lundi 18 octobre 2010

Violents incidents en marge de manifestations lycéennes

Les blocages de lycées, qui ont repris lundi, ont donné lieu à des violences et des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre en Ile-de-France, notamment à Nanterre, ainsi que dans plusieurs villes du reste de la France.
A Evry, Sartrouville, Nanterre, Lagny-sur-Marne ou Combs-la-Ville, des incidents ont éclaté et des manifestants se sont confrontés aux forces de l'ordre.

Le centre commercial Evry 2 (Essonne) a été partiellement fermé ce lundi matin, même si les commerces ont rouvert leurs portes vers 11 h 30. Les entrées et sorties avaient été bloquées après les actes de vandalisme qui se sont produits dans ce centre. Vers 10 heures 2 à 300 lycéens, qui manifestaient contre la réforme des retraites, ont fait irruption dans le centre. Parmi eux, quelques dizaines de casseurs ont brisé des vitres et dérobé des marchandises

Ce même groupe de casseurs s'en serait pris à un bus, puis aux locaux de l'assurance maladie à Evry. Une boulangerie a été dévalisée. Une pharmacie vandalisée. Des incidents assez violents se déroulent actuellement en ville.

Violences urbaines à Nanterre

Des violences urbaines ont éclaté ce lundi matin entre forces de l'ordre et jeunes devant le lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui avait auparavant été bloqué par des élèves.

Peu avant 10 heures, l'avenue devant le lycée, coupée à la circulation, restait le théâtre de scènes de vandalisme: une voiture a été renversée sur la chaussée et des jeunes se sont hissés dessus avant de l'incendier. De nombreuses vitres de véhicules stationnés ont été détruites.

Deux abribus ont été détruits, tout comme une cabine téléphonique, vandalisée avec un vélo utilisé comme bélier.

En face, une cinquantaine de gendarmes mobiles et de policiers, cibles de jets de pierres, lançaient des gaz lacrymogènes sans parvenir à disperser les jeunes.

Carburant: deux préfets demandent de «limiter les déplacements»

Opérations escargot sur certains axes routiers, lycées bloqués parfois dans la violence et stations essence à sec...
Suivez minute par minute les temps forts de cette nouvelle journée de mobilisation contre la reforme des retraites.

leparisien.fr

Manifestation Retraite, ça dégénère !

Le centre commercial Evry 2 (Essonne) est toujours partiellement fermé, même si les commerces ont rouvert leurs portes vers 11 h 30. Les entrées et sorties avaient été bloquées après les actes de vandalisme qui se sont produits dans ce centre. Vers 10 heures 2 à 300 lycéens, manifestants contre la réforme des retraites ont fait irruption dans le centre.
Parmi eux, quelques dizaines de casseurs ont brisé des vitres et dérobé des marchandises

Ce même groupe de casseurs s'en serait pris à un bus, puis aux locaux de l'assurance maladie à Evry. Une boulangerie a été dévalisée. Une pharmacie vandalisée. Des incidents assez violents se déroulent actuellement en ville.

Violences urbaines à Nanterre

Des violences urbaines ont éclaté ce lundi matin entre forces de l'ordre et jeunes devant le lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui avait auparavant été bloqué par des élèves, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Peu avant 10 heures, l'avenue devant le lycée, coupée à la circulation, restait le théâtre de scènes de vandalisme: une voiture a été renversée sur la chaussée et des jeunes se sont hissés dessus avant de l'incendier. De nombreuses vitres de véhicules stationnés ont été détruites.

Deux abribus ont été détruits, tout comme une cabine téléphonique, vandalisée avec un vélo utilisé comme bélier.

En face, une cinquantaine de gendarmes mobiles et de policiers, cibles de jets de pierres, lançaient des gaz lacrymogènes sans parvenir à disperser les jeunes.

Un lycée envahi au lycée Evariste-Gallois de Sartrouville

Un internaute a signalé sur l'espace participatif You du parisien.fr des incidents sérieux au lycée Evariste-Gallois de Sartrouville (Yvelines). Des incidents détaillés par Laurent Mauron, journaliste de l'édition locale du Parisien. «D'après les témoignages des élèves recueillis sur place, des éléments extérieurs sont arrivés lundi matin devant l'établissement vers 9h45. Des pavés ont été jetés et des poubelles incendiées. Après un mouvement de foule, une dizaine de "casseurs" a pénétré dans le lycée et serait entrée dans une classe.» Des témoins ont rapporté que les intrus étaient munis de battes de base-ball et de couteaux. Des lycéens pacifiques qui assuraient le blocus de leur établissement auraient été pris à partie quand ils ont tenté d'éteindre les incendies de poubelles.

D'après notre internaute, la loge du lycée et celle de la gardienne ont été la cible de jets de pierres. Les casseurs ont ensuite pris la direction de la gare de Sartrouville puis ont pris position sur le pont séparant la ville de sa voisine de Maisons-Lafitte.

dimanche 17 octobre 2010

Fillon : la réforme des retraites «sera votée»

Pas question de faire marche arrière.

Après que plusieurs membres de son gouvernement ont donné le ton, François Fillon a lui aussi indiqué dimanche qu'il ne bougerait pas d'un iota sur la réforme des retraites.
Ni report des débats, ni nouvelle concession. A la veille d'une nouvelle journée de manifestation mardi et alors que cheminots et routiers menacent d'intensifier leur mobilisation lundi, le chef du gouvernement a envoyé une fin de non recevoir aux syndicats qui réclament une remise à plat de la réforme. «Bien sûr le débat ira à son terme. Le Sénat ira à son rythme, mais [la réforme] sera votée», a-t-il affirmé.

«J'ai écouté François Chérèque. Il a notamment indiqué que le blocage venait du gouvernement. Il sait que ma porte est ouverte. La vérité, c'est que le blocage est lié au fait que les organisations syndicales refusent de discuter d'un sujet : celui du report de l'âge légal de 60 à 62 ans. Or cette question, c'est la clé du financement des retraites, a voulu rappeler le Premier ministre. Beaucoup de gestes ont déjà été faits sur les retraites des mères de familles, sur les longues carrières, sur la pénibilité. Si on revient sur cette question des 62 ans, on ne paie plus les retraites des Français demain.»

Essonne : 80 % des stations essence sont fermées

Quatre-vingt pour cent des stations essence étaient fermées ce dimanche soir dans l'Essonne et dans les stations encore ouvertes, il n'y a quasiment plus de diesel aux pompes. Une «situation tendue», reconnaît la préfecture. Tout le week-end, les automobilistes se sont rués pour faire le plein, certains n'hésitant pas à faire de longues queues ou à écumer les stations avant de trouver de quoi remplir leur réservoir.

Un phénomène de panique qui a contribué à vider les cuves, certains pompistes assurant avoir vendu trois fois plus de carburant que d'habitude. L'Essonne possède 147 stations essence et deux dépôts d'hydrocarbures, qui eux ont encore des réserves. D'après la préfecture, la situation devrait progressivement revenir à la normale demain, les stations vides devant être réapprovisionnées dans la journée.

Retraites : les routiers promettent des actions dès ce dimanche soir

Alors que la réforme des retraites entre dans une semaine décisive, avec une nouvelle journée d'action mardi prochain, à la veille du vote au Sénat, les routiers annoncent des «opérations d'envergure» à partir de 22 heures ce dimanche.

Ce week-end, des actions ponctuelles ont été menées : blocages temporaires de rond-points ou de dépôts pétroliers, distributions de tracts. Mais le mouvement va s'amplifier dans les heures à venir. «Les routiers sont contents de rentrer dans l'action», résume Maxime Dumont, secrétaire général de la CFDT-FGTE qui recoupe plusieurs métiers de transport comme les ambulanciers, les déménageurs, les logisticiens, les convoyeurs de fonds. «618 000 personnes travaillent dans ces branches», rappelle le responsable syndical.

Opération escargot en préparation sur l'A1

Le syndicat, majoritaire du secteur, promet une forte mobilisation dans tout le pays et n'exclut pas d'investir des sites pétroliers ou des axes stratégiques. Maxime Dumont parle notamment d'«opérations escargots, de barrages autoroutiers, de blocages de rond-points». «On montera crescendo dans ce que l'on sait faire, c'est-à-dire ne pas approvisionner le pays», a expliqué Maxime Dumont à RTL. «Ca peut permettre de faire évoluer les choses lorsque l'on n'a plus de billets dans un distributeur ou lorsque l'on n'a plus de malades à faire transporter. Tout peut s'envisager», a prévenu le responsable syndical.

Selon la Voix du Nord, une opération escargot serait notamment en préparation sur l'A1 entre Lille et Arras entre 7 heures et 14 heures lundi, «avec une opération "péage gratuit" à Arras et un blocage "stratégique" au retour». Même s'ils sont «soucieux de garder l'effet de surprise», les routiers ont listé quelques cibles potentielles : «centres de transport, plateformes de distribution, péages, gares, aéroports... et dépôts de carburant», rapporte le quotidien.

Carburants: selon les pétroliers, la situation s'améliore partout

 Le président des l'Union française des industries pétrolières (Ufip) Jean-Louis Schilansky a affirmé dimanche à l'AFP que «la situation se calme» pour la livraison de carburant, non seulement dans les aéroports, mais également dans les stations-service sur tout le territoire.

Après une journée de samedi «très dure», selon M.
Schilansky, la situation s'améliore partout en France «dans la mesure où l'accès aux dépôts est libre». «Nous avons les moyens de livrer les stations service de façon +quasi-normale+», a-t-il affirmé, les stocks ayant été «rendus disponibles».

Les files d'attente très longues constatées un peu partout en France samedi sont la conséquence de la «panique» des consommateurs, a ajouté M. Schilansky, «nous n'avions pas assez de camions pour alimenter les stations» dévalisées par les automobilistes.

«On livre à tour de bras»

«Aujourd'hui (dimanche, ndlr), ça se calme», a-t-il dit, «on livre à tour de bras», grâce notamment aux dérogations autorisant la circulation des camions de 44 tonnes, ce qui «aide à remettre en état le système de manière quasi-normale».

«La menace s'éloigne considérablement», a indiqué M. Schilansky, qui parle de «plusieurs semaines» de stock disponible «devant nous».

Il y a environ 200 dépôts de carburant en France, de taille inégale. Les plus importants sont dans la région parisienne et près des grands ports. Celui de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), qui voit passer quelque 500 camions par jour, a vu transiter jusqu'à 800 camions samedi pour assurer le ravitaillement des stations-service, selon l'Ufip.

