux conducteurs du navire. Le naufrage restait toujours inexpliqué mercredi, 24 heures après les faits.
La Seine, dangereuse pour la navigation
«On peut estimer que l'eau est entrée dans les soutes par l'avant de la péniche jusqu'à la faire basculer», explique Jean Le Dall, sous-directeur des services de la navigation de la Seine. La péniche contenait 1 650 litres de fuel, mais les plongeurs de la brigade fluviale ont pu vérifier ce mardi soir qu'il n'y avait pas de trace de pollution.
Contrairement aux idées reçues, la navigation à Paris est dangereuse en raison des courants importants et d'une forte circulation créant de petites vagues.
En attendant, les bateaux de plus de 80 mètres non équipés de propulseur ne peuvent naviguer sur la Seine, précise la préfecture de police. La circulation des bateaux de croisière n'est pas affectée par cet accident. La Compagnie des Bateaux-Mouches, principale société du secteur, a affirmé que les rotations de ces cinq bateaux actuellement en service se déroulaient normalement.
Didier Deschamps : «Non, Mamadou Niang ne partira pas»
ce mercredi matin, la Ferrari noire de Mamadou Niang a vrombi dans le parking du centre d’entraînement de l'OM. Didier Deschamps attendait son capitaine pour lui répéter un message invariable : malgré son désir ardent de rejoindre Fenerbahçe (Turquie), exprimé dans «L'Equipe» de mercredi, pour un somptueux contrat de quatre ans à 300 000€ net mensuels, le Sénégalais jouera à l’OM pour la saison 2010-11.
Quelques minutes après cette explication, Didier Deschamps a confié au Parisien-Aujourd’hui en France: «On a longuement parlé dimanche de ses envies de départ. Je lui ai dit non, il ne partira pas. Non, il est sous contrat avec l‘OM, il a signé un contrat très élevé (5 ans à 320 000€ brut par mois) en début de saison dernière. Sportivement, ma position est claire, ferme, et mon président a la même. Il n’y a pas de discussions possibles. Je peux comprendre que les chiffres puissent lui faire tourner la tête. Il n’avait qu’à pas signer un nouveau contrat en 2009. Là, il serait alors à un an du terme, et la situation sera différente. Je sais que c’est quelqu’un qui a du respect et je peux essayer de comprendre les motivations des uns et des autres. Mais le championnat commence samedi. Cela s’arrête là, rien de plus, je dois m’occuper de beaucoup d’autres choses en ce moment.»
Quelques minutes après cette explication, Didier Deschamps a confié au Parisien-Aujourd’hui en France: «On a longuement parlé dimanche de ses envies de départ. Je lui ai dit non, il ne partira pas. Non, il est sous contrat avec l‘OM, il a signé un contrat très élevé (5 ans à 320 000€ brut par mois) en début de saison dernière. Sportivement, ma position est claire, ferme, et mon président a la même. Il n’y a pas de discussions possibles. Je peux comprendre que les chiffres puissent lui faire tourner la tête. Il n’avait qu’à pas signer un nouveau contrat en 2009. Là, il serait alors à un an du terme, et la situation sera différente. Je sais que c’est quelqu’un qui a du respect et je peux essayer de comprendre les motivations des uns et des autres. Mais le championnat commence samedi. Cela s’arrête là, rien de plus, je dois m’occuper de beaucoup d’autres choses en ce moment.»
Grenoble : quatre gardes à vue après l'opération de police
Quatre personnes sont en garde à vue, dont deux mineurs, après l'opération de police qui a eu lieu mercredi à l'aube dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, théâtre de récentes violences urbaines. L'opération s'est déroulée à la veille d'une visite du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
Elle a été menée par plusieurs dizaines de membres du GIPN et du Raid, une cinquantaine de CRS et des enquêteurs de la police judiciaire, qui ont interpellé les quatre individus.
De source proche de l'enquête, cette opération avait lieu dans le cadre de l'information judiciaire sur le braquage du casino d'Uriage, dont un auteur présumé est en fuite, alors que l'autre a été tué au cours d'une fusillade avec la police, ce qui avait entraîné plusieurs nuits de violences. «La police judiciaire procède à un certain nombre d'investigations dont le but est d'identifier le complice de Karim Boudouda», le braqueur tué, a précisé à la presse une source proche de l'enquête.
Mercredi matin, une trentaine de voitures aux vitres teintées emportant des hommes du GIPN et des CRS avaient quitté peu avant 6 heures l'hôtel de police de Grenoble pour la Villeneuve, où ils sont arrivés dans la discrétion.
Des opérations ont été menées simultanément dans le calme en plusieurs lieux de la Villeneuve, des policiers du Raid et du GIPN pénétrant dans des immeubles gardés par des CRS. Dans l'un d'eux, près de la galerie marchande où a été tué le braqueur, trois jeunes hommes ont été arrêtés. Ailleurs, un homme plus âgé a été arrêté et des objets saisis. Les policiers ont regagné l'hôtel de police vers 7 heures avec les interpellés.
Hortefeux attendu jeudi à Grenoble
M. Hortefeux est attendu à Grenoble jeudi afin de «faire le point de la situation» avec nouveau préfet de l'Isère, l'ancien policier Eric Le Douaron. En visite à Grenoble vendredi, Nicolas Sarkozy avait affirmé que les résultats de l'enquête sur les menaces contre des policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Grenoble «ne vont pas tarder».
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, Karim Boudouda et son complice avaient braqué le casino d'Uriage-les-Bains (Isère). Ils avaient été pris en chasse par la police et la course-poursuite s'était achevée dans un quartier de Grenoble, la Villeneuve, où Boudouda était décédé dans un échange de tirs. Sa mort avait provoqué trois nuits de violences urbaines au cours desquelles les policiers avaient essuyé des tirs. Des menaces de mort avaient ensuite été adressées aux policiers de la BAC, impliqués dans la fusillade avec Boudouda.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes, dont une confiée à la police judiciaire pour retrouver notamment le complice de Boudouda, qui avait pris la fuite lors du braquage.
Elle a été menée par plusieurs dizaines de membres du GIPN et du Raid, une cinquantaine de CRS et des enquêteurs de la police judiciaire, qui ont interpellé les quatre individus.
De source proche de l'enquête, cette opération avait lieu dans le cadre de l'information judiciaire sur le braquage du casino d'Uriage, dont un auteur présumé est en fuite, alors que l'autre a été tué au cours d'une fusillade avec la police, ce qui avait entraîné plusieurs nuits de violences. «La police judiciaire procède à un certain nombre d'investigations dont le but est d'identifier le complice de Karim Boudouda», le braqueur tué, a précisé à la presse une source proche de l'enquête.
Mercredi matin, une trentaine de voitures aux vitres teintées emportant des hommes du GIPN et des CRS avaient quitté peu avant 6 heures l'hôtel de police de Grenoble pour la Villeneuve, où ils sont arrivés dans la discrétion.
Des opérations ont été menées simultanément dans le calme en plusieurs lieux de la Villeneuve, des policiers du Raid et du GIPN pénétrant dans des immeubles gardés par des CRS. Dans l'un d'eux, près de la galerie marchande où a été tué le braqueur, trois jeunes hommes ont été arrêtés. Ailleurs, un homme plus âgé a été arrêté et des objets saisis. Les policiers ont regagné l'hôtel de police vers 7 heures avec les interpellés.
Hortefeux attendu jeudi à Grenoble
M. Hortefeux est attendu à Grenoble jeudi afin de «faire le point de la situation» avec nouveau préfet de l'Isère, l'ancien policier Eric Le Douaron. En visite à Grenoble vendredi, Nicolas Sarkozy avait affirmé que les résultats de l'enquête sur les menaces contre des policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Grenoble «ne vont pas tarder».
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, Karim Boudouda et son complice avaient braqué le casino d'Uriage-les-Bains (Isère). Ils avaient été pris en chasse par la police et la course-poursuite s'était achevée dans un quartier de Grenoble, la Villeneuve, où Boudouda était décédé dans un échange de tirs. Sa mort avait provoqué trois nuits de violences urbaines au cours desquelles les policiers avaient essuyé des tirs. Des menaces de mort avaient ensuite été adressées aux policiers de la BAC, impliqués dans la fusillade avec Boudouda.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes, dont une confiée à la police judiciaire pour retrouver notamment le complice de Boudouda, qui avait pris la fuite lors du braquage.
mardi 3 août 2010
Sécurité routière : dès aujourd'hui les radars seront moins signalés
On va élargir la tirelire, l'argent va couler à flot dans les caisses vident de l'état. Automobiliste, gare à vous, on va vous traquer encore plus et plus sournoisement.
A partir d'aujourd'hui, les radars seront moins signalés sur les routes françaises. Pour l'heure, un seul site dans l'Hexagone est concerné, mais l'installation de nouveaux panneaux de signalisation se fera progressivement sur le territoire français.
Ces nouveaux panneaux d'avertissement seront installés 1 à 2 kilomètres avant les radars, au lieu de 400 mètres aujourd'hui.
Le premier site où sera installé l'un de ces nouveaux panneaux se situe sur la route départementale 936, en Dordogne, à hauteur de Lamonzie-Saint-Martin. Dès le 4 août, cette nouvelle signalisation sera étendue à deux autres axes, situés dans le Hauts-Rhin : l'A 36 à hauteur de Sausheim, et la route départementale 83, au niveau de Rouffach.
Deux nouveaux modèles pour 2012
D'ici à 2012, 100 radars conçus spécialement pour signaler les tricheurs sur les passages à niveau seront installés sur le territoire. Et deux nouvelles générations de radars sont en train d'être mises au point. Les premiers, des «radars tronçons», contrôleront la vitesse moyenne des véhicules entre deux points sur un axe routier, et devraient peupler le bord de nos routes en 2011. Le second appareil, déjà testé depuis avril sur l'A 87 à Angers, sera capable de distinguer les poids lourds des véhicules légers, et donc de contrôler chacune de ces catégories. Il a aussi la capacité de distinguer les files de circulation.
Un «super radar» en Suisse
Que les automobilistes français se rassurent, le nouveau «super-radar» suisse, le Trafistar SR590, ne devrait pas s'installer au bord des routes françaises, pour le moment du moins. Ce redoutable appareil est capable de détecter jusqu'à 10 infractions et de suivre la trajectoire de 22 véhicules simultanément circulant sur quatre voies.
A partir d'aujourd'hui, les radars seront moins signalés sur les routes françaises. Pour l'heure, un seul site dans l'Hexagone est concerné, mais l'installation de nouveaux panneaux de signalisation se fera progressivement sur le territoire français.
Ces nouveaux panneaux d'avertissement seront installés 1 à 2 kilomètres avant les radars, au lieu de 400 mètres aujourd'hui.
Le premier site où sera installé l'un de ces nouveaux panneaux se situe sur la route départementale 936, en Dordogne, à hauteur de Lamonzie-Saint-Martin. Dès le 4 août, cette nouvelle signalisation sera étendue à deux autres axes, situés dans le Hauts-Rhin : l'A 36 à hauteur de Sausheim, et la route départementale 83, au niveau de Rouffach.
Deux nouveaux modèles pour 2012
D'ici à 2012, 100 radars conçus spécialement pour signaler les tricheurs sur les passages à niveau seront installés sur le territoire. Et deux nouvelles générations de radars sont en train d'être mises au point. Les premiers, des «radars tronçons», contrôleront la vitesse moyenne des véhicules entre deux points sur un axe routier, et devraient peupler le bord de nos routes en 2011. Le second appareil, déjà testé depuis avril sur l'A 87 à Angers, sera capable de distinguer les poids lourds des véhicules légers, et donc de contrôler chacune de ces catégories. Il a aussi la capacité de distinguer les files de circulation.
Un «super radar» en Suisse
Que les automobilistes français se rassurent, le nouveau «super-radar» suisse, le Trafistar SR590, ne devrait pas s'installer au bord des routes françaises, pour le moment du moins. Ce redoutable appareil est capable de détecter jusqu'à 10 infractions et de suivre la trajectoire de 22 véhicules simultanément circulant sur quatre voies.
Rythmes scolaires: les vacances d'été menacées ?
A l'heure où les écoliers français entament leur deuxième mois de vacances, le ministre de l'Education pense à les réduire pour alléger la semaine de travail. Une réflexion sur le sujet plus global des rythmes de travail est en cours.
Les rythmes scolaires ne sont peut-être pas adaptés à ceux des enfants. Depuis le 7 juin, une conférence nationale sur les rythmes scolaires a été mise en place par le le ministre de l'Education nationale. Elle se penche notamment sur la question de la durée des vacances d'été, qui seraient peut-être trop longues.
Luc Chatel a annoncé ce mardi sur RTL que son travail sur ces questions devrait s'accélérer fin août.
En France, «nous ne sommes pas des flemmards mais nous avons un rythme d'organisation de la vie scolaire qui est un peu un héritage du passé», a-t-il estimé, évoquant la longueur des vacances scolaires d'été - deux mois. A la fin du XIXe siècle, «il fallait que les petits Français retournent dans leurs villages pour faire la moisson, ensuite on a adapté les rythmes de l'école aux congés payés, à l'évolution de la société du tourisme et de la consommation», a-t-il détaillé.
Pas de changement avant trois ans
«Je veux que nous ayons un grand débat, une grande réflexion» à ce sujet, et «c'est pour cela que j'ai installé une conférence nationale sur les rythmes scolaires», a-t-il dit.
Ce n'est cependant pas le dernier été avec deux mois de vacances parce que le calendrier scolaire est prévu pour trois ans, a-t-il rappelé. «Par contre nous avons décidé d'attaquer sur le fond cette question qui est une vraie question: comment mieux répartir le temps scolaire tout au long de l'année, comment avoir un meilleur équilibre entre le temps passé à l'école et le temps passé en famille».
L'association de parents d'élèves de la FCPE n'est pas opposée à une réduction des vacances d'été si elle s'accompagne d'un réaménagement du temps de travail. «Pas plus de cinq heures par jour à l'école, six heures au collège et sept au lycée» juge le président de la FCPE.
Les rythmes scolaires ne sont peut-être pas adaptés à ceux des enfants. Depuis le 7 juin, une conférence nationale sur les rythmes scolaires a été mise en place par le le ministre de l'Education nationale. Elle se penche notamment sur la question de la durée des vacances d'été, qui seraient peut-être trop longues.
Luc Chatel a annoncé ce mardi sur RTL que son travail sur ces questions devrait s'accélérer fin août.
