Martine Aubry, numéro un du Parti socialiste, a fait une entrée remarquée jeudi à la Rochelle, à la veille de l'ouverture de l'université d'été du PS. Elle a d'emblée dénoncé un «été de honte pour la France», qualifiant les mesures sécuritaires de l'exécutif de «vaste opération de manipulation».
En savoir plus
DSK, l'absent dont tout le monde parle
Un livre sur l'univers impitoyable du PS
Absente de la scène médiatique pendant l'été, la Première secrétaire du PS a visiblement décidé de changer de ton et de frapper fort pour sa rentrée : «Il n'y pas que le discours de Grenoble (ndlr : le discours de Nicolas Sarkozy sur la sécurité), il y a tout ce qui s'est passé et ce qui se passe sur les Roms».
«C'est indigne de la République»
«Les Français ne s'y sont pas laissés prendre», a lancé Martine Aubry. Ils «ont compris que cette vaste opération de manipulation qui bafoue les valeurs de la République, qui abîme notre République, qui salit notre pays à l'étranger, avait sans doute pour objet de masquer les affaires et d'abord son échec sur la sécurité», a lancé la maire de Lille en ciblant le chef de l'Etat.
«Quand on utilise de manière aussi honteuse cette violence dans les mots, ces procédés oratoires parce qu'on est pas capable de régler le problème, c'est indigne de la République», a poursuivi la première secrétaire très en verve.
Candidate aux primaires en décembre ou janvier ? «Les Français s'en foutent»
«Vous me demandez si je vais prendre ma décision de candidature (aux primaires, ndlr) en décembre ou en janvier ?», a-t-elle lancé devant un parterre fourni de journalistes. «Les Français s'en foutent», a-t-elle martelé à plusieurs reprises. «La France va mal, elle n'est pas sortie de la crise, la rentrée scolaire va être très difficile, la sécurité est une catastrophe. »
- blog privé informatif et infos nationales. Infos, météo, emploi, bourses , locales et nationales - Rédacteur : Dominique Bellet (DOM)
- Evaux.fr.tv
- Accueil
- Législatives 2017
- Présidentielle
- actus
- National
- info Evaux
- Fêtes en creuse
- info région
- La région
- locations Evaux les bains
- retro Evaux les bains 2015
- insolites
- régionales 2015
- attentas 13 novembre
- National
- politique
- bons plans du net
- sports
- blogs et sites
- animations
- les lotos en creuse
jeudi 26 août 2010
Roms : pour 53% des Français, l'Eglise n'est pas dans son rôle
Les critiques implicites de Benoît XVI dimanche dernier, et plus explicites de certains évêques de France sur la politique du gouvernement à l'égard des Roms trouvent un écho partagé dans l'opinion.
L'Eglise n'était pas dans son rôle en critiquant la politique du gouvernement estiment ainsi 53% des Français, selon un sondage CSA qui sera publié vendredi dans «La Croix».
Moins d'un Français sur deux approuve les expulsions
«Des limites à ne pas franchir» pour le cardinal Vingt-TroisCe chiffre passe à 54% chez les personnes interrogées se déclarant catholiques. Seuls, les catholiques pratiquants jugent, à 56%, que les responsables religieux ont raison d'intervenir sur le sujet même si paradoxalement 55% d'entre eux sont favorables aux reconduites des Roms dans leurs pays d'origine.
Jeudi, le Cardinal André Vingt-Trois s'était saisi de l'affaire des Roms, déclarant notamment qu'il y avait des limites à «ne pas franchir».
Un fort clivage gauche-droite
Les avis varient aussi selon la sensibilité politique: parmi les sympathisants de gauche, 55% jugent que l'Eglise est dans son rôle et parmi les sympathisants de droite, ils ne sont que 32%.
Ce clivage gauche-droite se retrouvent dans le sondage publié dans Le Parisien et Aujourd'hui-en-France ce jeudi. Alors que 48% des Français sont favorables aux expulsions des Roms, la proportion passe à 70% chez les sympathisants de droite et même 83% chez ceux d'extrême-droite (83%). A gauche, le rejet est aussi massif : 61% en moyenne, mais 65% pour les amis du PS et 83% pour ceux du PC.
L'Eglise n'était pas dans son rôle en critiquant la politique du gouvernement estiment ainsi 53% des Français, selon un sondage CSA qui sera publié vendredi dans «La Croix».
Moins d'un Français sur deux approuve les expulsions
«Des limites à ne pas franchir» pour le cardinal Vingt-TroisCe chiffre passe à 54% chez les personnes interrogées se déclarant catholiques. Seuls, les catholiques pratiquants jugent, à 56%, que les responsables religieux ont raison d'intervenir sur le sujet même si paradoxalement 55% d'entre eux sont favorables aux reconduites des Roms dans leurs pays d'origine.
Jeudi, le Cardinal André Vingt-Trois s'était saisi de l'affaire des Roms, déclarant notamment qu'il y avait des limites à «ne pas franchir».
Un fort clivage gauche-droite
Les avis varient aussi selon la sensibilité politique: parmi les sympathisants de gauche, 55% jugent que l'Eglise est dans son rôle et parmi les sympathisants de droite, ils ne sont que 32%.
Ce clivage gauche-droite se retrouvent dans le sondage publié dans Le Parisien et Aujourd'hui-en-France ce jeudi. Alors que 48% des Français sont favorables aux expulsions des Roms, la proportion passe à 70% chez les sympathisants de droite et même 83% chez ceux d'extrême-droite (83%). A gauche, le rejet est aussi massif : 61% en moyenne, mais 65% pour les amis du PS et 83% pour ceux du PC.
mardi 24 août 2010
Une bénéficiaire des Restos du cœur gagne à l'Euromillions
Elle n'aura plus besoin des colis alimentaires, elle est désormais millionnaire. Une habitante du Finistère, bénéficiaire des Restos du cœur, s'est vu remettre ce mardi par la Française des Jeux (FDJ) un chèque de 5 millions d'euros. Elle a préféré garder l'anonymat. C'est l’un des 3 gagnants du rang 1 du tirage de l’Euromillions du vendredi 13 août, seul vendredi 13 de l’année 2010.
La gagnante, qui a validé la combinaison gagnante le 12 août au point de vente le bar le Narval à Kerlouan, jouait les mêmes chiffres depuis trente-quatre ans.
«Elle rêvait depuis des mois qu’elle toucherait le gros lot. Aujourd’hui, elle fait des projets tels qu’acheter une maison, et surtout n’oublie pas ceux qui l’ont écoutée et aidée, puisqu’elle compte faire un don à cette association caritative», explique-t-on à la FDJ.
Au café de la chance en Bretagne, on tombait des nues mardi en fin d'après-midi :«Je viens de l'apprendre à la Française des Jeux», confie l'un des employés. Pas question pour lui de donner de quelconques indices sur l'heureuse veinarde : «Je ne sais pas qui c'est. Ça ne me regarde même pas», coupe-t-il.
La gagnante, qui a validé la combinaison gagnante le 12 août au point de vente le bar le Narval à Kerlouan, jouait les mêmes chiffres depuis trente-quatre ans.
«Elle rêvait depuis des mois qu’elle toucherait le gros lot. Aujourd’hui, elle fait des projets tels qu’acheter une maison, et surtout n’oublie pas ceux qui l’ont écoutée et aidée, puisqu’elle compte faire un don à cette association caritative», explique-t-on à la FDJ.
Au café de la chance en Bretagne, on tombait des nues mardi en fin d'après-midi :«Je viens de l'apprendre à la Française des Jeux», confie l'un des employés. Pas question pour lui de donner de quelconques indices sur l'heureuse veinarde : «Je ne sais pas qui c'est. Ça ne me regarde même pas», coupe-t-il.
«Il y aura plus de deux millions de manifestants le 7 septembre»
La rentrée sociale se fera dans la rue ou ne se fera pas ! C'est du moins l'avis du secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly. Dans une interview à paraître ce mercredi dans Le Parisien / Aujourd'hui-en-France, le leader syndical place très haut la barre de la mobilisation attendue : «Pour moi, il y aura plus de deux millions de manifestants» lors de cette journée, qui marque le début de l'examen du projet de réforme des retraites par les députés.
Retraites : les syndicats prêts à se battre
FO a appelé avec les autres syndicats à la mobilisation mais n'a pas signé le texte commun diffusé lundi, regrettant que le texte n'appelle pas au retrait de la réforme.
«Il est certain que cette manifestation ne suffira pas», ajoute le leader syndical, mais «s'il y a beaucoup de monde, et s'il y a d'autres actions par la suite, il (Nicolas Sarkozy, ndlr) sera obligé d'en tenir compte».
Interrogé sur son refus de signer le texte syndical de lundi, Jean-Claude Mailly répond : «ce n'est pas une posture».
«La réforme des retraites, c'est comme la cuisine, si le plat est raté, indigeste, ce n'est pas parce qu'on va remettre une pincée de sel ou une cuillère de l'huile d'olive qu'il va être mangeable. On le balance et on prend une autre recette», ajoute-t-il.
Quant à l'invitation du ministre du Travail Eric Woerth adressée aux syndicats pour parler des retraites, M. Mailly se montre sceptique. «On va à nouveau le rééclairer s'il a besoin de lumière, mais il ne va rien apprendre. Je resterai ferme sur mes positions.»
Retraites : les syndicats prêts à se battre
FO a appelé avec les autres syndicats à la mobilisation mais n'a pas signé le texte commun diffusé lundi, regrettant que le texte n'appelle pas au retrait de la réforme.
«Il est certain que cette manifestation ne suffira pas», ajoute le leader syndical, mais «s'il y a beaucoup de monde, et s'il y a d'autres actions par la suite, il (Nicolas Sarkozy, ndlr) sera obligé d'en tenir compte».
Interrogé sur son refus de signer le texte syndical de lundi, Jean-Claude Mailly répond : «ce n'est pas une posture».
«La réforme des retraites, c'est comme la cuisine, si le plat est raté, indigeste, ce n'est pas parce qu'on va remettre une pincée de sel ou une cuillère de l'huile d'olive qu'il va être mangeable. On le balance et on prend une autre recette», ajoute-t-il.
Quant à l'invitation du ministre du Travail Eric Woerth adressée aux syndicats pour parler des retraites, M. Mailly se montre sceptique. «On va à nouveau le rééclairer s'il a besoin de lumière, mais il ne va rien apprendre. Je resterai ferme sur mes positions.»
Les prix des fruits et légumes repartent à la hausse
Seules les fraises échappent à cette hausse : sur un an, les prix des fruits ont augmenté de 11,1% et celui des légumes de 5,5%, selon le quatrième observatoire des prix des fruits et légumes de l'association «Familles rurales», publié mardi par «La Croix».
Au palmarès des augmentations : les pêches (+ 42,8%) ou les tomates (+ 25,7%), tandis que le prix des fraises a baissé de 13%. Parmi les produits les plus chers : la nectarine (3,47 euros le kilo) et les haricots verts (3,49 euros).
Pour réaliser cette enquête, l'association a parcouru 38 départements en juin-juillet pour relever les prix moyens de huit fruits (pomme, melon, abricot, cerise, fraise, pêche, nectarine, poire) et huit légumes (aubergine, carotte, courgette, haricot vert, poivron, pomme de terre, tomate, salade), et de leurs versions bio.
La grande distribution bien placée
«Même avec ces augmentations, qui ne sont jamais une bonne nouvelle pour les consommateurs, les prix ne sont cependant pas revenus au niveau de ceux de 2008», constate le président de Familles Rurales, Thierry Damien, cité par le quotidien.
L'association a également comparé les prix suivant les commerces, et la grande distribution s'en sort bien : acheter sur un marché un kilo de chaque fruit et légume du panel revient plus cher (49,92 €) que directement chez les producteurs (47,95 €), dans les grandes et moyennes surfaces (47,27 €) et le hard discount (40,14 €).
Le bio près de 70% plus cher
Autre enseignement de l’observatoire 2010 : le bio reste nettement plus cher. Le prix moyen du panel de fruits bio est, selon l'enquête, 68% plus cher : 5,54 euros le kilo, contre 3,29 euros le kilo pour les fruits conventionnels.
Pour les légumes, l'ordre de grandeur reste le même. Avec 3,23 euros, prix moyen au kilo, le bio est 69% plus cher que le conventionnel (1,91 euro).
Au palmarès des augmentations : les pêches (+ 42,8%) ou les tomates (+ 25,7%), tandis que le prix des fraises a baissé de 13%. Parmi les produits les plus chers : la nectarine (3,47 euros le kilo) et les haricots verts (3,49 euros).
Pour réaliser cette enquête, l'association a parcouru 38 départements en juin-juillet pour relever les prix moyens de huit fruits (pomme, melon, abricot, cerise, fraise, pêche, nectarine, poire) et huit légumes (aubergine, carotte, courgette, haricot vert, poivron, pomme de terre, tomate, salade), et de leurs versions bio.
La grande distribution bien placée
«Même avec ces augmentations, qui ne sont jamais une bonne nouvelle pour les consommateurs, les prix ne sont cependant pas revenus au niveau de ceux de 2008», constate le président de Familles Rurales, Thierry Damien, cité par le quotidien.
L'association a également comparé les prix suivant les commerces, et la grande distribution s'en sort bien : acheter sur un marché un kilo de chaque fruit et légume du panel revient plus cher (49,92 €) que directement chez les producteurs (47,95 €), dans les grandes et moyennes surfaces (47,27 €) et le hard discount (40,14 €).
Le bio près de 70% plus cher
Autre enseignement de l’observatoire 2010 : le bio reste nettement plus cher. Le prix moyen du panel de fruits bio est, selon l'enquête, 68% plus cher : 5,54 euros le kilo, contre 3,29 euros le kilo pour les fruits conventionnels.
Pour les légumes, l'ordre de grandeur reste le même. Avec 3,23 euros, prix moyen au kilo, le bio est 69% plus cher que le conventionnel (1,91 euro).
Saint-Malo : une mère de famille tue sa fille handicapée
Une mère de famille âgée de 44 ans a tué lundi sa fillette de 8 ans handicapée moteur cérébrale à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) avant de tenter de mettre fin à ses jours. L'enfant a été étranglée après avoir été droguée par médicaments, indique le parquet de la ville, confirmant une information du site internet de Ouest-France.
La mère, qui a tenté de se suicider en absorbant des médicaments, a été acheminée au centre hospitalier de Saint-Malo avant de pouvoir être entendue par les enquêteurs. Ses jours ne seraient pas en danger.
Elle a reconnu «succintement le caractère volontaire de l'homicide», a précisé le parquet de Rennes, qui est désormais en charge du dossier.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère de famille, qui vivait avec sa mère retraitée, résidait depuis environ deux mois à Saint-Malo en provenance de Paris. Elle assumait seule, sans le père de l'enfant, la charge de sa fillette très lourdement handicapée, sans autonomie, et dont l'état nécessitait la présence permanente d'une tierce personne.
L'enquête a été confiée aux policiers du commissariat de Saint-Malo.
La mère, qui a tenté de se suicider en absorbant des médicaments, a été acheminée au centre hospitalier de Saint-Malo avant de pouvoir être entendue par les enquêteurs. Ses jours ne seraient pas en danger.
Elle a reconnu «succintement le caractère volontaire de l'homicide», a précisé le parquet de Rennes, qui est désormais en charge du dossier.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère de famille, qui vivait avec sa mère retraitée, résidait depuis environ deux mois à Saint-Malo en provenance de Paris. Elle assumait seule, sans le père de l'enfant, la charge de sa fillette très lourdement handicapée, sans autonomie, et dont l'état nécessitait la présence permanente d'une tierce personne.
L'enquête a été confiée aux policiers du commissariat de Saint-Malo.
lundi 23 août 2010
Les Mutuelles annoncent, à leur tour, des déremboursements !
Après la Sécurité sociale, c'est au tour des mutuelles d'annoncer des déremboursements de certains médicaments !
En effet, suite à la baisse du taux de remboursement de médicaments jugés "peu efficaces" par la Sécurité sociale, les mutuelles se voient obligées de concentrer de plus en plus leur dépenses sur le remboursement de ces médicaments (les mutuelles prennent en charge la différence entre la somme dépensée par le patient et le remboursement de la Sécu).
Pour sortir de cette logique de hausse des dépenses pour les médicaments les moins efficaces, la Mutualité française a décidé de mener une étude sur l'éventuel déremboursement des médicaments pris en charge à 15% par la Sécurité sociale*
Si l'étude est concluante, les Mutuelles s'engagent à faire bénéficier leurs adhérents des économies réalisées : soit en gelant, voire en baissant, leurs cotisations, soit en remboursant mieux d'autres médicaments.
Mais cela compenserait-il le coût des médicaments jugés moins efficaces laissé à la charge des patients ?
Et surtout les mutuelles tiendront-elles leurs promesses ?
Pour être sûr de faire des économies, comparez en détail les tarifs et garanties des mutuelles pour votre profil, et choisissez celle qui vous rembourse le mieux.
En effet, suite à la baisse du taux de remboursement de médicaments jugés "peu efficaces" par la Sécurité sociale, les mutuelles se voient obligées de concentrer de plus en plus leur dépenses sur le remboursement de ces médicaments (les mutuelles prennent en charge la différence entre la somme dépensée par le patient et le remboursement de la Sécu).
Pour sortir de cette logique de hausse des dépenses pour les médicaments les moins efficaces, la Mutualité française a décidé de mener une étude sur l'éventuel déremboursement des médicaments pris en charge à 15% par la Sécurité sociale*
Si l'étude est concluante, les Mutuelles s'engagent à faire bénéficier leurs adhérents des économies réalisées : soit en gelant, voire en baissant, leurs cotisations, soit en remboursant mieux d'autres médicaments.
Mais cela compenserait-il le coût des médicaments jugés moins efficaces laissé à la charge des patients ?
Et surtout les mutuelles tiendront-elles leurs promesses ?
Pour être sûr de faire des économies, comparez en détail les tarifs et garanties des mutuelles pour votre profil, et choisissez celle qui vous rembourse le mieux.
Malika Ménard sera-t-elle la plus belle de l’univers cette nuit ?
Cette nuit, notre Malika Ménard nationale va tenter de conquérir la couronne de miss Univers 2010. Face à elle, des candidates sérieuses, notamment la Vénézuélienne.
Miss Univers, c’est militaire. Même Endemol s’efface devant l’organisation américaine du concours, ce soir en direct de Las Vegas et sur Paris Première à partir de 3 heures du ma- tin. Il faut montrer patte blanche pour une interview téléphonique express avec Malika Ménard. 7 h 35 heure locale, pas une minute de plus, et même plutôt une de moins.
Mais il en faut davantage pour bousculer notre miss France 2010, zen comme un bonze tibétain. On attend d’elle une performance au moins égale à celle de Chloé Mortaud l’année dernière : cinquième dauphine, sur quatre-vingts participantes.
La ligne affûtée et tonique de miss France 2009 avait plu au jury. Le- quel couronne le plus souvent « des filles plutôt menues », de l’aveu même de notre actuelle représentante, qui a tout de même une fabuleuse taille de guêpe à faire valoir. Particulièrement mise en valeur par le bikini officiel du concours, la silhouette de Malika n’est d’ailleurs pas passée inaperçue sur la Toile où les internautes la font émarger à la 15e place, entre miss Haïti et miss Albanie. En tête des paris, évidemment, le Venezuela, qui ose rêver tout haut d’un troisième sacre d’affilée, et de détrôner les Etats-Unis au palmarès des nations les plus titrées.
Retransmission cette nuit à partir de 3 heures sur Paris Première.
Miss Univers, c’est militaire. Même Endemol s’efface devant l’organisation américaine du concours, ce soir en direct de Las Vegas et sur Paris Première à partir de 3 heures du ma- tin. Il faut montrer patte blanche pour une interview téléphonique express avec Malika Ménard. 7 h 35 heure locale, pas une minute de plus, et même plutôt une de moins.
Mais il en faut davantage pour bousculer notre miss France 2010, zen comme un bonze tibétain. On attend d’elle une performance au moins égale à celle de Chloé Mortaud l’année dernière : cinquième dauphine, sur quatre-vingts participantes.
