jeudi 15 juillet 2010

Côte d'Or : une famille périt dans l'incendie de sa maison

Un couple et ses enfants de deux et quatre ans sont décédés dans la nuit de mercredi à jeudi dans l'incendie de leur pavillon à Villy-le-Moutier (Côte d'Or). La thèse de l'accident est privilégiée. «Les services de secours ont été prévenus vers 13 heures. Ils ont éteint les derniers restes du foyer et constaté le décès de quatre personnes à l'étage», a expliqué le procureur de la République de Dijon, Eric Lallement, confirmant une information d'Europe 1.


«Les constatations (d'un médecin légiste et d'un expert en incendie) laissent penser dans un premiers temps à un accident», a ajouté le procureur. Les corps doivent être autopsiés vendredi.

Les victimes découvertes dans leur lit

Les émanations de gaz toxiques seraient à l'origine des décès. Le feu serait parti du canapé du rez-de-chaussée, retrouvé entièrement brûlé, mais ne se serait pas propagé au reste de la maison. «La combustion a été extrêmement lente, avec émanation d'un gaz toxique», a précisé le procureur.

Les décès remonteraient à la nuit de mercredi à jeudi, les victimes ayant été découvertes dans leurs lits. «Le père a vraisemblablement tenté de porter secours, mais il est tombé (intoxiqué)», a précisé Eric Lallement.

Aucune trace d'incendie n'étant visible depuis la rue, ce n'est que jeudi à la mi-journée qu'un proche des victimes a découvert que la maison était pleine de fumée.

Anelka règle ses comptes avec Domenech et Lizarazu

Nicolas Anelka, dont l'exclusion pendant le Mondial-2010 pour des insultes proférées contre le sélectionneur Raymond Domenech a déclenché une véritable tempête autour des Bleus, se lâche. «Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre.

La rubrique spéciale sur les Bleus Ca devait exploser», confie à France-Soir l'attaquant de Chelsea, qui s'exprime pour la première fois dans la presse même s'il est peu disert.

Le 20 juin, les joueurs français avaient refusé de prendre part à l'entraînement pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka, avant d'être piteusement éliminés du Mondial à l'issue du premier tour.

«Tout le monde, je dis bien tout le monde, était solidaire», rapporte Nicolas Anelka, qui rend hommage à ce qu'a dit sur le sujet son coéquipier Jérémy Toulalan. «S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera», assure l'enfant terrible du foot français. L'ancien du PSG, du Real Madrid ou d'Arsenal évoque un épisode auquel il n'a pas assisté puisqu'il se trouvait dans l'avion du retour quand ses coéquipiers sont restés dans le car, obligeant le sélectionneur des Bleus à lire leur communiqué.

Lizarazu en prend pour son grade

Au passage, Anelka égratigne l'ancien international Bixente Lizarazu, reconverti comme consultant télé et radio et très critique à l'égard des Bleus. «Lorsqu'on a été joueur, il faut une forme de respect. Lizarazu, c'est qui ? (...) C'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance», balance Anelka. «Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage», a ajouté le joueur de Chelsea qui ne dit pas plus.

Ce n'est pas la première fois qu'un joueur de l'équipe de France s'en prend à un ancien. En mars dsernier dans une interview au Progrès, Jérémy Toulalan avait déclaré après les contreperformances des Bleus au printemps, «France 98 nous fait chier».

Affaire Bettencourt : Maistre, Banier et Vejarano en garde à vue

Quatre personnes ont été placées en garde à vue, ce jeudi, dans le cadre du dossier Woerth-Bettencourt.

Parmi les quatre gardés à vue, tous convoqués ce matin, figurent : Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, Me Fabrice Goguel, son ancien avocat, l'artiste François-Marie Banier et le gestionnaire de l'île d'Arros (Seychelles) Carlos Vejarano.

Dans le cadre de cette enquête conduite par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, les écoutes pirates laissent en particulier supposer l'existence d'un blanchiment de fraude fiscale, via l'île d'Arros, non déclarée au fisc, et la révélation de deux comptes en Suisse détenus par Mme Bettencourt.

M. de Maistre a reconnu dans un récent entretien au Figaro l'existence de ces deux comptes en Suisse non déclarés d'une valeur de 78 millions d'euros dont il n'aurait «découvert l'existence qu'en novembre 2009».

Il assurait alors qu'il allait régulariser ces comptes. Dans les écoutes clandestines, il déclarait : «je suis en train d'organiser le fait de l'envoyer dans un autre pays, qui sera soit Hong Kong, Singapour ou en Uruguay».

La fameuse île d'Arros

Les conversations entre Mme Bettencourt et son entourage entre mai 2009 et mai 2010 laissent penser que l'héritière de L'Oréal est la propriétaire d'Arros par l'intermédiaire de sociétés offshore au Liechtenstein et sans l'avoir déclaré à l'administration fiscale.

Elles suggèrent également que Mme Bettencourt, 87 ans, aurait depuis cédé discrètement l'île, dont la valeur est évaluée à environ 500 millions d'euros, au photographe François-Marie Banier.

«La fondation est propriétaire de l'île» et, «officieusement», cette fondation appartient à M. Banier, dit ainsi M. de Maistre dans les écoutes le 11 mai 2010.

Depuis, le gérant de fortune a assuré que Mme Bettencourt ne serait pas propriétaire mais simple locataire de l'île, achetée en 1997 par une société dont il dit tout ignorer.

Ces gardes à vue constituent «un cap important» dans les enquêtes sur l'affaire Bettencourt a dit Me Olivier Metzner, avocat de la fille de la milliardaire, Françoise Bettencourt-Meyers, sur France 2, jeudi.

«Nous considérons qu'elle ( Liliane Bettencourt) n'est pas responsable de ce qu'elle fait parce que elle est orientée. Les choix sont faits à sa place par ses prétendus protecteurs dont on voit (...) qu'ils ont pris son argent», a déclaré l'avocat de la fille de la milliardaire qui vient de formuler une nouvelle demande de mise sous tutelle de sa mère.

mercredi 14 juillet 2010

Football : les Bleus chutent au 21e rang mondial

Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur de l'équipe de France, avait prévenu lors de sa première conférence de presse. La France allait perdre son rang de grande nation du football. La fédération internationale (Fifa) vient de publier son dernier classement en prenant en compte les résultats du Mondial et la victoire de l'Espagne.

La Roja championne du monde retrouve sa première place chipée provisoirement par le Brésil.

Après avoir touché le fond en compétition au terme d'un retentissant fiasco, les Bleus se retrouvent au fin fond du classement en échouant à une piteuse 21e place. Auparavant, l'équipe de France pointait à la neuvième place et perd donc douze rangs d'un coup. Il faut se retourner loin en arrière pour trouver les Tricolores à un aussi mauvais classement. la conséquence directe, c'est que les hommes de Laurent Blanc ne seront plus «protégés» dans les tirages au sort des grandes compétitions et risquent de tomber contre des grosses cylindrées.

L'après Afrique du sud est décidément terrible pour les deux finalistes de la Coupe du monde 2006 puisque l'Italie, elle aussi éliminée dès le premier tour du Mondial, quitte le top 10 et pointe à une peu glorieuse 11e place.

Orages : un mort, des blessés et des foyers sans électricité

Les orages et les violentes rafales de vent qui ont traversé le Nord-Est de la France mercredi, en milieu de journée, ont fait une victime, en Côte-d'Or. Dans la soirée, 12 000 foyers étaient privés d'électricité dans les Ardennes où une partie de la toiture du château-fort de Sedan s'est envolée, comme celle d'une école de Meurthe-et-Moselle.

Côte-d'Or : tué par la chute d'un arbre. Dans un camping à Pontailler-sur-Saône, un homme de 38 ans a été mortellement blessé mercredi après-midi par la chute d'un arbre due à une forte rafale de vent. On ignore encore s'il s'agit d'un vacancier ou d'un membre du personnel. Une femme de 24 ans a été grièvement blessée lors de cet accident, et deux femmes de 53 et 82 ans plus légèrement atteintes. Un enfant de 12 ans et une femme de 39 ans ont dû être hospitalisés en état de choc. Les sapeurs-pompiers de Côte-d'Or ont effectué une cinquantaine de sorties dont 20 pour des chutes d'arbres.

Nord : à Hautmont, deux sinistrés de la tornade de 2008 légèrement blessés. Deuix habitants d'une soixantaine d'années, déjà sinistré par la tornade qui avait frappé la ville dans la nuit du 3 au 4 août 2008, faisant alors quatre morts, ont été blessés. «Ils ont eu tellement peur à cause de l'orage qu'il ont eu l'impression de revivre le drame de 2008 et sont sortis de chez eux, a raconté d'une porte-parole de la mairie. Du coup, ils n'étaient plus à l'abri et ils ont glissé». Le couple a été admis à l'hôpital de Maubeuge pour soigner des blessures légères. L'accident est survenu quelques heures après une cérémonie organisée à l'occasion du 14 juillet pour commémorer les deux ans de la tornade. La commune a également subi mercredi quelques dégâts. A Maubeuge, quatre personnes ont été évacuées d'une maison à proximité d'un affaissement de chaussée et une personne a été secourue dans sa voiture, selon la préfecture de Lille.

Dans les Ardennes, 12 000 personnes privées d'électricité mercredi soir. Quelque 20 000 foyers ont été privés d'électricité au plus fort de l'orage. 12.000 foyers étaient toujours sans électricité en début de soirée. Le rétablissement total de la situation devrait être effectué progressivement jusque jeudi après-midi. Touchés par de fortes précipitations et des rafales de vents de plus de 110 km/heure, huit personnes ont été légèrement blessées près de Sedan où la toiture du château-fort a été endommagée sur 30 mètres de long. Un accident de la circulation, sur l'A34, a également fait deux blessés légers.

En Lorraine, la toiture d'une école s'envole. Des orages localement violents ont éclaté à partir de 16 heures en Lorraine, avec des rafales supérieures à 100 km/h. A Tucquegnieux (Meurthe-et-Moselle), un village situé entre Metz (Moselle) et Longwy (Meurthe-et-Moselle), la toiture d'une école s'est envolée.

En Belgique, un chauffeur de poids-lourd tué. Les pluies et rafales de vent qui se sont abattues mercredi après-midi sur la Belgique ont fait un mort : un chauffeur de poids lourd est décédé en fin d'après-midi après la chute d'un arbre sur son véhicule dans la région d'Erquelinnes, au sud-ouest du pays. Dans le centre de la Belgique, à Jodoigne, le toit d'un gymnase s'est effondré, faisant huit blessés légers, alors que plus d'une centaine de jeunes se trouvaient dans l'établissement pour un stage sportif. Dans la région de Charleroi, les pompiers sont intervenus pour aider des personnes coincées dans leurs véhicules, alors que des dizaines d'arbres étaient tombés sur les routes.

Nouvelle provocation de Kémi Seba : un centre de loisirs réservé aux enfants noirs

Kémi Seba, le représentant en France du mouvement New Black Panther Party (NBPP) et ancien leader du groupe Tribu Ka, nous a confirmé ce mardi qu'il compte ouvrir à Plaisir (Yvelines) à partir du 14 juillet, un centre de loisirs destinés aux enfants noirs.

«Un mercredi par semaine, entre 10 heures et 17 h 30, ces enfants de 4 à 14 ans suivront des activités, feront des sorties comme dans un centre aéré, explique Kémi Seba.

Mais les éducateurs et les parents sympathisants qui les encadreront mettront l'accent sur l'histoire du peuple noir et feront référence aux valeurs de la négritude ou aborderont le problème du racisme.»