En France, «nous ne sommes pas des flemmards mais nous avons un rythme d'organisation de la vie scolaire qui est un peu un héritage du passé», a-t-il estimé, évoquant la longueur des vacances scolaires d'été - deux mois. A la fin du XIXe siècle, «il fallait que les petits Français retournent dans leurs villages pour faire la moisson, ensuite on a adapté les rythmes de l'école aux congés payés, à l'évolution de la société du tourisme et de la consommation», a-t-il détaillé.
Pas de changement avant trois ans
«Je veux que nous ayons un grand débat, une grande réflexion» à ce sujet, et «c'est pour cela que j'ai installé une conférence nationale sur les rythmes scolaires», a-t-il dit.
Ce n'est cependant pas le dernier été avec deux mois de vacances parce que le calendrier scolaire est prévu pour trois ans, a-t-il rappelé. «Par contre nous avons décidé d'attaquer sur le fond cette question qui est une vraie question: comment mieux répartir le temps scolaire tout au long de l'année, comment avoir un meilleur équilibre entre le temps passé à l'école et le temps passé en famille».
L'association de parents d'élèves de la FCPE n'est pas opposée à une réduction des vacances d'été si elle s'accompagne d'un réaménagement du temps de travail. «Pas plus de cinq heures par jour à l'école, six heures au collège et sept au lycée» juge le président de la FCPE.
Les médaillés de Barcelone ont rendez-vous aujourd'hui avec Sarkozy
Le président Nicolas Sarkozy recevra aujourd'hui à déjeuner l'ensemble des médaillés aux championnats d'Europe d'athlétisme à Barcelone pour les féliciter de leur «brillant succès», a annoncé dimanche l'Elysée dans un communiqué.
Leurs entraîneurs, le directeur technique national d'athlétisme, Ghani Yalouz, et le président de la fédération française d'athlétisme, Bernard Amsalem, sont également conviés, précise la présidence.
A l'issue de la cinquième journée de compétition, les Bleus occupaient à la troisième place au classement général des médailles avec 12 récompenses dont 6 en or, une première pour la France au niveau continental. Le record (15 médailles) date de 1950 à Bruxelles. Christophe Lemaitre (100 et 200m), Myriam Soumaré (200m) et Renaud Lavillenie (perche) apparaissent comme les grands vainqueurs de cette compétition.
Les Tricolores ont de bonnes chances de garnir encore un peu plus leur escarcelle avec le 3000 m steeple et surtout les relais hommes et femmes (4x100 et 4x400).
Le chef de l'Etat, passionné de cyclisme, a reçu fin juillet les sept cyclistes français vainqueurs d'une étape lors du dernier du Tour de France. Pour Nicolas Sarkozy, l'occasion est belle de recevoir les sportifs français qui gagnent après le fiasco de l'équipe de France de football en Afrique du sud pendant la Coupe du monde. Il avait alors reçu en catimini Thierry Henry à l'Elysée pour s'entretenir avec le buteur des Bleus sur cet épisode qui a terni l'image du sport tricolore à l'étranger
Leurs entraîneurs, le directeur technique national d'athlétisme, Ghani Yalouz, et le président de la fédération française d'athlétisme, Bernard Amsalem, sont également conviés, précise la présidence.
A l'issue de la cinquième journée de compétition, les Bleus occupaient à la troisième place au classement général des médailles avec 12 récompenses dont 6 en or, une première pour la France au niveau continental. Le record (15 médailles) date de 1950 à Bruxelles. Christophe Lemaitre (100 et 200m), Myriam Soumaré (200m) et Renaud Lavillenie (perche) apparaissent comme les grands vainqueurs de cette compétition.
Les Tricolores ont de bonnes chances de garnir encore un peu plus leur escarcelle avec le 3000 m steeple et surtout les relais hommes et femmes (4x100 et 4x400).
Le chef de l'Etat, passionné de cyclisme, a reçu fin juillet les sept cyclistes français vainqueurs d'une étape lors du dernier du Tour de France. Pour Nicolas Sarkozy, l'occasion est belle de recevoir les sportifs français qui gagnent après le fiasco de l'équipe de France de football en Afrique du sud pendant la Coupe du monde. Il avait alors reçu en catimini Thierry Henry à l'Elysée pour s'entretenir avec le buteur des Bleus sur cet épisode qui a terni l'image du sport tricolore à l'étranger
Mutinerie des Bleus : Evra et Gallas flinguent Domenech
Sereins. Tels sont apparus hier Patrice Evra et William Gallas. Les deux internationaux, que l’on décrit comme très impliqués dans la grève des joueurs en Afrique du Sud, refusant de sortir du bus pour s’entraîner, sont venus s’expliquer à Paris au siège de la Fédération française (FFF).
Les deux Bleus ont été auditionnés par la mission d’information, qui était à l’origine une commission d’enquête créée le 16 juillet.
Elle est chargée de faire la lumière sur les événements du 20 juin durant la Coupe du monde. Elle avait entamé ses entretiens, essentiellement par téléphone, la semaine dernière.
La mission est menée par Laurent Davenas, Jacques Riolacci et Patrick Braouezec et placée sous la responsabilité de Jean Lapeyre, directeur général en charge des affaires juridiques de la FFF.
Les deux joueurs ont expliqué aux quatre hommes que le « bus de la honte » résulte d’une longue dégradation des rapports entre les joueurs et Raymond Domenech en équipe de France depuis deux ans. « Il ne nous parlait plus. Il n’échangeait qu’avec le capitaine », a relevé William Gallas, abondant dans le même sens que tous les autres joueurs, sans exception.
Les Bleus ne supportaient plus le sélectionneur. La déliquescence, aux dires des internationaux, s’est produite au lendemain du France - Chine (défaite 1-0), début juin, dernier match de préparation avant le Mondial. Ils ont voulu revoir la tactique, Domenech a envoyé une fin de non-recevoir. « Celui qui s’opposait à lui dégageait », ont-ils expliqué.
Gallas, après Thierry Henry, a aussi dit qu’il avait laissé la situation se dégrader parce que Domenech les avait « humiliés », lui et l’attaquant, avec l’histoire du capitanat donné à la va-vite à Evra juste avant France - Costa Rica le 26 mai à Lens.
Quand ils ont voulu dialoguer avec le patron de la sélection après les insultes d’Anelka, ils ont été écœurés de découvrir un Domenech « joyeux », plaisantant dans les couloirs de l’hôtel de Knysna avec Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération. Ce dernier est aussi épinglé : « Il n’est jamais venu nous encourager dans le vestiaire, notamment avant France - Uruguay. »
Sans s’exonérer de leurs responsabilités — « On était coupés de la réalité » —, ils ont fait à la « mission » ce drôle d’aveu : certains ne voulaient même pas jouer le dernier match France - Afrique du Sud et rentrer en France, avant la fin de la compétition, donc! On imagine d’ici le scandale.
Concernant les sanctions, ils estiment « juste » celle de Laurent Blanc, qui se passera des 23 Bleus du Mondial pour le match amical en Norvège ce mercredi 11 août. « On assume nos bêtises », disent-ils. Mais ils ont également souligné qu’il serait préjudiciable de se priver d’eux plusieurs matchs, au risque de mettre en péril la qualification de l’équipe de France pour l’Euro 2012.
Les auditions devraient s’achever demain. La mission d’information doit en effet remettre dès jeudi son rapport à Fernand Duchaussoy, le nouveau président de la FFF. Vendredi, c’est un Conseil fédéral extraordinaire qui décidera des suites disciplinaires à donner à cette affaire.
Les deux Bleus ont été auditionnés par la mission d’information, qui était à l’origine une commission d’enquête créée le 16 juillet.
Elle est chargée de faire la lumière sur les événements du 20 juin durant la Coupe du monde. Elle avait entamé ses entretiens, essentiellement par téléphone, la semaine dernière.
La mission est menée par Laurent Davenas, Jacques Riolacci et Patrick Braouezec et placée sous la responsabilité de Jean Lapeyre, directeur général en charge des affaires juridiques de la FFF.
Les deux joueurs ont expliqué aux quatre hommes que le « bus de la honte » résulte d’une longue dégradation des rapports entre les joueurs et Raymond Domenech en équipe de France depuis deux ans. « Il ne nous parlait plus. Il n’échangeait qu’avec le capitaine », a relevé William Gallas, abondant dans le même sens que tous les autres joueurs, sans exception.
Les Bleus ne supportaient plus le sélectionneur. La déliquescence, aux dires des internationaux, s’est produite au lendemain du France - Chine (défaite 1-0), début juin, dernier match de préparation avant le Mondial. Ils ont voulu revoir la tactique, Domenech a envoyé une fin de non-recevoir. « Celui qui s’opposait à lui dégageait », ont-ils expliqué.
Gallas, après Thierry Henry, a aussi dit qu’il avait laissé la situation se dégrader parce que Domenech les avait « humiliés », lui et l’attaquant, avec l’histoire du capitanat donné à la va-vite à Evra juste avant France - Costa Rica le 26 mai à Lens.
Quand ils ont voulu dialoguer avec le patron de la sélection après les insultes d’Anelka, ils ont été écœurés de découvrir un Domenech « joyeux », plaisantant dans les couloirs de l’hôtel de Knysna avec Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération. Ce dernier est aussi épinglé : « Il n’est jamais venu nous encourager dans le vestiaire, notamment avant France - Uruguay. »
Sans s’exonérer de leurs responsabilités — « On était coupés de la réalité » —, ils ont fait à la « mission » ce drôle d’aveu : certains ne voulaient même pas jouer le dernier match France - Afrique du Sud et rentrer en France, avant la fin de la compétition, donc! On imagine d’ici le scandale.
Concernant les sanctions, ils estiment « juste » celle de Laurent Blanc, qui se passera des 23 Bleus du Mondial pour le match amical en Norvège ce mercredi 11 août. « On assume nos bêtises », disent-ils. Mais ils ont également souligné qu’il serait préjudiciable de se priver d’eux plusieurs matchs, au risque de mettre en péril la qualification de l’équipe de France pour l’Euro 2012.
Les auditions devraient s’achever demain. La mission d’information doit en effet remettre dès jeudi son rapport à Fernand Duchaussoy, le nouveau président de la FFF. Vendredi, c’est un Conseil fédéral extraordinaire qui décidera des suites disciplinaires à donner à cette affaire.
Hérault : quatre morts, dont deux enfants, et huit blessés sur l'A9
Encore et toujours les poids lourds !
Je viens de traverser la France de Genève pour la Bretagne, et il est réel que le comportement de nombreux poids lourds laissent à désirer, voire criminel et bien sur pas l'ombre d'un képi sur 1000 km alors que nous étions en période de grands départs.
Un accident sur l'autoroute A9, impliquant un poids lourd et plusieurs véhicules, à la limite de l'Aude et de l'Hérault, a fait quatre morts, dont deux enfants, et huit blessés, dans la nuit de lundi à mardi.
L'accident s'est produit entre Béziers et Narbonne. Selon des témoins, un pneu du poids lourd, qui se dirigeait vers l'Espagne, a éclaté.
En savoir plus
Routes : la baisse de la mortalité marque le pas
Le camion a alors traversé le terre-plein central, et percuté plusieurs voitures qui circulaient sur l'autre sens, ont rapporté les pompiers.
Dans un des véhicules, un homme de 29 ans et son enfant, un garçon de deux ans, sont décédés. Ils sont originaires de Saône-et-Loire. Dans une seconde voiture, un homme de 39 ans et son enfant, un garçon de quatre ans, sont eux aussi décédés.
Parmi les huit blessés, une fillette de huit ans a été grièvement atteinte. Elle a été évacuée par hélicoptère vers l'hôpital de Montpellier.
L'autoroute A9 a été fermée un moment pour permettre l'intervention des secours. En raison du ralentissement créé par l'accident, un autre s'est produit dans l'Aude où un poids lourd a percuté un taxi. Ce second accident a fait sept blessés, dont un grave.
La veille, déjà plusieurs accidents sur l'A9
Six accidents ont eu lieu lundi sur l'A9 entrainant des dizaines de kilomètres de bouchon entre Grand-Galargues et Fabrègues. L’incident le plus important est intervenu peu après 14 h, au niveau de Montpellier-Sud, entre cinq véhicules et un camion, en direction de Nîmes. Un seul automobiliste a été blessé mais cet accident a provoqué une vingtaine de kilomètres de ralentissements. Ensuite vers 15 heures dans l’autre sens, la collision entre une voiture et un motard (la passagère arrière a été touchée à la jambe) a, de nouveau, compliqué sérieusement la circulation.
Je viens de traverser la France de Genève pour la Bretagne, et il est réel que le comportement de nombreux poids lourds laissent à désirer, voire criminel et bien sur pas l'ombre d'un képi sur 1000 km alors que nous étions en période de grands départs.
Un accident sur l'autoroute A9, impliquant un poids lourd et plusieurs véhicules, à la limite de l'Aude et de l'Hérault, a fait quatre morts, dont deux enfants, et huit blessés, dans la nuit de lundi à mardi.
L'accident s'est produit entre Béziers et Narbonne. Selon des témoins, un pneu du poids lourd, qui se dirigeait vers l'Espagne, a éclaté.
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Routes : la baisse de la mortalité marque le pas
Le camion a alors traversé le terre-plein central, et percuté plusieurs voitures qui circulaient sur l'autre sens, ont rapporté les pompiers.
Dans un des véhicules, un homme de 29 ans et son enfant, un garçon de deux ans, sont décédés. Ils sont originaires de Saône-et-Loire. Dans une seconde voiture, un homme de 39 ans et son enfant, un garçon de quatre ans, sont eux aussi décédés.
Parmi les huit blessés, une fillette de huit ans a été grièvement atteinte. Elle a été évacuée par hélicoptère vers l'hôpital de Montpellier.
L'autoroute A9 a été fermée un moment pour permettre l'intervention des secours. En raison du ralentissement créé par l'accident, un autre s'est produit dans l'Aude où un poids lourd a percuté un taxi. Ce second accident a fait sept blessés, dont un grave.
La veille, déjà plusieurs accidents sur l'A9
Six accidents ont eu lieu lundi sur l'A9 entrainant des dizaines de kilomètres de bouchon entre Grand-Galargues et Fabrègues. L’incident le plus important est intervenu peu après 14 h, au niveau de Montpellier-Sud, entre cinq véhicules et un camion, en direction de Nîmes. Un seul automobiliste a été blessé mais cet accident a provoqué une vingtaine de kilomètres de ralentissements. Ensuite vers 15 heures dans l’autre sens, la collision entre une voiture et un motard (la passagère arrière a été touchée à la jambe) a, de nouveau, compliqué sérieusement la circulation.
