vendredi 30 juillet 2010

CHOC CULTUREL à EVAUX-LES-BAINS

La Mongolie Intérieure est une des régions autonomes de la République Populaire de Chine. Très vaste territoire, peuplée de plus de 20 millions d’habitants, elle est constituée par l’immense désert de Gobi et des zones de steppes. Ses habitants premiers étaient des éleveurs
nomades et de grands guerriers. Aujourd’hui, la tradition de nomadisme se perd avec l’urbanisation et le développement accéléré des infrastructures du pays. Cependant, l’âme nomade subsiste comme l’attachement à la nature, le respect du chaman ou la présence de la yourte.
Les instruments de musique sont essentiellement le "morin khour" (violon à tête de cheval), le "chamsa" (luth à manche long), le tambour plat... Mais le Mongole exprime son âme et ses sentiments à travers le chant : le chant long à 2 voix (inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité) ou le chant diphonique. Les danses tirent leur origine de la vie de tous les jours
(danse de bienvenue, des chamans, des jeunes filles de la prairie,...).

C’est pour découvrir ce folklore très coloré qu’en partenariat avec le Festival "Danses,Musiques et Voix du Monde" de Felletin, l’Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains accueillera
l’ensemble artistique "Guangdian" et la Troupe d’Art Ethnique de la ville d’Erdos.
Ces deux ensembles se produiront le Vendredi 6 août, à 18h, sur la place de la Mairie d’Evaux-les-Bains. (Gratuit)
Info pratique : Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains au 05 55 65 50 90

offre emploi Evaux les bains

Recherche Auxiliaire de vie - Assistance auprès d'adultes

*DU 03/10 AU 24/10, VOUS ACCOMPAGNEREZ UNE PERSONNE A MOBILITE REDUITE EN CURE EN CREUSE - VOUS ASSUREREZ : TOILETTE, HABILLAGE, PREPARATION PETIT DEJEUNER, PRISE DE MEDICAMENTS, DEPLACEMENT CENTRE DE CURE ET ACCOMPAGNEMENT PENDANT LES SOINS.
Consulter les spécificités demandées

Lieu de travail - EVAUX-LES-BAINS 

CONTRAT A DUREE DETERMINEE DE 22 JOURS

pour rens : MME SUTTERLITI ROSELYNE - Mme SUTTERLITI ROSELYNE
AUSSOLEIL
19320 SAINT-MARTIN-LA-MEANNE

offre emploi à Evaux les bains

Animateur / Animatrice de loisirs pour enfants

Métier du ROME G1203 - Animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents

VOUS EFFECTUEREZ DE LA SURVEILLANCE DES ENFANTS, DE L'AIDE A L'ANIMATIONDU RANGEMENT DES JOUETS, DU MENAGE. VOUS DEVEZ VERIFIER VOTRE ELIGIBILI TE AU CUI-CAE AUPRES DE VOTRE CONSEILLER POLE EMPLOI ET ACCEPTER DE TRAVAILLER SUR VOTRE PROJET PROFESSIONNEL EN PARRALLELE DE VOTRE CONTRAT

ANPE Aubusson

Licenciée pour des retards, elle porte plainte contre la SNCF

Embauchée le 7 juin dans un cabinet d'avocats de Lyon, Soazig, 24 ans, a été licenciée six semaines plus tard. Son employeur, pourtant content de son travail de secrétaire, lui a reproché ses multiples retards matinaux pendant sa période d'essai.

La jeune femme a porté plainte ce jeudi contre la SNCF, responsable à ses yeux de son licenciement, pour «défaillance contractuelle» et «non-respect de l'obligation de ponctualité» devant le tribunal de grande instance de Paris.

Car en six semaines, elle est arrivée six fois en retard à son travail, entre 10 minutes et 1h15. Soit un jour sur cinq. Prudente, Soazig prenait pourtant le train de 7h22 à Ambérieu (Ain), pour arriver à la gare de Lyon-Part-Dieu à 7h51. Si le TER était retardé, elle avait ainsi suffisamment de temps pour rejoindre le cabinet, où elle commençait à 9 heures.

«La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision», écrit notamment l'employeur de la jeune femme dans sa lettre de notification de rupture de période d'essai.

Soutenue par l'Association de défense des usagers du TER Lyon-Ambérieu (l'Adula), Soazig réclame 45 000 euros de dommages et intérêts. Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaire.

Bettencourt : Eric Woerth «a récusé tous les soupçons»

Entendu comme témoin ce jeudi dans l'enquête sur le contenu des écoutes clandestines réalisées chez Liliane Bettencourt, Eric Woerth «a récusé tous les soupçons de conflit d'intérêt et de financement politique illégal.
Il doit être désormais mis «en dehors de la polémique», a expliqué son avocat, Jean-Yves Leborgne. L'audition qui s'est déroulée au ministère du Travail, rue de Grenelle, a duré près de huit heures.

Au cœur de la tourmente provoquée mi-juin par les révélations d'enregistrements clandestins réalisés chez l'héritière de L'Oréal, Eric Woerth se disait «impatient» de s'expliquer face aux enquêteurs sur deux points. L'un concerne un possible conflit d'intérêts entre ses fonctions de ministre du Budget et celles occupées par son épouse auprès de Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune personnelle de Liliane Bettencourt. L'autre porte sur un éventuel financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

«A aucun moment, (Eric Woerth, ndlr) n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée par M. de Maistre», a déclaré l'avocat s'adressant à la presse. Il a ajouté : «Il a admis avoir évoqué avec M. de Maistre, au cours d'une conversation banale, la profession de son épouse, étant donné les formations à peu près semblables de l'un et de l'autre. Cela se passait à un moment où il n'était pas ministre.» Cette rencontre avait été notée sur l’agenda de Maistre au 19 janvier 2007.

Routes : gare aux bouchons

Les difficultés débuteront dès ce vendredi, avant une journée noire prévue samedi dans le sens des départs. La SNCF et les aéroports de Paris prévoient également des records d'affluence.

Reflux des juilletistes et grand rush des aoûtiens: des millions de personnes se presseront ce week-end dans les gares, les aéroports et sur les routes où le grand chassé-croisé des vacances s'annonce particulièrement délicat samedi.

Un vendredi rouge pour les départs, orange pour les retours. Dans le sens des départs, Bison Futé conseille de prévoir d'arriver à destination avant 14 heures pour des trajets de longue distance.
En savoir plus
La baisse de la mortalité marque le pas
En Ile-de-France, sur le contournement Est, le trafic sera dense et la circulation connaîtra des difficultés de circulation tenaces sur l'A86 entre Rosny-sous-Bois et le tunnel sous la Marne (jonction avec A4) entre 11 heures et 17 heures. L’A86 sera également congestionnée entre Choisy-le-Roi et Rungis pour rejoindre les autoroutes A6 et A10. Sur l'A10, les bouchons se poursuivront au minimum jusqu’à Orsay de 11 heures à 17 heures. Quant à la vallée du Rhône, elle est classée rouge dans les deux sens.

Samedi sera la journée la plus difficile de l'été et sans doute de toute l'année, a annoncé le ministère de l'Ecologie, en charge des transports. Si Bison Futé voit rouge dans le sens des retours, il voit vraiment noir dans le sens des départs. Il conseille aux automobilistes «d'éviter d’entreprendre un long trajet ce jour-là. A tout prendre, mieux vaudra donc partir dimanche, bien que ce jour soit attendu encore chargé sur les routes», indique le site de Bison Futé. Les premières difficultés tenaces s'installeront dès 5 heures au sud de Paris sur l'A10, au nord de Lyon sur A6 (péage de Villefranche), sur l'A7 en vallée du Rhône. Les bouchons atteindront leur maximum vers 12h30. Les grands axes nord-sud seront concernés au premier chef ainsi que les axes en direction de l’ouest vers la Normandie ou la Bretagne et les grandes autoroutes qui longent la mer Méditerranée.

Pour les retours, la circulation sera particulièrement dense entre 10 heures et 14 heures sur tous les grands axes au sud du pays (A8, A9, A63), et localement jusqu'à 19 heures à Montpellier et Bordeaux, ainsi qu'entre 10 heures et 18 heures sur tous les grands axes au nord d'une ligne Orange-Bordeaux.

Un dimanche orange. Le 1er août sera une journée chargée «mais plus modestement tout de même que les deux jours précédents», selon Bison fûté. Il est recommande d'éviter de circuler sur le contournement de Paris, en Normandie et dans le nord en direction des plages entre 9 heures et 13 heures; il faut aussi éviter de circuler sur l'A7 en vallée du Rhône, sur la RN205 en direction de l'Italie entre 10 heures et 17 heures et sur l'A8, l'A9 et l'A61 sur le pourtour Méditerranée, sur l'A63 et la RN10 entre Bordeaux et l'Espagne entre 10 heures et 15 heures.

Toutes les rames TGV mobilisées, 900 000 passagers dans les aéroports de Paris

De son côté, la SNCF attend de vendredi à dimanche 1,6 million de voyageurs dans ses gares parisiennes, 2 850 trains, TGV, TEOZ et Corail en circulation. La journée la plus chargée est celle de samedi, où l'ensemble des 450 rames TGV a été mobilisé. Dans plus de 60 gares, la SNCF met en œuvre son «service spécial grands départs», avec plus de 400 agents en gilets rouge et bleu chargés de renseigner les voyageurs. Jusqu'au 29 août, du vendredi au dimanche, 800 trains sur 19 destinations majeures circulent avec une voiture consacrée à l'animation du voyage pour les enfants.

Les aéroports parisiens de Roissy et Orly vont accueillir, eux, 900 000 passagers du 30 juillet au 1er août, prévoit Aéroports de Paris (ADP).

Zoom Paris : un car autrichien chute dans la Seine

Spectaculaire accident de bus jeudi soir. Vers 20h30, un car de tourisme autrichien a chuté dans la Seine à une centaine de métres du pont d'Iéna. Le bus était vide au moment de sa chute dans le fleuve, selon les policiers. Les 51 passagers et les deux chauffeurs, tous de nationalité autrichienne, se trouvaient dans un cabaret au moment de l'incident.

Stationné sur le parking du port de La Bourdonnais (VIIe), il aurait dévalé le quai légérement en pente à cet endroit.
«Je l'ai vu plonger dans la Seine. Au début, j'ai crû à une vision d'optique. Et je me suis ensuite mis à courir dans sa direction », raconte un témoin. Et d'ajouter : «Lorsque je suis arrivé, on ne voyait déjà plus que le toit du car. Ça été très rapide.»

Un peu avant 1 heure, les policiers et les pompiers n'étaient toujours pas parvenus à sortir le véhicule de l'eau. Les deux chauffeurs étaient sous le choc. L'un d'eux a expliqué au «Parisien» ne pas comprendre ce qui a pu se passer : il se souvient avoir serré le frein à main avant de quitter le car.

Heureusement, aucun bateau mouche n'était amarré à cet endroit. Le drame a été évité de peu. « Habituellement, un de nos bateaux reste sur cet emplacement », explique un agent des Bateaux Parisiens.

Belle moisson pour les athlètes tricolores ce jeudi à Barcelone

Belle moisson pour les athlètes tricolores ce jeudi à Barcelone : le décathlonien Romain Barras décroche l’or, les sprinteuses Véronique Mang et Myriam Soumaré arrachent respectivement l’argent et le bronze en 100 mètres, tandis que Teddy Tamgho termine troisième de la finale du triple saut.
Teddy Tamgho a sauté à 17,45 m.

