jeudi 11 novembre 2010

Combien coûte vraiment l"Air Sarko One"

On nous rabache de faire des économies à tout bout champ, que nous dépensons de trop pour nous soigner, de se serrer la ceinture et nos énarques eux s'empifrent et se parent de beaux jouets. Je ne suis pas réact, mais là, ça dépasse les bornes.

Sur Le Post, le député PS de l'Eure explique pourquoi il a envoyé une question écrite au gouvernement pour connaître le "détail des dépenses" du nouvel avion présidentiel, qui sera inauguré demain.

C'est donc demain le grand jour : jeudi, Nicolas Sarkozy va inaugurer officiellement son nouvel avion présidentiel, surnommé "Air Sarko One".Cela à l'occasion de la visite du chef de l'Etat, en Corée du Sud, pour le G20 prévu les 11 et 12 novembre. Le Président n'aura pas besoin de faire une escale entre Paris et la Corée puisque cet avion a une autonomie de 12.500 km.

176 millions d'euros l'aménagement du "Air Sarko One" mais pour le reste ?


Cet Airbus A330-200 sera réservé aux déplacements de Nicolas Sarkozy et des principaux membres du gouvernement. Il dispose de moyens de communication et de sécurité modernes.

L'heure de vol reviendrait à 20.000 euros, contre 8.000 pour les deux A-319 qu'utilisaient jusque-là la présidence.

"Sarkozy considère qu'on n'a pas à se mêler de ses affaires"


Aujourd'hui, l'opposition revient à la charge. Le député PS de l'Eure, François Loncle, a fait savoir mardi qu'il avait demandé par écrit au secrétaire d'Etat aux Transports de lui communiquer le "détail des dépenses" liées à ce nouvel avion.

"On parle de chiffres mais on n'a pas les détails ! Comme c'est un avion acheté à une compagnie privée, en tant que parlementaire, j'ai posé une question à Dominique Bussereau pour savoir le coût de son acquisition, les frais exacts occasionnés par les aménagements, celui de son entretien... J'ai aussi demandé qu'on me donne le coût des installations techniques réalisées sur la base aérienne d'Evreux, dans mon département. C'est là où stationne l'avion. Enfin, j'aimerais avoir une comparaison financière chiffrée entre ce nouvel avion et l'ancien Airbus A319", explique François Loncle.

"Je n'ai pas posé ces questions par démagogie. Je demande seulement de la transparence. La France est le seul pays où le gouvernement ne répond pas aux questions qui fâchent.
Nicolas Sarkozy considère qu'on n'a pas à se mêler de ses affaires... Le pouvoir présidentiel adopte là une démarche monarchique !", enrage l'élu PS.

"Y a-t-il un salon, une baignoire dorée dans cette avion ? Qu'on nous dise exactement ce qu'il en est !", demande l'élu PS. Avant d'estimer que c'est ce manque de transparence qui "éveille tous les fantasmes".

Les rumeurs les plus folles ont en effet circulé autour de cet avion : certains ont dit qu'il comportait une baignoire, un endroit pour fumer des cigares ou un four à pizza...

"Le gouvernement a deux mois pour me répondre, j'attends toujours... D'ailleurs, Bussereau a déjà fait savoir que ce n'est pas lui qui s'occupe de l'avion présidentiel. Si chacun se refile la patate chaude au gouvernement, je sens qu'on va jouer à un jeu de cache-cache...", ironise le député PS.

Le Bouchon à Chambon

mercredi 10 novembre 2010

Violences : cinq jeunes du 93 exclus de l'internat de réinsertion de la Mayenne

L’expérience aura tourné court pour cinq jeunes de Seine-Saint-Denis. Intégrés, avec neuf autres élèves du département dans un établissement de réinsertion scolaire (ERS) ouvert lundi dans un collège en Mayenne, ils viennent d’être exclus, après s’être battus hier matin avec des collégiens de l’établissement, révèle ce mercredi «le Parisien».

Les professeurs réclament la fermeture de l'ERS

C’est en urgence que l’inspection académique du 93 a décidé de renvoyer dans leurs familles les cinq jeunes de 13 ans à 15 ans après des violences survenues dans la cour du collège Volney, à Craon. A la suite d’une erreur d’organisation, ils ont croisé d’autres collégiens qui se rendaient à la cantine. C’est alors qu’ils ont « distribué des coups et des claques sans raison apparente, raconte Zélia Malhaire, une enseignante. Les collégiens ont dû se réfugier dans les bureaux de l’administration ».

Les professeurs ont aussitôt décidé d’exercer leur droit de retrait et affirment ne pas vouloir reprendre le travail tant que l’ERS ne sera pas fermé. Les gendarmes ont interpellé les fauteurs de troubles. L’affaire a vite pris des proportions importantes puisque quelques heures après, des parents d’élèves de Craon sont venus retirer leurs enfants de l’établissement. Eux aussi réclament la fin de l’expérimentation.

Les parents seront reçus par l’inspecteur d’académie

Les enseignants s’étaient mis en grève en octobre dernier car ils estimaient que les moyens n’étaient pas suffisants pour encadrer les élèves « décrocheurs » et ils réclamaient notamment l’embauche d’un principal adjoint. « Nous avions prévenu que les conditions n’étaient pas remplies pour accueillir sereinement ces enfants », martèle Zélia Malhaire.

De son côté, Daniel Auverlot, inspecteur d’académie en Seine-Saint-Denis, estime avoir pris les mesures suffisantes après les incidents. « Ces jeunes ont eu un comportement inacceptable, ils ont été immédiatement exclus, souligne-t-il. Nous avons actuellement huit adultes pour encadrer ceux qui restent et nous allons envoyer trois volontaires au service civique en plus. Au total, il y aura donc onze adultes pour neuf jeunes. » Il n’y a donc pour lui aucune raison de fermer l’ERS. Les familles des exclus seront reçues la semaine prochaine à l’inspection académique, à Bobigny.

Depuis lundi, outre l’internat dans le collège de Mayenne, un autre ERS a ouvert à Portbail, dans la Manche, qui accueille dix jeunes du 93 pour huit encadrants. La création des ERS avait été annoncée en avril par le ministère de l’Education nationale. Ils sont destinés à accueillir « des collégiens en difficulté scolaire et sociale, dont le comportement nécessite un éloignement ».

Pour intégrer ce type de structure durant un an, les élèves doivent être âgés de 13 ans à 15 ans, volontaires et exclus du système scolaire. En revanche, ils ne doivent pas avoir eu affaire à la justice. Le but est de les remettre à niveau et de leur apprendre le respect des règles de vie en société.

Sarkozy se félicite d'avoir «sauvé» le régime des retraites

Nicolas Sarkozy n'a pas attendu vingt-quatre heures. Le chef de l'Etat a promulgué la loi sur la réforme des retraites dans la nuit de mardi à mercredi. Dans la foulée, le texte, fortement contesté, a été publié au Journal officiel après avoir été validé mardi par le Conseil constitutionnel.

Ce matin, devant le Conseil des ministres, le président a réaffirmé qu'il avait «sauvé» le régime de retraite par répartition. «Les Français sont désormais assurés qu'ils pourront compter sur leur retraite et que le niveau des pensions sera maintenu», a-t-il dit dans une déclaration rendue publique par l'Elysée. «Avec cette loi, notre régime de retraite par répartition est sauvé.» «J'ai entendu les inquiétudes qui se sont exprimées pendant les débats. Et j'ai pleinement conscience qu'il s'agit d'une réforme difficile. Mais j'ai toujours considéré que mon devoir, et le devoir du gouvernement, était de la mener à bien», a-t-il ajouté.

Le PS fustige sa «brutalité»

«C'est la poursuite de la brutalité : J'ai raison, j'y vais de plus en plus fort et je ne laisse pas passer un instant avant de promulguer», a réagi la numéro un du PS, Martine Aubry.

Les syndicats, qui ont décidé d'une journée d'«actions multiformes» le 23 novembre, avaient pris acte de la décision mardi, sans toutefois baisser les bras. «Le recul des bornes d'âge à 62 et 67 ans pénalise les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les travailleurs aux carrières précaires», a réaffirmé la CFDT. «Ça va être compliqué, difficile, mais les salariés nous en voudraient si on considérait que les carottes étaient cuites», a fait valoir la CGT.

Compte à rebours pour le remaniement

La promulgation de la loi sur les retraites ouvre la voie au remaniement du gouvernement, que le chef de l'Etat a programmé depuis cinq mois. Il pourrait intervenir lundi, mardi prochain au plus tard, selon plusieurs sources gouvernementales et de l'UMP. Et dans l'esprit de tous, il y a peu de doutes sur le fait que François Fillon reste à Matignon.

Cette conviction est partagée par Jean-Louis Borloo, numéro deux du gouvernement, qui faisait, il y a peu, figure de favori. Mardi, lors de la réunion hebdomadaire des parlementaires radicaux à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Ecologie et président du Parti radical est apparu «déçu, découragé, abattu», selon des participants. «J'ai eu Nicolas Sarkozy deux heures au téléphone depuis dimanche. Il m'a fait comprendre que ce ne serait pas moi (pour Matignon) mais jusqu'au bout, je veux y croire. Jusqu'au bout, je veux faire monter l'union des centres», a-t-il déclaré selon ces sources.

La redevance audiovisuelle étendue aux ordinateurs ?

Allons maintenant prendre encore sur les ménages et les écoles. Il faut encore plus d'argent pour palier au train de vie de l'état, aux salaires de nos énarques, le roi va vous ponctionner encore un peu plus....

«Ordinateurs et autres tablettes qui reçoivent la télévision doivent aussi être taxés». Dans une interview au «Figaro», le rapporteur général de la commission des finances du Sénat Philippe Marini estime qu'il faut «tenir compte de l'évolution des modes de consommation des médias» et appliquer la redevance audiovisuelle non seulement aux postes de télévision traditionnels, mais aussi aux ordinateurs, qui permettent de voir de nombreux programmes par internet.
Le sénateur de l'Oise est bien décidé à défendre un amendement en ce sens dans le cadre de la loi de finances 2011.

La redevance pour les résidences secondaires ?

Par ailleurs, sur le principe d'«une taxe d'habitation, une contribution», il envisage d'étendre la redevance aux résidences secondaires, qui en sont jusqu'ici exemptes. Selon lui, la disposition permettrait de «gagner 200 millions d'euros». «Il n'y aurait néanmoins qu'une seule contribution par résidence, quel que soit le nombre de supports récepteurs», précise-t-il toutefois.

Un abbé creusois décédé à l'âge de... 136 ans

Qui est donc cet abbé Ratier, dont la plaque en émail dans le cimetière de Saint-Germain-Beaupré affiche 1836 - 1972, une longévité exceptionnelle ? « C'est une erreur », concède le maire Michel Trumeau. Pas l'abbé Ratier, bien sûr, mais l'inscription que personne n'avait remarquée ou n'avait souhaité rectifier, respectant cet ovale blanc cerclé de noir et de doré.