Bridiers : Qautre jours avant la fresque historique
Le spectacle historique de sons et lumières, qui démarre vendredi, fait l'objet d'une organisation rigoureuse et proposera diverses animations.
Tous les jours, de nouvelles réservations pour la 5e fresque historique de Bridiers affluent à l'office de tourisme du Pays sostranien. Elles peuvent aussi être prises au centre commercial Leclerc et sur le réseau Tickenet. À noter que si elles ne sont pas réglées avant midi, le jour du spectacle, elles seront remises en vente, compte tenu de la forte demande. Grand changement cette année, la billetterie sur place est confiée à l'office de tourisme avec une informatisation semblable à celle du Zénith de Limoges : pas de carnet à souche mais une impression du billet avec le décor en fond, au fur et à mesure des demandes.
Traditionnellement, 80 % du public retirent leur billet quelques jours plus tôt ; 20 % au dernier moment. Finies les deux cahutes en haut et en bas du site mobilisant des bénévoles pour le retrait des réservations ou la vente. Le personnel de l'office de tourisme sera sur place, dans un bungalow, déjà installé, sur le parking (situé dans le champ côté est du château) pour accueillir les spectateurs qui achètent leur billet au dernier moment.
Il est possible de se restaurer sur place mais uniquement sur réservation (un forfait repas spectacle est prévu). L'accès à l'espace restauration, près du panoramique en haut, est libre à partir de 18 h 30. Il passe par le chemin qui longe les tribunes et il suffit pour y accéder de présenter son ticket de réservation : le repas animé par le groupe ukrainien Prolisok sera prêt à partir de 19 heures, avec un self-service préparé par M. Dardanne de Saint-Agnant-de-Versillat. Dans tous les cas, des bénévoles de MVP Bridiers assureront en bas des tribunes, le contrôle des billets pour l'accès au spectacle.
Autre animation prévue sur le site, samedi 7 août : un baptême de l'air en montgolfière d'une durée d'environ une heure à partir du site de Bridiers avec survol du site. Trois montgolfières seront affrétées par l'association Aérobulle 87. Là encore, les baptêmes se font uniquement sur réservation (une première montgolfière est déjà pleine). Il est conseillé de se rapprocher de l'office de tourisme du Pays sostranien pour connaître les conditions précises (tarifs, réglementation, météo?) de cette animation organisée dans le cadre du 5e anniversaire de la fresque.
L'association Mise en valeur du patrimoine de Bridiers attend beaucoup de monde pour cette édition 2010 dont le titre, « Bridiers, terre de liberté? » dit tout de l'esprit et de la période balayée par ce spectacle en nocturne : la liberté était déjà évoquée dans le tableau de l'époque révolutionnaire, elle sera le fil rouge de la nouvelle mise en scène qui intègre tout un chapitre de notre histoire. Celui du XXe siècle avec une scène de la Libération en toute fin qui sera spectaculaire en raison des moyens mobilisés.
Tous les jours, de nouvelles réservations pour la 5e fresque historique de Bridiers affluent à l'office de tourisme du Pays sostranien. Elles peuvent aussi être prises au centre commercial Leclerc et sur le réseau Tickenet. À noter que si elles ne sont pas réglées avant midi, le jour du spectacle, elles seront remises en vente, compte tenu de la forte demande. Grand changement cette année, la billetterie sur place est confiée à l'office de tourisme avec une informatisation semblable à celle du Zénith de Limoges : pas de carnet à souche mais une impression du billet avec le décor en fond, au fur et à mesure des demandes.
Traditionnellement, 80 % du public retirent leur billet quelques jours plus tôt ; 20 % au dernier moment. Finies les deux cahutes en haut et en bas du site mobilisant des bénévoles pour le retrait des réservations ou la vente. Le personnel de l'office de tourisme sera sur place, dans un bungalow, déjà installé, sur le parking (situé dans le champ côté est du château) pour accueillir les spectateurs qui achètent leur billet au dernier moment.
Il est possible de se restaurer sur place mais uniquement sur réservation (un forfait repas spectacle est prévu). L'accès à l'espace restauration, près du panoramique en haut, est libre à partir de 18 h 30. Il passe par le chemin qui longe les tribunes et il suffit pour y accéder de présenter son ticket de réservation : le repas animé par le groupe ukrainien Prolisok sera prêt à partir de 19 heures, avec un self-service préparé par M. Dardanne de Saint-Agnant-de-Versillat. Dans tous les cas, des bénévoles de MVP Bridiers assureront en bas des tribunes, le contrôle des billets pour l'accès au spectacle.
Autre animation prévue sur le site, samedi 7 août : un baptême de l'air en montgolfière d'une durée d'environ une heure à partir du site de Bridiers avec survol du site. Trois montgolfières seront affrétées par l'association Aérobulle 87. Là encore, les baptêmes se font uniquement sur réservation (une première montgolfière est déjà pleine). Il est conseillé de se rapprocher de l'office de tourisme du Pays sostranien pour connaître les conditions précises (tarifs, réglementation, météo?) de cette animation organisée dans le cadre du 5e anniversaire de la fresque.
L'association Mise en valeur du patrimoine de Bridiers attend beaucoup de monde pour cette édition 2010 dont le titre, « Bridiers, terre de liberté? » dit tout de l'esprit et de la période balayée par ce spectacle en nocturne : la liberté était déjà évoquée dans le tableau de l'époque révolutionnaire, elle sera le fil rouge de la nouvelle mise en scène qui intègre tout un chapitre de notre histoire. Celui du XXe siècle avec une scène de la Libération en toute fin qui sera spectaculaire en raison des moyens mobilisés.
Houilles : 70 intoxiqués dans un centre de loisirs
70 personnes, parmi lesquelles des enfants âgés entre 3 et 12 ans, ont été victimes lundi d'une intoxication alimentaire dans un centre de loisirs à Houilles (Yvelines). Les premiers signes de l'empoisonnement sont apparus dans l'après-midi, quand le personnel encadrant du centre et plusieurs enfants ont été atteints de vomissements et de diarrhées.
A l'origine de l'intoxication, des repas livrés par une cuisine centrale. Les pompiers ont précisé que des analyses étaient en cours pour identifier le germe responsable.
Un important dispositif médical a été mis en place avec cinq médecins du Samu, une dizaine d'ambulances et le déploiement d'une soixantaine de pompiers. Trois enfants et un adulte ont été transportés à l'hôpital «pour surveillance» et une dizaine d'autres victimes ont également être hospitalisées, a précisé Philippe Court, sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye.
Quant aux enfants qui ne présentaient pas de symptômes, ils ont pu retrouver leur famille dans la journée.
Les autorités ont aussi tenté de contacter quarante personnes qui ont également été livrées en plateau-repas par cette même cuisine pour s'assurer qu'elles ne présentent aucun symptôme. Le centre de loisirs accueillait lundi quelque 200 personnes réparties sur deux sites, le centre Jean-Piaget pour les 3-6 ans et le centre Jacques-Yves-Cousteau pour les 6-12 ans.
A l'origine de l'intoxication, des repas livrés par une cuisine centrale. Les pompiers ont précisé que des analyses étaient en cours pour identifier le germe responsable.
Un important dispositif médical a été mis en place avec cinq médecins du Samu, une dizaine d'ambulances et le déploiement d'une soixantaine de pompiers. Trois enfants et un adulte ont été transportés à l'hôpital «pour surveillance» et une dizaine d'autres victimes ont également être hospitalisées, a précisé Philippe Court, sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye.
Quant aux enfants qui ne présentaient pas de symptômes, ils ont pu retrouver leur famille dans la journée.
Les autorités ont aussi tenté de contacter quarante personnes qui ont également été livrées en plateau-repas par cette même cuisine pour s'assurer qu'elles ne présentent aucun symptôme. Le centre de loisirs accueillait lundi quelque 200 personnes réparties sur deux sites, le centre Jean-Piaget pour les 3-6 ans et le centre Jacques-Yves-Cousteau pour les 6-12 ans.
lundi 2 août 2010
Yvelines: le braqueur vise le ventre de la femme enceinte
Un couple de restaurateurs a été la cible de braqueurs sans scrupules, ce matin à Porcheville (Yvelines). Vers 6h30, le gérant s'apprêtait à quitter son domicile -mitoyen de son établissement - lorsqu'il a été agressé par trois hommes. Ils l'ont d'abord frappé et gazé. L'un d'entre eux, armé, est ensuite monté dans la chambre où la femme du restaurateur, enceinte de six mois, était assoupie.
«Il a dit : je veux juste l'argent. Pour se faire obéir, il a pointé le pistolet sur mon ventre. J'ai eu très peur», confie-t-elle. Les braqueurs ont pris la fuite avec près de 2 800€ de chèques, d'argent liquide et de tickets restaurants.
«Il a dit : je veux juste l'argent. Pour se faire obéir, il a pointé le pistolet sur mon ventre. J'ai eu très peur», confie-t-elle. Les braqueurs ont pris la fuite avec près de 2 800€ de chèques, d'argent liquide et de tickets restaurants.
Marseille : une baigneuse victime d'un viol sur la plage
Deux mineurs de 14 ans et 16 ans ont été mis en examen pour viol après avoir agressé jeudi en plein après-midi une baigneuse de 17 ans sur la plage des Catalans, située dans le centre-ville de Marseille. L'auteur principal du viol a été placé en détention.
La jeune fille a été victime d'une agression sexuelle avec pénétration digitale, selon une source proche de l'enquête, alors qu'elle se baignait jeudi après-midi vers 16h30 sur la plage des Catalans, dans le 7e arrondissement, ce qui est considéré comme un viol par le code pénal, passible de la cour d'assises des mineurs et de 15 ans de réclusion.
Elle nageait quand l'un des deux garçons l'a immobilisée pendant que l'autre l'agressait. Elle est sortie de l'eau et a immédiatement alerté les maîtres-nageurs sauveteurs de la police nationale qui ont interpellés es deux jeunes toujours présents sur la plage, la plus proche du Vieux-Port. Les mineurs ont ensuite été placés en garde à vue à la sûreté départementale avant d'être déférés vendredi devant le parquet des mineurs. Les deux agresseurs auraient expliqué aux enquêteurs ne pas avoir réalisé la gravité de leurs actes, ayant simplement eu le sentiment de «chahuter».
«Ça aurait pu se passer n'importe où, il ne faut pas stigmatiser la plage des Catalans», a réagi Patrick Menucci, le maire PS du 1er secteur de Marseille (1er et 7e arrondissement) dont la plage des Catalans dépend. Qualifiant cette affaire de «terrifiante», il s'est félicité que «le dispositif policier ait fonctionné puisque les auteurs ont été arrêtés».
La jeune fille a été victime d'une agression sexuelle avec pénétration digitale, selon une source proche de l'enquête, alors qu'elle se baignait jeudi après-midi vers 16h30 sur la plage des Catalans, dans le 7e arrondissement, ce qui est considéré comme un viol par le code pénal, passible de la cour d'assises des mineurs et de 15 ans de réclusion.
Elle nageait quand l'un des deux garçons l'a immobilisée pendant que l'autre l'agressait. Elle est sortie de l'eau et a immédiatement alerté les maîtres-nageurs sauveteurs de la police nationale qui ont interpellés es deux jeunes toujours présents sur la plage, la plus proche du Vieux-Port. Les mineurs ont ensuite été placés en garde à vue à la sûreté départementale avant d'être déférés vendredi devant le parquet des mineurs. Les deux agresseurs auraient expliqué aux enquêteurs ne pas avoir réalisé la gravité de leurs actes, ayant simplement eu le sentiment de «chahuter».
«Ça aurait pu se passer n'importe où, il ne faut pas stigmatiser la plage des Catalans», a réagi Patrick Menucci, le maire PS du 1er secteur de Marseille (1er et 7e arrondissement) dont la plage des Catalans dépend. Qualifiant cette affaire de «terrifiante», il s'est félicité que «le dispositif policier ait fonctionné puisque les auteurs ont été arrêtés».
A Barcelone, la France s'offre une moisson historique
Même les prévisions les plus optimistes étaient bien en-deçà du succès de la France aux Championnats d'Europe d'athlétisme qui se sont achevés dimanche soir à Barcelone. Avec un total record de 18 médailles, dont 8 en or, les tricolores n'ont jamais fait aussi bien de leur histoire.
Ils se classent deuxième au tableau final derrière la Russie et ses 24 médailles, dont 10 titres de champion d'Europe.
Relais 4x100 : les messieurs premiers, les dames deuxièmes
3000 mètres steeple: de l'or et de l'argent pour la France
Tous les résultats des Français
Deux médailles d'argent pour la France en longueur et 1500 m
La Grande-Bretagne, sur la rampe des Jeux de Londres-2012, a terminé 3e (19 médailles mais seulement 6 en or), devant l'Allemagne (16, dont 4 titres).
La passe de trois pour Lemaitre
Vedette de ces épreuves, Christophe Lemaitre a réussi un triplé jusqu'ici pour un athlète européen, en décrochant trois fois l'or dans ces championnats. Le Savoyard de 20 ans qui s'entraîne à Aix-les-Bains, a remporté le 100m mercredi, le 200 m vendredi et le relais 4x100 m ce dimanche.
La jeune Myriam Soumaré, originaire de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) et quasiment inconnu du grand public avant la compétition, quitte ses premiers championnats d'Europe avec elle aussi trois médailles. Elle a remporté le titre sur 200m, une médaille d'argent avec ses copines du relais 4x100m et une de bronze sur la distance reine du 100m.
Ils se classent deuxième au tableau final derrière la Russie et ses 24 médailles, dont 10 titres de champion d'Europe.
Relais 4x100 : les messieurs premiers, les dames deuxièmes
3000 mètres steeple: de l'or et de l'argent pour la France
Tous les résultats des Français
Deux médailles d'argent pour la France en longueur et 1500 m
La Grande-Bretagne, sur la rampe des Jeux de Londres-2012, a terminé 3e (19 médailles mais seulement 6 en or), devant l'Allemagne (16, dont 4 titres).
La passe de trois pour Lemaitre
Vedette de ces épreuves, Christophe Lemaitre a réussi un triplé jusqu'ici pour un athlète européen, en décrochant trois fois l'or dans ces championnats. Le Savoyard de 20 ans qui s'entraîne à Aix-les-Bains, a remporté le 100m mercredi, le 200 m vendredi et le relais 4x100 m ce dimanche.