La ligne affûtée et tonique de miss France 2009 avait plu au jury. Le- quel couronne le plus souvent « des filles plutôt menues », de l’aveu même de notre actuelle représentante, qui a tout de même une fabuleuse taille de guêpe à faire valoir. Particulièrement mise en valeur par le bikini officiel du concours, la silhouette de Malika n’est d’ailleurs pas passée inaperçue sur la Toile où les internautes la font émarger à la 15e place, entre miss Haïti et miss Albanie. En tête des paris, évidemment, le Venezuela, qui ose rêver tout haut d’un troisième sacre d’affilée, et de détrôner les Etats-Unis au palmarès des nations les plus titrées.
Retransmission cette nuit à partir de 3 heures sur Paris Première.
Deux soldats français tués en Afghanistan
Deux soldats français, dont un officier, ont été tués et trois autres blessés lundi lors de combats en Afghanistan. L'Elysée a annoncé la triste nouvelle en début d'après-midi lundi. Ces deux décès portent à 47 le nombre de militaires français tués dans ce pays depuis décembre 2001. Le lieutenant Lorenzo Mezzasalma, 43 ans, et le caporal Jean-Nicolas Panezyck, 25 ans, étaient tous deux arrivés en Afghanistan début juin.
L'officier et le soldat, qui appartenaient au 21ème Régiment d'infanterie de marine de Fréjus (Var), ont été grièvement blessés par balles lors d'une opération au sud de Tagab (nord-est de Kaboul) et sont décédés des suites de leurs blessures, a précisé l'Elysée dans un communiqué. Les trois autres soldats «ont été blessés au cours de la nuit, au début de l'opération».
La France déterminée à «continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale»
«Ces militaires ont payé de leur vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan», rend hommage le chef de l'Etat, réaffirmant «son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes» et condamné «avec la plus grande fermeté les attaques meurtrières des insurgés contre nos soldats».
Nicolas Sarkozy a également exprimé «la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité» déployée en Afghanistan.
Lundi matin, l'Otan avait annoncé que quatre soldats des forces internationales en Afghanistan, dont un Américain, avaient été tués dans des combats et par des mines artisanales, l'arme de prédilection des insurgés. On ignore si les Français font partie de ces victimes.
43 soldats des forces internationales ont péri dans le pays depuis le début du mois. Depuis le début d'année, le bilan est de 455 morts, dont 295 Américains. Le député (ex-UMP) et président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a demandé lundi que les ministres de la Défense et des Affaires étrangères soient entendus à l'Assemblée nationale sur la situation en Afghanistan, après la mort des deux soldats français.
L'officier et le soldat, qui appartenaient au 21ème Régiment d'infanterie de marine de Fréjus (Var), ont été grièvement blessés par balles lors d'une opération au sud de Tagab (nord-est de Kaboul) et sont décédés des suites de leurs blessures, a précisé l'Elysée dans un communiqué. Les trois autres soldats «ont été blessés au cours de la nuit, au début de l'opération».
La France déterminée à «continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale»
«Ces militaires ont payé de leur vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan», rend hommage le chef de l'Etat, réaffirmant «son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes» et condamné «avec la plus grande fermeté les attaques meurtrières des insurgés contre nos soldats».
Nicolas Sarkozy a également exprimé «la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité» déployée en Afghanistan.
Lundi matin, l'Otan avait annoncé que quatre soldats des forces internationales en Afghanistan, dont un Américain, avaient été tués dans des combats et par des mines artisanales, l'arme de prédilection des insurgés. On ignore si les Français font partie de ces victimes.
43 soldats des forces internationales ont péri dans le pays depuis le début du mois. Depuis le début d'année, le bilan est de 455 morts, dont 295 Américains. Le député (ex-UMP) et président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a demandé lundi que les ministres de la Défense et des Affaires étrangères soient entendus à l'Assemblée nationale sur la situation en Afghanistan, après la mort des deux soldats français.
Un homme brûle une voiture dans le commissariat de Nanterre
Malgré le plan Vigipirate, un inconnu a réussi à pénétrer dans l’enceinte policière pour y incendier un véhicule. Il est reparti sans être inquiété.
Après la sécurité de l’Elysée déjouée par un déséquilibré, c’est au tour du commissariat de Nanterre (Hauts-de-Seine) de voir sa protection remise en question…
Hier, au petit matin, un homme, le visage dissimulé sous une cagoule, est parvenu à s’introduire dans l’enceinte policière de Nanterre.
L’inconnu s’est aussitôt dirigé vers une voiture récemment saisie par la police au cours d’une opération menée contre des trafiquants de drogue. Il a mis le feu au véhicule ciblé avant de quitter les lieux sans être inquiété. L’incendie déclenché s’est propagé à deux véhicules de la police — un fourgon et une voiture sérigraphiée — avant d’être maîtrisé par les sapeurs-pompiers.
Les trois véhicules ont été entièrement calcinés. Une affaire qualifiée de « plus que fâcheuse » par un magistrat. « Cette voiture était considérée comme une pièce à conviction dans un dossier de trafic de stupéfiants, poursuit la même source. Il est inconcevable qu’une chose pareille puisse se produire dans l’enceinte d’un commissariat de police. L’auteur des faits n’a pas été identifié, mais il n’est pas très compliqué d’imaginer qu’il puisse avoir un lien avec les trafiquants. Cette voiture a très probablement servi à transporter de la résine de cannabis. »
Une enquête de l’administration a été déclenchée pour déterminer dans quelles circonstances l’auteur des faits a pu s’introduire dans les bâtiments du commissariat sans être repéré. « De nombreuses questions se posent et il va falloir y répondre, peste un enquêteur. On a déjà assez de mal à recueillir des preuves, si c’est pour qu’elles finissent comme ça… Et si ce type était venu mettre le feu au commissariat, que se serait-il passé? »
« Il semble que l’incendiaire a simplement escaladé la grille d’entrée du parking du commissariat, précise un proche de l’affaire. Nous sommes quand même en plan Vigipirate renforcé. Après l’affaire de l’Elysée, cette nouvelle histoire fait vraiment désordre. » Dans la nuit du 15 au 16 août, un homme au volant d’une Renault Clio équipée d’un simple gyrophare s’était fait ouvrir les portes du palais présidentiel. Rapidement interpellé, le conducteur, souffrant de troubles psychologiques, avait prétexté « avoir rendez-vous avec Nicolas Sarkozy » avant d’être interné d’office.
Après la sécurité de l’Elysée déjouée par un déséquilibré, c’est au tour du commissariat de Nanterre (Hauts-de-Seine) de voir sa protection remise en question…
Hier, au petit matin, un homme, le visage dissimulé sous une cagoule, est parvenu à s’introduire dans l’enceinte policière de Nanterre.
L’inconnu s’est aussitôt dirigé vers une voiture récemment saisie par la police au cours d’une opération menée contre des trafiquants de drogue. Il a mis le feu au véhicule ciblé avant de quitter les lieux sans être inquiété. L’incendie déclenché s’est propagé à deux véhicules de la police — un fourgon et une voiture sérigraphiée — avant d’être maîtrisé par les sapeurs-pompiers.
Les trois véhicules ont été entièrement calcinés. Une affaire qualifiée de « plus que fâcheuse » par un magistrat. « Cette voiture était considérée comme une pièce à conviction dans un dossier de trafic de stupéfiants, poursuit la même source. Il est inconcevable qu’une chose pareille puisse se produire dans l’enceinte d’un commissariat de police. L’auteur des faits n’a pas été identifié, mais il n’est pas très compliqué d’imaginer qu’il puisse avoir un lien avec les trafiquants. Cette voiture a très probablement servi à transporter de la résine de cannabis. »
Une enquête de l’administration a été déclenchée pour déterminer dans quelles circonstances l’auteur des faits a pu s’introduire dans les bâtiments du commissariat sans être repéré. « De nombreuses questions se posent et il va falloir y répondre, peste un enquêteur. On a déjà assez de mal à recueillir des preuves, si c’est pour qu’elles finissent comme ça… Et si ce type était venu mettre le feu au commissariat, que se serait-il passé? »
« Il semble que l’incendiaire a simplement escaladé la grille d’entrée du parking du commissariat, précise un proche de l’affaire. Nous sommes quand même en plan Vigipirate renforcé. Après l’affaire de l’Elysée, cette nouvelle histoire fait vraiment désordre. » Dans la nuit du 15 au 16 août, un homme au volant d’une Renault Clio équipée d’un simple gyrophare s’était fait ouvrir les portes du palais présidentiel. Rapidement interpellé, le conducteur, souffrant de troubles psychologiques, avait prétexté « avoir rendez-vous avec Nicolas Sarkozy » avant d’être interné d’office.
«La politique de Sarkozy produit de la violence»
Ségolène Royal : «La politique de Sarkozy produit de la violence»
Ségolène Royal remet en avant son «ordre juste». Dans une interview à paraître lundi dans notre journal, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle prend position dans le débat sur la sécurité. «J'avais fait des propositions très claires lors de la campagne présidentielle sur la sécurité durable et l'ordre juste, explique-t-elle, je souhaite que le PS reprenne mes idées».
Selon elle, «la politique de Nicolas Sarkozy n'est en rien sécuritaire. Au contraire, elle produit de la violence». La présidente de la région Poitou-Charentes, qui ouvrira vendredi l'université d'été des socialistes à la Rochelle, reparle notamment de l'encadrement militaire des jeunes délinquants, qui avait fait polémique dans son propre camp.
Ségolène Royal remet en avant son «ordre juste». Dans une interview à paraître lundi dans notre journal, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle prend position dans le débat sur la sécurité. «J'avais fait des propositions très claires lors de la campagne présidentielle sur la sécurité durable et l'ordre juste, explique-t-elle, je souhaite que le PS reprenne mes idées».
Selon elle, «la politique de Nicolas Sarkozy n'est en rien sécuritaire. Au contraire, elle produit de la violence». La présidente de la région Poitou-Charentes, qui ouvrira vendredi l'université d'été des socialistes à la Rochelle, reparle notamment de l'encadrement militaire des jeunes délinquants, qui avait fait polémique dans son propre camp.
Battu sur le fil par Bordeaux (1-2), le PSG peut avoir des regrets
Le PSG a perdu face à Bordeaux (1-2) un match qu'il n'aurait jamais dû laisser filer. Dominateurs durant l'ensemble de la rencontre dans un Parc qui avait retrouvé de la voix, les Parisiens paient très cher leur inefficacité offensive et leur manque de vigilance sur coups de pieds arrêtés.
Surpris par une tête de Diarra sur un corner de Plasil où Coupet a franchement raté sa sortie (0-1, 67e), les hommes de Makelele ont eu le mérite de ne pas se décourager pour revenir au score.
L1 : Toulouse seul leader
Parti légèrement hors-jeu, Giuly sert Hoarau de près, qui trompe Carrasso du plat du pied (1-1, 76e). Mais un ultime corner de Gourcuff sorti de son banc à la 72e minute permet à Ciani d'offrir à Bordeaux son premier succès de la saison dans les arrêts de jeu (90e+4).
Désormais 7e avec une victoire, un nul et une défaite, Paris est inconsolable mais peut cependant se raccrocher à sa prestation encourageante pour croire à des lendemains plus heureux. Car malgré la défaite, le PSG porte toujours un costume d'outsider qui ne lui va finalement pas si mal. Si elle continue dans cette veine, l'équipe d'Antoine Kombouaré peut espérer jouer un rôle plus intéressant dans le championnat.
Surpris par une tête de Diarra sur un corner de Plasil où Coupet a franchement raté sa sortie (0-1, 67e), les hommes de Makelele ont eu le mérite de ne pas se décourager pour revenir au score.
L1 : Toulouse seul leader
Parti légèrement hors-jeu, Giuly sert Hoarau de près, qui trompe Carrasso du plat du pied (1-1, 76e). Mais un ultime corner de Gourcuff sorti de son banc à la 72e minute permet à Ciani d'offrir à Bordeaux son premier succès de la saison dans les arrêts de jeu (90e+4).
Désormais 7e avec une victoire, un nul et une défaite, Paris est inconsolable mais peut cependant se raccrocher à sa prestation encourageante pour croire à des lendemains plus heureux. Car malgré la défaite, le PSG porte toujours un costume d'outsider qui ne lui va finalement pas si mal. Si elle continue dans cette veine, l'équipe d'Antoine Kombouaré peut espérer jouer un rôle plus intéressant dans le championnat.
LA CARAVANE PASSE à EVAUX-les-BAINS
Innocente lorsqu’elle voit le jour et découvre les plaisirs de la vie. Instable quand surviennent l’adolescence et les premières blessures de l’âme. Anaïs Kaël est une jeune femme presque comme les autres, à la sensibilité un peu plus exacerbée que la moyenne, et avec une voix d’ange. Elle découvre le théâtre, puis le piano, qui devient son mode d’expression privilégié. Pourtant, sous la pression de son entourage, elle entame de longues études de commerce qui la minent. C’est l’amour qu’elle nourrit en secret pour le chanteur de Blur, Damon Albarn, qui la poussera à se consacrer enfin à ce qui la fait vivre : écrire, jouer et chanter. Dès lors, elle travaille sans relâche et écume les scènes ouvertes. Sa persévérance se voit récompensée en 2005 : elle enregistre son premier album, ’Chanson coquelicot trash’, sort lauréate du grand Zebrock, décroche le prix Sacem et obtient une médaille d’or de la chanson en Suisse. Elle se produit enfin sur des scènes prestigieuses telles que le Zénith ou le Divan du monde. L’année suivante, elle est présélectionnée pour les découvertes du Printemps de Bourges 2006. Sa singularité, Anaïs Kaël la tient de ses contradictions. De sa voix puissante, elle chante l’amour, les emmerdes, avec une ferveur attendrissante entachée par ses mots explicites, parfois franchement violents. Mais si ses chansons emportent celui qui les écoute à la frontière du malaise, elles n’en suscitent pas moins le sentiment poignant d’une vraie rencontre avec la vie.
A découvrir le Vendredi 27 août à 18h, place de la Mairie d’Evaux-les-Bains (Gratuit)
A découvrir le Vendredi 27 août à 18h, place de la Mairie d’Evaux-les-Bains (Gratuit)
dimanche 22 août 2010
Trois jeunes se tuent en voiture en Vendée
Ils étaient cinq à bord de la voiture, de retour d'un anniversaire : trois sont morts et deux gravement blessés dans un accident de la route survenu dans la nuit de samedi à dimanche, à Mortagne-sur-Sèvre, en Vendée, a révélé France-Info. Le véhicule à bord duquel avaient pris place cinq jeunes âgés de 17 à 19 ans s'est retrouvé sur le toit et a pris feu vers 5 heures du matin, a confirmé la préfecture, jointe par leparisien.fr.
Le conducteur aurait perdu le contrôle de sa voiture dans un virage après avoir heurté une chicane. Il a été grièvement blessé, tout comme son passager avant. Ils ont été transportés dans un hôpital de La Roche-sur-Yon. Les trois morts, les passagers arrière, étaient tous âgés de 17 ans. A l'arrivée des secours, ils avaient été carbonisés dans la voiture.
Les victimes, toutes originaires de Vendée, venaient de fêter l'anniversaire d'un de leurs copains. On ignore encore si l'alcool est à l'origine du drame. Interrogée la gendarmerie de la Roche sur Yon a indiqué être en attente des résulats des analyses. Par ailleurs, le procureur la République devrait tenir à ce sujet une conférence de presse vers midi.
Le conducteur aurait perdu le contrôle de sa voiture dans un virage après avoir heurté une chicane. Il a été grièvement blessé, tout comme son passager avant. Ils ont été transportés dans un hôpital de La Roche-sur-Yon. Les trois morts, les passagers arrière, étaient tous âgés de 17 ans. A l'arrivée des secours, ils avaient été carbonisés dans la voiture.
Les victimes, toutes originaires de Vendée, venaient de fêter l'anniversaire d'un de leurs copains. On ignore encore si l'alcool est à l'origine du drame. Interrogée la gendarmerie de la Roche sur Yon a indiqué être en attente des résulats des analyses. Par ailleurs, le procureur la République devrait tenir à ce sujet une conférence de presse vers midi.
Un directeur de colonie blesse huit enfants en s'amusant avec le minibus
La scène se passe vendredi dans le Lot, près de Cahors. Pour distraire les enfants qu'il transporte, le responsable d'une colonie de vacances du Val-de-Marne, âgé d'une trentaine d'années, s'amuse à faire déraper son minibus. Il va trop loin et perd le contrôle du véhicule, qui fait deux tonneaux. Bilan : huit enfants, âgés de 6 à 8 ans, sont légèrement blessés.
L'un d'entre eux souffre d'une fracture au bras, un deuxième a eu la clavicule cassée. Les autres ont eu des coupures superficielles.
Selon La Dépêche du Midi, les accompagnateurs ont conduit eux-mêmes les enfants aux urgences de l'hôpital de Cahors, dans un second minibus. «Les sapeurs-pompiers comme le SAMU n'ont jamais été alertés», précise le quotidien. Un témoin aux urgences raconte sa stupéfaction : «On a vu arriver un groupe d'enfants encore en maillot de bain».
L'accident est survenu dans le cadre du centre de vacances de Pontcirq, géré depuis une vingtaine d'années par la municipalité de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Le procureur de la République de Cahors, Eric Séguin, qui a ordonné une enquête, a relevé plusieurs manquements à la sécurité, dont la surcharge du véhicule qui transportait 11 enfants, au lieu des neuf autorisés.
Le directeur de la colonie de vacances a été entendu par les gendarmes et devrait être convoqué devant le tribunal correctionnel de Cahors.
Les enfants, dont le séjour prenait fin samedi, ont regagné la région parisienne.
L'un d'entre eux souffre d'une fracture au bras, un deuxième a eu la clavicule cassée. Les autres ont eu des coupures superficielles.
Selon La Dépêche du Midi, les accompagnateurs ont conduit eux-mêmes les enfants aux urgences de l'hôpital de Cahors, dans un second minibus. «Les sapeurs-pompiers comme le SAMU n'ont jamais été alertés», précise le quotidien. Un témoin aux urgences raconte sa stupéfaction : «On a vu arriver un groupe d'enfants encore en maillot de bain».
L'accident est survenu dans le cadre du centre de vacances de Pontcirq, géré depuis une vingtaine d'années par la municipalité de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Le procureur de la République de Cahors, Eric Séguin, qui a ordonné une enquête, a relevé plusieurs manquements à la sécurité, dont la surcharge du véhicule qui transportait 11 enfants, au lieu des neuf autorisés.
Le directeur de la colonie de vacances a été entendu par les gendarmes et devrait être convoqué devant le tribunal correctionnel de Cahors.
Les enfants, dont le séjour prenait fin samedi, ont regagné la région parisienne.
samedi 21 août 2010
Ils ont appris la mort de leur fils en découvrant... sa tombe
«Mon fils a été enterré comme un chien», a réagi Josiane Vermeersch, en découvrant que son fils de 42 ans était mort et enterré dans le carré des indigents d'un cimetière du Nord.
«C'est un rouleau compresseur qui vous passe dessus», déclare-t-elle aujourd'hui. Mercredi dernier Josiane Vermeersch se rend au cimetière d'Hellemmes (Nord) pour l'enterrement de son frère, décédé à l'âge de 54 ans. C'est là qu'elle découvre, par le plus grand des hasards, la sépulture de son fils, Olivier, dont elle ignorait le décès, révèle ce vendredi La Voix du Nord.
La mairie met en cause la police
Agé de 42 ans, ce dernier était mort depuis le 5 juillet sans que sa famille ait apparemment été prévenue. Il avait été inhumé au carré des indigents le 18. En début de semaine, sa mère lui avait encore laissé un message pour le convier à l'enterrement de son oncle. Selon RTL, la famille aurait l'intention de déposer plainte.
Les circonstances même de cette macabre découverte font frémir. Vers 16 h 30, à la fin de l'enterrement Josiane Vermeersch et Élie Langlet, son ex-époux, accompagnés d'autres proches, longent le carré des indigents à une cinquantaine de mètres du caveau familial, relate encore La Voix du Nord. En chemin, Mégane, une cousine de 19 ans, s'arrête et s'approche d'une tombe pour lire à haute voix la plaque en bois, récente semble-t-il : «Olivier Langlet, 1968 - 2010». Le nom du fils de Josiane Vermeersch et Élie Langlet, précisement.
«Mon fils a été enterré comme un chien»
Le famille est pétrifiée et incrédule : Olivier habitait, seul, une chambre rue Salengro, à un kilomètre de là. Deux jours auparavant, sa mère avait même laissé une carte à la porte de son immeuble pour le prévenir. Mais elle n'avait jamais eu de nouvelle et comptait d'ailleurs se rendre chez lui après l'enterrement.