Date de sa mort ? Était-ce bien l'érudit évoqué dans nos colonnes huit jours plus tôt ? La réponse est venue de Gilliane Rommeluère, membre de la Société d'histoire et de sciences naturelles de la Creuse, toujours prête à résoudre les énigmes petites ou grandes, incollable sur bien des sujets, passionnée et raisonnable, inestimable auxiliaire.

L'Abbé Ratier est né à La Souterraine le 29 octobre 1809, il est décédé à Saint-Germain-Beaupré le 11 mai 1891. À sa mission pastorale s'ajoutait celle d'érudit, figurant au Dictionnaire bio-bibliographique des auteurs creusois d'Amédée Carriat : « Élève puis professeur au Petit séminaire d'Ajain, il est ensuite nommé curé de Saint-Germain-Beaupré où va s'écouler tout le temps de son sacerdoce (1836-72) ». Voilà d'où vient l'erreur. Le graveur s'est trompé d'un siècle en relevant des dates de son ministère. Amédée Carriat brosse ensuite son portrait d'érudit, dont il résume en toute fin la biographie (*).

Un autre curé est inhumé au cimetière de Saint-Germain-Beaupré, il s'agit du père Cazaud. Sa tombe porte une plaque dans le même style, émail blanc cerclé de deux liserés noir et doré, mais ici il n'y a point d'erreur à consater, ni sur son âge supposé, ni sur la date de son décès : « Ici repose Cazaud Jean-Baptiste, Victor, curé de Saint-Germain-Beaupré, décédé le 10 mars 1883, dans sa 66e année, Priez pour lui ». Ce curé exerça aussi son ministère à La Souterraine, nommé par l'évêque en 1829.

Revenons au cimetière de la Souterraine où les religieux sont aussi en bonne place, notamment les religieuses du Sauveur.

Lorsque le couvent de la congrégation des Soeurs du Sauveur fut confié à l'association Traces de Pas, il fallut prendre une décision sur le devenir de mère Marie de Jésus, leur fondatrice, (Anne-Rose Joséphine du Bourg, 1788-1862), dont la tombe se trouvait dans une crypte de la chapelle du Sauveur. Il fut question aussi du lieu de sépulture de toutes les religieuses décédées à La Souterraine, leur transfert vers la Maison mère dans la région du Nord fut même évoquée.

Or, au gré d'une promenade sereine dans le cimetière de La Souterraine, le promeneur trouvera le « Carré des soeurs », très récent où ont été réunies les religieuses, dans un ordre bien précis, des soeurs aux mères, autour de la tombe de leur fondatrice. Sobres, simples, les plaques rappellent seulement leur nom d'état-civil, celui que personne ne connaissait, sans doute, de leur vivant. Comme si, dans la mort, elles avaient retrouvé leur famille.

Sophie Vouzelaud, Miss Limousin et première dauphine de Miss France 2007

Une Miss malentendante saisit la Halde Sophie Vouzelaud, Miss Limousin et première dauphine de Miss France 2007, a saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), estimant avoir été exclue du concours de Miss Monde en raison de sa surdité.

La jeune femme, malentendante, reproche au comité mondial de l'avoir exclue de la compétition en raison de sa surdité, explique sa mère, Hélène Vouzelaud.

Après le désistement en sa faveur de Rachel Legrain-Trapani, Miss France 2007, Sophie Vouzelaud avait été présentée par la France au concours de Miss Monde.

Le comité mondial l'avait d'abord acceptée avant de la récuser, prétextant que les pays devaient être représentés par les Miss nationales élues et que les dauphines ne pouvaient par conséquent pas concourir, selon Hélène Vouzelaud. Or, «des dauphines ont été prises avant et même après ce refus», a-t-elle fait valoir. Sophie «ne veut pas que ce genre de discrimination se reproduise», a-t-elle ajouté.

En 2010, Sophie Vouzelaud a tenu un rôle dans le film de Dominique Farrugia, «L'amour c'est mieux à deux» aux côtés de Clovis Cornillac, Virginie Efira et Manu Payet.

Retraites : la loi promulguée ce matin

Selon nos informations, Nicolas Sarkozy devrait promulguer la loi sur les retraites dès demain, mercredi, et non pas lundi après son retour du sommet du G20 de Séoul (Corée du sud), comme il l'avait initialement envisagé. Le Conseil constitutionnel a validé le texte en début d'après-midi, ouvrant la voie à sa promulgation rapide.

Lors du petit-déjeuner de la majorité qui se tenait ce matin à l'Elysée, le chef de l'Etat a en effet indiqué : «Demain, tout est réglé !» «Ca veut dire qu'il va promulguer demain», confirme un participant.

L'étape des retraites achevée, Sarkozy va avoir les mains libres pour engager la «séquence politique» du remaniement, qui pourrait intervenir dès lundi prochain ou dans la semaine du 22 novembre.

lundi 8 novembre 2010

Retraites : une nouvelle mobilisation le 23 novembre

L'intersyndicale appelle le mardi 23 novembre à une «journée nationale de mobilisation» contre la réforme des retraites. La décision a été prise à l'issue de la réunion organisée lundi soir au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Le principe d'une telle mobilisation avait déjà été annoncée samedi dernier.

Ce jour-là, la mobilisation avait été marquée par une baisse sensible du nombre de manifestants.

Cette baisse a d'ailleurs conduit les syndicats à s'interroger sur les formes à donner au mouvement de contestation alors que la loi a été votée mais pas encore promulguée. Des dissensions sont alors apparues dans l'unité syndicale.

«Actions multiformes»

Se dirige-t-on vers les traditionnels cortèges à travers toute la France avec en point d'orgue une manifestation parisienne ? Pas si sûr. Cette nouvelle journée d'action sera marquée «par des actions multiformes» d'après l'intersyndicale, qui regroupe la CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et Unsa. Ces syndicats ont demandé «aux organisations territoriales et professionnelles d'en préciser les modalités» qui peuvent être des rassemblements, des meetings, des arrêts de travail notamment, précise le communiqué.

La CFTC et la CFE-CGC, qui ont participé à l'intersyndicale, n'ont pas signé ce communiqué. FO n'était pas présente à la réunion.

9e Route du Rhum.

Franck Cammas attendu ce soir à Pointe-à-Pitre

Franck Cammas reste le mieux placé pour emporter cette 9e édition de la Route du Rhum, au terme d'un parcours exemplaire qui force l'admiration depuis le départ de Saint-Malo le 31 octobre. Lundi matin, le skipper affûté n'était plus qu'à 281 milles (environ 505 km) d'une arrivée victorieuse à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).

A 278 milles derrière sur un autre multicoque géant , Thomas Coville (Sodebo) s'est sorti des griffes de la bulle sans vent qui l'a retenu prisonnier de longues heures et l'a fortement pénalisé.

Groupama 3 est attendu sur la ligne lundi en début de soirée (heure locale) et les heures qui viennent vont être particulièrement longues, compte tenu de la fatigue accumulée depuis le départ de la course, le 31 octobre. Une flotte de 85 solitaires avait pris le départ de cette 9e Route du Rhum.

Le prix des cigarettes augmente de 30 centimes, 660 millions de recettes pour l'Etat

 Il faut désormais débourser 5,90 euros pour acheter un paquet de Marlboro. Depuis ce lundi matin, les paquets de cigarettes se vendent en moyenne 30 centimes de plus, soit une hausse d'environ 6%. Une augmentation réclamée par les fabricants et jugée insuffisante par les associations de lutte contre le tabagisme.

L'arrêté ministériel fixant cette augmentation, qui intervient un an presque jour pour jour après la précédente hausse, est paru samedi au Journal Officiel.

Le 9 novembre 2009, les prix du tabac avaient déjà été relevés d'environ 6%, hausse critiquée par les anti-tabacs comme étant trop faible pour être efficace en termes de santé publique. Elle n'a d'ailleurs pas modifié sensiblement les ventes des buralistes qui n'ont baissé que de 0,2% sur les huit premiers mois de 2010 par rapport à 2009. Les données du baromètre santé 2010 montrent que la consommation de tabac a augmenté de près de 2% entre 2005 et 2010.

Une hausse inférieure à 10% n'a pas d'effet, selon les anti-tabacs

Les associations de lutte contre le tabagisme s'accordent à dire qu'une hausse inférieure à 10% n'a pas d'effet sur la consommation, et donc sur la santé publique, alors que le tabac est encore la cause de 60 000 morts par an en France. Sur son site internet, Droit des non-fumeurs (DNF) demande même au gouvernement et au président de la République de préférer «une augmentation de 60 centimes tous les deux ans», plutôt que des «petites augmentations de 30 centimes par paquet de cigarettes chaque année».

L'Office français de prévention du tabagisme (OFT) est encore plus violent : «cette augmentation demandée par l'industrie du tabac est calculée au centime près pour ne pas faire baisser la consommation».

Le CC mainsat Expert en assemblée générale

jeudi 4 novembre 2010

Retraites: une nouvelle mobilisation pour la fin novembre

Essoufflement ou pas, les syndicats veulent encore se faire entendre sur la réforme des retraites même si elle a été votée au Parlement.

Après une réunion jeudi, l'intersyndicale a décidé d'appeler à «un nouveau rendez-vous national de mobilisation» contre cette réforme «dans la semaine du 22 au 26 novembre». Ses modalités seront arrêtées lors de la prochaine réunion des huit organisations, le 8 novembre.

Dans un communiqué signé par sept des huit syndicats (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa et Solidaires), l'intersyndicale réaffirme sa «détermination face à une réforme gouvernementale qui demeure injuste, inefficace, inacceptable et qui ne répond pas aux enjeux actuels». FO ne signe jamais les déclarations communes mais participe aux actions unitaires.

«Les organisations syndicales, comme les salariés, sont attachées au travail intersyndical qui perdure depuis deux ans et aux actions unitaires. Elles décident de poursuivre le travail commun sur l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat et les conditions de travail en actualisant leur déclaration commune du 29 janvier 2009», ajoute le texte.

Ils appellent à une «mobilisation massive» samedi

«Nous n'envisageons ni des mobilisations massives avec des grèves ni des manifestations partout. Il est important de rebondir et de voir avec les salariés les meilleures solutions d'actions», a commenté Marcel Grignard, numéro 2 de la CFDT, à l'issue de la réunion qui s'est tenue pendant plus de trois heures au siège de la CFE-CGC.

Les syndicats appellent aussi les Français à une «mobilisation massive» ce samedi. «Le gouvernement porte seul la responsabilité de la situation actuelle. Il doit entendre qu'un véritable débat sur le devenir des retraites reste indispensable», ajoutent-ils en souligant que «la détermination des salariés qui ne faiblit pas depuis des mois».

Indonésie : un Airbus A380 atterrit d'urgence après une avarie

 Un Airbus A380 de la compagnie aérienne australienne Qantas a effectué jeudi un atterrissage d'urgence à Singapour après avoir connu des problèmes de moteur. Il s'agit du premier incident de cette gravité pour le plus gros avion de ligne du monde. Aucun des 433 passagers et des 26 membres d'équipage n'a été blessé après l'atterrissage du vol QF32 sur l'aéroport Changi de Singapour, selon les autorités singapouriennes.