Champion du monde de triple saut en salle en mars dernier, meilleur sauteur de la saison avec 17,98 m, troisième performeur de l’histoire, Teddy Tamgho rêvait de l’or européen et du grand chelem. Ce ne sera pas pour cette fois. Le Francilien de 21 ans n’aura pas réussi à faire mieux que 17,45 m. Insuffisant pour décrocher l’or, mais suffisant pour monter sur le podium : Teddy Tamgho se classe troisième, devancé par le Britannique Phillips Idowu (17,81 m) et le Roumain Marian Oprea (17,51 m).

"Faut pas se mentir, Idowu était un peu tout seul dans le concours aujourd’hui, a reconnu Teddy Tamgho. Moi physiquement ça allait, mais nerveusement c’était pas comme les autres jours. Je suis passé à côté de mes championnats."

jeudi 29 juillet 2010

Villers-au-Tertre : la mère reconnaît avoir étouffé 8 de ses enfants

Selon les premiers éléments de l'enquête, Dominique Cottrez a reconnu en garde à vue être la mère des huit nouveaux- nés découverts cachés à son domicile de Villers-au-Tertre (Nord) et enterrés dans le jardin de l'ancienne maison de ses parents.

Elle a également reconnu les avoir étouffés mais affirme que son mari n'était pas au courant de ses grossesses et des homicides qui s'en sont suivis. Ce dernier, Pierre-Marie Cottrez a de son côté soutenu -lui aussi en garde à vue- qu'il n'était effectivement pas informé de ce que son épouse présente comme des dénis de grossesse. Après la naissance des deux filles du couple, les faits s'étaleraient sur une période allant de 1989 au milieu des années 2000.
Déférés ce matin, ils ont tous les deux été mis en examen, elle pour «homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans», et lui pour «non dénonciations de crimes et recels de cadavres», malgré ses dénégations.

Roms et gens du voyage : Sarkozy durcit le ton

Evacuation de quelque 300 camps illégaux, reconduites à la frontières... Nicolas Sarkozy a adopté mercredi une série de mesures sévères contre «certains» Roms et gens du voyage. A l'issue d'une réunion à l'Elysée, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a assuré dans une déclaration lue devant le perron que l'exécutif ne voulait pas «stigmatiser une communauté» mais «sanctionner des comportements illégaux».

Une réunion «déclaration de guerre» pour la gauche et les associations.

A la suite des violences perpétrées les 17 et 18 juillet à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) après le décès d'un jeune gitan, le chef de l'Etat avait convoqué ministres et hauts responsables de la police et de la gendarmerie. Dénonçant une stigmatisation, le collectif des associations tsiganes, regroupant gens du voyage et Roms, avait demandé à participer à cette réunion, en vain. Néanmoins, une réunion se profilerait «dans les prochains jours.»

LES PRINCIPALES MESURES


Démantèlement des camps illégaux. La première mesure annoncée par Brice Hortefeux vise à ce que «dans un délais de trois mois la moitié des camps illicites soient démantelés. Camps ou squats, c'est-à-dire aux alentours de 300». Sont notamment concernés 200 campements illégaux de Roms venus d'Europe de l'est «sources de trafics illicites, d'exploitation des enfants à des fins de mendicité, de prostitution ou de délinquance», selon l'Elysée.

Reconduites à la frontière. Le gouvernement va procéder «à la reconduite quasi-immédiate des Roms qui auraient commis des atteintes à l'ordre public ou à des fraudes en direction de la Bulgarie ou de la Roumanie». «Avant la fin de l'année, une réforme de la loi sur l'immigration permettra de faciliter la mise en oeuvre de mesures d'éloignement de ces personnes pour des raisons d'ordre public», a précisé l'Elysée, qui évoque aussi le feu vert prochain de l'Assemblée nationale à la ratification d'une convention France-Roumanie permettant de raccompagner dans leur pays les mineurs isolés roumains.

Un échange de policiers entre la France et la Roumanie. La France va «proposer à la Roumanie d'accueillir des policiers roumains et parallèlement d'envoyer des policiers français en Roumanie». L'Elysée a, par ailleurs, évoqué un partenariat avec la Bulgarie, en plus de la Roumanie. «Dans ce cadre, il sera fait appel à une vingtaine de policiers roumains et bulgares pour épauler les forces de l'ordre françaises» dans la région parisienne, indique la présidence.

Dix inspecteurs du fisc détachés. Par ailleurs, dix inspecteurs du fisc auront pour mission de «contrôler la situation des occupants de ces camps illicites et illégaux, car en effet beaucoup de nos compatriotes sont à juste titre surpris en observant la cylindrée de certains véhicules qui traînent les caravanes», selon le ministre de l'Intérieur.


Développer les aires de repos. Parallèlement à ces mesures répressives, le gouvernement

Huit infanticides près de Douai : les parents toujours en garde à vue

La commune de Villers-au-Tertre (Nord), près de Douai, est sous le choc. Depuis samedi dernier, huit cadavres de nouveau-nés enveloppés dans des sacs plastiques ont été découverts dans deux jardins distincts. Les parents présumés, Dominique, 45 ans, et son époux Pierre-Marie, 47 ans, étaient toujours en garde à vue jeudi matin dans les locaux de la gendarmerie.

Ils devraient être présentés dans la journée au parquet de Douai qui devrait décider d'ouvrir une information judiciaire.

La mère a reconnu les faits et aurait affirmé avoir caché ses grossesses à son mari qui, «abasourdi et pas très loquace», aurait indiqué ne rien savoir. Il s'agirait de la plus importante affaire d'infanticide en France.

Macabre découverte pour les nouveaux propriétaires

Samedi, les nouveaux propriétaires d'une maison ayant appartenant aux parents de Dominique ont alerté la gendarmerie après avoir trouvé des ossements de nouveaux-nés dans leur jardin, alors qu'ils creusaient la terre. Deux corps y ont été retrouvés par les gendarmes, selon un élu de la commune. Interrogée, la mère aurait alors spontanément reconnu l'existence de six autres infanticides. Dont les corps ont été retrouvés ce mercredi dans le jardin de l'actuelle maison du couple, distante d'un kilomètre.


Des équipes cynophiles ont été déployées dans ces deux maisons. Au total, cinq chiens et deux maîtres-chiens ont été mobilisés provenant de la brigade spécialisée dans la recherche de restes humains de Gramat (Lot). Les gendarmes sont restés déployés devant la maison du Sentier du Pré où vivait le couple jusqu'à 21 heures mercredi soir, avant de sceller l'entrée.

La météo du week end à Evaux les bains

mercredi 28 juillet 2010

A vendre Bar Tabac à Lepaud

Les gens du voyage demandent à être reçus par Nicolas Sarkozy

Le collectif des associations tsiganes, regroupant gens du voyage et Roms, a demandé mercredi à être reçu par Nicolas Sarkozy pour instaurer un dialogue, tout en dénonçant une nouvelle fois «la déclaration de guerre» du gouvernement à leur encontre.

Une demande formulée lors d'un point presse quelques heures avant la réunion à l'Elysée, convoquée par le chef de l'Etat après les violences perpétrées à Saint-Aignan (Loir-et-Cher). Cette commune avait été mise à sac après la mort d'un jeune homme, tué par les gendarmes.

«On demande à être consultés, il faut de la concertation et peut-être qu'avec le dialogue, on y arrivera», a déclaré François Espinas, président de la commission régionale des gens du voyage Provence-Alpes-Côte d'Azur. Des représentants de l'Union française des associations tsiganes souhaitent être entendus «par les ministres concernés».

Nicolas Sarkozy avait annoncé le 21 juillet la tenue d'une réunion sur les «problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms». Les associations déplorent de ne pas avoir été conviées à cette réunion.

«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France»

«Ce qui se passe aujourd'hui est extrêmement grave : pour la première fois depuis la libération, nous assistons à une politique de nature raciale», a estimé l'avocat du collectif, Me Henri Braun. L'avocat a prévenu que si Nicolas Sarkozy «réitère sa déclaration de guerre», «si rien n'est dit sur le racisme», «si l'Etat ne propose pas l'éradication des discriminations», des actions en justice seront engagées «pour provocation à la haine raciale». «La justice européenne sera saisie», a-t-il ajouté.

«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France», a poursuivi l'avocat. «Il y a eu Vichy, l'histoire coloniale et le sort réservé aux tsiganes, qui est un problème qui perdure», a-t-il ajouté. Les gens du voyage sont «des Français à part entière, depuis plusieurs générations, qui font parti du tissu économique», a insisté Alain Daumas, président de l'Union française des associations tsiganes.

Mardi soir, au journal de 20 heure sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'était défendu de toute stigmatisation des gens du voyage. A propos des violences à Saint-Aignan, il a assuré: «Quels que soient les actes de vandalisme, on les condamne. Mais le chien que vous tapez tous les jours, il finira par vous mordre», a-t-il ajouté, qualifiant d'«exécution» la mort du jeune à Saint-Aignan.

«On a une jeunesse révoltée, parce qu'elle a l'impression d'être des sous-citoyens français», a affirmé Alice Januel, présidente de l'association nationale des gens du voyage catholiques. «Si Sarkozy pense qu'avec la répression, il va calmer la jeunesse, il se trompe», a-t-elle poursuivi.

Aucun survivant dans le crash d'un avion au Pakistan

Il n'y a aucun survivant. Les restes des 149 occupants -passagers et membres de l'équipage- ont été retrouvés au milieu des débris de l'avion de ligne pakistanais qui s'est écrasé mercredi près d'Islamabad au Pakistan.

Un épais nuage de fumée s'échappait des vertes collines des Margalla, qui bordent Islamabad. Les télévisions locales montraient de nombreux véhicules des services de secours se précipiter vers les lieux.


« Il y a de la fumée, mais nous n'avons pas encore réussi à parvenir sur les lieux. C'est un endroit entouré de collines et sans accès routier», a déclaré un responsable de la police, Sayed Subhan. «Il s'agit d'un avion de la compagnie privée Air Blue», a-t-il ajouté.

Plusieurs blessés auraient été retrouvés sur les lieux du drame. La temps était très nuageux et pluvieux mardi matin sur la capitale pakistanaise et les Margalla.

L'appareil, un Airbus 321 de la compagnie pakistanaise privée Airblue, s'est écrasé alors qu'il s'apprêtait à atterrir avec 150 personnes à bord, qui avaient embarqué à Karachi

Port-la-Nouvelle : l'explosion d'un camion de GPL fait 13 blessés

Un poids lourd contenant du GPL a pris feu puis a explosé peu après minuit mercredi à Port-la-Nouvelle (Aude), blessant légèrement 12 pompiers et un employé d'une société de transport d'hydrocarbures, avant de se propager à d'autres camions et à des bâtiments.

Douze pompiers souffrent de céphalées et de problèmes aux oreilles, liés au souffle de l'explosion de ce véhicule stationné sur le site du transporteur Camidi, en zone portuaire mais éloigné du site des raffineries de pétrole.

Un employé de Camidi a également été légèrement blessé à une main.

Lors de l'explosion du camion de GPL, six des 35 poids lourds stationnés à proximité sur le site se sont embrasés à leur tour, provoquant des explosions successives «beaucoup moins importantes que la boule de feu du début de l'incendie», ont expliqué les secours.