La jeune Myriam Soumaré, originaire de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) et quasiment inconnu du grand public avant la compétition, quitte ses premiers championnats d'Europe avec elle aussi trois médailles. Elle a remporté le titre sur 200m, une médaille d'argent avec ses copines du relais 4x100m et une de bronze sur la distance reine du 100m.
dimanche 1 août 2010
L'octogénaire séquestré était nourri avec des produits périmés
La femme de 40 ans, soupçonnée d'avoir séquestré et maltraité son mari de 80 ans pendant un an dans une pièce exiguë de sa maison à Arrou (Eure-et-Loir), a été placée en détention provisoire à la maison d'arrêt de Versailles. Son fils aîné issu d'un premier mariage et son amant présumé ont, eux, été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Tous trois ont été mis en examen vendredi par un juge d'instruction pour violences, séquestration et abus de faiblesse sur personne vulnérable. Ils sont soupçonnés d'avoir séquestré cet octogénaire dans une buanderie sans lumière et fermée à clé pendant un an et de l'avoir violenté et sous-alimenté. La victime, consciente et lucide, selon une source judiciaire, a été admise à l'hôpital dès mercredi. Malvoyant depuis plusieurs années, l'homme est désormais aveugle, eu égard aux conditions de sa vie durant un an.
«La victime faisait l'objet de violences et de mauvais traitements. L'homme n'était nourri que deux fois par jour avec des produits périmés et à base de viennoiseries», a déclaré samedi le commandant de la compagnie de gendarmerie d'Eure-et-Loir, Bruno Arviset.
Tous trois ont été mis en examen vendredi par un juge d'instruction pour violences, séquestration et abus de faiblesse sur personne vulnérable. Ils sont soupçonnés d'avoir séquestré cet octogénaire dans une buanderie sans lumière et fermée à clé pendant un an et de l'avoir violenté et sous-alimenté. La victime, consciente et lucide, selon une source judiciaire, a été admise à l'hôpital dès mercredi. Malvoyant depuis plusieurs années, l'homme est désormais aveugle, eu égard aux conditions de sa vie durant un an.
«La victime faisait l'objet de violences et de mauvais traitements. L'homme n'était nourri que deux fois par jour avec des produits périmés et à base de viennoiseries», a déclaré samedi le commandant de la compagnie de gendarmerie d'Eure-et-Loir, Bruno Arviset.
Charenton : un père se défenestre avec le corps mort de sa fillette
Un drame s’est déroulé ce samedi, vers 18 h 30, rue Gabrielle, à Charenton-le-Pont, dans le Val-de-Marne. Un homme d’une trentaine d’années s’est jeté par la fenêtre de son domicile, au 5e étage, avec le corps de sa fillette de 8 ans qu’il aurait tuée auparavant.
Rapidement sur place, les policiers et pompiers n'ont pu que constater le décès de l’adulte et de la petite fille.
Celle-ci portait des traces de coups de couteau au sternum et aux yeux. «La fillette serait morte six heures auparavant», a précisé le responsable de l'enquête. «Après que les pompiers ont forcé la porte de la chambre, fermée de l’intérieur, nous avons trouvé des traces de sang dans le lit de l’enfant, ainsi qu’un couteau ensanglanté», a-t-il ajouté.
Toujours d'après les premiers éléments de l'enquête, la mère aurait amené l’enfant à son père deux jours auparavant.
Rapidement sur place, les policiers et pompiers n'ont pu que constater le décès de l’adulte et de la petite fille.
Celle-ci portait des traces de coups de couteau au sternum et aux yeux. «La fillette serait morte six heures auparavant», a précisé le responsable de l'enquête. «Après que les pompiers ont forcé la porte de la chambre, fermée de l’intérieur, nous avons trouvé des traces de sang dans le lit de l’enfant, ainsi qu’un couteau ensanglanté», a-t-il ajouté.
Toujours d'après les premiers éléments de l'enquête, la mère aurait amené l’enfant à son père deux jours auparavant.
Votre livret A passe à 1,75 %
Avec plus de 180 Mds € placés, les Français plébiscitent le livret A. Son taux remonte, de 1,25 % à 1,75 %, après deux années médiocres.
Bonne nouvelle pour les épargnants, le taux du livret A passe aujourd’hui de 1,25 % à 1,75 %. C’est la première fois que le taux du placement préféré des Français remonte depuis deux ans. Depuis août 2009, il stagnait même à son plus bas niveau depuis sa création, en 1818. Cette évolution est liée au rebond de l’inflation en juin, qui a gagné 1,40 % en juin par rapport à l’année dernière.
Bonne nouvelle pour les épargnants, le taux du livret A passe aujourd’hui de 1,25 % à 1,75 %. C’est la première fois que le taux du placement préféré des Français remonte depuis deux ans. Depuis août 2009, il stagnait même à son plus bas niveau depuis sa création, en 1818. Cette évolution est liée au rebond de l’inflation en juin, qui a gagné 1,40 % en juin par rapport à l’année dernière.
samedi 31 juillet 2010
TOURNOI DE PARIS football
Traoré donne la victoire au PSG face à Porto 1 à 0
Un but de Sammy Traoré dans les ultimes instants de la partie a donné la victoire au PSG face au FC Porto 1-0, au Parc des Princes lors de la 1re journée du tournoi de Paris. Il aura fallu une reprise à bout portant d'un défenseur, Sammy Traoré, à une minute du terme du temps réglementaire (90e) pour voir le PSG dominer les Portugais. Avant la délivrance venue des pieds de l'ancien Niçois, qui s'est offert une belle ovation après avoir été conspué tout au long du match, la paire Erding-Kezman avait fait preuve d'une belle activité en l'absence de Hoarau. Mais les deux joueurs et leurs coéquipiers étaient rarement parvenus à mettre en danger la défense du FC Porto, hormis sur deux têtes du Serbe (38e, 88e) et des coups de pieds arrêtés en fin de match. Paris a également pu noter la bonne tenue de son arrière-garde, pourtant mise à mal par le Brésilien Hulk (28e, 53e) et le Colombien Falcao (4e, 56e). Mais la sortie sur blessure d'Armand, touché à la cheville droite, devrait compliquer la tâche de l'entraîneur parisien, à une semaine du début de la saison.
Un but de Sammy Traoré dans les ultimes instants de la partie a donné la victoire au PSG face au FC Porto 1-0, au Parc des Princes lors de la 1re journée du tournoi de Paris. Il aura fallu une reprise à bout portant d'un défenseur, Sammy Traoré, à une minute du terme du temps réglementaire (90e) pour voir le PSG dominer les Portugais. Avant la délivrance venue des pieds de l'ancien Niçois, qui s'est offert une belle ovation après avoir été conspué tout au long du match, la paire Erding-Kezman avait fait preuve d'une belle activité en l'absence de Hoarau. Mais les deux joueurs et leurs coéquipiers étaient rarement parvenus à mettre en danger la défense du FC Porto, hormis sur deux têtes du Serbe (38e, 88e) et des coups de pieds arrêtés en fin de match. Paris a également pu noter la bonne tenue de son arrière-garde, pourtant mise à mal par le Brésilien Hulk (28e, 53e) et le Colombien Falcao (4e, 56e). Mais la sortie sur blessure d'Armand, touché à la cheville droite, devrait compliquer la tâche de l'entraîneur parisien, à une semaine du début de la saison.
Meurtre d'une femme dans l'Eure : un jeune homme interpellé
Un jeune homme de 19 ans devait être mis en examen samedi soir pour le meurtre d'une mère de 35 ans retrouvée égorgée mercredi matin à son domicile de Saint-Marcel, près de Vernon (Eure), a-t-on appris auprès du procureur de la République d'Evreux, Mme Dominique Laurens.
Le jeune homme, connaissait le quartier et avait déjà eu l'occasion d'entrer en contact avec la famille Perrier.
Il a expliqué que, voulant rejoindre sa petite amie, il s'était introduit dans le pavillon vers 23H00 afin de voler la voiture. Selon sa version «très a minima», les coups «auraient été portés durant la bagarre», a expliqué le procureur.
«Il reconnaît être rentré» dans la maison, «être à l'origine de la mort et être reparti avec le véhicule», a précisé la magistrate.
Le corps sans vie de Stéphany Perrier, secrétaire médicale, avait été découvert mercredi matin par son mari qui revenait au domicile après une permanence de nuit au centre d'incendie et de secours de Vernon où il est pompier volontaire. Les deux enfants du couple, âgés de deux et cinq ans, dormaient sains et saufs dans leurs chambres.
Le jeune homme, connaissait le quartier et avait déjà eu l'occasion d'entrer en contact avec la famille Perrier.
Il a expliqué que, voulant rejoindre sa petite amie, il s'était introduit dans le pavillon vers 23H00 afin de voler la voiture. Selon sa version «très a minima», les coups «auraient été portés durant la bagarre», a expliqué le procureur.
«Il reconnaît être rentré» dans la maison, «être à l'origine de la mort et être reparti avec le véhicule», a précisé la magistrate.
Le corps sans vie de Stéphany Perrier, secrétaire médicale, avait été découvert mercredi matin par son mari qui revenait au domicile après une permanence de nuit au centre d'incendie et de secours de Vernon où il est pompier volontaire. Les deux enfants du couple, âgés de deux et cinq ans, dormaient sains et saufs dans leurs chambres.
Perche : Renaud Lavillenie champion d'Europe
Le perchiste Renaud Lavillenie est devenu champion d'Europe samedi à Barcelone en devançant l'Ukrainien Maksym Mazuryk et le Polonais Przemyslaw Czerwinski, apportant à la France sa 6e médaille d'or pour un total de 12 médailles.
Garde à vue : les Sages imposent une réforme
La garde à vue à la française, c'est (presque) fini. Le Conseil constitutionnel a jugé vendredi que le régime ordinaire de la garde à vue ne respectait pas les droits et libertés des citoyens, donnant au gouvernement moins d'un an pour faire voter une nouvelle loi plus protectrice. Au 1er juillet 2011, les articles du Code de procédure pénale organisant les gardes à vue de droit commun - hors faits de terrorisme, trafic de stupéfiants et criminalité organisée - seront abrogés, ont tranché les Sages.
Les avocats n'attendront pas un an
Garde à vue, mode d'emploi
Le Conseil invoque notamment «le recours accru à la garde à vue, y compris pour des infractions mineures». Leur nombre a dépassé les 790 000 en 2009. Autre argument avancé par les Sages de la rue Montpensier : moins de 3 % des procédures pénales sont actuellement confiées à un juge d'instruction, alors qu'une personne est le plus souvent jugée «sur la seule base des éléments de preuve rassemblés avant l'expiration de sa garde à vue».
Les avocats n'attendront pas un an
Garde à vue, mode d'emploi
Le Conseil invoque notamment «le recours accru à la garde à vue, y compris pour des infractions mineures». Leur nombre a dépassé les 790 000 en 2009. Autre argument avancé par les Sages de la rue Montpensier : moins de 3 % des procédures pénales sont actuellement confiées à un juge d'instruction, alors qu'une personne est le plus souvent jugée «sur la seule base des éléments de preuve rassemblés avant l'expiration de sa garde à vue».
Sarkozy veut retirer la nationalité à certains criminels d'origine étrangère
Nicolas Sarkozy a profité de l'installation officielle vendredi du nouveau préfet de l'Isère, Eric Le Douaron, pour annoncer toute une série de mesures anticriminalité depuis Grenoble, théâtre de violentes émeutes à la mi-juillet.
Invoquant une «guerre nationale» contre les «voyous» et déplorant l'«échec» du modèle d'intégration français depuis cinquante ans, le chef de l'Etat a aussi clairement établi un parallèle entre l'insécurité et l'immigration. Il a notamment demandé que la nationalité française puisse «être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte» à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre «dépositaire de l'autorité publique».
En réaction à ce discours musclé, le PS et les Verts ont accusé le chef de l'Etat de rivaliser déjà avec le Front national dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012.
Voici les principales mesures qu'il a promises pour renforcer l'arsenal répressif contre les délinquants :
Retrait de la nationalité pour certains criminels. «La nationalité doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique», a expliqué Nicolas Sarkozy. «Nous allons réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française. Je prends mes responsabilité», a déclaré le chef de l'Etat après les événements violents de Saint-Aignan et Grenoble. Le chef de l'Etat souhaite aussi «que l'acquisition de la nationalité française par un mineur délinquant au moment de sa majorité ne soit plus automatique». «La nationalité française se mérite. Il faut pouvoir s'en montrer digne. Quand on tire sur un agent chargé des forces de l'ordre, on n'est plus digne d'être Français», selon lui.
Invoquant une «guerre nationale» contre les «voyous» et déplorant l'«échec» du modèle d'intégration français depuis cinquante ans, le chef de l'Etat a aussi clairement établi un parallèle entre l'insécurité et l'immigration. Il a notamment demandé que la nationalité française puisse «être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte» à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre «dépositaire de l'autorité publique».
En réaction à ce discours musclé, le PS et les Verts ont accusé le chef de l'Etat de rivaliser déjà avec le Front national dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012.
Voici les principales mesures qu'il a promises pour renforcer l'arsenal répressif contre les délinquants :
Retrait de la nationalité pour certains criminels. «La nationalité doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique», a expliqué Nicolas Sarkozy. «Nous allons réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française. Je prends mes responsabilité», a déclaré le chef de l'Etat après les événements violents de Saint-Aignan et Grenoble. Le chef de l'Etat souhaite aussi «que l'acquisition de la nationalité française par un mineur délinquant au moment de sa majorité ne soit plus automatique». «La nationalité française se mérite. Il faut pouvoir s'en montrer digne. Quand on tire sur un agent chargé des forces de l'ordre, on n'est plus digne d'être Français», selon lui.
Football: les mini-Bleus champions d'Europe en battant l'Espagne
L'équipe de France des moins de 19 ans ou la génération Kakuta est devenue championne d'Europe vendredi en battant en finale de l'Euro-2010 l'Espagne 2-1 à Caen, et redore ainsi quelque peu le blason du football français passablement terni par la fiasco des Bleus au Mondial-2010.
Les mini-Bleus succèdent à l'Ukraine et engrangent leur second titre dans la compétition (après 2005). Cette équipe prend au passage sa revanche contre les Espagnols, qui l'avaient balayée (4-0) en finale de l'Euro des moins de 17 ans en 2008.
La victoire finale sacre une belle génération emmenée par Kakuta, le meneur de jeu auteur d'une passe décisive sur le deuxième but, avec notamment les attaquants Tafer (Lyon), Bakambu (Sochaux) et Griezmann (Real Sociedad en Espagne), ou les milieux Sunu (Arsenal) et Coquelin (Lyon).
Les mini-Bleus avaient pourtant concédé un but dès la 18e minute par Rodrigo, qui sur une belle ouverture de Pacheco échappait à la défense centrale Faure-Mavinga côté gauche et trompait d'une frappe croisée Diallo, qui se trouait un peu sur cette action.