Après vérification auprès de la société de pompes funèbres, le doute n'existe plus. La mairie d'Hellemmes confirmera l'identité peu après. Josiane Vermeersch s'écroule de douleur. «Mon fils a été enterré comme un chien», a-t-elle témoigné ce vendredi sur Europe1.
Olivier Langlet, père d'une fille de 20 ans, est mort le 5 juillet dans son lit. Un PV de police signé le 9, indique une «mort naturelle», rapporte La Voix du Nord. Aujourd'hui, la famille cherche à comprendre pourquoi elle n'a pas été prévenue. Selon les premiers éléments, les services de l'Etat ont bien signalé que les parents du défunt était en vie, mais selon Europe 1, l'adresse n'était plus valable.
Organiser des obsèques «dignes de ce nom»
La famille cherche maintenant vers qui se tourner. «On veut savoir ce qui n'a pas marché», déclare Madame Vermeersch, qui va écrire au parquet, ainsi qu'à la ministre de la Justice pour «que ça ne se reproduise pas». «On veut que ça serve, qu'il y ait des sanctions contre les services de police qui n'ont pas fait leur travail», renchérir Elie Langlet, père d'Olivier.
Selon son frère Christophe, Olivier Langlet était un «solitaire», qui pouvait passer plusieurs semaines sans se manifester. «C'était son tempérament, on ne s'est pas inquiétés de ne pas avoir de ses nouvelles», a-t-il dit. Le parquet de Lille va examiner les vérifications qui ont été faites. S'il s'avère que les recherches ont été manifestement «trop succintes», le parquet saisira la hiérarchie policière, selon une source judiciaire.
La famille doit maintenant organiser des obsèques «dignes de ce nom» et demander une autopsie pour connaître les causes du décès. Selon Frédéric Marchand, premier adjoint à la mairie d'Hellemmes, le corps va être exhumé puis incinéré avant que les cendres soient répandues dans le jardin du souvenir. Les frais seront pris en charge par la mairie.
Brégançon : Sarkozy supprime 10 milliards d'euros de niches fiscales
Réunis ce vendredi au Fort de Brégançon (Var) par le président de la République, actuellement en vacances au Cap Nègre, avant le conseil des ministres du 25 août, François Fillon et les ministres de l'Economie Christine Lagarde et du Budget François Baroin, se sont rapidement mis au travail.
La Fort de Brégançon, «l'Elysée de l'été»
Et comme le prônait récemment Philippe Marini, sénateur de l'Oise et rapporteur du Budget au Sénat, le gouvernement a opté pour un rabotage général des niches fiscales et un relèvement de la TVA dans la restauration.
A l'issue de cette réunion, l'Elysée a confirmé la suppression à l'automne de niches fiscales et sociales pour un montant de dix milliards d'euros. François Baroin avait déjà fait état, début juillet, d'une réduction de 8,5 à 10 milliards d'euros de ces niches pour la période 2011-2012. Le ministre du Budget avait même donné quelques détails sur les secteurs qui seraient touchés par ces mesures. Il avait notamment annoncé que la politique du logement serait amputée de plus d’un milliard d’euros, que les emplois à domicile seraient moins avantageux pour les particuliers employeurs, que les aides aux handicapés seraient augmentées moins vite que prévu et que les restaurateurs seraient mis à contribution.
Long tête-à-tête entre Sarkozy et Fillon
«D'éventuels surcroîts de recettes seront intégralement affectés à la réduction du déficit», ajoute le texte de la présidence.
Egalement à l'ordre du jour de cette réunion restreinte, les prévisions de croissance pour 2011 ont été révisées à la baisse, à 2% contre 2,5% précédemment. L'Elysée précise que, pour 2010, la prévision de croissance à 1,4% sera «atteinte ou dépassée».
Après le départ de Christine Lagarde et de François Baroin, vers 14 heures, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont eu un long tête-à-tête au Fort de Brégançon. Leur entrevue se tient sur fond de rumeurs d'un éventuel départ du Premier ministre à l'occasion du grand remaniement prévu par l'Elysée à la rentrée, et de son possible remplacement par l'actuelle garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie.
La Fort de Brégançon, «l'Elysée de l'été»
Et comme le prônait récemment Philippe Marini, sénateur de l'Oise et rapporteur du Budget au Sénat, le gouvernement a opté pour un rabotage général des niches fiscales et un relèvement de la TVA dans la restauration.
A l'issue de cette réunion, l'Elysée a confirmé la suppression à l'automne de niches fiscales et sociales pour un montant de dix milliards d'euros. François Baroin avait déjà fait état, début juillet, d'une réduction de 8,5 à 10 milliards d'euros de ces niches pour la période 2011-2012. Le ministre du Budget avait même donné quelques détails sur les secteurs qui seraient touchés par ces mesures. Il avait notamment annoncé que la politique du logement serait amputée de plus d’un milliard d’euros, que les emplois à domicile seraient moins avantageux pour les particuliers employeurs, que les aides aux handicapés seraient augmentées moins vite que prévu et que les restaurateurs seraient mis à contribution.
Long tête-à-tête entre Sarkozy et Fillon
«D'éventuels surcroîts de recettes seront intégralement affectés à la réduction du déficit», ajoute le texte de la présidence.
Egalement à l'ordre du jour de cette réunion restreinte, les prévisions de croissance pour 2011 ont été révisées à la baisse, à 2% contre 2,5% précédemment. L'Elysée précise que, pour 2010, la prévision de croissance à 1,4% sera «atteinte ou dépassée».
Après le départ de Christine Lagarde et de François Baroin, vers 14 heures, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont eu un long tête-à-tête au Fort de Brégançon. Leur entrevue se tient sur fond de rumeurs d'un éventuel départ du Premier ministre à l'occasion du grand remaniement prévu par l'Elysée à la rentrée, et de son possible remplacement par l'actuelle garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie.
La rentrée des classes
Dans quelques jours, se sera la rentrée scolaire et vous pouvez venir Découvrir l'école Jeanne d'Arc à Evaux-Les-Bains : www.ecolejd.over-blog.com
POUR INSCRIRE VOTRE ENFANT :
Vous pouvez prendre rendez-vous avec la directrice, Annie Boutoille en appelant le 05.55.65.52.02 à partir de lundi 23 août, le matin (merci d'appeler de préférence à 8h50 - 10h15 ou 12h).
Vous pouvez également envoyer un mail à ecolej.darc@wanadoo.fr, réponse assurée.
Bonne fin de vacances à tous et au jeudi 2 septembre.
HORAIRES de classe
Matin : de 9h00 à 12h00 en maternelle
de 9h00 à 12h15 du CP au CM2
Après-midi : de 13h30 à 16h30
Etude à partir du CP
TARIFS moyens de l'école
Pour un enfant de maternelle : 27 euros par mois
Pour un enfant du CP au CM2 avec étude : 31 euros par mois
Pour un enfant du CP au CM2 sans étude : 26 euros par mois
(tarifs dégressifs pour le deuxième enfant d'une même famille ; scolarité gratuite pour le 3e enfant)
Ces tarifs comprennent la scolarité, la location des livres,
l'achat des petites fournitures (photocopies...),
l'entretien des locaux, les dépenses d'énergie
GARDERIE GRATUITE
Garderie du matin de 7h45 à 9h00
Garderie du soir de 16h30 à 18h00
SOUTIEN SCOLAIRE
Heures d'aide personnalisée pendant la semaine scolaire, proposées par les enseignantes
Stage de remise à niveau CM1-CM2 dernière semaine d'août
CANTINE
repas réalisés sur place avec des produits de qualité.
3,35 euros par repas - vente au ticket (pas de forfait)
POUR INSCRIRE VOTRE ENFANT :
Vous pouvez prendre rendez-vous avec la directrice, Annie Boutoille en appelant le 05.55.65.52.02 à partir de lundi 23 août, le matin (merci d'appeler de préférence à 8h50 - 10h15 ou 12h).
Vous pouvez également envoyer un mail à ecolej.darc@wanadoo.fr, réponse assurée.
Bonne fin de vacances à tous et au jeudi 2 septembre.
HORAIRES de classe
Matin : de 9h00 à 12h00 en maternelle
de 9h00 à 12h15 du CP au CM2
Après-midi : de 13h30 à 16h30
Etude à partir du CP
TARIFS moyens de l'école
Pour un enfant de maternelle : 27 euros par mois
Pour un enfant du CP au CM2 avec étude : 31 euros par mois
Pour un enfant du CP au CM2 sans étude : 26 euros par mois
(tarifs dégressifs pour le deuxième enfant d'une même famille ; scolarité gratuite pour le 3e enfant)
Ces tarifs comprennent la scolarité, la location des livres,
l'achat des petites fournitures (photocopies...),
l'entretien des locaux, les dépenses d'énergie
GARDERIE GRATUITE
Garderie du matin de 7h45 à 9h00
Garderie du soir de 16h30 à 18h00
SOUTIEN SCOLAIRE
Heures d'aide personnalisée pendant la semaine scolaire, proposées par les enseignantes
Stage de remise à niveau CM1-CM2 dernière semaine d'août
CANTINE
repas réalisés sur place avec des produits de qualité.
3,35 euros par repas - vente au ticket (pas de forfait)
Marseille : des enfants saccagent une école maternelle
Huit jeunes de 6 à 14 ans ont été identifiés comme les auteurs de multiples dégradations dans un établissement marseillais.
Les élèves d’une école maternelle du XIVe arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône) risquent de ne pas reconnaître leur établissement à la rentrée… Le personnel du groupe scolaire de la Maison-Blanche n’a pu que constater les dégâts à son arrivée, mercredi matin : fils du téléphone et de l’alarme arrachés, peinture répandue sur les murs, bureaux renversés, savon liquide étalé sur le sol…
Au total, trente salles de ce groupe scolaire ont été largement vandalisées.
Rapidement identifiés, les huit auteurs de ces dégradations, âgés de 6 ans à 14 ans, ont été entendus par les policiers de la sécurité publique de la cité phocéenne. Rendus à leurs parents, trois d’entre eux, âgés de 10 ans, 12 ans et 14 ans, devront se présenter, à la rentrée, devant un juge des enfants. Les plus jeunes font l’objet d’un suivi socio-éducatif.
Tout commence mardi, vers 19 heures. Un groupe de jeunes brise une fenêtre de l’école de la Maison-Blanche avant de pénétrer dans l’établissement. Les vandales se dispersent ensuite rapidement dans les locaux. « Ils se sont emparés de tout ce qui leur tombait sous la main, confie une source proche de l’enquête. Tout y est passé. Ils sont quand même restés près de trois heures dans l’école, à tout saccager. »
Très déterminé, le groupe détériore tout sur son passage. Salle après salle, les malappris saisissent les fournitures scolaires avant de les répandre sur le sol. « Ils ont déversé des pots de peinture en poudre partout, vidé du savon sur les sols, renversé des bureaux dans toutes les salles et volé quelques fournitures scolaires, ajoute la même source. En arrivant le lendemain matin, la directrice de l’école s’est blessée légèrement en glissant sur le sol savonné. »
Cette dernière porte plainte aussitôt. Saisis de l’enquête, les policiers de la sécurité publique retrouvent rapidement la piste des auteurs de ces dégradations, grâce… à leurs traces de pas. « Ils ont marché dans la peinture à de multiples reprises avant de prendre la fuite, indique un proche de l’affaire. Il n’y avait plus qu’à les suivre aux empreintes… » Très vite, les enquêteurs remontent jusqu’à une cité HLM, située à proximité de l’école vandalisée.
Un jeune garçon de 8 ans est identifié avant de passer aux aveux. « Il a reconnu avoir participé à cette razzia dans l’école en compagnie de sept autres complices, poursuit la même source. Ces derniers ont été convoqués avec leurs parents. »
Entendus, les jeunes et les adolescents ont tous reconnu leur participation. « Ils ont expliqué avoir succombé à un phénomène de groupe, relate un enquêteur. Ils n’ont pas exprimé d’animosité particulière à l’égard de cette école. Tout cela est un peu irrationnel dans leur tête. Leurs parents étaient assez gênés. Le préjudice n’a pas été chiffré avec précision, mais il s’annonce assez important au vu des dégâts. »
Les élèves d’une école maternelle du XIVe arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône) risquent de ne pas reconnaître leur établissement à la rentrée… Le personnel du groupe scolaire de la Maison-Blanche n’a pu que constater les dégâts à son arrivée, mercredi matin : fils du téléphone et de l’alarme arrachés, peinture répandue sur les murs, bureaux renversés, savon liquide étalé sur le sol…
Au total, trente salles de ce groupe scolaire ont été largement vandalisées.
Rapidement identifiés, les huit auteurs de ces dégradations, âgés de 6 ans à 14 ans, ont été entendus par les policiers de la sécurité publique de la cité phocéenne. Rendus à leurs parents, trois d’entre eux, âgés de 10 ans, 12 ans et 14 ans, devront se présenter, à la rentrée, devant un juge des enfants. Les plus jeunes font l’objet d’un suivi socio-éducatif.
Tout commence mardi, vers 19 heures. Un groupe de jeunes brise une fenêtre de l’école de la Maison-Blanche avant de pénétrer dans l’établissement. Les vandales se dispersent ensuite rapidement dans les locaux. « Ils se sont emparés de tout ce qui leur tombait sous la main, confie une source proche de l’enquête. Tout y est passé. Ils sont quand même restés près de trois heures dans l’école, à tout saccager. »
Très déterminé, le groupe détériore tout sur son passage. Salle après salle, les malappris saisissent les fournitures scolaires avant de les répandre sur le sol. « Ils ont déversé des pots de peinture en poudre partout, vidé du savon sur les sols, renversé des bureaux dans toutes les salles et volé quelques fournitures scolaires, ajoute la même source. En arrivant le lendemain matin, la directrice de l’école s’est blessée légèrement en glissant sur le sol savonné. »
Cette dernière porte plainte aussitôt. Saisis de l’enquête, les policiers de la sécurité publique retrouvent rapidement la piste des auteurs de ces dégradations, grâce… à leurs traces de pas. « Ils ont marché dans la peinture à de multiples reprises avant de prendre la fuite, indique un proche de l’affaire. Il n’y avait plus qu’à les suivre aux empreintes… » Très vite, les enquêteurs remontent jusqu’à une cité HLM, située à proximité de l’école vandalisée.
Un jeune garçon de 8 ans est identifié avant de passer aux aveux. « Il a reconnu avoir participé à cette razzia dans l’école en compagnie de sept autres complices, poursuit la même source. Ces derniers ont été convoqués avec leurs parents. »
Entendus, les jeunes et les adolescents ont tous reconnu leur participation. « Ils ont expliqué avoir succombé à un phénomène de groupe, relate un enquêteur. Ils n’ont pas exprimé d’animosité particulière à l’égard de cette école. Tout cela est un peu irrationnel dans leur tête. Leurs parents étaient assez gênés. Le préjudice n’a pas été chiffré avec précision, mais il s’annonce assez important au vu des dégâts. »
jeudi 19 août 2010
Leur colonie de vacances en Hongrie tourne au chaos
Les vacances de vingt-cinq adolescents du Nord de la France ont tourné au chaos. Mercredi, ces adolescents qui participaient à une colonie de vacances en Hongrie sont rentrés en France 24 heures en avance... Certains mettent en cause une poignée de fortes têtes qui auraient commis des dégradations dans les centres de vacances où ils étaient hébergés.
D'autres dénoncent l'incompétence de l'encadrement du centre, organisé sous l'égide de la Fédération unie des Auberges de Jeunesse du Nord.
Difficile de dire aujourd'hui avec précision ce qui s'est réellement passé dans ces centre de vacances hongrois et qui sont les responsables de ces désordres. Les problèmes ont commencé la semaine dernière. Mal encadrés selon les parents, quelques jeunes se sont mis à saccager le centre de vacances où ils séjournaient (carreaux cassés, portes défoncées). Bilan des courses le groupe entier fut prié de décamper.
Loin de s'arrêter, les perturbateurs auraient réitéré leurs exploits le soir-même, à Budapest... et de nouveau mis à la porte d'une autre structure par le directeur général des auberges de jeunesse hongroises. A la rue, sans argent, ils ont été contraints de dormir à la belle étoile. «On a dormi dehors comme des clochards», explique une adolescente, cité par La Voix du Nord. «Ils ont vécu un enfer», commente une autre maman.
A leur retour, les parents sont à la fois soulagés de récupérer leur progéniture mais aussi remontés contre l'organisateur. Cité ce jeudi par la radio RTL, le président de la fédération des auberges de jeunesse du Nord Pierre Debosque dénonce quant à lui le manque d'autorité du directeur du centre, âgé de 46 ans qui aurait d'ores et déjà été démis de ses fonctions. «J'ai recruté un directeur incapable de gérer un groupe». Celui ci serait resté en Hongrie pour être entendu par la police. Même le bus hongrois, qui a ramené le groupe en France aurait été dégradé. Mercredi soir, les parents envisageaient de porter plainte.
D'autres dénoncent l'incompétence de l'encadrement du centre, organisé sous l'égide de la Fédération unie des Auberges de Jeunesse du Nord.
Difficile de dire aujourd'hui avec précision ce qui s'est réellement passé dans ces centre de vacances hongrois et qui sont les responsables de ces désordres. Les problèmes ont commencé la semaine dernière. Mal encadrés selon les parents, quelques jeunes se sont mis à saccager le centre de vacances où ils séjournaient (carreaux cassés, portes défoncées). Bilan des courses le groupe entier fut prié de décamper.
Loin de s'arrêter, les perturbateurs auraient réitéré leurs exploits le soir-même, à Budapest... et de nouveau mis à la porte d'une autre structure par le directeur général des auberges de jeunesse hongroises. A la rue, sans argent, ils ont été contraints de dormir à la belle étoile. «On a dormi dehors comme des clochards», explique une adolescente, cité par La Voix du Nord. «Ils ont vécu un enfer», commente une autre maman.
A leur retour, les parents sont à la fois soulagés de récupérer leur progéniture mais aussi remontés contre l'organisateur. Cité ce jeudi par la radio RTL, le président de la fédération des auberges de jeunesse du Nord Pierre Debosque dénonce quant à lui le manque d'autorité du directeur du centre, âgé de 46 ans qui aurait d'ores et déjà été démis de ses fonctions. «J'ai recruté un directeur incapable de gérer un groupe». Celui ci serait resté en Hongrie pour être entendu par la police. Même le bus hongrois, qui a ramené le groupe en France aurait été dégradé. Mercredi soir, les parents envisageaient de porter plainte.
Taxe d'habitation: les maires obtiennent un délai pour éviter la hausse
Les millions de ménages concernés n'auront pas forcément à mettre la main à la poche. La taxe d'habitation pourrait ne pas augmenter comme prévu. Grâce à l'intervention de l'Association des maires de France (AMF), un délai d'un mois a été accordé par le ministère de l'Économie.
Les communes bénéficient donc d'un mois supplémentaire, jusqu'au 1er novembre, pour recalculer les abattements de taxe d'habitation. Cette situation est intimement liée à la réforme de la taxe professionnelle (TP). La taxe d'habitation était jusqu'à présent partagée entre les départements et les communes. Or, à partir de 2011 les départements perdront cet impôt. La part qu'ils percevaient sera transférée intégralement aux communes et aux intercommunalités. Et c'est là que le bât blesse car les départements avaient l'habitude d'accorder à certains des abattements sur la taxe d'habitation qui pouvaient être plus élevés que ceux pratiqués par les communes. Or le mécanisme de transfert de la taxe ne prévoit pas un transfert automatique de ces «ristournes» départementales. En bref, un ménage qui passerait sous le régime des abattements pratiqué par sa commune pourrait perdre quelques avantage car celui-ci risque d'être moins généreux que celui dont il bénéficiait auprès de son département.
Selon le site Localtis, la réforme de la taxe professionnelle pourrait se traduire par une hausse de la taxe d'habitation pour plusieurs millions de contribuables, si des délibérations sur d'éventuels abattements ne sont pas prises rapidement localement.
Alors que les communes avaient jusqu'au 1er octobre pour voter de telles délibérations, l'Association des maires de France (AMF) a demandé un délai supplémentaire et, selon Le Figaro, cette demande a été entendue mercredi par le ministère de l'Economie. «Le prochain projet de loi de finances comportera un article repoussant la date limite du vote au 1er novembre», affirme le quotidien dans son supplément économie.