«L'avion a atterri sans incident et aucun passager ou membre d'équipage n'est blessé», a confirmé le ministère australien des Affaires étrangères. Mais l'inquiétude a été forte pendant plus d'une heure.

L'Airbus a connu des problèmes peu après avoir décollé de Singapour en direction de Sydney, alors qu'il survolait l'île de Batam, située en Indonésie mais très proche de la ville-Etat. «Conformément aux procédures, le pilote a demandé la permission pour retourner en priorité à Singapour», a indiqué Qantas.

«Trois ou quatre pièces de métal sont tombées du ciel»

Présent à l'aéroport de Singapour, un journaliste de l'AFP a aperçu «de la fumée s'échappant» du quadriréacteur peu après son atterrissage. «L'un des moteurs sous l'aile gauche semble avoir explosé» et avoir disparu, a-t-il précisé. Six camions de pompiers ont immédiatement entouré l'appareil.

Sur l'île de Batam, plusieurs témoins ont vu des débris de l'appareil tombés au sol. «J'ai entendu une forte explosion dans le ciel», a indiqué l'un d'eux, Noor Kanwa. «J'étais en train de conduire lorsque j'ai entendu un bruit ressemblant au tonnerre. J'ai vu dans le ciel un avion tourner en rond et de la fumée s'échapper de sa queue», témoigne un conducteur de 35 ans, Ricky. «Il y a eu ensuite trois ou quatre pièces de métal qui sont tombées du ciel, de moins d'un mètre de long. Elles ont atterri dans un champ».

mardi 2 novembre 2010

La guerre des MISS France

Un village vacances pour cet hiver


village vacance dans la station des Gets (Haute Savoie)
 Les chalets « les Chamois » vous accueillent dans le domaine des Portes du Soleil dans une ambiance chaleureuse et authentique. Une architecture savoyarde de charme pour cette belle et grande station de ski très touristique située entre Lac Léman et Mont-Blanc.

La station des Gets a su conserver son âme authentique de village montagnard grâce à son architecture typiquement savoyarde riche de chalets de pierre et de bois.

Elle offre un vaste domaine skiable qui, relié aux Portes du Soleil, respecte la notion de “grand ski”, un panorama superbe sur le Mont-Blanc en prime. Les tarifs des forfaits sont à la hauteur des prestations proposées et, en soirée, les animations vraiment familiales.
 
Lien du site

Colis piégés neutralisés en Grèce

Deux suspects ont été arrêtés lundi à Athènes après l'explosion d'un colis piégé dans une société de messagerie express et la découverte d'autres paquets suspects. Selon la police, l'un de ces colis était adressé à Nicolas Sarkozy.

Quatre colis piégés neutralisés

En fin de matinée, un colis, déposé par un inconnu dans une société de messagerie express à l'adresse de l'ambassade du Mexique à Athènes, a explosé, blessant légèrement une employée à la main.

Très vite, des artificiers ont neutralisé un deuxième paquet piégé, adressé à l'ambassade des Pays-Bas, qui avait été déposé dans une agence proche, avant qu'un ratissage de la zone ne conduise à l'arrestation de quatre suspects, deux hommes et deux femmes. Ces dernières ont été relâchées après interrogatoire.

La police a annoncé dans un communiqué avoir trouvé en la possession des hommes, âgés de 22 et 24 ans, deux autres paquets piégés, «avec comme destinataires l'ambassade de Belgique en Grèce et le président de la République française, qui ont été neutralisés par des explosions contrôlées». Ils étaient également en possession «de deux pistolets Glock avec cinq chargeurs».

Le plus jeune était recherché par la police pour appartenance présumée au groupe extrémiste d'obédience anarchiste «Conspiration des cellules de feu», tandis que l'autre «est actif dans la mouvance anti-autoritaire», a indiqué le porte-parole de la police, Thanassis Kokalakis. «L'affaire apparaît de fait assez ridicule, dans le cas de M. Sarkozy il est évident que ce paquet n'aurait jamais pu atteindre son destinataire», a-t-il ajouté.

De son côté, l'Elysée garde le silence : «Nous ne faisons pas de commentaires», a affirmé la présidence française.
 .

dimanche 31 octobre 2010

Cinéma à Chambon

En avant-première et en présence du réalisateur Luc Béraud, la projection du film "Vive Bouchon" tourné à Chambon et à Lyon qui est devenu "Bienvenue Bouchon" aura lieu à la salle des fêtes Samedi 13 novembre à 17 heures et 20h30 Dimanche 14 novembre à 14 heures.

Bouchon (Chambon) est un trou. Et, à Bouchon, il n'y a rien. Que des subventions ! Pour maintenir ses administrés, qui veulent fuir le marasme économique, la mairie les subventionne. Et pour trouver de l'argent, le maire détourne les subventions européennes. Mais, un jour, Bruxelles annonce l'envoi d'une commission pour étudier la viabilité des sorties d'autoroute demandées. Après avoir beaucoup erré pour trouver le village, l'émissaire européen, flanqué d'un contrôleur financier, arrive à Bouchon...

Billetterie disponible à l'Office de tourisme de Chambon-sur-Voueize.

info : newstelevision.fr

Un premier novembre placé sous le signe du vélo

Une bonne recette pour cet hiver


beignets réalisés par Dom
 La recette des beignets de pomme de terre (appelés bognettes, bougnettes ou en arpitan savoyard beunteu) est un mets spécifique de Haute-Savoie. Ces beignets sont également connus en Alsace et dans les Vosges sous le nom de râpés de pomme de terre, beignets rapés ou simplement râpés et dans le charollais sous le nom patois "tortiaux de treuffes rapées".

Les beignets de pomme de terre. Simple, rapide et très bon. Ils accompagneront toute sorte de plats.


Un boeuf aux carottes réalisé avec les produits du terroir de la creuse
 - 6 pommes de terre -  2 oeufs -  1 cuillère à soupe de farine - Sel, poivre  - Ciboulette  - Crème fraîche

1/ Râpez les pommes de terre crues et ajoutez les oeufs, le sel, le poivre et la farine.

2/ Mélangez le tout.
3/ Dans une poêle, mettez un peu d'huile.
4/ Avec une cuillère à soupe prenez la préparation et faites des galettes.
5/ Mettez les à cuire et faites les bien dorer de chaque coté environ 3 minutes.
6/ Disposez-les sur du papier absorbant pour les égoutter.
7/ Saupoudrez de ciboulette hachée et accompagnez de crème fraîche.



Suggestion : avec un boeuf braisés au carottes, un petit verre de vin de savoie.....

samedi 30 octobre 2010

spectacle " les Monster Truck"

Pour INFORMATION

par manque de spectateurs, le spectacle des " Monsteurs truck " à Evaux les bains à été annulé ce samedi malgré la centaine de personnes qui avait fait le déplacement.

Prochaine (sous réserve) demain dimanche 31 octobre 2010.

vendredi 29 octobre 2010

Assemblée générale CCME Mainsat (vélo)

Vous êtes cordialement invité(e) à assister à l’Assemblée Générale du Cercle Cycliste Mainsat Expert qui se tiendra salle du Temps Libre de Mainsat,le samedi 6 novembre à 16 h

A l’issue de l’ AG un apéritif dînatoire clôturera cette soirée, veuillez vous inscrire avant le 2 novembre en téléphonant au 05 55 82 30 94 ou par mail
( bernard.pinthon@orange.fr )
Prix :5 €uros licenciés , 12 €uros non licenciés

jeudi 28 octobre 2010

au cinéma à Evaux les bains

Une visite sympathique et enrichissante en creuse

Retraites :13 000 manifestants à Paris selon la police

Cette nouvelle journée d'action (la septième) contre la réforme des retraites est un test.
La mobilisation va-t-elle continuer alors que le texte a été définitivement voté à l'Assemblée nationale mardi?
Les préavis de grève sont moins nombreux mais des perturbations persistent à la SNCF, dans les aéroports et les raffineries notamment.

L'âge légal sera repoussé à 62 ans, mais la réforme entrera en vigueur progressivement et comportera quelques adaptations pour certaines professions. Retraités, futurs retraités, contribuables... voici les nouvelles règles du jeu.

A vos calculatrices!

Espérée par les uns, redoutée par les autres depuis un an lorsque le président de la République l'a annoncée devant le Congrès, à Versailles , la réforme des retraites est maintenant connue dans le détail.

Les manifestations de jeudi n'y changeront pas grand-chose. Décidé par Nicolas Sarkozy, pensé par son conseiller social Raymond Soubie, incarné par le ministre du Travail Eric Woerth, le projet de loi dévoilé il y a une semaine ne peut plus être modifié par le gouvernement.

Seul le Parlement peut encore l'amender, lors des débats qui auront lieu fin juillet, puis à la rentrée de septembre. Mais les paramètres sont maintenant fixés, ce qui permet à chacun d'en mesurer les conséquences pour son cas personnel. Et autant le dire clairement: tout le monde est concerné, d'une façon ou d'une autre. Sauf les personnes nées avant juillet 1951, ne détenant ni actions, ni obligations, ni patrimoine immobilier, et ne percevant pas de revenus élevés. La réforme, toutefois, entrera en vigueur progressivement. Autant s'y intéresser dès maintenant, pour s'organiser et réagir rationnellement. Voici les points clés à retenir pour faire face plutôt que de faire l'autruche.

Ces policiers qui infiltrent les manifestations

Après Jean-Luc Mélenchon, Bernard Thibault a, hier, alimenté la polémique sur l'éventuelle présence de « policiers-casseurs » lors des dernières manifestations.

Des accusations scandaleuses selon Brice Hortefeux.

A la veille d’une nouvelle journée de mobilisation, le soufflet n’est pas retombé, hier, après les déclarations de Jean-Luc Mélenchon sur le supposé rôle des policiers dans les récentes manifestations contre la réforme des retraites. Selon le président du Parti de gauche, certains fonctionnaires auraient reçu des « ordres » pour infiltrer les cortèges et se transformer en vulgaires casseurs.

 Hier, Bernard Thibault, dans une interview à « Libération » a, à son tour, dénoncé « des policiers en exercice camouflés sous des badges syndicaux ».

