lundi 12 juillet 2010

Sarkozy renouvelle sa confiance à Woerth et reste ferme sur les retraites

Après un mois de polémiques qui ont atteint le sommet de l'Etat, Nicolas Sarkozy espère, ce lundi soir sur France 2, parvenir à mettre un point final à l'affaire Bettencourt-Woerth et recentrer le débat sur les «problèmes de fond», à commencer par la réforme des retraites.

Pour sa première prestation en direct depuis le 25 janvier, le chef de l'Etat a été interrogé un peu plus d'une heure par David Pujadas, sur une terrasse des jardins de l'Elysée. Installé face à Nicolas Sarkozy, une table les séparant, le journaliste de France 2 a débuté l'entretien par le feuilleton Bettencourt, qui atteint de plein fouet le ministre du Travail, Eric Woerth, en charge de la réforme emblématique des retraites.

Voici les principales déclarations du chef de l'Etat :

«Eric Woerth sera le ministre qui défendra» la réforme des retraites. «Eric Woerth est un homme honnête, c'est un homme compétent, c'est un homme qui a toute ma confiance et celle du Premier ministre», a immédiat souligné le chef de l'Etat. «Il sera donc le ministre qui défendra cette réforme si nécessaire des retraites selon le calendrier qui était prévu».

Sarkozy mis en cause dans l'affaire Bettencourt : «Une honte». Emprunt d'une colère froide, Nicolas Sarkozy a jugé que c'était «une honte» de l'avoir accusé d'avoir «ramassé des enveloppes» d'argent chez Liliane Bettencourt, comme l'avait rapporté le site Médiapart citant des premières déclarations, démenties ensuite, de l'ex-comptable de la patronne de l'Oréal. Pour symbole de son honnêteté, il a rappelé : «Le seul président qui a fait rentrer la Cour des comptes à l'Elysée, c'est moi ! Et j'ai voulu nommer un député de l'opposition comme président» au décès de Philippe Séguin.

«Mon conseil, c'est plutôt que (Woerth) abandonne» ses fonctions de trésorier UMP. En revanche, pour couper court à toute polémique, il a «conseillé» à son ministre du Travail de quitter ses fonctions de trésorier de l'UMP afin qu'il se consacre «exclusivement» à la réforme des retraites. «Je lui ai dit que je souhaitais qu'il se consacre exclusivement à cette importante réforme des retraites, que son honneur maintenant était lavé, que les soupçons étaient levés, et que mon conseil c'est plutôt qu'il abandonne cette responsabilité de trésorier», a-t-il dit.

«Si j'avais été un homme d'argent, j'aurais fait une autre carrière». A ses détracteurs, le chef de l'Etat rétorque qu'il aurait fait «une autre carrière» s'il avait été «un homme d'argent», comme certains de ses opposants le dépeignent. «Qu'est-ce que c'est, depuis quelques semaines, que cette attitude vis à vis de l'argent ?», s'est-il interrogé. «J'entends des gens qui disent leur détestation de l'argent. Mon Dieu ! Je me méfie autant des gens qui idolâtrent l'argent que des gens qui le détestent. Cela revient aux mêmes choses. C'est un rapport malsain», a-t-il lancé.

Pas de remaniement avant la rentrée. Malgré les appels pressants de la gauche et de plusieurs ténors de sa propre majorité, Nicolas Sarkozy a confirmé que le remaniement ministériel aurait lieu en octobre après la réforme des retraites, ajoutant que ceux qui préconisaient une «équipe resserrée» avaient «raison».

«La retraite, je dis : les 62 ans, on n'y touche pas». Appelant à cesser de «perdre du temps avec la calomnie pour nous concentrer sur l'essentiel», le président a abordé dans le détail le sujet des retraites. Il a réaffirmé qu'il n'accepterait pas de revenir sur le recul de l'âge de départ à la retraite à 62 ans ni sur l'alignement des cotisations retraites public-privé : «La retraite (à) 62 ans, on n'y touche pas.» En revanche, il s'est dit ouvert sur le reste.

«Il faut cesser cette marche folle de l'augmentation d'impôts». Interrogé sur sa politique de réduction des déficits, le chef de l'Etat s'est refusé à employer ce terme «connoté en France», lui préférant l'adjectif «rigoureux». «Le mot rigueur, ça veut dire baisser les salaires, je ne le ferai pas, augmenter les impôts, je ne le ferai pas». «De tous les pays du monde, la France est celui qui taxe le plus les contribuables. La fiscalisation sur les plus riches est la plus importante», a-t-il martelé. «Ce qui ne me fait pas peur, c'est le mot rigoureux (...) Rigoureux ça veut dire qu'on revient à l'équilibre (des comptes publics, ndlr), je le ferai», a ajouté le chef de l'Etat, réaffirmant l'engagement de la France à ramener son déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2013, ce qui revient à un effort d'économies d'environ 100 milliards d'euros en trois ans.

Défense du bouclier fiscal... et de Liliane Bettencourt Quid du bouclier fiscal, notamment mis en cause dans l'affaire Bettencourt ? Pas question de le supprimer. «En France, le bouclier fiscal, ça signifie que personne ne paye plus de 50 % de son revenu. Si en France, on n'a plus personne ou investir et dépenser ?» a lancé le chef de l'Etat. Interrogé sur l'intérêt de maintenir ce dispositif contesté, qui permet à un contribuable de ne pas payer plus de 50% de ce qu'il gagne en impôts, le chef de l'Etat a évoqué le cas de Liliane Bettencourt, qui «paye plusieurs millions d'euros d'impôts par mois». «Mme Bettencourt, qui est propriétaire de L'Oréal, je souhaite qu'elle reste propriétaire de L'Oréal et que L'Oréal - 17 milliards de chiffre d'affaires, 64 000 employés - ne parte pas dans un autre pays», a expliqué Nicolas Sarkozy. «Parce qu'à ce moment, qui le paierait ? (...) c'est les employés qui perdraient leur emploi», a estimé le président de la République.

«Le visage désastreux» des Bleus. Interrogé sur le fait de savoir pourquoi il avait reçu Thierry Henry à son retour du Mondial le 24 juin, jour de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites, Sarkozy a confirmé que c'est bien Thierry Henry qui avait demandé à le voir. «Pourquoi j'ai reçu Thierry Henry ? Il a porté le maillot de l'équipe de France 124 fois, dignement. Il a été le joueur qui a marqué le plus de buts pour l'équipe de France. Ca compte», a-t-il dit. Quant au «visage donné par l'équipe de France en Afrique du Sud... désastreux. J'ai dit : les responsables doivent partir. Ils sont partis. Ne les accablons pas. Les joueurs ne doivent pas toucher de primes. Ils n'ont pas touché de primes», a poursuivi le chef de l'Etat

Explosion en Seine-Maritime : la mère toujours ensevelie

Un pavillon de 40 m2 a explosé ce matin vers 10h45 dans la petite commune de Saint-Pierre Lès-Elbeuf (Seine-Maritime). Une mère et ses deux fils de 21 et 18 ans ont été ensevelis sous les décombres. Les secours, 77 sapeurs-pompiers et une équipe cynotechnique, ont délivré Harold, l'aîné des garçons, vers 12h30 et son frère Phocas vers 15 heures.

Tous deux ont été blessés dans l'accident, selon le maire de la commune, Patrice Desanglois. Leur mère, en revanche, n'avait toujours pas été retrouvée vers 16h30.

«Depuis ce matin, les gendarmes, les pompiers, les voisins... tout le monde est mobilisé, car la tâche est immense, souligne le maire de Saint-Pierre-lès-Elbeuf. Le pavillon n'est pas raccordé au gaz de ville. Mais les pompiers ont retrouvé deux bonbonnes, dont l'une éventrée. Elle a visiblement explosé et la maison s'est entièrement affaissée au niveau de la cave. Heureusement, les décombres forment des poches, qui ont permis aux enfants de respirer.»

