vendredi 9 juillet 2010

Mondial : Paul le poulpe est en danger

L'heure est grave à Oberhausen, en Allemagne. Le meilleur pronostiqueur du Mondial est en danger... de mort. Le gouvernement espagnol s'en est ému jeudi : son chef, José Luis Zapatero, s'est carrément dit «inquiet» pour le célèbre poulpe Paul, qui avait prédit depuis son aquarium l'issue de la demi-finale du Mondial-2010 mercredi soir.

«Je suis inquiet pour le poulpe... je suis en train de penser à lui envoyer une équipe de protection», a plaisanté le premier ministre espagnol, après la victoire de la Roja, sur la radio privée Cadena Ser.

Paul, célébrissime poulpe de l'aquarium allemand d'Oberhausen, avait prédit mardi que l'Espagne éliminerait l'Allemagne. Après avoir louvoyé pendant quelques minutes entre les deux boîtes décorées des drapeaux des deux nations, l'oracle aux huit tentacules avait en effet choisi les Ibères.

La ministre espagnole de l'Environnement et de la pêche, Elena Espinosa, va jusqu'à envisager une sorte de moratoire sur la pêche au poulpe. «Lundi, je serai à un conseil des ministres de l'Union européenne et je vais demander que soit activée une interdiction (de pêche) pour Paul le poulpe, afin que les Allemands ne le mangent pas», a-t-elle déclaré en conférence de presse.

«Grillé, bouilli, frit ?» Comment l'accommoder ?

Dès mercredi, le ministre de l'Industrie, Miguel Sebastian avait plaidé pour le transfert «immédiat» du céphalopode vers l'Espagne en cas de victoire espagnole pour «veiller à sa protection». Auparavant, déjà, Paul le poulpe avait prédit la victoire de l'Allemagne sur l'Angleterre en huitième de finale, et sur l'Argentine en quart. Attestant de son impartialité à l'égard du drapeau allemand, Paul avait même prédit la défaite de la Mannschaft devant la Serbie en phase de groupes.

Du côté allemand, on ne rit plus. Certains Allemands se sont prononcés pour la mise à mort de Paul. «Grillé, bouilli, frit ? Comment allons-nous accommoder Paul l'Espagnol ?» se demandaient jeudi vers midi les 673 membres d'un groupe du réseau social Facebook. Le quotidien allemand «Hamburger Abendblatt» a même osé publier jeudi «La recette parfaite des anneaux de poulpe frits.» La journaliste dit «avoir soudain eu envie de calamar hier soir».

jeudi 8 juillet 2010

Plus d’un Français sur deux pour un remaniement

Face à l’affaire Bettencourt, 55 % des personnes interrogées jugent un remaniement nécessaire, selon notre enquête CSA.

Le premier enseignement de notre sondage exclusif CSA, c’est que les Français gardent la tête froide à propos de l’affaire Woerth-Bettencourt. Qu’ils n’en font pas, en tout cas pour l’instant, une « affaire Sarkozy ». Moins d’un Français sur deux (48%) souhaite que le président s’explique — par exemple dans une émission de télévision — sur cette affaire.

« Il est probable qu’en raison de la surexposition permanente du ministre Eric Woerth les Français n’aient pas encore perçu la possible implication de Nicolas Sarkozy dans ce dossier », nuance Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA Opinion. Résultat, il n’y a pas de grosse pression en faveur d’une prise de parole du chef de l’Etat.
Surtout, ce dernier peut compter sur le soutien du « peuple de droite » qui estime à 54% qu’il n’a pas à s’expliquer et rejette catégoriquement (à 59%) toute idée de remaniement. Une majorité de Français (55%) y serait pourtant favorable, surtout parmi les sympathisants de gauche (65%). Mais là encore, la pression n’est pas énorme. « En fait, si le peuple de gauche est favorable à un remaniement, c’est surtout parce que cela sanctionnerait l’échec de la politique de Sarkozy », reprend Jean-Daniel Lévy. Car, dans l’ensemble, les Français estiment que l’affaire Woerth-Bettencourt, certes grave, ne justifie pas à elle seule un remaniement. Pour la majorité des personnes interrogées, si remaniement il devait y avoir, ce devrait donc être avant tout pour changer de politique économique et sociale.
De son côté, à l’Elysée, Nicolas Sarkozy réfléchit à l’opportunité d’intervenir ou pas à la télévision la semaine prochaine. « Je prendrai mon temps et je choisirai le moment où je parle. Ce n’est pas l’opposition ou la presse qui dictent mon agenda! » Pas question non plus de remaniement rapide. Devant les élus centristes, il a toutefois évoqué l’idée d’un changement de Premier ministre à l’automne : « Vous n’existerez pas forcément par un candidat à la présidentielle. Il peut y avoir de grands ministres centristes. Et pourquoi pas un Premier ministre centriste? » Une allusion loin d’être innocente au moment où l’on parle beaucoup dans les coulisses du pouvoir de Jean-Louis Borloo à Matignon…
Hier, le président est apparu « surprenant de serénité », « la tête froide », aux élus qui l’ont croisé, décidé à « déterminer son calendrier » malgré l’affaire Woerth-Bettencourt. « Les ministres doivent faire leur travail au service des Français. Il faut garder son sang-froid », a-t-il intimé lors du Conseil des ministres. « Parce qu’on voulait un troisième tour social qui n’a pas eu lieu, on me colle un troisième tour politique! » a-t-il ensuite déploré devant les députés du Nouveau Centre, qu’il recevait à déjeuner. « Je verrai aujourd’hui le rapport de l’inspection générale des finances. S’il y a eu faute, je sanctionnerai. S’il n’y a rien, je ne vois pas pourquoi je le ferais! » a-t-il poursuivi au sujet de Woerth… sans cacher qu’il était « confiant » quant aux conclusions de l’enquête administrative.

Les animations à Evaux les bains

Finale inédite au Mondial : l'Espagne affrontera les Pays-Bas

Vainqueur de l'Allemagne (1-0) lors de la seconde demi-finale de la coupe du Monde, l'Espagne a décroché son ticket pour la première finale de son histoire. Elle y rencontrera les Pays-Bas pour une finale inédite.

Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.
Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).

Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.

Canicule et orages : 10 départements en alerte orange

Le département du Rhône a été placé en vigilance orange canicule jeudi midi, a annoncé Météo France. Les températures pourraient en effet atteindre jusqu'à 35 degrés dans l'après-midi, notamment sur l'agglomération lyonnaise.

La vigilance devrait être levée «au plus tôt» samedi à 3 heures du matin.

Météo France a également placé en vigilance orange neuf départements du sud-ouest de la France,c ette fois pour des risques d'orages.

«Les températures maximales seront en hausse par rapport à mercredi et atteindront 35 degrés», voire localement plus dans l'agglomération lyonnaise, affirme l'organisme météorologique.

Par ailleurs, «les températures minimales de la nuit de jeudi à vendredi deviendront élevées, se situant entre 20 et 22 degrés et devenant difficilement supportables pour les personnes sensibles», ajoute Météo France.

Les journées de vendredi et samedi seront également très chaudes «avec la mise en place de vent du sud», notamment dans l'est de la France. Les températures devraient baisser dimanche.

«Les leçons de 2003 ont été tirées»

Présente sur le Tour de France, au départ de la 5e étape à Epernay (Marne), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est voulu rassurante en affirmant que «les leçons de 2003 (avaient) été tirées», même s'il faut «être extrêmement vigilant».

«Les professionnels sont mobilisés, tant les professionnels de santé de ville que le personnel des établissements médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées et des personnes handicapées», a-t-elle notamment déclaré.

Sont surtout concernées par la canicule les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles prenant régulièrement des médicaments, les personnes isolées et les enfants.

Canicule et orages : 10 départements en alerte orange

Le département du Rhône a été placé en vigilance orange canicule jeudi midi, a annoncé Météo France. Les températures pourraient en effet atteindre jusqu'à 35 degrés dans l'après-midi, notamment sur l'agglomération lyonnaise.

La vigilance devrait être levée «au plus tôt» samedi à 3 heures du matin.

Météo France a également placé en vigilance orange neuf départements du sud-ouest de la France,c ette fois pour des risques d'orages.

«Les températures maximales seront en hausse par rapport à mercredi et atteindront 35 degrés», voire localement plus dans l'agglomération lyonnaise, affirme l'organisme météorologique.

Par ailleurs, «les températures minimales de la nuit de jeudi à vendredi deviendront élevées, se situant entre 20 et 22 degrés et devenant difficilement supportables pour les personnes sensibles», ajoute Météo France.

Les journées de vendredi et samedi seront également très chaudes «avec la mise en place de vent du sud», notamment dans l'est de la France. Les températures devraient baisser dimanche.

«Les leçons de 2003 ont été tirées»

Présente sur le Tour de France, au départ de la 5e étape à Epernay (Marne), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est voulu rassurante en affirmant que «les leçons de 2003 (avaient) été tirées», même s'il faut «être extrêmement vigilant».

«Les professionnels sont mobilisés, tant les professionnels de santé de ville que le personnel des établissements médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées et des personnes handicapées», a-t-elle notamment déclaré.

Sont surtout concernées par la canicule les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles prenant régulièrement des médicaments, les personnes isolées et les enfants.

La saga de l'été : Sarkozy et la majorité font bloc autour de Woerth

Après les sympathisants UMP au cours d'une réunion sur les retraites mardi soir au Raincy (93), le ministre du Travail Eric Woerth a également reçu le soutien mercredi matin de quelque 200 cadres de la fonction publique. Ceux-ci l'ont applaudi alors qu'il s'exprimait lors des rencontres pour la modernisation de l'Etat.

Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a appelé son camp à garder son «sang froid» face à l'affaire Bettencourt qui l'éclabousse également. Lors du Conseil des ministres, le président a réaffirmé son soutien sans faille au ministre du Travail qui présentera la réforme des retraites le 13 juillet. Il s'est dit «assez confiant» sur le fait que l'Inspection générale des finances «ne trouvera pas de faute» imputable à Eric Woerth dans la gestion du dossier fiscal de Liliane Bettencourt. «Je ne sais pas du tout ce que le rapport, remis vendredi, va dire. S'il y a faute, je sanctionnerai (Eric Woerth) et s'il n'y a pas faute, je ne vois pas pourquoi je le sanctionnerais», a-t-il ajouté, selon ces temoins.

Mais dans le cas contraire, il n'exclut pas de sanctionner son ministre, si le rapport qu'il a commandé à l'IGF montre une quelconque faute de l'ancien ministre du Budget.