Pour l'heure, ce centre de loisirs n'a pas de statut officiel ni de siège et aucune demande n'a été formulée auprès des autorités pour une activité d'accueil des enfants. «Ça ressemble plus à des rendez-vous entre amis qu'à un centre de loisirs, réagit le maire de Plaisir, Joël Regnault (UMP). De toute façon, si jamais cela devait se faire sur la place publique, je bloquerai tout. Je ne supporte pas ces associations qui surfent sur le racisme.»

Kémi Seba a déjà été condamné plusieurs fois et la Tribu Ka puis l'association Jeunesse Kemi Seba ont été dissoutes.

Nouvelle provocation de Kémi Seba : un centre de loisirs réservé aux enfants noirs

Kémi Seba, le représentant en France du mouvement New Black Panther Party (NBPP) et ancien leader du groupe Tribu Ka, nous a confirmé ce mardi qu'il compte ouvrir à Plaisir (Yvelines) à partir du 14 juillet, un centre de loisirs destinés aux enfants noirs.

«Un mercredi par semaine, entre 10 heures et 17 h 30, ces enfants de 4 à 14 ans suivront des activités, feront des sorties comme dans un centre aéré, explique Kémi Seba.

Mais les éducateurs et les parents sympathisants qui les encadreront mettront l'accent sur l'histoire du peuple noir et feront référence aux valeurs de la négritude ou aborderont le problème du racisme.»

Pour l'heure, ce centre de loisirs n'a pas de statut officiel ni de siège et aucune demande n'a été formulée auprès des autorités pour une activité d'accueil des enfants. «Ça ressemble plus à des rendez-vous entre amis qu'à un centre de loisirs, réagit le maire de Plaisir, Joël Regnault (UMP). De toute façon, si jamais cela devait se faire sur la place publique, je bloquerai tout. Je ne supporte pas ces associations qui surfent sur le racisme.»

Kémi Seba a déjà été condamné plusieurs fois et la Tribu Ka puis l'association Jeunesse Kemi Seba ont été dissoutes.

Assemblée nationale : l'interdiction du port du voile intégral adoptée

A une écrasante majorité, 335 voix contre une, les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le projet de loi visant à interdire le port du voile intégral dans l'espace public. L'ensemble des élus de droite (UMP et NC) ont approuvé le texte avec quelques élus de gauche.

La quasi-totalité de l'opposition (PS, PCF et Verts), tout en étant résolument opposée au port du niqab et de la burqa, a refusé de prendre part au vote. Le projet de loi doit encore être examiné en septembre au Sénat. Gouvernement et UMP misent sur un vote sans modification, qui entraînera son adoption définitive.

Une amende de 150 euros

Le texte de la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, largement inspiré d'une proposition de loi du patron des députés UMP Jean-François Copé, ne vise pas spécifiquement le voile intégral, mais prohibe «la dissimulation du visage». Il interdit de fait le port du niqab ou de la burqa dans tout l'espace public, sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Les sanctions entreront en vigueur au printemps 2011, après six mois de «pédagogie». Toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d'un an de prison et 30 000 euros d'amende, selon un nouveau délit qui entrera en vigueur, lui, sitôt la loi promulguée.

Le PS pour une interdiction circonscrite aux services publics et aux commerces

L'Assemblée a doublé ces peines quand la victime est mineure, sur une initiative du PS, qui a évolué sur ce dossier.

D'abord résolument hostile à légiférer sur un phénomène «marginal» - il concernerait environ 2 000 femmes, selon le gouvernement-, le Patri socialiste plaide désormais, en s'appuyant sur les réserves émises par le Conseil d'Etat, pour une interdiction circonscrite aux services publics et aux commerces. Donc pas dans la rue. Les socialistes mettent en garde contre une censure du Conseil constitutionnel ou au niveau européen, qui constituerait «une victoire pour les intégristes.

Jean-François Copé avait créé la surprise pendant les débats en annonçant la saisine des Sages, pari risqué mais qui vise à consolider la démarche de la majorité. Et enlève au passage un argument de poids au PS.

14 juillet : les Africains à l’honneur sur les Champs-Elysées

Il en a fallu du temps pour les mettre à l'honneur, messieurs les donneurs d'ordres...

« C’est nous les Africains qui revenons de loin… » Le célèbre chant militaire sera plus que d’actualité ce matin puisque les contingents de treize pays d’Afrique subsaharienne, qui furent des colonies françaises, ouvriront le défilé militaire en cette année qui marque sur fond de polémique (lire ci-contre) le cinquantenaire de leur indépendance en 1960.

Dès hier, les chefs d’Etat de ces pays ont été reçus à déjeuner à l’Elysée par Nicolas Sarkozy, qui les a bien entendu conviés à assister ce matin à la parade militaire à ses côtés dans la tribune présidentielle érigée place de la Concorde.
Deux grands absents cependant : l’Ivoirien Laurent Gbagbo qui, toujours en froid avec Paris, a décidé de boycotter cette invitation comme il avait boycotté le récent sommet France-Afrique, fin mai à Nice. Et le Malgache Andry Rajoelina qui, n’assumant qu’une présidence de transition sur la Grande Ile, n’a pas été jugé digne d’être invité, même si un contingent de Madagascar descendra bien les Champs-Elysées.

Près de 30 000 anciens combattants bénéficieront de la même retraite que leurs frères d’armes français

Le président français a profité de l’occasion pour annoncer la décision prise hier matin en Conseil des ministres de l’alignement des pensions de tous les anciens combattants résidant à l’étranger et qui pourront désormais « bénéficier des mêmes prestations de retraite que leurs frères d’armes français ». Une décision aussitôt saluée d'« historique » par le président malien Amadou Toumani Touré et qui devrait concerner quelque 30000 anciens combattants.

mardi 13 juillet 2010

ZORA-JEANNE en concert à Evaux les bains

Dans le cadre des rendez-vous du vendredi, l’Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains vous propose un concert avec Zora-Jeanne le vendredi 23 juillet à 18h sous la halle de la Mairie (gratuit).
Auteur, compositeur, interprète, violoniste, c’est très rapidement que Zora-Jeanne oriente son jeu vers divers styles musicaux. En Allemagne, elle découvre le rock et se lance dans la composition de ses premiers titres. A travers ceux-ci, on reconnaît ses influences de musiques celtiques ou anciennes mais le moteur reste le rock, que ce soit dans des ambiances pesantes ou d’autres plus délirantes, avec un objectif premier : l’émotion.
Informations au 05 55 65 50 90

Office de Tourisme
Place Serge Cléret
23110 EVAUX-LES-BAINS
Tel : 05.55.65.50.90

"Voix d’été en Creuse"

Pour sa 25°édition, le festival "Voix d’été en Creuse" fait escale à Evaux-les-Bains où le Choeur du Merton College Oxford se produira le Mercredi 21 juillet, à 21h, en l’abbatiale Saint-Pierre Saint-Paul. Cette formation interprétera un répertoire couvrant près de cinq siècles de musique et de chants sacrés anglais.


Billets en vente à l’Office de Tourisme : 05 55 65 50 90

Tarif plein : 14€

Tarif réduit : 6€ (scolaires, étudiants, chômeurs, rmistes)

Tarif enfant moins de 10 ans : 1€



Office de Tourisme : Place Serge Cléret  - 23110 EVAUX-LES-BAINS  -  Tel : 05.55.65.50.90

Les estivales des granges à Evaux les bains

Les Estivales des granges au casino d'Evaux les bains, c'est parti pour une deuxième saison.Les jeudis (voir programme au casino) de juillet août, une plaiades d'artistes amateurs se produiront dans le parc du casino pour le plaisir de vous montrer leur talent. sous la houlette de monsieur Chauvet (directeur artistique, présentateur et chanteur de grand talent) et monsieur Sauvanet (directeur du casino), ce sera encore cette année d'excélents moments musicaux offerts gratuitement par le casino.  Ouvert à tous à partir de 20h30 les jeudis de juillet et août. Plus d'infos, au casino et à l'office de tourisme d'Evaux les bains.


La Fête nationale prendra, cette année, une saveur particulière, à Évaux-les-Bains. Ce 14 juillet verra en effet l'ouverture d'Évahona, le centre de remise en forme et de bien-être.





Évahona s'ajoute à l'établissement thermal et à l'hôtel thermal. Comme eux, il sera géré par une SEM présidée par François Radigon. Les cures médicales (rhumatologie, phébologie, gynécologie) demeurent bien entendu le fondement de l'activité par le biais de cures de 18 jours. Le centre de remise en forme accueillera les curistes le désirant mais aussi et surtout toute personne extérieure soucieuse de son bien être.



Évahona, au terme de travaux ayant débuté en août dernier et retardés par les intempéries hivernales, a pris place dans une aile du bâtiment principal autrefois utilisée par l'établissement thermal. Ses concepteurs offriront, dès ce mercredi, des locaux plaisants, à l'ambiance reposante.

lundi 12 juillet 2010

Sarkozy renouvelle sa confiance à Woerth et reste ferme sur les retraites

Après un mois de polémiques qui ont atteint le sommet de l'Etat, Nicolas Sarkozy espère, ce lundi soir sur France 2, parvenir à mettre un point final à l'affaire Bettencourt-Woerth et recentrer le débat sur les «problèmes de fond», à commencer par la réforme des retraites.

Pour sa première prestation en direct depuis le 25 janvier, le chef de l'Etat a été interrogé un peu plus d'une heure par David Pujadas, sur une terrasse des jardins de l'Elysée. Installé face à Nicolas Sarkozy, une table les séparant, le journaliste de France 2 a débuté l'entretien par le feuilleton Bettencourt, qui atteint de plein fouet le ministre du Travail, Eric Woerth, en charge de la réforme emblématique des retraites.

Voici les principales déclarations du chef de l'Etat :

«Eric Woerth sera le ministre qui défendra» la réforme des retraites. «Eric Woerth est un homme honnête, c'est un homme compétent, c'est un homme qui a toute ma confiance et celle du Premier ministre», a immédiat souligné le chef de l'Etat. «Il sera donc le ministre qui défendra cette réforme si nécessaire des retraites selon le calendrier qui était prévu».

Sarkozy mis en cause dans l'affaire Bettencourt : «Une honte». Emprunt d'une colère froide, Nicolas Sarkozy a jugé que c'était «une honte» de l'avoir accusé d'avoir «ramassé des enveloppes» d'argent chez Liliane Bettencourt, comme l'avait rapporté le site Médiapart citant des premières déclarations, démenties ensuite, de l'ex-comptable de la patronne de l'Oréal. Pour symbole de son honnêteté, il a rappelé : «Le seul président qui a fait rentrer la Cour des comptes à l'Elysée, c'est moi ! Et j'ai voulu nommer un député de l'opposition comme président» au décès de Philippe Séguin.

«Mon conseil, c'est plutôt que (Woerth) abandonne» ses fonctions de trésorier UMP. En revanche, pour couper court à toute polémique, il a «conseillé» à son ministre du Travail de quitter ses fonctions de trésorier de l'UMP afin qu'il se consacre «exclusivement» à la réforme des retraites. «Je lui ai dit que je souhaitais qu'il se consacre exclusivement à cette importante réforme des retraites, que son honneur maintenant était lavé, que les soupçons étaient levés, et que mon conseil c'est plutôt qu'il abandonne cette responsabilité de trésorier», a-t-il dit.

«Si j'avais été un homme d'argent, j'aurais fait une autre carrière». A ses détracteurs, le chef de l'Etat rétorque qu'il aurait fait «une autre carrière» s'il avait été «un homme d'argent», comme certains de ses opposants le dépeignent. «Qu'est-ce que c'est, depuis quelques semaines, que cette attitude vis à vis de l'argent ?», s'est-il interrogé. «J'entends des gens qui disent leur détestation de l'argent. Mon Dieu ! Je me méfie autant des gens qui idolâtrent l'argent que des gens qui le détestent. Cela revient aux mêmes choses. C'est un rapport malsain», a-t-il lancé.