« Ce n’est qu’un retour aux vieilles ficelles de l’extrême gauche où, lorsque l’on a pas d’idées, on tape sur la police », a fermement réagi hier le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, alors que les différents syndicats de police avaient déjà condamné, la veille, les propos de Mélenchon. « Je déplore cet effet de mode selon lequel on invente chaque jour des polémiques contre les forces de sécurité, a ajouté Hortefeux. Je n’accepterai pas que l’on mette en cause la déontologie de la police républicaine. »
Alors que ni Mélenchon ni Thibault n’entendaient hier, détailler leurs accusations, le monde policier, lui, a formellement repoussé les attaques. « Envisager qu’un chef de service puisse donner l’ordre à ses policiers de se transformer en casseurs est inconcevable, estime Jean-Louis Fiamenghi, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Michel Gaudin qui a eu à gérer les rassemblements les plus importants ces dernières semaines en France. Toutes les couches de la société sont aujourd’hui représentées au sein de la police. Une telle affaire filtrerait obligatoirement. »

L’ancien patron du Raid reconnaît qu’« aujourd’hui, encadrer les manifestants comme on le faisait il y a trente ou quarante ans n’est plus possible. » De fait, l’infiltration de policiers en civil au sein des cortèges est devenue une réalité, et même la meilleure arme pour lutter contre les débordements, se défendent les responsables policiers et syndicaux. « L’objectif est de pouvoir exfiltrer les fauteurs de troubles et d’assurer la sécurité des manifestants », argumente Jean-Louis Fiamenghi.

Grand spectacle à Evaux les bains

Grand spectacle à Evaux les bains au champ Avel en ce week end 30 et 31 octobre 2010.

 les fabuleux Monster Trucks seront de retour pour un spectacle grandiose emplie d'adrénaline et de sensation.

Retraites : Thibault attend «plusieurs millions» de manifestants

Cette nouvelle journée d'action (la septième) contre la réforme des retraites est un test. La mobilisation va-t-elle continuer alors que le texte a été définitivement voté à l'Assemblée nationale mardi? Les préavis de grève sont moins nombreux mais des perturbations persistent à la SNCF, dans les aéroports et les raffineries notamment.

mercredi 27 octobre 2010

Retraites : annulation de 30 à 50% des vols jeudi

C'est la toute dernière ligne droite pour la réforme des retraites qui, après avoir été adoptée mardi par le Sénat, doit l'être, ce mercredi après-midi, par l'Assemblée nationale. Les mouvements de grève qui perturbent la vie quotidienne des Français depuis plusieurs jours semblent s'essoufler à la veille d'une septième journée d'action.

La situation revient peu à peu à la normale dans les stations-service. La gauche, pourtant, ne désarme pas et estime que «la bataille n'est pas finie». La participation lors des manifestations prévues jeudi sera un test déterminant pour mesurer la mobilisation des salariés.

mardi 26 octobre 2010

Manifs : 2254 «casseurs» interpellés depuis le 12 octobre

Avec le vote définitif du projet de loi sur les retraites mardi au Sénat et mercredi à l'Assemblée nationale, on perçoit la possibilité d'une sortie de crise. Lundi, trois raffineries (sur les douze de l'hexagone) ont suspendu la grève et tous les dépôts de carburants ont été débloqués.

Mardi, les éboueurs, marseillais notamment, ont repris le travail.

Mais la CGT de Bernard Thibault et les étudiants ne veulent pas abandonner la protestation. En Ile-de-France, par exemple, l'accès au centre de traitement des déchets d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le plus important de France, reste bloqué par 350 grévistes, soit 16% des effectifs, selon les syndicats.

Adoption de la réforme des retraites par le Sénat

lundi 25 octobre 2010

Georges Frêche sera inhumé mercredi

Le président du conseil régional du Languedoc-Roussillon et tonitruant dissident socialiste, Georges Frêche, est décédé ce dimanche à Montpellier (Hérault) à l'âge de 72 ans. Une chapelle ardente sera installée mardi à l’Hôtel de Région, à partir de 9h30.

Sa disparition brutale a été accueillie avec stupeur par les rares Montpelliérains croisés dimanche soir dans les rues de la ville. Selon la Région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche est décédé à 18h45 d'un arrêt cardiaque, alors qu'il signait un parapheur dans son bureau.

Indéboulonnable baron de sa région, brillant orateur friand de provocations, il avait été banni du Parti socialiste en 2007 pour ses nombreux dérapages verbaux. «L'infréquentable» Georges Frêche avait été réélu dans un fauteuil lors des dernières élections de mars 2010, face à la maire de Montpellier, Hélène Mandroux, candidate officielle de la rue de Solférino.

Nicolas Sarkozy se projette dans l’après-crise

Le chef de l’Etat est persuadé que le vote de la loi sur les retraites va sonner la fin de la mobilisation. Il prépare son remaniement.

«Demain, si on veut, on peut faire un 30 mai 1968! » lâche un proche de Nicolas Sarkozy, en référence à la manifestation de soutien au général de Gaulle contre la « chienlit ». L’Elysée veut croire que la crise sociale sur les retraites touche à sa fin, malgré les difficultés persistantes d’approvisionnement en carburants.

La loi sur les retraites promulguée autour «du 15 novembre»
Popularité : le président passe sous la barre des 30%

« Le vote du Parlement (NDLR : mercredi ou jeudi) va créer une nouvelle donne. C’est la légitimité républicaine! » assène un conseiller du Palais, qui voit dans les manifestations de jeudi et du 6 novembre un baroud d’honneur syndical. « Ce n’est pas tout à fait fini, mais les départs en vacances se sont déroulés de manière satisfaisante », assure Brice Hortefeux.

Signe qu’il n’est guère inquiet, le président fait relâche jusqu’à demain soir. Qu’on ne lui dise pas qu’il a perdu la bataille de l’opinion (sa cote chute à 29% selon l’Ifop-JDD, au plus bas), et qu’il le paiera dans les urnes! « Le caractère juste de la réforme apparaîtra au fil des mois », répond-il en privé. Pour le chef de l’Etat, le grand perdant, c’est le PS… « Il s’est décrédibilisé. Ce n’était pas un parti de propositions, ce n’est même plus un parti de gouvernement », raille-t-il, ravi de voir que l’extrême gauche s’est refait une santé sur le dos du PS. Un homme, en particulier, plaît beaucoup au Palais : le patron du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon…

La facture d'électricité augmentera encore début 2011

Encore et encore ....

Après avoir connu leur plus forte hausse depuis 2003 au mois d'août, les tarifs réglementés de l'électricité pourrait encore augmenter début 2001. Interviewée sur Europe1 lundi, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a confirmé qu'une hausse pouvant dépasser les 3% était envisagée.

Le prix de l'électricité aurait alors augmenté de 6% à 7% en six mois, indique le quotidien Les Echos qui avait révélé l'information lundi matin.

«Je le confirme d'autant plus que j'étais au banc (de l'Assemblée nationale, NDLR) puisque c'est moi qui ai accompagné la discussion budgétaire tout au long de la semaine dernière», a ajouté le ministre du Budget François Baroin sur LCI lundi.

Retraites : plus aucun dépôt pétrolier n'est bloqué

Le chef de l'Etat table sur le vote rapide de la loi (prévu mercredi) sur les retraites pour désamorcer le conflit. Mais, sur le terrain, les salariés grévistes restent déterminés. De nouvelles tensions sont à prévoir dans les stations-service.

dimanche 24 octobre 2010

Sondage de popularité : Sarkozy passe sous la barre des 30%

Le projet de réforme des retraites coûte cher à la cote de popularité de Nicolas Sarkozy. Selon le baromètre Ifop* publié dimanche dans le JDD, le président chute de trois points dans les sondages par rapport à septembre et ne recueille que 29% d'opinions favorables.

Il s'agit de son plus bas niveau depuis son élection.

La perception de la réforme des retraites, tant au plan du sentiment d'injustice généré que de celui de la fermeté avec lequel le conflit est traité sont des raisons avancées par les sondés pour justifier leur désavoeu. L'affaire des Roms entache encore cette cote de confiance, selon le JDD.

François Fillon n'échappe pas à la tourmente. Avec 47% de satisfaits, le Premier ministre baisse de deux points dans les sondages par rapport à septembre dernier et frôle lui aussi ses plus mauvais scores de février et mars 2009.

* Sondage réalisé par téléphone du 14 au 22 octobre 2010 auprès d'un échantillon représentatif de 1828 personnes âgées de 18 ans et plus.

Georges Frêche est mort

Le président du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est décédé ce dimanche à Montpellier (Hérault). Le tonitruant dissident du PS est mort à l'âge de 72 ans d'un arrêt cardiaque, a annoncé l'ancien Premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de l'Hérault, le sénateur Robert Navarro.

Banni du Parti socialiste pour ses nombreux dérapages verbaux, «l'infréquentable» Georges Frêche avait été reconduit à la tête de la Région haut la main, lors des dernières élections de mars 2010, face à la maire de Montpellier, Hélène Mandroux, candidate officielle de la rue de Solférino. Ce sacre constituait un nouveau pied de nez à son ennemie jurée Martine Aubry, première secrétaire du PS, qui l'avait privé de son soutien pour avoir raillé fin 2009 « la tronche pas catholique » de Laurent Fabius.

Sa dernière provocation : la statue de Lénine sur la place «des grands hommes du XXe siècle» à Montpellier, au côté de De Gaulle, Churchill, Rossevelt et Jaurès. « Beaucoup de ceux qui critiquent ne connaissent pas l’histoire. Ils confondent la politique et la morale. Dans ce choix, seuls Jaurès et Mandela n’ont pas de sang sur les mains », argumentait Frêche à la mi-août, ravi de la nouvelle polémique qu'il avait suscité.

samedi 23 octobre 2010

Pénurie de carburants

Sept départements français sur 100 (Eure, Calvados, Loire-Atlantique, Indre-et-Loire, Val-de-Marne, Oise, Allier) étaient encore à court de carburant samedi à la mi-journée, selon le ministre de l'Energie Jean-Louis Borloo.

«Sur les 300 stations d'autoroute,(normal les taxes sont les plus fortes) à 11 heures, tout marche bien sauf pour 4 à 5% d'entre elles qui attendent un approvisionnement dans la journée», a-t-il ajouté, alors que l'alimentation en carburant sur les autoroutes a été déclaré prioritaire pour le départ des vacanciers de la Toussaint.

Le ministre a de nouveau refusé de se prononcer sur une date précise de retour à la normale dans l'ensemble des stations-service françaises. «C'est difficile à dire quand il y a 100% des raffineries qui sont à l'arrêt». Le gouvernement a multiplié ces derniers jours les appels aux automobilistes pour ne pas faire de «pleins de précaution» risquant d'aggraver la pénurie de carburants.

spectacle au casino d'Evaux les bains

loto du marché vieux

Ce dimanche 24 octobre 2010 aura lieu le loto de l'amicale du marché vieux à la maison des jeunes à partir de 14h30.
la pluie est annoncée, un bon moment à passer entre amis au chaud.

Retraites, maintenant on fait quoi ?

Après des semaines de conflits, un ralentissement de l'activité en France, un début de pénurie de carburant, faut'il se résigner contre la réforme des retraites ?

Le gouvernement gouverne à grand galop sans écouter la rue, il fonce droit dans sa ligne de conduite sans déroger.

Mais que va faire ou que peux faire la rue maintenant ? Monter des barricades, la révolution ! non grand dame.

Deux jours de manif sont encore prévu, mais à mon avis cela ne servira plus à rien. C'est un coup de poker du gouvernement, il a tenté et a gagné.