Les communes bénéficient donc d'un mois supplémentaire, jusqu'au 1er novembre, pour recalculer les abattements de taxe d'habitation. Cette situation est intimement liée à la réforme de la taxe professionnelle (TP). La taxe d'habitation était jusqu'à présent partagée entre les départements et les communes. Or, à partir de 2011 les départements perdront cet impôt. La part qu'ils percevaient sera transférée intégralement aux communes et aux intercommunalités. Et c'est là que le bât blesse car les départements avaient l'habitude d'accorder à certains des abattements sur la taxe d'habitation qui pouvaient être plus élevés que ceux pratiqués par les communes. Or le mécanisme de transfert de la taxe ne prévoit pas un transfert automatique de ces «ristournes» départementales. En bref, un ménage qui passerait sous le régime des abattements pratiqué par sa commune pourrait perdre quelques avantage car celui-ci risque d'être moins généreux que celui dont il bénéficiait auprès de son département.
Selon le site Localtis, la réforme de la taxe professionnelle pourrait se traduire par une hausse de la taxe d'habitation pour plusieurs millions de contribuables, si des délibérations sur d'éventuels abattements ne sont pas prises rapidement localement.
Alors que les communes avaient jusqu'au 1er octobre pour voter de telles délibérations, l'Association des maires de France (AMF) a demandé un délai supplémentaire et, selon Le Figaro, cette demande a été entendue mercredi par le ministère de l'Economie. «Le prochain projet de loi de finances comportera un article repoussant la date limite du vote au 1er novembre», affirme le quotidien dans son supplément économie.
93 Roms reconduits aujourd'hui en Roumanie
La déportation recommence, cela me fait repenser qu'a 15h00 sur la chaine 5, il y a "la guerre en couleur", mais là c'était en train.Un aller sans retour
Ce sont les premiers vols affrétés par la France depuis l'annonce des mesures à l'encontre des Roms annoncées par Nicolas Sarkozy fin juillet. Quatre vols devraient décoller de France en dix jours pour reconduire des Roms en situation irrégulière.
Ce jeudi, 93 personnes doivent être expulsés par le biais de deux vols. Un premier groupe de «14 personnes en provenance de Paris est attendu à Bucarest aux alentours de 11h30 GMT (ndlr : 13h30 heure française)», a indiqué le ministère roumain de l'Intérieur. Un deuxième groupe plus important de 79 personnes arrivera aux alentours de 16 heure (heure française) en provenance de Lyon (centre-est), dans un autre aéroport de la capitale roumaine.
«Procédures classiques»
Vendredi, un autre vol d'une centaine de personnes est prévu. Enfin, un quatrième vol partira le 26 août de l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy.
Mercredi, Eric Besson a souligné que le vol de ce jeudi était le 25e vol de ce type organisé par son ministère et l'Offi (Office français de l'Immigration de de l'Intégration) depuis le début de l'année en direction de la Roumanie et de la Bulgarie. «Nous sommes dans le cadre de procédures classiques de reconduite de ressortissants étrangers en situation irrégulière dans leur pays d'origine», a-t-il ajouté.
«Chacune des personnes éloignées a fait l'objet d'un examen individuel quant aux conditions de son séjour en France», assure le ministère de l'Intérieur. Paris a évoqué le chiffre de 700 Roms roumains et bulgares à renvoyer d'ici fin août.
Une centaine de Roms évacués d'un campement en Isère
Cette expulsion survient alors même qu'un nouveau campement illégal a été évacué ce jeudi matin en Isère. Vers 7 heures, un campement occupé par une centaine de Roms sur un terrain vague à Saint Martin d'Hères (Isère) a été évacué par quelque 150 CRS et gendarmes mobiles. Depuis quinze jours, une cinquantaine de campements ont été démantelés en France.
En Roumanie et en Bulgarie, les critiques se multiplient contre la politique française à l'égard des Roms. Le ministre roumain des Affaires étrangères Teodor Baconschi s'inquiète des «risques de dérapage populiste» et de «réactions xénophobes».
La Commission européenne hausse également le ton et rappelle que la France «doit respecter les règles» sur la liberté de circulation et d'établissement des citoyens européens. Les mesures décidées contre les Roms en situation irrégulière sont «pleinement conformes aux règles européennes», a rétorqué un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Conditions de vie difficiles
Paris comme Bucarest prône la coopération entre les deux pays sur la question des gens du voyage. Le ministre roumain des Affaires étrangères appelle à résoudre les problèmes de pauvreté, d'accès aux soins et d'éducation auxquels font face les Roms dans toute l'Europe.
Une partie des Roms de Roumanie (ils seraient entre 530 000 et 2,5 millions dans le pays), en majorité issus des communautés traditionnelles rurales et plus pauvres, vient en France pour échapper à des conditions de vie très difficiles. Ils seraient 15 000 dans l'hexagone.
Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Pierre Lellouche a évoqué un possible report dans l'intégration de la Roumanie et la Bulgarie dans l'espace Schengen, prévue en 2011, pour éviter un afflux migratoire.
Ce sont les premiers vols affrétés par la France depuis l'annonce des mesures à l'encontre des Roms annoncées par Nicolas Sarkozy fin juillet. Quatre vols devraient décoller de France en dix jours pour reconduire des Roms en situation irrégulière.
Ce jeudi, 93 personnes doivent être expulsés par le biais de deux vols. Un premier groupe de «14 personnes en provenance de Paris est attendu à Bucarest aux alentours de 11h30 GMT (ndlr : 13h30 heure française)», a indiqué le ministère roumain de l'Intérieur. Un deuxième groupe plus important de 79 personnes arrivera aux alentours de 16 heure (heure française) en provenance de Lyon (centre-est), dans un autre aéroport de la capitale roumaine.
«Procédures classiques»
Vendredi, un autre vol d'une centaine de personnes est prévu. Enfin, un quatrième vol partira le 26 août de l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy.
Mercredi, Eric Besson a souligné que le vol de ce jeudi était le 25e vol de ce type organisé par son ministère et l'Offi (Office français de l'Immigration de de l'Intégration) depuis le début de l'année en direction de la Roumanie et de la Bulgarie. «Nous sommes dans le cadre de procédures classiques de reconduite de ressortissants étrangers en situation irrégulière dans leur pays d'origine», a-t-il ajouté.
«Chacune des personnes éloignées a fait l'objet d'un examen individuel quant aux conditions de son séjour en France», assure le ministère de l'Intérieur. Paris a évoqué le chiffre de 700 Roms roumains et bulgares à renvoyer d'ici fin août.
Une centaine de Roms évacués d'un campement en Isère
Cette expulsion survient alors même qu'un nouveau campement illégal a été évacué ce jeudi matin en Isère. Vers 7 heures, un campement occupé par une centaine de Roms sur un terrain vague à Saint Martin d'Hères (Isère) a été évacué par quelque 150 CRS et gendarmes mobiles. Depuis quinze jours, une cinquantaine de campements ont été démantelés en France.
En Roumanie et en Bulgarie, les critiques se multiplient contre la politique française à l'égard des Roms. Le ministre roumain des Affaires étrangères Teodor Baconschi s'inquiète des «risques de dérapage populiste» et de «réactions xénophobes».
La Commission européenne hausse également le ton et rappelle que la France «doit respecter les règles» sur la liberté de circulation et d'établissement des citoyens européens. Les mesures décidées contre les Roms en situation irrégulière sont «pleinement conformes aux règles européennes», a rétorqué un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Conditions de vie difficiles
Paris comme Bucarest prône la coopération entre les deux pays sur la question des gens du voyage. Le ministre roumain des Affaires étrangères appelle à résoudre les problèmes de pauvreté, d'accès aux soins et d'éducation auxquels font face les Roms dans toute l'Europe.
Une partie des Roms de Roumanie (ils seraient entre 530 000 et 2,5 millions dans le pays), en majorité issus des communautés traditionnelles rurales et plus pauvres, vient en France pour échapper à des conditions de vie très difficiles. Ils seraient 15 000 dans l'hexagone.
Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Pierre Lellouche a évoqué un possible report dans l'intégration de la Roumanie et la Bulgarie dans l'espace Schengen, prévue en 2011, pour éviter un afflux migratoire.
mercredi 18 août 2010
Prix du lait : accord sur une hausse de 10%
Agriculteurs et industriels sont parvenus mercredi à un accord sur les prix du lait, prévoyant une hausse de 10% en 2010, au terme de plusieurs heures de négociations. Cette hausse correspond aux demandes des éleveurs, dont les revenus ont chuté de plus de 50% depuis un an.
Pour Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitière, l'accord va permettre d'aboutir à une revalorisation du prix du lait de 31 euros au second semestre.
Il atteindra ainsi 330 euros pour 1.000 litres sur le troisième trimestre et 301 euros sur l'ensemble de l'année.
L'Elysée s'est réjoui mercredi de cet accord, soulignant qu'il «permet d'accroître, de façon juste, le prix du lait payé aux producteurs au cours de l'année 2010». Le président de la République «souhaite que cet accord permette à cette filière stratégique d'engager une démarche nouvelle et durable pour une nouvelle relation contractuelle équilibrée, entre les producteurs et les transformateurs, dès 2011». «Le gouvernement accompagnera cet effort de la filière laitière par la mise en oeuvre d'un plan de développement pour renforcer sa compétitivité en Europe», a-t-il ajouté.
Mise en place d'un indicateur de compétitivité
La filière s'est accordée pour mettre en place un indicateur de compétitivité - réclamé par les industriels - afin de faire face à la concurrence européenne, notamment allemande. Cet indicateur permettra «d'accrocher le prix du lait français au prix du lait allemand», a précisé Olivier Picot, président de l'Association de la transformation laitière (Atla), qui représente industriels et coopératives.
En clair, le prix du lait français ne pourra pas décrocher de plus de 8 euros du prix allemand. Ce «nouveau chantier» débutera à partir du début 2011, indique-t-on du côté de la Fédération nationale des producteurs laitiers. En 2009, le lait français était de 35 euros plus cher que le lait allemand, et de 9 euros fin juin.
Eleveurs et fabricants de produits laitiers tentaient ont mené la négociation dans une ambiance de grand secret puisque l'endroit de la rencontre n'a pas été rendu public. Avant la réunion, les producteurs avaient mis la pression en disant vouloir décrocher un accord rapidemen t: «Nous venons pour discuter et aboutir à un accord aujourd'hui», avait déclaré Henri Brichart, président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). Poussant également à une conclusion rapide, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire avait dit avoir «bon espoir» que les différentes parties trouvent un compromis pour 2010.
Ces dernières semaines, les éleveurs avaient mené des campagnes d'étiquetage dans les grandes surfaces, appelant les consommateurs à ne pas acheter certains produits de Bel (Vache qui rit), Bongrain (Caprice des Dieux) et Lactalis (Camembert Président) notamment. Reste encore à savoir si les industriels accepteront de réduire leurs marges ou répercuteront la hausse des prix payés aux agriculteurs sur le consommateur.
Pour Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitière, l'accord va permettre d'aboutir à une revalorisation du prix du lait de 31 euros au second semestre.
Il atteindra ainsi 330 euros pour 1.000 litres sur le troisième trimestre et 301 euros sur l'ensemble de l'année.
L'Elysée s'est réjoui mercredi de cet accord, soulignant qu'il «permet d'accroître, de façon juste, le prix du lait payé aux producteurs au cours de l'année 2010». Le président de la République «souhaite que cet accord permette à cette filière stratégique d'engager une démarche nouvelle et durable pour une nouvelle relation contractuelle équilibrée, entre les producteurs et les transformateurs, dès 2011». «Le gouvernement accompagnera cet effort de la filière laitière par la mise en oeuvre d'un plan de développement pour renforcer sa compétitivité en Europe», a-t-il ajouté.
Mise en place d'un indicateur de compétitivité
La filière s'est accordée pour mettre en place un indicateur de compétitivité - réclamé par les industriels - afin de faire face à la concurrence européenne, notamment allemande. Cet indicateur permettra «d'accrocher le prix du lait français au prix du lait allemand», a précisé Olivier Picot, président de l'Association de la transformation laitière (Atla), qui représente industriels et coopératives.
En clair, le prix du lait français ne pourra pas décrocher de plus de 8 euros du prix allemand. Ce «nouveau chantier» débutera à partir du début 2011, indique-t-on du côté de la Fédération nationale des producteurs laitiers. En 2009, le lait français était de 35 euros plus cher que le lait allemand, et de 9 euros fin juin.
Eleveurs et fabricants de produits laitiers tentaient ont mené la négociation dans une ambiance de grand secret puisque l'endroit de la rencontre n'a pas été rendu public. Avant la réunion, les producteurs avaient mis la pression en disant vouloir décrocher un accord rapidemen t: «Nous venons pour discuter et aboutir à un accord aujourd'hui», avait déclaré Henri Brichart, président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). Poussant également à une conclusion rapide, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire avait dit avoir «bon espoir» que les différentes parties trouvent un compromis pour 2010.
Ces dernières semaines, les éleveurs avaient mené des campagnes d'étiquetage dans les grandes surfaces, appelant les consommateurs à ne pas acheter certains produits de Bel (Vache qui rit), Bongrain (Caprice des Dieux) et Lactalis (Camembert Président) notamment. Reste encore à savoir si les industriels accepteront de réduire leurs marges ou répercuteront la hausse des prix payés aux agriculteurs sur le consommateur.
Banda'flors. Trois jours de fête à Evaux les bains
Plus de 200 musiciens venus de toute la France, et de Belgique, se réunissent pour les Banda'Flors, les 21, 22, et 23, dans la cité thermale.
Le Comité des Fêtes d'Évaux-les-Bains organise pour la septième année le festival Banda'Flors, dans les rues de la ville.
L'événement, devenu incontournable pour les amateurs de musique festive, accueillera plus de 200 musiciens, regroupés en six bandas.
Rendez-vous est donc donné le samedi.
Le Comité des Fêtes d'Évaux-les-Bains organise pour la septième année le festival Banda'Flors, dans les rues de la ville.
L'événement, devenu incontournable pour les amateurs de musique festive, accueillera plus de 200 musiciens, regroupés en six bandas.
Rendez-vous est donc donné le samedi.
Première reconduite de Roms en Roumanie depuis les mesures gouvernementales
Brice Hortefeux l’a annoncé hier : un vol reconduisant des Roms en situation irrégulière dans leurs pays d’origine partira demain. C’est la première expulsion depuis que le ministre de l’Intérieur a annoncé fin juillet une série de mesures contre les Roms. Le gouvernement roumain se dit inquiet des "risques de dérapage populiste" en France.
A Roubaix, dans le Nord, des familles Roms expulsées d'un camp illicite se sont installées dans ce terrain vague.
Pas question de parler de "vols spéciaux" ou de "charters". Ces Roms vont être reconduits à Bucarest dans un avion "affrété" , "sur la base du volontariat". 79 personnes qui ont accepté de rentrer dans leur pays d’origine - contre une aide au retour de 300 euros et de 100 euros par enfant mineur - quitteront demain la France pour Bucarest.
C’est la première reconduite à la frontière depuis l’annonce des mesures très controversées de Brice Hortefeux à l’encontre des Roms et des gens du voyage. Le ministre de l’Intérieur s’est d’ailleurs réservé la primeur de l’annonce, lors d’un déplacement à Toulon... suivi quelques minutes plus tard par Eric Besson, lui aussi en visite à Toulon.
A Roubaix, dans le Nord, des familles Roms expulsées d'un camp illicite se sont installées dans ce terrain vague.
Pas question de parler de "vols spéciaux" ou de "charters". Ces Roms vont être reconduits à Bucarest dans un avion "affrété" , "sur la base du volontariat". 79 personnes qui ont accepté de rentrer dans leur pays d’origine - contre une aide au retour de 300 euros et de 100 euros par enfant mineur - quitteront demain la France pour Bucarest.
C’est la première reconduite à la frontière depuis l’annonce des mesures très controversées de Brice Hortefeux à l’encontre des Roms et des gens du voyage. Le ministre de l’Intérieur s’est d’ailleurs réservé la primeur de l’annonce, lors d’un déplacement à Toulon... suivi quelques minutes plus tard par Eric Besson, lui aussi en visite à Toulon.
dimanche 15 août 2010
Electricité : ce qui va vraiment augmenter ce dimanche
Ce dimanche, l’électricité coûtera plus cher pour presque tous les abonnés. Une hausse qui cache d’importantes disparités.
Le prix du kilowatt va augmenter comme prévu à partir de ce dimanche 15 août. Objectif officiel du gouvernement : rééquilibrer les forfaits en appliquant une grille tarifaire plus « équitable » et plus « vertueuse ». Equitable, selon les pouvoirs publics, car la réforme de la structure des tarifs entamée l’année dernière vise à niveler les inégalités.
Certains clients ne payaient, semble-t-il, plus assez pour couvrir les frais de production, d’acheminement et de commercialisation. D’autres au contraire payaient trop. Vertueuse, écolo, car l’évolution des tarifs est censée privilégier l’effacement, c’est-à-dire une consommation moindre pendant les pics. Ces justifications apparaissent en décalage avec la réalité.
Une hausse pas écolo du tout
« Sur le fait de favoriser la consommation en heure creuse, c’est tout le contraire, s’insurge Caroline Keller, de l’association de défense des consommateurs UFC-Que choisir. Cette hausse, contre toute logique environnementale, pénalise davantage les tarifs spéciaux adaptés à l’effacement. » Un exemple : les contrats EJP (pour effacement jour de pointe). Les 137000 abonnés au contrat EJP bleus (artisans et petites entreprises) voient leurs tarifs augmenter de 2,5%. Mais surtout les 6700 EJP jaunes (PME-PMI) et les 5500 EJP verts (grandes entreprises) voient eux leurs tarifs augmenter de 9%!
EDF veut financer ses investissements
La spécialiste de l’énergie soutient également qu’EDF n’a pas respecté ces deux dernières années son engagement — signé avec l’Etat en 2005 — de ne pas effectuer de hausses supérieures à l’inflation jusqu’en 2010. Le groupe se défend en avançant que ce contrat quinquennal de service public stipulait que les tarifs ne devaient pas dépasser l’inflation sur l’ensemble de la période, et non année par année. « Nous sommes toujours environ 30% moins chers que nos voisins européens, ajoute Marc Benayoun, responsable économie, tarifs et prix à EDF. Or nous avons doublé nos investissements, passant de 4 à 8 milliards par an en 2010. EDF est ainsi le premier investisseur français. Sur le nucléaire, les investissements sont passés de 500 millions d’euros par an il y a cinq ans à plus de 2 milliards par an. » Problème : les dépenses du groupe sur le territoire excèdent ses recettes. Ménages et entreprises peuvent donc s’attendre à de nouvelles hausses dans les mois à venir.
Le prix du kilowatt va augmenter comme prévu à partir de ce dimanche 15 août. Objectif officiel du gouvernement : rééquilibrer les forfaits en appliquant une grille tarifaire plus « équitable » et plus « vertueuse ». Equitable, selon les pouvoirs publics, car la réforme de la structure des tarifs entamée l’année dernière vise à niveler les inégalités.
Certains clients ne payaient, semble-t-il, plus assez pour couvrir les frais de production, d’acheminement et de commercialisation. D’autres au contraire payaient trop. Vertueuse, écolo, car l’évolution des tarifs est censée privilégier l’effacement, c’est-à-dire une consommation moindre pendant les pics. Ces justifications apparaissent en décalage avec la réalité.
Une hausse pas écolo du tout
« Sur le fait de favoriser la consommation en heure creuse, c’est tout le contraire, s’insurge Caroline Keller, de l’association de défense des consommateurs UFC-Que choisir. Cette hausse, contre toute logique environnementale, pénalise davantage les tarifs spéciaux adaptés à l’effacement. » Un exemple : les contrats EJP (pour effacement jour de pointe). Les 137000 abonnés au contrat EJP bleus (artisans et petites entreprises) voient leurs tarifs augmenter de 2,5%. Mais surtout les 6700 EJP jaunes (PME-PMI) et les 5500 EJP verts (grandes entreprises) voient eux leurs tarifs augmenter de 9%!