Pas de remaniement avant la rentrée. Malgré les appels pressants de la gauche et de plusieurs ténors de sa propre majorité, Nicolas Sarkozy a confirmé que le remaniement ministériel aurait lieu en octobre après la réforme des retraites, ajoutant que ceux qui préconisaient une «équipe resserrée» avaient «raison».

«La retraite, je dis : les 62 ans, on n'y touche pas». Appelant à cesser de «perdre du temps avec la calomnie pour nous concentrer sur l'essentiel», le président a abordé dans le détail le sujet des retraites. Il a réaffirmé qu'il n'accepterait pas de revenir sur le recul de l'âge de départ à la retraite à 62 ans ni sur l'alignement des cotisations retraites public-privé : «La retraite (à) 62 ans, on n'y touche pas.» En revanche, il s'est dit ouvert sur le reste.

«Il faut cesser cette marche folle de l'augmentation d'impôts». Interrogé sur sa politique de réduction des déficits, le chef de l'Etat s'est refusé à employer ce terme «connoté en France», lui préférant l'adjectif «rigoureux». «Le mot rigueur, ça veut dire baisser les salaires, je ne le ferai pas, augmenter les impôts, je ne le ferai pas». «De tous les pays du monde, la France est celui qui taxe le plus les contribuables. La fiscalisation sur les plus riches est la plus importante», a-t-il martelé. «Ce qui ne me fait pas peur, c'est le mot rigoureux (...) Rigoureux ça veut dire qu'on revient à l'équilibre (des comptes publics, ndlr), je le ferai», a ajouté le chef de l'Etat, réaffirmant l'engagement de la France à ramener son déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2013, ce qui revient à un effort d'économies d'environ 100 milliards d'euros en trois ans.

Défense du bouclier fiscal... et de Liliane Bettencourt Quid du bouclier fiscal, notamment mis en cause dans l'affaire Bettencourt ? Pas question de le supprimer. «En France, le bouclier fiscal, ça signifie que personne ne paye plus de 50 % de son revenu. Si en France, on n'a plus personne ou investir et dépenser ?» a lancé le chef de l'Etat. Interrogé sur l'intérêt de maintenir ce dispositif contesté, qui permet à un contribuable de ne pas payer plus de 50% de ce qu'il gagne en impôts, le chef de l'Etat a évoqué le cas de Liliane Bettencourt, qui «paye plusieurs millions d'euros d'impôts par mois». «Mme Bettencourt, qui est propriétaire de L'Oréal, je souhaite qu'elle reste propriétaire de L'Oréal et que L'Oréal - 17 milliards de chiffre d'affaires, 64 000 employés - ne parte pas dans un autre pays», a expliqué Nicolas Sarkozy. «Parce qu'à ce moment, qui le paierait ? (...) c'est les employés qui perdraient leur emploi», a estimé le président de la République.

«Le visage désastreux» des Bleus. Interrogé sur le fait de savoir pourquoi il avait reçu Thierry Henry à son retour du Mondial le 24 juin, jour de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites, Sarkozy a confirmé que c'est bien Thierry Henry qui avait demandé à le voir. «Pourquoi j'ai reçu Thierry Henry ? Il a porté le maillot de l'équipe de France 124 fois, dignement. Il a été le joueur qui a marqué le plus de buts pour l'équipe de France. Ca compte», a-t-il dit. Quant au «visage donné par l'équipe de France en Afrique du Sud... désastreux. J'ai dit : les responsables doivent partir. Ils sont partis. Ne les accablons pas. Les joueurs ne doivent pas toucher de primes. Ils n'ont pas touché de primes», a poursuivi le chef de l'Etat

Explosion en Seine-Maritime : la mère toujours ensevelie

Un pavillon de 40 m2 a explosé ce matin vers 10h45 dans la petite commune de Saint-Pierre Lès-Elbeuf (Seine-Maritime). Une mère et ses deux fils de 21 et 18 ans ont été ensevelis sous les décombres. Les secours, 77 sapeurs-pompiers et une équipe cynotechnique, ont délivré Harold, l'aîné des garçons, vers 12h30 et son frère Phocas vers 15 heures.

Tous deux ont été blessés dans l'accident, selon le maire de la commune, Patrice Desanglois. Leur mère, en revanche, n'avait toujours pas été retrouvée vers 16h30.

«Depuis ce matin, les gendarmes, les pompiers, les voisins... tout le monde est mobilisé, car la tâche est immense, souligne le maire de Saint-Pierre-lès-Elbeuf. Le pavillon n'est pas raccordé au gaz de ville. Mais les pompiers ont retrouvé deux bonbonnes, dont l'une éventrée. Elle a visiblement explosé et la maison s'est entièrement affaissée au niveau de la cave. Heureusement, les décombres forment des poches, qui ont permis aux enfants de respirer.»

Nouvelle bagarre dans l’enceinte du parc Astérix

Le célèbre parc Astérix, situé sur la petite commune de Plailly (Oise), a une nouvelle fois été le théâtre de violences hier en début d'après-midi. Aux alentours de treize heures, les gendarmes, qui, pendant l'été ouvrent une antenne à demeure dans l'enceinte du parc de loisirs où se pressent chaque année 1,8 million de visiteurs, sont alertés par des vigiles.

Devant les attractions « Goudurix » et « Tonnerre de Zeus », qui se font face, deux groupes d'une trentaine de jeunes sont en train de violemment s'opposer. D'un côté, une bande de copains originaires de Gisors (Eure), de l'autre, un groupe de jeunes venus en voisins du Val-d'Oise, dont beaucoup d'une cité de Villiers-le-Bel. « Certains ont tenté de resquiller dans la file d’une attraction, et cela n'a pas plu aux autres », résume une source proche de l'enquête. Le différend tourne vite à l'affrontement. Dans la bagarre, trois jeunes de Gisors sont blessés, dont un assez sévèrement à la mâchoire.
Hier soir, une petite dizaine de jeunes gens, dont deux mineurs, étaient toujours en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie d'Orry-la-Ville (Oise).
Les enquêteurs pourront compter sur les bandes de vidéosurveillance qui balayent l'ensemble du parc et du parking pour tirer au clair les responsabilités de chacun.
Fin mai, c'est une famille de Drouvin-le-Marais (Pas-de-Calais) qui avait été la cible d'un tabassage en règle par des jeunes venus des Ulis (Essonne). Trois d'entre eux, qui tentaient de doubler dans la file d'attente d'une attraction, n'avaient pas apprécié qu'un des fils de la famille calaisienne refuse de leur céder la place. Quelques instants plus tard, alors que parents et enfants pique-niquaient sur le parking, les trois jeunes des Ulis, accompagnés d'une quinzaine de comparses, avaient violemment tabassé le jeune homme sous le regard de ses parents, impuissants.
La direction du parc Astérix avait porté plainte, après celle de la famille victime. Deux des trois agresseurs, nés en 1990 et 1991, ont depuis été mis en examen pour « violences volontaires avec préméditation » et écroués.

La cité d'Huriel replonge dans le Moyen-Âge mercredi 14 juillet

La cité va faire un bond en arrière à travers les siècles et revivre au temps des Seigneurs d'Huriel. Mercredi 14 juillet, à partir de 12 heures, le donjon de la Toque revivra, le temps d'une journée, son passé de tour militaire défensive.

La Compagnie Franche du Forez prendra possession des lieux pour des démonstrations d'artillerie médiévale. Des tirs au canon seront donnés tout au long de la journée au pied de la Toque, dans le parc.

Pour ajouter au spectacle, il y aura la présentation du camp médiéval, des démonstrations de combats, des danses nobles et paysannes, des jongleurs et différents ateliers.

Le public découvrira ainsi l'art de la cuisine médiévale et les épices utilisées, mais aussi la broderie, la couture, l'écriture? La vie du soldat et celle du paysan seront également évoquées lors de cette journée médiévale. Tandis qu'un marché artisanal se tiendra sur la place de la Toque.

Pour le déjeuner, chacun pourra apporter son panier-repas pour participer au grand pique-nique dans le parc de la Toque, en compagnie des acteurs, tous costumés.

Parallèlement, l'exposition « Rêveries autour des jardins médiévaux » ouvrira ses portes. Quinze artistes s'exposent au donjon de la Toque, pour faire voyager les sens et l'imagination. Les curieux découvriront alors la Ménagerie des rois, la Dame à la licorne, le Verger d'amour, le Jardin des aromates?

Cette exposition sera ouverte du mercredi 14 juillet au dimanche 5 août, tous les jours de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Entrée gratuite.

Un maire de Creuse mort sous les roues d'un camion

Stupeur ce vendredi dans le canton de La Courtine, le maire de Saint-Oradoux-de-Chirouze, Pierre Salagnac, est décédé accidentellement sous les roues d'un camion, devant sa mairie.

L’émotion est grande, à Saint-Oradoux-de-Chirouze, et dans tout le canton de la Courtine, après le brutal décès, aujourd'hui, du maire Pierre Salagnac, âgé de 67 ans. L’élu a été happé sous les roues d’un camion qui man?uvrait pour quitter la mairie après avoir effectué sa livraison. Les sapeurs-pompiers locaux sont intervenus sur place mais n’ont pu porter secours à Pierre Salagnac, dont le décès a été constaté par un médecin de Giat, commune du Puy-de-Dôme toute proche.

Si les circonstances accidentelles de ce décès ne font aucun doute, les gendarmes de la brigade de La Courtine poursuivent leur enquête pour éclaircir les responsabilités dans ce drame, après l’audition, hier, du chauffeur du camion.

Pierre Salagnac, connu de très nombreux élus pour sa carrière de directeur général des services du Conseil général de la Creuse, était apprécié pour « ses connaissances, dont il faisait bénéficier les autres élus de la Com-com, sa force de caractère et son autorité », témoigne Lucien Mestat, maire de Magnat-l’Étrange. Impliqué auprès des associations de sa commune, notamment du comité des fêtes, Pierre Salagnac s’est également particulièrement investi sur le site de l’étang de la Méouze et siégeait au bureau du syndicat mixte gérant cette structure.

Les maires de Creuse ont voté des actions rompant avec l'État

C'est à l'unanimité, hier matin, que les maires et adjoints de la Creuse ont voté un plan d'actions de rupture avec l'État, de mobilisation de leurs administrés et de médiatisation hors Creuse pour exiger la réouverture du service de radiothérapie.

La grande salle de la mairie de Guéret avait, hier matin, des airs de Jeu de paume (1) tant l'atmosphère était « révolutionnaire ».

400 à 500 maires et adjoints étaient présents lors de cette assemblée générale extraordinaire de l'ADM (2).

De tout le département, de droite comme de gauche, ils ont réclamé la même chose : la réouverture du service de radiothérapie de l'hôpital de Guéret.

Sur ce seul ordre du jour, le bureau va avoir trois expressions, parcourant tout le champ politique : le président, Michel Vergnier (PS), les vice-présidents Pierre Brignolas (UMP) et Claude Guerrier (PCF).

Un bureau qui va présenter un plan d'actions avant de laisser la salle s'exprimer - et elle le fit avec énergie - et de voter un programme jamais vu en Creuse. Et peut-être ailleurs.

Dès lundi, les avocats de Michel Vergnier – agissant aussi pour l’ADM – déposeront un recours auprès de Conseil d’Etat pour faire casser la décision du président du tribunal administratif de Limoges qui, le 29 juin, a rejeté le référé en suspension de fermeture. Les avocats veulent arguer que le juge a rendu une décision sur le fond et non sur l’urgence. Voté à l’unanimité.