Nouvelle bagarre dans l’enceinte du parc Astérix

Le célèbre parc Astérix, situé sur la petite commune de Plailly (Oise), a une nouvelle fois été le théâtre de violences hier en début d'après-midi. Aux alentours de treize heures, les gendarmes, qui, pendant l'été ouvrent une antenne à demeure dans l'enceinte du parc de loisirs où se pressent chaque année 1,8 million de visiteurs, sont alertés par des vigiles.

Devant les attractions « Goudurix » et « Tonnerre de Zeus », qui se font face, deux groupes d'une trentaine de jeunes sont en train de violemment s'opposer. D'un côté, une bande de copains originaires de Gisors (Eure), de l'autre, un groupe de jeunes venus en voisins du Val-d'Oise, dont beaucoup d'une cité de Villiers-le-Bel. « Certains ont tenté de resquiller dans la file d’une attraction, et cela n'a pas plu aux autres », résume une source proche de l'enquête. Le différend tourne vite à l'affrontement. Dans la bagarre, trois jeunes de Gisors sont blessés, dont un assez sévèrement à la mâchoire.
Hier soir, une petite dizaine de jeunes gens, dont deux mineurs, étaient toujours en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie d'Orry-la-Ville (Oise).
Les enquêteurs pourront compter sur les bandes de vidéosurveillance qui balayent l'ensemble du parc et du parking pour tirer au clair les responsabilités de chacun.
Fin mai, c'est une famille de Drouvin-le-Marais (Pas-de-Calais) qui avait été la cible d'un tabassage en règle par des jeunes venus des Ulis (Essonne). Trois d'entre eux, qui tentaient de doubler dans la file d'attente d'une attraction, n'avaient pas apprécié qu'un des fils de la famille calaisienne refuse de leur céder la place. Quelques instants plus tard, alors que parents et enfants pique-niquaient sur le parking, les trois jeunes des Ulis, accompagnés d'une quinzaine de comparses, avaient violemment tabassé le jeune homme sous le regard de ses parents, impuissants.
La direction du parc Astérix avait porté plainte, après celle de la famille victime. Deux des trois agresseurs, nés en 1990 et 1991, ont depuis été mis en examen pour « violences volontaires avec préméditation » et écroués.

La cité d'Huriel replonge dans le Moyen-Âge mercredi 14 juillet

La cité va faire un bond en arrière à travers les siècles et revivre au temps des Seigneurs d'Huriel. Mercredi 14 juillet, à partir de 12 heures, le donjon de la Toque revivra, le temps d'une journée, son passé de tour militaire défensive.

La Compagnie Franche du Forez prendra possession des lieux pour des démonstrations d'artillerie médiévale. Des tirs au canon seront donnés tout au long de la journée au pied de la Toque, dans le parc.

Pour ajouter au spectacle, il y aura la présentation du camp médiéval, des démonstrations de combats, des danses nobles et paysannes, des jongleurs et différents ateliers.

Le public découvrira ainsi l'art de la cuisine médiévale et les épices utilisées, mais aussi la broderie, la couture, l'écriture? La vie du soldat et celle du paysan seront également évoquées lors de cette journée médiévale. Tandis qu'un marché artisanal se tiendra sur la place de la Toque.

Pour le déjeuner, chacun pourra apporter son panier-repas pour participer au grand pique-nique dans le parc de la Toque, en compagnie des acteurs, tous costumés.

Parallèlement, l'exposition « Rêveries autour des jardins médiévaux » ouvrira ses portes. Quinze artistes s'exposent au donjon de la Toque, pour faire voyager les sens et l'imagination. Les curieux découvriront alors la Ménagerie des rois, la Dame à la licorne, le Verger d'amour, le Jardin des aromates?

Cette exposition sera ouverte du mercredi 14 juillet au dimanche 5 août, tous les jours de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Entrée gratuite.

Un maire de Creuse mort sous les roues d'un camion

Stupeur ce vendredi dans le canton de La Courtine, le maire de Saint-Oradoux-de-Chirouze, Pierre Salagnac, est décédé accidentellement sous les roues d'un camion, devant sa mairie.

L’émotion est grande, à Saint-Oradoux-de-Chirouze, et dans tout le canton de la Courtine, après le brutal décès, aujourd'hui, du maire Pierre Salagnac, âgé de 67 ans. L’élu a été happé sous les roues d’un camion qui man?uvrait pour quitter la mairie après avoir effectué sa livraison. Les sapeurs-pompiers locaux sont intervenus sur place mais n’ont pu porter secours à Pierre Salagnac, dont le décès a été constaté par un médecin de Giat, commune du Puy-de-Dôme toute proche.

Si les circonstances accidentelles de ce décès ne font aucun doute, les gendarmes de la brigade de La Courtine poursuivent leur enquête pour éclaircir les responsabilités dans ce drame, après l’audition, hier, du chauffeur du camion.

Pierre Salagnac, connu de très nombreux élus pour sa carrière de directeur général des services du Conseil général de la Creuse, était apprécié pour « ses connaissances, dont il faisait bénéficier les autres élus de la Com-com, sa force de caractère et son autorité », témoigne Lucien Mestat, maire de Magnat-l’Étrange. Impliqué auprès des associations de sa commune, notamment du comité des fêtes, Pierre Salagnac s’est également particulièrement investi sur le site de l’étang de la Méouze et siégeait au bureau du syndicat mixte gérant cette structure.

Les maires de Creuse ont voté des actions rompant avec l'État

C'est à l'unanimité, hier matin, que les maires et adjoints de la Creuse ont voté un plan d'actions de rupture avec l'État, de mobilisation de leurs administrés et de médiatisation hors Creuse pour exiger la réouverture du service de radiothérapie.

La grande salle de la mairie de Guéret avait, hier matin, des airs de Jeu de paume (1) tant l'atmosphère était « révolutionnaire ».

400 à 500 maires et adjoints étaient présents lors de cette assemblée générale extraordinaire de l'ADM (2).

De tout le département, de droite comme de gauche, ils ont réclamé la même chose : la réouverture du service de radiothérapie de l'hôpital de Guéret.

Sur ce seul ordre du jour, le bureau va avoir trois expressions, parcourant tout le champ politique : le président, Michel Vergnier (PS), les vice-présidents Pierre Brignolas (UMP) et Claude Guerrier (PCF).

Un bureau qui va présenter un plan d'actions avant de laisser la salle s'exprimer - et elle le fit avec énergie - et de voter un programme jamais vu en Creuse. Et peut-être ailleurs.

Dès lundi, les avocats de Michel Vergnier – agissant aussi pour l’ADM – déposeront un recours auprès de Conseil d’Etat pour faire casser la décision du président du tribunal administratif de Limoges qui, le 29 juin, a rejeté le référé en suspension de fermeture. Les avocats veulent arguer que le juge a rendu une décision sur le fond et non sur l’urgence. Voté à l’unanimité.

2. Prise de contact avec les élus de la Coordination des hôpitaux de proximité.


L’objectif est d’inscrire la Creuse dans un mouvement national des élus (à distinguer de l’action que les collectifs de services publics pourraient engager) sans perdre de vue que l’objectif reste creuso-creusois : la réouverture de la radiothérapie. Voté à l’unanimité.

3. Création d’une cellule de veille pour les patients.

Équipée, prochainement, d’un numéro vert, cette Cellule enregistrera les plaintes de tous les patients qui n’auront pas bénéficié dans un délai convenable – et indispensable à leur guérison – d’un traitement de radiothérapie.


Rappelons que l’idéal est de fournir, au moins trois semaines après la découverte d’un cancer, les rayons nécessaires.