Le premier ministre François Fillon, qui recevait les parlementaires UMP à Matignon, a assuré que l'exécutif ne céderait pas à l'«agitation» provoquée par l'affaire Bettencourt. En dépit d'appels provenant même de la majorité pour un remaniement rapide, il a rétorqué : «Notre priorité politique, ce n'est pas le remaniement, c'est la sécurisation de notre régime par répartition et c'est le rétablissement de nos comptes publics». Et d'ajouter : «Notre devoir, c'est de conduire la France hors de la crise économique et financière qui menace sa prospérité et sa cohésion... Avec votre soutien, je veux vous dire que nous le ferons sans crainte et sans nous laisser détourner de notre devoir», a-t-il conclu.

Le président du Nouveau Centre et ministre de la Défense, Hervé Morin, a déploré qu'Eric Woerth soit «chaque jour calomnié à partir de rumeurs». «Où est l'Etat de droit», «la présomption d'innocence?», a demandé M. Morin sur RMC et BFM-TV. «Ce qui se fait sur Eric Woerth, c'est une tyrannie», a-t-il affirmé, dénonçant «une compétition effrénée entre la presse médiatique classique et internet» où «plus rien n'est contrôlé», «où on ne prend pas le temps, un seul instant, de vérifier simplement l'information qui vous est donnée». Interrogé sur le cumul des responsabilités de trésorier de l'UMP et de ministre, M. Morin a jugé qu'après «cette histoire (...) le monde politique devra s'interroger sur la séparation d'un certain nombre de fonctions».

Coupe du monde : l'Espagne s'envole pour sa première finale

Vainqueur de l'Allemagne (1-0) lors de la seconde demi-finale de la coupe du Monde, l'Espagne a décroché son ticket pour la première finale de son histoire. Elle y rencontrera les Pays-Bas pour une finale inédite.

Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.

Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).

Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.

mercredi 7 juillet 2010

M6 supprime «Trompe-moi si tu peux !» après la mort d'un candidat

La nouvelle émission de téléréalité de M6 s'annonçait «sulfureuse». La première diffusion de «Trompe-moi si tu peux !», prévue ce jeudi 8 juillet à 23 heures, a été supprimée et sera remplacée par la série «Bones».

M6 a justifié mardi ce changement de façon très succincte, mentionnant juste «le récent décès d'un participant». La chaîne a en revanche refusé de préciser les causes de son décès, «par respect pour la famille». Mais une enquête policière a été ouverte pour savoir s'il s'agit d'un suicide.

«Entrevue», qui a révélé l'affaire, affirme que Jean-Pierre, 32 ans, s'est suicidé à son domicile dans la nuit de lundi à mardi. C'est en tout cas ce que laisse penser, toujours selon le site Internet du mensuel, un message laissé avant son décès sur son répondeur : «Jean-Pierre ne fait plus partie de ce monde, la faute à qui ? Le faute à Akim. Je vous souhaite une bonne et longue vie à tous, au revoir.» Akim, rebatisé Ange dans lémission, était le compagnon de Jean-Pierre. Ils avaient participé ensemble à l'émission de télé-réalité de M6.

Une séparation sentimentale récente

Pour la société de production de l'émission, Studio 89, il n'y a rien qui puisse démontrer qu'il y a un lien entre ce décès et le programme. Florence Duhayot, la directrice générale de la boîte de production, déclare que «rien ne laissait présager un tel geste». C'est aussi ce qu'assure Michel, le meilleur ami de Jean-Pierre, interrrogé par «Métro». «Ça n’a rien à voir. Il ne faut pas faire d’amalgames. Il a mis fin à ses jours pour des raisons personnelles», estime cet homme qui explique que Jean-Pierre et Akim étaient repartis ensemble après le tournage du programme, il y a deux mois. «Mais dernièrement, ils s’étaient quittés», précise-t-il.

Déconseillé aux moins de 12 ans, le jeu avait pour cadre une luxueuse une villa située en République Dominicaine. Dix couples - des vrais, selon la production - tentaient pendant 16 jours de gagner 39 000 euros en cachant aux autres qui était leur véritable conjoint, quitte à se montrer infidèle. A chaque épisode, les candidats changeaient de partenaire. Les 20 concurrents, dont un couple gay et un autre lesbien, s'adonnaient alors à des jeux intimes, dont des massages, des danses sexy et un effeuillage mutuel. De quoi attiser la jalousie du conjoint (ou de la conjointe) et pimenter ainsi l'émission.

mardi 6 juillet 2010

Affaire Bettencourt : Woerth dénonce une «cabale politique»

 Visiblement très en colère, le ministre du Travail a catégoriquement démenti ce mardi soir sur TF1 les accusations portées contre lui et Nicolas Sarkozy par l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, Chantal T. Dans une interview à Mediapart diffusée le matin-même, cette femme assure notamment qu'Eric Woeth a reçu 150 000 euros en liquide au printemps 2007, en tant que trésorier de l'UMP, pour financer la campagne présidentielle du chef de l'Etat.

 Chantal T., qui ne possède aucune preuve matérielle de ses allégations, a été entendue lundi par le parquet de Nanterre. Ce nouveau rebondissement dans l'affaire Woerth-Bettencourt met davantage en difficulté le ministre du Travail et désormais Nicolas Sarkozy, dont l'entourage a démenti tout financement occulte.

Woerth s'insurge contre «des torrents d'insultes et de haine»

Invité du 20 Heures de TF1, Eric Woerth a assuré «les yeux dans les yeux» à Laurence Ferrari : «Je n'ai jamais rien reçu, pas le moindre euro illégal dans la campagne présidentielle. Les comptes de cette campagne ont d'ailleurs été vérifiés. Je suis scandalisé quand j'entends et regarde ce qui est dit à mon propos et sur ma femme. Cette dame, (Claire T), je ne la connais même pas. Elle se permet de nous accuser. Elle dit que ma femme possèderait une résidence secondaire en Suisse. Ce qui est faux. Nous avons effectivement une résidence, mais à Chamonix. Je ne sais pas pourquoi elle dit tout ça. Tout est faux, archi faux.»

Des accusations «insupportables» pour le ministre, qui souligne, très véhément : «Depuis trois semaines maintenant, je subis une nouvelle accusation tous les jours. Ce sont des torrents d'insultes et de haine que je reçois, alors que je n'ai rien à me reprocher.»

«Il n'y a pas de raison de démissionner»

Répétant qu'il ne démissionnerait pas, il a souligné : «Je suis mis au pilori par une forme de presse et par le PS (...). Si je démissionne je leur donne raison et à ce moment-là plus personne n'est jamais protégé en France contre n'importe quelle rumeur ou ignominie.» Il a dénoncé «une cabale politique aussi orchestrée par le PS qui sans arrêt souffle du chaud pour essayer de nuire à la vie politique» et vise à «m'affaiblir et a affaiblir le président de la République, au moment ou je mène l'une de réformes les plus importantes, la réforme des retraites».

Dans l'après-midi, il avait confié aux députés UMP qu'il «essayait de garder (son) calme» même s'il avait «envie d'étrangler» certains, sans indiquer qui il visait précisément. Le ministre s'était défendu dès le matin, dans les couloirs de l'Assemblée, d'avoir touché le moindre euro illégal, ajoutant qu'il n'était pas question pour lui de démissionner.

Logement étudiant, salariés à domicile : Baroin rogne sur les aides

  Baisse des subventions pour l'emploi des salariés à domicile et pour le logement étudiant, ralentissement de l'aide aux handicapés : François Baroin annonce dans une interview publiée mardi par le quotidien les Echos une série de mesures d'économies budgétaires qui vont se répercuter sur les budgets des Français.


«L'aide à domicile fait l'objet de deux avantages, l'un social et l'autre fiscal. Nous allons supprimer l'abattement de 15 points sur les exonérations sociales», explique ainsi le ministre du Budget. «Nous supprimons la possibilité donnée aux étudiants et à leurs parents de cumuler l'aide personnalisée au logement et la demi-part par enfant à charge», ajoute par ailleurs François Baroin.

Concernant l'aide aux handicapés, le ministre confirme que l'allocation «sera bien augmentée de 25% mais en six ans au lieu de cinq». «Elle sera revalorisée de 3% l'an prochain au lieu des 4,5% prévus», précise-t-il.

François Baroin indique enfin que «le nombre d'emplois aidés va passer de 400.000 à 340.000 l'an prochain. Dès cette année, la part de salaire payée par l'état sera ramenée de 90% à 80% ce qui est encore très élevé».

François Baroin a déjà présenté mercredi en conseil des ministres 150 nouvelles mesures qui devraient permettre, selon lui, «d'économiser 10 milliards d'euros d'ici à 2013». «La France n'a jamais accompli un effort aussi considérable», déclare-t-il aux Echos, avant d'ouvrir à l'Assemblée nationale, mardi après-midi, le débat d'orientation budgétaire. Il rappelle que son objectif est de ramener le déficit public de 8% du PIB cette année à 6% l'an prochain.

Face aux nouvelles accusations, Woerth ne veut pas démissionner

  L'«affaire Woerth-Bettencourt» a franchi un nouveau cap ce mardi, qui met davantage en difficulté le ministre du Travail et implique désormais Nicolas Sarkozy. Interviewée par le site Mediapart, Claire T., l'ex-comptable d'André et Liliane Bettencourt, évoque des financements politiques occultes et dénonce le «ballet des enveloppes».

 L'entourage du chef de l'Etat, et le ministre lui-même, ont fermement démenti ces accusations. Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Eric Woerth a déclaré en milieu de journée qu'il n'était «pas question» pour lui de «démissionner pour donner raison à ceux qui (l')attaquent».

Nicolas Sarkozy évoque l'affaire à demi-mots

«Je n'ai jamais touché sur le plan politique le moindre euro qui ne soit pas légal», a réagi le ministre. Plus tôt, devant les caméras d'I-Télé, il s'est montré exaspéré. «Ca commence à suffire, maintenant, de systématiquement salir quelqu'un», a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait d'une «affaire politique». «N'importe qui peut parler d'enveloppes. Est-ce que c'est de l'argent personnel ? de l'argent politique ? C'est un sujet inacceptable. Ca me bouleverse», a-t-il confié, indiquant qu'il était prêt à «contre-attaquer».

Le chef de l'Etat, en visite en Seine-et-Marne ce mardi, a commenté à mots couverts ces nouvelles accusations : «J'aimerais tellement que le pays se passionne pour les grands problèmes que sont la santé, l'organisation de la santé, les retraites, comment on va créer de la croissance, plutôt que de s'emballer à la première horreur, calomnie qui n'a qu'un seul but, salir sans aucune espèce de réalité», a déclaré Nicolas Sarkozy.

Dans la majorité, pourtant, des voix s'élèvent ce mardi pour demander une intervention rapide du président de la République à propos de cette affaire.