Deux entrepôts déchiquetés par l'explosion

L'incendie s'est ensuite étendu à deux entrepôts de 2 000 et 4 000 mètres carrés contenant de l'acétylène, des bouteilles de gaz et des pneumatiques. Ces bâtiments en tôle ont été déchiquetés par l'explosion. Le souffle de l'explosion a également brisé quelques vitrines de magasins et de plusieurs habitations de Port-la-Nouvelle.

Quelque 90 pompiers équipés de 36 véhicules sont intervenus sur les lieux de l'incendie, qui était «maîtrisé mais pas totalement circonscrit» mercredi matin, a indiqué la préfecture. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'incendie et le parquet de Narbonne a été saisi, mais «rien ne permet pour l'instant d'envisager un acte d'origine criminelle», a expliqué la préfecture de l'Aude.

Les producteurs de lait bouillent contre les industriels

Les cours du lait s’étaient écroulés l’an dernier. Depuis, ils sont remontés. Sauf que les laiteries n’ont toujours pas fixé leurs prix pour le troisième trimestre. Les producteurs réclament 325 euros les 1.000 litres, alors que les industriels parlent de 307 à 315 euros. Des plaintes ont été déposées devant la justice.
Attention, secteur en crise. Qui ne date pas d’hier, d’ailleurs... L’an dernier, les cours du lait s’étaient effondrés. Ils sont, depuis, remontés. Et les éleveurs laitiers veulent leur part du gâteau. L’an dernier, ils s’étaient bien serré la ceinture. Cette année, ils veulent en profiter un peu.

Sauf que ça n’en prend pas vraiment le chemin. La grogne commence à monter dans l’ouest de la France, là où l’on produit le plus de lait. Depuis juin, l’interprofession n’arrive pas à se mettre d’accord sur un prix pour le troisième trimestre.
Les producteurs réclament une hausse de 11%. Les laiteries, elles, n’ont encore rien dit officiellement.

Hôpitaux : un sursis pour les blocs opératoires menacés

Les petits hôpitaux vont pouvoir souffler encore quelque temps. Mardi, le ministère de la Santé a reporté sine die la parution d'un décret controversé prévoyant la fermeture des blocs opératoires à activité réduite, qui avait suscité la colère de patients et de certaines collectivités locales.

Ce texte, dont la parution était initialement prévue fin juillet-début août, menaçait les entités opérant moins de 1 500 personnes par an. «La ministre a pris conscience qu'il y avait encore un besoin d'explications» et va lancer une mission d'information «à la rentrée», a déclaré le porte-parole de Roselyne Bachelot. Le ministère attendrait «le temps qu'il faudra pour réexpliquer le pourquoi» de ces fermetures, a-t-il ajouté en précisant que le principe n'était pas remis en cause. «La priorité, c'est la sécurité des patients», a encore insisté mardi le porte-parole.

Selon plusieurs études régulièrement mises en avant par le ministère de la Santé, en dessous de 1 500 personnes opérées par an, «la sécurité des soins n'est pas assurée».

Martin Malvy : investir pour la modernisation des petits hôpitaux

L'annonce de la publication imminente d'un décret avait provoqué la colère de l'Association des petites villes de France (APVF), qui avait demandé à Roselyne Bachelot de ne pas signer le texte. Mardi, dans un communiqué, le président de l'Association Martin Malvy, qui dirige par ailleurs le conseil régional de Midi-Pyrénnées, a fait part de sa «satisfaction», mais demandé «un plan d'investissement spécifique aux petits hôpitaux afin de leur permettre de se moderniser» pour que les patients puissent se soigner près de chez eux.

A l'hôpital de Lannemezan, Jean-François Dupuy, délégué CGT, espère que ce nouveau délai permettra d'améliorer la fréquentation du bloc chirurgical de cette ville des Hautes-Pyrénées, en hausse en 2009 grâce à des partenariats avec des cliniques de Toulouse et Tarbes

Chômage : hausse de 0,4% en juin

Le nombre de personnes sans activité a diminué en juin de -0,3% par rapport à mai. Mais si l'on tient compte des demandeurs d'emploi ayant une activité réduite, au global, le chômage a augmenté de +0,4%. Telles sont les principales tendances en demi-teinte qui se dégagent du mois de juin, d'après les chiffres publiés ce mardi par Bercy.

Baisse de 0,3% en juin des inscrits sans activité. Dans la catégorie dite A des demandeurs d'emploi, Pôle Emploi recense tous ceux qui cherchent tout type de contrat de travail et n'ayant pas du tout travaillé dans le mois précédent. En juin, leur nombre a atteint 2 691 000 personnes, soit 8 600 chômeurs de moins qu'en mai. Par rapport au même mois l'an passé, il est en hausse de 6,9%. «Un nombre de demandeurs d'emploi qui diminue de 8 600, fût-ce en catégorie A, c'est une bonne nouvelle», estime la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. «Il y a du mieux, on s'en réjouit, on ne baisse pas les bras, on continue», a-t-elle poursuivi. Selon elle, le marché du travail français est dans «une stabilisation selon le schéma de la tôle ondulée, qui est due à une situation de croissance économique qui devrait s'améliorer au second semestre».

Demandeurs d'emploi en activité réduite : hausse de 0,4%. L'autre indicateur englobe les demandeurs d'emploi qui occupent une activité réduite et dont les revenus sont déduits de l'indemnisation chômage. Ils doivent faire des actes positifs de recherche d'emploi pour ne pas être radiés. Dans cet ensemble -qui regroupe les catégories A, B et C de demandeurs d'emploi-, Pôle emploi a recensé 3,958 millions de personnes en juin, soit 15 500 personnes en plus qu'en mai (+0,4%) et davantage qu'en juin 2009 (+9,3%). En comptant les départements d'outre-mer (DOM), la barre des 4 millions a été dépassée à l'automne 2009 et a franchi un nouveau palier fin juin à 4,201 millions.

Laurent Blanc : «Ribéry et Benzema sont sélectionnables»

Présent ce mardi au siège du «Parisien» - «Aujourd'hui en France» pour un long entretien publié demain, Laurent Blanc ne ferme pas la porte de l'équipe de France à Franck Ribéry - puni comme l'ensemble des 23 du Mondial pour le seul match amical contre la Norvège - ni à Karim Benzema.

Les deux joueurs ont été mis en examen pour «sollicitation de prostituée mineure» dans le cadre de l'affaire Zahia.

Un mis en examen est-il non sélectionnable ? «Non», répond-il. «Les enquêtes judiciaires sont très longues, souligne le nouveau sélectionneur des Bleus. Moi, je suis là pour deux ans. Et Ribéry et Benzema font partie des joueurs potentiellement incontournables en sélection.»

RETROUVEZ L'INTEGRALITE DE L'INTERVIEW DE LAURENT BLANC DANS «LE PARISIEN» - «AUJOURD'HUI EN FRANCE» DE MERCREDI

des images de la creuse


Trouvé au hasard de surf sur le net, un joli diaporama sur le creuse.

mardi 27 juillet 2010

De jolies réalisations florales à Evaux les bains

Réalisées par l'association "EVAFLOR", de très jolies réalisations ornent la ville.
la récompense des éfforts  d'une équipe de bénévoles que compose cette nouvelle association qui oeuvre avec son coeur et peu de moyens.
Vous pouvez les aider en adhérent à l'association. Pour une somme modique, vous contribuerez à l'embellissement de la commune, vous partagerez du vécu et votre passion.

La boutique de l'été à Evaux les bains


Comme maintenant tous les étés, l'office de tourisme vous propose
"La Boutique de l'été".
La possibilité d'acquérir une diversité et une multitude de produits du terroir creusois à Evaux les bains

Cette année , la boutique s'est déplacéz en plein centre ville (ex magasin Gitem). Suivant les heures d'ouverture (rens office de tourisme), Eva vous accueillera avec son sourire et sa gentillesse habituelle.

Une visite s'impose dans ce lieu ou se mèle des produits, que dis je, des trésors d'artistes et d'artisans  avec pour certains des découvertes des produits locaux, comme le nougat. Une jolie découverte du terroir dans la ville d'Evaux les bains.

renseignement : office de tourisme d'Evaux les bains.

Le centre thermal d'Evaux les bains




Le centre thermal d'Evaux les bains agrémenté cette année d'un centre de remise en forme et magnifiquement fleurit par un artiste floral.
photo : bellet dominique

Une jolie vue des thermes à Evaux les bains

La caverne d'ALIABA à Evaux les bains

Un centre ville envahit par les 40  acheteurs à Evaux les bains. Tous les jours de la semaine, vous pouvez lors de vos promenades venir cherchez et peut être découvrir votre trésor à la CAVERNE D'ALIBABA.
On y trouve de tout et pas n'importe quoi au regard des très nombreux visiteurs et acheteurs depuis son ouverture estivale. Un petit tour s'impose en parcourant les rues et ruelles de la ville.

Alliot-Marie annonce la fermeture de 23 prisons vétustes

Vingt-trois prisons vétustes, seront fermées pour la plupart entre 2015 et 2017. C'est ce qu'a annoncé lundi le ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie dans un communiqué. Elles seront compensées par la construction de nouveaux établissements dans le cadre du plan de modernisation du parc pénitentiaire.

Ce plan vise à «assurer des conditions dignes de détention, à mettre notre pays en conformité avec les règles pénitentiaires européennes et à garantir la mise en oeuvre des prescriptions de la loi pénitentiaire» votée en 2009, a expliqué le ministère de la Justice dans un communiqué.

«D'ici la fin de l'année 2017, environ 9000 places vétustes seront fermées et près de 14 000 ouvertes», a-t-il précisé. «La France sera alors dotée de 68 000 places de prison, dont plus de la moitié auront été ouvertes après 1990».

«Tous les agents en poste dans les établissements fermés pourront demander à être affectés dans les établissements alentour et verront leur demande de mutation traitée de façon prioritaire», a assuré le ministère.

Les 23 établissements qui vont fermer ont été jugés trop vétustes pour être rénovés.

Menaces de mort contre des policiers à Grenoble

Des mesures ont été prises pour protéger les policiers de la brigade anticriminalité de Grenoble impliqués dans la fusillade qui a eu lieu dans le quartier de la Villeneuve.

La police pour protéger la police. En vigueur à Grenoble (Isère), cette situation exceptionnelle est une conséquence directe des nuits d’émeute qui ont embrasé la cité de la Villeneuve après la mort d’un braqueur tombé sous les balles des forces de l’ordre lors d’une fusillade, le 16 juillet. Des menaces de mort ont, en effet, été proférées à l’encontre de la brigade anticriminalité (BAC) de Grenoble, service auquel appartient la patrouille impliquée dans les échanges de tirs avec le malfaiteur et son complice.

Des demandes de mutation

« Elles visent ce service en général et des collègues en particulier. On peut même parler de contrats. Cela émane de gens agissant dans un contexte mafieux qui considèrent la BAC comme une bande rivale », précise un policier isérois. « Recoupées », ces menaces ciblées sont prises très au sérieux. Le parquet de Grenoble a ouvert une information judiciaire. « De notre côté, nous avons pris des dispositions et des précautions pour mettre à l’abri ces policiers ainsi que leurs familles », a indiqué hier le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux. Ces mesures de protection policière et de surveillance électronique concerneraient « moins de cinq » fonctionnaires de la BAC, selon une source proche du dossier.