La Cellule, composée de quatre maires, dont le président de l’ADM, Michel Vergnier ; du Dr Loufti et de René Jeansannetas, de la Ligue contre le cancer de la Creuse, et auquel devraient être invités à se joindre les Dr. Slaouti (CMN de Sainte-Feyre) et Capella (CH de Guéret) accompagnera ensuite les malades qui le souhaitent pour déposer une plainte auprès de la Cour de justice de la République (apte à juger les ministres) pour mise en danger de la vie d’autrui contre Roselyne Bachelot. Voté à l’unanimité.

4. Mobilisation des Creusois.

L’ADM va faire imprimer 100.000 cartes qui seront envoyées dans chaque chef-lieu de canton, charge à tous les maires et leur conseil municipaux de les faires remplir dans leur commune « jusque dans le plus petit hameau ».

L’objectif est d’au moins rassembler 50.000 signatures de Creusois avant le mois de septembre afin de les amener au ministère de la Santé. Il a aussi été décidé de créer un site Internet afin d’informer le plus largement possible sur le sujet de la radiothérapie, de sa fermeture et de l’action des maires, et d’inscrire l’adresse du site sur ces cartes. Voté à l’unanimité

5. Rupture avec l’État.

Les maires ont voté, après un débat qui a clairement mis à jour les risques que cela représente pour eux, la rupture avec l’État. Concrètement, ils ne siégeront plus – ni individuellement ni collectivement – dans aucune des réunions ou commissions appelées par le préfet, ils n’inviteront plus le préfet aux leurs, ne renverront plus des documents tels que les sondages ou enquêtes de l’État et n’expédieront plus leurs délibérations au contrôle de légalité en préfecture. « Attention, nous votons cela contre la préfecture, pas contre le préfet en tant qu’homme, pas contre Hugues Moutouh ». Mesure applicable jusqu’à ce que le service de radiothérapie rouvre. Voté à l’unanimité.

6. Banderoles.

Sur proposition de la salle, toutes les communes de la Creuse afficheront à l’entrée de leur bourg une banderole sur laquelle sera imprimée : « Pour la réouverture du service de radiothérapie de la Creuse ». Voté à l’unanimité moins 6 voix (la banderole est à la charge de la commune).

7. Démission collective.

Après plusieurs demandes de la salle, un ultimatum est lancé à l’État : si le service n’est pas rouvert en septembre, dans la deuxième quinzaine de ce mois, les maires tiendront une autre assemblée générale extraordinaire et mettront au vote une démission collective de tous leurs conseils municipaux. Voté à l’unanimité.

Yvelines : la gauche remporte la législative partielle de Rambouillet

La candidate de gauche Anny Poursinoff (Verts) a remporté, dimanche au second tour, la législative partielle de Rambouillet (Yvelines) avec 51,72% des suffrages face au sortant Jean-Frédéric Poisson (UMP), 48,28%, a annoncé la préfecture.

Au premier tour Anny Poursinoff (42,62%) avait devancé son rival UMP (40,71%). Ce dernier avait pris la succession de Christine Boutin lorsque celle-ci a renoncé à se représenter, il y a un an. Il avait alors été élu avec cinq voix d'écart au second tour. Le Conseil constitutionnel, saisi d'un contentieux en septembre 2009 sur le comptage des bulletins, avait ramené l'écart à une seule voix, entraînant l'invalidation du scrutin au mois de mai.

«Ca va changer. Je dédie cette victoire à tous les partis qui m'ont soutenue», a déclaré l'élue écologiste au terme de sa soirée électorale. Son adversaire lui a rendue hommage. Il a salué «un vote sans appel» tout en précisant que la gagnante devra choisir entre ses deux mandats de députée et de conseillère régionale. Anny Poursinoff a en effet pourfendu pendant toute sa campagne le cumul des mandats.

Aubry : «Un désavoeu pour Sarkozy»

La numéro un du PS, Martine Aubry, a estimé dimanche soir dans un communiqué que la victoire était «un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement».

«Cette large victoire de la gauche unie et populaire dans une circonscription historiquement ancrée à droite exprime un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement ainsi qu'un fort rejet du climat créé par les révélations et les affaires», a ajouté Mme Aubry.

Pour elle, «le pouvoir doit entendre le refus de sa politique, l'exaspération et l'attente de changement qui se sont exprimés ce (dimanche) soir».

«La gauche doit continuer dans la voie du rassemblement qui a permis de l'emporter lors de ce scrutin», a conclu Mme Aubry.

dimanche 11 juillet 2010

Affaire Bettencourt : l'administration fiscale blanchit Woerth

La sentence est tombée. Le rapport de l'Inspection générale des Finances (IGF) publié dimanche par le ministère du Budget conclut que le ministre du Travail Eric Woerth «n'est pas intervenu» dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt alors qu'il était en charge du Budget.

Le rapport est un élément de plus dans un dossier, l'affaire Woerth -Bettencourt, dense et complexe. L'administration fiscale siffle-t-elle pour autant la fin de la partie ? Ce n'est pas sûr tant les développements judiciaires s'annoncent nombreux cette semaine.

Pourquoi un rapport de l'IGF ?

Commandé par l'actuel Ministre du Budget François Baroin, ce rapport devait déterminer si Eric Woerth, lorsqu'il était titulaire du Budget, était intervenu dans la gestion du dossier de Liliane Bettencourt par le fisc. En effet, l'inspection des Finances est un corps chargé notamment de contrôler le fonctionnement de Bercy, pour «tout mettre sur la place publique».

Dans un communiqué, l'actuel ministre du Budget, François Baroin, précise que ce rapport est disponible sur le site du ministère comme il s'y était engagé.

Pour de nombreux élus UMP, dont un de ses porte-paroles Frédéric Lefebvre, le rapport était attendu comme un juge de paix, permettant d'avoir une vision définitive de l'affaire Woerth/Bettencourt. «Après tout le monde devra se taire», avait déclaré le député des Hauts-de-Seine.

C'est le chef de l'IGF lui-même, Jean Bassères, qui a été chargé personnellement de l'enquête. Dans l'opposition, si l'indépendance de Jean Bassères, classé à gauche, n'est pas remise en cause - «il a un vrai sens de l'Etat», affirme un cadre socialiste -, l'utilité de son rapport est relativisée par avance.

«Il est probable que l'IGF ne trouve aucun document écrit» avec des instructions d'Eric Woerth «pour lancer ou arrêter» un contrôle fiscal contre la milliardaire, estime ce responsable du PS. Mais cela ne permettra pas d'affirmer qu'il n'est pas intervenu par voie orale, directement ou par l'intermédiaire de son cabinet, ajoute-t-il.

VIVA ESPAGNA : L'Espagne est championne du monde

Campeones. Andres Iniesta a offert la Coupe du monde à l'Espagne d'une superbe frappe à bout portant dans la deuxième période de la prolongation. Les deux équipes n'étaient pas parvenues à se départager au terme du temps réglementaire (0-0).

La Roja a défié toutes les statistiques. En effet jamais une équipe n'avait été sacrée championne du monde après avoir perdu sa première rencontre dans le tournoi.

Ce fut le cas des hommes de Del Bosque contre la Suisse.

Les sélectionneurs des Pays-Bas et de l'Espagne ont décidé d'aligner des équipes sans surprise pour la 19e finale de la coupe du Monde. La première fois depuis 1978 où aucun ancien vainqueur n'est présent en finale. Ce qui signifie que le vainqueur décrochera sa première étoile et deviendra la seulement 8e nation a être sacrée.

La Furia Roja se présentera avec le même groupe qui a triomphé de l'Allemagne en demi-finales (1-0). Le jeune ailier Pedro est donc préféré à Fernando Torres, l'auteur du but de la finale de l'Euro 2008.
Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk, qui peut compter sur un effectif au complet, est lui fidèle à son 4-2-3-1 animé en milieu de terrain par le terrible Wesley Sneijder.