La première période laissait d'ailleurs augurer du pire pour les Français, ballottés et comme transis face au "toque" des Espagnols, qui à l'image de leurs aînés, fraîchement sacrés champions du monde en Afrique du Sud, alliaient possession de balle et acuité technique.
Dans une partie chiche en occasions, ils rataient par deux fois le coche par Canales (10, 48). Et les mini-Bleus revenaient transmués en seconde période, égalisant rapidement par Sunu (49), sur un beau lob après une passe décisive de Tafer tout juste entré en jeu.
A force de pousser, les Français ont réussi à l'emporter grâce à une percée plein axe de Kakuta, qui se heurtait d'abord au gardien Alex avant de centrer intelligemment pour Lacazette au second poteau, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon de la tête au fond des filets (85).
Les mini-Bleus succèdent à l'Ukraine et engrangent leur second titre dans la compétition (après 2005). Cette équipe prend au passage sa revanche contre les Espagnols, qui l'avaient balayée (4-0) en finale de l'Euro des moins de 17 ans en 2008.
La victoire finale sacre une belle génération emmenée par Kakuta, le meneur de jeu auteur d'une passe décisive sur le deuxième but, avec notamment les attaquants Tafer (Lyon), Bakambu (Sochaux) et Griezmann (Real Sociedad en Espagne), ou les milieux Sunu (Arsenal) et Coquelin (Lyon).
Les mini-Bleus avaient pourtant concédé un but dès la 18e minute par Rodrigo, qui sur une belle ouverture de Pacheco échappait à la défense centrale Faure-Mavinga côté gauche et trompait d'une frappe croisée Diallo, qui se trouait un peu sur cette action.
La première période laissait d'ailleurs augurer du pire pour les Français, ballottés et comme transis face au "toque" des Espagnols, qui à l'image de leurs aînés, fraîchement sacrés champions du monde en Afrique du Sud, alliaient possession de balle et acuité technique.
Dans une partie chiche en occasions, ils rataient par deux fois le coche par Canales (10, 48). Et les mini-Bleus revenaient transmués en seconde période, égalisant rapidement par Sunu (49), sur un beau lob après une passe décisive de Tafer tout juste entré en jeu.
A force de pousser, les Français ont réussi à l'emporter grâce à une percée plein axe de Kakuta, qui se heurtait d'abord au gardien Alex avant de centrer intelligemment pour Lacazette au second poteau, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon de la tête au fond des filets (85).
Après le 100 m, Lemaitre champion d'Europe du 200 m !
Magnifique exploit de Christophe Lemaitre aux Championnats d'Europe, ce vendredi soir à Barcelone. Le Français a réalisé le doublé 100-200 m en s'imposant sur le demi-tour de piste, grâce à un étourdissant retour dans la ligne droite, conclue en 20"37. Il a conservé 1/100e d'avance sur Malcolm (20"38) et 5/100e sur l'autre Français Martial Mbandjock, déjà médaillé de bronze sur 100 m.
Une jeune génération avide de titres et de records
Lemaitre : la vidéo de son sacre au 100 m
Il s'agit du quatrième titre tricolore lors de ce rendez-vous catalan, performance qui égale d'ores et déjà celle de l'édition précédente, en 2006 à Göteborg. Outre le premier sacre de Lemaitre sur 100 m, Romain Barras, au décathlon, et Yohann Diniz, sur le 50 km marche, se sont parés d'or. Au total, la France compte dix médailles.
Au palmarès, Lemaitre succède au Portugais Francis Obikwelu, qui avait également réussi le doublé 100-200 m en 2006. Mercredi, le Savoyard de 20 ans avait été sacré sur 100 m devant le Britannique Mark Lewis-Francis et Mbandjock. Il est susceptible de réaliser le triplé avec le relais 4x100 m.
Depuis Matignon, François Fillon a tenu a salué les performances des tricolores, via un communiqué. Le Premier ministre a adressé ses félicitations à Christophe Lemaître pour sa deuxième victoire après celle du 100 mètres mercredi, sur le 200 mètres. Il est également revenu sur le deuxième succès de Martial Mbandjock, qui a décroché le bronze vendredi, ainsi que sur la médaille d'argent de Garfield Darien obtenue aux 110 mètres haies.
«Ces performances sont la marque du retour de l'Equipe de France et de son encadrement aux premières places de l'athlétisme européen, portés par un esprit combatif et le respect du collectif», a déclaré Matignon.
Une jeune génération avide de titres et de records
Lemaitre : la vidéo de son sacre au 100 m
Il s'agit du quatrième titre tricolore lors de ce rendez-vous catalan, performance qui égale d'ores et déjà celle de l'édition précédente, en 2006 à Göteborg. Outre le premier sacre de Lemaitre sur 100 m, Romain Barras, au décathlon, et Yohann Diniz, sur le 50 km marche, se sont parés d'or. Au total, la France compte dix médailles.
Au palmarès, Lemaitre succède au Portugais Francis Obikwelu, qui avait également réussi le doublé 100-200 m en 2006. Mercredi, le Savoyard de 20 ans avait été sacré sur 100 m devant le Britannique Mark Lewis-Francis et Mbandjock. Il est susceptible de réaliser le triplé avec le relais 4x100 m.
Depuis Matignon, François Fillon a tenu a salué les performances des tricolores, via un communiqué. Le Premier ministre a adressé ses félicitations à Christophe Lemaître pour sa deuxième victoire après celle du 100 mètres mercredi, sur le 200 mètres. Il est également revenu sur le deuxième succès de Martial Mbandjock, qui a décroché le bronze vendredi, ainsi que sur la médaille d'argent de Garfield Darien obtenue aux 110 mètres haies.
«Ces performances sont la marque du retour de l'Equipe de France et de son encadrement aux premières places de l'athlétisme européen, portés par un esprit combatif et le respect du collectif», a déclaré Matignon.
vendredi 30 juillet 2010
CHOC CULTUREL à EVAUX-LES-BAINS
La Mongolie Intérieure est une des régions autonomes de la République Populaire de Chine. Très vaste territoire, peuplée de plus de 20 millions d’habitants, elle est constituée par l’immense désert de Gobi et des zones de steppes. Ses habitants premiers étaient des éleveurs
nomades et de grands guerriers. Aujourd’hui, la tradition de nomadisme se perd avec l’urbanisation et le développement accéléré des infrastructures du pays. Cependant, l’âme nomade subsiste comme l’attachement à la nature, le respect du chaman ou la présence de la yourte.
Les instruments de musique sont essentiellement le "morin khour" (violon à tête de cheval), le "chamsa" (luth à manche long), le tambour plat... Mais le Mongole exprime son âme et ses sentiments à travers le chant : le chant long à 2 voix (inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité) ou le chant diphonique. Les danses tirent leur origine de la vie de tous les jours
(danse de bienvenue, des chamans, des jeunes filles de la prairie,...).
C’est pour découvrir ce folklore très coloré qu’en partenariat avec le Festival "Danses,Musiques et Voix du Monde" de Felletin, l’Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains accueillera
l’ensemble artistique "Guangdian" et la Troupe d’Art Ethnique de la ville d’Erdos.
Ces deux ensembles se produiront le Vendredi 6 août, à 18h, sur la place de la Mairie d’Evaux-les-Bains. (Gratuit)
Info pratique : Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains au 05 55 65 50 90
nomades et de grands guerriers. Aujourd’hui, la tradition de nomadisme se perd avec l’urbanisation et le développement accéléré des infrastructures du pays. Cependant, l’âme nomade subsiste comme l’attachement à la nature, le respect du chaman ou la présence de la yourte.
Les instruments de musique sont essentiellement le "morin khour" (violon à tête de cheval), le "chamsa" (luth à manche long), le tambour plat... Mais le Mongole exprime son âme et ses sentiments à travers le chant : le chant long à 2 voix (inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité) ou le chant diphonique. Les danses tirent leur origine de la vie de tous les jours
(danse de bienvenue, des chamans, des jeunes filles de la prairie,...).
C’est pour découvrir ce folklore très coloré qu’en partenariat avec le Festival "Danses,Musiques et Voix du Monde" de Felletin, l’Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains accueillera
l’ensemble artistique "Guangdian" et la Troupe d’Art Ethnique de la ville d’Erdos.
Ces deux ensembles se produiront le Vendredi 6 août, à 18h, sur la place de la Mairie d’Evaux-les-Bains. (Gratuit)
Info pratique : Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains au 05 55 65 50 90
offre emploi Evaux les bains
Recherche Auxiliaire de vie - Assistance auprès d'adultes
*DU 03/10 AU 24/10, VOUS ACCOMPAGNEREZ UNE PERSONNE A MOBILITE REDUITE EN CURE EN CREUSE - VOUS ASSUREREZ : TOILETTE, HABILLAGE, PREPARATION PETIT DEJEUNER, PRISE DE MEDICAMENTS, DEPLACEMENT CENTRE DE CURE ET ACCOMPAGNEMENT PENDANT LES SOINS.
Consulter les spécificités demandées
Lieu de travail - EVAUX-LES-BAINS
CONTRAT A DUREE DETERMINEE DE 22 JOURS
pour rens : MME SUTTERLITI ROSELYNE - Mme SUTTERLITI ROSELYNE
AUSSOLEIL
19320 SAINT-MARTIN-LA-MEANNE
*DU 03/10 AU 24/10, VOUS ACCOMPAGNEREZ UNE PERSONNE A MOBILITE REDUITE EN CURE EN CREUSE - VOUS ASSUREREZ : TOILETTE, HABILLAGE, PREPARATION PETIT DEJEUNER, PRISE DE MEDICAMENTS, DEPLACEMENT CENTRE DE CURE ET ACCOMPAGNEMENT PENDANT LES SOINS.
Consulter les spécificités demandées
Lieu de travail - EVAUX-LES-BAINS
CONTRAT A DUREE DETERMINEE DE 22 JOURS
pour rens : MME SUTTERLITI ROSELYNE - Mme SUTTERLITI ROSELYNE
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ANPE Aubusson
Métier du ROME G1203 - Animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents
VOUS EFFECTUEREZ DE LA SURVEILLANCE DES ENFANTS, DE L'AIDE A L'ANIMATIONDU RANGEMENT DES JOUETS, DU MENAGE. VOUS DEVEZ VERIFIER VOTRE ELIGIBILI TE AU CUI-CAE AUPRES DE VOTRE CONSEILLER POLE EMPLOI ET ACCEPTER DE TRAVAILLER SUR VOTRE PROJET PROFESSIONNEL EN PARRALLELE DE VOTRE CONTRAT
ANPE Aubusson
Licenciée pour des retards, elle porte plainte contre la SNCF
Embauchée le 7 juin dans un cabinet d'avocats de Lyon, Soazig, 24 ans, a été licenciée six semaines plus tard. Son employeur, pourtant content de son travail de secrétaire, lui a reproché ses multiples retards matinaux pendant sa période d'essai.
La jeune femme a porté plainte ce jeudi contre la SNCF, responsable à ses yeux de son licenciement, pour «défaillance contractuelle» et «non-respect de l'obligation de ponctualité» devant le tribunal de grande instance de Paris.
Car en six semaines, elle est arrivée six fois en retard à son travail, entre 10 minutes et 1h15. Soit un jour sur cinq. Prudente, Soazig prenait pourtant le train de 7h22 à Ambérieu (Ain), pour arriver à la gare de Lyon-Part-Dieu à 7h51. Si le TER était retardé, elle avait ainsi suffisamment de temps pour rejoindre le cabinet, où elle commençait à 9 heures.
«La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision», écrit notamment l'employeur de la jeune femme dans sa lettre de notification de rupture de période d'essai.
Soutenue par l'Association de défense des usagers du TER Lyon-Ambérieu (l'Adula), Soazig réclame 45 000 euros de dommages et intérêts. Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaire.
La jeune femme a porté plainte ce jeudi contre la SNCF, responsable à ses yeux de son licenciement, pour «défaillance contractuelle» et «non-respect de l'obligation de ponctualité» devant le tribunal de grande instance de Paris.
Car en six semaines, elle est arrivée six fois en retard à son travail, entre 10 minutes et 1h15. Soit un jour sur cinq. Prudente, Soazig prenait pourtant le train de 7h22 à Ambérieu (Ain), pour arriver à la gare de Lyon-Part-Dieu à 7h51. Si le TER était retardé, elle avait ainsi suffisamment de temps pour rejoindre le cabinet, où elle commençait à 9 heures.
«La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision», écrit notamment l'employeur de la jeune femme dans sa lettre de notification de rupture de période d'essai.
Soutenue par l'Association de défense des usagers du TER Lyon-Ambérieu (l'Adula), Soazig réclame 45 000 euros de dommages et intérêts. Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaire.
Bettencourt : Eric Woerth «a récusé tous les soupçons»
Entendu comme témoin ce jeudi dans l'enquête sur le contenu des écoutes clandestines réalisées chez Liliane Bettencourt, Eric Woerth «a récusé tous les soupçons de conflit d'intérêt et de financement politique illégal.
Il doit être désormais mis «en dehors de la polémique», a expliqué son avocat, Jean-Yves Leborgne. L'audition qui s'est déroulée au ministère du Travail, rue de Grenelle, a duré près de huit heures.
Au cœur de la tourmente provoquée mi-juin par les révélations d'enregistrements clandestins réalisés chez l'héritière de L'Oréal, Eric Woerth se disait «impatient» de s'expliquer face aux enquêteurs sur deux points. L'un concerne un possible conflit d'intérêts entre ses fonctions de ministre du Budget et celles occupées par son épouse auprès de Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune personnelle de Liliane Bettencourt. L'autre porte sur un éventuel financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
«A aucun moment, (Eric Woerth, ndlr) n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée par M. de Maistre», a déclaré l'avocat s'adressant à la presse. Il a ajouté : «Il a admis avoir évoqué avec M. de Maistre, au cours d'une conversation banale, la profession de son épouse, étant donné les formations à peu près semblables de l'un et de l'autre. Cela se passait à un moment où il n'était pas ministre.» Cette rencontre avait été notée sur l’agenda de Maistre au 19 janvier 2007.
Il doit être désormais mis «en dehors de la polémique», a expliqué son avocat, Jean-Yves Leborgne. L'audition qui s'est déroulée au ministère du Travail, rue de Grenelle, a duré près de huit heures.