La loi a été votée ce vendredi et sera entérinée mercredi. Que les rues se remplissent se n'est plus le problème du gouvernement qui fait ce qu'il veux, quand il veut et surtout ou il veut....

vendredi 22 octobre 2010

La réquisition de la raffinerie de Grandpuits suspendue

Alors que la mobilisation contre le projet de loi sur la réforme des retraites s'est poursuivi ce vendredi, le Sénat a voté en début de soirée le texte. En ce jour de départs en vacances de la Toussaint, le Premier ministre, qui tenait une réunion de crise sur les carburants, a prévenu qu'il n'y aurait pas de retour à la normale avant «plusieurs jours».

Offres «triple play» : l'Assemblée vote la hausse de la TVA

Et cela continue, lLes abonnements aux offres groupées des fournisseurs d'accès Internet (téléphone, Internet et télévision) devraient augmenter d'environ 2 euros, contre moins de 30 euros actuellement.

L'Assemblée nationale a voté vendredi l'augmentation de la TVA sur les offres «triple-play» (internet, télé, téléphone). A l'origine : une mise en demeure de la Commission européenne qui date de mars 2010.

Actuellement, dans ces offres, les services de télévision bénéficient d'un taux de TVA réduit de 5,5%, ce qui est autorisé par les instances européennes, alors qu'Internet et le téléphone sont soumis au taux normal de 19,6%.

Jusqu'à présent, la France avait fait valoir à la Bruxelles que la télévision représentait 50 % de l'offre triple-play, ce qui justifiait que l'offre ne soit taxée qu'à 5,5 %. Un argument mal reçu par la Commission qui estime que la télévision n'est qu'un tiers de l'offre. Le désaccord a provoqué un «pré-contentieux» avec l'Union européenne, comme l'a rappelé à l'assemblée François Baroin, ministre du budget. «Il y a une perte de recettes fiscales considérable», a aussi ajouté le rapporteur général UMP Gilles Carrez.

Les répercussions sur les abonnements devrait être d'environ 2 euros, sur une facture actuellement inférieure à 30 euros. Au total, l'Etat escompte plus d'un milliard d'euros de recettes grâce à cette mesure.

Du côté de l'opposition, des vives réactions n'ont pas tardé à se faire entendre. «En élevant de 5,5% à 19,6% le taux de TVA appliqué aux offres triple play, le gouvernement poursuit et renforce une politique fiscale totalement injuste», a estimé le député Patrick Bloche, secrétaire national du PS. Pour le PS, «cette nouvelle taxe fait suite à la très longue liste des impôts créés ou augmentés par Nicolas Sarkozy».

Retraites : Aubry appelle les Français à la mobilisation

Alors que la mobilisation contre le projet de loi sur la réforme des retraites s'est poursuivi ce vendredi, le Sénat a voté en début de soirée le texte. En ce jour de départs en vacances de la Toussaint, le Premier ministre, qui tenait une réunion de crise sur les carburants, a prévenu qu'il n'y aurait pas de retour à la normale avant «plusieurs jours».

21 heures. La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a accusé vendredi Nicolas Sarkozy de «piétiner la démocratie», après l'adoption par le Sénat du projet de loi de réforme des retraites. Dans un communiqué, elle rappelle que «face à ce déni de démocratie, le PS s'associe pleinement aux initiatives responsables des syndicats» et appelle à manifester les 28 octobre et 6 novembre et à se mobiliser dans le calme. Au micro de France Inter, Ségolène Royal a dénoncé «le passage en force» du gouvernement. «C'est une corruption de l'esprit de la République. On avait déjà vu la corruption concrète du système Sarkozy, on voit là qu'il y a vraiment une corruption des moeurs politiques», a-t-elle déclaré.

Retraites : le Sénat a voté la réforme

Alors que la mobilisation contre le projet de loi sur la réforme des retraites s'est poursuivi ce vendredi, le Sénat a voté en début de soirée le texte. En ce jour de départs en vacances de la Toussaint, le Premier ministre, qui tenait une réunion de crise sur les carburants, a prévenu qu'il n'y aurait pas de retour à la normale avant «plusieurs jours».

20h09. Le Sénat a adopté le projet de loi de réforme des retraites par 177 voix contre 153, alors que le mouvement de contestation sociale contre le texte se poursuit.

L'Unef appelle les étudiants à une journée d'action mardi

La mobilisation reste forte contre la réforme des retraites ce vendredi, au lendemain d'une journée marquée par des manifestations et des blocages, alors que se profilent aujourd'hui deux temps forts. A 11 heures, le Premier ministre tenait une réunion de crise sur les carburants, à l'issue de laquelle Matignon a évoqué un retour à la normale dans «plusieurs jours».

Et cet après-midi, le Sénat devrait, à la demande du gouvernement, procéder à un «vote unique» sur une partie des articles additionnels du projet de loi, afin d'accélérer les débats et de conclure l'adoption du texte avant le week-end.

Allier : un enfant de 8 ans périt dans l'incendie de sa maison

Dramatique incendie dans la nuit de jeudi à vendredi à Lurcy-Levis, dans l'Allier. Un enfant de 8 ans a péri dans les flammes qui ont détruit la maison de ses parents. Le petit garçon serait resté bloqué dans une des trois chambre du rez-de-chaussée.

Ses parents ont pu sauver ses cinq frères et soeurs, âgés de 6 à 14 ans, mais n'ont pas réussi à atteindre la pièce où l'enfant se trouvait.
Les secours n'ont pu que constater le décès de la petite victime, intoxiquée par la fumée.

«Un court-circuit est à l'origine de l'incendie et la piste criminelle a été écartée», a déclaré le lieutenant-colonel Patrick Martzinek, commandant du groupement de gendarmerie de l'Allier. La maison a été entièrement détruite par les flammes. Toute la famille, choquée, a dû être hospitalisée à Moulins et une cellule psychologique a été mise en place dans l'école du petit garçon.

un enfant de 5 ans se noie dans une piscine

Alors que les vacances de la toussain commence ce soir, la vigilence sera de rigueur pour les centres aérés et les écoles.

Abattement, incompréhension et colère, l'émotion est à son comble à la piscine municipale des Herbiers (Vendée), où un enfant de cinq ans s'est noyé, dans le cadre d'une sortie scolaire encadrée.

Les circonstances du drame restent inexpliquées. Le corps de l'enfant a été trouvé dans l'eau alors que sa propre classe était sortie et que le groupe suivant s'apprêtait à y entrer.
Ce sont des enfants qui ont fait la macabre découverte. Les tentatives de réanimation ont été vaines.

«Les faits sont survenus alors que groupe scolaire avait terminé ses activités aquatiques, confirme le procureur de la Roche-sur-Yon, Xavier Pavageau, interrogé sur RTL. Les investigations sont en cours pour savoir s'il est sorti du bassin et a pu y retourner pour s'y noyer ou s'il n'en est pas sorti du tout. Ce qui est certain, c'est que le décès est survenu alors qu'il avait dans cette piscine des groupes scolaires qui étaient présents et des moniteurs de natation qui étaient non loin de là. Toutes vérifications sont en cours. Car on ne manque pas de se poser la question de savoir comment un enfant a pu échapper à la vigilance de tous les accompagnants, tomber dans la piscine et s'y noyer, sans que personne ne s'en aperçoive. C'est pour cela qu'une enquête est menée, en plus bien évidemment de la cellule psychologique mise en place pour que les enfants qui ont assisté à ce drame puissent bénéficier du soutien nécessaire.»

L'enquête a été confiée à la gendarmerie des Herbiers, qui devra déterminer les circonstances exactes du drame. Des auditions ont eu lieu jeudi soir

jeudi 21 octobre 2010

MOBILISATION CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

Nouvelles journées de mobilisation le 28 octobre et le 6 novembre

 Après la forte mobilisation de mardi19 octobre, les syndicats ont annoncé jeudi soir l'organisation de deux nouvelles journées d'action pour le 28 octobre et le 6 novembre prochain. Lycéens et étudiants ont encore donné de la voix. Les rassemblements se sont déroulés globalement dans le calme à l'exception de Lyon où des incidents ont encore eu lieu dans un centre-ville bloqué une partie de la journée.
A Nanterre et Lyon, plusieurs casseurs jugés en comparution immédiate ont été condamnés à des peines de prison ferme.

Au Sénat, la tension est encore montée d'un cran. Le gouvernement a demandé le recours à la procédure de «vote unique» pour parvenir à une adoption du texte avant le week-end. Dans les stations-essence, la pénurie est toujours d'actualité à la veille des vacances de la Toussaint. Une réunion sur la question est prévue vendredi en fin de matinée à Matignon.

Nicolas Sarkozy en appelle à la responsabilité de l’ensemble des acteurs

« Cette réforme est essentielle. La France s’y est engagée. La France la mettra en oeuvre ».

A l’occasion d’un point-presse à Deauville lors du Sommet France-Allemagne-Russie, Nicolas Sarkozy est revenu sur la réforme des retraites et les mouvements sociaux.

« Je comprends l’inquiétude. Dans une démocratie chacun peut s’exprimer mais on doit le faire sans violence et sans débordement », a-t-il remarqué.

De retour à Paris dès ce mardi 19 octobre après-midi, Nicolas Sarkozy a prévu de tenir une réunion « pour débloquer un certain nombre de situations, parce qu’il y a des gens qui veulent travailler et qui ne doivent pas être privés d’essence »,a-t-il ajouté.

Le président de la République a également ajouté que l ’ « ordre public serait garanti face à l’arrivée d’un certain nombre de casseurs ». Allusion notamment à l’incendie d’origine criminelle qui a entièrement détruit le collège Val d’Huisne du Mans. Ce qui faisait dire au ministre de l’Education, Luc Chatel, tant sur place dans la matinée que dans l’après-midi devant les députés que « ceux qui s’attaquent aux collèges de la Républiques s’attaquent aux valeurs de la République ».

Interrogé sur sa crainte des débordements, Nicolas Sarkozy a confié que « le plus grand débordement serait de ne pas faire mon devoir et de ne pas prévoir le financement des retraites ». Avant d’en appeler « à la responsabilité de l’ensemble des acteurs pour que les choses ne franchissent pas certaines limites ».

Retraites : le gouvernement accélère les débats au Sénat

Les représentants du gouvernement, dont Eric Woerth et Georges Tron, lundi, au Sénat.
Le gouvernement devrait recourir cet après-midi à la procédure du vote unique sur la réforme des retraites, qui ne portera que sur les amendements qu'il a acceptés.

Le gouvernement devrait recourir cet après-midi au Sénat à la procédure du vote unique sur la réforme des retraites afin de faire adopter au plus vite le projet de loi, a-t-on appris auprès de la majorité sénatoriale.

Cette procédure prévue par l'article 44-3 de la Constitution permet au gouvernement de demander aux assemblées de se prononcer par un vote unique sur les amendements qu'il a acceptés. Dès lors, il n'y aura qu'un seul vote par amendement et une seule explication de vote par groupe. Le vote définitif sur l'ensemble du texte devrait avoir lieu vendredi en fin d'après-midi ou en début de soirée.