Un Anglais en finale du Mondial : Howard Webb, l'arbitre

La Fifa défend ses arbitres. Alors que les téléspectateurs ont encore en mémoire le but refusé à l'anglais Lampard ou celui accordé en position de hors-jeu à l'argentin Tevez, la commission des arbitres de la Fédération affirme, étude à l'appui, que 96% des décisions prises lors de la compétition étaient les bonnes.

«Oui, il y a eu des erreurs, mais nous parlons de 62 matches !», a affirmé l'Espagnol José-Maria Garcia Aranda, chef des arbitres du Mondial, avant d'ajouer : «Et les erreurs ont été analysées pour faire mieux».

Pour la finale Espagne - Pays-Bas, la Fifa a pris des garanties en retenant celui qui apparaît comme le meilleur arbitre international actuel : l'anglais Howard Webb, 39 ans, policier dans la vie civile, qui avait déjà officié lors de la finale de la Ligue des Champions, entre l'Inter Milan et le Bayern Munich (2-0). Celui-ci a répondu aux questions de la presse samedi.

Que ressentez-vous à la veille du coup d'envoi ?

Howard webb : «Nous sommes comblés, c'est un honneur merveilleux et un privilège. Nous serons très fiers de montrer la qualité des arbitres en Angleterre. Mais pour l'instant, nous sommes surtout concentrés sur le match. Nous allons assurer. Evidemment, un bon match serait qu'on ne parle pas des arbitres mais de l'excellent match que ça a été.»

Votre femme dit que vous n'avez pas d'autorité sur vos enfants à la maison...

«Je vais parler à ma femme en rentrant... (rires) Elle a dit ça mais c'était une blague. C'est une femme merveilleuse, et je vous assure que nos enfants se comportent très bien. Mais nous sommes loin de la maison depuis six semaines...»

En Espagne, il y a des critiques sur votre arbitrage du premier match de groupe contre la Suisse, perdu 1-0...

«C'était un match propre, nous n'avons eu aucune difficulté, avec aucune des deux équipes. Et les deux finalistes sont fair-play, ils ont bonne réputation tous les deux, ils ont eu peu de problèmes disciplinaires.»

Cette attention médiatique est-elle inconfortable ?

«C'est la finale ! Nous sommes plus à l'aise sur le terrain, mais ça fait partie de l'ensemble, et nous avons d'excellentes relations avec les médias. Il y aura toujours des commentaires sur nos décisions, nous sommes habitués. Nous n'aimons pas toujours, mais nous comprenons le monde dans lequel nous vivons.»

Comment jugez-vous le niveau de l'arbitrage lors de ce tournoi ?

«Il faut souligner le grand nombre de décisions correctes (96% selon une étude de la Fifa). On ne peut pas savoir ce qu'une erreur a changé dans un match, et on ne le saura jamais, c'est impossible. Nous pouvons juste assumer si nous commettons une erreur, mais franchement, il y en a eu si peu... Les deux meilleures équipes ont atteint la finale, et ne le doivent pas à une décision d'arbitrage.»

FOOTBALL / COUPE DU MONDE

Michel Platini, président de l'Uefa, victime d'un malaise vendredi en début de soirée à Johannesburg, qui a entraîné son hospitalisation, est sorti ce matin de la Morningside Medi-Clinic, où il a passé la nuit en observation. , à l'avant-veille de la finale de la Coupe du monde.

«Tous les (résultats des) tests médicaux qu'il a passés étaient normaux et M.

Platini doit assister à la finale de la Coupe du monde dimanche à Soccer City», indique le communiqué conjoint de la Fifa et de l'Uefa. La Fifa avait précisé dès hier soir que les examens pratiqués n'avaient révélé «aucun signe d'attaque cardiaque».

C'est alors qu'il se trouvait dans un restaurant, le Pigalle Sandton, en compagnie de Gérard Houllier, directeur technique national, et de l'Ecossais Andy Roxburgh, directeur technique de l'Uefa, que l'ancien numéro 10 des Bleus, âgé de 55 ans, s'est évanoui. Selon plusieurs témoins, un client du restaurant a pratiqué un massage cardiaque, en attendant l'arrivée très rapide d'un médecin. «Il était à table avec cinq autres personnes, a expliqué le directeur du restaurant. Alors qu'ils avaient commencé à manger, il a dit qu'il ne se sentait pas bien, s'est levé et d'un coup s'est évanoui».

Selon un autre témoin présent sur les lieux, il n'aurait jamais perdu connaissance et irait «plutôt bien». Les examens médicaux ne laissent apparaître «aucun signe d'attaque cardiaque», selon un communiqué de la Fédération internationale de football (Fifa).

F1: Mark Webber remporte le Grand Prix de Grande-Bretagne

  L'Australien Mark Webber (Red Bull) a remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1, 10e manche de la saison, devant la McLaren-Mercedes du Britannique Lewis Hamilton et la Mercedes de l'Allemand Nico Rosberg, dimanche à Silverstone.

Sur ses terres, Lewis Hamilton s'est bien battu pour garder sa place de leader au classement du championnat du monde des pilotes.

Les Red Bull-Renault, Sebastian Vettel en pole et Webber juste derrière avaient monopolisé la première ligne après la séance chronométrée de samedi.

Mais au départ l'Australien a grillé la politesse à son coéquipier qui après deux gros écarts de trajectoire a bouclé le 1er tour en 24e positions perdant toutes ses chances de rivaliser avec Webber pour la victoire finale. Les relations entre les deux pilotes de l'écurie Reb Bull ont été très tendues tout le week-end après que samedi le team manager Christian Honner a décidé de donner à Vettel l'aileron avant de Webber, provoquant la colère de l'Australien. «Pas mal pour un deuxième pilote, non ?», a répondu Webber, dès la ligne d'arrivée franchie, à son team-manager qui le félicitait sur la radio de bord.

samedi 10 juillet 2010

Coupe du monde : l'Allemagne finit troisième

L'Allemagne termine troisième de la 19e Coupe du monde en Afrique du sud après sa victoire (3-2) contre l'Uruguay.

C'est au terme d'une rencontre spectaculaire que la Nationalmannschaft finit troisième du Mondial. Khedira a donné un avantage définitif à la Mannschaft (82e). Jansen de la tête (56e) pour l'Allemagne avait auparavant répliqué à Diego Forlan qui avait permis à l'Uruguay de caresser le rêve d'une troisième place(51e). En début de rencontre, le jeune Müller, révélation de ce Mondial, avait ouvert le score (19e) avant que Cavanni ne réduise la marque (29e).


Eliminés en demi-finales, l'Allemagne et l'Uruguay vont devoir oublier leurs déceptions pour 90 minutes, voire plus si affinités. Les deux équipes s'affrontent en effet pour décrocher la 3e place de 19e édition de la Coupe du monde. Un simple lot de consolation ? Pas pour l'Uruguay. Après de longues années de disette (la dernière présence dans le dernier carré remonte à ... 1970), la Celeste, dominée (3-2) par les Pays-Bas en demi-finale, veut finir en beauté.

POUR SUIVRE LA RENCONTRE

vendredi 9 juillet 2010

Deux enfants meurent, victimes de chauffards en fuite

Le premier avait 3 ans. Alors qu'il traversait la rue avec son frère aîné pour rejoindre son domicile du Grand-Quevilly, commune de l'agglomération rouennaise, ce petit garçon a été heurté jeudi soir par une voiture dont le conducteur a pris la fuite. Acheminé dans un état très préoccupant au centre hospitalier de Rouen, l'enfant est décédé vendredi matin des suites de ses blessures.

La police a lancé un appel à témoins : «On recherche tout témoin direct ou indirect. On est certain que le choc a été ressenti par le conducteur. Le véhicule recherché est de type Peugeot 307 ou 308 de couleur claire, abîmée à l'avant», précisent les policiers.