2. Prise de contact avec les élus de la Coordination des hôpitaux de proximité.


L’objectif est d’inscrire la Creuse dans un mouvement national des élus (à distinguer de l’action que les collectifs de services publics pourraient engager) sans perdre de vue que l’objectif reste creuso-creusois : la réouverture de la radiothérapie. Voté à l’unanimité.

3. Création d’une cellule de veille pour les patients.

Équipée, prochainement, d’un numéro vert, cette Cellule enregistrera les plaintes de tous les patients qui n’auront pas bénéficié dans un délai convenable – et indispensable à leur guérison – d’un traitement de radiothérapie.


Rappelons que l’idéal est de fournir, au moins trois semaines après la découverte d’un cancer, les rayons nécessaires.

La Cellule, composée de quatre maires, dont le président de l’ADM, Michel Vergnier ; du Dr Loufti et de René Jeansannetas, de la Ligue contre le cancer de la Creuse, et auquel devraient être invités à se joindre les Dr. Slaouti (CMN de Sainte-Feyre) et Capella (CH de Guéret) accompagnera ensuite les malades qui le souhaitent pour déposer une plainte auprès de la Cour de justice de la République (apte à juger les ministres) pour mise en danger de la vie d’autrui contre Roselyne Bachelot. Voté à l’unanimité.

4. Mobilisation des Creusois.

L’ADM va faire imprimer 100.000 cartes qui seront envoyées dans chaque chef-lieu de canton, charge à tous les maires et leur conseil municipaux de les faires remplir dans leur commune « jusque dans le plus petit hameau ».

L’objectif est d’au moins rassembler 50.000 signatures de Creusois avant le mois de septembre afin de les amener au ministère de la Santé. Il a aussi été décidé de créer un site Internet afin d’informer le plus largement possible sur le sujet de la radiothérapie, de sa fermeture et de l’action des maires, et d’inscrire l’adresse du site sur ces cartes. Voté à l’unanimité

5. Rupture avec l’État.

Les maires ont voté, après un débat qui a clairement mis à jour les risques que cela représente pour eux, la rupture avec l’État. Concrètement, ils ne siégeront plus – ni individuellement ni collectivement – dans aucune des réunions ou commissions appelées par le préfet, ils n’inviteront plus le préfet aux leurs, ne renverront plus des documents tels que les sondages ou enquêtes de l’État et n’expédieront plus leurs délibérations au contrôle de légalité en préfecture. « Attention, nous votons cela contre la préfecture, pas contre le préfet en tant qu’homme, pas contre Hugues Moutouh ». Mesure applicable jusqu’à ce que le service de radiothérapie rouvre. Voté à l’unanimité.

6. Banderoles.

Sur proposition de la salle, toutes les communes de la Creuse afficheront à l’entrée de leur bourg une banderole sur laquelle sera imprimée : « Pour la réouverture du service de radiothérapie de la Creuse ». Voté à l’unanimité moins 6 voix (la banderole est à la charge de la commune).

7. Démission collective.

Après plusieurs demandes de la salle, un ultimatum est lancé à l’État : si le service n’est pas rouvert en septembre, dans la deuxième quinzaine de ce mois, les maires tiendront une autre assemblée générale extraordinaire et mettront au vote une démission collective de tous leurs conseils municipaux. Voté à l’unanimité.

Yvelines : la gauche remporte la législative partielle de Rambouillet

La candidate de gauche Anny Poursinoff (Verts) a remporté, dimanche au second tour, la législative partielle de Rambouillet (Yvelines) avec 51,72% des suffrages face au sortant Jean-Frédéric Poisson (UMP), 48,28%, a annoncé la préfecture.

Au premier tour Anny Poursinoff (42,62%) avait devancé son rival UMP (40,71%). Ce dernier avait pris la succession de Christine Boutin lorsque celle-ci a renoncé à se représenter, il y a un an. Il avait alors été élu avec cinq voix d'écart au second tour. Le Conseil constitutionnel, saisi d'un contentieux en septembre 2009 sur le comptage des bulletins, avait ramené l'écart à une seule voix, entraînant l'invalidation du scrutin au mois de mai.

«Ca va changer. Je dédie cette victoire à tous les partis qui m'ont soutenue», a déclaré l'élue écologiste au terme de sa soirée électorale. Son adversaire lui a rendue hommage. Il a salué «un vote sans appel» tout en précisant que la gagnante devra choisir entre ses deux mandats de députée et de conseillère régionale. Anny Poursinoff a en effet pourfendu pendant toute sa campagne le cumul des mandats.

Aubry : «Un désavoeu pour Sarkozy»

La numéro un du PS, Martine Aubry, a estimé dimanche soir dans un communiqué que la victoire était «un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement».

«Cette large victoire de la gauche unie et populaire dans une circonscription historiquement ancrée à droite exprime un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement ainsi qu'un fort rejet du climat créé par les révélations et les affaires», a ajouté Mme Aubry.

Pour elle, «le pouvoir doit entendre le refus de sa politique, l'exaspération et l'attente de changement qui se sont exprimés ce (dimanche) soir».

«La gauche doit continuer dans la voie du rassemblement qui a permis de l'emporter lors de ce scrutin», a conclu Mme Aubry.

dimanche 11 juillet 2010

Affaire Bettencourt : l'administration fiscale blanchit Woerth

La sentence est tombée. Le rapport de l'Inspection générale des Finances (IGF) publié dimanche par le ministère du Budget conclut que le ministre du Travail Eric Woerth «n'est pas intervenu» dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt alors qu'il était en charge du Budget.

Le rapport est un élément de plus dans un dossier, l'affaire Woerth -Bettencourt, dense et complexe. L'administration fiscale siffle-t-elle pour autant la fin de la partie ? Ce n'est pas sûr tant les développements judiciaires s'annoncent nombreux cette semaine.

Pourquoi un rapport de l'IGF ?

Commandé par l'actuel Ministre du Budget François Baroin, ce rapport devait déterminer si Eric Woerth, lorsqu'il était titulaire du Budget, était intervenu dans la gestion du dossier de Liliane Bettencourt par le fisc. En effet, l'inspection des Finances est un corps chargé notamment de contrôler le fonctionnement de Bercy, pour «tout mettre sur la place publique».

Dans un communiqué, l'actuel ministre du Budget, François Baroin, précise que ce rapport est disponible sur le site du ministère comme il s'y était engagé.

Pour de nombreux élus UMP, dont un de ses porte-paroles Frédéric Lefebvre, le rapport était attendu comme un juge de paix, permettant d'avoir une vision définitive de l'affaire Woerth/Bettencourt. «Après tout le monde devra se taire», avait déclaré le député des Hauts-de-Seine.

C'est le chef de l'IGF lui-même, Jean Bassères, qui a été chargé personnellement de l'enquête. Dans l'opposition, si l'indépendance de Jean Bassères, classé à gauche, n'est pas remise en cause - «il a un vrai sens de l'Etat», affirme un cadre socialiste -, l'utilité de son rapport est relativisée par avance.

«Il est probable que l'IGF ne trouve aucun document écrit» avec des instructions d'Eric Woerth «pour lancer ou arrêter» un contrôle fiscal contre la milliardaire, estime ce responsable du PS. Mais cela ne permettra pas d'affirmer qu'il n'est pas intervenu par voie orale, directement ou par l'intermédiaire de son cabinet, ajoute-t-il.

VIVA ESPAGNA : L'Espagne est championne du monde

Campeones. Andres Iniesta a offert la Coupe du monde à l'Espagne d'une superbe frappe à bout portant dans la deuxième période de la prolongation. Les deux équipes n'étaient pas parvenues à se départager au terme du temps réglementaire (0-0).

La Roja a défié toutes les statistiques. En effet jamais une équipe n'avait été sacrée championne du monde après avoir perdu sa première rencontre dans le tournoi.

Ce fut le cas des hommes de Del Bosque contre la Suisse.

Les sélectionneurs des Pays-Bas et de l'Espagne ont décidé d'aligner des équipes sans surprise pour la 19e finale de la coupe du Monde. La première fois depuis 1978 où aucun ancien vainqueur n'est présent en finale. Ce qui signifie que le vainqueur décrochera sa première étoile et deviendra la seulement 8e nation a être sacrée.

La Furia Roja se présentera avec le même groupe qui a triomphé de l'Allemagne en demi-finales (1-0). Le jeune ailier Pedro est donc préféré à Fernando Torres, l'auteur du but de la finale de l'Euro 2008.
Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk, qui peut compter sur un effectif au complet, est lui fidèle à son 4-2-3-1 animé en milieu de terrain par le terrible Wesley Sneijder.

Un Anglais en finale du Mondial : Howard Webb, l'arbitre

La Fifa défend ses arbitres. Alors que les téléspectateurs ont encore en mémoire le but refusé à l'anglais Lampard ou celui accordé en position de hors-jeu à l'argentin Tevez, la commission des arbitres de la Fédération affirme, étude à l'appui, que 96% des décisions prises lors de la compétition étaient les bonnes.

«Oui, il y a eu des erreurs, mais nous parlons de 62 matches !», a affirmé l'Espagnol José-Maria Garcia Aranda, chef des arbitres du Mondial, avant d'ajouer : «Et les erreurs ont été analysées pour faire mieux».

Pour la finale Espagne - Pays-Bas, la Fifa a pris des garanties en retenant celui qui apparaît comme le meilleur arbitre international actuel : l'anglais Howard Webb, 39 ans, policier dans la vie civile, qui avait déjà officié lors de la finale de la Ligue des Champions, entre l'Inter Milan et le Bayern Munich (2-0). Celui-ci a répondu aux questions de la presse samedi.

Que ressentez-vous à la veille du coup d'envoi ?

Howard webb : «Nous sommes comblés, c'est un honneur merveilleux et un privilège. Nous serons très fiers de montrer la qualité des arbitres en Angleterre. Mais pour l'instant, nous sommes surtout concentrés sur le match. Nous allons assurer. Evidemment, un bon match serait qu'on ne parle pas des arbitres mais de l'excellent match que ça a été.»

Votre femme dit que vous n'avez pas d'autorité sur vos enfants à la maison...

«Je vais parler à ma femme en rentrant... (rires) Elle a dit ça mais c'était une blague. C'est une femme merveilleuse, et je vous assure que nos enfants se comportent très bien. Mais nous sommes loin de la maison depuis six semaines...»

En Espagne, il y a des critiques sur votre arbitrage du premier match de groupe contre la Suisse, perdu 1-0...

«C'était un match propre, nous n'avons eu aucune difficulté, avec aucune des deux équipes. Et les deux finalistes sont fair-play, ils ont bonne réputation tous les deux, ils ont eu peu de problèmes disciplinaires.»

Cette attention médiatique est-elle inconfortable ?

«C'est la finale ! Nous sommes plus à l'aise sur le terrain, mais ça fait partie de l'ensemble, et nous avons d'excellentes relations avec les médias. Il y aura toujours des commentaires sur nos décisions, nous sommes habitués. Nous n'aimons pas toujours, mais nous comprenons le monde dans lequel nous vivons.»

Comment jugez-vous le niveau de l'arbitrage lors de ce tournoi ?

«Il faut souligner le grand nombre de décisions correctes (96% selon une étude de la Fifa). On ne peut pas savoir ce qu'une erreur a changé dans un match, et on ne le saura jamais, c'est impossible. Nous pouvons juste assumer si nous commettons une erreur, mais franchement, il y en a eu si peu... Les deux meilleures équipes ont atteint la finale, et ne le doivent pas à une décision d'arbitrage.»