Depuis quelques jours, la situation préoccupe les policiers isérois. « Les bruits courent que ses amis (NDLR : du braqueur) ne vengeront sa mort que par la mort d’un BAC-man, au lance-roquettes si nécessaire », s’alarme un policier grenoblois dans un SMS. Ce texto a été envoyé massivement sur les portables de nombreux policiers en France. « Le boulot de la BAC est un travail de terrain, reprend un fonctionnaire grenoblois. Certains collègues exercent ici depuis vingt ans. Ils connaissent très bien leurs clients et inversement. Leurs noms apparaissent sur les PV où lors des procès. C’est ainsi qu’on retrouve l’identité de collègues ou leur plaque minéralogique taguées sur les murs de cités. »

La mission de la BAC devient de plus en plus délicate. Certains fonctionnaires ont été mis au repos provisoirement. D’autres ont sollicité une mutation. « Rien ne se fera sans l’accord des policiers concernés », insiste un haut fonctionnaire. Mais les policiers refusent de céder aux intimidations. « Il faut d’abord protéger les collègues, puis frapper fort pour saisir les armes qui circulent encore et mettre hors d’état de nuire ces bandes », indique Daniel Chomette, responsable départemental du syndicat de gardiens de la paix SGP-FO.

Un avion-cargo de la Lufthansa s'écrase à Ryad

Un avion cargo de la compagnie aérienne allemande Lufthansa s'est écrasé mardi à l'aéroport Roi Khaled de Ryad, a rapporté la télévision d'Etat saoudienne Al-Ekhbariya, qui n'a pas donné de détails sur les circonstances de la catastrophe ni sur d'éventuelles victimes.
L'accident est survenu à l'atterrissage de l'appareil qui, au contact du sol, s'est brisé en deux parties, a pour sa part indiqué Al-Arabiya, une chaîne de télévision satellitaire à capitaux saoudiens basée à Dubaï.


De la fumée se dégageait de l'avion juste avant l'atterrissage, a ajouté Al-Arabiya, indiquant que des équipes de la défense s'employaient à maîtriser le feu sur le site.
A Evaux les bains, encore cette année, nous sommes envahis par des nuées de mouches.
La lavande serait un répulsif des mouches, à vérifier... Par ailleurs, il faut bien se garder de ne pas détruire les guêpes et frelons, qui sont des prédateurs des mouches.
Dans nos campagnes envahies de pesticides et produits poluants répandus pour gagner en rentabilité, il ne faut pas s'étonner de ne plus voir de prédateurs de mouches.

Un entomologiste affirment qu'une guêpe de moins, c'est 1000 mouches de plus !

Dans les Deux-Sèvres : un maire distribue des tapettes contre l'invasion des mouches

Le maire d'une petite commune des Deux-Sèvres, Exoudun a décidé de livrer un combat sans merci aux mouches qui envahissent le territoire communal. Il a distribué à tous ses administrés une arme redoutable, dont il a financé personnellement l'achat

«Il y a une recrudescence de mouches sur Exoudun. On dit +que fait le maire?+, donc en un clin d'oeil, j'ai commandé 250 tapettes à mouches», explique avec humour Jean-Marie Auzanneau-Fouquet.

Mais pour ne pas grever les finances de la commune qui compte 650 administrés, il a puisé sur ses propres deniers. Ce qui lui a coûté 130 euros.
Le maire distribue personnellement les 250 tapettes, «une par foyer» et «de toutes les couleurs».

C'est une manière «de parler aux gens» qui, d'après le maire, accueillent bien son initiative. Car, selon lui, la tapette, «c'est hygiénique, économique et cela maintient en condition physique».

Var : un père et ses deux filles tués dans l'incendie d'un mobile home

Un homme de 35 ans et ses deux petites filles de 4 et 9 ans ont péri dans l'incendie d'un mobile home au Cannet-des-Maures (Var), au camping de La Cigalière. Gravement brûlée aux mains et au visage, la mère a été évacuée vers l'hôpital militaire Sainte-Anne à Toulon. La famille est domiciliée à Marseille.

C'est elle qui a donné l'alerte vers 1h30 selon un témoin. «On s'est couché vers minuit. Vers 01h30, Mina (la mère des enfants) est venue à mon mobile home en hurlant : Sauve mes enfants ! Le mobile home était entièrement en flammes, j'ai attrapé un tuyau d'eau, je me suis précipité mais j'ai compris tout de suite que c'était trop tard», explique Cyril, très ému, le voisin le plus proche des victimes qu'il connaissait bien.

«Nous travaillons sur l'hypothèse électrique»

L'origine du feu est vraisemblablement d'origine accidentelle. «Nous travaillons sur l'hypothèse électrique, des vérifications vont être effectuées dans ce sens avec des expertises et nous vérifions aussi pour savoir si les parents fumaient», a déclaré ce lundi après-midi le procureur adjoint de Draguignan, Philippe Guémas. L'enquête est conduite par les gendarmes de la ville voisine du Luc-en-Provence, avec le renfort de la brigade de recherches de Draguignan.

Le propriétaire du domaine et son épouse sont sous le choc. «C'est un camping très bien tenu, débroussaillé, bien équipé en extincteurs et qui respecte toute la réglementation», a souligné le maire du Cannet-des-Maures, Jean-Luc Longour. Rendant hommage «à l'efficacité des propriétaires». il a déploré «un drame de la vie».

Trente personnes ont été évacuées et relogées dans l'établissement, qui comprend 65 emplacements ombragés. Ce camping deux étoiles, aménagé en terrasses, s'étend sur cinq hectares de verdure, plantés de nombreux oliviers, cèdres, chênes et pins. Une quinzaine de vacanciers, parmi lesquels des enfants, ont été pris en charge à la mi-journée par une cellule psychologique de quatre personnes.

Ça ne plane plus du tout pour Plastic Bertrand

Un rapport d'experts affirme que ce n'est pas la voix de Plastic Bertrand que l'on peut entendre sur les enregistrements originaux du tube des années 1980, mais bien celle de son producteur artistique de l'époque, Lou Deprijck.

La rumeur courait depuis 1977. Plus de trente ans après la sortie du tube «Ça plane pour moi», des experts affirment officiellement que le Belge Plastic Betrand n'en est pas l'interprète. C'est son producteur artistique, Lou Deprijck, qui est reconnu chanteur du titre, selon les conclusions du rapport mandaté par Mme Magerman, la juge chargée de l'affaire «Ça plane pour moi».


Le conflit entre Plastic Bertrand et Lou Deprijck a débuté en 2006, lorsque la société AMC, propriétaire des bandes originales, a voulu voir confirmer - ou infirmer - l'usage abusif des bandes par le producteur artistique. La rumeur sur la véritable identité du chanteur courait depuis la sortie du titre. Plastic Bertrand avait déjà reconnu avoir chanté en playback sur cette chanson, mais n'a jamais admis ne pas être le chanteur sur la version originale.

Vendée : un enfant décède en tombant du petit train

Un enfant de 2 ans est mort lundi en tombant d'un petit train dans le parc d'attractions de Pierre-Brune, dans la forêt de Mervent, en Vendée. Vers 14h30, le petit garçon, qui était assis sur les genoux d'un membre de sa famille et remuait beaucoup, est tombé la tête la première sur les rails alors que le train roulait à environ 3 km/h dans le parc d'attraction.

Le corps de l'enfant, qui serait mort sur le coup selon les premiers éléments de l'enquête, a ensuite été traîné sur une quinzaine de mètres avant que le petit train s'immobilise. Une quinzaine de pompiers se sont immédiatement rendus sur les lieux. L’équipe médicale du Samu a demandé à ce que deux autres ambulances soient dépêchées sur place, car plusieurs personnes ont été choquées par le drame, selon le quotidien Ouest-France.

Le petit train sur rails de Pierre-Brune circule depuis plusieurs décennies dans la forêt de Mervent.
Dans le Bassin d'Arcachon, c'est un déraillement du petit train touristique du Cap-Ferret ce lundi qui est à l'origine d'une quinzaine de blessés parmi les passagers.

Love Parade : le bilan s'alourdit à 20 morts et plus de 500 blessés

Deux jours après la bousculade meurtrière de la Love Parade à Duisbourg, dans l'ouest de l'Allemagne, le nombre des victimes s'est encore alourdi, passant de 19 à 20 morts. Une Allemande de 21 ans a succombé à ses blessures, a annoncé lundi soir la police locale. Un peu plus tôt, le parquet de Duisbourg avait revu le nombre des blessés à 511, alors qu'il était de 342 dimanche.

Onze femmes et huit hommes, dont sept étrangers - deux originaires d'Espagne, un d'Australie, un de Bosnie-Herzégovine, un de Chine, un d'Italie, un des Pays-Bas -, sont décédés, piétinés à mort dans la bousculade.

Après l'émotion suscitée par ce drame, samedi, la mairie de cette ville de moins de 500 000 habitants et les responsables du festival de musique techno sont accusés de négligence. Des documents liés à l'organisation de l'événement ont été saisis par le parquet qui dirige une enquête pour soupçon d'homicides par négligence, a indiqué lundi le porte-parole du parquet, Rolf Haferkamp, ajoutant que celle-ci prendrait du temps. Pour des raisons de neutralité, la police de Cologne (ouest) a été chargée de l'enquête policière jusque-là menée par la police de Duisbourg.

Quelque 1,4 million de festivaliers pour une autorisation de 250 000 personnes

Les quotidiens allemands se font l'écho des voix de plus en plus nombreuses qui s'élèvent pour dénoncer des manquements importants en matière de sécurité. L'édition en ligne de «Der Spiegel» affirme, documents à l'appui, que le site de la Love Parade a obtenu l'autorisation d'accueillir seulement 250 000 personnes alors que, selon certaines estimations, la manifestation a rassemblé samedi quelque 1,4 million de personnes.

«Procès-verbal de la mort», titrait également le quotidien le plus lu d'Allemagne, «Bild». «19 morts, 342 blessés, ils n'avaient aucune chance», poursuit le journal. «Comme rarement auparavant de nombreux experts avaient mis en garde contre les risques d'organiser une manifestation de masse dans un espace beaucoup trop petit», écrit l'éditorialiste de Bild. «Pourquoi personne n'a-t-il réagi? Car pour les responsables d'une ville économiquement en difficulté comme Duisbourg quelques titres de journaux positifs sont plus importants que la sécurité des participants ?» s'interroge-t-il.

Sarkozy : la mort de Michel Germaneau «ne restera pas impunie»

Parmi les nombreuses réactions à l'exécution de l'otage français par Al-Qaïda au Maghreb islamique, les Etats-Unis, l'ONU et l'Union africaine ont dénoncé un acte odieux.
Un acte «barbare, odieux», visant «un homme de bien», «victime innocente qui aidait les populations locales». Dans une courte déclaration à la presse, lundi à 10h30, le président de la République a confirmé le décès de Michel Germaneau, l'otage français retenu au Niger puis au Mali, au lendemain de la revendication par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Nicolas Sarkozy a assuré que «le crime commis contre Michel Germaneau ne resterait pas impuni».


Le chef de l'Etat quittait le «conseil restreint de défense et de sécurité» réuni en urgence à l'Elysée pour faire le point sur l'affaire.

Michel Germaneau aurait été décapité

Hier, dimanche, le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait annoncé l'exécution de l'otage français, âgé de 78 ans, dans un enregistrement sonore diffusé dimanche soir par la chaîne Al-Jazira. Une réponse, expliquait-il, à la mort de six de ses membres lors d'un raid mauritanien mené jeudi avec le «soutien technique» de la France.