En ce qui concerne les aéroports, «nous sommes en train de réalimenter quasi normalement l'aéroport de Roissy, celui d'Orly n'ayant jamais eu de problème», a assuré le président de l'Ufip.

Si l'oléoduc qui alimente les aéroports n'a jamais été en grève, «nous avions des difficultés à mettre des produits dedans», a-t-il dit, précisant que «nous avons trouvé les moyens» de le faire.

La CGT prête à reprendre «le jeu du chat et de la souris»

Les 12 raffineries de métropole étaient toujours en grève dimanche, a assuré la CGT du groupe Total, qui affirme que «le jeu du chat et de la souris» avec la police va reprendre dans les dépôts de carburants et dénonce des réquisitions de personnel dans certains sites.

La grève se poursuit dans les 12 raffineries de métropole, a affirmé dimanche à l'AFP Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe Total.

Selon lui, après plusieurs interventions des forces de l'ordre pour libérer ces derniers jours les dépôts de carburants bloqués par les grévistes, «le jeu du chat et de la souris va reprendre».

La CGT «n'exclut pas d'autres dépôts bloqués», d'autant que «les transporteurs devraient entrer aussi dans le conflit», a-t-il ajouté.

Les routiers veulent frapper fort dès lundi

Entrés dans le conflit trois jours après les cheminots et les salariés de l’énergie, les routiers s’activent pour combler leur retard. « Ça va crescendo. On passe des centaines de coups de fil pour prévenir les gars et organiser des opérations. On sent les routiers impatients de rejoindre le mouvement », assure Maxime Dumont, le patron de la CFDT-Route.
Pour l’instant en ordre dispersé, les syndicats s’affairent à monter une intersyndicale au plus vite, si possible en début de semaine prochaine. Les organisations de chauffeurs savent qu’elles ont intérêt à parler d’une même voix pour frapper fort.

Barrages filtrants

La plupart, à l’image de la CFTC, sont donc en train de consulter leur base. Mais déjà certains leaders prennent des initiatives. « Je vous promets une grosse surprise lundi », confie, malicieux, Richard Jaubert, de la CGT-Transports. Jérôme Vérité, autre représentant CGT, a appelé hier, sur le blocus du dépôt pétrolier du Mans, ses troupes à multiplier les blocages de zones industrielles et les actions « coup de poing » à partir de demain soir. Son syndicat a prévu d’organiser aujourd’hui des barrages filtrants près de plates-formes d’approvisionnement un peu partout en France. De son côté, la CFDT prévoit de mener « des actions d’envergure » en Picardie. Hier, ses troupes ont bloqué un site d’entreprises à Nantes, un terminal pétrolier près de Rouen. Des opérations escargot ont par ailleurs été mises en place, comme sur l’A 63 entre Bayonne et Hendaye. L’A 106 en direction de l’aéroport d’Orly a même été bloquée, obligeant les passagers à gagner en fin de matinée l’aéroport à pied.
Pour l’heure, le patronat est serein. « La situation sociale reste très calme. Mais il est bien possible que quelques centaines de salariés se mobiliseront », estime Nicolas Paulissen, de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), avant de rappeler que les routiers constituent les deux tiers des 400000 salariés du secteur. En ce moment, les entreprises sont avant tout préoccupées par la pénurie d’essence.

Retraites : 825 000 manifestants selon l'Intérieur, 3 millions pour les syndicats

La traditionnelle polémique sur le nombre de participants n'a pas fait défaut pour cette cinquième journée de mobilisation depuis la rentrée contre la réforme des retraites, à quatre jours de l'adoption du texte par le Sénat.

La mobilisation est restée forte mais les manifestations ont été vraisemblablement moins suivies que le 12 octobre.

SNCF : la CGT appelle à renforcer la grève dès lundi

Le ministère de l'Intérieur a décompté 825 000 manifestants, «plus bas niveau» depuis le début du mouvement contre les retraites, le 7 septembre, tandis que la CGT en a annoncé près de 3 millions. Un chiffre qui permet aux syndicats de parler de succès pour qualifier cette journée. «Cela augure d'une mobilisation encore plus forte» pour la journée d'action de mardi prochain, selon Jean-Claude Mailly (FO), qui a prévenu: «Ce n'est pas parce qu'une réforme est votée qu'elle s'applique».

A Paris, la CGT a relevé 310 000 manifestants, autant que le 2 octobre, précédente journée organisée un samedi, et la préfecture 50000, soit 13 000 de moins. Très forte divergence aussi pour Marseille (entre 16400 et 180000!) ou Bordeaux (13500 à 130000 !).

samedi 16 octobre 2010

Animations à Lepaud

 

Carburants: «7 jours de réserves», selon le ministère

Les stations d'essence vont-elles être en panne sèche en raison du blocage des raffineries ? La menace persiste en France avec la grève dans les raffineries et le week end s'annonce difficile. Pour l'heure, les autorités se veulent rassurantes mais «la situation est tendue depuis quelques jours», reconnait toutefois samedi matin le secrétariat d'Etat aux Transports où une cellule de veille s'active pour «régler la situation».

« Des leviers existent pour éviter la pénurie »
Interrogé samedi matin par le Parisien.fr, le ministère assure: «On est serein sur la situation globale».

La France ne souffre «pas de pénurie» de carburant en raison des mouvements de grève dans les raffineries et de blocage des dépôts pétroliers, a assuré pour sa part samedi Christine Lagarde, ministre de l'Economie, s'exprimant au nom du gouvernement sur RTL.

Un soupir de soulagement est venu samedi soir de Roissy. L'aéroport n'en n'avait plus que pour deux jours de réserves, indiquait le matin même le ministère de l'Economie. D'après Patrick Gandil, directeur général de la direction générale de l'aviation civile (DGAC), l'oléoduc avait été remis en service samedi soir, éloignant ainsi les menaces de coupure générale du trafic.

Ce soir au casino d'Evaux les bains

Comédie des Célestins Samedi 16 Octobre

La troupe a été créée en 1999, nous avons joué durant 4 années avec grand succès au théâtre du Casino de l'Elysée Palace de Vichy où nous avons eu le plaisir et l 'honneur d' accueillir le talentueux MICHEL GALABRU qui nous a offert son parrainage....

Entrée: 10€ - 20h30



MOBILISATION CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

l'opposition manifeste à nouveau aujourd'hui

Et de cinq ! Après le succès des manifestations de mardi dernier, et avant une nouvelle mobilisation mardi prochain, 19 octobre, la gauche sera, pour la cinquième fois en un mois, dans la rue ce samedi à Paris, et partout en France, contre le projet des retraites du gouvernement.

Trafic SNCF et RATP : encore du mieux samedi

Pour cette nouvelle journée nationale de manifestations, toute l'opposition sera réunie : du PS à Lutte ouvrière, en passant par Europe Ecologie, le PCF et le NPA.

La patronne des socialistes, Martine Aubry, qui a appelé jeudi soir le président Sarkozy à «remettre à plat» la réforme des retraites, sera présente à Lille. A Paris, Harlem Désir, Benoît Hamon et Bertrand Delanoë seront au point fixe du PS, devant le Cirque d'hiver, à partir de 13h45, pour défendre «une réforme juste et durable», «aux côtés des organisations syndicales». Sur le trottoir d'en face, Europe Ecologie se mobilisera également pour dénoncer le «mépris du gouvernement» malgré «la mobilisation record de mardi dernier». Le gouvernement «joue la provocation et l'affrontement violent, face aux lycéens qui manifestent dans le calme», c'est «irresponsable», juge le rassemblement écologiste.

La plupart des responsables politiques présents à Paris

Mobilisés face aux «provocations du gouvernement (qui) illustrent le mépris profond pour les jeunes et les salariés», le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent et le président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, seront présents place de la Bastille à partir de 14h30. Le MRC de Jean-Pierre Chevènement, lui, sera au niveau du métro Chemin Vert vers 15 heures, pour que soit «garanti le système des retraites, unique capital de ceux qui n'en ont pas». Le Parti radical de gauche (PRG) souhaite également que le projet de réforme soit «suspendu» pour de «vraies négociations».

A l'extrême gauche, Olivier Besancenot (NPA), qui appelle à un «nouveau Mai 68», sera sur le boulevard Beaumarchais, à hauteur de la rue du Chemin Vert, à partir de 13h30. Non loin de là (angle du boulevard Beaumarchais et de la rue St-Sabin), Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, pour qui «ce qu'a fait le Parlement, la rue peut le défaire», se joindra aux manifestations vers 14h15.

vendredi 15 octobre 2010

MOBILISATION DES LYCEENS

Des milliers de lycéens dans les rues et 264 «casseurs» interpellés
Les lycéens poursuivent leurs actions de bloquage ou leurs manifestations un peu partout en France, se joignant parfois aux actions des salariés. Comme jeudi, des incidents sont à signaler, au sein ou en marge des défilés, et des blessés sont à déplorer dans les rangs des manifestants comme dans ceux des policiers.

Dépôts pétroliers : blocages et déblocages en série

Alors que le gouvernement a autorisé les compagnies pétrolières à puiser dans leurs réserves face à la menace de pénurie de carburant, l'Etat a donné la consigne de débloquer les dépôts pétroliers.

Les routiers se mobilisent aussi

Carburants : face au risque de pénurie, les «stocks de réserve» débloqués
Les forces de l'ordre sont intervenues et plusieurs blocages de dépôts ont été levés ce vendredi matin. Mais d'autres sont désormais bloqués comme au Mans (Sarthe), à Caen et à Ouistreham (Calvados), ainsi qu'à La Rochelle (Charente-Maritime).

Un temps bloqués ce vendredi matin, ceux de Vern-sur-Seiche (Ile-et-Vilaine) et Toulouse (Haute-Garonne) ont été dégagés dans la matinée par les gendarmes. Les blocages des dépôts de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Bassens (Gironde) et Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme), ont par ailleurs été levés.

«On ne peut pas se permettre une pénurie d'essence»

«On ne peut pas se permettre une pénurie d'essence, il faut penser à toutes celles et tous ceux d'entre nous qui ont besoin de se déplacer (...), aux entreprises, aux transporteurs routiers, tout ce qui fait la vie de notre pays, d'où ces décisions» de lever les blocages, a déclaré sur Europe 1 le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, justifiant l'envoi des forces de l'ordre.