FOOTBALL / COUPE DU MONDE

Michel Platini, président de l'Uefa, victime d'un malaise vendredi en début de soirée à Johannesburg, qui a entraîné son hospitalisation, est sorti ce matin de la Morningside Medi-Clinic, où il a passé la nuit en observation. , à l'avant-veille de la finale de la Coupe du monde.

«Tous les (résultats des) tests médicaux qu'il a passés étaient normaux et M.

Platini doit assister à la finale de la Coupe du monde dimanche à Soccer City», indique le communiqué conjoint de la Fifa et de l'Uefa. La Fifa avait précisé dès hier soir que les examens pratiqués n'avaient révélé «aucun signe d'attaque cardiaque».

C'est alors qu'il se trouvait dans un restaurant, le Pigalle Sandton, en compagnie de Gérard Houllier, directeur technique national, et de l'Ecossais Andy Roxburgh, directeur technique de l'Uefa, que l'ancien numéro 10 des Bleus, âgé de 55 ans, s'est évanoui. Selon plusieurs témoins, un client du restaurant a pratiqué un massage cardiaque, en attendant l'arrivée très rapide d'un médecin. «Il était à table avec cinq autres personnes, a expliqué le directeur du restaurant. Alors qu'ils avaient commencé à manger, il a dit qu'il ne se sentait pas bien, s'est levé et d'un coup s'est évanoui».

Selon un autre témoin présent sur les lieux, il n'aurait jamais perdu connaissance et irait «plutôt bien». Les examens médicaux ne laissent apparaître «aucun signe d'attaque cardiaque», selon un communiqué de la Fédération internationale de football (Fifa).

F1: Mark Webber remporte le Grand Prix de Grande-Bretagne

  L'Australien Mark Webber (Red Bull) a remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1, 10e manche de la saison, devant la McLaren-Mercedes du Britannique Lewis Hamilton et la Mercedes de l'Allemand Nico Rosberg, dimanche à Silverstone.

Sur ses terres, Lewis Hamilton s'est bien battu pour garder sa place de leader au classement du championnat du monde des pilotes.

Les Red Bull-Renault, Sebastian Vettel en pole et Webber juste derrière avaient monopolisé la première ligne après la séance chronométrée de samedi.

Mais au départ l'Australien a grillé la politesse à son coéquipier qui après deux gros écarts de trajectoire a bouclé le 1er tour en 24e positions perdant toutes ses chances de rivaliser avec Webber pour la victoire finale. Les relations entre les deux pilotes de l'écurie Reb Bull ont été très tendues tout le week-end après que samedi le team manager Christian Honner a décidé de donner à Vettel l'aileron avant de Webber, provoquant la colère de l'Australien. «Pas mal pour un deuxième pilote, non ?», a répondu Webber, dès la ligne d'arrivée franchie, à son team-manager qui le félicitait sur la radio de bord.

samedi 10 juillet 2010

Coupe du monde : l'Allemagne finit troisième

L'Allemagne termine troisième de la 19e Coupe du monde en Afrique du sud après sa victoire (3-2) contre l'Uruguay.

C'est au terme d'une rencontre spectaculaire que la Nationalmannschaft finit troisième du Mondial. Khedira a donné un avantage définitif à la Mannschaft (82e). Jansen de la tête (56e) pour l'Allemagne avait auparavant répliqué à Diego Forlan qui avait permis à l'Uruguay de caresser le rêve d'une troisième place(51e). En début de rencontre, le jeune Müller, révélation de ce Mondial, avait ouvert le score (19e) avant que Cavanni ne réduise la marque (29e).


Eliminés en demi-finales, l'Allemagne et l'Uruguay vont devoir oublier leurs déceptions pour 90 minutes, voire plus si affinités. Les deux équipes s'affrontent en effet pour décrocher la 3e place de 19e édition de la Coupe du monde. Un simple lot de consolation ? Pas pour l'Uruguay. Après de longues années de disette (la dernière présence dans le dernier carré remonte à ... 1970), la Celeste, dominée (3-2) par les Pays-Bas en demi-finale, veut finir en beauté.

POUR SUIVRE LA RENCONTRE

vendredi 9 juillet 2010

Deux enfants meurent, victimes de chauffards en fuite

Le premier avait 3 ans. Alors qu'il traversait la rue avec son frère aîné pour rejoindre son domicile du Grand-Quevilly, commune de l'agglomération rouennaise, ce petit garçon a été heurté jeudi soir par une voiture dont le conducteur a pris la fuite. Acheminé dans un état très préoccupant au centre hospitalier de Rouen, l'enfant est décédé vendredi matin des suites de ses blessures.

La police a lancé un appel à témoins : «On recherche tout témoin direct ou indirect. On est certain que le choc a été ressenti par le conducteur. Le véhicule recherché est de type Peugeot 307 ou 308 de couleur claire, abîmée à l'avant», précisent les policiers.

Même scénario dramatique ce vendredi à Saint-Jouin-de-Marnes (Deux-Sèvres) : un jeune garçon âgé de six ans a été retrouvé mort sur le bord d'une route, vraisemblablement tué par un véhicule dont le conducteur aurait pris ensuite la fuite. «C'est l'hypothèse que l'on retient compte tenu des constatations réalisées sur le corps», a indiqué à la presse le procureur de la République de Bressuire. L'accident, en fin de matinée, s'est déroulé sans témoin. Personne n'a rien vu ni entendu, à une vingtaine de mètres de la maison d'Enzo qui jouait probablement au bord de cette route de campagne, à la sortie du village. Une autopsie est prévue samedi à Poitiers.

Nicolas Sarkozy s'exprimera lundi soir sur France 2

Pressé d'intervenir dans l'affaire Woerth/Bettencourt et après le départ d'Alain Joyandet et de Christian Blanc du gouvernement, Nicolas Sarkozy prendra finalement la parole lundi soir sur France 2, a annoncé vendredi la chaîne dans un communiqué.

L'émission, conduite par David Pujadas, se déroulera de 20H15 à 21H15. «A la veille des réformes des retraites, le président de la République répondra à toutes les questions d'actualité», a précisé la chaîne.

Platini hospitalisé en Afrique du Sud

Michel Platini, président de l'Uefa, a été victime d'un malaise en début de soirée à Johannesburg, à l'avant-veille de la finale de la Coupe du monde.

Alors qu'il se trouvait dans un restaurant, le Pigalle Sandton, en compagnie du directeur technique national Gérard Houllier et de l'Ecossais Andy Roxburgh, directeur technique de l'Uefa, l'ancien numéro 10 des Bleus âgé de 55 ans a été emmené vers un des hôpitaux de la ville, le Morningside Medi-Clinic, où il devait passer la nuit en observation.

Selon un témoin présent sur les lieux, il n'aurait jamais perdu connaissance et irait «plutôt bien».

Michel Platini aurait été affaibli par une grippe contractée ces derniers jours. La prise de médicaments, associée à du surmenage et une alimentation inappropriée aurait entraîné ce malaise.

Sélectionneur de l'équipe de France de 1988 à 1992 et co-organisateur avec Fernand Sastre de la Coupe du monde de football 1998 en France, Platini a été élu à la tête du football européen le 26 janvier 2007 succédant ainsi au Suédois Lennart Johansson. Considéré comme un des meilleurs joueurs de l'histoire, le magazine France football l'a désigné meilleur footballeur français du siècle, tandis que la Juventus de Turin l'a élu meilleur Bianconero de tous les temps.

Bosnie: les restes de 775 victimes en route vers Srebrenica

Un convoi transportant les restes de 775 victimes du massacre de Srebrenica, en 1995, a quitté vendredi la morgue de Visoko (centre) pour le mémorial de Potocari, près de Srebrenica, où ils seront enterrés dimanche, à l'occasion du 15-ème anniversaire du massacre.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Visoko pour assister à une prière aux morts, d'abord pour une victime catholique, le Croate Rudolf Hren, et ensuite pour 774 victimes musulmanes, a constaté un photographe de l'AFP.
Trois ou quatre catholiques, qui vivaient avec les musulmans à Srebrenica, ont été tués dans le massacre perpétré par les forces serbes bosniaques et qui a coûté la vie à quelque 8.000 musulmans bosniaques.
"Mes trois fils étaient partis vers la forêt avant l'arrivée des forces serbes (bosniaques) à Srebrenica, dans l'espoir de se sauver. Aucun d'entre eux n'a survécu", a déclaré à la presse Izet Osmanovic, qui a déjà enterré à Potocari deux de ses fils tués dans le massacre et qui enterrera dimanche le troisième, retrouvé récemment lui aussi dans une fosse commune.
Le convoi, composé de quatre camions, a pris ensuite la direction de Potocari, en s'arrêtant dans le centre de Sarajevo où 4.000 personnes environ, dont beaucoup étaient en pleurs, sont venues saluer les victimes.
Les membres musulman et croate de la présidence tripartite bosniaque --Serbe, Croate, Musulman--, respectivement Haris Silajdzic et Zeljko Komsic, ont également rendu hommage aux victimes lors de l'arrêt du convoi devant la présidence bosniaque.
Le massacre de Srebrenica a été qualifié de génocide par la justice internationale.
Depuis 2003, l'année des premiers enterrements à Potocari, 3.749 victimes, exhumées de dizaines de fosses communes et identifiées, ont été enterrées dans le centre mémorial.

Marseille : la députée PS Sylvie Andrieux mise en examen

La députée PS des Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux, a été mise en examen, jeudi à Marseille, dans le cadre d'une affaire de détournements présumés de fonds de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), dans laquelle 23 personnes étaient déjà mises en cause.

L'élue socialiste a été mise en examen pour «complicité de tentative d'escroquerie et complicité de détournement de fonds publics», au terme d'environ cinq heures d'audition comme témoin assisté par le juge d'instruction Frank Landou.

Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire.

Sylvie Andrieux, 48 ans, députée depuis 1997 et ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, est la première élue impliquée dans ce dossier au long cours.

Une «diversion» selon la députée

L'élue des Bouches-du-Rhône a quitté très rapidement le palais de justice à l'arrière d'un scooter. En soirée, elle a qualifié, dans un communiqué, sa mise en examen de «diversion», indiquant avoir demandé à deux reprises à être entendue par le magistrat instructeur dans l'affaire. «J'ai pu aujourd'hui (..) pendant plus de quatre heures, apporter au magistrat instructeur les premiers éléments permettant de démontrer la fausseté des accusations dont je suis l'objet», écrit-elle.

Le bureau de

Mondial : Paul le poulpe est en danger

L'heure est grave à Oberhausen, en Allemagne. Le meilleur pronostiqueur du Mondial est en danger... de mort. Le gouvernement espagnol s'en est ému jeudi : son chef, José Luis Zapatero, s'est carrément dit «inquiet» pour le célèbre poulpe Paul, qui avait prédit depuis son aquarium l'issue de la demi-finale du Mondial-2010 mercredi soir.

«Je suis inquiet pour le poulpe... je suis en train de penser à lui envoyer une équipe de protection», a plaisanté le premier ministre espagnol, après la victoire de la Roja, sur la radio privée Cadena Ser.

Paul, célébrissime poulpe de l'aquarium allemand d'Oberhausen, avait prédit mardi que l'Espagne éliminerait l'Allemagne. Après avoir louvoyé pendant quelques minutes entre les deux boîtes décorées des drapeaux des deux nations, l'oracle aux huit tentacules avait en effet choisi les Ibères.

La ministre espagnole de l'Environnement et de la pêche, Elena Espinosa, va jusqu'à envisager une sorte de moratoire sur la pêche au poulpe. «Lundi, je serai à un conseil des ministres de l'Union européenne et je vais demander que soit activée une interdiction (de pêche) pour Paul le poulpe, afin que les Allemands ne le mangent pas», a-t-elle déclaré en conférence de presse.