«Nous annonçons avoir exécuté l'otage français dénommé Michel Germaneau samedi 24 juillet pour venger nos six frères tués dans la lâche opération de la France», aux côtés des forces mauritaniennes, a déclaré le chef de l'Aqmi, Abou Moussab Abdelwadoud, dans cet enregistrement.

Un élu malien, sous couvert d'anonymat, affirmait à l'AFP que Michel Germaneau avait été «décapité sous les yeux du chef de l'unité de l'Aqmi qui le détenait». «Il était bien vivant lors du raid, mais caché dans une zone montagneuse dans la région de Kidal, vers la frontière avec l'Algérie».

«Aucune preuve de vie de l'otage» depuis mai

Samedi, une source au ministère français de la Défense avait reconnu n'avoir «aucune preuve de vie» de l'otage, capturé en avril dans le nord du Niger, et avait confirmé que le raid mauritanien mené jeudi contre une unité d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) visait bien à libérer Michel Germaneau.

Dimanche, au Mali, des sources au sein de services de sécurité et de renseignement avaient assuré que l'inquiétude était à son comble sur le sort du Français, impliqué dans l'action humanitaire. «Les nouvelles de Germaneau ne sont pas bonnes», disait l'une d'elles. «On est très inquiet au moment où de folles rumeurs et des informations lugubres circulent sur son sort».

Originaire de Marcoussis (Essonne), cet ingénieur à la retraite, passionné d’Afrique, multipliait les voyages depuis 2006 au nord du Niger pour construire une école dans le village de In-Abangharet, en collaboration avec deux petites associations baptisées Enmilal et Tanemert.

lundi 26 juillet 2010

Nicolas Sarkozy confirme la mort de l’otage Michel Germaneau

Aprés avoir réuni un conseil de sécurité et de défense ce matin à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a confirmé la mort de Michel Germaneau, enlevé au Niger fin avril. Il a salué "la mémoire d’un homme de bien".
Le chef de l’État a également annoncé le départ imminent de Bernard Kouchner pour Bamako, Niamey et Nouakchott. Et demandé instamment aux Français de ne plus se rendre dans cette zone du Sahel.
Une messe à la mémoire de l’ingénieur français sera célébrée à 18h15 à Notre-Dame de Paris.

"Je condamne cet acte barbare, cet acte odieux, qui a fait une victime innocente ". C’est par ces mots que Nicolas Sarkozy a implicitement confirmé la mort de l’otage français, à l’issue de ce conseil restreint à l’Élysée.

Le chef d’Al Qaïda au Maghreb islamique avait annoncé "son exécution", dans un message sonore diffusé hier soir sur Al-Jazira, pour "venger" six de ses "frères" tués dans le raid franco-mauritanien jeudi, contre une de ses bases. Message authentifié, selon une source du ministère de la Défense.

"Un assassinat de sang froid"
Reste une inconnue : la date exacte et les conditions réelles de sa mort. Michel Germaneau, cet humanitaire de 78 ans, a t-il bien été assassiné samedi, par mesure de représailles ? Ou est-il mort plus tôt ? On craignait notamment que faute de traitement, cet homme qui souffrait du cœur ne supporte pas sa détention.

Dans son allocution, Nicolas Sarkozy accrédite néanmoins la thèse d’un "crime de sang froid". Ce matin, d’ailleurs, un élu et un notable du nord du Mali confirmaient à l’AFP la mort de l’otage français. Assurant même qu’il aurait été "décapité", après l’échec du raid franco-mauritanien. Ils ont raconté l’avoir appris par des "canaux traditionnels".

Le président français certifie pourtant que Paris avait "le devoir" de mener le raid au Mali, pour tenter de sauver l’otage. Le maire de Marcoussis, Olivier Thomas, qui a pris fait et cause pour l’otage domicilié dans sa ville, doit être reçu jeudi à Matignon, pour "avoir des explications et la transparence" sur le raid raté. "Nicolas Sarkozy a dit qu’il (Michel Germaneau) était ’de toute façon’ condamné. Je ne sais pas ce que veut dire ’de toute façon’, cela signifie que nous ne sommes pas intervenus pour le libérer", s’interroge-t-il.

les animations à evaux les bains

Tour de France 2010 : le triplé d’Alberto Contador

Tout a fonctionné comme sur des... roues de vélo de course. L’Espagnol Alberto Contador a remporté son troisième Tour de France, en quatre ans, devant le Luxembourgeois Andy Schleck. Non sans mal cependant...

Le Britannique Mark Cavendish lui a remporté la 20ème et dernière étape de la grande Boucle entre Longjumeau et Paris.

Bousculade meurtrière à la Love Parade : les autorités se défendent

Mises en cause pas les ravers présents à la Love Parade qui a fait 19 morts et 342 blessés samedi à Duisbourg en Allemagne, les autorités se sont défendues ce dimanche lors d'une conférence de presse.


D'après elles, le terrain de l'ancienne gare de marchandises de Duisbourg, qui a accuielli la Love Parade n'était pas plein, contredisant de nombreux témoignages. Il «pouvait accueillir jusqu'à 300.000 personnes (et) il n'était pas plein», a déclaré le chef de la cellule de crise.

Selon les organisateurs, la Love Parade a attiré samedi quelque 1,4 million de personnes. Selon le chef adjoint de la police de Duisbourg, «le seul chiffre dont on soit sûr» est celui des arrivées en train en gare de Duisbourg entre 9 et 14 heures, soit 105.000 passagers.

Les policiers, tout comme le maire de la ville, Adolf Sauerland, ont refusé de fournir des précisions sur les causes de la bousculade meurtrière, invoquant l'enquête en cours.

Pourtant les témoignages critiques à l'encontre des autorités et des organisateurs se sont multipliés ce dimanche matin. «J'étais dans le tunnel vers 17 heures. Il y avait trop de barrières, et les passages étaient partout trop étroits», lance Alexis, 28 ans. «L'organisation était mauvaise. Très vite il n'y avait plus rien à boire à part de l'alcool. Et bien que (le terrain) ait été déjà plein, (les organisateurs) laissaient encore rentrer les gens», ajoute Patrick, 22 ans. Samedi, en fin d'après-midi, la grande fête techno s'est terminée en cauchemar à Duisbourg en Allemagne en faisant 19 morts, 11 femmes et 8 hommes, et 342 blessés. 12 des 19 morts venaient d'Allemagne, les autres venant d'Espagne (2), d'Australie, de Bosnie, de Chine, d'Italie et des Pays-Bas.

Dimanche matin

Al Qaïda annonce la mort de Michel Germaneau, pas de confirmation

Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé l'exécution de l'otage français Michel Germaneau, 78 ans, dans un enregistrement sonore diffusé dimanche soir par la chaîne Al-Jazira. Une réponse, a-t-il expliqué, à la mort de six de ses membres lors d'un raid mauritanien mené jeudi avec le «soutien technique» de la France.


«Nous annonçons avoir exécuté l'otage français dénommé Michel Germaneau samedi 24 juillet pour venger nos six frères tués dans la lâche opération de la France», aux côtés des forces mauritaniennes, a déclaré le chef de l'Aqmi, Abou Moussab Abdelwadoud, dans cet enregistrement.

L'Elysée réunit lundi un conseil restreint de défense et de sécurité

La France n'a «pas de confirmation» pour le moment de l'exécution de Michel Germaneau, a indiqué dimanche l'Elysée, qui «cherche à vérifier» cette information.

«Compte-tenu des informations diffusées sur Al-Jazira, le président de la République réunira demain à 9 heures un conseil restreint de défense et de sécurité», a annoncé la présidence.

Ce conseil réunira autour du chef de l'Etat, le Premier ministre François Fillon, Brice Hortefeux (Intérieur), Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Hervé Morin (Défense) ainsi que les directeurs des administrations concernées.

samedi 24 juillet 2010

Agir en Haute-Marche Combraille: dynamisme mais subventions en baisse

Le groupe itinérant d'actions sociales et culturelles Agir en Haute-Marche Combraille, est en place depuis 15 ans sur un vaste territoire.

Bernard Campos, maire d'Evaux les Bains a accueilli sur sa commune l'association Agir en Haute Marche Combraille pour sa quinzième assemblée générale en présence du sous-préfet d'Aubusson, Jean-Paul Mosnier, et des représentants de différents services de l'Etat, du Conseil Général, du Conseil Régional, des communautés de communes et communes isolées.

Sur cinq cantons de Haute Marche Combraille (Auzances, Bellegarde, Chambon-sur-Voueize, Chénérailles, Evaux les Bains), l'association assure des services et anime des activités répartis sur quatre secteurs d'intervention : enfance et famille, secteur jeunes, accueil et cohésion sociale, point ressources.

Même si Budelière, les points relais d'Auzances et de Chénérailles, la maison des associations d'Evaux les Bains, le château des Portes de Mainsat sont les lieux principaux où se déroulent les actions, l'itinérance reste la spécificité de l'association et cela a un coût.

Domenech convoqué par Duchaussoy pour «des faits inacceptables»

Des reproches sans appel et une convocation. Après le fiasco des Bleus au Mondial 2010, le cas de l'ancien sélectionneur reste en suspens à l'issue du conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF).

«Je convoquerai Raymond Domenech dans les jours à venir, a indiqué Fernand Duchaussoy à l'issue du Conseil fédéral qui l'a élu président ce vendredi après-midi. Des faits inacceptables contraires à l'éthique ont été commis, par exemple ne pas serrer la main à l'entraîneur adverse (Carlos Alberto Parreira, ndlr) ou ne pas avertir le président (Escalettes) présent sur place des événements de la mi-temps de France-Mexique.»

Si Domenech «souhaite démissionner, je ne pense pas que je m'y opposerai»

Le nouveau patron de la Fédération a annoncé qu'il lui fera «un certain nombre de reproches» avant d'en «tirer les conséquences». Le Conseil fédéral a-t-il débattu d'un éventuel licenciement de l'ex-sélectionneur ? «Ça a été évoqué, a répondu le nouveau président. On a toujours le droit de demander. Je le convoquerai dès la semaine prochaine. Mais ce sont des choses délicates que je refuse de développer.»

En revanche, si Domenech «souhaite démissionner, je ne pense pas que je m'y opposerai. Compte tenu des circonstances, je ne peux en dire plus», a ajouté Fernand Duchaussoy.

Une procédure complexe

Comme l'expliquait «le Parisien» - «Aujourd'hui en France» dans son édition de vendredi, les mots «licenciement», «faute grave» ou «faute professionnelle» ne peuvent être prononcés, sinon, la FFF se mettrait elle-même à la faute. Si le conseil avait voté pour son renvoi, Domenech aurait alors pu attaquer la Fédération pour licenciement abusif. Dans ce genre d’affaires, les mots sont maniés avec une extrême précaution. Pour licencier un salarié, il faut d'abord lui faire passer un entretien préalable.

Des membres du Conseil fédéral comme Guy Chambily ou Jacques Rousselot ont récemment demandé l'éviction de Domenech de la Direction technique nationale (DTN), à laquelle il est lié par un contrat à durée indéterminée.