150 000 euros pour la campagne de Nicolas Sarkozy

A Mediapart, comme aux enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), Claire T. a expliqué que Patrick de Maistre, gestionnaire de la fortune des Bettencourt, lui avait demandé de retirer 150 000 euros, soit «une somme trois fois supérieure à l'habitude», en mars 2007. «Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, "discrètement" comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement... »

Me Pascal Wilhelm, l'avocat de Patrice de Maistre, a fait savoir mardi que ce-dernier contestait «formellement» les déclarations de Claire T. le présentant comme un intermédiaire entre la milliardaire et des politiques auxquels elle aurait versé de l'argent.

Nicolas Sarkozy présenté comme un «habitué»

Parlant d'André Bettencourt, Claire T. affirme qu'il «arrosait large». Elle parle de «visiteurs réguliers», qui venaient au domicile de l'héritière de L'Oréal, à Neuilly-sur-Seine, pour se voir remettre des enveloppes. Selon elle, Nicolas Sarkozy, maire de la ville de 1983 à 2002, faisait partie des «habitués». «Tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent», souligne-t-elle.

Parmi les révélations de Claire T. figure aussi le financement du Parti Républicain et de la campagne d'Edouard Balladur, du temps d'André Bettencourt, décédé en novembre 2007.

Aucune preuve matérielle

Ce témoignage est-il crédible ? Pour le directeur de Mediapart, Edwy Plenel, cela ne fait aucun doute. Claire T. «est très honnête et elle a conscience de la gravité de ces informations, a-t-il déclaré sur France Info ce mardi. Elle a tout consigné dans des carnets qu'elle a restitués lors de son départ en 2008.» Cependant, l'ex-comptable reconnaît qu'elle ne dispose d'aucune preuve matérielle pour étayer ses accusations. Il lui était pourtant primordial de parler : parce qu'elle en a «marre de voir de voir tous ces gens ne pas assumer leurs responsablités»

Ces nouvelles révélations surviennent alors que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, envisage une enquête sur la fraude fiscale présumée de Liliane Bettencourt, ainsi que sur le couple Woerth. Le magistrat entend toutefois mener à bien une première enquête, portant sur les enregistrements clandestins réalisés par un employé de Liliane Bettencourt, en 2009. Le mari de Claire T., informaticien de profession, est d'ailleurs celui qui a numérisé ces écoutes.

lundi 5 juillet 2010

Train de vie des ministres : Blanc et Joyandet contraints de démissionner

Après des polémiques en série sur le train de vie des ministres, les premières têtes sont tombées dimanche. Alain Joyandet et Christian Blanc, secrétaires d'Etat respectivement à la Coopération et au Grand Paris, ont tous deux présenté leur démission du gouvernement.

Dans un communiqué publié lundi, Christian Blanc se déclare victime d'un «lynchage», alors qu'il a été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de cigares aux frais du contribuables. «J'ai présenté (...) ma démission du gouvernement (...) pour retrouver ma liberté et faire face à ce que je considère comme un lynchage sans preuve qui m'atteint et atteint le gouvernement», déclare-t-il.

Le président les a poussés à la porte

Dimanche dans la soirée, Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, avait précisé que Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient demandé aux intéressés de démissionner. Une décision symbolique pour redorer l'image du chef de l'Etat et du gouvernement, sérieusement mise à mal ces dernières semaines par le scandale Bettencourt-Woerth, les cigares de Christian Blanc, le permis de construire d'Alain Joyandet, l'hôtel de Rama Yade en Afrique du Sud ou la double rémunération de Christine Boutin.

Alors qu'un remaniement était annoncé pour l'automne, le président de la République n'aura pas attendu. «Les fonctions d'Alain Joyandet seront exercées par Bernard Kouchner», ministre des Affaires étrangères, «et celles de Christian Blanc par Michel Mercier», ministre de l'Espace rural, précisait dimanche l'Elysée.

Permis de construire illégal, avion privé et cigares

Soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la maison qu'il possède à Grimaud (Var), selon les informations du «Canard enchaîné», Alain Joyandet avait indiqué le 22 juin qu'il renonçait à ce projet d'agrandissement. Il avait également été visé en mars dernier après avoir eu recours à la location d'un avion privé pour 116 500 euros, lors d'un déplacement ministériel en Martinique.

Christian Blanc, grand amateur de cigares, avait, lui, été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de havanes aux frais de l'Etat. Mais selon lui, c'est son ancien chef de cabinet, Guillaume Jublot, qui avait détourné une partie des cigares. Ce que ce dernier réfutait, dimanche, dans les colonnes du «Parisien». Ni l'un ni l'autre ne faisaient l'objet d'une enquête judiciaire. Lundi, l'ancien secrétaire d'Etat assure qu'«une enquête de l'Inspection générale de l'administration» diligentée par le Premier ministre est en cours.

Joyandet l'avait annoncé sur son blog

Le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, a lui-même annoncé sa démission du gouvernement sur son blog. Dans une note intitulée «J'ai décidé de quitter le gouvernement», il assure que «pas un euro public n’a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches». «L’homme d’honneur que je suis ne peut accepter d’être victime d’un amalgame», poursuit le secrétaire d'Etat.

Il revient par ailleurs sur son parcours politique : «En 1995, année de ma première élection comme maire de Vesoul, je faisais déjà campagne sur le thème de l'exemplarité. Toute mon action publique est en conformité avec cette exigence et avec les impératifs de l'intérêt général.» Soulignant qu'il n'a «jamais eu besoin de la politique pour vivre» - «j'ai un métier. J'ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans», il se félicite d'avoir «oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l'Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde».

Mort du petit Nicodème : les enquêteurs privilégient la piste accidentelle

Disparu samedi près de Dinard, en Ille-et-Vilaine, Nicodème, 22 mois, a été retrouvé mort lundi, peu avant 10 heures. Le procureur de la République de Saint-Malo, Alexandre de Bosschère, a indiqué qu'un gendarme avait découvert le corps du garçonnet dans une fosse septique, sur la propriété de vacances de ses grands-parents, à Pleurtuit.

Il portait les mêmes vêtements que lors de sa disparition, un body blanc, un short rayé blanc et vert et des chaussures bleu marine. Le ballon avec lequel jouait l'enfant, introuvable ce matin, a fini par être retrouvé dans la fosse. Les enquêteurs privilégient désormais la piste accidentelle, qui jusqu'à présent n'était «pas écartée», expliquait dans la matinée le commandant Laurent Le Gentil, chef du groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine.

La fosse avait été fouillée plusieurs fois


Le magistrat a rencontré la famille de l'enfant vers 10 heures ce lundi, avant de s'exprimer devant les journalistes. Il a précisé que la fosse avait été fouillée à plusieurs reprises lors des recherches. Elle était alors recouverte d'une plaque en béton. Mais, selon le procureur, celle-ci pouvait se déplacer. Le gendarme a, lui, fait la macabre découverte alors qu'il explorait la fosse avec un râteau.

Un médecin légiste est arrivé sur place pour les premières constatations.

Il avait échappé à la vigilance des adultes


L'enfant était arrivé vendredi du Val d'Oise, avec ses parents et ses trois frères et soeurs, dans la villa de ses grands-parents à Pleurtuit, près de l'estuaire de la Rance. Alors qu'il jouait avec les autres enfants dans le jardin, il avait échappé à la vigilance des adultes samedi vers 17 heures. Ses parents et grands-parents l'avaient cherché partout dans la maison et autour de la propriété, avant d'alerter les gendarmes.

Durant deux nuits et un jour de recherches, quelque 120 gendarmes appuyés par des chiens avaient ratissé le terrain dans l'espoir de le retrouver. Des dizaines de volontaires avaient participé aux fouilles.

La section de recherches de la gendarmerie de Rennes et le groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine avaient été chargés de l'affaire, avec un PC de crise installé au Minihic-sur-Rance, une commune avoisinante. Une enquête judiciaire pour «disparition inquiétante» avait été ouverte mais le plan alerte enlèvement n'avait pas été déclenché.

dimanche 4 juillet 2010

A86 : les policiers tirent à 24 reprises pour arrêter le chauffard

Un simple contrôle routier à la hauteur de l'hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis) s'est transformé en course-poursuite, vendredi soir, vers 21 heures. Des policiers ont pris en chasse un véhicule qui avait refusé d'obtempérer. Le conducteur, souffrant d'une blessure par balle à une main, ainsi que le passager ont fini par être interpellés et placés en garde à vue.

Trois fonctionnaires ont également été blessés.

La course-poursuite entre les fonctionnaires et les contrevenants s'est effectuée sur plusieurs kilomètres entre Bobigny et Drancy, et s'est achevée à Bondy.

Pour échapper aux forces de l'ordre, l'automobiliste n'a pas hésité à prendre l'autoroute A86 à contresens. Visiblement prêt à prendre tous les risques pour semer ses poursuivants, il a finî par foncer sur le véhicule des policiers, bloqués dans un cul-de-sac. Voyant la voiture se diriger à toute vitesse sur eux, les forces de l'ordre ont sorti leurs armes et tiré à 24 reprises sur la voiture folle.

La course s'est terminée place Saint-Just à Bondy. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Seine-Saint-Denis. Et une enquête de l'Inspection générale des services (IGS) a été diligentée suite à l'utilisation des armes à feu par les policiers.

54 services hospitaliers menacés de fermeture

Selon le JDD, le ministère de la Santé s'apprête à publier à la fin du mois de juillet la liste de 54 services hospitaliers, menacés de fermeture. Des blocs opératoires inquiétés, car ils auraient comptabilisés, entre 2007 et 2009, moins de 1 500 interventions.

Trop peu pour le ministère, qui précise, sans confirmer les chiffres avancés par le journal, que des études ont prouvé qu'en dessous de ce seuil, «la sécurité des soins n'était pas assurée». Le ministère de la Santé, ajoute aussi qu'il «ne s'agit pas-là forcement de fermer des services, mais plutôt de les réorganiser», voire de «les reconvertir». En région parisienne, par exemple les services de chirurgie de l'hôpital Saint-Anne de Paris et de l'hôpital de Nemours (Seine-et-Marne) sont condamnés selon le JDD.

Les décrets en préparation accorderont cependant un sursis de trois ans à tous les services de chirurgie ayant opéré entre 1 050 et 1 500 personnes par an (soit 70% de l'objectif). Pendant cette période, ils devront améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement.

Les décrets en préparation prévoient également d'autres dérogations : les centres de lutte contre les cancers ne seront pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.

Pour le ministère, il y a déjà «un état de fait»: «les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux», et «les médecins ne veulent pas non plus rester dans ces petits hôpitaux», obligeant les directeurs d'établissement à recruter des médecins «mercenaires», qui exigent d'être payés à des tarifs très élevés pour assurer la continuité des soins.