«Grillé, bouilli, frit ?» Comment l'accommoder ?

Dès mercredi, le ministre de l'Industrie, Miguel Sebastian avait plaidé pour le transfert «immédiat» du céphalopode vers l'Espagne en cas de victoire espagnole pour «veiller à sa protection». Auparavant, déjà, Paul le poulpe avait prédit la victoire de l'Allemagne sur l'Angleterre en huitième de finale, et sur l'Argentine en quart. Attestant de son impartialité à l'égard du drapeau allemand, Paul avait même prédit la défaite de la Mannschaft devant la Serbie en phase de groupes.

Du côté allemand, on ne rit plus. Certains Allemands se sont prononcés pour la mise à mort de Paul. «Grillé, bouilli, frit ? Comment allons-nous accommoder Paul l'Espagnol ?» se demandaient jeudi vers midi les 673 membres d'un groupe du réseau social Facebook. Le quotidien allemand «Hamburger Abendblatt» a même osé publier jeudi «La recette parfaite des anneaux de poulpe frits.» La journaliste dit «avoir soudain eu envie de calamar hier soir».

jeudi 8 juillet 2010

Plus d’un Français sur deux pour un remaniement

Face à l’affaire Bettencourt, 55 % des personnes interrogées jugent un remaniement nécessaire, selon notre enquête CSA.

Le premier enseignement de notre sondage exclusif CSA, c’est que les Français gardent la tête froide à propos de l’affaire Woerth-Bettencourt. Qu’ils n’en font pas, en tout cas pour l’instant, une « affaire Sarkozy ». Moins d’un Français sur deux (48%) souhaite que le président s’explique — par exemple dans une émission de télévision — sur cette affaire.

« Il est probable qu’en raison de la surexposition permanente du ministre Eric Woerth les Français n’aient pas encore perçu la possible implication de Nicolas Sarkozy dans ce dossier », nuance Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA Opinion. Résultat, il n’y a pas de grosse pression en faveur d’une prise de parole du chef de l’Etat.
Surtout, ce dernier peut compter sur le soutien du « peuple de droite » qui estime à 54% qu’il n’a pas à s’expliquer et rejette catégoriquement (à 59%) toute idée de remaniement. Une majorité de Français (55%) y serait pourtant favorable, surtout parmi les sympathisants de gauche (65%). Mais là encore, la pression n’est pas énorme. « En fait, si le peuple de gauche est favorable à un remaniement, c’est surtout parce que cela sanctionnerait l’échec de la politique de Sarkozy », reprend Jean-Daniel Lévy. Car, dans l’ensemble, les Français estiment que l’affaire Woerth-Bettencourt, certes grave, ne justifie pas à elle seule un remaniement. Pour la majorité des personnes interrogées, si remaniement il devait y avoir, ce devrait donc être avant tout pour changer de politique économique et sociale.
De son côté, à l’Elysée, Nicolas Sarkozy réfléchit à l’opportunité d’intervenir ou pas à la télévision la semaine prochaine. « Je prendrai mon temps et je choisirai le moment où je parle. Ce n’est pas l’opposition ou la presse qui dictent mon agenda! » Pas question non plus de remaniement rapide. Devant les élus centristes, il a toutefois évoqué l’idée d’un changement de Premier ministre à l’automne : « Vous n’existerez pas forcément par un candidat à la présidentielle. Il peut y avoir de grands ministres centristes. Et pourquoi pas un Premier ministre centriste? » Une allusion loin d’être innocente au moment où l’on parle beaucoup dans les coulisses du pouvoir de Jean-Louis Borloo à Matignon…
Hier, le président est apparu « surprenant de serénité », « la tête froide », aux élus qui l’ont croisé, décidé à « déterminer son calendrier » malgré l’affaire Woerth-Bettencourt. « Les ministres doivent faire leur travail au service des Français. Il faut garder son sang-froid », a-t-il intimé lors du Conseil des ministres. « Parce qu’on voulait un troisième tour social qui n’a pas eu lieu, on me colle un troisième tour politique! » a-t-il ensuite déploré devant les députés du Nouveau Centre, qu’il recevait à déjeuner. « Je verrai aujourd’hui le rapport de l’inspection générale des finances. S’il y a eu faute, je sanctionnerai. S’il n’y a rien, je ne vois pas pourquoi je le ferais! » a-t-il poursuivi au sujet de Woerth… sans cacher qu’il était « confiant » quant aux conclusions de l’enquête administrative.

Les animations à Evaux les bains

Finale inédite au Mondial : l'Espagne affrontera les Pays-Bas

Vainqueur de l'Allemagne (1-0) lors de la seconde demi-finale de la coupe du Monde, l'Espagne a décroché son ticket pour la première finale de son histoire. Elle y rencontrera les Pays-Bas pour une finale inédite.

Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.
Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).

Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.

Canicule et orages : 10 départements en alerte orange

Le département du Rhône a été placé en vigilance orange canicule jeudi midi, a annoncé Météo France. Les températures pourraient en effet atteindre jusqu'à 35 degrés dans l'après-midi, notamment sur l'agglomération lyonnaise.

La vigilance devrait être levée «au plus tôt» samedi à 3 heures du matin.

Météo France a également placé en vigilance orange neuf départements du sud-ouest de la France,c ette fois pour des risques d'orages.

«Les températures maximales seront en hausse par rapport à mercredi et atteindront 35 degrés», voire localement plus dans l'agglomération lyonnaise, affirme l'organisme météorologique.

Par ailleurs, «les températures minimales de la nuit de jeudi à vendredi deviendront élevées, se situant entre 20 et 22 degrés et devenant difficilement supportables pour les personnes sensibles», ajoute Météo France.

Les journées de vendredi et samedi seront également très chaudes «avec la mise en place de vent du sud», notamment dans l'est de la France. Les températures devraient baisser dimanche.

«Les leçons de 2003 ont été tirées»

Présente sur le Tour de France, au départ de la 5e étape à Epernay (Marne), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est voulu rassurante en affirmant que «les leçons de 2003 (avaient) été tirées», même s'il faut «être extrêmement vigilant».

«Les professionnels sont mobilisés, tant les professionnels de santé de ville que le personnel des établissements médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées et des personnes handicapées», a-t-elle notamment déclaré.

Sont surtout concernées par la canicule les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles prenant régulièrement des médicaments, les personnes isolées et les enfants.

Canicule et orages : 10 départements en alerte orange

Le département du Rhône a été placé en vigilance orange canicule jeudi midi, a annoncé Météo France. Les températures pourraient en effet atteindre jusqu'à 35 degrés dans l'après-midi, notamment sur l'agglomération lyonnaise.

La vigilance devrait être levée «au plus tôt» samedi à 3 heures du matin.

Météo France a également placé en vigilance orange neuf départements du sud-ouest de la France,c ette fois pour des risques d'orages.

«Les températures maximales seront en hausse par rapport à mercredi et atteindront 35 degrés», voire localement plus dans l'agglomération lyonnaise, affirme l'organisme météorologique.

Par ailleurs, «les températures minimales de la nuit de jeudi à vendredi deviendront élevées, se situant entre 20 et 22 degrés et devenant difficilement supportables pour les personnes sensibles», ajoute Météo France.

Les journées de vendredi et samedi seront également très chaudes «avec la mise en place de vent du sud», notamment dans l'est de la France. Les températures devraient baisser dimanche.

«Les leçons de 2003 ont été tirées»

Présente sur le Tour de France, au départ de la 5e étape à Epernay (Marne), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est voulu rassurante en affirmant que «les leçons de 2003 (avaient) été tirées», même s'il faut «être extrêmement vigilant».

«Les professionnels sont mobilisés, tant les professionnels de santé de ville que le personnel des établissements médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées et des personnes handicapées», a-t-elle notamment déclaré.

Sont surtout concernées par la canicule les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles prenant régulièrement des médicaments, les personnes isolées et les enfants.

La saga de l'été : Sarkozy et la majorité font bloc autour de Woerth

Après les sympathisants UMP au cours d'une réunion sur les retraites mardi soir au Raincy (93), le ministre du Travail Eric Woerth a également reçu le soutien mercredi matin de quelque 200 cadres de la fonction publique. Ceux-ci l'ont applaudi alors qu'il s'exprimait lors des rencontres pour la modernisation de l'Etat.

Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a appelé son camp à garder son «sang froid» face à l'affaire Bettencourt qui l'éclabousse également. Lors du Conseil des ministres, le président a réaffirmé son soutien sans faille au ministre du Travail qui présentera la réforme des retraites le 13 juillet. Il s'est dit «assez confiant» sur le fait que l'Inspection générale des finances «ne trouvera pas de faute» imputable à Eric Woerth dans la gestion du dossier fiscal de Liliane Bettencourt. «Je ne sais pas du tout ce que le rapport, remis vendredi, va dire. S'il y a faute, je sanctionnerai (Eric Woerth) et s'il n'y a pas faute, je ne vois pas pourquoi je le sanctionnerais», a-t-il ajouté, selon ces temoins.

Mais dans le cas contraire, il n'exclut pas de sanctionner son ministre, si le rapport qu'il a commandé à l'IGF montre une quelconque faute de l'ancien ministre du Budget.

Le premier ministre François Fillon, qui recevait les parlementaires UMP à Matignon, a assuré que l'exécutif ne céderait pas à l'«agitation» provoquée par l'affaire Bettencourt. En dépit d'appels provenant même de la majorité pour un remaniement rapide, il a rétorqué : «Notre priorité politique, ce n'est pas le remaniement, c'est la sécurisation de notre régime par répartition et c'est le rétablissement de nos comptes publics». Et d'ajouter : «Notre devoir, c'est de conduire la France hors de la crise économique et financière qui menace sa prospérité et sa cohésion... Avec votre soutien, je veux vous dire que nous le ferons sans crainte et sans nous laisser détourner de notre devoir», a-t-il conclu.

Le président du Nouveau Centre et ministre de la Défense, Hervé Morin, a déploré qu'Eric Woerth soit «chaque jour calomnié à partir de rumeurs». «Où est l'Etat de droit», «la présomption d'innocence?», a demandé M. Morin sur RMC et BFM-TV. «Ce qui se fait sur Eric Woerth, c'est une tyrannie», a-t-il affirmé, dénonçant «une compétition effrénée entre la presse médiatique classique et internet» où «plus rien n'est contrôlé», «où on ne prend pas le temps, un seul instant, de vérifier simplement l'information qui vous est donnée». Interrogé sur le cumul des responsabilités de trésorier de l'UMP et de ministre, M. Morin a jugé qu'après «cette histoire (...) le monde politique devra s'interroger sur la séparation d'un certain nombre de fonctions».

Coupe du monde : l'Espagne s'envole pour sa première finale

Vainqueur de l'Allemagne (1-0) lors de la seconde demi-finale de la coupe du Monde, l'Espagne a décroché son ticket pour la première finale de son histoire. Elle y rencontrera les Pays-Bas pour une finale inédite.

Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.

Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).

Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.

mercredi 7 juillet 2010

M6 supprime «Trompe-moi si tu peux !» après la mort d'un candidat

La nouvelle émission de téléréalité de M6 s'annonçait «sulfureuse». La première diffusion de «Trompe-moi si tu peux !», prévue ce jeudi 8 juillet à 23 heures, a été supprimée et sera remplacée par la série «Bones».

M6 a justifié mardi ce changement de façon très succincte, mentionnant juste «le récent décès d'un participant». La chaîne a en revanche refusé de préciser les causes de son décès, «par respect pour la famille». Mais une enquête policière a été ouverte pour savoir s'il s'agit d'un suicide.