Concernant le fiasco des Bleus, Fernand Duchaussoy a aussi estimé que «la responsabilité du Conseil fédéral, y compris la (sienne), est en cause. Nous nous sommes trompés, et avons laissé dériver une situation dont le point d'orgue a été le 20 juin et le bus de la honte». «Je vous affirme droit dans les yeux qu'il n'y aura plus jamais de Knysna (localité où se trouvait le camp de base des Bleus au Mondial-2010), car nous avons toutes les cartes en main pour rebondir», a-t-il aussi assuré.

Le dernier adieu à Bernard Giraudeau

Les obsèques du comédien Bernard Giraudeau, décédé le 17 juillet à l'âge de 63 ans, se sont déroulées ce vendredi après-midi à l'église Sainte-Eustache, à Paris. Une cérémonie familiale et amicale, conformément au voeu de ses proches, qui s'est accompagné d'un hommage militaire à l'enfant de La Rochelle, engagé à l'âge de 15 ans dans la Marine nationale.

«Un lion» qui s'est battu jusqu'au bout
Sa carrière en vidéos
Les hommages des internautes à Bernard Giraudeau

La dernière compagne de l'acteur, Tohra Chalando-Mahdavi , et les deux enfants du défunt, Sara et Gaël Giraudeau, sont entrés ensemble dans l'église, accompagnant le cercueil de chêne clair. Des casquettes à pompon de marin à la main. La mère de Sara et Gaël, Anny Duperey, était arrivée un peu plus tôt, un gros bouquet de fleurs multicolores dans les bras, cueillies le matin même dans le jardin planté avec l'acteur pendant leur union.

La Love Parade tourne au drame en Allemagne : au moins 15 morts

Au moins 15 personnes, six hommes et neuf femmes, ont trouvé la mort samedi après-midi lorsque la foule a été prise d'un mouvement de panique à la Love Parade à Duisbourg, dans l'ouest de l'Allemagne, selon un nouveau bilan de la police.

Une dizaine d'autres personnes ont été blessées et «un grand nombre» de personnes ont dû être réanimées au cours de cette manifestation de musique techno, précise la police.

Un porte-parole de Duisbourg évoque, lui, le chiffre de 45 blessés, tandis que plusieurs médias allemands, dont Bild, parlent d'une centaine de blessés.

Les fêtards convergeaient sous un tunnel

Le drame s'est produit vers 17 heures alors que de nombreux fêtards convergeaient sous un tunnel situé sous une autoroute, pour se rendre sur le lieu du festival, le site de l'ancienne gare de marchandises. Beaucoup de gens ont été piétinés. La police pourrait avoir bloqué la sortie du tunnel pour éviter l'afflux de nouveaux participants. «La cause de la panique est incertaine, nous devons enquêter», a simplement commenté un porte-parole de la police.

«Les gens étaient debout sur moi comme un mur. J'avais peur de mourir», raconte un témoin à Bild.de.

Les secours ont mis beaucoup de temps à arriver sur les lieux en raison de la foule. L'autoroute a été fermée à la circulation pour permettre l'atterrissage des hélicoptères de secours.

La fête continuait en début de soirée

Selon les organisateurs, 1,4 million de personnes, soit plus du double de la population totale de la ville, participaient à cet événement pour célébrer la musique techno né en 1989 à Berlin.

Les fêtards n'ont pas été informés immédiatement du drame, si bien que la manifestation continuait en début de soirée, les organisateurs voulant éviter d'autres mouvements de panique. De nombreux autres participants ont toutefois rejoint la gare, où les trains étaient bloqués.

Les sponsors des bleus réclament plus d'un million d'euros de réparation

Après le fiasco des bleus au Mondial 2010, et alors que le sélectionneur Laurent Blanc vient de décider de suspendre les 23 Bleus du Mondial, les sponsors de l'équipe de France réclament un peu plus d'un million d'euros de réparation à la Fédération française de football (FFF) au titre du préjudice sur leur image.

Laurent Blanc suspend les 23 Bleus du Mondial sud-africain

«Les sponsors ont dit: on subit un préjudice, on veut être réparés», a déclaré vendredi le trésorier de la FFF, Bernard Désumer.

Ces réparations sont demandées par les gros partenaires: Suez, Carrefour et Crédit agricole. Le secrétaire général de la FFF, Henri Monteil, a aussi ajouté Adidas à la liste. Il a indiqué que l'équipementier avait «encore 180 000 maillots de l'équipe de France sur les bras»

Selon le trésorier de la FFF, ces sommes sont « discutées à l'amiable». Selon lui, elles ne risquent pas d'avoir un impact négatif sur les comptes de la Fédération. «Les primes aux joueurs ne sont pas versées de toute façon», a répondu Bernard Désumer, à l'issue du Conseil fédéral. Les sponsors, ne veulent pas renégocier les contrats, qui sont signés pour quatre ans, on n'y touche pas» a-t-il ajouté.

mercredi 21 juillet 2010

Attaque aux pétards à Paris : Marie, 63 ans, est décédée

Marie, la femme de 63 ans gravement brûlée le 14 juillet par un engin d'artifice dans son appartement parisien, est morte des suites de ses blessures, a annoncé mercredi le parquet de Paris. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, cette résidente d'un appartement du XXe arrondissement avait été grièvement blessée par un pétard jeté depuis la rue sur son balcon à l'aide d'un mortier.

Son mari non-voyant était sorti indemne des lieux grâce à l'intervention des secours au cours de laquelle cinq sapeurs-pompiers ont été légèrement intoxiqués. Le sort de Marie, figure locale du quartier des Orteaux, avait profondément ému les habitants.

Après le décès de la victime, le parquet a requis la mise en examen supplétive de l'adolescent de 16 ans, soupçonné d'être à l'origine du tir, demandant qu'il soit dorénavant poursuivi pour «incendie involontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner» et non pas «ayant entraîné des blessures ayant entraîné une interruption totale de travail (ITT) supérieure à huit jours». Le jeune homme, mis en examen et placé en détention provisoire, doit être convoqué dans les jours à venir. L'enquête a permis «d'établir le caractère non intentionnel du tir vers l'appartement de la victime», a-t-on appris de source judiciaire.

42 incendies volontaires les nuits du 13 et 14 juillet à Paris et la petite couronne

La 16 juillet, Alain Gardère, directeur de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), avait dressé dressé le bilan des interpellations, 581 au total, les nuits du 13 et du 14 juillet à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. 42 concernaient des incendies volontaires et 83 des détentions et jets d'engins incendiaires. Il avait souligné le caractère de plus en plus dangereux de l'utilisation de pièces d'artifices, évoquant notamment le cas de cette femme de 63 ans.

Cette année, le 14 juillet se déroulait avec une nouvelle et stricte réglementation sur les feux artifices, qui interdisait les tirs de mortiers afin d'empêcher leur usage lors de violences urbaines. Dans une lettre aux préfets datée du 5 juillet, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, les avait invités à «faire respecter les dispositions» de l'arrêté du 29 décembre 2009. Ce texte, «interdit l'utilisation, par les particuliers, de mortiers de feux d'artifice», stipulant que «seuls y sont autorisés les professionnels titulaires d'un certificat de qualification» et «les personnes ayant reçu un agrément préfectoral».

Assemblée : la fin de la retraite à 60 ans actée en commission

Quelques modifications ont également été apportées au projet de réforme qui sera soumis au vote des députés en septembre.

Retraites, premier acte. La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a validé, mercredi, la mesure phare du projet de loi sur la réforme, qui recule de 60 à 62 ans, à l'horizon 2018, l'âge légal de départ.

Le ministre du Travail, Eric Woerth, a catégoriquement exclu toute modification de ce volet du texte : «On a choisi de ne pas aller plus loin que 62 ans mais d'aller plus vite» dans le temps, a-t-il lancé en commission, selon une députée de gauche. Le gouvernement veut porter l'âge légal de départ en retraite à 62 ans en 2018, en l'augmentant chaque année de quatre mois à partir de la génération 1951.

Pierre angulaire de la réforme, c'est aussi la mesure la plus contestée par les syndicats (à l'exception de la CFE- CGC) et la gauche. L'âge légal est fixé à 60 ans depuis 1983. Il avait alors été abaissé de cinq ans lors du premier septennat du président socialiste François Mitterrand. Les députés de la majorité ont ensuite approuvé le passage progressif (de 2016 à 2023) de 65 à 67 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein (pension sans décote, quel que soit le nombre d'annuités)

Des amendements qui ne modifient pas réellement la réforme

La commission des Affaires sociales -l'une des huit commissions permanentes de l'Assemblée- qui examine de près cette réforme des retraites est notamment chargée de voter des amendements. C'est le texte modifié par cette commission qui sera ensuite examiné en séance plénière à l'Assemblé nationale en septembre prochain. Sur 90 amendements examinés mercredi dans la matinée (400, au total, ont été déposés), «une quinzaine ont été adoptés, un tiers venant de l'opposition et deux tiers venant de la majorité», a déclaré le président de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie (UMP). Aucun ne modifie réellement le projet de loi.

Pas d'écarts de pensions entre hommes et femmes

Le gouvernement et la majorité UMP ont ainsi donné leur accord à un amendement de Martine Billard (Parti de gauche), qui assigne au Comité de pilotage des régimes de retraites, créé par la réforme, l'objectif d'annuler les écarts de pensions entre hommes et femmes. Un autre amendement adopté précise que des parlementaires de chaque groupe participeront au Comité de pilotage avec les partenaires sociaux. «Les débats se passent bien dans un climat plutôt serein. On a pris» des amendements «à la fois du Parti socialiste et du Parti communiste parce qu'ils amélioraient le texte», a déclaré Eric Woerth, le ministre du Travail, à la presse à la suspension des travaux.

Pénibilité : il faudra attendre septembre

Par ailleurs, deux amendements du Nouveau Centre ont été adoptés alors que l'essentiel de la discussion sur la pénibilité -concessions promises par l'exécutif mais non encore dévoilées- n'aura lieu, au grand dam de la gauche et des syndicats, que dans le cadre de l'examen du texte en séance publique, à compter du 6 septembre.

Le premier amendement prévoit que le futur Comité de pilotage des régimes de retraites devra s'appuyer sur les travaux de l'Observatoire des pénibilités du Conseil d'orientation des conditions de travail (COCT), créé en 2008. Selon un second amendement, un décret doit préciser que cet Observatoire «est chargé d'apprécier la nature des activités pénibles dans le secteur public et le secteur privé, et en particulier celles ayant une incidence sur l'espérance de vie».

Plus d'espoir pour les mères de famille

La commission a en revanche rejeté un amendement de la députée UMP Chantal Brunel, responsable de l'Observatoire de la parité hommes-femmes. Il visait à maintenir à 65 ans l'âge pour une retraite à taux plein pour les mères d'au moins deux enfants. Il avait été adopté la veille en commission des Finances (uniquement saisie pour avis sur ce projet de loi) contre la volonté du rapporteur UMP et grâce aux voix du PS, du Nouveau Centre et des députés UMP villepinistes. Les députés PS de la commission des Affaires sociales n'ont pas voté en faveur de l'amendement, contrairement à leurs collègues de la commission des Finances. Le gouvernement s'est opposé à cette mesure qui, selon lui, «crée une inégalité flagrante et de nombreux problèmes juridiques».

Jeune homme tué par les gendarmes : des funérailles dans le calme

La communauté gitane s'est réunie mardi matin dans la douleur, le recueillement et le calme pour les funérailles de Luigi Duquenet, 22 ans, tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'il forçait un barrage.