EDF veut financer ses investissements
La spécialiste de l’énergie soutient également qu’EDF n’a pas respecté ces deux dernières années son engagement — signé avec l’Etat en 2005 — de ne pas effectuer de hausses supérieures à l’inflation jusqu’en 2010. Le groupe se défend en avançant que ce contrat quinquennal de service public stipulait que les tarifs ne devaient pas dépasser l’inflation sur l’ensemble de la période, et non année par année. « Nous sommes toujours environ 30% moins chers que nos voisins européens, ajoute Marc Benayoun, responsable économie, tarifs et prix à EDF. Or nous avons doublé nos investissements, passant de 4 à 8 milliards par an en 2010. EDF est ainsi le premier investisseur français. Sur le nucléaire, les investissements sont passés de 500 millions d’euros par an il y a cinq ans à plus de 2 milliards par an. » Problème : les dépenses du groupe sur le territoire excèdent ses recettes. Ménages et entreprises peuvent donc s’attendre à de nouvelles hausses dans les mois à venir.
L’essence plus chère sur la route des vacances
De 6 à 11 centimes de plus par rapport à août 2009. Les automobilistes ont payé, cet été, leur plein de super ou de gazole plus cher. D’une pompe à l’autre, les disparités de prix sont étonnantes.
Le gaz, l’électricité, l’assurance auto, les péages et maintenant... l’essence. Sur la route des vacances, les conducteurs en font l’amer constat à la pompe : le super sans plomb et le gazole ont augmenté de 5 % et 10,6 % par rapport au mois d’août 2009. Le super sans plomb 98, qui s’achetait en moyenne 1,27 € le litre l’été dernier, vaut aujourd’hui 1,33 €, et le gazole est passé de 1,04 € à 1,15 €.
« Le prix de l’essence suit fidèlement l’évolution du pétrole, explique Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Or, ces derniers mois, le baril a doucement mais sûrement augmenté, pour atteindre 80 dollars. »
Le rebond du dollar
Représentant 60 % du prix du carburant, les taxes amortissent, certes, les fluctuations. Mais le rebond du dollar face à l’euro a fait grimper les prix. Normal : plus le billet vert est fort et plus le pétrole coûte cher à importer. « La hausse s’explique aussi par des raisons franco-françaises, souligne Franck Ibled, créateur de Carbeo.com, un site de comparaison des prix dans les différentes stations-service. Depuis janvier, la part régionale de la TIPP taxe intérieure sur les produits pétroliers a augmenté de 2,2 %, TVA incluse. »
« D’autre part, poursuit Franck Ibled, le coût de rénovation des stations, pour se conformer aux nouvelles normes, a été répercuté sur les prix. » Une chose est sûre : d’une station à l’autre, les différences de prix sont très importantes.
Si l’on en croit, les tarifs relevés par les automobilistes et envoyés au site Carbeo.com, l’écart peut aller jusqu’à 50 centimes pour le super sans plomb 98. Soit 25 € de différence pour un plein de 50 litres. Les conducteurs ne sont donc pas logés à la même enseigne.
Les automobilistes risquent-ils de connaître à la rentrée une nouvelle flambée des prix des carburants, comme en 2008 ? « Il y a peu de chances, répond Jean-Louis Schilansky. Nous sommes arrivés à un consensus, autour de 80 dollars le baril, entre les pays producteurs de pétrole et les pays consommateurs. Sauf événement climatique, politique ou économique, cet équilibre permet d’envisager une relative stabilité, avec une augmentation en pente douce. » Le rythme de la hausse pourrait toutefois être plus rapide si la reprise économique est plus forte. Conséquence de la marée noire dans le golfe du Mexique, la fermeture de certains gisements offshore pourrait aussi tirer les prix à la hausse. Enfin, la fermeture en France de centaines de stations-service devrait jouer dans le même sens en réduisant la concurrence.
Le gaz, l’électricité, l’assurance auto, les péages et maintenant... l’essence. Sur la route des vacances, les conducteurs en font l’amer constat à la pompe : le super sans plomb et le gazole ont augmenté de 5 % et 10,6 % par rapport au mois d’août 2009. Le super sans plomb 98, qui s’achetait en moyenne 1,27 € le litre l’été dernier, vaut aujourd’hui 1,33 €, et le gazole est passé de 1,04 € à 1,15 €.
« Le prix de l’essence suit fidèlement l’évolution du pétrole, explique Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Or, ces derniers mois, le baril a doucement mais sûrement augmenté, pour atteindre 80 dollars. »
Le rebond du dollar
Représentant 60 % du prix du carburant, les taxes amortissent, certes, les fluctuations. Mais le rebond du dollar face à l’euro a fait grimper les prix. Normal : plus le billet vert est fort et plus le pétrole coûte cher à importer. « La hausse s’explique aussi par des raisons franco-françaises, souligne Franck Ibled, créateur de Carbeo.com, un site de comparaison des prix dans les différentes stations-service. Depuis janvier, la part régionale de la TIPP taxe intérieure sur les produits pétroliers a augmenté de 2,2 %, TVA incluse. »
« D’autre part, poursuit Franck Ibled, le coût de rénovation des stations, pour se conformer aux nouvelles normes, a été répercuté sur les prix. » Une chose est sûre : d’une station à l’autre, les différences de prix sont très importantes.
Si l’on en croit, les tarifs relevés par les automobilistes et envoyés au site Carbeo.com, l’écart peut aller jusqu’à 50 centimes pour le super sans plomb 98. Soit 25 € de différence pour un plein de 50 litres. Les conducteurs ne sont donc pas logés à la même enseigne.
Les automobilistes risquent-ils de connaître à la rentrée une nouvelle flambée des prix des carburants, comme en 2008 ? « Il y a peu de chances, répond Jean-Louis Schilansky. Nous sommes arrivés à un consensus, autour de 80 dollars le baril, entre les pays producteurs de pétrole et les pays consommateurs. Sauf événement climatique, politique ou économique, cet équilibre permet d’envisager une relative stabilité, avec une augmentation en pente douce. » Le rythme de la hausse pourrait toutefois être plus rapide si la reprise économique est plus forte. Conséquence de la marée noire dans le golfe du Mexique, la fermeture de certains gisements offshore pourrait aussi tirer les prix à la hausse. Enfin, la fermeture en France de centaines de stations-service devrait jouer dans le même sens en réduisant la concurrence.
Ligue 1 : dernier au classement, l'OM est en plein doute
Après un piètre début de saison, l’OM avait un besoin impératif de l’emporter ce samedi soir dans le Nord. C'est raté. Les Marseillais se sont inclinés 2 - 3 à l'extérieur face à des Valenciennois sans génie mais volontaires.
Le départ de Niang confirmé par le club
Avec un 0 pointé, l'OM partage la dernière place du classement avec le modeste promu Arles-Avignon. Un résultat peu glorieux pour un champion en titre.
Malgré un retour désespéré en fin de match à Valenciennes, l'OM ne peut plus se cacher derrière la thèse de l'accident initial contre Caen et voit se profiler un début de saison sous haute tension. La crise semble proche pour une équipe où seul Lucho, notamment en première période, a affiché de la volonté et fait passer quelques frissons. Il va falloir que Didier Deschamps serre les boulons avant de recevoir Lorient.
La défaite face à Caen au Vélodrome (2-1), mais surtout la gestion des transferts de Niang et Ben Arfa semblent donc bien avoir laissé des traces et fragilisé le champion de France.
Comme prévu, l'international français n'était pas à Valenciennes après ses gestes d'humeur de la semaine et comme prévu aussi, le Sénégalais, en partance pour Fenerbahçe, a sans doute fait ses adieux à la D1 après 57 minutes de jeu bien ternes. Pour tout ce qu'il a fait pendant cinq ans avec l'OM, Mamadou Niang ne devra pas être la tête de Turc de la soirée phocéenne. Cependant, pour sa probable dernière sortie en L1, le capitaine olympien, dont le départ est imminent, n'avait peut-être pas totalement la tête à Valenciennes.
Sinon, comment expliquer ses occasions manquées, notamment un incroyable loupé: décalé légèrement à droite, le meilleur buteur de la L1 la saison dernière (18 buts) a hésité et glissé bêtement alors qu'il se trouvait, but ouvert, seul face à Penneteau (43).
Malheureusement pour un Deschamps nerveux, Danic et Pujol par deux fois sont passés par là en deuxième période, sanctionnant cruellement les approximations d'Azpilicueta, N'Diaye et Heinze. Les réductions du score de Taiwo sur penalty et d'Ayew dans la confusion ne doivent pas masquer l'ampleur de la tâche qui attend désormais Deschamps.
Le départ de Niang confirmé par le club
Avec un 0 pointé, l'OM partage la dernière place du classement avec le modeste promu Arles-Avignon. Un résultat peu glorieux pour un champion en titre.
Malgré un retour désespéré en fin de match à Valenciennes, l'OM ne peut plus se cacher derrière la thèse de l'accident initial contre Caen et voit se profiler un début de saison sous haute tension. La crise semble proche pour une équipe où seul Lucho, notamment en première période, a affiché de la volonté et fait passer quelques frissons. Il va falloir que Didier Deschamps serre les boulons avant de recevoir Lorient.
La défaite face à Caen au Vélodrome (2-1), mais surtout la gestion des transferts de Niang et Ben Arfa semblent donc bien avoir laissé des traces et fragilisé le champion de France.
Comme prévu, l'international français n'était pas à Valenciennes après ses gestes d'humeur de la semaine et comme prévu aussi, le Sénégalais, en partance pour Fenerbahçe, a sans doute fait ses adieux à la D1 après 57 minutes de jeu bien ternes. Pour tout ce qu'il a fait pendant cinq ans avec l'OM, Mamadou Niang ne devra pas être la tête de Turc de la soirée phocéenne. Cependant, pour sa probable dernière sortie en L1, le capitaine olympien, dont le départ est imminent, n'avait peut-être pas totalement la tête à Valenciennes.
Sinon, comment expliquer ses occasions manquées, notamment un incroyable loupé: décalé légèrement à droite, le meilleur buteur de la L1 la saison dernière (18 buts) a hésité et glissé bêtement alors qu'il se trouvait, but ouvert, seul face à Penneteau (43).
Malheureusement pour un Deschamps nerveux, Danic et Pujol par deux fois sont passés par là en deuxième période, sanctionnant cruellement les approximations d'Azpilicueta, N'Diaye et Heinze. Les réductions du score de Taiwo sur penalty et d'Ayew dans la confusion ne doivent pas masquer l'ampleur de la tâche qui attend désormais Deschamps.
samedi 14 août 2010
Intempéries : alerte aux fortes pluies dans 10 départements
Pas de soleil pour ce week-end du 15 août. Mais de fortes pluies orageuses sont attendues dans le quart nord-est de la France à partir de samedi soir et durant la nuit de samedi à dimanche, annonce samedi matin Météo France. Les fortes précipitations débuteront sur le Jura en soirée et se poursuivront pendant la nuit de samedi à dimanche en s'étendant vers le nord et l'ouest.
Les prévisions à cinq jours
L'alerte orange a été décrétée dans dix départements et, selon Météo France, des inondations sont possibles. Les cumuls de pluie pourront atteindre, selon la même source, 30 à 50 mm et douze heures et 50 à 80 mm en vingt-quatre heures.
Les conditions de circulation routières peuvent être rendues difficiles, la visibilité peut être réduite, et quelques perturbations peuvent affecter les transports ferroviaires. Des coupures d'électricité sont également prévisibles, poursuit Météo France qui recommande aux automobilistes de se renseigner avant d'entreprendre des déplacements, de respecter les déviations mises en place et de ne pas s'engager à pied ou en voiture sur une voie immergée.
Routes très chargées en raison du retour des vacanciers
Bison futé a hissé le drapeau rouge samedi sur les routes de France en raison du reflux des vacanciers vers le nord qui a déjà commencé vendredi dans le Midi
Les prévisions à cinq jours
L'alerte orange a été décrétée dans dix départements et, selon Météo France, des inondations sont possibles. Les cumuls de pluie pourront atteindre, selon la même source, 30 à 50 mm et douze heures et 50 à 80 mm en vingt-quatre heures.
Les conditions de circulation routières peuvent être rendues difficiles, la visibilité peut être réduite, et quelques perturbations peuvent affecter les transports ferroviaires. Des coupures d'électricité sont également prévisibles, poursuit Météo France qui recommande aux automobilistes de se renseigner avant d'entreprendre des déplacements, de respecter les déviations mises en place et de ne pas s'engager à pied ou en voiture sur une voie immergée.
Routes très chargées en raison du retour des vacanciers
Bison futé a hissé le drapeau rouge samedi sur les routes de France en raison du reflux des vacanciers vers le nord qui a déjà commencé vendredi dans le Midi
Accident d'autocar dans le Nord : un mort et trois blessés graves
Un autocar néerlandais a fait une sortie de route sur l'autoroute A2 au niveau de Crespin (Nord) vendredi soir, faisant au moins un mort et trois blessés graves parmi les passagers, selon la préfecture du Nord.
Parmi les 37 passagers que transportait l'autocar de 52 places, quatorze ont également été légèrement blessés et dix-neuf étaient indemnes.
Le pronostic vital des trois blessés graves est engagé et parmi les quatorze blessés légers, trois ou quatre pourraient finalement être considérés comme graves, selon la préfecture.
L'autocar Eurolines immatriculé aux Pays-Bas, qui roulait dans le sens Bruxelles/Paris, était seul en cause dans l'accident. «A priori le chauffeur s'est assoupi», ont indiqué la gendarmerie et une source policière.
Parmi les passagers, se trouvaient des personnes d'une douzaine de nationalités différentes, dont des Français, des Anglais, des Néerlandais, des Chiliens et des Italiens, selon la préfecture.
Des pompiers du Nord, ainsi que des pompiers belges sont intervenus, l'accident ayant eu lieu à quelques kilomètres à peine de la frontière belge.
Parmi les 37 passagers que transportait l'autocar de 52 places, quatorze ont également été légèrement blessés et dix-neuf étaient indemnes.
Le pronostic vital des trois blessés graves est engagé et parmi les quatorze blessés légers, trois ou quatre pourraient finalement être considérés comme graves, selon la préfecture.
L'autocar Eurolines immatriculé aux Pays-Bas, qui roulait dans le sens Bruxelles/Paris, était seul en cause dans l'accident. «A priori le chauffeur s'est assoupi», ont indiqué la gendarmerie et une source policière.
Parmi les passagers, se trouvaient des personnes d'une douzaine de nationalités différentes, dont des Français, des Anglais, des Néerlandais, des Chiliens et des Italiens, selon la préfecture.
Des pompiers du Nord, ainsi que des pompiers belges sont intervenus, l'accident ayant eu lieu à quelques kilomètres à peine de la frontière belge.
jeudi 12 août 2010
Le ministre de l'Agriculture veut un accord rapide sur le prix du lait
La journée sera décisive pour les producteurs de lait. Les éleveurs en colère avaient donné jusqu'au jeudi 12 août aux transformateurs pour revenir à la table des négociations sur le prix du lait.
Sans quoi ils multiplieraient les actions. Sous pression, les coopératives Laïta et Sodiaal (qui fabrique notamment les yaourts Yoplait) et les industriels comme Lactalis (Camembert Président), Bel (Vache qui rit) et Bongrain (Caprice des Dieux) ont accepté de recevoir des délégations des producteurs de lait à 11 heures jeudi à leurs différents sièges sociaux à Paris, Brest et Laval. Dans la matinée, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a affiché sa volonté de mettre un terme à la crise.
Le ministre de l'Agriculture a réclamé un accord sur les prix du lait pour l'année 2010 «dans les heures qui viennent». «Les producteurs ne peuvent plus attendre», a martelé Bruno Le Maire sur RMC. Il s'est dit prêt à examiner la question de la compétitivité entre la France et l'Allemagne, où le lait est moins cher. Mais, selon lui, «nous ne pourrons régler sereinement ce problème de compétitivité que si la question du prix du lait jusqu'à la fin de l'année 2010 est réglée sereinement».
Accord de juin 2009
Les producteurs, représentés par la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), des Jeunes Agriculteurs (JA) et de la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL) veulent que l'accord de juin 2009 sur le prix du lait soit respecté. Après une année 2009 «catastrophique», cet accord devait fixer le prix du lait à 330 euros les 1000 litres. Loin devant les 313,6 euros (1000 litres) proposés par Lactalis.
Pour justifier leur position, les laiteries font valoir leur difficulté face à la concurrence allemande. Les prix pratiqués Outre-Rhin sont effectivement plus bas mais les producteurs de lait avancent que les marchés mondiaux sont bien meilleurs que'en 2009 et qu'ils aimeraient profiter de la reprise.
Les producteurs reçus chez les transformateurs
Devant le siège social de Bel, à Paris, Thierry Roquefeuil, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL), a déclaré attendre des «explications» sur la raison pour laquelle le groupe ne respecte pas l'accord de 2009. Bel a proposé des rendez-vous en septembre mais pour lui «septembre c'est beaucoup trop tard. On espère qu'ils ont évolué sur leur position», a-t-il dit avant de rencontrer la direction.
Chez Sodiaal, où une trentaine de producteurs de lait ont apposé des étiquettes appelant au boycott sur les vitrines de la coopérative, son président, François Iches a revendiqué un «esprit constructif», avant le début des négociations.
A Laval, en Bretagne, une trentaine de producteurs se sont présentés chez Lactalis. «Aujourd'hui, c'est une séance d'explication», a indiqué Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA, principal syndicat agricole. Elle a dit vouloir que «les cinq principaux industriels s'engagent à venir à la table des négociations pour le 20 août pour respecter» l'accord interprofessionnel sur les prix du lait de 2009.
Sans quoi ils multiplieraient les actions. Sous pression, les coopératives Laïta et Sodiaal (qui fabrique notamment les yaourts Yoplait) et les industriels comme Lactalis (Camembert Président), Bel (Vache qui rit) et Bongrain (Caprice des Dieux) ont accepté de recevoir des délégations des producteurs de lait à 11 heures jeudi à leurs différents sièges sociaux à Paris, Brest et Laval. Dans la matinée, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a affiché sa volonté de mettre un terme à la crise.
Le ministre de l'Agriculture a réclamé un accord sur les prix du lait pour l'année 2010 «dans les heures qui viennent». «Les producteurs ne peuvent plus attendre», a martelé Bruno Le Maire sur RMC. Il s'est dit prêt à examiner la question de la compétitivité entre la France et l'Allemagne, où le lait est moins cher. Mais, selon lui, «nous ne pourrons régler sereinement ce problème de compétitivité que si la question du prix du lait jusqu'à la fin de l'année 2010 est réglée sereinement».
Accord de juin 2009
Les producteurs, représentés par la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), des Jeunes Agriculteurs (JA) et de la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL) veulent que l'accord de juin 2009 sur le prix du lait soit respecté. Après une année 2009 «catastrophique», cet accord devait fixer le prix du lait à 330 euros les 1000 litres. Loin devant les 313,6 euros (1000 litres) proposés par Lactalis.
Pour justifier leur position, les laiteries font valoir leur difficulté face à la concurrence allemande. Les prix pratiqués Outre-Rhin sont effectivement plus bas mais les producteurs de lait avancent que les marchés mondiaux sont bien meilleurs que'en 2009 et qu'ils aimeraient profiter de la reprise.
Les producteurs reçus chez les transformateurs
Devant le siège social de Bel, à Paris, Thierry Roquefeuil, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL), a déclaré attendre des «explications» sur la raison pour laquelle le groupe ne respecte pas l'accord de 2009. Bel a proposé des rendez-vous en septembre mais pour lui «septembre c'est beaucoup trop tard. On espère qu'ils ont évolué sur leur position», a-t-il dit avant de rencontrer la direction.
Chez Sodiaal, où une trentaine de producteurs de lait ont apposé des étiquettes appelant au boycott sur les vitrines de la coopérative, son président, François Iches a revendiqué un «esprit constructif», avant le début des négociations.
A Laval, en Bretagne, une trentaine de producteurs se sont présentés chez Lactalis. «Aujourd'hui, c'est une séance d'explication», a indiqué Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA, principal syndicat agricole. Elle a dit vouloir que «les cinq principaux industriels s'engagent à venir à la table des négociations pour le 20 août pour respecter» l'accord interprofessionnel sur les prix du lait de 2009.
Baie du Mont-Saint-Michel : baignades interdites sur plusieurs plages
Les vacanciers de la Baie du Mont-Saint-Michel privés de baignade ! Plusieurs mairies viennent de décréter l'interdiction de mettre les pieds dans l'eau sur plusieurs plages de la côte, face à un risque de pollution après les fortes précipitations de ces derniers jours. Une simple mesure de précaution, en attendant que les analyses soient effectuées.