«Entrevue», qui a révélé l'affaire, affirme que Jean-Pierre, 32 ans, s'est suicidé à son domicile dans la nuit de lundi à mardi. C'est en tout cas ce que laisse penser, toujours selon le site Internet du mensuel, un message laissé avant son décès sur son répondeur : «Jean-Pierre ne fait plus partie de ce monde, la faute à qui ? Le faute à Akim. Je vous souhaite une bonne et longue vie à tous, au revoir.» Akim, rebatisé Ange dans lémission, était le compagnon de Jean-Pierre. Ils avaient participé ensemble à l'émission de télé-réalité de M6.

Une séparation sentimentale récente

Pour la société de production de l'émission, Studio 89, il n'y a rien qui puisse démontrer qu'il y a un lien entre ce décès et le programme. Florence Duhayot, la directrice générale de la boîte de production, déclare que «rien ne laissait présager un tel geste». C'est aussi ce qu'assure Michel, le meilleur ami de Jean-Pierre, interrrogé par «Métro». «Ça n’a rien à voir. Il ne faut pas faire d’amalgames. Il a mis fin à ses jours pour des raisons personnelles», estime cet homme qui explique que Jean-Pierre et Akim étaient repartis ensemble après le tournage du programme, il y a deux mois. «Mais dernièrement, ils s’étaient quittés», précise-t-il.

Déconseillé aux moins de 12 ans, le jeu avait pour cadre une luxueuse une villa située en République Dominicaine. Dix couples - des vrais, selon la production - tentaient pendant 16 jours de gagner 39 000 euros en cachant aux autres qui était leur véritable conjoint, quitte à se montrer infidèle. A chaque épisode, les candidats changeaient de partenaire. Les 20 concurrents, dont un couple gay et un autre lesbien, s'adonnaient alors à des jeux intimes, dont des massages, des danses sexy et un effeuillage mutuel. De quoi attiser la jalousie du conjoint (ou de la conjointe) et pimenter ainsi l'émission.

mardi 6 juillet 2010

Affaire Bettencourt : Woerth dénonce une «cabale politique»

 Visiblement très en colère, le ministre du Travail a catégoriquement démenti ce mardi soir sur TF1 les accusations portées contre lui et Nicolas Sarkozy par l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, Chantal T. Dans une interview à Mediapart diffusée le matin-même, cette femme assure notamment qu'Eric Woeth a reçu 150 000 euros en liquide au printemps 2007, en tant que trésorier de l'UMP, pour financer la campagne présidentielle du chef de l'Etat.

 Chantal T., qui ne possède aucune preuve matérielle de ses allégations, a été entendue lundi par le parquet de Nanterre. Ce nouveau rebondissement dans l'affaire Woerth-Bettencourt met davantage en difficulté le ministre du Travail et désormais Nicolas Sarkozy, dont l'entourage a démenti tout financement occulte.

Woerth s'insurge contre «des torrents d'insultes et de haine»

Invité du 20 Heures de TF1, Eric Woerth a assuré «les yeux dans les yeux» à Laurence Ferrari : «Je n'ai jamais rien reçu, pas le moindre euro illégal dans la campagne présidentielle. Les comptes de cette campagne ont d'ailleurs été vérifiés. Je suis scandalisé quand j'entends et regarde ce qui est dit à mon propos et sur ma femme. Cette dame, (Claire T), je ne la connais même pas. Elle se permet de nous accuser. Elle dit que ma femme possèderait une résidence secondaire en Suisse. Ce qui est faux. Nous avons effectivement une résidence, mais à Chamonix. Je ne sais pas pourquoi elle dit tout ça. Tout est faux, archi faux.»

Des accusations «insupportables» pour le ministre, qui souligne, très véhément : «Depuis trois semaines maintenant, je subis une nouvelle accusation tous les jours. Ce sont des torrents d'insultes et de haine que je reçois, alors que je n'ai rien à me reprocher.»

«Il n'y a pas de raison de démissionner»

Répétant qu'il ne démissionnerait pas, il a souligné : «Je suis mis au pilori par une forme de presse et par le PS (...). Si je démissionne je leur donne raison et à ce moment-là plus personne n'est jamais protégé en France contre n'importe quelle rumeur ou ignominie.» Il a dénoncé «une cabale politique aussi orchestrée par le PS qui sans arrêt souffle du chaud pour essayer de nuire à la vie politique» et vise à «m'affaiblir et a affaiblir le président de la République, au moment ou je mène l'une de réformes les plus importantes, la réforme des retraites».

Dans l'après-midi, il avait confié aux députés UMP qu'il «essayait de garder (son) calme» même s'il avait «envie d'étrangler» certains, sans indiquer qui il visait précisément. Le ministre s'était défendu dès le matin, dans les couloirs de l'Assemblée, d'avoir touché le moindre euro illégal, ajoutant qu'il n'était pas question pour lui de démissionner.

Logement étudiant, salariés à domicile : Baroin rogne sur les aides

  Baisse des subventions pour l'emploi des salariés à domicile et pour le logement étudiant, ralentissement de l'aide aux handicapés : François Baroin annonce dans une interview publiée mardi par le quotidien les Echos une série de mesures d'économies budgétaires qui vont se répercuter sur les budgets des Français.


«L'aide à domicile fait l'objet de deux avantages, l'un social et l'autre fiscal. Nous allons supprimer l'abattement de 15 points sur les exonérations sociales», explique ainsi le ministre du Budget. «Nous supprimons la possibilité donnée aux étudiants et à leurs parents de cumuler l'aide personnalisée au logement et la demi-part par enfant à charge», ajoute par ailleurs François Baroin.

Concernant l'aide aux handicapés, le ministre confirme que l'allocation «sera bien augmentée de 25% mais en six ans au lieu de cinq». «Elle sera revalorisée de 3% l'an prochain au lieu des 4,5% prévus», précise-t-il.

François Baroin indique enfin que «le nombre d'emplois aidés va passer de 400.000 à 340.000 l'an prochain. Dès cette année, la part de salaire payée par l'état sera ramenée de 90% à 80% ce qui est encore très élevé».

François Baroin a déjà présenté mercredi en conseil des ministres 150 nouvelles mesures qui devraient permettre, selon lui, «d'économiser 10 milliards d'euros d'ici à 2013». «La France n'a jamais accompli un effort aussi considérable», déclare-t-il aux Echos, avant d'ouvrir à l'Assemblée nationale, mardi après-midi, le débat d'orientation budgétaire. Il rappelle que son objectif est de ramener le déficit public de 8% du PIB cette année à 6% l'an prochain.

Face aux nouvelles accusations, Woerth ne veut pas démissionner

  L'«affaire Woerth-Bettencourt» a franchi un nouveau cap ce mardi, qui met davantage en difficulté le ministre du Travail et implique désormais Nicolas Sarkozy. Interviewée par le site Mediapart, Claire T., l'ex-comptable d'André et Liliane Bettencourt, évoque des financements politiques occultes et dénonce le «ballet des enveloppes».

 L'entourage du chef de l'Etat, et le ministre lui-même, ont fermement démenti ces accusations. Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Eric Woerth a déclaré en milieu de journée qu'il n'était «pas question» pour lui de «démissionner pour donner raison à ceux qui (l')attaquent».

Nicolas Sarkozy évoque l'affaire à demi-mots

«Je n'ai jamais touché sur le plan politique le moindre euro qui ne soit pas légal», a réagi le ministre. Plus tôt, devant les caméras d'I-Télé, il s'est montré exaspéré. «Ca commence à suffire, maintenant, de systématiquement salir quelqu'un», a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait d'une «affaire politique». «N'importe qui peut parler d'enveloppes. Est-ce que c'est de l'argent personnel ? de l'argent politique ? C'est un sujet inacceptable. Ca me bouleverse», a-t-il confié, indiquant qu'il était prêt à «contre-attaquer».

Le chef de l'Etat, en visite en Seine-et-Marne ce mardi, a commenté à mots couverts ces nouvelles accusations : «J'aimerais tellement que le pays se passionne pour les grands problèmes que sont la santé, l'organisation de la santé, les retraites, comment on va créer de la croissance, plutôt que de s'emballer à la première horreur, calomnie qui n'a qu'un seul but, salir sans aucune espèce de réalité», a déclaré Nicolas Sarkozy.

Dans la majorité, pourtant, des voix s'élèvent ce mardi pour demander une intervention rapide du président de la République à propos de cette affaire.

150 000 euros pour la campagne de Nicolas Sarkozy

A Mediapart, comme aux enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), Claire T. a expliqué que Patrick de Maistre, gestionnaire de la fortune des Bettencourt, lui avait demandé de retirer 150 000 euros, soit «une somme trois fois supérieure à l'habitude», en mars 2007. «Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, "discrètement" comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement... »

Me Pascal Wilhelm, l'avocat de Patrice de Maistre, a fait savoir mardi que ce-dernier contestait «formellement» les déclarations de Claire T. le présentant comme un intermédiaire entre la milliardaire et des politiques auxquels elle aurait versé de l'argent.

Nicolas Sarkozy présenté comme un «habitué»

Parlant d'André Bettencourt, Claire T. affirme qu'il «arrosait large». Elle parle de «visiteurs réguliers», qui venaient au domicile de l'héritière de L'Oréal, à Neuilly-sur-Seine, pour se voir remettre des enveloppes. Selon elle, Nicolas Sarkozy, maire de la ville de 1983 à 2002, faisait partie des «habitués». «Tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent», souligne-t-elle.

Parmi les révélations de Claire T. figure aussi le financement du Parti Républicain et de la campagne d'Edouard Balladur, du temps d'André Bettencourt, décédé en novembre 2007.

Aucune preuve matérielle

Ce témoignage est-il crédible ? Pour le directeur de Mediapart, Edwy Plenel, cela ne fait aucun doute. Claire T. «est très honnête et elle a conscience de la gravité de ces informations, a-t-il déclaré sur France Info ce mardi. Elle a tout consigné dans des carnets qu'elle a restitués lors de son départ en 2008.» Cependant, l'ex-comptable reconnaît qu'elle ne dispose d'aucune preuve matérielle pour étayer ses accusations. Il lui était pourtant primordial de parler : parce qu'elle en a «marre de voir de voir tous ces gens ne pas assumer leurs responsablités»

Ces nouvelles révélations surviennent alors que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, envisage une enquête sur la fraude fiscale présumée de Liliane Bettencourt, ainsi que sur le couple Woerth. Le magistrat entend toutefois mener à bien une première enquête, portant sur les enregistrements clandestins réalisés par un employé de Liliane Bettencourt, en 2009. Le mari de Claire T., informaticien de profession, est d'ailleurs celui qui a numérisé ces écoutes.

lundi 5 juillet 2010

Train de vie des ministres : Blanc et Joyandet contraints de démissionner

Après des polémiques en série sur le train de vie des ministres, les premières têtes sont tombées dimanche. Alain Joyandet et Christian Blanc, secrétaires d'Etat respectivement à la Coopération et au Grand Paris, ont tous deux présenté leur démission du gouvernement.

Dans un communiqué publié lundi, Christian Blanc se déclare victime d'un «lynchage», alors qu'il a été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de cigares aux frais du contribuables. «J'ai présenté (...) ma démission du gouvernement (...) pour retrouver ma liberté et faire face à ce que je considère comme un lynchage sans preuve qui m'atteint et atteint le gouvernement», déclare-t-il.

Le président les a poussés à la porte

Dimanche dans la soirée, Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, avait précisé que Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient demandé aux intéressés de démissionner. Une décision symbolique pour redorer l'image du chef de l'Etat et du gouvernement, sérieusement mise à mal ces dernières semaines par le scandale Bettencourt-Woerth, les cigares de Christian Blanc, le permis de construire d'Alain Joyandet, l'hôtel de Rama Yade en Afrique du Sud ou la double rémunération de Christine Boutin.