Au cœur de la tourmente provoquée mi-juin par les révélations d'enregistrements clandestins réalisés chez l'héritière de L'Oréal, Eric Woerth se disait «impatient» de s'expliquer face aux enquêteurs sur deux points. L'un concerne un possible conflit d'intérêts entre ses fonctions de ministre du Budget et celles occupées par son épouse auprès de Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune personnelle de Liliane Bettencourt. L'autre porte sur un éventuel financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
«A aucun moment, (Eric Woerth, ndlr) n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée par M. de Maistre», a déclaré l'avocat s'adressant à la presse. Il a ajouté : «Il a admis avoir évoqué avec M. de Maistre, au cours d'une conversation banale, la profession de son épouse, étant donné les formations à peu près semblables de l'un et de l'autre. Cela se passait à un moment où il n'était pas ministre.» Cette rencontre avait été notée sur l’agenda de Maistre au 19 janvier 2007.
Routes : gare aux bouchons
Les difficultés débuteront dès ce vendredi, avant une journée noire prévue samedi dans le sens des départs. La SNCF et les aéroports de Paris prévoient également des records d'affluence.
Reflux des juilletistes et grand rush des aoûtiens: des millions de personnes se presseront ce week-end dans les gares, les aéroports et sur les routes où le grand chassé-croisé des vacances s'annonce particulièrement délicat samedi.
Un vendredi rouge pour les départs, orange pour les retours. Dans le sens des départs, Bison Futé conseille de prévoir d'arriver à destination avant 14 heures pour des trajets de longue distance.
En savoir plus
La baisse de la mortalité marque le pas
En Ile-de-France, sur le contournement Est, le trafic sera dense et la circulation connaîtra des difficultés de circulation tenaces sur l'A86 entre Rosny-sous-Bois et le tunnel sous la Marne (jonction avec A4) entre 11 heures et 17 heures. L’A86 sera également congestionnée entre Choisy-le-Roi et Rungis pour rejoindre les autoroutes A6 et A10. Sur l'A10, les bouchons se poursuivront au minimum jusqu’à Orsay de 11 heures à 17 heures. Quant à la vallée du Rhône, elle est classée rouge dans les deux sens.
Samedi sera la journée la plus difficile de l'été et sans doute de toute l'année, a annoncé le ministère de l'Ecologie, en charge des transports. Si Bison Futé voit rouge dans le sens des retours, il voit vraiment noir dans le sens des départs. Il conseille aux automobilistes «d'éviter d’entreprendre un long trajet ce jour-là. A tout prendre, mieux vaudra donc partir dimanche, bien que ce jour soit attendu encore chargé sur les routes», indique le site de Bison Futé. Les premières difficultés tenaces s'installeront dès 5 heures au sud de Paris sur l'A10, au nord de Lyon sur A6 (péage de Villefranche), sur l'A7 en vallée du Rhône. Les bouchons atteindront leur maximum vers 12h30. Les grands axes nord-sud seront concernés au premier chef ainsi que les axes en direction de l’ouest vers la Normandie ou la Bretagne et les grandes autoroutes qui longent la mer Méditerranée.
Pour les retours, la circulation sera particulièrement dense entre 10 heures et 14 heures sur tous les grands axes au sud du pays (A8, A9, A63), et localement jusqu'à 19 heures à Montpellier et Bordeaux, ainsi qu'entre 10 heures et 18 heures sur tous les grands axes au nord d'une ligne Orange-Bordeaux.
Un dimanche orange. Le 1er août sera une journée chargée «mais plus modestement tout de même que les deux jours précédents», selon Bison fûté. Il est recommande d'éviter de circuler sur le contournement de Paris, en Normandie et dans le nord en direction des plages entre 9 heures et 13 heures; il faut aussi éviter de circuler sur l'A7 en vallée du Rhône, sur la RN205 en direction de l'Italie entre 10 heures et 17 heures et sur l'A8, l'A9 et l'A61 sur le pourtour Méditerranée, sur l'A63 et la RN10 entre Bordeaux et l'Espagne entre 10 heures et 15 heures.
Toutes les rames TGV mobilisées, 900 000 passagers dans les aéroports de Paris
De son côté, la SNCF attend de vendredi à dimanche 1,6 million de voyageurs dans ses gares parisiennes, 2 850 trains, TGV, TEOZ et Corail en circulation. La journée la plus chargée est celle de samedi, où l'ensemble des 450 rames TGV a été mobilisé. Dans plus de 60 gares, la SNCF met en œuvre son «service spécial grands départs», avec plus de 400 agents en gilets rouge et bleu chargés de renseigner les voyageurs. Jusqu'au 29 août, du vendredi au dimanche, 800 trains sur 19 destinations majeures circulent avec une voiture consacrée à l'animation du voyage pour les enfants.
Les aéroports parisiens de Roissy et Orly vont accueillir, eux, 900 000 passagers du 30 juillet au 1er août, prévoit Aéroports de Paris (ADP).
Reflux des juilletistes et grand rush des aoûtiens: des millions de personnes se presseront ce week-end dans les gares, les aéroports et sur les routes où le grand chassé-croisé des vacances s'annonce particulièrement délicat samedi.
Un vendredi rouge pour les départs, orange pour les retours. Dans le sens des départs, Bison Futé conseille de prévoir d'arriver à destination avant 14 heures pour des trajets de longue distance.
En savoir plus
La baisse de la mortalité marque le pas
En Ile-de-France, sur le contournement Est, le trafic sera dense et la circulation connaîtra des difficultés de circulation tenaces sur l'A86 entre Rosny-sous-Bois et le tunnel sous la Marne (jonction avec A4) entre 11 heures et 17 heures. L’A86 sera également congestionnée entre Choisy-le-Roi et Rungis pour rejoindre les autoroutes A6 et A10. Sur l'A10, les bouchons se poursuivront au minimum jusqu’à Orsay de 11 heures à 17 heures. Quant à la vallée du Rhône, elle est classée rouge dans les deux sens.
Samedi sera la journée la plus difficile de l'été et sans doute de toute l'année, a annoncé le ministère de l'Ecologie, en charge des transports. Si Bison Futé voit rouge dans le sens des retours, il voit vraiment noir dans le sens des départs. Il conseille aux automobilistes «d'éviter d’entreprendre un long trajet ce jour-là. A tout prendre, mieux vaudra donc partir dimanche, bien que ce jour soit attendu encore chargé sur les routes», indique le site de Bison Futé. Les premières difficultés tenaces s'installeront dès 5 heures au sud de Paris sur l'A10, au nord de Lyon sur A6 (péage de Villefranche), sur l'A7 en vallée du Rhône. Les bouchons atteindront leur maximum vers 12h30. Les grands axes nord-sud seront concernés au premier chef ainsi que les axes en direction de l’ouest vers la Normandie ou la Bretagne et les grandes autoroutes qui longent la mer Méditerranée.
Pour les retours, la circulation sera particulièrement dense entre 10 heures et 14 heures sur tous les grands axes au sud du pays (A8, A9, A63), et localement jusqu'à 19 heures à Montpellier et Bordeaux, ainsi qu'entre 10 heures et 18 heures sur tous les grands axes au nord d'une ligne Orange-Bordeaux.
Un dimanche orange. Le 1er août sera une journée chargée «mais plus modestement tout de même que les deux jours précédents», selon Bison fûté. Il est recommande d'éviter de circuler sur le contournement de Paris, en Normandie et dans le nord en direction des plages entre 9 heures et 13 heures; il faut aussi éviter de circuler sur l'A7 en vallée du Rhône, sur la RN205 en direction de l'Italie entre 10 heures et 17 heures et sur l'A8, l'A9 et l'A61 sur le pourtour Méditerranée, sur l'A63 et la RN10 entre Bordeaux et l'Espagne entre 10 heures et 15 heures.
Toutes les rames TGV mobilisées, 900 000 passagers dans les aéroports de Paris
De son côté, la SNCF attend de vendredi à dimanche 1,6 million de voyageurs dans ses gares parisiennes, 2 850 trains, TGV, TEOZ et Corail en circulation. La journée la plus chargée est celle de samedi, où l'ensemble des 450 rames TGV a été mobilisé. Dans plus de 60 gares, la SNCF met en œuvre son «service spécial grands départs», avec plus de 400 agents en gilets rouge et bleu chargés de renseigner les voyageurs. Jusqu'au 29 août, du vendredi au dimanche, 800 trains sur 19 destinations majeures circulent avec une voiture consacrée à l'animation du voyage pour les enfants.
Les aéroports parisiens de Roissy et Orly vont accueillir, eux, 900 000 passagers du 30 juillet au 1er août, prévoit Aéroports de Paris (ADP).
Zoom Paris : un car autrichien chute dans la Seine
Spectaculaire accident de bus jeudi soir. Vers 20h30, un car de tourisme autrichien a chuté dans la Seine à une centaine de métres du pont d'Iéna. Le bus était vide au moment de sa chute dans le fleuve, selon les policiers. Les 51 passagers et les deux chauffeurs, tous de nationalité autrichienne, se trouvaient dans un cabaret au moment de l'incident.
Stationné sur le parking du port de La Bourdonnais (VIIe), il aurait dévalé le quai légérement en pente à cet endroit.
«Je l'ai vu plonger dans la Seine. Au début, j'ai crû à une vision d'optique. Et je me suis ensuite mis à courir dans sa direction », raconte un témoin. Et d'ajouter : «Lorsque je suis arrivé, on ne voyait déjà plus que le toit du car. Ça été très rapide.»
Un peu avant 1 heure, les policiers et les pompiers n'étaient toujours pas parvenus à sortir le véhicule de l'eau. Les deux chauffeurs étaient sous le choc. L'un d'eux a expliqué au «Parisien» ne pas comprendre ce qui a pu se passer : il se souvient avoir serré le frein à main avant de quitter le car.
Heureusement, aucun bateau mouche n'était amarré à cet endroit. Le drame a été évité de peu. « Habituellement, un de nos bateaux reste sur cet emplacement », explique un agent des Bateaux Parisiens.
Stationné sur le parking du port de La Bourdonnais (VIIe), il aurait dévalé le quai légérement en pente à cet endroit.
«Je l'ai vu plonger dans la Seine. Au début, j'ai crû à une vision d'optique. Et je me suis ensuite mis à courir dans sa direction », raconte un témoin. Et d'ajouter : «Lorsque je suis arrivé, on ne voyait déjà plus que le toit du car. Ça été très rapide.»
Un peu avant 1 heure, les policiers et les pompiers n'étaient toujours pas parvenus à sortir le véhicule de l'eau. Les deux chauffeurs étaient sous le choc. L'un d'eux a expliqué au «Parisien» ne pas comprendre ce qui a pu se passer : il se souvient avoir serré le frein à main avant de quitter le car.
Heureusement, aucun bateau mouche n'était amarré à cet endroit. Le drame a été évité de peu. « Habituellement, un de nos bateaux reste sur cet emplacement », explique un agent des Bateaux Parisiens.
Belle moisson pour les athlètes tricolores ce jeudi à Barcelone
Belle moisson pour les athlètes tricolores ce jeudi à Barcelone : le décathlonien Romain Barras décroche l’or, les sprinteuses Véronique Mang et Myriam Soumaré arrachent respectivement l’argent et le bronze en 100 mètres, tandis que Teddy Tamgho termine troisième de la finale du triple saut.
Teddy Tamgho a sauté à 17,45 m.
Champion du monde de triple saut en salle en mars dernier, meilleur sauteur de la saison avec 17,98 m, troisième performeur de l’histoire, Teddy Tamgho rêvait de l’or européen et du grand chelem. Ce ne sera pas pour cette fois. Le Francilien de 21 ans n’aura pas réussi à faire mieux que 17,45 m. Insuffisant pour décrocher l’or, mais suffisant pour monter sur le podium : Teddy Tamgho se classe troisième, devancé par le Britannique Phillips Idowu (17,81 m) et le Roumain Marian Oprea (17,51 m).
"Faut pas se mentir, Idowu était un peu tout seul dans le concours aujourd’hui, a reconnu Teddy Tamgho. Moi physiquement ça allait, mais nerveusement c’était pas comme les autres jours. Je suis passé à côté de mes championnats."
Teddy Tamgho a sauté à 17,45 m.
Champion du monde de triple saut en salle en mars dernier, meilleur sauteur de la saison avec 17,98 m, troisième performeur de l’histoire, Teddy Tamgho rêvait de l’or européen et du grand chelem. Ce ne sera pas pour cette fois. Le Francilien de 21 ans n’aura pas réussi à faire mieux que 17,45 m. Insuffisant pour décrocher l’or, mais suffisant pour monter sur le podium : Teddy Tamgho se classe troisième, devancé par le Britannique Phillips Idowu (17,81 m) et le Roumain Marian Oprea (17,51 m).
"Faut pas se mentir, Idowu était un peu tout seul dans le concours aujourd’hui, a reconnu Teddy Tamgho. Moi physiquement ça allait, mais nerveusement c’était pas comme les autres jours. Je suis passé à côté de mes championnats."
jeudi 29 juillet 2010
Villers-au-Tertre : la mère reconnaît avoir étouffé 8 de ses enfants
Selon les premiers éléments de l'enquête, Dominique Cottrez a reconnu en garde à vue être la mère des huit nouveaux- nés découverts cachés à son domicile de Villers-au-Tertre (Nord) et enterrés dans le jardin de l'ancienne maison de ses parents.
Elle a également reconnu les avoir étouffés mais affirme que son mari n'était pas au courant de ses grossesses et des homicides qui s'en sont suivis. Ce dernier, Pierre-Marie Cottrez a de son côté soutenu -lui aussi en garde à vue- qu'il n'était effectivement pas informé de ce que son épouse présente comme des dénis de grossesse. Après la naissance des deux filles du couple, les faits s'étaleraient sur une période allant de 1989 au milieu des années 2000.
Déférés ce matin, ils ont tous les deux été mis en examen, elle pour «homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans», et lui pour «non dénonciations de crimes et recels de cadavres», malgré ses dénégations.
Elle a également reconnu les avoir étouffés mais affirme que son mari n'était pas au courant de ses grossesses et des homicides qui s'en sont suivis. Ce dernier, Pierre-Marie Cottrez a de son côté soutenu -lui aussi en garde à vue- qu'il n'était effectivement pas informé de ce que son épouse présente comme des dénis de grossesse. Après la naissance des deux filles du couple, les faits s'étaleraient sur une période allant de 1989 au milieu des années 2000.
Déférés ce matin, ils ont tous les deux été mis en examen, elle pour «homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans», et lui pour «non dénonciations de crimes et recels de cadavres», malgré ses dénégations.