Pour le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, le déblocage des dépôts de carburant n'est pas «la méthode qui permettra de sortir de l'impasse sur la réforme des retraites». Selon le leader de la CGT, l'objectif «en soi» des mouvements de grève, notamment dans le secteur de l'énergie, n'est pas de stopper l'activité économique, mais «c'est bien d'obtenir des discussions pour un autre avenir de nos retraites», a-t-il martelé. «Il va bien falloir que le gouvernement aborde le fond du problème (...) Je vois bien qu'il s'efforce aujourd'hui d'entretenir à la fois la polémique voire un climat qui n'est pas bon, c'est lui qui tend le climat dans le pays», a-t-il ajouté.

jeudi 14 octobre 2010

Retraites : nouvelle journée de grèves et de manifestations le mardi 19

Les syndicats ont décidé d'appeler à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mardi 19 octobre, à la veille du vote au Sénat du projet de réforme des retraites. Cette journée interprofessionnelle, qui sera la sixième depuis début septembre, a été décidée lors d'une réunion de l'intersyndicale (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC, Solidaires, FSU, CFE-CGC) au siège de la CFDT à Paris.
En savoir plus
Sondage : 54% des Français pour une grève générale

Dans un communiqué commun, les sept syndicats signataires (FO appelle à la grève mais n'a pas signé le texte) «demandent aux sénateurs de ne pas adopter cette réforme injuste». Le vote au Sénat sur le projet de loi est fixé au lendemain, mercredi 20. Les organisations syndicales jugent que «le gouvernement et les parlementaires ne peuvent ni mépriser ni ignorer les exigences exprimées par les salariés et les organisations syndicales».

Afin d'«amplifier la mobilisation et réussir les journées du 16 et 19 octobre», les sept syndicats «appellent l'ensemble de leurs organisations dans les territoires, les entreprises et les administrations à poursuivre les initiatives unitaires». Force Ouvrière affirme, dans un communiqué séparé, qu'elle «sera pleinement dans l'unité d'action les 16 et 19 octobre 2010».

Pour le samedi 16 octobre, l'intersyndicale lance un appel aux Français à «participer massivement» aux cortèges prévus dans toute le France. Elle souligne que «les mobilisations du 12 octobre ont été de très haut niveau avec une participation aux manifestations en forte hausse par rapport aux journées précédentes». Selon les syndicats, «la participation des jeunes reflète, au-delà de la question des retraites, leur inquiétude quant à leur avenir et à la situation de l'emploi».

Selon un sondage BVA pour Canal Plus publié jeudi, 54% des Français seraient favorables à une grève générale si le gouvernement ne revenait pas sur sa réforme.

L'intersyndicale a décidé de se revoir le 21 octobre.

Restriction de carburant à Evaux les bains - 20€ - par voiture

Restriction de carburant à Evaux les bains - 20€ - par voiture

Carburant : malgré les stocks, les stations-services s'assèchent

Une restriction certainement préventive qui permettra aux résidents de garder le moyen de se déplacer. 

La France va-t-elle être très bientôt affectée par une pénurie de carburant ? Dominique Bussereau se veut rassurant sur cette question bien qu'il appelle les automobilistes à ne pas remplir leurs réservoirs s'ils n'en n'ont pas véritablement besoin.

La requête de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) faite à l'encontre du ministre de l'Industrie Christian Estrosi a de quoi laisser perplexe.

Bussereau écarte le risque d'une pénurie d'essence

«Depuis quelques jours, les entreprises de transport routier sont confrontées à des difficultés d'approvisionnement en carburant dues à la raréfaction du gazole», explique la FNTR dans un courrier adressé au ministre, jeudi. Pour cette raison, elle demande à ce qu'un «débloquage prioritaire pour les transporteurs routiers des stocks de réserve» soit prévu. Elle précise que la situation devient «sensible dans certaines zones (Sud-Est mais aussi Alsace, Franche-Comté, Bretagne)».

La fédération, qui revendique 12 500 adhérents, demande par conséquent un accès prioritaire aux stocks de réserve, arguant que le secteur du transport routier «ne peut souffrir durablement de difficultés dans la fourniture de carburant».

Roselyne Bachelot prête à rouvrir la négociation sur la radiothérapie de Guéret

La ministre de la Santé a confié, hier, au député creusois Jean Auclair, son souhait de rouvrir le dialogue avec les Creusois à propos du service de radiothérapie fermé depuis le 30 juin.


Alors qu'aujourd'hui, une délégation de 221 élus creusois se rend au ministère de la Santé pour y réclamer la réouverture du service de radiothérapie de l'hôpital de Guéret (voir notre édition d'hier), Roselyne Bachelot a, d'une certaine manière, devancé leur venue... sinon leur désir.
Recevant, hier matin, le député UMP de la Creuse Jean Auclair, elle devait lui annoncer qu'elle était désormais prête à envisager « toutes les alternatives » à propos du service fermé depuis le 30 juin.

L'annonce a de quoi surprendre puisque, depuis juillet, les élus creusois - réunis au sein de leur Association des maires et adjoints de la Creuse (AMAC) - ont entamé une fronde radicale contre l'État pour tenter d'obtenir, au moins, que l'on rouvre les négociations sur des options de remise en service de la radiothérapie. Or, leur lutte n'avait obtenu jusque-là que des fins de non-recevoir.

Michel Vergnier méfiant

Selon le député UMP Jean Auclair, qui a été reçu par Roselyne Bachelot hier matin : « Elle m'a répété qu'elle voulait être la ministre de la qualité des soins mais qu'elle voulait aussi rouvrir le dialogue ».
Elle lui a ainsi annoncé que l'Agence régionale de santé (ARS) du Limousin allait mener une évaluation de la prise en charge des patients creusois par le CHU et les cliniques de Limoges et Montluçon depuis la fermeture de l'unité de Guéret. Un audit qui pourrait déboucher, d'ici un mois, sur l'organisation d'une réunion de travail au ministère « avec toutes les parties intéressées » et où seraient étudiées toutes les « options », notamment, selon le député, celle d'un « groupement régional permettant d'épauler Guéret et de rouvrir le service ».

Michel Vergnier, l’autre député, PS, de la Creuse et président de l’AMAC, s'est montré plus méfiant : « Cela prouve que l’action des Creusois porte ses fruits ! Je me fous de l’aspect politique des choses, il faut que les négociations rouvrent et si Jean Auclair l’a obtenu… En revanche, pour l’évaluation de la prise en charge, il faudra que nous soyons associés au protocole de mesure ainsi que sur la teneur du groupe de travail. Quant à la méthode, j’espère que les 221 élus qui se rendent au ministère (aujourd’hui) bénéficieront de la même attention à laquelle a eu droit Jean Auclair en étant reçu personnellement par la ministre » (*).

Chili : les 33 mineurs sont libres, la mine est vide

Après l'euphorie des dernières 24 heures, le silence retombe peu à peu ce jeudi matin dans le camp de l'Espoir à la mine de San José au Chili, où les familles des 33 mineurs bloqués sous terre depuis plus de deux mois, attendaient avec impatience leur retour en surface.

A 0h30, heure locale (5h30, heure française), le dernier secouriste a été remonté, marquant la fin d'une opération de sauvetage sans précédent, qui a vu les 33 mineurs ramenés en surface en moins de 22 heures et qui a fasciné le monde entier.
Une opération qui s'est finalement déroulée plus vite que prévu.

Manuel Gonzalez, qui avait été le premier secouriste descendu au fond de la mine mardi soir au début de l'opération, a été le dernier hissé dans la nacelle métallique à travers le puits de 622 mètres de profondeur.

Au fond de la mine, les caméras souterraines montraient derrière lui une mine désormais vide, mais avec les lumières toujours allumées des projecteurs qui ont aidé depuis mardi à préparer les ascencions.

Gonzalez a été salué par le président Sebastian Pinera à son arrivée en surface, puis a poussé avec ses collègues de l'équipe de secours un cri de joie «Chi-chi-chi, le-le-le, rescatistas de Chile !» (secouristes du Chili). «Ce qui m'a été confié est accompli», a déclaré le secouriste à Pinera, ajoutant: «J'espère que cela n'arrivera plus jamais».

22 heures après le début de l'opération, «le Capitaine» sort de terre

Quant au dernier mineur remonté à la surface à 21h55 heure locale (2h55, heure française), un peu moins de 22 heures après le premier Florencio Avalos, il s'agit de Luis Urzua, baptisé «le Capitaine» par ses collègues.

A 54 ans, Urzua, le chef de quart était devenu logiquement chef des 33. Même s'il ne travaillait que depuis deux mois à San José, c'est lui qui avait pris la direction des opérations sous terre après l'accident et notamment rationné la nourriture jusqu'à ce qu'une sonde souterraine retrouve les mineurs en vie, au bout de 17 jours. C'est lui qui le premier parla aux autorités en surface.

«Nous espérons que tout le Chili va faire l'effort nécessaire pour qu'on puisse nous sortir de cet enfer», avait-il lancé à son premier contact radio-téléphonique avec le président Sebastian Pinera, demandant au pays de ne pas «les abandonner».

Lui-même s'est évertué à maintenir la foi des 33, même s'il a avoué des moments de doute.

«De temps en temps j'ai pu flancher un peu, mais j'avais assez de forces pour parler aux mineurs, leur expliquer ce qui se passait», a-t-il raconté au président Pinera après sa sortie mercredi soir.

La fibre de leadership d'Urzua, sa capacité à organiser les miraculés, leur imposer discipline et en même temps leur instiller du calme, fut soulignée par l'équipe de la Nasa venue en septembre conseiller les efforts des secouristes chiliens.

Quant au site de la mine de San José, il doit devenir un mémorial dédié à l'aventure des 33 mineurs.

Les animations au grand Hôtel à Evaux les bains

mercredi 13 octobre 2010

Le bien être à Evaux les bains tout l'hiver

Le vélo à Evaux les bains, c'est le mercredi....

Mercredi 8 septembre une quinzaine de jeunes dont 3 nouveaux licenciés ont participé à la première séance de l'école de vélo . L'encadrement était assuré par Benoit, Bernard et Christian et nos jeunes partagés en deux groupes ont effectué une sortie route avant de terminer par des jeux .

L'entraînement des 11/12 ans et 13/14 ans a été plus poussé en vue des dernières compétitions route qui se profilent .

Mercredi 15 les éducateurs du club recevront le renfort de Jean Marie Latour .