Sont concernées, trois des quatre plages de Granville (Manche), ainsi que la plus grande plage de Saint-Pair-sur-mer. «Les pluies de ces derniers jours risquent d'augmenter les transferts de pollutions terrestres, essentiellement agricoles (engrais) vers la mer», a expliqué Gérard Sauré, maire-adjoint de Granville.
«Dans une baie fermée comme la baie du Mont-Saint-Michel, le renouvellement ne dépasse pas 20%, à chaque marée. Alors quand il y a de fortes précipitations, après une longue période sans pluie, il y a un lessivage des côtes», a expliqué Louis Forget, maire de Jullouville. L'interdiction sera maintenue si les analyses, attendues jeudi ou vendredi, démontrent bien qu'il y a des traces de pollution.
Sont concernées, trois des quatre plages de Granville (Manche), ainsi que la plus grande plage de Saint-Pair-sur-mer. «Les pluies de ces derniers jours risquent d'augmenter les transferts de pollutions terrestres, essentiellement agricoles (engrais) vers la mer», a expliqué Gérard Sauré, maire-adjoint de Granville.
«Dans une baie fermée comme la baie du Mont-Saint-Michel, le renouvellement ne dépasse pas 20%, à chaque marée. Alors quand il y a de fortes précipitations, après une longue période sans pluie, il y a un lessivage des côtes», a expliqué Louis Forget, maire de Jullouville. L'interdiction sera maintenue si les analyses, attendues jeudi ou vendredi, démontrent bien qu'il y a des traces de pollution.
Défaite honorable en Norvège pour les Bleus de Laurent Blanc
L'équipe de France, sans aucun mondialiste, a perdu en Norvège mercredi soir (1-2). Avec seulement trois jours passés en commun, les Bleus se sont montrés plutôt séduisants en attaque mais trop fébriles en défense.
Le chantier de reconstruction de l'équipe de France est lancé. Et la défaite en Norvège (1-2) ne doit pas complètement occulter les bonnes choses entrevues mercredi soir. Car on avait quitté 23 Bleus, bras ballants, errant sur la pelouse de Bloemfontein en Afrique du Sud,en juin dernier. On en a retrouvé 22 autres, mercredi soir à l'Ullevaal Stadium d'Oslo, nettement plus fringants, notamment en attaque, mais toujours aussi fébriles en défense.
En savoir plus
«Il n'y a pas de défaite encourageante» pour Laurent Blanc
Évidemment, ce n'était qu'un match amical. Un de ceux qui compte habituellement pour du beurre, situé en plein mois d'août et en pleine préparation pour beaucoup de joueurs. Mais le séisme qui a frappé le foot français courant juin a changé le contexte, en même temps qu'il a redessiné la carte du groupe France et ouvert des brèches. S'il est évident que, des 23 grévistes du Mondial, une partie reviendra en équipe de France, certains des 22 convoqués en Norvège par Laurent Blanc sont sans doute bien plus que des intérimaires, malgré la défaite en terre sacndinave.
Le chantier de reconstruction de l'équipe de France est lancé. Et la défaite en Norvège (1-2) ne doit pas complètement occulter les bonnes choses entrevues mercredi soir. Car on avait quitté 23 Bleus, bras ballants, errant sur la pelouse de Bloemfontein en Afrique du Sud,en juin dernier. On en a retrouvé 22 autres, mercredi soir à l'Ullevaal Stadium d'Oslo, nettement plus fringants, notamment en attaque, mais toujours aussi fébriles en défense.
En savoir plus
«Il n'y a pas de défaite encourageante» pour Laurent Blanc
Évidemment, ce n'était qu'un match amical. Un de ceux qui compte habituellement pour du beurre, situé en plein mois d'août et en pleine préparation pour beaucoup de joueurs. Mais le séisme qui a frappé le foot français courant juin a changé le contexte, en même temps qu'il a redessiné la carte du groupe France et ouvert des brèches. S'il est évident que, des 23 grévistes du Mondial, une partie reviendra en équipe de France, certains des 22 convoqués en Norvège par Laurent Blanc sont sans doute bien plus que des intérimaires, malgré la défaite en terre sacndinave.
mercredi 11 août 2010
Le village soutient le retraité qui a tiré sur ses cambrioleuses
Depuis samedi, le village de Nissan-lez-Enserune, entre Béziers (Hérault) et Narbonne (Aude), se mobilise pour demander la libération de René Galinier. Ce maraîcher à la retraite de 73 ans est mis en examen pour « tentative d’homicides volontaires » et incarcéré à la maison d’arrêt de Béziers pour avoir, deux jours avant, blessé par balle deux jeunes femmes, toujours hospitalisées.
Elles sont gravement atteintes au thorax et aux membres inférieurs.
L’avocat de l’auteur des coups de fusil de chasse a fait appel de cette décision, estimant qu’un contrôle judiciaire serait plus approprié pour son client âgé et ne troublerait pas l’ordre public.
L’appel devrait être examiné par la chambre de l’instruction dans les jours prochains à Montpellier (Hérault). Hier l’UMP et le FN se sont indignés dans deux communiqués distincts de cette incarcération.
A l’entrée du village, là où se trouve le pavillon de René Galinier et sa femme, les voisins veulent le voir rentrer chez lui très vite : « Bien sûr que nous sommes tous derrière lui. Lorsque je suis allé à sa rencontre juste après les coups de feu, il avait l’air totalement hébété. Il ne comprenait pas très bien ce qu’il venait de faire », explique Roger, l’un des riverains.
« C’est l’acte isolé d’un homme paniqué et cambriolé à plusieurs reprises. Il faisait seul sa sieste lorsqu’il a entendu que l’on crochetait un volet, puis que l’on cassait un carreau. A peine réveillé, affolé, il a tenté d’appeler les gendarmes en faisant le 18 (le numéro des pompiers). Puis, se sentant menacé, il a pris son fusil et tiré à deux reprises. Nous sommes ici dans un état de défense légitime » explique Me Josy-Jean Bousquet, son avocat. En attendant, à Nissan, une pétition se prépare.
« Depuis deux jours, les gens défilent pour signer, car monsieur René est connu comme un homme paisible et mesuré. Ce qui s’est passé étonne beaucoup de gens », explique la responsable de la Maison de la presse du village. « Rien que dans le quartier de René, j’ai compté, cela fait douze cambriolages en quelques mois. Lui-même avait été déjà visité à trois reprises. On peut comprendre sa peur », commente un autre voisin.
Elles sont gravement atteintes au thorax et aux membres inférieurs.
L’avocat de l’auteur des coups de fusil de chasse a fait appel de cette décision, estimant qu’un contrôle judiciaire serait plus approprié pour son client âgé et ne troublerait pas l’ordre public.
L’appel devrait être examiné par la chambre de l’instruction dans les jours prochains à Montpellier (Hérault). Hier l’UMP et le FN se sont indignés dans deux communiqués distincts de cette incarcération.
A l’entrée du village, là où se trouve le pavillon de René Galinier et sa femme, les voisins veulent le voir rentrer chez lui très vite : « Bien sûr que nous sommes tous derrière lui. Lorsque je suis allé à sa rencontre juste après les coups de feu, il avait l’air totalement hébété. Il ne comprenait pas très bien ce qu’il venait de faire », explique Roger, l’un des riverains.
« C’est l’acte isolé d’un homme paniqué et cambriolé à plusieurs reprises. Il faisait seul sa sieste lorsqu’il a entendu que l’on crochetait un volet, puis que l’on cassait un carreau. A peine réveillé, affolé, il a tenté d’appeler les gendarmes en faisant le 18 (le numéro des pompiers). Puis, se sentant menacé, il a pris son fusil et tiré à deux reprises. Nous sommes ici dans un état de défense légitime » explique Me Josy-Jean Bousquet, son avocat. En attendant, à Nissan, une pétition se prépare.
« Depuis deux jours, les gens défilent pour signer, car monsieur René est connu comme un homme paisible et mesuré. Ce qui s’est passé étonne beaucoup de gens », explique la responsable de la Maison de la presse du village. « Rien que dans le quartier de René, j’ai compté, cela fait douze cambriolages en quelques mois. Lui-même avait été déjà visité à trois reprises. On peut comprendre sa peur », commente un autre voisin.
Equipe de France : des nouveaux Bleus au révélateur norvégien
Laurent Blanc se trouve face à une feuille blanche sur laquelle il doit coucher les onze titulaires qui sont chargés de redorer le blason d'une équipe de France passablement terni par le fiasco sud africain. Quel onze de départ affrontera la rugueuse Norvège, jamais battue par les Tricolores depuis 22 ans ? Après le premier et seul entraînement en terre nordique avant la confrontation amicale de mercredi soir, le nouveau sélectionneur y voit un peu plus clair.
Karim Benzema : « Sur le terrain, je serai un autre homme »
L'entraînement mardi à Oslo a dessiné un 4-4-2 avec une attaque Hoarau-Rémy, appuyée par Nasri en meneur, tandis que la charnière centrale était formée de Rami et Mexès.
Après des exercices en mouvement devant le but, l'encadrement de Laurent Blanc, dans un entraînement entièrement ouvert aux médias au stade Ullevaal d'Oslo --ce qui n'était pas prévu au départ-- a distribué les chasubles des titulaires possibles.
Mvila et Nasri pour animer l'entre-jeu
Les heureux élus furent: Ruffier - Fanni, Rami, Mexès, Cissokho - Mvila - Sissoko, Nzogbia - Nasri - Hoarau, Rémy. Ils étaient disposés en 4-4-2 avec un milieu en losange, Mvila étant la pointe basse et Nasri la pointe haute en meneur derrière les attaquants.
Cette équipe probable privilégie les joueurs de L1 qui ont donc repris la compétition, aux dépens, par exemple, des joueurs du Real Madrid, Lassana Diarra et Karim Benzema. Laurent Blanc avait d'ailleurs reconnu lundi en conférence de presse que les "Espagnols" n'étaient pas au même niveau physique que leurs compatriotes de Ligue 1 voire du championnat anglais.
Karim Benzema : « Sur le terrain, je serai un autre homme »
L'entraînement mardi à Oslo a dessiné un 4-4-2 avec une attaque Hoarau-Rémy, appuyée par Nasri en meneur, tandis que la charnière centrale était formée de Rami et Mexès.
Après des exercices en mouvement devant le but, l'encadrement de Laurent Blanc, dans un entraînement entièrement ouvert aux médias au stade Ullevaal d'Oslo --ce qui n'était pas prévu au départ-- a distribué les chasubles des titulaires possibles.
Mvila et Nasri pour animer l'entre-jeu
Les heureux élus furent: Ruffier - Fanni, Rami, Mexès, Cissokho - Mvila - Sissoko, Nzogbia - Nasri - Hoarau, Rémy. Ils étaient disposés en 4-4-2 avec un milieu en losange, Mvila étant la pointe basse et Nasri la pointe haute en meneur derrière les attaquants.
Cette équipe probable privilégie les joueurs de L1 qui ont donc repris la compétition, aux dépens, par exemple, des joueurs du Real Madrid, Lassana Diarra et Karim Benzema. Laurent Blanc avait d'ailleurs reconnu lundi en conférence de presse que les "Espagnols" n'étaient pas au même niveau physique que leurs compatriotes de Ligue 1 voire du championnat anglais.
Le ramadan commence pour 5 millions de musulmans
Une longue période d'abstinence vient de s'ouvrir pour près de 5 millions de musulmans français.
Le ramadan, temps fort de l'islam, a en effet commencé mercredi matin en France, marquant le début d'un mois de jeûne.
La date a été fixée par une commission théologique réunissant des membres du Conseil français du Culte musulman (CFCM), des responsables des mosquées et des fidèles, qui ont tenu compte des observations de la lune par les astronomes.
Le ramadan, temps fort de l'islam, a en effet commencé mercredi matin en France, marquant le début d'un mois de jeûne.
La date a été fixée par une commission théologique réunissant des membres du Conseil français du Culte musulman (CFCM), des responsables des mosquées et des fidèles, qui ont tenu compte des observations de la lune par les astronomes.
Lyon : le corps d'un septuagénaire découvert dans un congélateur 4 réactions
Macabre découverte dans le 6e arrondissement de Lyon. Les policiers ont retrouvé le cadavre d'un homme de 71 ans dans le congélateur de son appartement. Selon une source policière, le décès remonte à près de deux ans.
Les enquêteurs se sont rendus au domicile de Jean-François Poinard, un restaurateur à la retraite dont la disparition remontait à plusieurs mois.
Il vivait au 5e étage d'un immeuble de la rue Vibert. Selon le journal «Le Progrès», sa concubine est apparue en criant alors qu'un serrurier s'apprêtait à ouvrir la porte. Les policiers se sont alors introduits dans l'appartement et ont découvert dans le congélateur de la cuisine, le corps d'un homme, celui du restaurateur selon toute vraisemblance, caché par des plastiques. Une autopsie doit encore être effectuée pour confirner cette hypothèse.
Sa compagne placée en garde à vue
Guylène, sa concubine de 51 ans, a été immédiatement placée en garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle de la police judiciaire. Selon le quotidien, le couple vivait dans cet immeuble depuis plusieurs années. Plusieurs témoins évoquent des tensions entre la quinquagénaire sans profession et le septuagénaire à la retraite.
Personne n'avait signalé la disparition de l'homme. Et personne n'en aurait probablement rien su si Guylène ne s'était laissée aller à la confidence un soir où elle avait un peu trop bu. Ce soir-là, elle laisse entendre à sa fille qu'il est arrivé quelque chose de grave à son compagnon. Inquiétée, la jeune femme décide de s'en ouvrir à la police. Rapidement, la PJ épluche les comptes bancaires et les dossiers administratifs du retraité et ne remarque aucun mouvement de sa part. Ce qui a déclenché la perquisition au domicile du septuagénaire.
Les enquêteurs se sont rendus au domicile de Jean-François Poinard, un restaurateur à la retraite dont la disparition remontait à plusieurs mois.
Il vivait au 5e étage d'un immeuble de la rue Vibert. Selon le journal «Le Progrès», sa concubine est apparue en criant alors qu'un serrurier s'apprêtait à ouvrir la porte. Les policiers se sont alors introduits dans l'appartement et ont découvert dans le congélateur de la cuisine, le corps d'un homme, celui du restaurateur selon toute vraisemblance, caché par des plastiques. Une autopsie doit encore être effectuée pour confirner cette hypothèse.
Sa compagne placée en garde à vue
Guylène, sa concubine de 51 ans, a été immédiatement placée en garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle de la police judiciaire. Selon le quotidien, le couple vivait dans cet immeuble depuis plusieurs années. Plusieurs témoins évoquent des tensions entre la quinquagénaire sans profession et le septuagénaire à la retraite.
Personne n'avait signalé la disparition de l'homme. Et personne n'en aurait probablement rien su si Guylène ne s'était laissée aller à la confidence un soir où elle avait un peu trop bu. Ce soir-là, elle laisse entendre à sa fille qu'il est arrivé quelque chose de grave à son compagnon. Inquiétée, la jeune femme décide de s'en ouvrir à la police. Rapidement, la PJ épluche les comptes bancaires et les dossiers administratifs du retraité et ne remarque aucun mouvement de sa part. Ce qui a déclenché la perquisition au domicile du septuagénaire.
lundi 9 août 2010
L’or et l’argent pour les Français à Budapest...
Première médialle, celle de Yannick Agnel. Le jeune Niçois décroche par la même occasion un nouveau record de France (3:46.17), améliorant de 9 centièmes le chrono qu’il avait réussi le 14 juillet dernier à Helsinki, lors des Championnats d’Europe juniors et devançant l’Allemand Paul Biedermann, champion du monde de la discipline, tenant du titre européen et détenteur du record du monde (3:40.07).
Yannick Agnel, double médaillé du jour (0'35")
Deuxième médaille, en relai 4x100 m libre : l’équipe française composée du même Yannick Agnel, de Fabien Gillot, William Meynard et du champion olympique Alain Bernard a décroché la breloque de vice-champion d’Europe de la discipline, derrière la Russie et devant la Suède.
Samedi, les Français avaient remporté les deux premières médailles de la compétition avec Bertrand Venturi et Joanes Hedel, respectivement 2e et 3e du 25 km en eau libre.
Yannick Agnel, double médaillé du jour (0'35")
Deuxième médaille, en relai 4x100 m libre : l’équipe française composée du même Yannick Agnel, de Fabien Gillot, William Meynard et du champion olympique Alain Bernard a décroché la breloque de vice-champion d’Europe de la discipline, derrière la Russie et devant la Suède.
Samedi, les Français avaient remporté les deux premières médailles de la compétition avec Bertrand Venturi et Joanes Hedel, respectivement 2e et 3e du 25 km en eau libre.
braderie de L'amicale des commerçants et artisans ce 15 Aout à Evaux les Bains
Depuis plus de 20 années, plus de 250 exposants sont attendus dans la ville d'Evaux les bains.
Particulier (foire à tout), professionnels, commerçants, artisans, tout un panel pour tous et ouvert à tous.
Madame Steiner et son équipe de bénévoles prépare activement cette première grande manifestation dans la ville. Ce sera encore cette année un travail de titan pour donner une place satisfaisante à tous.
C'est pareil toutes les années, retorque la Présidente, mais cela se déroulera comme par habitude dans la bonne humeur.
Particulier (foire à tout), professionnels, commerçants, artisans, tout un panel pour tous et ouvert à tous.
Des animations égayeront la journée pour le plaisir de tous. réservation : 05.55.65.55.48
Pas de fumée sans feu ! Tarif Electricité : le ministère de l'Energie dément une hausse de 9 %
La hausse de 9 % annoncée par la Tribune lundi concernant les 500 000 ménages ayant souscrit à un abonnement «effacement jour de pointe» ne sera en réalité que de 3 %. Dans un communiqué, le ministère de l'Energie a démenti l'information du quotidien économique. «La hausse de tarifs pour ces clients sera inférieure à 3%, à la fois pour l'abonnement et pour le prix du kilowattheure», a indiqué le ministère.
Le site internet de La Tribune, qui citait un document du ministère, avait fait état lundi midi d'une hausse de 9,2% du prix de l'abonnement et du kilowattheure des clients «EJP». Ce type d'abonnement, qui n'est plus proposé par EDF à ses nouveaux clients, fait varier le prix du kilowattheure en fonction des jours.
Le ministère de l'Energie n'avait dans un premier temps pas souhaité commenter l'information de La Tribune, au motif que la hausse des tarifs devait encore être validée par la Commission de régulation de l'énergie (CRE). L'avis de la CRE est purement consultatif et sera publié au Journal officiel d'ici au 15 août, en même temps que les arrêtés fixant la hausse des tarifs.
La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé un relèvement de trois pour cent des tarifs de l'électricité pour les particuliers, mais sans donner le détail des hausses pour chaque type d'abonnement.
Des hausses très disparates en 2009
Selon La Tribune, le prix de l'abonnement «Heures creuses/heures pleines» baissera de 25% à 90,96 euros pour une puissance inférieure à neuf kilovoltampères (kVA), tandis que le prix du kilowatt-heure augmentera de 7,3%.
Pour l'option «Tempo» (prix modulé selon l'heure et le jour), le coût de l'abonnement augmentera de trois pour cent, tout comme celui du kilowatt-heure.
Enfin pour l'option «Base» (tarif unique), le prix de l'abonnement augmentera de 4,4% à 8,4% et celui de l'énergie de 1,5% à 1,8% pour les consommateurs dont l'installation électrique a une puissance inférieure à six kVA. Pour les puissances plus fortes (jusqu'à 36 kVA), le prix de l'énergie est stable et le prix de l'abonnement baisse de 0,3% à 16,2%.
Le ministère de l'Energie avait indiqué la semaine dernière que la hausse des tarifs serait «différenciée» selon le type d'abonnement, afin que chaque consommateur paye le coût réel de sa consommation d'électricité (coût du réseau et coût de la production).
L'an dernier, la hausse des tarifs de 1,9% en moyenne pour les ménages, avait caché de fortes disparités selon les clients. Ainsi, 1,5 million de clients avaient vu leur facture augmenter de plus de 15%. Quelque 28,5 millions de clients particuliers sont actuellement soumis aux tarifs réglementés, qui sont proposés par EDF.