Il reste à la mi-journée 265 amendements, principalement de gauche, à examiner.

La commission mixte paritaire - un groupe de 14 élus, 7 députés et 7 sénateurs, nommés par les présidents des deux assemblées - devrait avoir lieu lundi. Le vote définitif de la réforme est prévu mercredi ou au plus tard jeudi à l'Assemblée nationale.

Bientôt sur votre petit écran, un film tourné en creuse



Découvrez Yvan Le Bolloc'h et Francis Perrin tournent "Vive Bouchon !" dans la Creuse sur Culturebox !

Débat sur la réforme : le Sénat vers une procédure de vote bloqué

Les manifestations contre la réforme des retraites se poursuivent jeudi mais de façon plus sporadique que les jours précédents. Dans le Sud notamment où l'aéroport de Marignane (Bouches-du-Rhône) ainsi que l'arsenal de Toulon (Var) sont la cible de blocages.
D'autres rassemblements sont prévus dans la journée, les lycéens envisagent notamment de manifester. Par ailleurs, la majorité des syndicats, à commencer par la CGT et la CFDT, devraient se mettre d'accord pour organiser une septième journée nationale de grèves et de manifestations mardi ou jeudi prochain alors que l'exécutif table sur l'adoption définitive en milieu de semaine de la réforme des retraites.

Le Front de gauche lance une collecte pour les grévistes

Les manifestations contre la réforme des retraites se poursuivent jeudi mais de façon plus sporadique que les jours précédents. Dans le Sud notamment où l'aéroport de Marignane (Bouches-du-Rhône) ainsi que l'arsenal de Toulon (Var) sont la cible de blocages.

D'autres rassemblements sont prévus dans la journée, les lycéens envisagent notamment de manifester. Par ailleurs, la majorité des syndicats, à commencer par la CGT et la CFDT, devraient se mettre d'accord pour organiser une septième journée nationale de grèves et de manifestations mardi ou jeudi prochain alors que l'exécutif table sur l'adoption définitive en milieu de semaine de la réforme des retraites.

Le gouvernement pourrait demander jeudi après-midi au Sénat le recours à la procédure de «vote bloqué», appelée aussi vote unique, pour accélérer les débats sur la réforme des retraites, annonce une source parlementaire. L'article 44 de la Constitution prévoit que «si le gouvernement le demande, l'assemblée saisie se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement».

 «mettre en oeuvre tous les moyens relevant de la puissance publique» pour rétablir l'approvisionnement en carburant «dans les meilleurs délais». Dans un courrier, elle se dit «particulièrement inquiète» du blocage de la raffinerie Total de Grandpuits (Seine-et-Marne), «qui alimente tout le sud de notre région ainsi que les aéroports».

 Plusieurs centaines d'étudiants et lycéens bloquent le pont de Pirmil, au centre de Nantes. En s'engageant sur le pont, ils ont scandé «le capitalisme, ça crée des emplois dans les cimetières et les commissariats».

la suite sur http://www.parisien.fr/

Manifestations contre la réforme de la retraite en Creuse

Des manifestations dans toute la France , mais moins médiatique dans nos petites villes comme Aubusson et Gueret.
Tous unis pour une même cause, syndicats, étudiants, actifs, non actifs.... avec le même slogan : NON à la réforme de la Retraite.
Newstelevision.fr à filmé les manifestations, pour mémoire.

Pour visionner la vidéo - Cliquez -

Blocages et grèves : entre 3 et 4 000 stations-service à sec

A la veille des vacances, de 3 000 à 4 000 stations-service françaises sur un total de 12 311 sont encore en attente d'approvisionnement. Le gros point noir est constitué par l'Ile-de-France, malgré le déblocage de certains dépôts.

Mercredi, Nicolas Sarkozy avait annoncé le déblocage de «la totalité des dépôts» de carburants.

Carburant : 4000 stations en attente d'approvisionnement

Jeudi, le gouvernement était plus prudent et promet un retour «progressif» à la normale sans s'avancer sur une date. «Je ne peux pas le dire précisément et celui d'ailleurs qui le dirait, je pense qu'il serait bien imprudent», a déclaré le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Jean-Louis Borloo jeudi matin.

La moitié des stations-service françaises (hors grandes surfaces) ont de «gros problèmes d'approvisionnement» en carburants, a prévenu jeudi Christian Roux, représentant des exploitants de stations-service. Cette branche représente les plus de 7 000 stations françaises (sur 12 300 au total) non détenues par des grandes surfaces, a affirmé M. Roux.

mercredi 20 octobre 2010

Bayrou appelle Sarkozy à «entendre les manifestants»

Le gouvernement inflexible. La gauche qui réclame la réouverture des débats. Le Sénat sous haute tension. L'épreuve de force devant les dépôts pétroliers...
Le face-à-face s'est poursuivi mercredi, en cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Nicolas Sarkozy a affirmé que la réforme des retraites irait «à son terme» et annoncé le déblocage de la «totalité» des dépôts de carburants pour mettre fin aux «désordres».

Dans la nuit, trois dépôts, à La Rochelle, au Mans et à Donges (Loire Atlantique) ont été débloqués par les forces de l'ordre. D'autres dépôts ont été débloqués dans la matinée et l'après-midi, notamment à Caen, mais la situation est toujours tendue.

Revivez pas à pas les temps forts de cette journée de mobilisation avec le Parisien.fr.

Ligue des Champions : Lyon fait un grand pas vers la qualification

Lyon a bien retrouvé la forme. L'Olympique lyonnais a fait un grand pas vers la qualification pour les 8es de finale de la Ligue des Champions après sa facile victoire (2-0) mercredi aux dépens d'une faible équipe du Benfica Lisbonne réduite à dix juste avant la mi-temps.

Avec ce 4e succès consécutif toutes compétitions confondues, dont deux en C1, l'OL conforte sa position en tête du groupe B avec neuf points en trois journées et trois longueurs d'avance sur Schalke 04, victorieux des Israéliens d'Hapoël Tel Aviv.

Au stade de Gerland, l'attaquant Jimmy Briand a donné l'avantage aux Lyonnais en première période en reprenant victorieusement de la tête un centre adressé de l'aile gauche par Michel Bastos à la suite d'une passe de Yoann Gourcuff (21).

cinquième manche du challenge départemental UFOLEP à Champagnat

La cinquième manche du challenge départemental UFOLEP de cyclo-cross aura lieu dimanche prochain, 24 octobre à Champagnat , sur le site de La Naute à partir de 14h00 pour les jeunes et 15h00 pour les adultes .

Ce circuit est dans l’ensemble assez roulant et avantage les coursiers . Il permet également aux spectateurs de suivre les coureurs sur la quasi totalité du circuit .

Cette compétition est ouverte aux 1ère, 2ème et 3ème catégorie UFOLEP et la lutte s’annonce indécise chez les adultes tout comme chez les jeunes qui seront une cinquantaine et auront à cœur de briller devant leurs supporters .Là aussi la bataille sera acharnée et nul doute que les jeunes du club seront nombreux à mettre en pratique les conseils promulgués lors des séances du mercredi .

Engagement : Raymond DUBREUIL 3 rue des Puys 23000 GUERET . Dossards à partir de 13h30 , départ à 14h00 et 15h00: Organisation : CC Mainsat Expert

Au niveau de l'école de vélo nous enregistrons la venue de Damien Bellet et souhaitons un prompt rétablissement à Laétitia Cailliaux , victime d'une fracture du poignet lors de son premier cyclo-cross à La Souterraine ; rétablissement que nous souhaitons également à notre dévoué dirigeant, Alain Bérardi blessé dimanche lors d'un accident de la circulation qui va le contraindre à être absent le mercredi jusqu'à la fin de l'année .

«Il y a quelque chose de mai 68 dans ce mouvement»

Le gouvernement inflexible. La gauche qui réclame la réouverture des débats. L'épreuve de force devant les dépôts pétroliers. Le face-à-face se poursuit en cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi que la réforme des retraites irait «à son terme» et annoncé le déblocage de la «totalité» des dépôts de carburants pour mettre fin aux «désordres».

Dans la nuit, trois dépôts, à La Rochelle, au Mans et à Donges (Loire Atlantique) ont été débloqués par les forces de l'ordre. D'autres dépôts ont été débloqués dans la matinée et l'après-midi, notamment à Caen, mais la situation reste tendue.

Pénurie d'essence : inquiétude pour les vacances de Toussaint

La pénurie de carburant va-t-elle avoir des conséquences sur les vacances de la Toussaint ? C'est la question que se posent les professionnels du tourisme, alors que les congés scolaires débutent samedi dans toutes les académies.
A priori, le secteur observe un ralentissement des réservations, sans souffrir pourtant d'annulations en masse.

Traditionnellement, les vacances de la Toussaint ne sont pas celles qui enregistrent les taux de réservations les plus élevés. Mais la pénurie de carburant renforce un certain attentisme de la clientèle, déjà de plus en plus habituée à réserver à la dernière minute, estiment les professionnels.

Des risques d'annulation

Chez Odalys, numéro deux de l'hébergement touristique en France (résidences, clubs etc), «un ralentissement des prises de commandes est observé également depuis dimanche», alors que les «réservations pour les vacances de la Toussaint étaient supérieures à l'an dernier». De leur côté, les Gîtes de France notent une très légère baisse des réservations mais, surtout, ils reçoivent beaucoup d'appels de consommateurs inquiets de savoir s'ils seront remboursés en cas d'annulation. «Oui, répond une porte-parole, à condition d'avoir souscrit une assurance-annulation». Louvre Hotels (Kyriad, Kyriad Prestige, Campanile, Première Classe, Golden Tulip et Tulip Inn) affirme ne pas constater de baisse de réservations mais craint aussi des annulations.

Déblocage de trois dépôts pétroliers

Après les dépôts pétroliers de Donges (Loire-Atlantique) et de La Rochelle (Charente), débloqués dans le calme par les forces de l'ordre dans la nuit de mardi à mercredi, le dépôt du Mans (Sarthe) a été lui aussi débloqué mercredi matin par les CRS vers cinq heures du matin.

«Le droit de grève existe mais ne donne pas le droit de bloquer, d'empêcher de travailler et de circuler», a martelé mercredi matin Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur.

Carburant : 4000 stations en attente d'approvisionnement

En direct de la place Beauvau, le ministre a qualifié ces bloquages «d'irresponsables». estimant qu'ils mettaient en danger «les services de secours et d'urgence». Il a justifié les trois déblocages de Donges, La Rochelle et celui du Mans, en expliquant que l'ouest était «menacé par une grave pénurie».

Ce discours de fermeté portera-t-il ses fruits ? A Donges, des grévistes ont réagi à l'intervention des forces de l'ordre en bloquant les voies d'accès au dépôt mis à l'arrêt depuis le 12 octobre. Ils ont immobilisé des camions-citernes sur les ronds-points d'accès. «Toutes les voies d'accès au dépôt viennent d'être bloquées», résume le responsable CGT de la raffinerie Christophe Hiou.