L’école de vélo est ouverte aux jeunes âgés au minimum de 7 ans et fonctionne tous les mercredis de 14h30 à 16h30 . Le club met à disposition gratuitement, vélos et casques .
Renseignements et contact : C Bonnichon tel 06 78 33 97 13 ou B Pinthon 05 55 82 30 94

Prévoir le certificat médical pour le renouvellement de la licence

mardi 12 octobre 2010

Carburants : la grève reconduite dans des raffineries


La pénurie d'essence est elle pour bientôt ? Pour la coordination des syndicats CGT du groupe Total, des stations service pourraient bien être à sec «dans un très proche avenir, contrairement au propos de l'Ufip (l'Union française des industries pétrolières) et du gouvernement», alors que 56 pétroliers étaient toujours bloqués au large de Marseille.
En savoir plus
Craignez-vous une pénurie d'essence ?
Il faut savoir que l'arrêt d'une raffinerie, processus très lourd, prend plusieurs jours.

La carence éventuelle en carburants dépendra de la reconduction du mouvement entamé ce mardi : onze des douze raffineries situées de métropole étaient touchées par des grèves, parfois partielles, contre la réforme des retraites. D'après la CGT, la plupart des sites ont reconduit le mouvement mardi soir. D'autres doivent se prononcer ce mercredi lors d'assemblées générales.

Toutes les raffineries de Total en France, six au total, étaient touchées par le mouvement, sans conséquence sur les approvisionnements en carburants, d'après la direction. Sur ces six, celle de Feyzin (Rhône), où la CFDT est majoritaire, est la moins touchée. Les salariés devaient voter mercredi à 6 heures sur la poursuite ou non de la grève, d'après un élu du CE.

Appel à manifester jeudi 14 octobre 2010

La colère gronde dans la rue, monsieur Fillon ne veux rien entendre, Martine Aubry dénonce le dédain du gouvernement.
La colère monte à tous les niveaux. L'essence commence à se faire rare, la Ratp reconduit la grève dès demain. Avec 53% de grèviste, un score plus important qu'en septembre pour les transports.
10% des lycées sont en grève et le mouvement ne fait que commencer et ira en s'emplifiant arbore le premier syndicat des étudiants.
François Fillon accuse le PS de se servir des étudiants afin de remplir les rues.

Retraites : grève reconduite mercredi à la RATP

Les assemblées générales des réseaux bus, métro et RER ont largement reconduit la grève pour mercredi, a annoncé mardi la CGT de la RATP, où le mouvement était suivi à hauteur de 17% selon la direction de la Régie autonome des transports parisiens.

Mardi, la journée était déjà compliquée dans les transports publics à l'occasion de la nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites.

La circulation en temps réel en Ile-de-France A la SNCF et sur de nombreuses lignes RATP, le trafic est sérieusement perturbé. Les syndicats font le pari de grèves et de manifestations d'ampleur dans toute la France, certaines grèves pouvant être reconduites. «La très forte mobilisation ne faiblit pas», assure Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière (FO). Selon François Chérèque (CFDT), «c'est une des dernières occasions de faire reculer le gouvernement».

La CGT, 1er syndicat de la RATP, ainsi que FO, Sud et CFDT ont déposé des préavis illimités à partir de mardi, tandis que la CFTC appelle à 24 heures de grève. L'Unsa, 2e syndicat, n'appelle en revanche pas à la grève les conducteurs. Seule la branche GATC du syndicat Unsa (commercial, services généraux...) a déposé un préavis pour 24 heures.

Tous les syndicats de la SNCF ont déposé des préavis reconductibles. Le trafic ferroviaire sera inférieur à celui des dernières journées de grève sur les retraites. «Il est conseillé à chaque voyageur de s'informer spécifiquement sur son trajet. La liste des trains qui circulent sera affichée dans chaque gare. Tout billet de grandes lignes sera valable pendant la période à bord de tout train circulant ce jour-là sur la relation considérée», insiste la SNCF.

«Les clients préférant annuler un voyage comportant une réservation pour un train de la période concernée pourront le faire sans frais au guichet, quel que soit le tarif», précise-t-elle encore.

Retraites : Aubry dénonce l'«entêtement» du gouvernement

Les syndicats misent ce mardi sur une démonstration de force contre la réforme des retraites, la quatrième depuis la rentrée, qui pourrait cette fois se prolonger par des grèves reconductibles. Toute la journée, suivez la mobilisation en direct sur leparisien.fr.

dans un communiqué, Martine Aubry dénonce l'«entêtement» du gouvernement sur les retraites «qui ne mène nulle part, sauf à des risques d'affrontement». La première secrétaire du Parti socialiste appelle l'exécutif à «faire preuve de responsabilité».

- 16 heures : dans une interview à Challenges.fr, Raymond Soubie, conseiller social du président de la République, exhorte les lycéens et étudiants à défendre une réforme des retraites «d'abord faite pour eux».

- 15h40 : 330 000 personnes manifestent à Paris, un chiffre en hausse de 30 000 personnes par rapport au 23 septembre, selon le comptage de l'intersyndicale cité par la CFDT, l'Unsa Ile-de-France et la FSU.

- 15h20 : six organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, FSU, Solidaires et UNSA) appellent à une nouvelle journée d'action jeudi à Toulouse, et maintiennent leur appel à la mobilisation pour samedi.

- 15h10 : à l'Assemblée, François Fillon se montre très ferme : «Nous sommes décidés à mener cette réforme à son terme» parce qu'elle est «raisonnable, juste et indispensable».


- 15 heures : du haut de la Tour Montparnasse, à Paris, la rue de Rennes est noire de monde, constate un internaute sur you.leparisien.fr.

Grève dans les raffineries : des stations-essence prises d'assaut

Va-t-on vers une pénurie d'essence ? A la mi-journée, onze des douze raffineries situées en métropole étaient touchées par des grèves, parfois partielles, contre la réforme des retraites, annoncent syndicats et patronat. Dans l'Ouest, des stations-essence ont été prises d'assaut dans plusieurs villes, indique le journal Ouest-France.
Selon les syndicalistes de la raffinerie de Donges, « la pénurie se fera sentir sous trois à cinq jours.»

Consommation limitée à 30 euros par véhicules

En prévision d'une rupture de stock, les deux hypermarchés de la ville des Herbiers (Loire-Atlantique) ont décidé de limiter la consommation d'essence à 30 euros par véhicule. A Vannes, il faut compter en moyenne une demi-heure d'attente avant de pouvoir être servi.

Toutes les raffineries de Total en France, six au total, étaient touchées par le mouvement, sans conséquence sur les approvisionnements en carburants, d'après la direction. Sur ces six, celle de Feyzin (Rhône), où la CFDT est majoritaire, est la moins touchée.

Autour de l'étang de Berre, qui compte quatre raffineries (Total La Mède, Lyondell Basel à Berre, Esso à Fos et Ineos à Lavera), l'activité était également réduite, en raison de la grève reconductible mais aussi du fait du blocage des terminaux pétroliers proches.

Les autres sites Esso en France (raffinerie de Port-Jérôme Gravenchon, plate-forme pétrochimique attenante et dépôts sur le territoire) ne sont pas en grève.

Concernant les raffineries du groupe Petroplus, à Petit-Couronne, près de Rouen, la grève reconductible avec réduction de production engagée lundi se poursuivait mardi, selon les syndicats. La production était réduite «au minimum technique», permettant le cas échéant un redémarrage rapide.

A la raffinerie de Reichstett, près de Strasbourg, appartenant au même groupe, seul un débrayage d'une heure a été organisé. Des équipes de quart de l'après-midi et de la nuit devaient être en grève «en soutien au mouvement sur les autres sites», mais devaient se maintenir à leur poste, selon la CFDT. Ces personnels sont en effet réquisitionnés pour des raisons de sécurité.

lundi 11 octobre 2010

Plus de 200 élus creusois chez Roselyne Bachelot pour exiger la réouverture de la radiothérapie de Guéret

Demain matin, mercredi 13 octobre, au petit jour, plus de 200 maires et adjoints creusois embarqueront en bus, devant la mairie de Guéret, pour se rendre chez Roselyne Bachelot, au ministère de la Santé.

Représentant 115 des 260 communes creusoises, ils emportent avec eux les 56.000 cartes postales imprimées par l'Association des maires et adjoints et de la Creuse (AMAC) e t signées par leurs adminisnistrés afin de réclamer la réouverture de la radiothérapie de l'hôpital de Guéret.

Une nouvelle étape dans la fronde que les élus creusois mènent contre l'État ? en boycottant, notamment, leur préfet ? pour rouvrir ce service fermé depuis le 30 juin en raison de normes édictées par l'État (l'absence d'un second appareil impliquant que Guéret soit épaulé par un autre service régional ce qui ne lui a pas été permis). Dénonçant aussi la pénibilité du transport pour les patients creusois obligés de se rendre à Montluçon ou Limoges, soit plusieurs heures de route, pendant 30 à 40 jours, pour un traitement de quelques minutes. Reprochant aussi les incidents de prises en charge de certains patients creusois dans ces établissements extérieurs au département, les élus creusois ? toutes tendances politiques confondues ? escomptent, au moins, qu'une table ronde soit programmée en Creuse à propos de la radiothérapie. C'est, forts de leurs 56.000 soutiens (soit 45 % de la population creusoise et 56 % de son corps électoral), ce que les élus iront réclamer au ministère où ils devraient être reçus, vers 13 h 30, par le directeur de cabinet de Roselyne Bachelot.

la montagne.fr

MOBILISATION CONTRE LE PROJET DE REFORME DES RETRAITES

Grèves : ce qui roule et ce qui ne roule pas ce mardi

La journée s'annonce compliquée dans les transports mardi à l'occasion de la nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites. Dans les transports publics, à la SNCF et sur de nombreuses lignes RATP, le trafic sera réduit.

Secteur par secteur, le détail des mouvements
Electricité : la CGT promet des mesures ciblées

La circulation en temps réel en Ile-de-FranceLes syndicats font le pari de grèves et de manifestations d'ampleur dans toute la France, certaines grèves pouvant être reconduites. Selon François Chérèque (CFDT), «c'est une des dernières occasions de faire reculer le gouvernement».

La CGT , 1er syndicat de la RATP, ainsi que FO, Sud et CFDT ont déposé des préavis illimités à partir de mardi, tandis que la CFTC appelle à 24 heures de grève. L'Unsa, 2e syndicat, n'appelle en revanche pas à la grève les conducteurs. Seule la branche GATC du syndicat Unsa (commercial, services généraux...) a déposé un préavis pour 24 heures.