Environ 300 à 400 personnes ont pris part à la messe, dans l'église de Saint-Gervais-la-Forêt, non loin de Blois. «Il y a beaucoup de familles, beaucoup d'enfants, et tout est très calme, très digne. L'heure est au recueillement», explique l'envoyée spéciale du parisien.fr, précisant que les forces de l'ordre n'étaient pas visibles. Stationnées à plusieurs centaines de mètres, elles étaient toutefois prêtes à intervenir en cas de débordement.

«On ne tue pas un enfant comme cela», répètaient les proches, alors que la mère du jeune homme arrivait en larmes, soutenue par un de ses fils. Après la messe, la petite foule est partie en direction du caveau familial, situé dans les environs.

Cécile Aubry, la mère de «Belle et Sébastien», est morte

La réalisatrice et actrice française Cécile Aubry est décédée lundi soir à l'âge de 81 ans à Dourdan (Essonne). La comédienne, écrivain et auteur de scénarios, est restée dans la mémoire des téléspectateurs pour avoir réalisé notamment une partie des épisodes de la série «Belle et Sébastien».

Son fils, Mehdi el Glaoui, incarnait le rôle du petit garçon de ce feuilleton télévisé en noir et blanc, diffusé pour la première fois en 1965.

Les obsèques de Cécile Aubry seront célébrées lundi prochain à l'église de Dourdan (Essonne) à 11 heures, avant d'être inhumée au cimetière de Montrouge.

Née sous le nom d'Anne-Marie Benard le 3 août 1928, elle avait débuté comme danseuse, suivant une formation au cours Simon. Elle acquit une renommée internationale avec un grand succès dès ses débuts, en incarnant une Manon à fossettes et au sourire faussement candide dans le film éponyme de Henri-Georges Clouzot, qui remporta un Lion d'or à la Mostra de Venise en 1949 et était librement adapté du roman de l'abbé Prévost.

Elle signera ensuite un contrat avec le studio américain 20th Century Fox, mais ne tournera que dans quelques films. Dans «La Rose noire» elle côtoie Tyrone Power et Orson Welles et, dans «Barbe-Bleue» (1952) de Christian-Jacque, Hans Albers. Après avoir épousé Si Brahim el Glaoui, fils du pacha de Marrakech, elle avait abandonné son métier d'actrice pour devenir écrivain pour enfants, adaptant elle-même ses romans pour la télévision.

Violences à Grenoble et Saint-Aignan : la réplique de Nicolas Sarkozy

Le président de la République n'est pas en vacances. Après la série de violences urbaines qui ont secoué le Loir-et-Cher et Grenoble, Nicolas Sarkozy a décidé ce mercredi de contre-attaquer, en ouverture du conseil des ministres.

Comme à l'accoutumée, le président ne mâche pas ses mots. Il dit vouloir mener une véritable «guerre à la criminalité».

«Des événements d'une extrême gravité viennent de se produire ces jours derniers dans l'Isère et le Loir-et-Cher marquant une escalade de la violence, en particulier envers les forces de l'ordre», a affirmé le chef de l'Etat dans une déclaration en Conseil des ministres communiquée à la presse.

«Ces événements ne sont pas acceptables», a-t-il ajouté.

Un nouveau préfet en Isère

«Le gouvernement mène une lutte implacable contre la criminalité. C'est une véritable guerre que nous allons livrer aux trafiquants et aux délinquants. L'autorité de la loi doit être respectée sur l'ensemble du territoire national», a également dit Nicolas Sarkozy.

«C'est pourquoi j'ai décidé de nommer préfet de l'Isère Eric Le Douaron, un policier de métier, préfet de la Meuse (Ndlr : il remplace Albert Dupuy), qui a été durant six ans un très remarquable directeur de la sécurité publique à Paris, de la même façon que j'ai nommé voici quelques semaines préfet de Seine-Saint-Denis un autre grand policier en la personne de Christian Lambert», a annoncé le président. Il a précisé qu'il irait lui-même installer le nouveau préfet le 30 juillet.

Gens du voyage : les campements irréguliers seront expulsés

Le président de la République a également annoncé en Conseil des ministres la tenue d'une réunion le 28 juillet à l'Elysée sur les «problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms», après les violences survenues à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), selon un communiqué de l'Elysée.

«Je tiendrai une réunion à ce sujet le 28 juillet. Cette réunion fera le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière», a-t-il ajouté.

Des violences sont survenus le week-end dernier et en début de semaine dans plusieurs points de la vallée du Cher, après la mort d'un jeune de la communauté du voyage, tué dans la nuit de vendredi à samedi par un gendarme après avoir forcé un contrôle.

Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a assuré, ce mercredi lors du compte-rendu du Conseil de ministres, que Nicolas Sarkozy ne voulait pas «stigmatiser une communauté». «Il ne cherche pas à stigmatiser une communauté mais il cherche à répondre à une problématique. On a beau être Rom, gens du voyage, parfois même Français au sein de cette communauté, et bien on doit respecter les lois de la République», a déclaré Luc Chatel.

lundi 19 juillet 2010

Tour de France : le triomphe de Thomas Voeckler, Contador en jaune

L'Alsacien Thomas Voeckler a remporté la 15e étape du Tour de France, lundi à Luchon. Il s'agit du cinquième succès français cette année, après Sylvain Chavanel (2 fois), Sandy Casar et Christophe Riblon. Agé de 31 ans, Voeckler a porté durant dix jours le maillot jaune en 2004, l'année de son premier titre de champion de France.

Il a enlevé l'an passé son premier succès d'étape dans le Tour. Il avait gagné à Perpignan, dans la plaine.

La partie de poker entre les deux favoris s'est poursuivie, cette fois au profit de l'Espagnol Alberto Contador (Astana). Le Luxembourgeois Andy Schleck lui a cédé le maillot jaune. Contador, qui endosse pour la première fois le maillot jaune cette année, précède désormais de 8 secondes le Schleck. Ce dernier a perdu du temps à cause d'un problème de dérailleur dans le dernier col, à quelque 25 kilomètres de l'arrivée.

Après un départ ultra-rapide dans cette étape de 187,5 km (94,8 km parcourus en deux heures), une échappée a pris les devants pour aborder en tête le Portet d'Aspet, le premier col du jour. Ce groupe de dix coureurs (Voeckler, Turgot, Mondory, Vandborg, Reda, Van Summeren, Roberts, Ivanov, Ballan, Perez) s'est assuré jusqu'à près de 11 minutes d'avance avant la principale ascension, le Port de Balès. Dans ce col classé hors catégorie, Voeckler a distancé ses compagnons à 8 km du sommet. L'ex-maillot jaune du Tour (dix jours en 2004) a basculé au sommet, distant de 21,5 kilomètres de l'arrivée, avec 1 min 30 sec d'avance sur Pérez et Ballan.

Un gendarme très grièvement blessé par un chauffard

Un gendarme de 49 ans a été très grièvement blessé lundi après avoir été percuté par une voiture. Contrôlé à plus de 140 km/h au lieu de 90 sur la N17 à hauteur de Thélus (Pas-de-Calais), l'automobiliste ne s'est pas arrêté.

Vers 17h45, l'adjudant de la brigade territoriale de Vimy qui effectuait une opération de contrôle de vitesse avec deux de ses collègues a tenté d'intercepter le chauffard.

Le véhicule n'a pas ralenti, a percuté et projeté le gendarme, avant de prendre la fuite.

Le militaire, marié et père de deux enfants majeurs, a été pris en charge par le Samu et transporté au centre hospitalier d'Arras. Son pronostic vital est engagé. D'importants moyens ont été déployés pour tenter de retrouver le chauffard. Une enquête a été confiée à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Lille.

La Creuse ne veut pas devenir un désert médical

La fermeture du service de radiothérapie de l’hôpital de Guéret, effective depuis le 30 juin, n’en finit pas de semer le trouble dans un département, la Creuse , réputé pour sa tranquillité. L’émoi de la population et des élus, tous bords confondus, s’explique aisément. Les patients seront contraints de se rabattre sur Montluçon (Allier) ou Limoges (Haute-vienne), deux villes distantes respectivement de 60 et 90 kilomètres. Trop, c’est trop. Samedi, les 260 maires du département ont décidé unanimement de rompre leurs relations avec l’État. Toute collaboration avec les services de l’État est suspendue. Si aucune solution n’est trouvée d’ici à septembre, une démission collective est envisagée.

Lundi, Hugues Moutouh Préfet de la Creuse estimait que “la politique de la chaise vide n’est pas forcément la meilleure des politiques“. Sa déclaration au micro France Bleu Creuse, l’un des principaux médias du département, même empreinte de bonne volonté frise le ridicule : “Je ne laisserai pas les patients creusois être traités comme la cinquième roue du carrosse. Je dis simplement aux malades et aux familles des malades qui ont l’impression de ne pas être correctement traités, de m’appeler, je (les) prendrai au téléphone“.

La fermeture du centre de radiothérapie de Guéret, confirmée la semaine dernière par le tribunal administratif de Limoges est justifiée par le fait que ce centre accueillait 200 patients par an, soit trois fois moins que le seuil minimal d’activité, de 600 personnes, défini par le ministère de la santé en mars 2007.

A l’évidence l’application de ce seul critère ne colle pas aux spécificités des départements ruraux que de telles dispositions technocratiques semblent vouer à devenir des réserves d’indiens. Derrière la beauté de ses paysages, la Creuse cumule un certain nombre de handicaps. Le premier d’entre eux est d’être un département pauvre (plus faible revenu moyen net imposable), à faible densité (124 000 habitants), qui détient surtout le triste titre d’être le département le plus vieux de France avec un habitant sur trois âgé de plus de 60 ans ou plus.

Pourtant, son caractère préservé constitue désormais un atout pour des urbains stressés à la recherche d’une autre qualité de vie. Depuis 1990, plus de 19000 personnes sont venues s’installer en Creuse, tandis que 16600 Creusois la quittaient, d’où un solde migratoire excédentaire de de 2500 personnes en 9 ans.

Reste que le département est très peu irrigué de transports en commun comme le relève le docteur Rachid Elie Loufti. Le président départemental de la Ligue contre le cancer note qu’avec cette fermeture, les malades du cancer dans la Creuse devront effectuer plus d’une heure de route, pour se faire soigner. Aller-retour ce sera en fait minimum deux heures de trajet pour dix minutes de séance mais des délais d’attente “jusqu’à cinq semaines”, “alors que les services des villes voisines sont déjà surchargés” s’emporte Michel Vergnier, député-maire PS de Guéret.
Les élus du département ne sont pas d’horribles dépensiers peu soucieux des deniers publics. En 2009, la direction de l’hôpital de Guéret avait fait une proposition à la seule clinique de la ville de créer un partenariat public-privé qui permettrait au centre de radiothérapie de prendre de l’envergure et d’accueillir les 600 patients demandés. L’idée avait été soumise au ministère de la santé qui l’avait jugée dans un premier temps “très bonne” avant de se rétracter et de décider de la fermeture à la fin 2009.Le tempétueux député (UMP) de la Creuse Jean Auclair, en garde une dent contre Roselyne Bachelot. “J’ai squatté toute une nuit sur la moquette devant le bureau de Roselyne Bachelot pour qu’on reparle de la radiothérapie. Elle ne m’a même pas reçu” déplore le parlementaire qui se présente lui-même comme un “sarkozyste acharné”. Depuis, Jean Auclair demande la démission de Roselyne Bachelot “parce qu’elle n’est pas capable de prendre ses responsabilités, elle fait comme l’équipe de France, comme Domenech, elle nous lâche en rase campagne et ça, c’est inadmissible de la part d’un ministre“.