Puy-de-Dôme : une fillette meurt écrasée par un tracteur

Une fillette de sept ans, qui faisait du vélo est morte samedi soir, écrasée par un tracteur à Madriat dans le Puy-de-Dôme. Le conducteur effectuait une marche arrière quand la fillette s'est fait percuter par l'engin agricole. Selon la gendarmerie, l'accident s'est produit peu après 19 heures. La fillette, une petite voisine du conducteur, est morte sur le coup.

Trois à quinze ans de prison pour les tireurs de Villiers-le-Bel

La décision a été accueillie cette nuit à 2h15 par les cris et les pleurs des proches
03h28 La cour d'assises du Val-d'oise a condamné cette nuit les tireurs de Villiers-le-Bel à des peines de trois à quinze ans de prison. Le verdict est tombé à 2 h 15 après six heures quinze de délibéré.

Un témoin sous X entendu lors du procès La décision a été accueillie par les cris et les pleurs des proches, dans un climat extrêmement tendue. L'émotion était palpable cette nuit dans la salle des pas perdus ainsi qu'à la sortie du palais de justice de Pontoise. A 3h30, aucun incident n'était à déplorer et le calme était revenu.

Abou Kamara a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir tiré sur les policiers lors des émeutes des 25 et 26 novembre 2007, et son frère, Adama Kamara, à une peine de douze ans de réclusion criminelle. Agés de 29 ans, tous les deux avaient été désignés par l'accusation comme les meneurs. Vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.

Ibrahim Sow, 26 ans, a écopé d'une peine de neuf ans d'emprisonnement. La cour n'a pas retenu la tentative de meurtre à l'encontre de Maka Kante, 23 ans, condamné à trois ans de prison pour port d'arme de 4e catégorie. Quinze ans de réclusion criminelle avaient été requis contre ces deux accusés. Samuel Lambalamba, 24 ans, poursuivi pour avoir fourni un fusil à pompe et des munitions aux tireurs, a été condamné à trois ans de prison, contre sept requis.

«C'est bien le procès de la banlieue»

Les avocats de la défense avaient réclamé l'acquittement de leurs clients, jugées depuis le 21 juin pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers, ainsi que pour détention et port d'arme prohibés. «Je m'attendais à ça, un verdict se respecte, mais je ne peux pas l'accepter. On ne va pas m'oter de l'esprit qu'il y a un contexte particulier dans ce dossier», a réagi Me Morad Falek à la sortie du tribunal. L'avocat d'Abou Kamara fait référence aux déclarations faites par Nicolas Sarkozy, le président de la République, après les émeutes.

Une peine qui révolte Me Michel Konitz, l'avocat d'Adama Kamara, même s'il s'attendait à une condamnation. «Je suis déçu. C'est bien le procès de la banlieue, tout ce dossier a reposé sur les témoignages sous X en voulant démontrer qu'à Villiers-le-Bel, on ne peut pas parler. C'est un cercle vicieux.»

Un policier blessé : «Justice est rendue»

Un verdict salué, en revanche, par les parties civiles. «Il est proportionné aux attentes des parties civiles et il est surtout équilibré par rapport aux faits qui étaient reprochés aux cinq accusés», souligne David Collignon, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. «Je suis satisfait, justice est rendue», réagit un policier blessé lors des tirs.

«C'est une décision intelligente qui fait la part des responsabilités, qui n'est pas sévère eu égard à la nature du crime et très équilibrée», estime aussi Me Laurent-Franck Lienard, avocat de parties civiles.

La défense dénonce «l'absence totale d'éléments probatoires»

Les six avocats de la défense avaient demandé aux jurés l'acquittement de leurs clients. «Bien sûr qu'on le plaide même si cela paraît impossible, parce que ce procès est extraordinaire», avait lancé Me Morad Falek.

Tous ont dénoncé avec des expressions plus ou moins fortes le vide de ce dossier d'assises. «Le néant absolu», d'après Me Falek, «l'absence totale d'éléments probatoires» pour Me Tymoscko, l'avocat de Lambalamba. Et de s'arrêter longuement sur la seule ossature du dossier : les témoignages. «Le témoin sous X est un poison pour la défense, on ne peut rien vérifier. Ces choses-là ne sont pas acceptables !» hurle Me Falek. «Le civisme est incompatible avec l'argent, un acte civique ne se rémunère pas», assène Me Gaelle Dumond, qui défend Maka Kanté, afin de dénoncer la rémunération promise aux témoins.

samedi 3 juillet 2010

Tour de France 2010, c'est parti pour 3641 Km

Le prologue de la 97ème édition du Tour de France a lieu aujourd’hui à Rotterdam aux Pays-Bas. Au programme cette année pour les coureurs, 3642 kilomètres en 21 étapes.

Hommages à Laurent Terzieff

Quelques heures après l’annonce de la mort de l’acteur, politiques et artistes multiplient les éloges.

Le président Nicolas Sarkozy a salué un "comédien et un homme d’exception qui a incarné la vie des hommes dans les rires et les larmes, pendant un demi-siècle, sur les planches comme à l’écran". "Son respect des auteurs, des textes, de la langue française qu’il avait épousée avec passion, sa recherche constante de la vérité des êtres et des choses, lui a fait tracer une route singulière, exigeante, et l’a tenu toujours éloigné des postures et des impostures", a ajouté le chef de l’Etat.

Le Premier ministre François Fillon a rendu hommage à "un grand seigneur de la scène française". "C’était un intellectuel, un homme qui aimait et défendait la liberté, un fils d’artistes, lui-même passionné de poésie et de philosophie. Comme tous les vrais grands artistes c’était un homme discret au charme contagieux. C’était un honnête homme au sens le plus élevé du terme", ajoute M. Fillon.

Pour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, Laurent Terzieff, "c’était le talent à l’état pur, la force de l’interprétation, l’artiste passionné, exigeant, travailleur infatigable et inspiré".

vendredi 2 juillet 2010

L'Uruguay bat le Gana aux pénalties

La Cour des comptes épingle La Poste

Voilà un rapport qui ne risque pas de passer comme une lettre à la Poste ! Dans un document confidentiel publié vendredi par Le Figaro, la cour des comptes fait état de la baisse de l'activité courrier et du manque de compétitivité du réseau de la Poste, société anonyme dont l'Etat reste majoritaire.

Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».

Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.

Une étude anti-service public, selon SUD-PTT

Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.

Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.

Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».

Augmentation de capital ou aide d'Etat

Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.

Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.

«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.

La Cour des comptes épingle La Poste

Voilà un rapport qui ne risque pas de passer comme une lettre à la Poste ! Dans un document confidentiel publié vendredi par Le Figaro, la cour des comptes fait état de la baisse de l'activité courrier et du manque de compétitivité du réseau de la Poste, société anonyme dont l'Etat reste majoritaire.

Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».

Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.

Une étude anti-service public, selon SUD-PTT

Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.

Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.

Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».

Augmentation de capital ou aide d'Etat

Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.

Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.

«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.

Les Pays-Bas éliminent le Brésil (2 - 1)

Sneijder a donné l'avantage définitif aux Pays-Bas (68e). En début de rencontre, le Brésilien Robinho (10e) a ouvert la marque avant que Melo (52e, csc) ne réduise la marque.

Victime d'une entorse à la cheville gauche vendredi dernier contre le Portugal, le milieu de terrain défensif brésilien Felipe Melo a bien débuté le quart de finale choc face aux Pays-Bas.

Ces derniers doivent se passer du solide défenseur central Joris Mathijsen qui s'est blessé lors de l'échauffement. Le sélectionneur batave Bert van Marwijk l'a remplacé par l'expérimenté Andre Ooijer (35 ans). A noter que les Oranje ont débuté sans le milieu gauche Rafael van der Vaart, victime de crampes ces derniers jours, qui est remplacé comme face à la Slovaquie par Dirk Kuyt.

Equipe de France: Thuram réclame l'exclusion définitive d'Evra

C'est une déclaration qui fera date. Lilian Thuram a demandé ce matin devant le Conseil Fédéral de la Fédération Française de Football que «Patrice Evra (NDLR :le capitaine pendant le Mondial) ne revienne plus jouer en équipe de France». L'ancien défenseur latéral des Bleus, héros de la Coupe du monde en 1998 remportée par la France, s'est exprimé à la sortie de la réunion du Conseil fédéral à Paris.

Il en est membre depuis le 13 décembre 2008. Interrogé par des journalistes à la sortie de la réunion, il a expliqué ce qu'il avait réclamé au Conseil fédéral : «Personnellement, ce que j'ai demandé c'est que les joueurs soient sanctionnés durement».

«Trouver les responsables»

Interrogé sur le type de sanctions qu'il envisageait, l'ex-double buteur de la demi-finale d'anthologie contre la Croatie en 98, a développé. «Par exemple, pour le capitaine, j'ai demandé que Patrice Evra ne revienne plus jouer en équipe de France parce que je pense que, quand vous avez une telle responsabilité, il y a un minimum de respect à avoir pour le maillot de l'équipe de France, et pour les gens, que j'ai vus, par exemple, chanter la Marseillaise contre l'Espagne (NDLR : le 3 mars au Stade de France) »

Quant à l'attitude à adopter face aux autres joueurs ayant participé à la mutinerie et à la grève de l'entraînement, Lilian Thuram a estimé qu'il allait falloir «trouver les responsables parce que je pense que ce serait inadmissible que les joueurs qui ont eu un mauvais comportement ne soient pas sanctionnés». Faut-il pour autant tous les sanctionner ? «Tous les joueurs ne sont pas en cause. Dans n'importe quel groupe il y a des leaders et des gens qui suivent, et d'autres qui ne sont pas d'accord et qui n'osent pas dire non».

Sur la possibilité de pardonner aux joueurs qui ont fait la grève de l'entraînement pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka après ses propos injurieux à l'encontre de Raymond Domenech, Lilian Thuram a estimé qu'on leur «a toujours pardonné parce qu'ils jouent bien au foot. Je pense qu'il y a des choses qui sont impardonnables.»

«Le manque d'autorité de Domenech»

L'ancien compère en défense de Laurent Blanc au aussi donné son sentiment sur la gestion, par le sélectionneur, des évènements de Knysna, le camp d'entraînement des Bleus en Afrique du sud. «Quand les joueurs s'enferment dans le bus, et que c'est l'entraîneur qui lit le communiqué, cela montre que l'entraîneur n'est plus respecté. Les joueurs ont été incapables d'assumer certaines choses», a poursuivi Lilian Thuram.

«Le problème venait du manque d'autorité (de Domenech), croit savoir Thuram. Pour que les joueurs restent des joueurs (...) Le pouvoir a pu être pris par les joueurs parce qu'il n'y avait plus d'autorité de la Fédération sur le sélectionneur. Raymond Domenech était un employé de la Fédération, s'il n'a pas fait ce que lui demandait la Fédération, elle aurait dû réagir», a-t-il ajouté.