Tous les syndicats de la SNCF ont déposé des préavis reconductibles. Le trafic ferroviaire sera inférieur à celui des dernières journées de grève sur les retraites. «Il est conseillé à chaque voyageur de s'informer spécifiquement sur son trajet. La liste des trains qui circulent sera affichée dans chaque gare. Tout billet de grandes lignes sera valable pendant la période à bord de tout train circulant ce jour-là sur la relation considérée», insiste la SNCF.

«Les clients préférant annuler un voyage comportant une réservation pour un train de la période concernée pourront le faire sans frais au guichet, quel que soit le tarif», précise-t-elle encore.


Des perturbations dès lundi soir à la SNCF

A la SNCF, les perturbations commenceront dès lundi soir avec la suppression des trains de nuit Lunea. Mardi, les responsables de l'entreprise prévoient en moyenne 1 TGV Paris-province sur 3, 1 TGV province-province sur 5, près de 4 Transiliens sur 10 aux heures de pointe, 4 services TER sur 10, et 1 Corail de jour sur 3, a indiqué l'entreprise dimanche. Sur l'axe Nord, précise la SNCF, 1 TGV sur 2 circulera. Le trafic Téoz sera assuré à raison d'1 train sur 3 en moyenne.

Sur la ligne A du RER pour la partie gérée par la SNCF (branche Cergy et Poissy), plus d'un train sur deux roulera avec l'interconnexion maintenue avec la RATP. Par contre sur les lignes B et D, l'interconnexion sera supprimée à Paris-Nord.

Vers l'étranger, le trafic sera normal pour les Eurostar vers Londres, et 8 Thalys sur 10 rouleront vers la Belgique et les Pays-Bas. Deux trains sur trois sont prévus vers l'Allemagne, et 8 trains sur 10 vers la Suisse. Le trafic international de nuit sera interrompu à partir de lundi, à l'exception d'un Paris-Rome. Le trafic des autres trains internationaux ne sera pas assuré.

RATP : RER perturbés, situation variable dans le métro


A la RATP, on prévoit 1 RER B sur 5; 1 RER A sur 2, des perturbations variables dans le métro, 3 bus sur 4 en moyenne et une circulation quasi normale des tramways.

Pour le métro : le trafic sur les lignes 1, 11 et 14 du métro devrait être quasi normal. Trois trains sur 4 rouleront sur la ligne 6. Sur les lignes 3, 4, 8 et 13, 2 trains sur 3 sont prévus, sur les lignes 2, 5, 7, 9, 10 et 12, 1 train sur 2.

Pour le RER B en zone RATP (de Paris-Nord à Robinson et Saint-Rémy-les-Chevreuse au sud), seul 1 train sur 5 circulera. Tous les trains seront au départ et terminus de la gare de Denfert-Rochereau.

Pour le RER A (de Saint-Germain-en-Laye à Marne-la-Vallée/Chessy TGV et Boissy-Saint-Léger), 1 train sur 2 sera assuré et l' interconnexion maintenue à Nanterre Préfecture. Les horaires seront affichés dans les gares dès le lundi 11 octobre.

La RATP met à la disposition de ses voyageurs un numéro vert : 0 800 15 11 11.

Avions : un vol sur deux annulé à Orly

Quelque 30% des vols seront annulés aux aéroports de Roissy et Beauvais et 50% à Orly.

Alerte à la bombe à l'Hôtel-Dieu à Paris

Le quartier de l'Hôtel Dieu, situé sur l'île de la Cité en plein centre de Paris (IVe arrondissement), a été bouclé lundi soir après une alerte à la bombe dans cet hôpital. La police procédait lundi soir «à l'examen» des locaux après une alerte à la bombe reçue à 20h45. L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) précise qu'aucune évacuation n'avait pour l'heure été entreprise.

«Les services de police procèdent actuellement à l'examen de différents locaux. Tant qu'on n'a pas une confirmation sur un risque dans un local ou sur un objet suspect, on ne peut rien faire de plus. Il n'y a pas d'évacuation», a indiqué à l'AFP le directeur-adjoint du cabinet de l'AP-HP, Alain Sutter.

Le quartier de l'hôpital, situé sur l'île de la Cité à Paris (IVe arrondissement), a été bouclé et les véhicules de secours sont orientés vers d'autres établissements parisiens, a précisé M. Sutter.

Disparu depuis huit jours, le spéléologue Eric Establie retrouvé noyé

La sous-préfecture de Largentière a annoncé ce lundi après-midi la mort du spéléologue disparu dans les gorges de l'Ardèche depuis huit jours. Eric Establie a été retrouvé noyé par les deux plongeurs britanniques partis lundi à sa recherche. C'est le sous-préfet de Largentière, Jean Rampon, qui a annoncé la triste nouvelle, alors que des plongeurs étaient encore dans la grotte.

Partis en début de matinée pour une plongée de l'extrême, les deux Britanniques avaient d'abord fait part d'un problème technique. L'objectif de cette plongée de la dernière chance était d'«établir le contact», en contournant l'éboulis qui a piégé Eric Establie, avait indiqué Eric Zipper, conseiller technique national du Spéléo secours français (SSF). Les deux plongeurs s'étaient donc longuement préparés à l'entrée du boyau, avant de se lancer dans un périple de plus d'un kilomètre dans cette galerie sous-marine de la Dragonnière de Gaud.

Vers 18h45, Eric Zipper, joint par le parisien.fr, a expliqué : « Nos informations sont celles que les plongeurs ont pu écrire sur la tablette (qui permet la communication avec l'équipe restée en surface, ndlr). Ils sont encore en train d'effectuer leur palier de décompression dans la vasque d'entrée. On leur a posé deux questions : «Avez vous franchi l'étroiture ?» Ils ont répondu «oui». «Avez vous retrouvé Eric Establie ?» Ils ont répondu : «Oui, à la cote moins 70 (à 70m de l'éboulis qui l'avait retenu prisonnier,ndlr)»... Le conseiller technique comprend alors la gravité de la situation. Très ému, il confie : «Là, on est assommé. C'est difficile... Il faut encore qu'on gère nos plongeurs qui sont sous l'eau.»

Seine-et-Marne : Marine, la joggeuse, à nouveau entendue par les gendarmes

Que s'est il vraiment passé dimanche pendant plus de douze heures à Saint-Germain-sur-Morin (Seine-et-Marne). Les gendarmes poursuivent leur enquête pour retracer l'emploi du temps de Marine, cette jeune fille de 18 ans, portée disparue jusqu'à 23h30 alors qu'elle était allée faire un jogging. Elle dit avoir été victime d'un enlèvement sans violence physique, a expliqué ce matin le procureur adjoint de la République, André Ribes.
«Elle affirme ne pas avoir été victime de violences de quelque nature que ce soit, déclaration confirmée par les expertises effectuées cette nuit qui établissent l'absence de lésions physiques ou d'actes à caractère sexuel», a-t-il ajouté.

Les circonstances dans lesquelles Marine a disparu en fin de matinée pour être retrouvée vivante aux alentours de 23h30, dimanche soir, non loin de chez elle restent floues. C'est une patrouille de gendarmes qui l'a découverte, alors qu'elle regagnait son domicile par ses propres moyens. Un témoin que les gendarmes ont entendu, affirme avoir aperçu la jeune fille, trois heures avant qu'elle soit retrouvée.

En tout début de matinée, ce lundi, le père de Marine avait confié que sa fille était «en état de choc». Il disait ne rien savoir de ce qui avait pu se passer dans la journée d'hier. «Elle est rentrée (à la maison) vers 5 heures du matin après avoir été auditionnée et hospitalisée à l'hôpital de Lagny-sur-Marne pour des examens», avait-il expliqué. Un médecin lui a rendu visite une partie de la matinée et a quitté le domicile un peu avant 14 heures. Marine a quitté à son tour vers 14 h 30 son domicile, le visage dissimulé, à l'arrière d'une voiture qui doit la conduire à la gendarmerie où elle sera entendue une nouvelle fois.

«Elle est en bonne santé», quoique «un peu choquée», avait expliqué cette nuit, le colonel Eric Le Callonnec, commandant du groupement de gendarmerie de Seine-et-Marne. Lorsqu'elle a été retrouvée, la jeune fille a été «entendue par les enquêteurs» de la Section de recherches de Paris, dans les locaux de la brigade de Crécy-la-Chapelle. Ils ont attendu qu'elle «se réchauffe, (qu') elle se reprenne», a raconté le militaire.

«Aucun signe de violences»

Un vaste dispositif de recherche avait été déployé depuis le début d'après-midi, dimanche, dans le secteur de Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne, après que ses parents avaient signalé sa disparition. Marine, étudiante en prépa HEC à Paris après avoir décroché un bac scientifique mention «Très bien», avait quitté le domicile familial dans la matinée, vers 10h45, en tenue de sport.

Inquiets de ne pas la voir revenir, vers 13 heures, ils avaient alerté les gendarmes de Crécy-la-Chapelle qui, jugeant être face à une «disparition inquiétante», ont réagi en nombre. Un hélicoptère de Villacoublay, équipé de caméras thermiques, avait été appelé en renfort pour appuyer le dispositif au sol, porté de 60 à 180 militaires dans la soirée et placé sous le commandement d'un général de gendarmerie. Plusieurs brigades cynophiles participaient aux recherches. Les chiens qui suivaient la piste de la disparue depuis son domicile avaient perdu sa trace au milieu d'un chemin. Des plongeurs avaient même été mobilisés dans cette zone proche du parc Disneyland Paris et traversée par un cours d'eau, le Morin.

Seine-et-Marne : la joggeuse disparue retrouvée vivante

Un après-midi d'angoisse et vers minuit, la délivrance, Marine, 18 ans, portée disparue depuis le matin alors qu'elle faisait son jogging, a été retrouvée vivante aux alentours de minuit, près de son domicile.

Un vaste dispositif de recherche avait été déployé depuis le début d'après-midi, dimanche, dans le secteur de Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne, après que ses parents aient signalé sa disparition.
Agée de 18 ans, Marine Arcolle (et non Emilie comme indiqué dans un premier temps), étudiante en prépa HEC à Paris, avait quitté le domicile familial dans la matinée, vers 10h45, en tenue de sport.