Signe qu’il se passe bien quelque chose, les sept curés de la Creuse ont décidé de joindre leur voix au mouvement de manifestation contre la fermeture du service de radiothérapie qu’ils considèrent “comme majeur”. Un courrier co-signé, “un cri de vie” a été adressé sous forme de lettre ouverte notamment à Roselyne Bachelot. “Avec la disparition de ce service nous franchissons à nouveau un degré supplémentaire dans la spirale de désertification du département. Au jour le jour, nous sommes témoins privilégiés de la vie des familles, des villages, des communes de cette région. Nous ne pouvons nous résoudre à voir ce département perdre ses forces vives, et les structures vitales qui permettraient de le développer à égalité avec d’autres départements ruraux. Mme la ministre, vous vous montrez capable de vous mettre au chevet d’une équipe de France de football bien malade. Montrez-nous que vous êtes capables de vous mettre à l’écoute et au chevet d’un département qui ne veut pas rester sur le banc de touche, et qui demande à vivre avec les mêmes moyens que les autres”.

Il y a belle lurette que dans le délitement général de la puissance publique, la notion d’aménagement du territoire et de service public s’est effacée devant les impératifs financiers. A croire qu’il est plus facile de fermer des services que de négocier des tarifs raisonnables avec les grands groupes pharmaceutiques ou les multinationales qui vendent du matériel médical. A titre d’illustration, le groupe Johnson & Johnson annonçait de façon très brutale à la mi-juin la fermeture de son usine d’Auneau (Eure-et-Loir) propriété de sa filiale Ethicon spécialisée dans la fabrication de matériel chirurgical. Bien que bénéficiaire l’usine de 365 salariés sera délocalisée en Amérique du Sud. Et comment parler décemment d’économies quand les rapports officiels épinglent la gabegie qui a entouré la gestion de la grippe H1 N1.

Par Henri Moreigne pour « La Mouette »

dimanche 18 juillet 2010

les animations au grand hotel d'Evaux les bains

On n’a même plus le droit de fumer en terrasse!

Interdire la cigarette en terrasse? Certains cafetiers et restaurateurs franchissent le pas sans complexe. Une initiative qui divise autant dans la profession que parmi les consommateurs.
C’est l’heure de la pause. Lessivé par une longue matinée de travail, Sylvain sirote une bière fraîche à la terrasse du Royal Pereire, un bistrot chic du XVIIe arrondissement de Paris. Bonne nouvelle : chaleur et beau temps sont de sortie. Pourtant, ce directeur marketing de 46 ans n’a pas eu besoin de jouer des coudes pour se faire une place au soleil.

« Ici, la terrasse est non-fumeurs », sourit Sylvain, en pointant du doigt la petite ardoise qui signale l’interdiction. Et même si la majorité des tables sont vides, Olivier, le patron des lieux, n’est pas inquiet. « Les gens commencent à se passer le mot mais ça prendra du temps. Il faut être patient quand on est précurseur. »

Inimaginable il y a encore quelques mois, les premières terrasses non-fumeurs commencent à apparaître ici et là. Deux ans et demi seulement après l’interdiction de fumer dans les cafés et restaurants, certains gérants ont donc décidé d’aller au-delà de la loi — qui épargne les terrasses ouvertes — en bannissant la cigarette en extérieur. Pour l’heure, seule une poignée d’établissements — dont une majorité à Paris — a fait ce pari audacieux. Un phénomène encore naissant « mais en constante augmentation », applaudit Gérard Audureau, président de Droit des non-fumeurs (DNF).

Dernier exemple en date, le restaurant panoramique des Galeries Lafayette, ouvert début juillet, a rangé la clope en plein air au rayon des souvenirs. « C’est un choix dicté par la simplicité : on ne va pas dire aux clients qu’il est interdit de fumer dans le magasin mais que c’est autorisé en terrasse », affirme la direction. « Dès les beaux jours, il y avait des allers-retours incessants entre la salle et le jardin. C’était devenu ingérable », assure de son côté Samy, patron de l’Entrepôt (Paris).
Mais ailleurs, c’est bien l’argument santé qui est d’abord mis en avant. « Les clients non-fumeurs ont aussi le droit de profiter d’un repas en extérieur sans être importunés », estime Annick, propriétaire du Clos de Chevreuse, à Chevreuse (Yvelines). Claude, de passage à la terrasse du Royal Pereire, approuve. « Ça devrait être comme ça partout! » s’enthousiasme cet ex-fumeur de 50 ans.

Les bonnes intentions des gérants cachent aussi l’envie de s’arroger un marché encore déserté. « Il existe une vraie demande pour des terrasses réservées aux non-fumeurs », note Gérard Audureau. La preuve : à Toulon (Var), si le chiffre d’affaires de l’Escapade a d’abord souffert, « les non-fumeurs ont fini par se passer le mot », sourit le chef de salle. Une aubaine qui se paye au prix de quelques prises de bec. « On se fait engueuler par des fumeurs tous les jours. Ils nous disent : Et maintenant, les terrasses! Mais laissez-nous vivre à la fin! » Pourtant, certains accros au tabac apprécient. « Ça permet de faire des pauses sans cigarette. Et puis on profite mieux du repas », souligne Laura, 27 ans, une cliente régulière de l’Entrepôt.
Si la bataille des « pour » et des « contre » ne fait que commencer, son issue importe peu. Car dans tous les cas, ces initiatives ont toutes les chances de faire tâche d’huile. « C’est même une certitude », prédit Gérard Audureau, qui listera dès la rentrée ces établissements précurseurs sur le site de son association*. En attendant que la loi s’y mette? « Ce n’est pas à l’ordre du jour », balaye-t-on au ministère de la Santé.

de l'animation tradition en Bretagne

de la tradition, de la complicité et de la simplicité. des facteurs de communication en Bretagne à prendre en exemple.

Zoom Déposez votre hommage à Bernard Giraudeau

Bernard Giraudeau est décédé ce samedi matin à l'âge de 63 ans. Réalisateur, écrivain, bourlingueur, l'acteur avait révélé en 2001 être atteint d'un cancer du rein qui s'était étendu aux poumons en 2006.

Ses yeux bleu lagon et son physique de baroudeur lui valent des rôles de séducteurs, qu'il teinte de fragilité et de vulnérabilité, dans plusieurs comédies («Et la tendresse bordel !» en 1977, «La boum» en 1980). Mais loin de se cantonner aux rôles de beau gosse, il n'aura de cesse d'élargir sa palette et de jouer dans des films d'auteur : flic alcoolique et déglingué dans «Poussière d'ange» (1986) d'Edouard Niermans, avocat manipulateur dans «Une autre vie» (1993) d'Olivier Assayas, professeur homosexuel dans «Le fils préféré» (1994) de Nicole Garcia...

Admirateur des écrivains voyageurs Jack London ou Joseph Conrad, il publie son premier livre à 54 ans, «Le marin à l'ancre», un recueil des lettres écrites pendant ses voyages à un ami myopathe, cloué dans un fauteuil. Un beau succès de librairie, tout comme son recueil de nouvelles «Les hommes à terre» en 2004 ou «Les dames de nage» trois ans plus tard.

Tous les articles de la rubrique leparisien.fr

Un rapport «accable» le médecin de Johnny Hallyday

Au coeur d'une tempête médiatique lors de l'hospitalisation de Johnny Hallyday en décembre dernier à Los Angeles, le médecin du chanteur, Stéphane Delajoux, est de nouveau malmené par un rapport d'experts médicaux, dont le Journal du Dimanche révèle des extraits.

Son avocat assure de son côté «qu'il n'y a pas eu faute».

Ce rapport, chargé d'évaluer les problèmes de santé post-opératoires de Johnny Hallyday, «accable» Stéphane Delajoux, le chirurgien ayant procédé à l'opération d'une hernie discale le 26 novembre dernier, révèle dimanche le JDD. Cette «expertise de soixante-quatre pages met gravement en cause le chirurgien qui a opéré Johnny», assure le journal, qui ajoute: «c'est l'opération du Dr Delajoux, et surtout les silences de ce dernier, après l'intervention, qui semblent être à l'origine des gravissimes complications du chanteur».

En effet, «le Dr Delajoux n'a pas informé que, lors de son intervention, il avait causé une brèche dans "la dure-mère" du chanteur, les méninges, provoquant des pertes de liquide céphalo-rachidien», écrit le JDD. Selon les experts cités par le journal, «ce n'est pas une faute en soi», mais «en cas de brèche dure-mérienne, il est recommandé de garder le patient au repos strict pendant quarante-huit heures pour favoriser la cicatrisation». Or «un repos strict au lit n'a pas été prescrit» au chanteur, ajoute le rapport.

De plus, «la prise en charge de la fuite de liquide céphalo-rachidien (LCR) n'a pas été conforme aux règles de l'art et aux données acquises par la science et l'information du patient, tant préalable qu'au détour du geste, insuffisante», estiment les experts cités par le JDD, qui concluent que «les manquements relevés à l'encontre du Dr Delajoux ont généré une perte de chance d'éviter la fuite de LCR, et donc l'infection, estimée à 75 %».

Grenoble: nouveaux tirs à balles réelles contre les policiers

Après l'interpellation de quatre hommes soupçonnés d'avoir tiré sur des policiers dans la nuit de vendredi à samedi, la police a annoncé avoir essuyé de nouveaux tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche.

Les forces de l'ordre ont interpellé dimanche quatre hommes, soupçonnés d'avoir tiré à balles réelles sur des policiers de la BAC dans la nuit de vendredi à samedi à Grenoble, théâtre de violences urbaines. Ce coup de filet à la Villeneuve, un quartier sensible de Grenoble, a été mené aux alentours de 6 heures par un escadron de gendarmerie, deux compagnies de CRS et la Force d'intervention de la police nationale regroupant le RAID et la GIPN.

Les quatre hommes, dont l'âge et les antécédents n'ont pas été précisés, ont été interpellés dans le cadre d'une enquête pour «tentative d'homicide» sur des policiers de la BAC, pris pour cible à plusieurs reprises par des manifestants armés dans la nuit de vendredi à samedi, lors de violents incidents.

De nouveaux tirs à balles réelles sur les policiers

Et alors que la nuit de samedi à dimanche avait semblé relativement plus calme que la veille, la police a annoncé en fin de matinée avoir été de nouveau la cible de tirs à balles réelles pour la deuxième nuit de suite, sans déplorer de blessés. «On a relevé un impact de balle sur un véhicule de CRS et on s'est fait tirer dessus à deux ou trois reprises», a déclaré Brigitte Jullien, directrice départementale de la sécurité publique de l'Isère, lors d'une conférence de presse à l'hôtel de police.

Par ailleurs, quinze voitures ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche dans ce quartier sensible de Grenoble, quadrillé par un fort dispositif des forces de l'ordre, où une soixantaine de véhicules et des commerces avaient brûlé la veille. Cette nuit, sept personnes, dont on ignore les âges,ont été interpellées pour «port d'arme» ou détention d'objet pouvant servir de projectile. «Plusieurs équipes» de la police «ont été visées par des projectiles mais personne n'a été blessé».