Même scénario dramatique ce vendredi à Saint-Jouin-de-Marnes (Deux-Sèvres) : un jeune garçon âgé de six ans a été retrouvé mort sur le bord d'une route, vraisemblablement tué par un véhicule dont le conducteur aurait pris ensuite la fuite. «C'est l'hypothèse que l'on retient compte tenu des constatations réalisées sur le corps», a indiqué à la presse le procureur de la République de Bressuire. L'accident, en fin de matinée, s'est déroulé sans témoin. Personne n'a rien vu ni entendu, à une vingtaine de mètres de la maison d'Enzo qui jouait probablement au bord de cette route de campagne, à la sortie du village. Une autopsie est prévue samedi à Poitiers.

Nicolas Sarkozy s'exprimera lundi soir sur France 2

Pressé d'intervenir dans l'affaire Woerth/Bettencourt et après le départ d'Alain Joyandet et de Christian Blanc du gouvernement, Nicolas Sarkozy prendra finalement la parole lundi soir sur France 2, a annoncé vendredi la chaîne dans un communiqué.

L'émission, conduite par David Pujadas, se déroulera de 20H15 à 21H15. «A la veille des réformes des retraites, le président de la République répondra à toutes les questions d'actualité», a précisé la chaîne.

Platini hospitalisé en Afrique du Sud

Michel Platini, président de l'Uefa, a été victime d'un malaise en début de soirée à Johannesburg, à l'avant-veille de la finale de la Coupe du monde.

Alors qu'il se trouvait dans un restaurant, le Pigalle Sandton, en compagnie du directeur technique national Gérard Houllier et de l'Ecossais Andy Roxburgh, directeur technique de l'Uefa, l'ancien numéro 10 des Bleus âgé de 55 ans a été emmené vers un des hôpitaux de la ville, le Morningside Medi-Clinic, où il devait passer la nuit en observation.

Selon un témoin présent sur les lieux, il n'aurait jamais perdu connaissance et irait «plutôt bien».

Michel Platini aurait été affaibli par une grippe contractée ces derniers jours. La prise de médicaments, associée à du surmenage et une alimentation inappropriée aurait entraîné ce malaise.

Sélectionneur de l'équipe de France de 1988 à 1992 et co-organisateur avec Fernand Sastre de la Coupe du monde de football 1998 en France, Platini a été élu à la tête du football européen le 26 janvier 2007 succédant ainsi au Suédois Lennart Johansson. Considéré comme un des meilleurs joueurs de l'histoire, le magazine France football l'a désigné meilleur footballeur français du siècle, tandis que la Juventus de Turin l'a élu meilleur Bianconero de tous les temps.

Bosnie: les restes de 775 victimes en route vers Srebrenica

Un convoi transportant les restes de 775 victimes du massacre de Srebrenica, en 1995, a quitté vendredi la morgue de Visoko (centre) pour le mémorial de Potocari, près de Srebrenica, où ils seront enterrés dimanche, à l'occasion du 15-ème anniversaire du massacre.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Visoko pour assister à une prière aux morts, d'abord pour une victime catholique, le Croate Rudolf Hren, et ensuite pour 774 victimes musulmanes, a constaté un photographe de l'AFP.
Trois ou quatre catholiques, qui vivaient avec les musulmans à Srebrenica, ont été tués dans le massacre perpétré par les forces serbes bosniaques et qui a coûté la vie à quelque 8.000 musulmans bosniaques.
"Mes trois fils étaient partis vers la forêt avant l'arrivée des forces serbes (bosniaques) à Srebrenica, dans l'espoir de se sauver. Aucun d'entre eux n'a survécu", a déclaré à la presse Izet Osmanovic, qui a déjà enterré à Potocari deux de ses fils tués dans le massacre et qui enterrera dimanche le troisième, retrouvé récemment lui aussi dans une fosse commune.
Le convoi, composé de quatre camions, a pris ensuite la direction de Potocari, en s'arrêtant dans le centre de Sarajevo où 4.000 personnes environ, dont beaucoup étaient en pleurs, sont venues saluer les victimes.
Les membres musulman et croate de la présidence tripartite bosniaque --Serbe, Croate, Musulman--, respectivement Haris Silajdzic et Zeljko Komsic, ont également rendu hommage aux victimes lors de l'arrêt du convoi devant la présidence bosniaque.
Le massacre de Srebrenica a été qualifié de génocide par la justice internationale.
Depuis 2003, l'année des premiers enterrements à Potocari, 3.749 victimes, exhumées de dizaines de fosses communes et identifiées, ont été enterrées dans le centre mémorial.

Marseille : la députée PS Sylvie Andrieux mise en examen

La députée PS des Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux, a été mise en examen, jeudi à Marseille, dans le cadre d'une affaire de détournements présumés de fonds de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), dans laquelle 23 personnes étaient déjà mises en cause.

L'élue socialiste a été mise en examen pour «complicité de tentative d'escroquerie et complicité de détournement de fonds publics», au terme d'environ cinq heures d'audition comme témoin assisté par le juge d'instruction Frank Landou.

Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire.

Sylvie Andrieux, 48 ans, députée depuis 1997 et ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, est la première élue impliquée dans ce dossier au long cours.

Une «diversion» selon la députée

L'élue des Bouches-du-Rhône a quitté très rapidement le palais de justice à l'arrière d'un scooter. En soirée, elle a qualifié, dans un communiqué, sa mise en examen de «diversion», indiquant avoir demandé à deux reprises à être entendue par le magistrat instructeur dans l'affaire. «J'ai pu aujourd'hui (..) pendant plus de quatre heures, apporter au magistrat instructeur les premiers éléments permettant de démontrer la fausseté des accusations dont je suis l'objet», écrit-elle.

Le bureau de

Mondial : Paul le poulpe est en danger

L'heure est grave à Oberhausen, en Allemagne. Le meilleur pronostiqueur du Mondial est en danger... de mort. Le gouvernement espagnol s'en est ému jeudi : son chef, José Luis Zapatero, s'est carrément dit «inquiet» pour le célèbre poulpe Paul, qui avait prédit depuis son aquarium l'issue de la demi-finale du Mondial-2010 mercredi soir.

«Je suis inquiet pour le poulpe... je suis en train de penser à lui envoyer une équipe de protection», a plaisanté le premier ministre espagnol, après la victoire de la Roja, sur la radio privée Cadena Ser.

Paul, célébrissime poulpe de l'aquarium allemand d'Oberhausen, avait prédit mardi que l'Espagne éliminerait l'Allemagne. Après avoir louvoyé pendant quelques minutes entre les deux boîtes décorées des drapeaux des deux nations, l'oracle aux huit tentacules avait en effet choisi les Ibères.

La ministre espagnole de l'Environnement et de la pêche, Elena Espinosa, va jusqu'à envisager une sorte de moratoire sur la pêche au poulpe. «Lundi, je serai à un conseil des ministres de l'Union européenne et je vais demander que soit activée une interdiction (de pêche) pour Paul le poulpe, afin que les Allemands ne le mangent pas», a-t-elle déclaré en conférence de presse.

«Grillé, bouilli, frit ?» Comment l'accommoder ?

Dès mercredi, le ministre de l'Industrie, Miguel Sebastian avait plaidé pour le transfert «immédiat» du céphalopode vers l'Espagne en cas de victoire espagnole pour «veiller à sa protection». Auparavant, déjà, Paul le poulpe avait prédit la victoire de l'Allemagne sur l'Angleterre en huitième de finale, et sur l'Argentine en quart. Attestant de son impartialité à l'égard du drapeau allemand, Paul avait même prédit la défaite de la Mannschaft devant la Serbie en phase de groupes.