Inquiets de ne pas la voir revenir, vers 13 heures, ses parents avaient alerté les gendarmes de Crécy-la-Chapelle. «Avant de partir, elle a déclaré à ses parents qu'elle allait faire un jogging puis elle n'est plus revenue», avait déclaré le procureur adjoint de République de Meaux, André Ribbes.

Une «disparition inquiétante»

La gendarmerie parlait d'une «disparition inquiétante». Un hélicoptère de Villacoublay, équipé de caméras thermiques, avait été appelé en renfort pour appuyer le dispositif au sol, porté de 60 à 180 militaires dans la soirée et placé sous le commandement d'un général de gendarmerie. Plusieurs brigades cynophiles participaient aux recherches. Les chiens qui suivaient la piste de la disparue depuis son domicile avaient perdu sa trace au milieu d'un chemin. Des plongeurs étaient également en alerte dans cette zone proche du parc Disneyland Paris et traversée par un cours d'eau, le Morin.

On craignait que les recherches se poursuivent durant la nuit. Des cavaliers de la Garde républicaine se tenaient également prêts à intervenir lundi matin si la jeune fille n'était pas retrouvée d'ici là. Vers minuit, enfin les gendarmes ont retrouvé Marine.

Journée du Limoges CSP à Evaux les Bains

le samedi 2 octobre 2010 a eu lieu une Journée très sportive à evaux les bains. Le CSP Limoges est venu découvrir le centre de remise en forme d'Evaux les bains.
Le Limoges CSP remercie le Centre de Bien Etre EVAHONA, et son Directeur Monsieur Alex Gbogbohoundada, pour l'accueil et la disponibilité du personnel lors de la journée du CSP à Evaux les Bains.

Alex Gbogbohoundada, Directeur du Centre de Bien Etre Evahona et Thierry Sauvanet, Directeur du Casino Evaux les Bains, posent avec Alain Vergnaud, de Natea Gamm Vert, en compagnie des joueurs et dirigeants du Limoges CSP.

dimanche 10 octobre 2010

Mickaël Louis sur la plus haute marche

Le Sénat vote la fin de la retraite à 60 ans

Ça y est, la mesure phare de la réforme des retraites a été votée au Sénat vendredi soir. Après les députés, les sénateurs ont adopté le report de l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans
A l'issue d'un long débat, l'article 5 du projet de loi de réforme des retraites a été adopté par 186 voix contre 153. L'UMP et les centristes ont voté pour.

Maintenant, les sénateurs se penchent sur l'autre mesure d'âge du projet de loi, celle qui repousse de 65 à 67 ans l'âge pour une retraite sans décote.

Les travaux des sénateurs sont actuellement suspendus. Ils reprendront lundi, à la veille de la journée de mobilisation contre la réforme.

 Une grève reconductible soutenue par les Français

Face au vote du texte, les syndicats ne s'avouent pas vaincus et accentuent la pression sur le gouvernement. Le mardi 12 octobre s'annonce comme un "mardi noir". Les appels à la grève (reconductible ou non) se sont multipliés et tous le secteurs sont touchés.

Dans les transports, ça risque de coincer à la RATP, à la SNCF ainsi qu'à Air France.

Mais l'éducation, la fonction publique, La Poste, France Télécom et le secteur de l'énergie sont aussi concernés.

Et les grévistes pourront s'appuyer sur le soutien des Français. Selon un sondage Ifop pour Sud-Ouest Dimanche, 71% des Français sont favorables à la journée d'action de mardi. "Dans un contexte où le mouvement se radicalise avec les appels à une grève reconductible (...), le soutien de l'opinion gagne en fermeté", indique l'Ifop.

Une nouvelle journée de mobilisation est d'ores et déjà annoncée pour le samedi 16 octobre.

Une compensation insuffisante des allocations versées par le Conseil général ?

Le « plus pauvre des départements ruraux français » arrive au point de rupture, estime le président du conseil général, Jean-Jacques Lozach.

En cause : l'insuffisance des compensations financières de l'État pour les compétences transférées aux conseils généraux. Alors que le coût des prestations sociales explose...

À partir de 2013, la Creuse pourrait voir ses faiblesses mieux prises en compte par l'État : « La ministre des finances, Christine Lagarde, a cité les nouveaux mécanismes de péréquation », a annoncé, jeudi, Jean-Jacques Lozach, président du conseil général de la Creuse.

Concrètement, d'ici trois à cinq ans, trois chiffres permettront de définir le montant des compensations budgétaires : le nombre d'allocataires des minima sociaux, le poids des personnes âgées et le nombre de kilomètres de routes départementale. Ces trois chiffres étant rapportés à la population du département. Selon ces critères, le département de la Creuse pourrait être le premier servi. Dans le classement du rapport Jamet, qui a établi une liste de onze départements ruraux fragiles, il apparaît comme le plus démuni.

Creuse : un chasseur blessé par un sanglier

Mauvaise rencontre vendredi aprés midi pour un chasseur Creusois....

Alors qu'il traquait les sangliers prés de Saint Marc-à-Frongier et qu'il tournait le dos à un fourré, le chasseur a été chargé par un sanglier de plus de 80 kgs.
Blessé aux jambes, l'homme a été évacué par les pompiers vers la clinique la plus proche du lieu de l'accident.Les amis de la victimes , présents sur les lieux, ont abattu le sanglier.

Disparue pendant son jogging : 150 gendarmes à la recherche de Marine

Un vaste dispositif de recherche a été déployé depuis le début d'après-midi, dimanche, dans le secteur de Saint-Germain-sur-Morin, en Seine-et-Marne, après la disparition d'une joggeuse. Agée de 18 ans, Marine Arcolle (et non Emilie comme indiqué dans un premier temps), étudiante en prépa HEC à Paris, aurait quitté le domicile familial dans la matinée, vers 10h15, en tenue de sport.
Inquiets de ne pas la voir revenir, vers 13 heures, ses parents auraient alerté les gendarmes de Crécy-la-Chapelle.

Un hélicoptère de Villacoublay a été appelé en renfort pour appuyer le dispositif au sol, qui a été porté de 60 à 150 militaires dans la soirée et placé sous le commandement d'un général de gendarmerie. Plusieurs brigades cynophiles participent aux recherches. Les chiens qui suivent la piste de la disparue depuis son domicile perdent sa trace au milieu d'un chemin.

Selon le signalement diffusé par la gendarmerie, Marine mesure 1,68 m et pèse 50 kilos. Ses cheveux sont blonds, longs et attachés. Au moment de sa disparition, elle était vétue d'une veste polaire noire, d'un pantalon noir et chaussée de baskets de running. Elle portait également une paire de lunettes larges de couleur marron.

Toute personne disposant de renseignements est priée de prévenir la gendarmerie : 01.64.71.71.00

jeudi 7 octobre 2010

la circulation à evaux les bains

Pour rappel, la rue de la rentière (la rue de l'école publique, des petits Filous), est en zone 30.

Vous devez impérativement respecter cette limitation.

Penser que des enfants la traverse, des personnes agées s'y promène.
Vous allez me dire, Dom tu te répète, mais je suis en colère lorsque je vois à quelle vitesse passe les voitures.
penser que votre enfant pourrait s'y promener

La rue du centre ville redevient commerçante

 

 

 
De nouveaux commerces orgueillent la rue du centre ville à Evaux les bains. Deux brocante sont à votre service toute la journée pour le grand plaisir des passants et curistes nombreux en cette fin de sains ensoleillée.
Ornées de drapeaux des commerces en fête, de nombreux cadeaux vous seront offerts lors de vos achats.

Retraites : Nicolas Sarkozy lâche du lest pour certains parents

Le président de la République a demandé à amender le projet de réforme des retraites, actuellement en discussion au Sénat, en faveur de certains parents. Il souhaite qu’ils puissent continuer à bénéficier d’une retraite à taux plein à 65 ans. Seules les mères de trois enfants âgées de 55 à 60 ans et les parents d’enfants handicapés ayant dû s’arrêter de travailler sont concernés.
A une semaine d’une journée de mobilisation qui risque de marquer un durcissement du mouvement contre la réforme des retraites, Nicolas Sarkozy a décidé de lâcher un peu de lest sur un volet du dossier très discuté : la situation de certains parents, et surtout des mères de familles.

Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de déposer un amendement au texte, actuellement en discussion au Sénat. Il s’agit de prendre en compte la situation des parents qui ont arrêté de travailler pour élever leurs enfants.

Aussitôt dit, aussitôt fait, avec une coordination digne des balais du Bolchoï, le ministre du Travail, Eric Woerth, a annoncé qu’il allait déposer deux amendements. Ils permettraient à certaines mères de trois enfants et aux parents d’enfants handicapés de conserver la retraite à taux plein à 65 ans.

La Banda promet d'affoler l'Agora samedi

La Banda Follet aime Commentry qui le lui rend bien. L'année dernière, « la banda la plus célèbre du sud-ouest de l'Allier » y avait enregistré son dernier CD en public.

Samedi 9 octobre, à 20 h 30, l'orchestre retrouve l'Agora pour un concert donné au profit de l'association Solal et du Secours populaire. 30 morceaux ont été répétés pour l'événement.

Ouverture des portes à 19 h 45. Pas de réservations. Tarifs : 3 ?, gratuit pour les moins de 12 ans. Au profit de Solal et du Secours populaire. La banda invite le public à se vêtir en jaune et bleu pour assister au concert. Plus d'infos sur www.bandafollet.fr.

Du sport le mercredi à Evaux

Un sport en progression constante , le vélo.
De nouveaux licenciés sont venus rejoindre l'école de vélo à Evaux les bains.

L’école de vélo est ouverte aux jeunes âgés au minimum de 7 ans et fonctionne tous les mercredis de 14h30 à 16h30
Depuis le 8 septembre l'école de vélo a repris ses activités et regroupe chaque mercredi environ 25 jeunes dont 8 nouveaux licenciés (Alexis Moissonneur et Alexis Bourdut, Laétitia Cailliaux, Morgan Simon, Léo Porqueddue , Darren et Willy Almodar,Thimothé Mazet, damien bellet viennent de contracter leur première licence .

L'encadrement est sous la responsabilité de Christian Bonnichon, secondé par Arnaud Bergeron, Benoit Bourras, Jean Marie Latour et Bernard Pinthon . Le club peut mettre à disposition gratuitement vélos de route et casques.
Les séances sont partagés dans un premier temps entre jeux cyclistes et sorties route , puis ultérieurement une initation au cyclo-cross sera dispensée aux jeunes , ainsi que des sorties VTT ou course d'orientation.