Roms et gens du voyage : Sarkozy durcit le ton
Evacuation de quelque 300 camps illégaux, reconduites à la frontières... Nicolas Sarkozy a adopté mercredi une série de mesures sévères contre «certains» Roms et gens du voyage. A l'issue d'une réunion à l'Elysée, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a assuré dans une déclaration lue devant le perron que l'exécutif ne voulait pas «stigmatiser une communauté» mais «sanctionner des comportements illégaux».
Une réunion «déclaration de guerre» pour la gauche et les associations.
A la suite des violences perpétrées les 17 et 18 juillet à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) après le décès d'un jeune gitan, le chef de l'Etat avait convoqué ministres et hauts responsables de la police et de la gendarmerie. Dénonçant une stigmatisation, le collectif des associations tsiganes, regroupant gens du voyage et Roms, avait demandé à participer à cette réunion, en vain. Néanmoins, une réunion se profilerait «dans les prochains jours.»
LES PRINCIPALES MESURES
Démantèlement des camps illégaux. La première mesure annoncée par Brice Hortefeux vise à ce que «dans un délais de trois mois la moitié des camps illicites soient démantelés. Camps ou squats, c'est-à-dire aux alentours de 300». Sont notamment concernés 200 campements illégaux de Roms venus d'Europe de l'est «sources de trafics illicites, d'exploitation des enfants à des fins de mendicité, de prostitution ou de délinquance», selon l'Elysée.
Reconduites à la frontière. Le gouvernement va procéder «à la reconduite quasi-immédiate des Roms qui auraient commis des atteintes à l'ordre public ou à des fraudes en direction de la Bulgarie ou de la Roumanie». «Avant la fin de l'année, une réforme de la loi sur l'immigration permettra de faciliter la mise en oeuvre de mesures d'éloignement de ces personnes pour des raisons d'ordre public», a précisé l'Elysée, qui évoque aussi le feu vert prochain de l'Assemblée nationale à la ratification d'une convention France-Roumanie permettant de raccompagner dans leur pays les mineurs isolés roumains.
Un échange de policiers entre la France et la Roumanie. La France va «proposer à la Roumanie d'accueillir des policiers roumains et parallèlement d'envoyer des policiers français en Roumanie». L'Elysée a, par ailleurs, évoqué un partenariat avec la Bulgarie, en plus de la Roumanie. «Dans ce cadre, il sera fait appel à une vingtaine de policiers roumains et bulgares pour épauler les forces de l'ordre françaises» dans la région parisienne, indique la présidence.
Dix inspecteurs du fisc détachés. Par ailleurs, dix inspecteurs du fisc auront pour mission de «contrôler la situation des occupants de ces camps illicites et illégaux, car en effet beaucoup de nos compatriotes sont à juste titre surpris en observant la cylindrée de certains véhicules qui traînent les caravanes», selon le ministre de l'Intérieur.
Développer les aires de repos. Parallèlement à ces mesures répressives, le gouvernement
Une réunion «déclaration de guerre» pour la gauche et les associations.
A la suite des violences perpétrées les 17 et 18 juillet à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) après le décès d'un jeune gitan, le chef de l'Etat avait convoqué ministres et hauts responsables de la police et de la gendarmerie. Dénonçant une stigmatisation, le collectif des associations tsiganes, regroupant gens du voyage et Roms, avait demandé à participer à cette réunion, en vain. Néanmoins, une réunion se profilerait «dans les prochains jours.»
LES PRINCIPALES MESURES
Démantèlement des camps illégaux. La première mesure annoncée par Brice Hortefeux vise à ce que «dans un délais de trois mois la moitié des camps illicites soient démantelés. Camps ou squats, c'est-à-dire aux alentours de 300». Sont notamment concernés 200 campements illégaux de Roms venus d'Europe de l'est «sources de trafics illicites, d'exploitation des enfants à des fins de mendicité, de prostitution ou de délinquance», selon l'Elysée.
Reconduites à la frontière. Le gouvernement va procéder «à la reconduite quasi-immédiate des Roms qui auraient commis des atteintes à l'ordre public ou à des fraudes en direction de la Bulgarie ou de la Roumanie». «Avant la fin de l'année, une réforme de la loi sur l'immigration permettra de faciliter la mise en oeuvre de mesures d'éloignement de ces personnes pour des raisons d'ordre public», a précisé l'Elysée, qui évoque aussi le feu vert prochain de l'Assemblée nationale à la ratification d'une convention France-Roumanie permettant de raccompagner dans leur pays les mineurs isolés roumains.
Un échange de policiers entre la France et la Roumanie. La France va «proposer à la Roumanie d'accueillir des policiers roumains et parallèlement d'envoyer des policiers français en Roumanie». L'Elysée a, par ailleurs, évoqué un partenariat avec la Bulgarie, en plus de la Roumanie. «Dans ce cadre, il sera fait appel à une vingtaine de policiers roumains et bulgares pour épauler les forces de l'ordre françaises» dans la région parisienne, indique la présidence.
Dix inspecteurs du fisc détachés. Par ailleurs, dix inspecteurs du fisc auront pour mission de «contrôler la situation des occupants de ces camps illicites et illégaux, car en effet beaucoup de nos compatriotes sont à juste titre surpris en observant la cylindrée de certains véhicules qui traînent les caravanes», selon le ministre de l'Intérieur.
Développer les aires de repos. Parallèlement à ces mesures répressives, le gouvernement
Huit infanticides près de Douai : les parents toujours en garde à vue
La commune de Villers-au-Tertre (Nord), près de Douai, est sous le choc. Depuis samedi dernier, huit cadavres de nouveau-nés enveloppés dans des sacs plastiques ont été découverts dans deux jardins distincts. Les parents présumés, Dominique, 45 ans, et son époux Pierre-Marie, 47 ans, étaient toujours en garde à vue jeudi matin dans les locaux de la gendarmerie.
Ils devraient être présentés dans la journée au parquet de Douai qui devrait décider d'ouvrir une information judiciaire.
La mère a reconnu les faits et aurait affirmé avoir caché ses grossesses à son mari qui, «abasourdi et pas très loquace», aurait indiqué ne rien savoir. Il s'agirait de la plus importante affaire d'infanticide en France.
Macabre découverte pour les nouveaux propriétaires
Samedi, les nouveaux propriétaires d'une maison ayant appartenant aux parents de Dominique ont alerté la gendarmerie après avoir trouvé des ossements de nouveaux-nés dans leur jardin, alors qu'ils creusaient la terre. Deux corps y ont été retrouvés par les gendarmes, selon un élu de la commune. Interrogée, la mère aurait alors spontanément reconnu l'existence de six autres infanticides. Dont les corps ont été retrouvés ce mercredi dans le jardin de l'actuelle maison du couple, distante d'un kilomètre.
Des équipes cynophiles ont été déployées dans ces deux maisons. Au total, cinq chiens et deux maîtres-chiens ont été mobilisés provenant de la brigade spécialisée dans la recherche de restes humains de Gramat (Lot). Les gendarmes sont restés déployés devant la maison du Sentier du Pré où vivait le couple jusqu'à 21 heures mercredi soir, avant de sceller l'entrée.
Ils devraient être présentés dans la journée au parquet de Douai qui devrait décider d'ouvrir une information judiciaire.
La mère a reconnu les faits et aurait affirmé avoir caché ses grossesses à son mari qui, «abasourdi et pas très loquace», aurait indiqué ne rien savoir. Il s'agirait de la plus importante affaire d'infanticide en France.
Macabre découverte pour les nouveaux propriétaires
Samedi, les nouveaux propriétaires d'une maison ayant appartenant aux parents de Dominique ont alerté la gendarmerie après avoir trouvé des ossements de nouveaux-nés dans leur jardin, alors qu'ils creusaient la terre. Deux corps y ont été retrouvés par les gendarmes, selon un élu de la commune. Interrogée, la mère aurait alors spontanément reconnu l'existence de six autres infanticides. Dont les corps ont été retrouvés ce mercredi dans le jardin de l'actuelle maison du couple, distante d'un kilomètre.
Des équipes cynophiles ont été déployées dans ces deux maisons. Au total, cinq chiens et deux maîtres-chiens ont été mobilisés provenant de la brigade spécialisée dans la recherche de restes humains de Gramat (Lot). Les gendarmes sont restés déployés devant la maison du Sentier du Pré où vivait le couple jusqu'à 21 heures mercredi soir, avant de sceller l'entrée.
mercredi 28 juillet 2010
Les gens du voyage demandent à être reçus par Nicolas Sarkozy
Le collectif des associations tsiganes, regroupant gens du voyage et Roms, a demandé mercredi à être reçu par Nicolas Sarkozy pour instaurer un dialogue, tout en dénonçant une nouvelle fois «la déclaration de guerre» du gouvernement à leur encontre.
Une demande formulée lors d'un point presse quelques heures avant la réunion à l'Elysée, convoquée par le chef de l'Etat après les violences perpétrées à Saint-Aignan (Loir-et-Cher). Cette commune avait été mise à sac après la mort d'un jeune homme, tué par les gendarmes.
«On demande à être consultés, il faut de la concertation et peut-être qu'avec le dialogue, on y arrivera», a déclaré François Espinas, président de la commission régionale des gens du voyage Provence-Alpes-Côte d'Azur. Des représentants de l'Union française des associations tsiganes souhaitent être entendus «par les ministres concernés».
Nicolas Sarkozy avait annoncé le 21 juillet la tenue d'une réunion sur les «problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms». Les associations déplorent de ne pas avoir été conviées à cette réunion.
«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France»
«Ce qui se passe aujourd'hui est extrêmement grave : pour la première fois depuis la libération, nous assistons à une politique de nature raciale», a estimé l'avocat du collectif, Me Henri Braun. L'avocat a prévenu que si Nicolas Sarkozy «réitère sa déclaration de guerre», «si rien n'est dit sur le racisme», «si l'Etat ne propose pas l'éradication des discriminations», des actions en justice seront engagées «pour provocation à la haine raciale». «La justice européenne sera saisie», a-t-il ajouté.
«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France», a poursuivi l'avocat. «Il y a eu Vichy, l'histoire coloniale et le sort réservé aux tsiganes, qui est un problème qui perdure», a-t-il ajouté. Les gens du voyage sont «des Français à part entière, depuis plusieurs générations, qui font parti du tissu économique», a insisté Alain Daumas, président de l'Union française des associations tsiganes.
Mardi soir, au journal de 20 heure sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'était défendu de toute stigmatisation des gens du voyage. A propos des violences à Saint-Aignan, il a assuré: «Quels que soient les actes de vandalisme, on les condamne. Mais le chien que vous tapez tous les jours, il finira par vous mordre», a-t-il ajouté, qualifiant d'«exécution» la mort du jeune à Saint-Aignan.
«On a une jeunesse révoltée, parce qu'elle a l'impression d'être des sous-citoyens français», a affirmé Alice Januel, présidente de l'association nationale des gens du voyage catholiques. «Si Sarkozy pense qu'avec la répression, il va calmer la jeunesse, il se trompe», a-t-elle poursuivi.
Une demande formulée lors d'un point presse quelques heures avant la réunion à l'Elysée, convoquée par le chef de l'Etat après les violences perpétrées à Saint-Aignan (Loir-et-Cher). Cette commune avait été mise à sac après la mort d'un jeune homme, tué par les gendarmes.
«On demande à être consultés, il faut de la concertation et peut-être qu'avec le dialogue, on y arrivera», a déclaré François Espinas, président de la commission régionale des gens du voyage Provence-Alpes-Côte d'Azur. Des représentants de l'Union française des associations tsiganes souhaitent être entendus «par les ministres concernés».
Nicolas Sarkozy avait annoncé le 21 juillet la tenue d'une réunion sur les «problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms». Les associations déplorent de ne pas avoir été conviées à cette réunion.
«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France»
«Ce qui se passe aujourd'hui est extrêmement grave : pour la première fois depuis la libération, nous assistons à une politique de nature raciale», a estimé l'avocat du collectif, Me Henri Braun. L'avocat a prévenu que si Nicolas Sarkozy «réitère sa déclaration de guerre», «si rien n'est dit sur le racisme», «si l'Etat ne propose pas l'éradication des discriminations», des actions en justice seront engagées «pour provocation à la haine raciale». «La justice européenne sera saisie», a-t-il ajouté.
«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France», a poursuivi l'avocat. «Il y a eu Vichy, l'histoire coloniale et le sort réservé aux tsiganes, qui est un problème qui perdure», a-t-il ajouté. Les gens du voyage sont «des Français à part entière, depuis plusieurs générations, qui font parti du tissu économique», a insisté Alain Daumas, président de l'Union française des associations tsiganes.
Mardi soir, au journal de 20 heure sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'était défendu de toute stigmatisation des gens du voyage. A propos des violences à Saint-Aignan, il a assuré: «Quels que soient les actes de vandalisme, on les condamne. Mais le chien que vous tapez tous les jours, il finira par vous mordre», a-t-il ajouté, qualifiant d'«exécution» la mort du jeune à Saint-Aignan.
«On a une jeunesse révoltée, parce qu'elle a l'impression d'être des sous-citoyens français», a affirmé Alice Januel, présidente de l'association nationale des gens du voyage catholiques. «Si Sarkozy pense qu'avec la répression, il va calmer la jeunesse, il se trompe», a-t-elle poursuivi.
Aucun survivant dans le crash d'un avion au Pakistan
Il n'y a aucun survivant. Les restes des 149 occupants -passagers et membres de l'équipage- ont été retrouvés au milieu des débris de l'avion de ligne pakistanais qui s'est écrasé mercredi près d'Islamabad au Pakistan.
Un épais nuage de fumée s'échappait des vertes collines des Margalla, qui bordent Islamabad. Les télévisions locales montraient de nombreux véhicules des services de secours se précipiter vers les lieux.
« Il y a de la fumée, mais nous n'avons pas encore réussi à parvenir sur les lieux. C'est un endroit entouré de collines et sans accès routier», a déclaré un responsable de la police, Sayed Subhan. «Il s'agit d'un avion de la compagnie privée Air Blue», a-t-il ajouté.
Plusieurs blessés auraient été retrouvés sur les lieux du drame. La temps était très nuageux et pluvieux mardi matin sur la capitale pakistanaise et les Margalla.
L'appareil, un Airbus 321 de la compagnie pakistanaise privée Airblue, s'est écrasé alors qu'il s'apprêtait à atterrir avec 150 personnes à bord, qui avaient embarqué à Karachi
Un épais nuage de fumée s'échappait des vertes collines des Margalla, qui bordent Islamabad. Les télévisions locales montraient de nombreux véhicules des services de secours se précipiter vers les lieux.