Du côté allemand, on ne rit plus. Certains Allemands se sont prononcés pour la mise à mort de Paul. «Grillé, bouilli, frit ? Comment allons-nous accommoder Paul l'Espagnol ?» se demandaient jeudi vers midi les 673 membres d'un groupe du réseau social Facebook. Le quotidien allemand «Hamburger Abendblatt» a même osé publier jeudi «La recette parfaite des anneaux de poulpe frits.» La journaliste dit «avoir soudain eu envie de calamar hier soir».

jeudi 8 juillet 2010

Plus d’un Français sur deux pour un remaniement

Face à l’affaire Bettencourt, 55 % des personnes interrogées jugent un remaniement nécessaire, selon notre enquête CSA.

Le premier enseignement de notre sondage exclusif CSA, c’est que les Français gardent la tête froide à propos de l’affaire Woerth-Bettencourt. Qu’ils n’en font pas, en tout cas pour l’instant, une « affaire Sarkozy ». Moins d’un Français sur deux (48%) souhaite que le président s’explique — par exemple dans une émission de télévision — sur cette affaire.

« Il est probable qu’en raison de la surexposition permanente du ministre Eric Woerth les Français n’aient pas encore perçu la possible implication de Nicolas Sarkozy dans ce dossier », nuance Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA Opinion. Résultat, il n’y a pas de grosse pression en faveur d’une prise de parole du chef de l’Etat.
Surtout, ce dernier peut compter sur le soutien du « peuple de droite » qui estime à 54% qu’il n’a pas à s’expliquer et rejette catégoriquement (à 59%) toute idée de remaniement. Une majorité de Français (55%) y serait pourtant favorable, surtout parmi les sympathisants de gauche (65%). Mais là encore, la pression n’est pas énorme. « En fait, si le peuple de gauche est favorable à un remaniement, c’est surtout parce que cela sanctionnerait l’échec de la politique de Sarkozy », reprend Jean-Daniel Lévy. Car, dans l’ensemble, les Français estiment que l’affaire Woerth-Bettencourt, certes grave, ne justifie pas à elle seule un remaniement. Pour la majorité des personnes interrogées, si remaniement il devait y avoir, ce devrait donc être avant tout pour changer de politique économique et sociale.
De son côté, à l’Elysée, Nicolas Sarkozy réfléchit à l’opportunité d’intervenir ou pas à la télévision la semaine prochaine. « Je prendrai mon temps et je choisirai le moment où je parle. Ce n’est pas l’opposition ou la presse qui dictent mon agenda! » Pas question non plus de remaniement rapide. Devant les élus centristes, il a toutefois évoqué l’idée d’un changement de Premier ministre à l’automne : « Vous n’existerez pas forcément par un candidat à la présidentielle. Il peut y avoir de grands ministres centristes. Et pourquoi pas un Premier ministre centriste? » Une allusion loin d’être innocente au moment où l’on parle beaucoup dans les coulisses du pouvoir de Jean-Louis Borloo à Matignon…
Hier, le président est apparu « surprenant de serénité », « la tête froide », aux élus qui l’ont croisé, décidé à « déterminer son calendrier » malgré l’affaire Woerth-Bettencourt. « Les ministres doivent faire leur travail au service des Français. Il faut garder son sang-froid », a-t-il intimé lors du Conseil des ministres. « Parce qu’on voulait un troisième tour social qui n’a pas eu lieu, on me colle un troisième tour politique! » a-t-il ensuite déploré devant les députés du Nouveau Centre, qu’il recevait à déjeuner. « Je verrai aujourd’hui le rapport de l’inspection générale des finances. S’il y a eu faute, je sanctionnerai. S’il n’y a rien, je ne vois pas pourquoi je le ferais! » a-t-il poursuivi au sujet de Woerth… sans cacher qu’il était « confiant » quant aux conclusions de l’enquête administrative.

Les animations à Evaux les bains

Finale inédite au Mondial : l'Espagne affrontera les Pays-Bas

Vainqueur de l'Allemagne (1-0) lors de la seconde demi-finale de la coupe du Monde, l'Espagne a décroché son ticket pour la première finale de son histoire. Elle y rencontrera les Pays-Bas pour une finale inédite.

Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.
Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).

Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.

Canicule et orages : 10 départements en alerte orange

Le département du Rhône a été placé en vigilance orange canicule jeudi midi, a annoncé Météo France. Les températures pourraient en effet atteindre jusqu'à 35 degrés dans l'après-midi, notamment sur l'agglomération lyonnaise.

La vigilance devrait être levée «au plus tôt» samedi à 3 heures du matin.

Météo France a également placé en vigilance orange neuf départements du sud-ouest de la France,c ette fois pour des risques d'orages.

«Les températures maximales seront en hausse par rapport à mercredi et atteindront 35 degrés», voire localement plus dans l'agglomération lyonnaise, affirme l'organisme météorologique.

Par ailleurs, «les températures minimales de la nuit de jeudi à vendredi deviendront élevées, se situant entre 20 et 22 degrés et devenant difficilement supportables pour les personnes sensibles», ajoute Météo France.

Les journées de vendredi et samedi seront également très chaudes «avec la mise en place de vent du sud», notamment dans l'est de la France. Les températures devraient baisser dimanche.

«Les leçons de 2003 ont été tirées»

Présente sur le Tour de France, au départ de la 5e étape à Epernay (Marne), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est voulu rassurante en affirmant que «les leçons de 2003 (avaient) été tirées», même s'il faut «être extrêmement vigilant».

«Les professionnels sont mobilisés, tant les professionnels de santé de ville que le personnel des établissements médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées et des personnes handicapées», a-t-elle notamment déclaré.

Sont surtout concernées par la canicule les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles prenant régulièrement des médicaments, les personnes isolées et les enfants.

Canicule et orages : 10 départements en alerte orange

Le département du Rhône a été placé en vigilance orange canicule jeudi midi, a annoncé Météo France. Les températures pourraient en effet atteindre jusqu'à 35 degrés dans l'après-midi, notamment sur l'agglomération lyonnaise.

La vigilance devrait être levée «au plus tôt» samedi à 3 heures du matin.

Météo France a également placé en vigilance orange neuf départements du sud-ouest de la France,c ette fois pour des risques d'orages.

«Les températures maximales seront en hausse par rapport à mercredi et atteindront 35 degrés», voire localement plus dans l'agglomération lyonnaise, affirme l'organisme météorologique.

Par ailleurs, «les températures minimales de la nuit de jeudi à vendredi deviendront élevées, se situant entre 20 et 22 degrés et devenant difficilement supportables pour les personnes sensibles», ajoute Météo France.

Les journées de vendredi et samedi seront également très chaudes «avec la mise en place de vent du sud», notamment dans l'est de la France. Les températures devraient baisser dimanche.

«Les leçons de 2003 ont été tirées»

Présente sur le Tour de France, au départ de la 5e étape à Epernay (Marne), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est voulu rassurante en affirmant que «les leçons de 2003 (avaient) été tirées», même s'il faut «être extrêmement vigilant».

«Les professionnels sont mobilisés, tant les professionnels de santé de ville que le personnel des établissements médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées et des personnes handicapées», a-t-elle notamment déclaré.

Sont surtout concernées par la canicule les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles prenant régulièrement des médicaments, les personnes isolées et les enfants.

La saga de l'été : Sarkozy et la majorité font bloc autour de Woerth

Après les sympathisants UMP au cours d'une réunion sur les retraites mardi soir au Raincy (93), le ministre du Travail Eric Woerth a également reçu le soutien mercredi matin de quelque 200 cadres de la fonction publique. Ceux-ci l'ont applaudi alors qu'il s'exprimait lors des rencontres pour la modernisation de l'Etat.

Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a appelé son camp à garder son «sang froid» face à l'affaire Bettencourt qui l'éclabousse également. Lors du Conseil des ministres, le président a réaffirmé son soutien sans faille au ministre du Travail qui présentera la réforme des retraites le 13 juillet. Il s'est dit «assez confiant» sur le fait que l'Inspection générale des finances «ne trouvera pas de faute» imputable à Eric Woerth dans la gestion du dossier fiscal de Liliane Bettencourt. «Je ne sais pas du tout ce que le rapport, remis vendredi, va dire. S'il y a faute, je sanctionnerai (Eric Woerth) et s'il n'y a pas faute, je ne vois pas pourquoi je le sanctionnerais», a-t-il ajouté, selon ces temoins.

Mais dans le cas contraire, il n'exclut pas de sanctionner son ministre, si le rapport qu'il a commandé à l'IGF montre une quelconque faute de l'ancien ministre du Budget.

Le premier ministre François Fillon, qui recevait les parlementaires UMP à Matignon, a assuré que l'exécutif ne céderait pas à l'«agitation» provoquée par l'affaire Bettencourt. En dépit d'appels provenant même de la majorité pour un remaniement rapide, il a rétorqué : «Notre priorité politique, ce n'est pas le remaniement, c'est la sécurisation de notre régime par répartition et c'est le rétablissement de nos comptes publics». Et d'ajouter : «Notre devoir, c'est de conduire la France hors de la crise économique et financière qui menace sa prospérité et sa cohésion... Avec votre soutien, je veux vous dire que nous le ferons sans crainte et sans nous laisser détourner de notre devoir», a-t-il conclu.

Le président du Nouveau Centre et ministre de la Défense, Hervé Morin, a déploré qu'Eric Woerth soit «chaque jour calomnié à partir de rumeurs». «Où est l'Etat de droit», «la présomption d'innocence?», a demandé M. Morin sur RMC et BFM-TV. «Ce qui se fait sur Eric Woerth, c'est une tyrannie», a-t-il affirmé, dénonçant «une compétition effrénée entre la presse médiatique classique et internet» où «plus rien n'est contrôlé», «où on ne prend pas le temps, un seul instant, de vérifier simplement l'information qui vous est donnée». Interrogé sur le cumul des responsabilités de trésorier de l'UMP et de ministre, M. Morin a jugé qu'après «cette histoire (...) le monde politique devra s'interroger sur la séparation d'un certain nombre de fonctions».

Coupe du monde : l'Espagne s'envole pour sa première finale

Vainqueur de l'Allemagne (1-0) lors de la seconde demi-finale de la coupe du Monde, l'Espagne a décroché son ticket pour la première finale de son histoire. Elle y rencontrera les Pays-Bas pour une finale inédite.

Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.

Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).

Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.

mercredi 7 juillet 2010

M6 supprime «Trompe-moi si tu peux !» après la mort d'un candidat

La nouvelle émission de téléréalité de M6 s'annonçait «sulfureuse». La première diffusion de «Trompe-moi si tu peux !», prévue ce jeudi 8 juillet à 23 heures, a été supprimée et sera remplacée par la série «Bones».

M6 a justifié mardi ce changement de façon très succincte, mentionnant juste «le récent décès d'un participant». La chaîne a en revanche refusé de préciser les causes de son décès, «par respect pour la famille». Mais une enquête policière a été ouverte pour savoir s'il s'agit d'un suicide.

«Entrevue», qui a révélé l'affaire, affirme que Jean-Pierre, 32 ans, s'est suicidé à son domicile dans la nuit de lundi à mardi. C'est en tout cas ce que laisse penser, toujours selon le site Internet du mensuel, un message laissé avant son décès sur son répondeur : «Jean-Pierre ne fait plus partie de ce monde, la faute à qui ? Le faute à Akim. Je vous souhaite une bonne et longue vie à tous, au revoir.» Akim, rebatisé Ange dans lémission, était le compagnon de Jean-Pierre. Ils avaient participé ensemble à l'émission de télé-réalité de M6.

Une séparation sentimentale récente

Pour la société de production de l'émission, Studio 89, il n'y a rien qui puisse démontrer qu'il y a un lien entre ce décès et le programme. Florence Duhayot, la directrice générale de la boîte de production, déclare que «rien ne laissait présager un tel geste». C'est aussi ce qu'assure Michel, le meilleur ami de Jean-Pierre, interrrogé par «Métro». «Ça n’a rien à voir. Il ne faut pas faire d’amalgames. Il a mis fin à ses jours pour des raisons personnelles», estime cet homme qui explique que Jean-Pierre et Akim étaient repartis ensemble après le tournage du programme, il y a deux mois. «Mais dernièrement, ils s’étaient quittés», précise-t-il.

Déconseillé aux moins de 12 ans, le jeu avait pour cadre une luxueuse une villa située en République Dominicaine. Dix couples - des vrais, selon la production - tentaient pendant 16 jours de gagner 39 000 euros en cachant aux autres qui était leur véritable conjoint, quitte à se montrer infidèle. A chaque épisode, les candidats changeaient de partenaire. Les 20 concurrents, dont un couple gay et un autre lesbien, s'adonnaient alors à des jeux intimes, dont des massages, des danses sexy et un effeuillage mutuel. De quoi attiser la jalousie du conjoint (ou de la conjointe) et pimenter ainsi l'émission.

mardi 6 juillet 2010

Affaire Bettencourt : Woerth dénonce une «cabale politique»

 Visiblement très en colère, le ministre du Travail a catégoriquement démenti ce mardi soir sur TF1 les accusations portées contre lui et Nicolas Sarkozy par l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, Chantal T. Dans une interview à Mediapart diffusée le matin-même, cette femme assure notamment qu'Eric Woeth a reçu 150 000 euros en liquide au printemps 2007, en tant que trésorier de l'UMP, pour financer la campagne présidentielle du chef de l'Etat.

 Chantal T., qui ne possède aucune preuve matérielle de ses allégations, a été entendue lundi par le parquet de Nanterre. Ce nouveau rebondissement dans l'affaire Woerth-Bettencourt met davantage en difficulté le ministre du Travail et désormais Nicolas Sarkozy, dont l'entourage a démenti tout financement occulte.

Woerth s'insurge contre «des torrents d'insultes et de haine»

Invité du 20 Heures de TF1, Eric Woerth a assuré «les yeux dans les yeux» à Laurence Ferrari : «Je n'ai jamais rien reçu, pas le moindre euro illégal dans la campagne présidentielle. Les comptes de cette campagne ont d'ailleurs été vérifiés. Je suis scandalisé quand j'entends et regarde ce qui est dit à mon propos et sur ma femme. Cette dame, (Claire T), je ne la connais même pas. Elle se permet de nous accuser. Elle dit que ma femme possèderait une résidence secondaire en Suisse. Ce qui est faux. Nous avons effectivement une résidence, mais à Chamonix. Je ne sais pas pourquoi elle dit tout ça. Tout est faux, archi faux.»

Des accusations «insupportables» pour le ministre, qui souligne, très véhément : «Depuis trois semaines maintenant, je subis une nouvelle accusation tous les jours. Ce sont des torrents d'insultes et de haine que je reçois, alors que je n'ai rien à me reprocher.»

«Il n'y a pas de raison de démissionner»

Répétant qu'il ne démissionnerait pas, il a souligné : «Je suis mis au pilori par une forme de presse et par le PS (...). Si je démissionne je leur donne raison et à ce moment-là plus personne n'est jamais protégé en France contre n'importe quelle rumeur ou ignominie.» Il a dénoncé «une cabale politique aussi orchestrée par le PS qui sans arrêt souffle du chaud pour essayer de nuire à la vie politique» et vise à «m'affaiblir et a affaiblir le président de la République, au moment ou je mène l'une de réformes les plus importantes, la réforme des retraites».