Les manifestants ont dégonflé les pneus de camions-citernes sur les ronds-points d'accès afin de rendre impossible l'arrivée au dépôt des camions de carburant, a constaté un photographe de l'AFP.

Les gendarmes étaient intervenus peu après 04H00 du matin pour débloquer le dépôt. Selon Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et du développement durable, près de 4000 stations-essence sur 12 500 sont désormais «en attente d'approvisionnement». Le ministère ne précise pas si ces stations sont toutes à sec ou sur le point de l'être. Les internautes témoignent en masse des difficultés d'approvisionnement.

mardi 19 octobre 2010

Sondage : 65% des Français désapprouvent la fermeté de Sarkozy

Entre 1,1 et 3,5 millions de personnes ont manifesté mardi contre la réforme des retraites. Une mobilisation en légère baisse selon le ministère de l'Intérieur, identique au 12 octobre dernier selon les syndicats. D'importants débordements ont une nouvelle fois émaillé les cortèges de manifestants. Enfin, le blocage de raffineries et dépôts pétroliers continue de compliquer l'approvisionnement en essence dans de nombreuses région.
Suivez cette nouvelle journée de grève et de manifestation minute par minute :

22h05. Quelques 60 chauffeurs routiers, selon la préfecture, 200 selon la CFDT ont mis en place des barrages filtrants aux entrées Est et Ouest de Toulon (Var), occasionnant des ralentissements de la circulation.

22h00. Le journal «Les dernières nouvelles d'Alsace» a fait son propre comptage des manifestants ce mardi à Strasbourg. «La CGT estime la participation au cortège à 23 000 personnes, la CFDT 25 000. La Préfecture en a compté 6700. Un comptage fait par un journaliste des DNA donne 7000 manifestants», indique le journal. Dans l'Ouest, les journalistes de la rédaction du quotidien Ouest France ont également procédé à leurs propres comptages. Des comptages «fiables et raisonnables, car sans parti pris», indique le journal qui a comptabilisé 300 000 manifestants ce mardi dans l'Ouest, soit une diminution «sensible par rapport aux autres journées d'action».

Un collège détruit au Mans : l'incendie serait criminel

Le préfet de la Sarthe et le ministre de l'Education nationale se sont rendues au Mans mardi matin après l'incendie qui a ravagé le collège Val d'Huisne dans la nuit. Le préfet a évoqué des traces d'«effraction» et d'«engin incendiaire» découvertes sur les lieux. Le matin, le maire socialiste du Mans Jean-Claude Boulard (PS) avait affirmé que l'incendie était «vraisemblablement criminel».

«On est en phase d'enquête, a nuancé une source proche du dossier. Quand les pompiers interviennent, il est difficile de procéder à des relevés. On sait qu'on a un foyer à l'intérieur, mais l'origine exacte du foyer, on ne la connaît pas. C'est pourquoi on préfère prendre la précaution oratoire de parler de procédé incendiaire plutôt que d'engin incendiaire».

Dans la nuit de lundi à mardi, le collège Val d'Huisne au Mans a été entièrement détruit par les flammes. Aucune victime n'est à déplorer : l'incendie, qui s'est déclaré peu après minuit, ne s'est pas propagé aux habitations voisines et était maîtrisé à 5 heures.

Manifestations lycéennes : une jeune fille de 15 ans blessée à Paris

Transports en commun perturbés, stations-service à sec... la journée de mardi, émailllée par de nombreuses manifestations pour dénoncer la réforme des retraites, s'annonce chargée dans toute la France. Lundi déjà, des mobilisations s'étaient soldées par des actes de violence notamment à Evry, Nanterre et Lyon.

Entre six et dix des 83 universités du pays étaient bloquées, ainsi que certaines fermées administrativement, a-t-on appris auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de l'Unef, première organisation étudiante. Le ministère faisait état dans la matinée de quatre universités entièrement bloquées (Bordeaux-3, Paris-8, Pau et Rennes-2) et de deux partiellement (Caen et Tours), Lyon-2 étant fermée administrativement par la direction.

De son côté, l'Unef assurait que dix universités étaient bloquées, six entièrement (Bordeaux-3, Clermont-2, La Havre, Montpellier-3, Paris-8 et Pau) et quatre partiellement (Caen, Orléans, Poitiers, Tours).

lundi 18 octobre 2010

Grèves : ce qui vous attend mardi secteur par secteur

Voici une synthèse des mouvements de grève prévus mardi dans le cadre de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites:


-TRANSPORTS

Pour le huitième jour de grève reconductible à la SNCF, la direction a prévu une très légère amélioration du trafic par rapport à lundi, avec plus d'un TGV, Transilien et TER sur deux, et 4 Corail de jour sur 10.
En savoir plus
Léger mieux à la SNCF, RER perturbés en Ile-de-France

A la RATP, où CGT, FO et SUD appellent à la grève, la direction a prévu pour mardi un trafic normal ou quasi normal pour les métros, bus et tramways, mais deux RER A sur trois et un RER B sur deux.

La moitié des vols seront annulés mardi à l'aéroport d'Orly et 30% dans les autres aéroports de la métropole dont Roissy dans le cadre de la journée de grève pour les retraites, selon la DGAC.

Des préavis de grève ont été déposés dans 32 réseaux de transport urbain, contre 85 le 12 octobre, selon l'UTP.

Quatre fédérations syndicales des transports (CFDT, CFTC, CGT, FO) appellent les convoyeurs de fonds à participer à la mobilisation par des grèves ou débrayages.


-EDUCATION

Un peu plus de 10% d'enseignants du primaire vont faire grève mardi, selon le ministère de l'Education nationale, qui relève une baisse de ce taux comparé aux précédentes journées d'action. Près d'un enseignant sur trois sera en grève, selon le principal syndicat du primaire, Snuipp-FSU.

Cinq universités seront bloquées mardi, selon l'Unef, première organisation étudiante, qui affirme que la grève a été votée dans 12 des 83 universités du pays.


-ENERGIE

Poursuite de la grève de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), deuxième de France, reconduite lundi jusqu'à vendredi, mais aussi de la grève de la raffinerie de Feyzin (Rhône), reconduite jusqu'à mercredi.

Les trois terminaux méthaniers de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), de Fos-Tonkin et de Fos-Cavaou, devraient être encore en grève.

-FONCTION PUBLIQUE

Appel à la grève notamment de la CGT, de la FSU, de la CFDT, de FO, de l'Unsa et de Solidaires.


-LA POSTE

Tous les syndicats appellent à la grève, dont trois avec des préavis illimités.


-FRANCE TELECOM

Appel à la grève de SUD, FO, CFDT, CGT, l'Unsa Fonction publique, la CFE-CGC, la CFTC.


-POLE EMPLOI

Appel à la grève du Snu FSU, de FO, de la CGT, de la CFDT, de Solidaires, de la CFTC.


-RADIOS ET TELEVISIONS PUBLIQUES

Poursuite du mouvement de grève.

La St Marien à Evaux les bains


Cliquez sur l'image pour accéder à la vidéo par http://www.newstelevision.fr/

Violents incidents en marge de manifestations lycéennes

Les blocages de lycées, qui ont repris lundi, ont donné lieu à des violences et des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre en Ile-de-France, notamment à Nanterre, ainsi que dans plusieurs villes du reste de la France.
A Evry, Sartrouville, Nanterre, Lagny-sur-Marne ou Combs-la-Ville, des incidents ont éclaté et des manifestants se sont confrontés aux forces de l'ordre.

Le centre commercial Evry 2 (Essonne) a été partiellement fermé ce lundi matin, même si les commerces ont rouvert leurs portes vers 11 h 30. Les entrées et sorties avaient été bloquées après les actes de vandalisme qui se sont produits dans ce centre. Vers 10 heures 2 à 300 lycéens, qui manifestaient contre la réforme des retraites, ont fait irruption dans le centre. Parmi eux, quelques dizaines de casseurs ont brisé des vitres et dérobé des marchandises

Ce même groupe de casseurs s'en serait pris à un bus, puis aux locaux de l'assurance maladie à Evry. Une boulangerie a été dévalisée. Une pharmacie vandalisée. Des incidents assez violents se déroulent actuellement en ville.

Violences urbaines à Nanterre

Des violences urbaines ont éclaté ce lundi matin entre forces de l'ordre et jeunes devant le lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui avait auparavant été bloqué par des élèves.

Peu avant 10 heures, l'avenue devant le lycée, coupée à la circulation, restait le théâtre de scènes de vandalisme: une voiture a été renversée sur la chaussée et des jeunes se sont hissés dessus avant de l'incendier. De nombreuses vitres de véhicules stationnés ont été détruites.

Deux abribus ont été détruits, tout comme une cabine téléphonique, vandalisée avec un vélo utilisé comme bélier.

En face, une cinquantaine de gendarmes mobiles et de policiers, cibles de jets de pierres, lançaient des gaz lacrymogènes sans parvenir à disperser les jeunes.

Carburant: deux préfets demandent de «limiter les déplacements»

Opérations escargot sur certains axes routiers, lycées bloqués parfois dans la violence et stations essence à sec...
Suivez minute par minute les temps forts de cette nouvelle journée de mobilisation contre la reforme des retraites.

leparisien.fr

Manifestation Retraite, ça dégénère !

Le centre commercial Evry 2 (Essonne) est toujours partiellement fermé, même si les commerces ont rouvert leurs portes vers 11 h 30. Les entrées et sorties avaient été bloquées après les actes de vandalisme qui se sont produits dans ce centre. Vers 10 heures 2 à 300 lycéens, manifestants contre la réforme des retraites ont fait irruption dans le centre.
Parmi eux, quelques dizaines de casseurs ont brisé des vitres et dérobé des marchandises

Ce même groupe de casseurs s'en serait pris à un bus, puis aux locaux de l'assurance maladie à Evry. Une boulangerie a été dévalisée. Une pharmacie vandalisée. Des incidents assez violents se déroulent actuellement en ville.

Violences urbaines à Nanterre

Des violences urbaines ont éclaté ce lundi matin entre forces de l'ordre et jeunes devant le lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui avait auparavant été bloqué par des élèves, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Peu avant 10 heures, l'avenue devant le lycée, coupée à la circulation, restait le théâtre de scènes de vandalisme: une voiture a été renversée sur la chaussée et des jeunes se sont hissés dessus avant de l'incendier. De nombreuses vitres de véhicules stationnés ont été détruites.

Deux abribus ont été détruits, tout comme une cabine téléphonique, vandalisée avec un vélo utilisé comme bélier.

En face, une cinquantaine de gendarmes mobiles et de policiers, cibles de jets de pierres, lançaient des gaz lacrymogènes sans parvenir à disperser les jeunes.