Enquête après de la mort d'un médecin devant son établissement

Un médecin de la clinique du Parisis à Cormeilles-en-Parisis (Val-d'Oise) était jeudi soir en état de mort cérébrale. La brigade criminelle a été saisie de l'enquête pour comprendre dans quelles circonstances la drame s'est produit. L'hypothèse d'une agression circulait ce matin. Alors qu'il quittait l'établissement de santé hier vers 19 heures, ce professionnel de 61 ans aurait été violemment frappé à la tête.

Selon la direction de l'établissement, la mort du praticien pourrait être la conséquence d'une mauvaise chute et pas d'une agression... Il a été transporté au bloc opératoire par ses collègues, qui l'ont intubé sur place. A l'arrivé des pompiers, l'homme était en arrêt cardio-respiratoire. Il a été transporté à l'hôpital d'Argenteuil, puis héliporté au CHU du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

Escalettes à honte de l'équipe de france de football

«Il n'y a pas d'amertume. Il y a un grand malheur et une honte d'avoir donné cette image à la France parce que, toute ma vie de dirigeant, j'ai essayé de donner une autre image». Président démissionnaire de la Fédération française de football (FFF) après la débâcle des Bleus au Mondial en Afrique du Sud, Jean-Pierre Escalettes - qui était en poste depuis février 2005 - part sur un triste sentiment.

L'ancien patron du foot français, qui participait vendredi à une réunion d'urgence du conseil fédéral de la Fédération, a aussi regretté d'avoir maintenu Raymond Domenech au poste de sélectionneur après l'échec de l'Euro-2008. «Je ne suis pas victime, je suis responsable. J'ai fait des erreurs et je les paie», a-t-il expliqué en référence à ce choix.

Son remplaçant désigné le 23 juillet

Jean-Pierre Escalettes a précisé qu'il avait pris la décision de démissionner le dimanche où les joueurs avaient refusé de s'entraîner, mais qu'il avait préféré attendre quelques jours après l'élimination des Bleus pour l'annoncer.

Son remplaçant par interim ne sera finalement désigné que le 23 juillet et non lors du conseil fédéral de ce vendredi comme prévu initialement. Le président de la Ligue de football amateur, Fernand Duchaussoy, était pressenti pour prendre sa place. La nomination de Laurent Blanc au poste de sélectionneur des Bleus a, en revanche, été confirmée.

«L'idée du football professionnel était une démission collective, ce qui créait un vide juridique, car les statuts ne prévoient pas une démission globale du Conseil fédéral», a expliqué Fernand Duchaussoy.

Football : Laurent Blanc nommé sélectionneur des Bleus

Ce n'est qu'une confirmation, mais la nouvelle est désormais officielle. Laurent Blanc a été officiellement nommé vendredi lors du conseil de la Fédération française de football (FFF) sélectionneur de l'équipe de France en remplacement de Raymond Domenech, a annoncé le président démissionnaire de la FFF Jean-Pierre Escalettes.

Laurent Blanc peaufine son entourage

«C'est la bonne nouvelle de la matinée, la Fédération française de football et l'équipe de France continuent, avec Laurent Blanc, qui aura un projet sportif extrêmement pugnace avec comme volonté +la gagne+ pour remettre l'équipe de France sur les rails au point de vue sportif et moral», a déclaré M. Escalettes.

«Il faudra tenir compte des erreurs du passé et faire en sorte que les dysfonctionnements n'existent plus», a ajouté M. Escalettes, précisant que Laurent Blanc sera notamment assisté de son adjoint à Bordeaux, Jean-Louis Gasset.

mercredi 30 juin 2010

La dette publique dépasse les 1500 milliards d'euros !

78% du PIB fin 2009, 80,3% fin mars, 83,7% à la fin de l'année... Sous l'effet d'une hausse de l'endettement de l'État et des administrations de sécurité sociale, la dette publique de la France continue de voler de record en record.

Fin mars, selon une première estimation fournie mercredi matin par l'Insee, elle s'élevait à 1.535,5 milliards d'euros, en hausse de 46,5 milliards par rapport au trimestre précédent, soit «approximativement» 80,3% du PIB.

Le déficit public à 8% du PIB

Dans un communiqué commun, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et le ministre du Budget, François Baroin, ont souligné mercredi matin que «l'augmentation de la dette sur le passé récent» était «liée aux politiques de relance après la crise». Néanmoins, «la France émet de la dette publique dans les meilleures conditions sur les marchés financiers», ont-ils insisté.

Le gouvernement a toutefois maintenu ses engagements de réduction du déficit public, attendu cette année au niveau inédit de 8% du PIB. Il a confirmé son intention de le ramener à 6% du PIB l'an prochain, puis 4,6% en 2012 et 3% en 2013, la limite autorisée par Bruxelles.

Ce qui va augmenter au 1er juillet 2010

Comme chaque année, le premier jour du mois de juillet rime avec revalorisations… et augmentations. Allocations, abonnements, tarifs… Voici l'inventaire de ce qui va changer.


• Transports

- SNCF : Le prix des billets pour les trains Corail, Intercités et TER (Train express régional) vont augmenter en moyenne de 2,5%. Cela se traduira par une hausse du billet allant de 10 centimes à 2,30 euros selon la distance parcourue au cours du voyage.

Quant aux cartes de réduction, (Cartes 12-25, Senior, Escapades et Enfant+), leurs tarifs restent inchangés.

- RATP : Le prix du ticket individuel va passer de 1,60 euro à 1,70 euro.

Les abonnements Navigo vont aussi augmenter, exceptés les forfaits zone 1 à 5 et 1 à 6. L'abonnement mensuel zones 1 et 2 (Paris et proche banlieue) passe ainsi de 56,60 à 60,40 euros (+6,7%), celui des zones 1 à 3 de 74,40 à 78,20 euros (+5,1%) et celui des zones de 1 à 4 de 91,70 à 95,50 euros (+4,1%).

• Energie

- Gaz : Après une première augmentation au mois d'avril, les tarifs vont augmenter une nouvelle fois de 2% à 4,7%, (environ 8 euros par an pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude et la cuisine et 45 euros par an pour ceux qui l'utilisent aussi pour se chauffer)

- Ampoules: Dans le cadre de la fin programmée des ampoules à incandescence dans l'Union européenne pour favoriser les économies d'énergie, les ampoules à filament de 60 watts sont retirées des rayons des magasins. Celles dont la puissance était de 100 watts ou plus ont disparu des rayonnages en 2009.

• Prime à la casse

La prime à la casse est abaissée à 500 euros au lieu de 700 pour toute voiture commandée jusqu'au 31 décembre.

• Timbres

Le prix du timbre pour les envois de lettres de moins de 20 grammes, va augmenter de deux centimes, passant de 56 à 58 centimes d'euro, soit une hausse de 3,5%.

• Retraite

Le point d'indice qui sert de base au calcul du salaire dans les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière) doit être revalorisé de 0,5%.

• Allocations chômage

Les allocations d'environ deux millions de chômeurs indemnisés par l'assurance chômage vont être revalorisées de 1,2%.

• Communication

- Hadopi : C'est à partir de ce jeudi que les premiers avertissements seront adressés par courrier aux internautes en infraction avec la loi sur le téléchargement.

- Téléphone : Le prix des communications passées et reçues d'un autre pays de l'Union européenne (« roaming » intra-européens) va être ramené à 39 centimes par minute hors TVA contre 43 centimes actuellement. La réception d'un appel sera facturée 0,15 euros la minute au lieu de 0,19 euro. Le tarif des SMS demeure quant à lui inchangé à 11 centimes par message.

• Entreprises et handicap

Les entreprises de plus de 20 salariés qui n'emploient aucune personne handicapée et n'ont engagé aucune action en faveur de l'emploi des handicapés verront leurs sanctions multipliées par trois pour atteindre environ 13.000 euros par personne manquante.

• Livret A

Actuellement à son plus bas niveau depuis sa création à 1,25%- la rémunération du livret A devrait passer à 1,50% voire 1,75% au 1er août prochain selon le ministre du Budget François Baroin.

Une nouvelle tenue pour la statue de l'école Ste Jeanne d'Arc à Evaux les bains

La statue de l'école Ste Jeanne d'Arc à fait peau neuve. Après avoir été bénie, cette statue aux multiples couleurs ornera l'école pour certainement de nombreuses années.

Bonne vacances à tous les élèves et au corps enseignant .

Audition de Domenech par les députés : «Mais de quoi ils se mêlent ?»

Une semaine après le retour des Bleus mettant un terme à leur débâcle à la Coupe du monde de football en Afrique du sud et alors que Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes sont auditionnés ce mercredi matin par la commission des Affaires culturelle de l'Assemblée nationale, Bernard Tapie a livré son analyse du fiasco de l'équipe de France.


« Ils ont pété les plombs tous complètement, de quoi ils se mêlent ? Non mais l’Assemblée nationale qui fait une commission d’enquête : on est tombé sur la tête… Ils méritaient plus un coup de pied dans le cul qu'une convocation à l'Assemblée nationale. Que les politiques s’occupent du chômage, du pouvoir d’achat, de la difficulté que la crise a créée… qu’ils foutent la paix aux footballeurs ».

Interrogé sur France Info, l'homme d'affaires et comédien a donné son sentiment sur le remplacement de Jean-Pierre Escalettes, démissionnaire. Qui serait-le meilleur patron du foot français ? Selon l'ancien dirigeant de l'OM : un personnage «incontestable et incontesté»... « Je n’en vois franchement qu’un c’est Guy Roux ! … Il a une habitude totale de travailler avec les médias, ils les respectent, eux l’apprécient, il connaît Blanc par cœur… C’est le type idéal.». Il faut : «Balayer les arguments, monter au créneau, faut arriver à le convaincre et faire partie de ceux qui le poussent à accepter».

Fiasco des Bleus : l'audition «un peu triste» d' Escalettes et Domenech

«C'était un séance un peu triste» qui a révélé «de nombreux dysfonctionnements de gouvernance et de management». A la sortie de l'audition de Jean-Pierre Escalettes et Raymond Domenech ce mercredi à l'Assemblée nationale, les députés présents restaient visiblement sur leur faim, à l'image de Jean-François Copé, le patron des députés UMP.

Les menaces du président de la Fifa envers la France

«Je n'ai pas compris pourquoi Raymond Domenech n'a pas serré la main de l'entraîneur de l'Afrique du Sud. On était pas obligé de subir cela à la fin de cette coupe du monde. Il a répondu que c'était pour marquer le coup par rapport à ce que l'entraîneur de l'Afrique du Sud avait pu dire à propos de la main de Thierry Henry» contre l'Irlande en novembre dernier...

Une semaine après le retour pitoyable des Bleus au Bourget, les députés de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation n'ont donc visiblement pas été convaincus par les explications de Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes après le fiasco de l'équipe de France.