Le site internet de La Tribune, qui citait un document du ministère, avait fait état lundi midi d'une hausse de 9,2% du prix de l'abonnement et du kilowattheure des clients «EJP». Ce type d'abonnement, qui n'est plus proposé par EDF à ses nouveaux clients, fait varier le prix du kilowattheure en fonction des jours.
Le ministère de l'Energie n'avait dans un premier temps pas souhaité commenter l'information de La Tribune, au motif que la hausse des tarifs devait encore être validée par la Commission de régulation de l'énergie (CRE). L'avis de la CRE est purement consultatif et sera publié au Journal officiel d'ici au 15 août, en même temps que les arrêtés fixant la hausse des tarifs.
La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé un relèvement de trois pour cent des tarifs de l'électricité pour les particuliers, mais sans donner le détail des hausses pour chaque type d'abonnement.
Des hausses très disparates en 2009
Selon La Tribune, le prix de l'abonnement «Heures creuses/heures pleines» baissera de 25% à 90,96 euros pour une puissance inférieure à neuf kilovoltampères (kVA), tandis que le prix du kilowatt-heure augmentera de 7,3%.
Pour l'option «Tempo» (prix modulé selon l'heure et le jour), le coût de l'abonnement augmentera de trois pour cent, tout comme celui du kilowatt-heure.
Enfin pour l'option «Base» (tarif unique), le prix de l'abonnement augmentera de 4,4% à 8,4% et celui de l'énergie de 1,5% à 1,8% pour les consommateurs dont l'installation électrique a une puissance inférieure à six kVA. Pour les puissances plus fortes (jusqu'à 36 kVA), le prix de l'énergie est stable et le prix de l'abonnement baisse de 0,3% à 16,2%.
Le ministère de l'Energie avait indiqué la semaine dernière que la hausse des tarifs serait «différenciée» selon le type d'abonnement, afin que chaque consommateur paye le coût réel de sa consommation d'électricité (coût du réseau et coût de la production).
L'an dernier, la hausse des tarifs de 1,9% en moyenne pour les ménages, avait caché de fortes disparités selon les clients. Ainsi, 1,5 million de clients avaient vu leur facture augmenter de plus de 15%. Quelque 28,5 millions de clients particuliers sont actuellement soumis aux tarifs réglementés, qui sont proposés par EDF.
Une Afghane enceinte est exécutée en public de trois balles dans la tête
Fouettée 200 fois avant d'être exécutée en public de trois balles dans la tête. C'est le triste sort qu'a connu Bibi Sanubar, une Afghane de 35 ans dans un bastion taliban de la province de Badghis, dans l'ouest de l'Afghanistan. La femme, qui était veuve et enceinte, a été tuée par un commandant taliban, Mohammad Yousuf, après avoir été retenue trois jours.
Les talibans l'accusaient d'adultère. Son corps a ensuite été jeté dans un secteur contrôlé par les forces afghanes de sécurité.
Démenti des talibans
Un porte-parole régulier des talibans, Yousuf Ahmadi, a pourtant démenti toute implication des talibans et fustigé la «propagande des médias occidentaux». «Nous n'avons rien fait de la sorte à Badghis ou dans une autre province», a-t-il affirmé.
Cette exécution rappelle pourtant ces nombreuses scènes de lapidation de personnes accusées d'adultère, conduites sous le régime des talibans. Ceux-là même qui prônent une application rigoriste de la loi islamique, coupant mains et pieds aux Afghans reconnus coupables de vol.
Les talibans l'accusaient d'adultère. Son corps a ensuite été jeté dans un secteur contrôlé par les forces afghanes de sécurité.
Démenti des talibans
Un porte-parole régulier des talibans, Yousuf Ahmadi, a pourtant démenti toute implication des talibans et fustigé la «propagande des médias occidentaux». «Nous n'avons rien fait de la sorte à Badghis ou dans une autre province», a-t-il affirmé.
Cette exécution rappelle pourtant ces nombreuses scènes de lapidation de personnes accusées d'adultère, conduites sous le régime des talibans. Ceux-là même qui prônent une application rigoriste de la loi islamique, coupant mains et pieds aux Afghans reconnus coupables de vol.
dimanche 8 août 2010
Nantes : Lies Hebbadj mis en examen pour viols aggravés
Les mises en examen s'accumulent pour Lies Hebbadj. Cet épicer de Nantes, dont la compagne avait verbalisée en avril dernier pour conduite avec un niqab, vient d'être mis en examen pour« viols aggravés».
Hebbadj victime d'une «politique répressive» pour son avocate
Pour Hortefeux, Lies Hebbadj est « présumé coupable »
La justice a assorti sa décision d'une extension du contrôle judiciaire qui découlait de sa précédente mise en examen pour fraude aux allocations familiales. Le commerçant a désormais interdiction «d'entrer en contact avec l'actuel époux de la plaignante», a indiqué le procureur de la République de Nantes, Xavier Ronsin. L'époux est un ancien ami d'Hebbadj.
Dimanche matin, le parquet de Nantes avait déjà décidé de l'ouverture d'une nouvelle information judiciaire, prélude à une mise en examen, à l'encontre de Lies Hebbadj. Ce dernier avait été placé garde à vue vendredi soir à la suite «des accusations de viols et de violences portées à son encontre le 5 août 2010 par l'une de ses anciennes compagnes», avait précisé le ministère public. La jeune femme avait été en fait auditionné par la justice la semaine dernière et avaient évoqué des faits ayant eu lieu entre 2003 et 2007. L'enquête préliminaire avait été confiée à la police judiciaire de Nantes.
L'avocate crie à la «manipulation»
La qualification de viols aggravés induit une sanction éventuelle plus lourde du fait de circonstances aggravantes. Dans le cas précis de Lies Hebbadj, le procureur de la République a signalé «l'état de la plaignante qui était enceinte» et le fait que les viols avaient été «commis par un conjoint ou concubin».
«Il s'agit d'accusations fantaisistes, très anciennes, sur un domaine intime assez invérifiable. Je pense qu'il s'agit probablement d'une manipulation», a déclaré Me Cécile de Oliveira, l'avocate de Lies Hebbadj à l'annonce de la mise en examen par le parquet.
Une plainte d'une ex-compagne répudiée et remariée
Cette compagne répudiée par Lies Hebbadj et remariée à Dubaï, Nina Gomez, avait déjà porté contre lui des accusations de maltraitance sur un blog. Dans une conférence de presse, en plein affaire du niqab au volant, le ministre de l'Intérieur avait évoqué ces accusations.
Lies Hebbadj avait alors porté plainte en avril pour diffamation contre la jeune femme. Cette dernière a également été mise en examen aux côtés d'autres compagnes de M. Hebbadj et de lui même pour fraude aux prestations sociales le 9 juin dernier.
Le commerçant, qui vit à Rezé, près de Nantes, a été placé sous le feu des projecteurs fin avril en plein débat sur l'interdiction du voile intégral, quand sa compagne a décidé de contester une contravention de 22 euros pour avoir conduit en niqab.
Déjà mis en examen pour fraudes aux aides sociales
Le 9 juin dernier, à l'issue d'une première garde à vue, Lies Hebbadj, soupçonné de polygamie, a été mis en examen pour fraudes aux aides sociales, escroqueries ou encore travail dissimulé. Dans un premier temps, il s'était défendu des accusations de polygamie, indiquant qu'en France il n'était «interdit d'avoir des maîtresses».
Mais après six semaines d'enquête, la mise en examen intervenait le 9 juin. La justice lui reproche d'avoir vécu dans «une polygamie de fait» et perçu du fait de ses différentes situations près de 175 000 euros de prestations sociales entre 2007 et 2010.
Une somme supérieure aux 88 000 euros qu'il aurait dûs percevoir si les membres des trois familles avaient vécu sous le même toit. Lies Hebbadj aurait également pu percevoir 124 000 euros si la déclaration de situation dans ses trois domiciles (NDLR : il a reconnu être le père de quinze enfants et bientôt dix-sept enfants) avait été déclarée de manière conforme.
Déchéance de nationalité
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait demandé que le commerçant soit déchu de sa nationalité française en évoquant les soupçons de polygamie et de fraudes aux aides sociales.
Le ministre a annoncé samedi qu'il ferait des propositions d'ici la fin de l'été à Nicolas Sarkozy pour rendre possible la déchéance de nationalité notamment pour des faits de meurtres contre des policiers ou pour polygamie.
Hebbadj victime d'une «politique répressive» pour son avocate
Pour Hortefeux, Lies Hebbadj est « présumé coupable »
La justice a assorti sa décision d'une extension du contrôle judiciaire qui découlait de sa précédente mise en examen pour fraude aux allocations familiales. Le commerçant a désormais interdiction «d'entrer en contact avec l'actuel époux de la plaignante», a indiqué le procureur de la République de Nantes, Xavier Ronsin. L'époux est un ancien ami d'Hebbadj.
Dimanche matin, le parquet de Nantes avait déjà décidé de l'ouverture d'une nouvelle information judiciaire, prélude à une mise en examen, à l'encontre de Lies Hebbadj. Ce dernier avait été placé garde à vue vendredi soir à la suite «des accusations de viols et de violences portées à son encontre le 5 août 2010 par l'une de ses anciennes compagnes», avait précisé le ministère public. La jeune femme avait été en fait auditionné par la justice la semaine dernière et avaient évoqué des faits ayant eu lieu entre 2003 et 2007. L'enquête préliminaire avait été confiée à la police judiciaire de Nantes.
L'avocate crie à la «manipulation»
La qualification de viols aggravés induit une sanction éventuelle plus lourde du fait de circonstances aggravantes. Dans le cas précis de Lies Hebbadj, le procureur de la République a signalé «l'état de la plaignante qui était enceinte» et le fait que les viols avaient été «commis par un conjoint ou concubin».
«Il s'agit d'accusations fantaisistes, très anciennes, sur un domaine intime assez invérifiable. Je pense qu'il s'agit probablement d'une manipulation», a déclaré Me Cécile de Oliveira, l'avocate de Lies Hebbadj à l'annonce de la mise en examen par le parquet.
Une plainte d'une ex-compagne répudiée et remariée
Cette compagne répudiée par Lies Hebbadj et remariée à Dubaï, Nina Gomez, avait déjà porté contre lui des accusations de maltraitance sur un blog. Dans une conférence de presse, en plein affaire du niqab au volant, le ministre de l'Intérieur avait évoqué ces accusations.
Lies Hebbadj avait alors porté plainte en avril pour diffamation contre la jeune femme. Cette dernière a également été mise en examen aux côtés d'autres compagnes de M. Hebbadj et de lui même pour fraude aux prestations sociales le 9 juin dernier.
Le commerçant, qui vit à Rezé, près de Nantes, a été placé sous le feu des projecteurs fin avril en plein débat sur l'interdiction du voile intégral, quand sa compagne a décidé de contester une contravention de 22 euros pour avoir conduit en niqab.
Déjà mis en examen pour fraudes aux aides sociales
Le 9 juin dernier, à l'issue d'une première garde à vue, Lies Hebbadj, soupçonné de polygamie, a été mis en examen pour fraudes aux aides sociales, escroqueries ou encore travail dissimulé. Dans un premier temps, il s'était défendu des accusations de polygamie, indiquant qu'en France il n'était «interdit d'avoir des maîtresses».
Mais après six semaines d'enquête, la mise en examen intervenait le 9 juin. La justice lui reproche d'avoir vécu dans «une polygamie de fait» et perçu du fait de ses différentes situations près de 175 000 euros de prestations sociales entre 2007 et 2010.
Une somme supérieure aux 88 000 euros qu'il aurait dûs percevoir si les membres des trois familles avaient vécu sous le même toit. Lies Hebbadj aurait également pu percevoir 124 000 euros si la déclaration de situation dans ses trois domiciles (NDLR : il a reconnu être le père de quinze enfants et bientôt dix-sept enfants) avait été déclarée de manière conforme.
Déchéance de nationalité
Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait demandé que le commerçant soit déchu de sa nationalité française en évoquant les soupçons de polygamie et de fraudes aux aides sociales.
Le ministre a annoncé samedi qu'il ferait des propositions d'ici la fin de l'été à Nicolas Sarkozy pour rendre possible la déchéance de nationalité notamment pour des faits de meurtres contre des policiers ou pour polygamie.
Le comédien Bruno Cremer est mort
Le comédien Bruno Cremer, qui incarna à la télévision le commissaire Maigret entre 1991 et 2005, est décédé samedi dans un hôpital parisien, à l'âge de 80 ans, a annoncé dimanche son agent France Degand. L'acteur luttait depuis plusieurs années contre un cancer.
Bruno Cremer est né le 6 octobre 1929 à Saint-Mandé, près de Paris, d'une mère d'origine belge et d'un père qui prendra la nationalité belge parce que la France n'avait pas voulu l'accepter comme soldat durant la guerre, contrairement à la Belgique.
Lui-même choisira la nationalité française à 18 ans.
Révélé en 1964 avec la «317e section»
Après ses études secondaires, il suit des cours de théâtre au Conservatoire et se consacre pendant dix ans à la scène. Il joue Shakespeare, Oscar Wilde, Jean Anouilh. Il débute au cinéma avec Alain Delon dans «Quand la femme s'en mêle» en 1957, mais sa carrière s'accélère en 1964 avec la «317e section», un des rares films réalisés sur la guerre d'Indochine, réalisé par Pierre Schoendoerffer. Il devient dès lors un acteur populaire et a tourné dans plus de 110 films et téléfilms, selon son agent.
Il travaille beaucoup avec Yves Boisset et Jean-Claude Brisseau et joue, entre autre dans «Le Bon et le méchant» de Claude Lelouch, «L'Etranger» de Luchino Visconti, «Le Convoi de la peur» de William Friedkin, «Noce blanche» de Jean-Claude Brisseau avec Vanessa Paradis.
Il incarne le commissaire Maigret pendant quatorze ans
A partir de 1991, il se fait connaître du grand public grâce au commissaire Maigret, qu'il interprètera jusqu'en 2005. Mettant de côté les tournages pour le cinéma, Bruno Cremer se consacre à son rôle télévisé.
Bruno Cremer est né le 6 octobre 1929 à Saint-Mandé, près de Paris, d'une mère d'origine belge et d'un père qui prendra la nationalité belge parce que la France n'avait pas voulu l'accepter comme soldat durant la guerre, contrairement à la Belgique.
Lui-même choisira la nationalité française à 18 ans.
Révélé en 1964 avec la «317e section»
Après ses études secondaires, il suit des cours de théâtre au Conservatoire et se consacre pendant dix ans à la scène. Il joue Shakespeare, Oscar Wilde, Jean Anouilh. Il débute au cinéma avec Alain Delon dans «Quand la femme s'en mêle» en 1957, mais sa carrière s'accélère en 1964 avec la «317e section», un des rares films réalisés sur la guerre d'Indochine, réalisé par Pierre Schoendoerffer. Il devient dès lors un acteur populaire et a tourné dans plus de 110 films et téléfilms, selon son agent.
Il travaille beaucoup avec Yves Boisset et Jean-Claude Brisseau et joue, entre autre dans «Le Bon et le méchant» de Claude Lelouch, «L'Etranger» de Luchino Visconti, «Le Convoi de la peur» de William Friedkin, «Noce blanche» de Jean-Claude Brisseau avec Vanessa Paradis.
Il incarne le commissaire Maigret pendant quatorze ans
A partir de 1991, il se fait connaître du grand public grâce au commissaire Maigret, qu'il interprètera jusqu'en 2005. Mettant de côté les tournages pour le cinéma, Bruno Cremer se consacre à son rôle télévisé.
Des incendies bien suspects autour de Guéret
Trois incendies ont détruit, au cours de la nuit de jeudi à vendredi, des hangars agricoles à Ste-Feyre et aux alentours. Sans exclure les autres hypothèses, la piste criminelle reste la plus plausible.
Trois incendies qui se déclarent au cours de la même nuit dans des hangars agricoles, de surcroît dans un secteur géographique pour le moins limité (deux à Sainte-Feyre et un Pionnat, au sud de Guéret), cela peut éveiller les soupçons.
Les sapeurs-pompiers creusois, sous la direction de leurs deux officiers de permanence, le commandant Marchais et le lieutenant Lenoir, sont en tout cas intervenus jusqu'au petit matin.
Leur périple nocturne débute vers 2 h 15 quand ils sont appelés pour un incendie qui vient de se déclencher à la sortie du bourg de Sainte-Feyre, dans un hangar ouvert, sur la route du centre médical national. La rapidité d'intervention des pompiers permet d'éviter que les flammes, qui sont déjà en train de détruire entièrement l'ouvrage, ne se propagent aux maisons voisines. Néanmoins deux remorques de pailles, stationnées à l'intérieur sont réduite en cendres ainsi que tout leur fourrage.
Aux alentours de 3 h 30, l'incendie à peine circonscrit, le SDIS ? le Service départemental d'incendie et de secours ? reçoit un nouvel appel.
Un deuxième sinistre vient en effet d'être signalé, une fois encore sur la commune de Sainte-Feyre, mais cette fois-ci à la sortie du hameau de Villemeaux, plus au sud.
À leur arrivée les pompiers découvrent un bâtiment agricole métallique, encore un, et lui aussi ouvert, d'environ 500 mâ, contenant du fourrage, presque entièrement embrasé. Malgré leurs efforts le bâtiment se consume avec ses 120 tonnes de fourrage et du matériel agricole. Stockés aussi, des sacs de phosphate qui vont mobiliser la présence du pharmacien capitaine des sapeurs-pompiers afin que toutes les précautions soient prises lors de l'intervention pour éviter d'éventuels problèmes de toxicité.
La Montagne.fr
Trois incendies qui se déclarent au cours de la même nuit dans des hangars agricoles, de surcroît dans un secteur géographique pour le moins limité (deux à Sainte-Feyre et un Pionnat, au sud de Guéret), cela peut éveiller les soupçons.
Les sapeurs-pompiers creusois, sous la direction de leurs deux officiers de permanence, le commandant Marchais et le lieutenant Lenoir, sont en tout cas intervenus jusqu'au petit matin.
Leur périple nocturne débute vers 2 h 15 quand ils sont appelés pour un incendie qui vient de se déclencher à la sortie du bourg de Sainte-Feyre, dans un hangar ouvert, sur la route du centre médical national. La rapidité d'intervention des pompiers permet d'éviter que les flammes, qui sont déjà en train de détruire entièrement l'ouvrage, ne se propagent aux maisons voisines. Néanmoins deux remorques de pailles, stationnées à l'intérieur sont réduite en cendres ainsi que tout leur fourrage.
Aux alentours de 3 h 30, l'incendie à peine circonscrit, le SDIS ? le Service départemental d'incendie et de secours ? reçoit un nouvel appel.
Un deuxième sinistre vient en effet d'être signalé, une fois encore sur la commune de Sainte-Feyre, mais cette fois-ci à la sortie du hameau de Villemeaux, plus au sud.
À leur arrivée les pompiers découvrent un bâtiment agricole métallique, encore un, et lui aussi ouvert, d'environ 500 mâ, contenant du fourrage, presque entièrement embrasé. Malgré leurs efforts le bâtiment se consume avec ses 120 tonnes de fourrage et du matériel agricole. Stockés aussi, des sacs de phosphate qui vont mobiliser la présence du pharmacien capitaine des sapeurs-pompiers afin que toutes les précautions soient prises lors de l'intervention pour éviter d'éventuels problèmes de toxicité.
La Montagne.fr
Yvelines : un adolescent se noie lors d'une course poursuite avec les policiers
Un jeune adolescent de 15 ans issu d'une cité sensible des Mureaux (Yvelines) s'est noyé dans la Seine dans la nuit de samedi à dimanche. Les faits, survenus peu après minuit à Mantes-la-Jolie, ont eu lieu lors d’une course poursuite avec les policiers. Tout commence aux Mureaux lors d’un banal contrôle routier. Après un refus d’obtempérer, les forces de l’ordre prennent en chasse un véhicule avec trois occupants à son bord.