Afin de présenter le club aux parents des jeunes pousses, une réunion "école de vélo" est programmée le samedi 16 octobre à 15h00 à Mainsat .

12 octobre : les préavis de grève illimitée se multiplient

 Une journée noire s'annonce dans les transports le mardi 12 octobre. Les principales fédérations syndicales (CGT, Unsa, Sud-Rail et CFDT/Fgaac) ont adopté une position commune et décidé de déposer un préavis de grève reconductible pour cette nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites.

Woerth met en garde contre «l'électoralisme»

A la RATP, la CGT avait donné le signal dès lundi. D'autres secteurs se sont mobilisés dans le même sens : la fédération CGT de la Mer a appelé mardi à «des mouvements de grève reconductible à compter du 12 octobre» et la fédération CGT de l'Energie, premier syndicat du secteur, va déposer un préavis de grève illimitée dans les 140 entreprises électriques et gazières (dont EDF et GDF Suez)

A la SNCF également, le mouvement pourrait se durcir. «Les organisations syndicales ont décidé de déposer un préavis reconductible par périodes de 24 heures à partir du 12 octobre 0 heures», a annoncé Gilbert Garrel (CGT-cheminots). «Les cheminots en AG (assemblées générales, ndlr), à partir du 13 au matin, décideront du caractère reconductible de ce mouvement», a-t-il ajouté. «Le préavis leur donne cette opportunité, ce sont eux dans la démocratie, à travers le débat, et dans un cadre interprofessionnel et unitaire le plus large possible, qui définiront les suites qu'ils donneront au conflit», a précisé celui qui doit succéder à Didier Le Reste à la tête de la CGT-cheminots fin novembre. Selon Gilbert Garrel, «on a un gouvernement qui ne veut rien entendre, il va falloir donner une autre dimension au mouvement».

D'autres initiatives fleurissent face à la détermination du gouvernement à reculer l'âge de départ en retraite, comité «pour la grève générale» à Lille, opération escargot à Poitiers, baptisée «roulons d'un pas de sénateur». Dans les transports comme au niveau national, toutefois beaucoup dépend de la CGT. Poussée à durcir le mouvement par certaines branches, comme la chimie, la direction cégétiste veut éviter une fracture au sein du salariat. Le mouvement en cours est populaire, selon les enquêtes d'opinion, mais nombre de salariés ne peuvent se permettre de cumuler un grand nombre de jours de grève. Mardi encore, Bernard Thibault refusait de céder à la pression des cheminots et des pétroliers, craignant qu'un appel général à la grève reconductible ne mobilise guère.

Alors que Solidaires et, à un degré moindre, la FSU encouragent les grèves, la CGT reste attentive à ne pas se couper de la CFDT, qui évite elle-même d'opposer un veto à des grèves dans les entreprises. «Si les salariés veulent aller plus loin, ce n'est pas moi qui les retiens», a déclaré vendredi son secrétaire général François Chérèque.

Commerçant, mon conseiller de proximité


Proximité, convivialité, qualité sont les clés du succès de cette fête. Commerce en Fête 2010, c’est du 6 au 16 octobre sur tout le département de la Creuse.

Evènement commercial porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie, avec le partenariat actif de la Fédération Départementale des unions de commerçants et d’artisans regroupant 8 associations : Aubusson, Bourganeuf, Evaux les Bains, Guéret (Boutiques Cœur de Guéret et Vingt Trois mille), Lavaveix les Mines, La Courtine et La Souterraine.

Sans oublier les partenaires de l’opération : France Bleu Creuse, le Conseil Général de la Creuse, la Banque Populaire, la Poste, l’association des Logis et les municipalités d’Aubusson, Bourganeuf, Evaux les Bains, Guéret, La Courtine , Lavaveix les Mines, La Souterraine, et Ste Feyre qui accompagnent également la CCI.

Conseil, service après-vente, livraison à domicile, accueil, proximité, écoute.

 Qui participe à Commerce en Fête ?
Les commerçants de tout le département

les associations de commerçants adhérant à la Fédération Départementale Soit 600 chefs d’entreprise.

Comment les reconnaître ? Durant 10 jours, tous les commerces participants seront aux couleurs rose et jaune de l’édition 2010 de Commerce en Fête (drapeau fanion et guirlande)

Pendant 10 jours, venez jouer avec vos commerçants de proximité.

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mardi 5 octobre 2010

Grève reconductible : les leaders restent prudents

 Le préavis de grève des cheminots pour la nouvelle journée d'action contre les retraites, le 12 octobre, sera-t-il reconductible ? L'intersyndicale CGT-Unsa-Sud Rail-CFDT tranchera mercredi. Trois syndicats minoritaires ont d'ores et déjà déposé un préavis en ce sens, ce mardi.

Appel à une grève illimitée à la RATP à partir du 12 octobre
Eric Woerth met en garde contre «l'électoralisme»

Retraites : les sénateurs débattent, les syndicats menacent
Woerth annule une réunion publique sur la réforme des retraites
Dans un communiqué, ils rappelle qu'à la SNCF, «FO, CFTC et CFE/CGC ont été les premières organisations syndicales à appeler les cheminots à s'inscrire dans une action illimitée dès le 7 septembre». Ces appels n'avaient toutefois pas été suivis.

Interrogé mardi matin sur Europe 1, Didier Le Reste a posé ses conditions. «On a la possibilité de dépasser le 12 octobre», a prévenu le secrétaire général de la CGT-cheminots. «Les cheminots souhaitent continuer à peser dans le mouvement au-delà des 24 heures à condition que d'autres secteurs» se lancent aussi. «Une locomotive lancée toute seule sur les rails, ça ne sert à rien», a fait valoir le puissant syndicaliste. «L'avenir des retraites concerne l'ensemble des salariés (...) les cheminots ne représentent que 1% des salariés en France, j'estime que d'autres secteurs professionnels, y compris stratégiques, doivent se mettre dans la bagarre pour peser un peu plus.»

Questionné au même moment sur RTL, le patron de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, n'a pas semblé avoir de religion sur une grève générale. Mais, a-t-il prévenu, le front syndical est uni. «On est dans l'action commune et ça, ça tient et je pense que ça tiendra», a-t-il affirmé.

A la RATP, c'est, en revanche, décidé. La CGT a déposé lundi un préavis de grève illimitée à compter du 12 octobre. «Ce préavis couvre l'ensemble des services et des catégories professionnelles de la RATP à compter du lundi 11 octobre 22h30 et ce pour une durée illimitée», indique dans un communiqué la CGT de l'entreprise (36%).

Woerth «à force d'entêtement (...) va créer une crise sans précédent»

Interrogé sur un message à transmettre à Eric Woerth, le ministre du Travail, Didier Le Reste a répondu : «A force de s'entêter, de traiter avec désinvolture les millions de manifestants qui s'opposent à la réforme, il va créer une crise sans précédent».

Me Metzner : Kerviel va faire appel «d'un jugement déraisonnable»

C'est probablement la plus lourde somme exigée d'un prévenu en France. Jérôme Kerviel a été condamné mardi à cinq ans de prison, dont trois années ferme. Surtout, le tribunal de grand instance (TGI) de Paris lui demande de rembourser 4,9 milliards d'euros au titre des dommages et intérêts, l'intégralité des pertes déplorées par la Société Générale, son ancien employeur.
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Soit 16 600 ans pour rembourser la somme, avec son salaire actuel de consultant informatique, qui s'élève à 2 500 euros environ par mois.

«Bien évidemment, dès aujourd'hui, nous allons interjeter appel de ce jugement inacceptable par son caractère totalement excessif», a déclaré son avocat, Me Olivier Metzner. «C'est un jugement totalement déraisonnable qui dit qu'une banque n'est responsable de rien, pas responsable d'une créature qu'elle a fabriquée, que seul Jérôme Kerviel est responsable des excès, des crises d'un système bancaire», a-t-il ajouté.

Kerviel immobile à l'énoncé du jugement

La lecture de la décision du tribunal correctionnel de Paris, une heure durant, a montré un jugement sans circonstances atténuantes pour l'ancien trader. Jérôme Kerviel a été reconnu coupable des trois délits qui ont conduit à son procès : abus de confiance vis-à-vis de son ex-employeur, dont il «a sciemment détourné les moyens techniques», introduction frauduleuse de données dans un système informatique, et faux et usage de faux.

«Les éléments indiqués par la défense ne permettent pas de déduire que la Société Générale ait eu connaissance des activités frauduleuses de Jérôme Kerviel (...)», a déclaré le président de la 11e chambre du tribunal correctionnel, Dominique Pauthe.

Jérôme Kerviel, 33 ans, costume noir, chemise blanche, seul prévenu au procès, était arrivé quelques minutes avant 10 heures dans une salle d'audience archi-comble, où il s'est assis au premier rang. Son avocat, Me Olivier Metzner, a passé plusieurs minutes à saluer les journalistes présents. D'après ces derniers, qui inondent Twitter de commentaires, Jérôme Kerviel est resté immobile à l'annonce la reconnaissance des deux premiers délits. A 11h10, il était toujours dans la salle d'audience, gardant le silence tandis que son avocat rédigeait une déclaration à faire à la presse. «Jérôme Kerviel paie seul pour un système, a déclaré celui-ci à 11h17. Il est révolté, révolté que ceux qui l'ont fabriqué soient exonérés de leurs responsabilités. Ces mots se lisaient dans son regard».

Me Jean Veil, l'avocat de la Société Générale, s'est, lui, exprimé à la sortie. «Lorsque vous avez des employés ou du personnel chez vous, vous ne vérifiez pas le soir s'ils partent avec des couverts et des affaires, vous leur faites confiance.»

«Il fallait le massacrer, ils l'ont fait»

Autour du jeune homme, on se dit «écoeuré». «L'Europe sous la pression des marchés financiers, ce sont les titres que l'on lit dans les journaux, et les juges suivent les consignes : il fallait le massacrer, ils l'ont fait», a dénoncé René Coupa, le fondateur du comité breton de soutien à Jérôme Kerviel, créé dans sa ville natale de Pont L'Abbé. «Qu'il soit jugé pour faute professionnelle, d'accord, mais dire que dire que la Société générale n'était pas au courant, c'est lamentable», a-t-il ajouté.