«Je n'ai rien appris», a pour sa part estimé Renaud Muselier (UMP). «Mais c'est notre rôle (d'auditionner les responsables du football, ndlr) à partir du moment où l'image de la France est ternie. Qu'on gagne ou qu'on perde des matches, cela fait partie de la vie sportive mais à partir du moment où il y a des conséquences en terme d'image internationale et nationale, ça fait partie de notre boulot d'avoir des éclairages... Vous ne pouvez pas exclure les hommes politiques de ce qui se passe dans le monde sportif, quel que soit la fédération et d'autant plus quand cela prend des proportions internationales», a-t-il poursuivi.

c'est parti pour les soldes

Les soldes d’été débutent ce mercredi. Malgré la concurrence des promotions à longueur d’année et les soldes flottants, l’événement, selon notre sondage exclusif, reste attendu par des millions de Français.

Le crêpage de chignon autour des bacs où tout est à 10 € démarre officiellement ce mercredi 30 juin à 8 heures, dans la plupart des départements… même si on a l’impression que tout est en promo tout le temps.

Pour les Français, il n’y a pas photo : les cinq semaines de prix fracassés qui s’annoncent restent la période phare pour faire des affaires, comme le souligne l’étude exclusive BVA-Cashstore.fr - « le Parisien » - « Aujourd’hui en France »* : 6 personnes sur 10 le disent, et elles sont encore plus à affirmer qu’elles y participeront.
« On est là dans une vraie tradition », observe Céline Bracq, directrice adjointe de BVA Opinion. Les soldes flottants, institués en août 2008, n’y ont rien changé. « Ça reste un événement national, avec une vraie signification. On ne se contente pas de sonner les trompettes sur quelques produits bradés, tout le monde s’y met, et tout y passe », observe aussi Jean-Marc Genis, président de la Fédération des enseignes de l’habillement. « Ce moment est bien défini, il correspond à un changement de saison. Tout l’inverse des soldes libres, que beaucoup ont abandonnés car ils diluaient le message. »

Guéret: la radiothérapie, c'est fini

15h, mardi 29 juin: le tribunal estime que le recours en suspension n'est pas justifié. Le sort de la radiothérapie du centre hospitalier de Guéret est scellé.

Ce mercredi 30 juin, le service fermera ses portes malgré le combat mené dans le département de la Creuse depuis la décision prise par Roselyne Bachelot.

Dernière bataille en date, ce mardi matin une centaine d'élus creusois et à peu près autant d'habitants se sont massés dans la cour du tribunal. Ils étaient venus de Guéret à bord de deux spécialement affrêtés pour suivre l'audience en référé.
A ce moment là ils espéraient encore l'annulation de la décision de fermeture de la radiothérapie. Le tribunal ne les a pas suivis. C'est la décision ministérielle du 14 décembre 2009 qui s'appliquera.
Certes, il existe un deuxième recours en annulation, mais qui ne sera pas jugé avant plusieurs mois, donc après plusieurs mois de fermeture

Manif agricole à Guéret : « Marre d'être pris pour des cons »

Pour marquer leur colère face à la faiblesse des prix de la viande et de la répartition des marges, 150 agriculteurs ont manifesté hier à Guéret.

«On en a marre d'être pris pour des cons ». La bâche noire recouvrant en partie, hier matin, les grilles de la préfecture de Guéret, annonçait la couleur : les éleveurs creusois s'agacent car, depuis plusieurs années, le débat sur les prix des viandes n'avance pas. Ils étaient près de 150 à converger en tracteurs, depuis les quatre coins de la Creuse, ralentissant la circulation sur les grands axes avant de rejoindre la place Bonnyaud.

Dans le collimateur des agriculteurs, la grande distribution, tout au bout de la longue chaîne de la filière viande. Une délégation des syndicats FDSEA et Jeunes agriculteurs a ainsi rencontré, sous l'égide du préfet de la Creuse Hugues Moutouh, les représentants locaux des enseignes Leader Price, Lidl, Aldi, Carrefour market, Carrefour, Leclerc et Intermarché.

Les éleveurs étaient venus avec une charte d'engagement pour les distributeurs, en huit points : « s'engager à se fournir pour tout ou partie de la viande en Creuse » ; « réduire les marges en temps de crise » ; « répercuter en amont la réduction des marges » ; « assurer un prix décent aux éleveurs, en intégrant les coûts de production » ; « favoriser les circuits courts » ; « rétribuer aux éleveurs la promotion réalisée sur les viandes » ; « respecter la traçabilité » et « s'engager à employer des bouchers compétents pour mettre en valeur les produits carnés ».

la suite La Montagne.fr

Nouvelle journée d'action syndicale pour les retraites le 07/09

Fait nouveau, Force ouvrière a rejoint l'intersyndicale (CGT, CFDT, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires) qui s'est réunie mardi. Seule la CFE-CGC n'est toujours pas mobilisée contre le projet du gouvernement.

Les sept organisations syndicales ont également décidé de maintenir la pression durant l'été contre un texte qu'elles jugent "injuste" et "inacceptable".

Elles "vont poursuivre leur action tout au long du processus législatif de la réforme des retraites", peut-on lire dans un communiqué commun.

Elles décident "d'une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations le 7 septembre 2010, au moment où s'ouvrira le débat parlementaire".

La CGT avait déjà appelé à un rassemblement devant le ministère du Travail à Paris, le 13 juillet, date à laquelle le projet du gouvernement doit être examiné en Conseil des ministres. Cette initiative sera suivie au niveau national et local par les autres syndicats.

Les allocations chômage revalorisées de 1,2% au 1er juillet

Les allocations chômage seront revalorisées de 1,2% le 1er juillet, annonce l'Unedic, le gestionnaire de l'assurance chômage.

Cette revalorisation, décidée mardi lors du conseil d'administration de l'Unedic, a été jugée insuffisante par les syndicats.

"La CFDT, avec d'autres organisations syndicales, a fait une proposition à 2%, au regard des évolutions récentes du Smic (+1,7% sur un an) et de l'inflation (+1,6%). Le patronat (Medef, CGPME, UPA) a proposé 1%", précise la CFDT dans un communiqué.

Selon Jacques Voisin, président de la CFTC, "la CFTC déplore la faible hausse des allocations chômage au 1er juillet".

"Cette revalorisation est non seulement insuffisante au regard de l'inflation de 1,65% mais est également dérisoire au regard de la grande précarité dans laquelle se trouve bon nombre de chômeurs", poursuit-il dans un communiqué.

Fin avril, 2.572.500 chômeurs étaient indemnisés par l'assurance chômage, selon Pôle Emploi.

Fiasco des Bleus : Escalettes et Domenech seront entendus... à huit clos

Au premier jour de l'audition des responsables du fiasco de l'équipe de France de football en Afrique du Sud, on n'a pas beaucoup progressé dans la compréhension du pire épisode du football français. Une semaine tout juste après le retour pitoyable et en catimini des Bleus au Bourget, les députés de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation ont auditionné Roselyne Bachelot pendant deux heures, sous l'oeil des caméras de télévision.

Les menaces du président de la Fifa envers la France

Les auditions de Raymond Domenech, et de Jean-Pierre Escalettes se dérouleront ce mercredi matin, mais finalement à huis clos. La commission des Affaires culturelles a expliqué avoir pris cette décision «à l'issue de l'audition de Mme Bachelot (Sports)» après avoir été «saisie par la Fédération française de football (FFF)». Initialement ces auditions étaient ouvertes à la presse. Les langues se délieront-elles plus facilement ?

mardi 29 juin 2010

Absentéisme scolaire : la suspension des allocations adoptée

L'Assemblée nationale a adopté mardi, en première lecture, la proposition de loi du député UMP des Alpes-Maritimes Eric Ciotti prévoyant la suspension des allocations familiales, après «un premier avertissement», pour lutter contre l'absentéisme scolaire.

Déjà inscrite dans la loi sur l'égalité des chances de 2006, cette décision était jusqu'à présent du seul ressort des présidents de conseils généraux. Il s'agit d'en donner le pouvoir aux inspecteurs d'académie.

Adopté par 287 voix contre 216, le texte d'Eric Ciotti répond à un voeu plusieurs fois exprimé par Nicolas Sarkozy. Le président de la République a même souhaité, au printemps, l'entrée en vigueur du dispositif à la prochaine rentrée scolaire. L'opposition a voté contre ce texte, également dénoncé par les principaux syndicats d'enseignants et la première fédération de parents d'élèves, la FCPE.

«Vous faites payer aux plus démunis votre renoncement à l'égalité des chances !»

«Vous faites payer aux plus démunis votre renoncement à l'égalité des chances !» s'est écrié le socialiste Yves Durand. «Vous tapez encore plus fort sur ceux qui sont déjà victimes de votre politique. Ce n'est qu'une nouvelle gesticulation vers la destruction de notre système éducatif», a-t-il ajouté.

Le Nouveau centre, qui a donné comme consigne à ses troupes de voter le texte, a insisté sur le volet accompagnement des familles. Yvan Lachaud (NC) en particulier a souhaité un développement des politiques de prévention. Sur leur recommandation, il est ainsi prévu la remise d'un rapport sur l'évaluation des dispositifs de prévention, par le gouvernement, en décembre 2011.

Automobiliste battu à mort : deux suspects écroués

Une proche de la victime décrit au Parisien.fr une agression d'une violence inouïe

Six à huit personnes étaient toujours recherchées mardi matin après l'agression ultra-violente de plusieurs membres d'une même famille dans la nuit de samedi à dimanche sur une bretelle de l'autoroute A13 à Chapet (Yvelines). Un homme de 30 ans a succombé à ses blessures, dimanche à l'hôpital Georges-Pompidou (Paris XVe), après avoir été roué de coups sous les yeux de ses proches.

Quatre autres personnes ont été blessées. Deux suspects ont été mis en examen. Agés de 21 et 22 ans, ils ont été mis en examen et écroués. L'un a été mis en examen pour «meurtre et violences volontaires aggravées» et le deuxième est poursuivi pour «complicité de meurtre et de violences volontaires aggravées». Un second juge d'instruction doit être co-saisi dans cette affaire.

Les deux jeunes hommes nient les faits et reconnaissent seulement leur présence lors de la bagarre.

La nuit du drame, vers 1 heure, trois voitures appartenant à la même famille prennent l'autoroute A13 à hauteur de Chapet. Dans des circonstances encores floues, un accrochage survient entre l'une des trois voitures, une Audi, et une Clio conduite par un jeune couple étranger à la famille. L'accident se produit sur une bretelle d'accès à la A13, au sortir des Mureaux. Mais le couple conduisant la Clio refuse d'établir un constat. Le ton monte et le couple appelle rapidement des «renforts» : en quelques minutes, une dizaine d'amis débarquent pour leur prêter main forte.