Un lycée envahi au lycée Evariste-Gallois de Sartrouville

Un internaute a signalé sur l'espace participatif You du parisien.fr des incidents sérieux au lycée Evariste-Gallois de Sartrouville (Yvelines). Des incidents détaillés par Laurent Mauron, journaliste de l'édition locale du Parisien. «D'après les témoignages des élèves recueillis sur place, des éléments extérieurs sont arrivés lundi matin devant l'établissement vers 9h45. Des pavés ont été jetés et des poubelles incendiées. Après un mouvement de foule, une dizaine de "casseurs" a pénétré dans le lycée et serait entrée dans une classe.» Des témoins ont rapporté que les intrus étaient munis de battes de base-ball et de couteaux. Des lycéens pacifiques qui assuraient le blocus de leur établissement auraient été pris à partie quand ils ont tenté d'éteindre les incendies de poubelles.

D'après notre internaute, la loge du lycée et celle de la gardienne ont été la cible de jets de pierres. Les casseurs ont ensuite pris la direction de la gare de Sartrouville puis ont pris position sur le pont séparant la ville de sa voisine de Maisons-Lafitte.

dimanche 17 octobre 2010

Fillon : la réforme des retraites «sera votée»

Pas question de faire marche arrière.

Après que plusieurs membres de son gouvernement ont donné le ton, François Fillon a lui aussi indiqué dimanche qu'il ne bougerait pas d'un iota sur la réforme des retraites.
Ni report des débats, ni nouvelle concession. A la veille d'une nouvelle journée de manifestation mardi et alors que cheminots et routiers menacent d'intensifier leur mobilisation lundi, le chef du gouvernement a envoyé une fin de non recevoir aux syndicats qui réclament une remise à plat de la réforme. «Bien sûr le débat ira à son terme. Le Sénat ira à son rythme, mais [la réforme] sera votée», a-t-il affirmé.

«J'ai écouté François Chérèque. Il a notamment indiqué que le blocage venait du gouvernement. Il sait que ma porte est ouverte. La vérité, c'est que le blocage est lié au fait que les organisations syndicales refusent de discuter d'un sujet : celui du report de l'âge légal de 60 à 62 ans. Or cette question, c'est la clé du financement des retraites, a voulu rappeler le Premier ministre. Beaucoup de gestes ont déjà été faits sur les retraites des mères de familles, sur les longues carrières, sur la pénibilité. Si on revient sur cette question des 62 ans, on ne paie plus les retraites des Français demain.»

Essonne : 80 % des stations essence sont fermées

Quatre-vingt pour cent des stations essence étaient fermées ce dimanche soir dans l'Essonne et dans les stations encore ouvertes, il n'y a quasiment plus de diesel aux pompes. Une «situation tendue», reconnaît la préfecture. Tout le week-end, les automobilistes se sont rués pour faire le plein, certains n'hésitant pas à faire de longues queues ou à écumer les stations avant de trouver de quoi remplir leur réservoir.

Un phénomène de panique qui a contribué à vider les cuves, certains pompistes assurant avoir vendu trois fois plus de carburant que d'habitude. L'Essonne possède 147 stations essence et deux dépôts d'hydrocarbures, qui eux ont encore des réserves. D'après la préfecture, la situation devrait progressivement revenir à la normale demain, les stations vides devant être réapprovisionnées dans la journée.

Retraites : les routiers promettent des actions dès ce dimanche soir

Alors que la réforme des retraites entre dans une semaine décisive, avec une nouvelle journée d'action mardi prochain, à la veille du vote au Sénat, les routiers annoncent des «opérations d'envergure» à partir de 22 heures ce dimanche.

Ce week-end, des actions ponctuelles ont été menées : blocages temporaires de rond-points ou de dépôts pétroliers, distributions de tracts. Mais le mouvement va s'amplifier dans les heures à venir. «Les routiers sont contents de rentrer dans l'action», résume Maxime Dumont, secrétaire général de la CFDT-FGTE qui recoupe plusieurs métiers de transport comme les ambulanciers, les déménageurs, les logisticiens, les convoyeurs de fonds. «618 000 personnes travaillent dans ces branches», rappelle le responsable syndical.

Opération escargot en préparation sur l'A1

Le syndicat, majoritaire du secteur, promet une forte mobilisation dans tout le pays et n'exclut pas d'investir des sites pétroliers ou des axes stratégiques. Maxime Dumont parle notamment d'«opérations escargots, de barrages autoroutiers, de blocages de rond-points». «On montera crescendo dans ce que l'on sait faire, c'est-à-dire ne pas approvisionner le pays», a expliqué Maxime Dumont à RTL. «Ca peut permettre de faire évoluer les choses lorsque l'on n'a plus de billets dans un distributeur ou lorsque l'on n'a plus de malades à faire transporter. Tout peut s'envisager», a prévenu le responsable syndical.

Selon la Voix du Nord, une opération escargot serait notamment en préparation sur l'A1 entre Lille et Arras entre 7 heures et 14 heures lundi, «avec une opération "péage gratuit" à Arras et un blocage "stratégique" au retour». Même s'ils sont «soucieux de garder l'effet de surprise», les routiers ont listé quelques cibles potentielles : «centres de transport, plateformes de distribution, péages, gares, aéroports... et dépôts de carburant», rapporte le quotidien.

Carburants: selon les pétroliers, la situation s'améliore partout

 Le président des l'Union française des industries pétrolières (Ufip) Jean-Louis Schilansky a affirmé dimanche à l'AFP que «la situation se calme» pour la livraison de carburant, non seulement dans les aéroports, mais également dans les stations-service sur tout le territoire.

Après une journée de samedi «très dure», selon M.
Schilansky, la situation s'améliore partout en France «dans la mesure où l'accès aux dépôts est libre». «Nous avons les moyens de livrer les stations service de façon +quasi-normale+», a-t-il affirmé, les stocks ayant été «rendus disponibles».

Les files d'attente très longues constatées un peu partout en France samedi sont la conséquence de la «panique» des consommateurs, a ajouté M. Schilansky, «nous n'avions pas assez de camions pour alimenter les stations» dévalisées par les automobilistes.

«On livre à tour de bras»

«Aujourd'hui (dimanche, ndlr), ça se calme», a-t-il dit, «on livre à tour de bras», grâce notamment aux dérogations autorisant la circulation des camions de 44 tonnes, ce qui «aide à remettre en état le système de manière quasi-normale».

«La menace s'éloigne considérablement», a indiqué M. Schilansky, qui parle de «plusieurs semaines» de stock disponible «devant nous».

Il y a environ 200 dépôts de carburant en France, de taille inégale. Les plus importants sont dans la région parisienne et près des grands ports. Celui de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), qui voit passer quelque 500 camions par jour, a vu transiter jusqu'à 800 camions samedi pour assurer le ravitaillement des stations-service, selon l'Ufip.

En ce qui concerne les aéroports, «nous sommes en train de réalimenter quasi normalement l'aéroport de Roissy, celui d'Orly n'ayant jamais eu de problème», a assuré le président de l'Ufip.

Si l'oléoduc qui alimente les aéroports n'a jamais été en grève, «nous avions des difficultés à mettre des produits dedans», a-t-il dit, précisant que «nous avons trouvé les moyens» de le faire.

La CGT prête à reprendre «le jeu du chat et de la souris»

Les 12 raffineries de métropole étaient toujours en grève dimanche, a assuré la CGT du groupe Total, qui affirme que «le jeu du chat et de la souris» avec la police va reprendre dans les dépôts de carburants et dénonce des réquisitions de personnel dans certains sites.

La grève se poursuit dans les 12 raffineries de métropole, a affirmé dimanche à l'AFP Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe Total.

Selon lui, après plusieurs interventions des forces de l'ordre pour libérer ces derniers jours les dépôts de carburants bloqués par les grévistes, «le jeu du chat et de la souris va reprendre».

La CGT «n'exclut pas d'autres dépôts bloqués», d'autant que «les transporteurs devraient entrer aussi dans le conflit», a-t-il ajouté.

Les routiers veulent frapper fort dès lundi

Entrés dans le conflit trois jours après les cheminots et les salariés de l’énergie, les routiers s’activent pour combler leur retard. « Ça va crescendo. On passe des centaines de coups de fil pour prévenir les gars et organiser des opérations. On sent les routiers impatients de rejoindre le mouvement », assure Maxime Dumont, le patron de la CFDT-Route.
Pour l’instant en ordre dispersé, les syndicats s’affairent à monter une intersyndicale au plus vite, si possible en début de semaine prochaine. Les organisations de chauffeurs savent qu’elles ont intérêt à parler d’une même voix pour frapper fort.

Barrages filtrants

La plupart, à l’image de la CFTC, sont donc en train de consulter leur base. Mais déjà certains leaders prennent des initiatives. « Je vous promets une grosse surprise lundi », confie, malicieux, Richard Jaubert, de la CGT-Transports. Jérôme Vérité, autre représentant CGT, a appelé hier, sur le blocus du dépôt pétrolier du Mans, ses troupes à multiplier les blocages de zones industrielles et les actions « coup de poing » à partir de demain soir. Son syndicat a prévu d’organiser aujourd’hui des barrages filtrants près de plates-formes d’approvisionnement un peu partout en France. De son côté, la CFDT prévoit de mener « des actions d’envergure » en Picardie. Hier, ses troupes ont bloqué un site d’entreprises à Nantes, un terminal pétrolier près de Rouen. Des opérations escargot ont par ailleurs été mises en place, comme sur l’A 63 entre Bayonne et Hendaye. L’A 106 en direction de l’aéroport d’Orly a même été bloquée, obligeant les passagers à gagner en fin de matinée l’aéroport à pied.
Pour l’heure, le patronat est serein. « La situation sociale reste très calme. Mais il est bien possible que quelques centaines de salariés se mobiliseront », estime Nicolas Paulissen, de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), avant de rappeler que les routiers constituent les deux tiers des 400000 salariés du secteur. En ce moment, les entreprises sont avant tout préoccupées par la pénurie d’essence.

Retraites : 825 000 manifestants selon l'Intérieur, 3 millions pour les syndicats

La traditionnelle polémique sur le nombre de participants n'a pas fait défaut pour cette cinquième journée de mobilisation depuis la rentrée contre la réforme des retraites, à quatre jours de l'adoption du texte par le Sénat.

La mobilisation est restée forte mais les manifestations ont été vraisemblablement moins suivies que le 12 octobre.

SNCF : la CGT appelle à renforcer la grève dès lundi

Le ministère de l'Intérieur a décompté 825 000 manifestants, «plus bas niveau» depuis le début du mouvement contre les retraites, le 7 septembre, tandis que la CGT en a annoncé près de 3 millions. Un chiffre qui permet aux syndicats de parler de succès pour qualifier cette journée. «Cela augure d'une mobilisation encore plus forte» pour la journée d'action de mardi prochain, selon Jean-Claude Mailly (FO), qui a prévenu: «Ce n'est pas parce qu'une réforme est votée qu'elle s'applique».

A Paris, la CGT a relevé 310 000 manifestants, autant que le 2 octobre, précédente journée organisée un samedi, et la préfecture 50000, soit 13 000 de moins. Très forte divergence aussi pour Marseille (entre 16400 et 180000!) ou Bordeaux (13500 à 130000 !).