Les fuyards prennent la direction de la A 13 puis celle de Mantes. Mais à l’entrée de l’agglomération sur les bords de Seine, le véhicule percute un poteau. Les individus s’échappent alors à pied. L’un d’entre eux se serait jeté volontairement dans la Seine. Sans attendre, les plongeurs des pompiers sont intervenus mais le jeune de 15 ans n’était plus en vie. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles. Une conférence de presse devrait avoir lieu à la direction départementale de la sécurité publique de Viroflay (Yvelines) en fin d'après-midi ce dimanche pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Les fuyards prennent la direction de la A 13 puis celle de Mantes. Mais à l’entrée de l’agglomération sur les bords de Seine, le véhicule percute un poteau. Les individus s’échappent alors à pied. L’un d’entre eux se serait jeté volontairement dans la Seine. Sans attendre, les plongeurs des pompiers sont intervenus mais le jeune de 15 ans n’était plus en vie. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles. Une conférence de presse devrait avoir lieu à la direction départementale de la sécurité publique de Viroflay (Yvelines) en fin d'après-midi ce dimanche pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Arnaud Montebourg : « Sarkozy est à ranger au rayon des incapables »
Le socialiste Arnaud Montebourg, député et président du conseil général de Saône-et-Loire, conteste vivement le bilan du chef de l’Etat en matière de sécurité. Et il dénonce l’illégalité de certains de ses projets.
Selon les sondages, les mesures sécuritaires annoncées par Nicolas Sarkozy sont approuvées par les Français. Cela vous étonne-t-il?
ARNAUD MONTEBOURG. Non, car l’échec du pouvoir actuel dans la lutte contre l’insécurité est dans toutes les têtes.
En savoir plus
Pour le New-York Times, Sarkozy attise les sentiments anti-immigrés
Léger répit dans les sondages
Dans ce domaine, ce sont presque dix ans de pleins pouvoirs pour Nicolas Sarkozy, comme ministre de l’Intérieur et président de la République, une trentaine de lois votées, des déclarations
de guerre depuis des années… qui n’ont jamais eu de résultats.
Mais les mesures que la gauche a beaucoup critiquées semblent recueillir l’assentiment des Français…
Je ne pense pas que les personnes interrogées aient pris le temps d’étudier les graves conséquences de ces mesures. Elles sont dangereuses et inefficaces parce qu’elles transforment les étrangers en boucs émissaires alors que la question de l’insécurité n’est pas liée à une quelconque origine, mais au problème persistant de l’absence de police sur le terrain, du fait notamment de la suppression de ses effectifs. A Grenoble, 110 policiers de moins, en Seine-Saint-Denis, 400… En 2010, dans toute la France, c’est 2744 postes de policiers et gendarmes en moins. Les Français approuvent les contre-propositions que nous faisons depuis des années, notamment la police de proximité avec la population. La police du pouvoir est utilisée comme la cavalerie américaine, qui arrive après la bataille. C’est ce qui se passe partout, y compris en milieu rural.
Dans une période compliquée en termes de finances publiques, est-il réaliste de demander une hausse des effectifs?
A partir du moment où nous sommes en face d’activités dangereuses pour la population comme pour les forces de l’ordre, que vous avez des délinquants qui tirent à balles réelles avec des armes de guerre, l’argument des finances publiques n’a aucun sens. Aujourd’hui, le gouvernement fait des chèques énormes à madame Bettencourt et à tout ce que le pays compte de très grandes fortunes, et refuse de salarier les policiers qui manquent pour les quartiers populaires!
Michel Rocard estime que le projet du gouvernement de condamner les parents d’enfants délinquants remonte « à Vichy » et aux « nazis ». Vous approuvez cette comparaison?
Oui, les Français doivent se souvenir que le seul régime qui a déchu de la nationalité des milliers de personnes, c’était le régime de Vichy avec les Juifs. Il a fait de citoyens français, des non-français. Cela reste une trace indélébile dans notre histoire. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui le pacte constitutionnel ne permet pas de retirer à quelqu’un sa nationalité pour un simple délit. Cela n’est accepté que pour les crimes les plus graves et surtout à la condition que tous les Français puissent risquer cette peine, qu’il n’y ait pas deux catégories de Français, ceux que le président a qualifiés d’origine étrangère, ce qui fait beaucoup de monde, et les autres. Il faut faire attention au respect de la Constitution. Un gouvernement, quel qu’il soit, ne peut pas la violer, même si les mesures proposées paraissent un temps populaires.
On a l’impression que la direction du PS ne veut pas entrer dans le débat...
Nous n’esquivons pas l’échec de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy. Les agressions sur les personnes ont notamment augmenté de 16%. Tout le monde a échoué, autant les angéliques, c’est-à-dire ceux qui cherchent des excuses, que les sécuritaires, ceux qui se livrent aux surenchères. Il faut construire un pacte de tranquillité publique, que nous nous mettions d’accord, droite et gauche, sur les moyens à engager pour donner des résultats concrets à la population. Ce qui compte pour les Français, aujourd’hui, ce n’est pas qu’il y ait des luttes politiques sans fin, c’est qu’il y ait des résultats. Pour l’instant, ils ne sont pas au rendez-vous et après dix ans de pouvoir M. Sarkozy est, comme d’autres, à ranger aux rayons des incapables en la matière. La modestie devrait amener l’UMP à réfléchir à sa politique, pas plus efficace que d’autres.
La droite dénonce l’angélisme de la gauche. Reconnaissez-vous que cela a été le cas?
L’angélisme de la gauche dans une période où la société était moins violente a laissé la place à l’angélisme de la droite qui pense qu’il suffit de multiplier les imprécations pour que les résultats suivent. Quand le président passe son temps à faire des déclarations sans mettre de moyens sur le terrain, c’est de l’angélisme.
L’affaire Eric Woerth a encore connu des rebondissements cette semaine. Le ministre vous paraît-il de plus en plus affaibli?
Ce n’est pas tant Eric Woerth que la question du système de financement de l’UMP. Ce parti a organisé, sur une échelle industrielle, l’échange de services avec les très grandes fortunes dont il accepte des financements importants contre des privilèges fiscaux et des faveurs personnelles. Certains cas, comme l’affaire Bettencourt ou l’affaire César, relèvent tous du même système : le ministre a connaissance de graves violations de la loi, d’utilisation de paradis fiscaux, et il n’enclenche pas de poursuite ou, pire, il passe carrément l’éponge. Nous sommes devant un scandale d’Etat extrêmement lourd.
Pensez-vous que les enquêtes en cours aboutiront?
Il est intolérable que le procureur Courroye, qui a perdu tout sens de l’honneur dans l’exercice de ses fonctions, refuse de nommer un juge d’instruction indépendant. Sa mission consiste à enterrer ces affaires. Je lui adresse un message personnel : sa conscience de magistrat ne se relèverait pas d’aussi graves manœuvres s’il acceptait de s’y prêter. Je renouvelle la demande que formule le PS depuis des semaines : il faut un juge indépendant dans cette affaire grave.
Un an et demi avant la présidentielle, le climat vous paraît-il favorable à la gauche?
La gauche se reconstruit de façon positive et se renforce dans le pays. Elle n’est pas encore en mesure de proposer l’alternative qui ouvrira un nouveau cycle politique. Mais dans les prochains mois, nous allons accélérer nos propositions pour préparer l’alternance de 2012 qui ouvrira une nouvelle ère pour le pays.
Vous êtes l’organisateur, au PS, des primaires pour désigner le candidat de 2012. Vous les vouliez ouvertes aux autres partis de gauche, mais aucun n’est d’accord. Est-il encore possible de les convaincre?
Tous les Français ont gagné, en pouvant y participer, le droit d’écrire une page de l’histoire de France avec nous. Quels partis s’y joindront? Cela n’a pas encore été décidé. D’ailleurs j’accueillerai à Frangy-en-Bresse (le 22 août) Jean-Pierre Chevènement car ce qu’il a à dire est aussi intéressant que ce que les socialistes ont à dire.
Comptez-vous vous présenter aux primaires?
Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Pour l’instant, je les organise.
Selon les sondages, les mesures sécuritaires annoncées par Nicolas Sarkozy sont approuvées par les Français. Cela vous étonne-t-il?
ARNAUD MONTEBOURG. Non, car l’échec du pouvoir actuel dans la lutte contre l’insécurité est dans toutes les têtes.
En savoir plus
Pour le New-York Times, Sarkozy attise les sentiments anti-immigrés
Léger répit dans les sondages
Dans ce domaine, ce sont presque dix ans de pleins pouvoirs pour Nicolas Sarkozy, comme ministre de l’Intérieur et président de la République, une trentaine de lois votées, des déclarations
de guerre depuis des années… qui n’ont jamais eu de résultats.
Mais les mesures que la gauche a beaucoup critiquées semblent recueillir l’assentiment des Français…
Je ne pense pas que les personnes interrogées aient pris le temps d’étudier les graves conséquences de ces mesures. Elles sont dangereuses et inefficaces parce qu’elles transforment les étrangers en boucs émissaires alors que la question de l’insécurité n’est pas liée à une quelconque origine, mais au problème persistant de l’absence de police sur le terrain, du fait notamment de la suppression de ses effectifs. A Grenoble, 110 policiers de moins, en Seine-Saint-Denis, 400… En 2010, dans toute la France, c’est 2744 postes de policiers et gendarmes en moins. Les Français approuvent les contre-propositions que nous faisons depuis des années, notamment la police de proximité avec la population. La police du pouvoir est utilisée comme la cavalerie américaine, qui arrive après la bataille. C’est ce qui se passe partout, y compris en milieu rural.
Dans une période compliquée en termes de finances publiques, est-il réaliste de demander une hausse des effectifs?
A partir du moment où nous sommes en face d’activités dangereuses pour la population comme pour les forces de l’ordre, que vous avez des délinquants qui tirent à balles réelles avec des armes de guerre, l’argument des finances publiques n’a aucun sens. Aujourd’hui, le gouvernement fait des chèques énormes à madame Bettencourt et à tout ce que le pays compte de très grandes fortunes, et refuse de salarier les policiers qui manquent pour les quartiers populaires!
Michel Rocard estime que le projet du gouvernement de condamner les parents d’enfants délinquants remonte « à Vichy » et aux « nazis ». Vous approuvez cette comparaison?
Oui, les Français doivent se souvenir que le seul régime qui a déchu de la nationalité des milliers de personnes, c’était le régime de Vichy avec les Juifs. Il a fait de citoyens français, des non-français. Cela reste une trace indélébile dans notre histoire. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui le pacte constitutionnel ne permet pas de retirer à quelqu’un sa nationalité pour un simple délit. Cela n’est accepté que pour les crimes les plus graves et surtout à la condition que tous les Français puissent risquer cette peine, qu’il n’y ait pas deux catégories de Français, ceux que le président a qualifiés d’origine étrangère, ce qui fait beaucoup de monde, et les autres. Il faut faire attention au respect de la Constitution. Un gouvernement, quel qu’il soit, ne peut pas la violer, même si les mesures proposées paraissent un temps populaires.
On a l’impression que la direction du PS ne veut pas entrer dans le débat...
Nous n’esquivons pas l’échec de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy. Les agressions sur les personnes ont notamment augmenté de 16%. Tout le monde a échoué, autant les angéliques, c’est-à-dire ceux qui cherchent des excuses, que les sécuritaires, ceux qui se livrent aux surenchères. Il faut construire un pacte de tranquillité publique, que nous nous mettions d’accord, droite et gauche, sur les moyens à engager pour donner des résultats concrets à la population. Ce qui compte pour les Français, aujourd’hui, ce n’est pas qu’il y ait des luttes politiques sans fin, c’est qu’il y ait des résultats. Pour l’instant, ils ne sont pas au rendez-vous et après dix ans de pouvoir M. Sarkozy est, comme d’autres, à ranger aux rayons des incapables en la matière. La modestie devrait amener l’UMP à réfléchir à sa politique, pas plus efficace que d’autres.
La droite dénonce l’angélisme de la gauche. Reconnaissez-vous que cela a été le cas?
L’angélisme de la gauche dans une période où la société était moins violente a laissé la place à l’angélisme de la droite qui pense qu’il suffit de multiplier les imprécations pour que les résultats suivent. Quand le président passe son temps à faire des déclarations sans mettre de moyens sur le terrain, c’est de l’angélisme.
L’affaire Eric Woerth a encore connu des rebondissements cette semaine. Le ministre vous paraît-il de plus en plus affaibli?
Ce n’est pas tant Eric Woerth que la question du système de financement de l’UMP. Ce parti a organisé, sur une échelle industrielle, l’échange de services avec les très grandes fortunes dont il accepte des financements importants contre des privilèges fiscaux et des faveurs personnelles. Certains cas, comme l’affaire Bettencourt ou l’affaire César, relèvent tous du même système : le ministre a connaissance de graves violations de la loi, d’utilisation de paradis fiscaux, et il n’enclenche pas de poursuite ou, pire, il passe carrément l’éponge. Nous sommes devant un scandale d’Etat extrêmement lourd.
Pensez-vous que les enquêtes en cours aboutiront?
Il est intolérable que le procureur Courroye, qui a perdu tout sens de l’honneur dans l’exercice de ses fonctions, refuse de nommer un juge d’instruction indépendant. Sa mission consiste à enterrer ces affaires. Je lui adresse un message personnel : sa conscience de magistrat ne se relèverait pas d’aussi graves manœuvres s’il acceptait de s’y prêter. Je renouvelle la demande que formule le PS depuis des semaines : il faut un juge indépendant dans cette affaire grave.
Un an et demi avant la présidentielle, le climat vous paraît-il favorable à la gauche?
La gauche se reconstruit de façon positive et se renforce dans le pays. Elle n’est pas encore en mesure de proposer l’alternative qui ouvrira un nouveau cycle politique. Mais dans les prochains mois, nous allons accélérer nos propositions pour préparer l’alternance de 2012 qui ouvrira une nouvelle ère pour le pays.
Vous êtes l’organisateur, au PS, des primaires pour désigner le candidat de 2012. Vous les vouliez ouvertes aux autres partis de gauche, mais aucun n’est d’accord. Est-il encore possible de les convaincre?
Tous les Français ont gagné, en pouvant y participer, le droit d’écrire une page de l’histoire de France avec nous. Quels partis s’y joindront? Cela n’a pas encore été décidé. D’ailleurs j’accueillerai à Frangy-en-Bresse (le 22 août) Jean-Pierre Chevènement car ce qu’il a à dire est aussi intéressant que ce que les socialistes ont à dire.
Comptez-vous vous présenter aux primaires?
Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Pour l’instant, je les organise.
samedi 7 août 2010
Il voulait tuer ses femmes pour toucher les assurances vie
Suivant des scénarios machiavéliques, Jamel Leulmy, un homme de 32 ans, aurait assassiné ou tenté d’assassiner ses compagnes après leur avoir fait signer des contrats d’assurance vie à son seul profit.
Jamel Leulmi, 32 ans a été mis en examen pour « assassinat, tentative d’assassinat et escroquerie » par un juge d’Evry, puis placé en détention à Fleury-Mérogis (Essonne). Il est soupçonné d’avoir tué son épouse et tenté d’en faire autant avec sa deuxième compagne, dans des accidents de la route, après leur avoir fait signer des contrats d’assurance vie.
La face cachée de Jamel Leulmi
Il aurait d’ailleurs empoché 1,2 M€ de primes.
Cette histoire aux relents machiavéliques commence par un banal cambriolage. Le 11 juin dernier, une femme se rend à la gendarmerie de Leudeville (Essonne) pour déposer plainte à la suite d’une étrange intrusion à son domicile. Aux gendarmes elle déclare, en effet, que les seuls éléments qui lui ont été volés sont des contrats d’assurance vie qu’elle avait souscrit à l’ordre de Jamel Leulmi, son ex-compagnon.
Il espérait toucher 7 M€
La plaignante confie d’ailleurs qu’elle a des doutes sur cet homme. Elle raconte par exemple, qu’en décembre 2009, Jamel qui disait vouloir l’épouser, lui avait demandé de venir au Maroc voir sa famille. Mais là, alors qu’elle était en voiture dans les alentours de Marrakech, elle a été percutée par un autre véhicule qui a pris aussitôt la fuite. Elle explique encore que peu de temps avant cet accident où elle a failli laisser la vie, son compagnon lui avait fait signer des contrats d’assurance vie à hauteur de 5 M€, dont lui seul était le bénéficiaire.
Flairant une sombre affaire, les gendarmes se lancent aussitôt dans de minutieuses investigations. Ils épluchent le passé de Jamel Leulmi et surtout contactent la compagnie d’assurance. Ils découvrent que l’homme est veuf. Sa femme est décédée le 30 janvier 2007 dans un tragique accident de vélo à Leudeville (Essonne). Alors qu’elle se trouvait en compagnie de son mari, elle aurait été violemment percutée par une voiture qui se serait enfuie sans être vue d’aucun témoin…
Dans la foulée les enquêteurs découvrent que, quelques jours avant le drame, l’époux prévoyant lui avait fait souscrire six contrats d’assurance vie dont il était déjà le seul bénéficiaire et dont le capital devait être multiplié en cas d’accident. Jamel Leulmi aurait ainsi empoché une prime d’assurance de 1,2 M€ et espérait un pactole de 7 millions.
Mais ce n’est pas tout. D’autres contrats d’assurance vie auraient été récemment souscrits par une troisième femme, toujours au profit du suspect. Cette dernière, habitant Fleury-Mérogis, a été placée jeudi dernier en garde à vue puis relâchée.
Lors de ses auditions, le présumé Barbe-Bleue de l’Essonne se déclare innocent et clame qu’il s’agit d’un « malheureux concours de circonstances ». Des déclarations qui n’ont pas convaincu la justice et les gendarmes. Ceux-ci sont désormais à la recherche d’éventuels complices impliqués dans les « accidents » visant les deux femmes de Jamel Leulmi
Jamel Leulmi, 32 ans a été mis en examen pour « assassinat, tentative d’assassinat et escroquerie » par un juge d’Evry, puis placé en détention à Fleury-Mérogis (Essonne). Il est soupçonné d’avoir tué son épouse et tenté d’en faire autant avec sa deuxième compagne, dans des accidents de la route, après leur avoir fait signer des contrats d’assurance vie.
La face cachée de Jamel Leulmi
Il aurait d’ailleurs empoché 1,2 M€ de primes.
Cette histoire aux relents machiavéliques commence par un banal cambriolage. Le 11 juin dernier, une femme se rend à la gendarmerie de Leudeville (Essonne) pour déposer plainte à la suite d’une étrange intrusion à son domicile. Aux gendarmes elle déclare, en effet, que les seuls éléments qui lui ont été volés sont des contrats d’assurance vie qu’elle avait souscrit à l’ordre de Jamel Leulmi, son ex-compagnon.
Il espérait toucher 7 M€
La plaignante confie d’ailleurs qu’elle a des doutes sur cet homme. Elle raconte par exemple, qu’en décembre 2009, Jamel qui disait vouloir l’épouser, lui avait demandé de venir au Maroc voir sa famille. Mais là, alors qu’elle était en voiture dans les alentours de Marrakech, elle a été percutée par un autre véhicule qui a pris aussitôt la fuite. Elle explique encore que peu de temps avant cet accident où elle a failli laisser la vie, son compagnon lui avait fait signer des contrats d’assurance vie à hauteur de 5 M€, dont lui seul était le bénéficiaire.
Flairant une sombre affaire, les gendarmes se lancent aussitôt dans de minutieuses investigations. Ils épluchent le passé de Jamel Leulmi et surtout contactent la compagnie d’assurance. Ils découvrent que l’homme est veuf. Sa femme est décédée le 30 janvier 2007 dans un tragique accident de vélo à Leudeville (Essonne). Alors qu’elle se trouvait en compagnie de son mari, elle aurait été violemment percutée par une voiture qui se serait enfuie sans être vue d’aucun témoin…
Dans la foulée les enquêteurs découvrent que, quelques jours avant le drame, l’époux prévoyant lui avait fait souscrire six contrats d’assurance vie dont il était déjà le seul bénéficiaire et dont le capital devait être multiplié en cas d’accident. Jamel Leulmi aurait ainsi empoché une prime d’assurance de 1,2 M€ et espérait un pactole de 7 millions.
Mais ce n’est pas tout. D’autres contrats d’assurance vie auraient été récemment souscrits par une troisième femme, toujours au profit du suspect. Cette dernière, habitant Fleury-Mérogis, a été placée jeudi dernier en garde à vue puis relâchée.
Lors de ses auditions, le présumé Barbe-Bleue de l’Essonne se déclare innocent et clame qu’il s’agit d’un « malheureux concours de circonstances ». Des déclarations qui n’ont pas convaincu la justice et les gendarmes. Ceux-ci sont désormais à la recherche d’éventuels complices impliqués dans les « accidents » visant les deux femmes de Jamel Leulmi
Inscription à :
Articles (Atom)