Même stupéfaction de son ancien professeur d'anglais : «J'ai franchement honte d'être Français, on ne peut plus faire confiance à la justice, quand on voit qu'un non-lieu a été requis contre Jacques Chirac et que parallèlement on demande des milliards d'euros à quelqu'un qui ne pourra jamais les payer».

La Virad'A 2011


En hommage à JMM, disparu le surlendemain de la 15ème édition Virada 2009, tous ses amis de l’équipe qui l’entouraient continuent son œuvre pour perpétuer son souvenir.

La Virad'A (la virée, la tournée, en patois des Combrailles) creusoise des Voitures de Collection, a été créée en 1996, par Jean-Marie Mayet, ancien journaliste automobile, désireux de voir un événement de portée nationale et internationale, figurer dans les animations saisonnières de la station thermale.

Elle a lieu chaque année à une période inamovible : les quatre jours du week-end de l'Ascension. Ce qui explique ses dates fluctuantes en raison du calendrier.



Cette année 2011, la Virad'A aura lieu du jeudi 2 juin au dimanche 5 juin.

lundi 4 octobre 2010

Grève du 12 octobre : CGT et FO appellent à un mouvement illimité à la RATP

L'intersyndicale nationale s'est réunie lundi au siège de la CFE-CGC pour tirer le bilan de la mobilisation de samedi contre le projet de réforme des retraites, la troisième en moins d'un mois. Les syndicats ont confirmé qu'ils organiseront une journée de grèves et de manifestations le mardi 12 octobre, appelant «les salariés, les retraités, les chômeurs à y participer massivement».
L'intersyndicale revient ainsi au schéma classique de journées d'action en semaine avec arrêts de travail pour aller manifester.

A la veille de l'examen du texte au Sénat, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, la FSU, Solidaires et l'UNSA (seule FO ne l'a pas paraphé) estiment que «la mobilisation du samedi 2 octobre 2010 a été un formidable succès partout en France». L'intersyndicale souligne qu'elle a vu «de nouveaux manifestants rejoindre les cortèges».

«Elargir et à amplifier la mobilisation» d'ici au 12

«Confronté à cette mobilisation qui s'amplifie, le gouvernement reste campé sur son intransigeance. Il préfère le mépris au dialogue, il commente les chiffres de manifestants plutôt que de répondre à leurs inquiétudes et exigences», déplorent les syndicats. D'ici au 12 octobre, ils appellent «à élargir et à amplifier la mobilisation unitaire par des initiatives dans les territoires, des rencontres avec les salariés et interpeller les sénateurs». FO n'a pas signé le texte commun, mais déclare se joindre à la mobilisation du 12 octobre dans un communiqué séparé.

Dimanche soir, dans l'émission «Capital», sur M6, François Fillon avait répondu à cette mobilisation en affirmant que «les manifestants se trompent», concédant juste quelques «aménagements possibles» au Sénat, notamment pour les femmes. Sur ce point, Gérard Larcher, président du Sénat, souhaite que les mères de trois enfants et plus puissent continuer «de façon transitoire» à partir à la retraite à 65 ans sans décote.

L'intersyndicale a programmé une nouvelle réunion le vendredi 8 octobre.

Préavis de grève illimitée à la RATP

Par ailleurs, le syndicat CGT de la RATP a déposé lundi un préavis de grève illimitée à compter du 12 octobre, date de la nouvelle journée d'action contre le projet de réforme des retraites. «Ce préavis couvre l'ensemble des services et des catégories professionnelles de la RATP à compter du lundi 11 octobre 22H30 et ce pour une durée illimitée», indique dans un communiqué la CGT de l'entreprise (36%).

La direction a confirmé le dépôt du préavis de la CGT - premier syndicat de l'entreprise publique - et indiqué que Force ouvrière avait également déposé un préavis illimité. FO-RATP s'était prononcée en faveur d'un mouvement reconductible depuis le 7 septembre, tout comme SUD-RATP, mais leurs appels n'avaient pas été suivis au-delà des mouvements d'une journée.

Quant à l'Unsa-RATP, deuxième syndicat de la régie avec 21% des voix aux élections professionnelles), une réunion est prévue mardi pour arrêter une décision.

Permis de conduire : pas d'assouplissement pour récupérer les points perdus

Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau a assuré lundi que «rien ne bougera» sur les délais pour récupérer les points perdus sur son de permis de conduire. Le délai restera fixer à 3 ans. «Il y aura un geste du gouvernement : c'est une récupération automatique d'un point par an si on ne commet pas d'autres infractions», a déclaré lundi matin Dominique Bussereau sur RTL qui ne veut pas d'assouplissement qui pourrait être interprété, selon lui, comme un «signal» de tolérance.

Il a souligné son attachement aux objectifs en matière de sécurité routière fixés par le président de la République. Le chef de l'Etat avait récemment affirmé ne pas souhaiter de laxisme.

Dans le sillage du Sénat quelques jours plus tôt, la commission des Lois de l'Assemblée a voté mercredi dernier un assouplissement des délais pour récupérer les points de permis de conduire perdus, une mesure saluée par les associations d'automobilistes mais fustigée par les défenseurs de la sécurité routière.

Elle a décidé que, sauf nouvelle infraction, l'intégralité des 12 points serait récupérable au bout de deux ans (trois ans aujourd'hui), et pour les automobilistes ayant perdu un seul point, au bout de six mois (un an aujourd'hui).

Il va quitter le gouvernement

Ces dispositions doivent être discutées par les députés les 5 et 6 octobre. Interrogé par ailleurs s'il resterait au gouvernement au prochain remaniement, prévu fin octobre ou début novembre, Dominique Bussereau a été clair: il va quitter le ministère pour s'occuper de son département de la Charente-Maritime.

«Au bout de 8 ans et demi, il faut se regénérer. J'ai l'intention de redevenir député», a t-il dit en souligant qu'il ne fera pas comme deux autres plus anciens ministres du gouvernement Fillon, Michèle Alliot-Marie et Jean-Louis Borloo. «Ils veulent rester», a annoncé Dominique Bussereau en disant que lui veut se «re-ioder».

dimanche 3 octobre 2010

Retraites : pour Fillon, les manifestants «se trompent»

«Les manifestants se trompent». C'est de cette manière que le François Fillon a préféré répondre aux centaines de milliers de manifestants (3 millions selon la CGT), descendus dans la rue samedi lors de la dernière mobilisation contre la réforme des retraites.
Invité dimanche soir dans l'émission Capital, sur M6, François Fillon a refusé de revenir sur l'essentiel du texte, concédant cependant quelques «aménagements possibles» pour les femmes, «qui ont commencé à travailler avant les années 60». Celles qui ont «connu des carrières souvent courtes, des différences de rémunérations importantes avec les hommes», rappelle-t-il.

Travailler plus longtemps «n'est pas injuste.» Mais pas question de revenir sur l'allongement général de l'âge de départ à la retraite fixé à 62 ans. «En 2003, quand j'ai fait la réforme qui a permis de faire converger le secteur public et le secteur privé, il y a eu des manifestions pendant des semaines, des grèves. Aujourd'hui, est-ce que vous voyez, en dehors de l'extrême gauche, quelqu'un qui réclame le retour à une différenciation entre le secteur public et le secteur privé», a-t-il interrogé.

«La plupart de ceux qui ont manifesté à cette époque se sont trompés, comme ils sont en train de se tromper aujourd'hui. Demander à tout le monde de travailler plus longtemps n'est pas injuste dans le pays qui est le nôtre», a aussi dit le chef du gouvernement», a martelé le Premier ministre. Après son adoption à l'Assemblée nationale, le Sénat doit entamer à son tour mardi après-midi l'examen du projet.

Briguer l'Elysée en 2012... est «hors sujet». En 2012, «pour l'Elysée, la question ne se pose pas, il y a un président de la République que j'ai soutenu et que je soutiens, et dont j'ai dit, à plusieurs reprises, que je souhaitais qu'il soit candidat au renouvellement de son mandat», a par ailleurs ajouté le Premier ministre. Et 2017? «Je n'ai jamais fait de projet à cet horizon-là».

Supprimer le bouclier fiscal et l'ISF n'est «pas un sujet tabou». Interrogé sur une éventuelle suppression de l'ISF et du bouclier fiscal - mesure défendue notamment pas le député UMP Pierre Méhaignerie - le Premier ministre a simplement déclaré que le sujet n'était «pas tabou. Rien n'est tabou. Simplement, je dis qu'aujourd'hui la proposition qui est faite par plusieurs élus de la majorité, cela représente 3 milliards d'euros de recettes de moins pour l'Etat» et d'ajouter : Il «faut garder le bouclier fiscal» qui est «un moyen de corriger des anomalies, des erreurs du système fiscal français» tant «qu'on n'a pas réformé, en profondeur notre fiscalité».

Sébastien Loeb au septième ciel

Et de sept ! A 36 ans, et pour la septième année consécutive, Sébastien Loeb a décroché dimanche après-midi le titre de champion du monde des rallyes, en remportant le rallye de France couru sur ses terres alsaciennes.

«Ce septième titre est beau, mais le premier reste inoubliable. Gagner chez moi, avec tout ce monde, c'est hallucinant.

«Une rage de vaincre hors du commun»

«Il n’était pas programmé pour être champion»
On en parlait avec les autres pilotes, on n'a jamais vu autant de monde sur un rallye, la popularité est d'une ampleur impressionnante. Je suis le premier surpris, je m'attendais à voir du monde, mais pas à ce point», a-t-il expliqué au micro d'Orange Sport.

En tête depuis les premiers kilomètres vendredi et nanti d'une bonne avance au général, l'Alsacien, avec son fidèle coéquipier Daniel Elena, s'est contenté d'assurer sa course, sous les clameurs du public. Plusieurs dizaines de milliers de supporteurs enthousiastes étaient venus le soutenir dans sa ville natale d'Haguenau. Une spéciale a même dû être annulée en raison du trop grand nombre de spectateurs présents au bord de la route.

Le jeune Sébastien Ogier (Citroën), qui était le dernier à pouvoir encore inquiéter Loeb pour le titre mondial, a été victime samedi d'un bris de suspension, qui lui a coûté 10 minutes de pénalité et l'a relégué en sixième position.

Au final, Loeb s'impose avec plus de 35 secondes d'avance sur son coéquipier Dani Sordo et plus d'1'15 sur le Norvégien Petter Solberg. Il réalise surtout deux records absolus dans sa catégorie du WRC : un septième titre consécutif et un 60e rallye en championnat du monde !