« Il y a de la fumée, mais nous n'avons pas encore réussi à parvenir sur les lieux. C'est un endroit entouré de collines et sans accès routier», a déclaré un responsable de la police, Sayed Subhan. «Il s'agit d'un avion de la compagnie privée Air Blue», a-t-il ajouté.
Plusieurs blessés auraient été retrouvés sur les lieux du drame. La temps était très nuageux et pluvieux mardi matin sur la capitale pakistanaise et les Margalla.
L'appareil, un Airbus 321 de la compagnie pakistanaise privée Airblue, s'est écrasé alors qu'il s'apprêtait à atterrir avec 150 personnes à bord, qui avaient embarqué à Karachi
Port-la-Nouvelle : l'explosion d'un camion de GPL fait 13 blessés
Un poids lourd contenant du GPL a pris feu puis a explosé peu après minuit mercredi à Port-la-Nouvelle (Aude), blessant légèrement 12 pompiers et un employé d'une société de transport d'hydrocarbures, avant de se propager à d'autres camions et à des bâtiments.
Douze pompiers souffrent de céphalées et de problèmes aux oreilles, liés au souffle de l'explosion de ce véhicule stationné sur le site du transporteur Camidi, en zone portuaire mais éloigné du site des raffineries de pétrole.
Un employé de Camidi a également été légèrement blessé à une main.
Lors de l'explosion du camion de GPL, six des 35 poids lourds stationnés à proximité sur le site se sont embrasés à leur tour, provoquant des explosions successives «beaucoup moins importantes que la boule de feu du début de l'incendie», ont expliqué les secours.
Deux entrepôts déchiquetés par l'explosion
L'incendie s'est ensuite étendu à deux entrepôts de 2 000 et 4 000 mètres carrés contenant de l'acétylène, des bouteilles de gaz et des pneumatiques. Ces bâtiments en tôle ont été déchiquetés par l'explosion. Le souffle de l'explosion a également brisé quelques vitrines de magasins et de plusieurs habitations de Port-la-Nouvelle.
Quelque 90 pompiers équipés de 36 véhicules sont intervenus sur les lieux de l'incendie, qui était «maîtrisé mais pas totalement circonscrit» mercredi matin, a indiqué la préfecture. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'incendie et le parquet de Narbonne a été saisi, mais «rien ne permet pour l'instant d'envisager un acte d'origine criminelle», a expliqué la préfecture de l'Aude.
Douze pompiers souffrent de céphalées et de problèmes aux oreilles, liés au souffle de l'explosion de ce véhicule stationné sur le site du transporteur Camidi, en zone portuaire mais éloigné du site des raffineries de pétrole.
Un employé de Camidi a également été légèrement blessé à une main.
Lors de l'explosion du camion de GPL, six des 35 poids lourds stationnés à proximité sur le site se sont embrasés à leur tour, provoquant des explosions successives «beaucoup moins importantes que la boule de feu du début de l'incendie», ont expliqué les secours.
Deux entrepôts déchiquetés par l'explosion
L'incendie s'est ensuite étendu à deux entrepôts de 2 000 et 4 000 mètres carrés contenant de l'acétylène, des bouteilles de gaz et des pneumatiques. Ces bâtiments en tôle ont été déchiquetés par l'explosion. Le souffle de l'explosion a également brisé quelques vitrines de magasins et de plusieurs habitations de Port-la-Nouvelle.
Quelque 90 pompiers équipés de 36 véhicules sont intervenus sur les lieux de l'incendie, qui était «maîtrisé mais pas totalement circonscrit» mercredi matin, a indiqué la préfecture. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'incendie et le parquet de Narbonne a été saisi, mais «rien ne permet pour l'instant d'envisager un acte d'origine criminelle», a expliqué la préfecture de l'Aude.
Les producteurs de lait bouillent contre les industriels
Les cours du lait s’étaient écroulés l’an dernier. Depuis, ils sont remontés. Sauf que les laiteries n’ont toujours pas fixé leurs prix pour le troisième trimestre. Les producteurs réclament 325 euros les 1.000 litres, alors que les industriels parlent de 307 à 315 euros. Des plaintes ont été déposées devant la justice.
Attention, secteur en crise. Qui ne date pas d’hier, d’ailleurs... L’an dernier, les cours du lait s’étaient effondrés. Ils sont, depuis, remontés. Et les éleveurs laitiers veulent leur part du gâteau. L’an dernier, ils s’étaient bien serré la ceinture. Cette année, ils veulent en profiter un peu.
Sauf que ça n’en prend pas vraiment le chemin. La grogne commence à monter dans l’ouest de la France, là où l’on produit le plus de lait. Depuis juin, l’interprofession n’arrive pas à se mettre d’accord sur un prix pour le troisième trimestre.
Les producteurs réclament une hausse de 11%. Les laiteries, elles, n’ont encore rien dit officiellement.
Attention, secteur en crise. Qui ne date pas d’hier, d’ailleurs... L’an dernier, les cours du lait s’étaient effondrés. Ils sont, depuis, remontés. Et les éleveurs laitiers veulent leur part du gâteau. L’an dernier, ils s’étaient bien serré la ceinture. Cette année, ils veulent en profiter un peu.
Sauf que ça n’en prend pas vraiment le chemin. La grogne commence à monter dans l’ouest de la France, là où l’on produit le plus de lait. Depuis juin, l’interprofession n’arrive pas à se mettre d’accord sur un prix pour le troisième trimestre.
Les producteurs réclament une hausse de 11%. Les laiteries, elles, n’ont encore rien dit officiellement.
Hôpitaux : un sursis pour les blocs opératoires menacés
Les petits hôpitaux vont pouvoir souffler encore quelque temps. Mardi, le ministère de la Santé a reporté sine die la parution d'un décret controversé prévoyant la fermeture des blocs opératoires à activité réduite, qui avait suscité la colère de patients et de certaines collectivités locales.
Ce texte, dont la parution était initialement prévue fin juillet-début août, menaçait les entités opérant moins de 1 500 personnes par an. «La ministre a pris conscience qu'il y avait encore un besoin d'explications» et va lancer une mission d'information «à la rentrée», a déclaré le porte-parole de Roselyne Bachelot. Le ministère attendrait «le temps qu'il faudra pour réexpliquer le pourquoi» de ces fermetures, a-t-il ajouté en précisant que le principe n'était pas remis en cause. «La priorité, c'est la sécurité des patients», a encore insisté mardi le porte-parole.
Selon plusieurs études régulièrement mises en avant par le ministère de la Santé, en dessous de 1 500 personnes opérées par an, «la sécurité des soins n'est pas assurée».
Martin Malvy : investir pour la modernisation des petits hôpitaux
L'annonce de la publication imminente d'un décret avait provoqué la colère de l'Association des petites villes de France (APVF), qui avait demandé à Roselyne Bachelot de ne pas signer le texte. Mardi, dans un communiqué, le président de l'Association Martin Malvy, qui dirige par ailleurs le conseil régional de Midi-Pyrénnées, a fait part de sa «satisfaction», mais demandé «un plan d'investissement spécifique aux petits hôpitaux afin de leur permettre de se moderniser» pour que les patients puissent se soigner près de chez eux.
A l'hôpital de Lannemezan, Jean-François Dupuy, délégué CGT, espère que ce nouveau délai permettra d'améliorer la fréquentation du bloc chirurgical de cette ville des Hautes-Pyrénées, en hausse en 2009 grâce à des partenariats avec des cliniques de Toulouse et Tarbes
Ce texte, dont la parution était initialement prévue fin juillet-début août, menaçait les entités opérant moins de 1 500 personnes par an. «La ministre a pris conscience qu'il y avait encore un besoin d'explications» et va lancer une mission d'information «à la rentrée», a déclaré le porte-parole de Roselyne Bachelot. Le ministère attendrait «le temps qu'il faudra pour réexpliquer le pourquoi» de ces fermetures, a-t-il ajouté en précisant que le principe n'était pas remis en cause. «La priorité, c'est la sécurité des patients», a encore insisté mardi le porte-parole.
Selon plusieurs études régulièrement mises en avant par le ministère de la Santé, en dessous de 1 500 personnes opérées par an, «la sécurité des soins n'est pas assurée».
Martin Malvy : investir pour la modernisation des petits hôpitaux
L'annonce de la publication imminente d'un décret avait provoqué la colère de l'Association des petites villes de France (APVF), qui avait demandé à Roselyne Bachelot de ne pas signer le texte. Mardi, dans un communiqué, le président de l'Association Martin Malvy, qui dirige par ailleurs le conseil régional de Midi-Pyrénnées, a fait part de sa «satisfaction», mais demandé «un plan d'investissement spécifique aux petits hôpitaux afin de leur permettre de se moderniser» pour que les patients puissent se soigner près de chez eux.
A l'hôpital de Lannemezan, Jean-François Dupuy, délégué CGT, espère que ce nouveau délai permettra d'améliorer la fréquentation du bloc chirurgical de cette ville des Hautes-Pyrénées, en hausse en 2009 grâce à des partenariats avec des cliniques de Toulouse et Tarbes
Chômage : hausse de 0,4% en juin
Le nombre de personnes sans activité a diminué en juin de -0,3% par rapport à mai. Mais si l'on tient compte des demandeurs d'emploi ayant une activité réduite, au global, le chômage a augmenté de +0,4%. Telles sont les principales tendances en demi-teinte qui se dégagent du mois de juin, d'après les chiffres publiés ce mardi par Bercy.
Baisse de 0,3% en juin des inscrits sans activité. Dans la catégorie dite A des demandeurs d'emploi, Pôle Emploi recense tous ceux qui cherchent tout type de contrat de travail et n'ayant pas du tout travaillé dans le mois précédent. En juin, leur nombre a atteint 2 691 000 personnes, soit 8 600 chômeurs de moins qu'en mai. Par rapport au même mois l'an passé, il est en hausse de 6,9%. «Un nombre de demandeurs d'emploi qui diminue de 8 600, fût-ce en catégorie A, c'est une bonne nouvelle», estime la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. «Il y a du mieux, on s'en réjouit, on ne baisse pas les bras, on continue», a-t-elle poursuivi. Selon elle, le marché du travail français est dans «une stabilisation selon le schéma de la tôle ondulée, qui est due à une situation de croissance économique qui devrait s'améliorer au second semestre».
Demandeurs d'emploi en activité réduite : hausse de 0,4%. L'autre indicateur englobe les demandeurs d'emploi qui occupent une activité réduite et dont les revenus sont déduits de l'indemnisation chômage. Ils doivent faire des actes positifs de recherche d'emploi pour ne pas être radiés. Dans cet ensemble -qui regroupe les catégories A, B et C de demandeurs d'emploi-, Pôle emploi a recensé 3,958 millions de personnes en juin, soit 15 500 personnes en plus qu'en mai (+0,4%) et davantage qu'en juin 2009 (+9,3%). En comptant les départements d'outre-mer (DOM), la barre des 4 millions a été dépassée à l'automne 2009 et a franchi un nouveau palier fin juin à 4,201 millions.
Baisse de 0,3% en juin des inscrits sans activité. Dans la catégorie dite A des demandeurs d'emploi, Pôle Emploi recense tous ceux qui cherchent tout type de contrat de travail et n'ayant pas du tout travaillé dans le mois précédent. En juin, leur nombre a atteint 2 691 000 personnes, soit 8 600 chômeurs de moins qu'en mai. Par rapport au même mois l'an passé, il est en hausse de 6,9%. «Un nombre de demandeurs d'emploi qui diminue de 8 600, fût-ce en catégorie A, c'est une bonne nouvelle», estime la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. «Il y a du mieux, on s'en réjouit, on ne baisse pas les bras, on continue», a-t-elle poursuivi. Selon elle, le marché du travail français est dans «une stabilisation selon le schéma de la tôle ondulée, qui est due à une situation de croissance économique qui devrait s'améliorer au second semestre».
Demandeurs d'emploi en activité réduite : hausse de 0,4%. L'autre indicateur englobe les demandeurs d'emploi qui occupent une activité réduite et dont les revenus sont déduits de l'indemnisation chômage. Ils doivent faire des actes positifs de recherche d'emploi pour ne pas être radiés. Dans cet ensemble -qui regroupe les catégories A, B et C de demandeurs d'emploi-, Pôle emploi a recensé 3,958 millions de personnes en juin, soit 15 500 personnes en plus qu'en mai (+0,4%) et davantage qu'en juin 2009 (+9,3%). En comptant les départements d'outre-mer (DOM), la barre des 4 millions a été dépassée à l'automne 2009 et a franchi un nouveau palier fin juin à 4,201 millions.
Laurent Blanc : «Ribéry et Benzema sont sélectionnables»
Présent ce mardi au siège du «Parisien» - «Aujourd'hui en France» pour un long entretien publié demain, Laurent Blanc ne ferme pas la porte de l'équipe de France à Franck Ribéry - puni comme l'ensemble des 23 du Mondial pour le seul match amical contre la Norvège - ni à Karim Benzema.
Les deux joueurs ont été mis en examen pour «sollicitation de prostituée mineure» dans le cadre de l'affaire Zahia.
Un mis en examen est-il non sélectionnable ? «Non», répond-il. «Les enquêtes judiciaires sont très longues, souligne le nouveau sélectionneur des Bleus. Moi, je suis là pour deux ans. Et Ribéry et Benzema font partie des joueurs potentiellement incontournables en sélection.»
RETROUVEZ L'INTEGRALITE DE L'INTERVIEW DE LAURENT BLANC DANS «LE PARISIEN» - «AUJOURD'HUI EN FRANCE» DE MERCREDI
Les deux joueurs ont été mis en examen pour «sollicitation de prostituée mineure» dans le cadre de l'affaire Zahia.
Un mis en examen est-il non sélectionnable ? «Non», répond-il. «Les enquêtes judiciaires sont très longues, souligne le nouveau sélectionneur des Bleus. Moi, je suis là pour deux ans. Et Ribéry et Benzema font partie des joueurs potentiellement incontournables en sélection.»
RETROUVEZ L'INTEGRALITE DE L'INTERVIEW DE LAURENT BLANC DANS «LE PARISIEN» - «AUJOURD'HUI EN FRANCE» DE MERCREDI
mardi 27 juillet 2010
De jolies réalisations florales à Evaux les bains
Réalisées par l'association "EVAFLOR", de très jolies réalisations ornent la ville.
la récompense des éfforts d'une équipe de bénévoles que compose cette nouvelle association qui oeuvre avec son coeur et peu de moyens.
Vous pouvez les aider en adhérent à l'association. Pour une somme modique, vous contribuerez à l'embellissement de la commune, vous partagerez du vécu et votre passion.
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