«Ça a été une vraie boucherie»

Les occupants de l'Audi sont passés à tabac avec une extrême violence. Ils parviennent néanmoins à joindre les secours. Mais lorsque les policiers arrivent sur place, ils constatent que l'un d'entre eux, le conducteur, est en arrêt cardiaque. Quatre autres personnes sont, elles, blessées. «Ça a été une vraie boucherie», confie un enquêteur.
Les agresseurs ont eu le temps de prendre la fuite.

Agés de 21 et 22 ans, les deux personnes interpellées lundi matin sont originaires de la Cité des Musiciens aux Mureaux et connus des services de police. L'un des deux suspects a été mis en examen pour meurtre. Le second est poursuivi pour complicité de meurtre.

«Ils sont arrivés comme des sauvages»

«Mon cousin a été victime de barbares», dénonce une proche de la victime. «Ils sont arrivés comme des sauvages, n'ont pas cherché à comprendre et l'ont tabassé sous les yeux de sa mère et de sa femme», affirme-t-elle, rapportant les témoignages d'autres membres de la famille présents lors de l'accident. «Ils étaient dans une logique de tuer.»

Une salle des fêtes toute neuve à Guéret

La « salle po René-Cassin » laisse place aujourd'hui à l'espace André-Lejeune. Un nom, un symbole et des attentes pour tous ces Guérétois qui espèrent par ce lieu, conquérir une identité culturelle.

Quoi qu'il en soit l'espace André-Lejeune, naît officiellement aujourd'hui. Huit ans après que l'idée ne soit lancée, le bâtiment, enfin, livre tout : ses petits « plus », ses grands bouleversements, ses plus sérieux atouts.

Un an et demi de travaux, 3,5 millions d'euros (TTC) et une forte ambition politique de créer un vaste lieu de spectacles, ont fait de l'espace ce qu'il offre aujourd'hui. Il conserve une part de passé, donc de son identité, en préservant son architecture. Un bâtiment pentagonal qui offrait ? et offrira toujours, on l'espère ? une excellente acoustique.

Peut être un jour, Evaux les bains s'enrichira de sa "salle des fêtes" ...

Le Barça donne son accord pour le départ de Thierry Henry

Cette fois, c'est officiel ! Thierry Henry pourra faire ses valises et quitter le Barça dès qu'il le veut. Le FC Barcelone a annoncé lundi soir avoir trouvé un accord de principe avec l'attaquant international français en vue de son départ. Le même sort est réservé au milieu international ivoirien Yaya Touré.
Le directeur général du club, Joan Oliver, cité sur le site du club champion d'Espagne, a souligné que les opérations de départ des deux joueurs étaient «très avancées», mais que c'était à eux de franchir le dernier pas après qu'ils eurent exprimé «leur volonté de partir».

Le club espère qu'Henry matérialisera son départ «dans les prochains jours». L'attaquant français pourrait finir sa carrière aux Etats-Unis dans l'équipe des New York Red Bulls, selon des informations de presse parues avant le mondial.

Le dirigeant du Barça a expliqué qu'avant le Mondial d'Afrique du Sud, le club et le joueur avaient évoqué son possible départ. «Maintenant, c'est à lui de le matérialiser», a t-il déclaré.

Henry avait été recruté par le Barça en 2007, en provenance du club anglais d'Arsenal où il avait explosé comme l'un des meilleurs attaquants du monde. Tant Henry que Touré ont perdu leur places de titulaires l'an dernier. Le Français a effectué une saison décevante, ne marquant que trois buts en 20 matchs, et a été remplacé par le jeune attaquant espagnol Pedro Rodriguez

lundi 28 juin 2010

Le gouvernement veux faire bonne "figure" et annonce des économies "de bout de chandelles"

Des ministres soumis à une cure d'austérité sous peine de «sanctions».

Oh les pauvres, avec leurs salaires mirobolants et leur train de vie de stars, il vont nous mettre la larme à l'oeil.
Ils devraient avoir honte, des familles vivent avec le RSA, 690€ pour un couple avec deux enfants !
200€ de moins que le RMI.... Vous allez dire, qu'ils aillent bosser, d'accord, mais y'a plus de boulot. En creuse, il faut être motorisé pour travailler, mais y'a plus de transports ou mal adapté.
Alors la solution c'est quoi ?

En pleine crise économique, Nicolas Sarkozy veut envoyer un message fort à l'opinion publique alors que le train de vie et les avantages de plusieurs ministres de la majorité présidentielle défrayent la chronique. Une série de polémiques a secoué l'exécutif depuis un mois : double rémunération de Christine Boutin, cigares au frais de l'Etat de Christian Blanc, logements de fonction de Christian Estrosi et Fadela Amara, scandale Bettencourt-Woerth.

Dans une lettre adressée ce lundi au Premier ministre, François Fillon, le chef de l'Etat confirme sa volonté de réduire le train de vie de l'Etat via plusieurs mesures. «A l'heure où nos concitoyens sont frappés par la crise, l'Etat doit, plus que jamais, faire preuve d'exemplarité», affirme le président. Pour lui, «la recherche d'économies au sein des administrations est une nécessité pour redresser nos finances publiques. Elle est également un impératif moral». Et d'ajouter : «Ceux qui incarnent l'intérêt général ne peuvent être exonérés de l'effort demandé à la Nation. Ils ont une responsabilité particulière qui découle de leur mission, celle de faire un usage irréprochable de l'argent public.»

Voici les principales mesures données par Nicolas Sarkozy :

Elysée :
- Suppression cette année de la traditionnelle garden-party du 14 juillet, à l'Elysée.
- Fin des chasses présidentielles, remplacées par de simples battues de régulation, nécessaires aux équilibres naturels, qui seront confiées à la gestion du ministre de l'Agriculture.
- Lors de la livraison de l'avion long courrier commandé pour la flotte gouvernementale, les deux moyens courriers actuellement en dotation seront cédés.

Membres du gouvernement :
- Fin de la prise en charge par l'Etat de la location de logements dans le parc privé.
- Tous les frais liés à leur vie privée acquittés sur leurs deniers personnels. Violation de cette règle immédiatement sanctionnée.
- Déplacements strictement encadrés, avec recours privilégié aux transports ferroviaires et limitation du nombre de personnes les accompagnent. Pour l'hébergement, recours aux locaux des services de l'Etat (ambassades et les préfectures, de préférence aux prestations hôtelières).
- Réduction au «strict minimum exigé par leurs fonctions» du nombre de «cérémonies, réceptions ou manifestations».

Cabinets ministériels :
- Le nombre des collaborateurs fixé à un maximum de 20 personnes pour les ministres, et 4 pour les secrétaires d'Etat. Respect rigoureux de cette règle «dès la rentrée prochaine».
- Budgets consacrés à la rémunération et aux déplacements de ces personnels réduits de 10%.
- Sanctions pour toute «utilisation abusive» des dotations des cabinets ministériels, notamment en matière de déplacements ou de frais de bouche.

Agents publics :
- Avantages en nature concédés à certains d'entre eux strictement circonscrits à l'exercice de leurs fonctions.
- Suppression des logements accordés pour utilité de service au fur et à mesure du départ de leurs occupants.
- Attribution de logements et véhicules de fonctions restreinte à des cas limitativement énumérés.
- 10 000 véhicules et 7 000 logements de fonctions supprimés d'ici 2013.

Lutte contre le gaspillage :
- Déplacements en avion des agents publics prohibés, s'il existe une liaison ferroviaire de moins de trois heures.
- D'ici 2012, réduction de moitié de la consommation de papier des différentes administrations.
- Surfaces immobilières des administrations fortement réduites. Même chose pour les loyers par le recours à des locaux plus modestes et la renégociation des baux.

EVAHONA : La nouvelle adresse « bien-être » de la Creuse (23)

JOURNEE PORTES OUVERTES LE SAMEDI 10 JUILLET DE 10H A 17H

Evahona, le nouveau spa d’Evaux-les-Bains (23), ouvrira ses portes
Le Mercredi 14 juillet 2010.

Situé au rez-de-chaussée du Complexe Thermal, ce nouveau spa proposera une gamme complète d’activités de bien-être (bain hydromassant, modelages, soins du visage et corps de la marque SOTHYS, sauna, hammam, jacuzzi…).

Exemples de prestations :

Forfait Spa relax : 15€ 1h (sauna, hammam, jacuzzi)
Modelage « Sensations d’Orient aux Ballotins » (45 mn, 60€)
Enveloppement au thé vert et vignes rouges (30 mn, 40€)
Gommage Ivresse au Gingembre (40 mn, 45€)
Bain hydromassant (19€), Soins du visage Hydroptimale® THI3 (hydratation) SOTHYS (1h15, 70€),
• Forfait Spa relax : sauna, hammam, jacuzzi 1h, 15€

• Forfait Evahona Cocoon (3 soins, 62€) : 1 bain hydromassant, 1 modelage, 1 Sensations d’Orient aux ballotins, 1 accès au sauna, hammam, jacuzzi

EVAHONA :
Classé Pôle d’Excellence Rurale, le centre Evahona a nécessité un investissement d’1,5 millions d’Euros dont près de 0,5 million d’Euros à la charge de la commune d’Evaux-les-Bains (23), unique station thermale du Limousin.
Géré par la SEM qui a déjà en charge les Thermes et le Grand Hôtel**, ce nouveau centre de bien-être Evahona permet à Evaux-les-Bains de disposer d’un véritable complexe thermal avec activités de Santé (Thermes), activités de bien-être (Evahona) et activités d’hôtellerie/restauration grâce au Grand Hôtel** et à son restaurant le Trianon.
Evahona ouvrira ses portes dans un premier temps, jusqu’au 31 octobre (date de fin la saison thermale 2010), mais pourra aussi fonctionner à l’année dans un futur proche.

INFORMATIONS PRATIQUES
Evahona– Tél. : 05 55 69 89 48 ou 05 55 82 46 00 – 05 55 65 50 01
 www.grand-hotel-thermal-evaux.com et http://www.evauxthermes.com/

Horaires d’ouverture : du lundi au dimanche de 10h30 à 12h30 et de 15h30 à 19h30.
Fermé le mardi toute la journée

Equipe de France : Jean-Pierre Escalettes démissionne

Le président de la Fédération française de football (FFF), Jean-Pierre Escalettes, vient d'annoncer sa démission après le fiasco des Bleus en Afrique du Sud.

Voici son communiqué :
«Après un week-end de réflexion durant lequel j’ai consulté mes collègues élus, mes collaborateurs et mes proches, je considère qu’il est de mon devoir de démissionner de ma fonction de Président de la Fédération Française de Football.

J’assume avec lucidité ma part de responsabilité. Ma décision est essentiellement dictée par la volonté de préserver et de faciliter l’évolution d’une institution que je sers avec passion depuis plusieurs décennies.