Alors qu'un remaniement était annoncé pour l'automne, le président de la République n'aura pas attendu. «Les fonctions d'Alain Joyandet seront exercées par Bernard Kouchner», ministre des Affaires étrangères, «et celles de Christian Blanc par Michel Mercier», ministre de l'Espace rural, précisait dimanche l'Elysée.

Permis de construire illégal, avion privé et cigares

Soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la maison qu'il possède à Grimaud (Var), selon les informations du «Canard enchaîné», Alain Joyandet avait indiqué le 22 juin qu'il renonçait à ce projet d'agrandissement. Il avait également été visé en mars dernier après avoir eu recours à la location d'un avion privé pour 116 500 euros, lors d'un déplacement ministériel en Martinique.

Christian Blanc, grand amateur de cigares, avait, lui, été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de havanes aux frais de l'Etat. Mais selon lui, c'est son ancien chef de cabinet, Guillaume Jublot, qui avait détourné une partie des cigares. Ce que ce dernier réfutait, dimanche, dans les colonnes du «Parisien». Ni l'un ni l'autre ne faisaient l'objet d'une enquête judiciaire. Lundi, l'ancien secrétaire d'Etat assure qu'«une enquête de l'Inspection générale de l'administration» diligentée par le Premier ministre est en cours.

Joyandet l'avait annoncé sur son blog

Le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, a lui-même annoncé sa démission du gouvernement sur son blog. Dans une note intitulée «J'ai décidé de quitter le gouvernement», il assure que «pas un euro public n’a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches». «L’homme d’honneur que je suis ne peut accepter d’être victime d’un amalgame», poursuit le secrétaire d'Etat.

Il revient par ailleurs sur son parcours politique : «En 1995, année de ma première élection comme maire de Vesoul, je faisais déjà campagne sur le thème de l'exemplarité. Toute mon action publique est en conformité avec cette exigence et avec les impératifs de l'intérêt général.» Soulignant qu'il n'a «jamais eu besoin de la politique pour vivre» - «j'ai un métier. J'ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans», il se félicite d'avoir «oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l'Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde».

Mort du petit Nicodème : les enquêteurs privilégient la piste accidentelle

Disparu samedi près de Dinard, en Ille-et-Vilaine, Nicodème, 22 mois, a été retrouvé mort lundi, peu avant 10 heures. Le procureur de la République de Saint-Malo, Alexandre de Bosschère, a indiqué qu'un gendarme avait découvert le corps du garçonnet dans une fosse septique, sur la propriété de vacances de ses grands-parents, à Pleurtuit.

Il portait les mêmes vêtements que lors de sa disparition, un body blanc, un short rayé blanc et vert et des chaussures bleu marine. Le ballon avec lequel jouait l'enfant, introuvable ce matin, a fini par être retrouvé dans la fosse. Les enquêteurs privilégient désormais la piste accidentelle, qui jusqu'à présent n'était «pas écartée», expliquait dans la matinée le commandant Laurent Le Gentil, chef du groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine.

La fosse avait été fouillée plusieurs fois


Le magistrat a rencontré la famille de l'enfant vers 10 heures ce lundi, avant de s'exprimer devant les journalistes. Il a précisé que la fosse avait été fouillée à plusieurs reprises lors des recherches. Elle était alors recouverte d'une plaque en béton. Mais, selon le procureur, celle-ci pouvait se déplacer. Le gendarme a, lui, fait la macabre découverte alors qu'il explorait la fosse avec un râteau.

Un médecin légiste est arrivé sur place pour les premières constatations.

Il avait échappé à la vigilance des adultes


L'enfant était arrivé vendredi du Val d'Oise, avec ses parents et ses trois frères et soeurs, dans la villa de ses grands-parents à Pleurtuit, près de l'estuaire de la Rance. Alors qu'il jouait avec les autres enfants dans le jardin, il avait échappé à la vigilance des adultes samedi vers 17 heures. Ses parents et grands-parents l'avaient cherché partout dans la maison et autour de la propriété, avant d'alerter les gendarmes.

Durant deux nuits et un jour de recherches, quelque 120 gendarmes appuyés par des chiens avaient ratissé le terrain dans l'espoir de le retrouver. Des dizaines de volontaires avaient participé aux fouilles.

La section de recherches de la gendarmerie de Rennes et le groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine avaient été chargés de l'affaire, avec un PC de crise installé au Minihic-sur-Rance, une commune avoisinante. Une enquête judiciaire pour «disparition inquiétante» avait été ouverte mais le plan alerte enlèvement n'avait pas été déclenché.

dimanche 4 juillet 2010

A86 : les policiers tirent à 24 reprises pour arrêter le chauffard

Un simple contrôle routier à la hauteur de l'hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis) s'est transformé en course-poursuite, vendredi soir, vers 21 heures. Des policiers ont pris en chasse un véhicule qui avait refusé d'obtempérer. Le conducteur, souffrant d'une blessure par balle à une main, ainsi que le passager ont fini par être interpellés et placés en garde à vue.

Trois fonctionnaires ont également été blessés.

La course-poursuite entre les fonctionnaires et les contrevenants s'est effectuée sur plusieurs kilomètres entre Bobigny et Drancy, et s'est achevée à Bondy.

Pour échapper aux forces de l'ordre, l'automobiliste n'a pas hésité à prendre l'autoroute A86 à contresens. Visiblement prêt à prendre tous les risques pour semer ses poursuivants, il a finî par foncer sur le véhicule des policiers, bloqués dans un cul-de-sac. Voyant la voiture se diriger à toute vitesse sur eux, les forces de l'ordre ont sorti leurs armes et tiré à 24 reprises sur la voiture folle.

La course s'est terminée place Saint-Just à Bondy. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Seine-Saint-Denis. Et une enquête de l'Inspection générale des services (IGS) a été diligentée suite à l'utilisation des armes à feu par les policiers.

54 services hospitaliers menacés de fermeture

Selon le JDD, le ministère de la Santé s'apprête à publier à la fin du mois de juillet la liste de 54 services hospitaliers, menacés de fermeture. Des blocs opératoires inquiétés, car ils auraient comptabilisés, entre 2007 et 2009, moins de 1 500 interventions.

Trop peu pour le ministère, qui précise, sans confirmer les chiffres avancés par le journal, que des études ont prouvé qu'en dessous de ce seuil, «la sécurité des soins n'était pas assurée». Le ministère de la Santé, ajoute aussi qu'il «ne s'agit pas-là forcement de fermer des services, mais plutôt de les réorganiser», voire de «les reconvertir». En région parisienne, par exemple les services de chirurgie de l'hôpital Saint-Anne de Paris et de l'hôpital de Nemours (Seine-et-Marne) sont condamnés selon le JDD.

Les décrets en préparation accorderont cependant un sursis de trois ans à tous les services de chirurgie ayant opéré entre 1 050 et 1 500 personnes par an (soit 70% de l'objectif). Pendant cette période, ils devront améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement.

Les décrets en préparation prévoient également d'autres dérogations : les centres de lutte contre les cancers ne seront pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.

Pour le ministère, il y a déjà «un état de fait»: «les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux», et «les médecins ne veulent pas non plus rester dans ces petits hôpitaux», obligeant les directeurs d'établissement à recruter des médecins «mercenaires», qui exigent d'être payés à des tarifs très élevés pour assurer la continuité des soins.

Puy-de-Dôme : une fillette meurt écrasée par un tracteur

Une fillette de sept ans, qui faisait du vélo est morte samedi soir, écrasée par un tracteur à Madriat dans le Puy-de-Dôme. Le conducteur effectuait une marche arrière quand la fillette s'est fait percuter par l'engin agricole. Selon la gendarmerie, l'accident s'est produit peu après 19 heures. La fillette, une petite voisine du conducteur, est morte sur le coup.

Trois à quinze ans de prison pour les tireurs de Villiers-le-Bel

La décision a été accueillie cette nuit à 2h15 par les cris et les pleurs des proches
03h28 La cour d'assises du Val-d'oise a condamné cette nuit les tireurs de Villiers-le-Bel à des peines de trois à quinze ans de prison. Le verdict est tombé à 2 h 15 après six heures quinze de délibéré.

Un témoin sous X entendu lors du procès La décision a été accueillie par les cris et les pleurs des proches, dans un climat extrêmement tendue. L'émotion était palpable cette nuit dans la salle des pas perdus ainsi qu'à la sortie du palais de justice de Pontoise. A 3h30, aucun incident n'était à déplorer et le calme était revenu.

Abou Kamara a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir tiré sur les policiers lors des émeutes des 25 et 26 novembre 2007, et son frère, Adama Kamara, à une peine de douze ans de réclusion criminelle. Agés de 29 ans, tous les deux avaient été désignés par l'accusation comme les meneurs. Vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.

Ibrahim Sow, 26 ans, a écopé d'une peine de neuf ans d'emprisonnement. La cour n'a pas retenu la tentative de meurtre à l'encontre de Maka Kante, 23 ans, condamné à trois ans de prison pour port d'arme de 4e catégorie. Quinze ans de réclusion criminelle avaient été requis contre ces deux accusés. Samuel Lambalamba, 24 ans, poursuivi pour avoir fourni un fusil à pompe et des munitions aux tireurs, a été condamné à trois ans de prison, contre sept requis.

«C'est bien le procès de la banlieue»

Les avocats de la défense avaient réclamé l'acquittement de leurs clients, jugées depuis le 21 juin pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers, ainsi que pour détention et port d'arme prohibés. «Je m'attendais à ça, un verdict se respecte, mais je ne peux pas l'accepter. On ne va pas m'oter de l'esprit qu'il y a un contexte particulier dans ce dossier», a réagi Me Morad Falek à la sortie du tribunal. L'avocat d'Abou Kamara fait référence aux déclarations faites par Nicolas Sarkozy, le président de la République, après les émeutes.

Une peine qui révolte Me Michel Konitz, l'avocat d'Adama Kamara, même s'il s'attendait à une condamnation. «Je suis déçu. C'est bien le procès de la banlieue, tout ce dossier a reposé sur les témoignages sous X en voulant démontrer qu'à Villiers-le-Bel, on ne peut pas parler. C'est un cercle vicieux.»

Un policier blessé : «Justice est rendue»

Un verdict salué, en revanche, par les parties civiles. «Il est proportionné aux attentes des parties civiles et il est surtout équilibré par rapport aux faits qui étaient reprochés aux cinq accusés», souligne David Collignon, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. «Je suis satisfait, justice est rendue», réagit un policier blessé lors des tirs.

«C'est une décision intelligente qui fait la part des responsabilités, qui n'est pas sévère eu égard à la nature du crime et très équilibrée», estime aussi Me Laurent-Franck Lienard, avocat de parties civiles.

La défense dénonce «l'absence totale d'éléments probatoires»

Les six avocats de la défense avaient demandé aux jurés l'acquittement de leurs clients. «Bien sûr qu'on le plaide même si cela paraît impossible, parce que ce procès est extraordinaire», avait lancé Me Morad Falek.

Tous ont dénoncé avec des expressions plus ou moins fortes le vide de ce dossier d'assises. «Le néant absolu», d'après Me Falek, «l'absence totale d'éléments probatoires» pour Me Tymoscko, l'avocat de Lambalamba. Et de s'arrêter longuement sur la seule ossature du dossier : les témoignages. «Le témoin sous X est un poison pour la défense, on ne peut rien vérifier. Ces choses-là ne sont pas acceptables !» hurle Me Falek. «Le civisme est incompatible avec l'argent, un acte civique ne se rémunère pas», assène Me Gaelle Dumond, qui défend Maka Kanté, afin de dénoncer la rémunération promise aux témoins.