Je remettrai ma démission à l’issue du Conseil Fédéral du 2 juillet prochain. Je resterai à la disposition de tous pour analyser sans complaisance les raisons du fiasco de l’Equipe de France en Afrique du Sud. Je développerai ces divers points vendredi devant mes collègues du Conseil Fédéral. Dans l’intervalle, je ne répondrai à aucune sollicitation des médias.»

Des radars moins bien signalés dès août

Attention, les impôts nouveaux arrivent !

Au lieu de nous ponctionner avec des ruses de coyotes et de se plaindre pour les statistiques sur le  nombre d'accidents, le gouvernement devrait se pencher sur l'état des routes, se serait un facteur très déterminant pour leurs "stats" et cela sauverait de nombreuses vies. Cette réflexion est valable pour toutes les territorialités.

Freiner au panneau qui signale un radar à 400 mètres, accélérer de nouveau une fois le radar dépassé... trop d'automobilistes le font encore, respectant peu les limitations de vitesse malgré la multiplication des radars automatiques.

Le 18 février dernier, François Fillon présentait 14 nouvelles mesures destinées à faire reculer le nombre de morts sur les routes qui, après sept années de baisse, est resté stable en 2009 avec 4 262 morts.
Parmi ces résolutions, la moindre signalisation des radars. Le Figaro complète l'information ce lundi : la mesure commencera à prendre effet au mois d'août, à la faveur des grands chassés-croisés de l'été.

Dans des «zones radar» longues de 2 kilomètres, les conducteurs se sentiront sous surveillance sans savoir à quel emplacement précisément se trouve le mouchard. Selon le journal, les préfets doivent bientôt indiquer aux services de l'État les emplacements stratégiques, souvent les plus accidentogènes " plus racketables" où les panneaux à 400 mètres seront supprimés.

Ces zones de vigilance vont aussi devenir la norme à l'installation de 800 nouvelles machines, entre août et la fin 2012.

Des primes distribuées aux préfets les plus méritants

Le gouvernement a décidé que les sous-préfets et préfets pourront toucher chaque année jusqu’à 41 000 € et 66 000 € de bonus en fonction de leurs résultats.
Peut-on récompenser un préfet ou un sous-préfet comme un employé méritant d’une entreprise privée? Le gouvernement a déjà répondu par l’affirmative. Depuis la fin de l’année dernière, et dans la plus grande discrétion, ces hauts représentants de l’Etat en poste dans une région ou un département se voient verser des « superprimes » en fonction de leurs résultats.

Préfets et sous-préfets sortis pour la plupart de l’Ecole nationale d’administration (ENA) sont soumis à des objectifs à atteindre en terme, de sécurité publique, de sécurité routière et d’aide à l’accès ou au retour à l’emploi.
Si tous ces critères sont remplis, leur prime peut alors atteindre 41000 € pour un sous-préfet et 66000 € pour un préfet. Ces « bonus » s’ajoutent naturellement au salaire. Un préfet touche, en moyenne, 8000 € par mois, le traitement d’un sous-préfet à sa sortie de l’école est, lui, fixé à 3600 € pour atteindre près de 7 000 € en fin de carrière. « Les primes sont un moyen de récompenser ces grands serviteurs de l’Etat, soutient-on à la sous-direction du corps préfectoral. C’est un peu du système libéral que l’on introduit dans la fonction publique, mais ces primes sont encadrées et répondent à des règles de transparence et d’équité. »
Les 126 préfets et 450 sous-préfets en poste actuellement semblent avoir adhéré à l’idée d’être jugés sur « leur manière de servir » et « les résultats obtenus ». Mais toute la fonction publique pourrait être soumise à ce système d’ici peu. Alors que certains réclament déjà l’application de ces primes à leur corps, comme celui des commissaires de police, d’autres dénoncent les inégalités et les dangers engendrés par cette rétribution aux résultats. « Le risque est de voir des préfets mettre la pression pour faire baisser artificiellement les chiffres de la délinquance, dénonce un policier. Par ailleurs, ces primes sont accordées dans le plus grand secret. Personne ne sait combien le voisin touche. »
Enfin, en période de rigueur et alors que des mesures de restriction budgétaires sont demandées dans tous les ministères, les primes attribuées aux préfets pourraient bien déclencher une nouvelle polémique.

dimanche 27 juin 2010

Attention au passage sois disant protégé

Un rappel au code de la route, vous devez vous arrêter pour laisser le passage aux piétons. A l'approche d'un passage protégé, ralentissez, un peu de civilité et c'est la loi.

Un message aux jeunes qui actuellement avec peut être le beau temps se donne des ailes de Fangio à Evaux les bains. Pour rappel : la rue du cinéma et école est en zone 30 Km/h, ce dimanche après midi, c'était encore le rallye dans cette rue et bien sur toujours aucuns contrôles, attendons nous le prochain accident pour réagir et peut être auront droit à des contrôles de prévention

Un fait"divers" tragique qui jespère n'arrivera pas dans notre ville.
Mort d'une fillette de 4 ans percutée par une voiture

Une fillette de 4 ans est morte dimanche en fin d'après-midi à Béthoncourt, près de Montbéliard (Doubs), après avoir été percutée par une voiture alors qu'elle traversait la rue sur un passage protégé. L'accident s'est produit vers 17 heures lorsque l'enfant, a priori seule dans la rue, a été percutée par une voiture alors qu'elle se trouvait sur un passage piéton, selon les gendarmes.
Gravement blessée, elle était en arrêt cardiaque lorsqu'elle a été prise en charge par les secours, ont annoncé les pompiers. Elle est morte à son arrivée à l'hopital de Montbéliard, d'après la même source.

Coupe du monde de foot : Allemagne - Angleterre (4-1)


Au terme d'un match de toute beauté, bien qu'entaché d'erreurs d'arbitrage, l'Allemagne est venue à bout de l'Angleterre (4-1).


Un large succès qui lui donne accès aux quarts de finale. Comme d'habitude. 9 réactions | RéagirJ.L. | 27.06.2010, 15h22 | Mise à jour : 22h58 «Le football se joue à onze contre onze et à la fin c'est l'Allemagne qui gagne.» Vingt ans après l'avoir prononcée, cette phrase de l'attaquant anglais Gary Lineker est toujours d'actualité. Le duel entre la jeunesse allemande (24,9 ans de moyenne d'âge) et l'expérience anglaise (29 ans de moyenne) a tourné à l'avantage des joueurs de la Nationalmannschaft.

Sur la pelouse du Free State Stadium à Bloemfontein, les hommes de Joachim Löw ont infligé une véritable claque à leurs adversaires (4-1). Les Anglais, qui n'ont jamais battu les Anglais en dehors de leurs terres en Coupe du monde, pourront longtemps regretter leur catastrophique entame de match... et quelques décisions arbitrales très contestables. Mais les plus anciens affirmeront que c'est la revanche de 1966. L'Allemagne, elle, n'a plus été éliminé avant les quarts de finale depuis... 1938. Mieux elle atteint sept finales mondiales (co-détenteur du record avec la Brésil) et en a remporté trois.

Le duel a tenu toutes ses promesses

Des buts, du jeu, des rebondissements et des décisions discutables: Le duel tant attendu entre les deux frères ennemis du football européen (avec la France et l'Italie) a tenu toutes ses promesses. Le match démarre d'ailleurs sur les chapeaux de roue. Dès la 4e minute, Wayne Rooney surprend toute la défense allemande et file seul vers le but. Mais l'attaquant de Manchester United, qui n'a toujours pas marqué dans cette compétition, est injustement signalé hors-jeu. Sur le contre le jeune prodige allemand Mesut Ozil se retrouve face à David James. Mais le portier anglais s'interpose parfaitement. Remplaçant au début du mondial, celui qu'on surnomme Calimity James à cause de ses nombreuses bourdes a retrouvé la place de titulaire après l'énorme bévue de Robert Green qui avait coutée la victoire anglaise devant les Etats-Unis (1-1).

spectaculaire accident entre Webber et Kovalainen



Un accident très spectaculaire entre Mark Webber (Red Bull) et Heikki Kovalainen a marqué le Grand Prix d'Europe, remporté dimanche par Sebastian Vettel (Red Bull), à Valence (Espagne).

Au 11e tour de la course, l'Australien, 2e des qualifications mais auteur d'un départ catastrophique, venait d'effectuer un changement de pneus prématurés et revenait sur Kovalainen, quand sa monoplace s'est envolée après avoir touché l'arrière de celle du Finlandais.

La différence de vitesse, énorme entre les deux voitures, pourrait être la cause de l'accident. La Lotus de Webber a fait un tour sur elle-même en l'air avant de retomber sur la piste. Les débris éparpillés ont entrainé la neutralisation de la course du 11e au 16e tour. Aucun des deux pilotes n'a été blessé.

Les images vidéo de l'accident démontre la violence avec laquelle laquelle la collision s'est produite.

La Fifa menace le gouvernement français

L’intervention du pouvoir politique après le fiasco des Bleus, n’est pas du goût de la Fifa. «On réagira», affirme son secrétaire général.

Le gouvernement français sera-t-il traité comme l’exécutif iranien, irakien, yéménite, kényan ou koweïtien, dont les fédérations nationales ont déjà été mises au ban par le passé par la Fifa ? Après le fiasco sportif, faut-il ajouter une humiliation supplémentaire ? En tout cas, le gouvernement du football mondial, la Fifa, n’aura pas d’état d’âme et l’a clairement fait savoir hier par la voix de son secrétaire général Jérôme Valcke : « Si on considère qu’il y a ingérence politique, on réagira.

En cause : la demande assez explicite de démission du président de la Fédération française Jean-Pierre Escalettes formulée par la ministre des Sports, Roselyne Bachelot. La Fifa n’a pas aimé du tout, sourcilleuse sur la question de l’indépendance des fédérations sportives qui doivent rester dans le giron de l’institution internationale. La plupart du temps, une simple mise en demeure suffit à apaiser les velléités d’ingérence politique ou de non-respect des principes de la « démocratie sportive ». Mais la Fifa peut aller jusqu’à la « suspension » de la fédération concernée, ce qui interdit de fait au pays de participer à toute compétition organisée sous l’égide du pouvoir sportif (Fifa ou UEFA).

La Fédération internationale incite en tout cas la France à méditer le cas récent du Pérou où le nouveau président de la Fédération péruvienne de football n’avait pas été reconnu par le gouvernement local en novembre 2008. Du coup, la Fifa avait privé provisoirement de toutes compétitions internationales la sélection du Pérou, alors que les éliminatoires du Mondial 2010 avaient démarré ! Il faut juste savoir que les éliminatoires de l’Euro 2012 débutent en septembre pour l’équipe de France !

Ce dimanche kermesse à l'école Jeanne d'Arc