Dans l'après-midi, il avait confié aux députés UMP qu'il «essayait de garder (son) calme» même s'il avait «envie d'étrangler» certains, sans indiquer qui il visait précisément. Le ministre s'était défendu dès le matin, dans les couloirs de l'Assemblée, d'avoir touché le moindre euro illégal, ajoutant qu'il n'était pas question pour lui de démissionner.

Logement étudiant, salariés à domicile : Baroin rogne sur les aides

  Baisse des subventions pour l'emploi des salariés à domicile et pour le logement étudiant, ralentissement de l'aide aux handicapés : François Baroin annonce dans une interview publiée mardi par le quotidien les Echos une série de mesures d'économies budgétaires qui vont se répercuter sur les budgets des Français.


«L'aide à domicile fait l'objet de deux avantages, l'un social et l'autre fiscal. Nous allons supprimer l'abattement de 15 points sur les exonérations sociales», explique ainsi le ministre du Budget. «Nous supprimons la possibilité donnée aux étudiants et à leurs parents de cumuler l'aide personnalisée au logement et la demi-part par enfant à charge», ajoute par ailleurs François Baroin.

Concernant l'aide aux handicapés, le ministre confirme que l'allocation «sera bien augmentée de 25% mais en six ans au lieu de cinq». «Elle sera revalorisée de 3% l'an prochain au lieu des 4,5% prévus», précise-t-il.

François Baroin indique enfin que «le nombre d'emplois aidés va passer de 400.000 à 340.000 l'an prochain. Dès cette année, la part de salaire payée par l'état sera ramenée de 90% à 80% ce qui est encore très élevé».

François Baroin a déjà présenté mercredi en conseil des ministres 150 nouvelles mesures qui devraient permettre, selon lui, «d'économiser 10 milliards d'euros d'ici à 2013». «La France n'a jamais accompli un effort aussi considérable», déclare-t-il aux Echos, avant d'ouvrir à l'Assemblée nationale, mardi après-midi, le débat d'orientation budgétaire. Il rappelle que son objectif est de ramener le déficit public de 8% du PIB cette année à 6% l'an prochain.

Face aux nouvelles accusations, Woerth ne veut pas démissionner

  L'«affaire Woerth-Bettencourt» a franchi un nouveau cap ce mardi, qui met davantage en difficulté le ministre du Travail et implique désormais Nicolas Sarkozy. Interviewée par le site Mediapart, Claire T., l'ex-comptable d'André et Liliane Bettencourt, évoque des financements politiques occultes et dénonce le «ballet des enveloppes».

 L'entourage du chef de l'Etat, et le ministre lui-même, ont fermement démenti ces accusations. Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Eric Woerth a déclaré en milieu de journée qu'il n'était «pas question» pour lui de «démissionner pour donner raison à ceux qui (l')attaquent».

Nicolas Sarkozy évoque l'affaire à demi-mots

«Je n'ai jamais touché sur le plan politique le moindre euro qui ne soit pas légal», a réagi le ministre. Plus tôt, devant les caméras d'I-Télé, il s'est montré exaspéré. «Ca commence à suffire, maintenant, de systématiquement salir quelqu'un», a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait d'une «affaire politique». «N'importe qui peut parler d'enveloppes. Est-ce que c'est de l'argent personnel ? de l'argent politique ? C'est un sujet inacceptable. Ca me bouleverse», a-t-il confié, indiquant qu'il était prêt à «contre-attaquer».

Le chef de l'Etat, en visite en Seine-et-Marne ce mardi, a commenté à mots couverts ces nouvelles accusations : «J'aimerais tellement que le pays se passionne pour les grands problèmes que sont la santé, l'organisation de la santé, les retraites, comment on va créer de la croissance, plutôt que de s'emballer à la première horreur, calomnie qui n'a qu'un seul but, salir sans aucune espèce de réalité», a déclaré Nicolas Sarkozy.

Dans la majorité, pourtant, des voix s'élèvent ce mardi pour demander une intervention rapide du président de la République à propos de cette affaire.

150 000 euros pour la campagne de Nicolas Sarkozy

A Mediapart, comme aux enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), Claire T. a expliqué que Patrick de Maistre, gestionnaire de la fortune des Bettencourt, lui avait demandé de retirer 150 000 euros, soit «une somme trois fois supérieure à l'habitude», en mars 2007. «Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, "discrètement" comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement... »

Me Pascal Wilhelm, l'avocat de Patrice de Maistre, a fait savoir mardi que ce-dernier contestait «formellement» les déclarations de Claire T. le présentant comme un intermédiaire entre la milliardaire et des politiques auxquels elle aurait versé de l'argent.

Nicolas Sarkozy présenté comme un «habitué»

Parlant d'André Bettencourt, Claire T. affirme qu'il «arrosait large». Elle parle de «visiteurs réguliers», qui venaient au domicile de l'héritière de L'Oréal, à Neuilly-sur-Seine, pour se voir remettre des enveloppes. Selon elle, Nicolas Sarkozy, maire de la ville de 1983 à 2002, faisait partie des «habitués». «Tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent», souligne-t-elle.

Parmi les révélations de Claire T. figure aussi le financement du Parti Républicain et de la campagne d'Edouard Balladur, du temps d'André Bettencourt, décédé en novembre 2007.

Aucune preuve matérielle

Ce témoignage est-il crédible ? Pour le directeur de Mediapart, Edwy Plenel, cela ne fait aucun doute. Claire T. «est très honnête et elle a conscience de la gravité de ces informations, a-t-il déclaré sur France Info ce mardi. Elle a tout consigné dans des carnets qu'elle a restitués lors de son départ en 2008.» Cependant, l'ex-comptable reconnaît qu'elle ne dispose d'aucune preuve matérielle pour étayer ses accusations. Il lui était pourtant primordial de parler : parce qu'elle en a «marre de voir de voir tous ces gens ne pas assumer leurs responsablités»

Ces nouvelles révélations surviennent alors que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, envisage une enquête sur la fraude fiscale présumée de Liliane Bettencourt, ainsi que sur le couple Woerth. Le magistrat entend toutefois mener à bien une première enquête, portant sur les enregistrements clandestins réalisés par un employé de Liliane Bettencourt, en 2009. Le mari de Claire T., informaticien de profession, est d'ailleurs celui qui a numérisé ces écoutes.

lundi 5 juillet 2010

Train de vie des ministres : Blanc et Joyandet contraints de démissionner

Après des polémiques en série sur le train de vie des ministres, les premières têtes sont tombées dimanche. Alain Joyandet et Christian Blanc, secrétaires d'Etat respectivement à la Coopération et au Grand Paris, ont tous deux présenté leur démission du gouvernement.

Dans un communiqué publié lundi, Christian Blanc se déclare victime d'un «lynchage», alors qu'il a été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de cigares aux frais du contribuables. «J'ai présenté (...) ma démission du gouvernement (...) pour retrouver ma liberté et faire face à ce que je considère comme un lynchage sans preuve qui m'atteint et atteint le gouvernement», déclare-t-il.

Le président les a poussés à la porte

Dimanche dans la soirée, Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, avait précisé que Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient demandé aux intéressés de démissionner. Une décision symbolique pour redorer l'image du chef de l'Etat et du gouvernement, sérieusement mise à mal ces dernières semaines par le scandale Bettencourt-Woerth, les cigares de Christian Blanc, le permis de construire d'Alain Joyandet, l'hôtel de Rama Yade en Afrique du Sud ou la double rémunération de Christine Boutin.

Alors qu'un remaniement était annoncé pour l'automne, le président de la République n'aura pas attendu. «Les fonctions d'Alain Joyandet seront exercées par Bernard Kouchner», ministre des Affaires étrangères, «et celles de Christian Blanc par Michel Mercier», ministre de l'Espace rural, précisait dimanche l'Elysée.

Permis de construire illégal, avion privé et cigares

Soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la maison qu'il possède à Grimaud (Var), selon les informations du «Canard enchaîné», Alain Joyandet avait indiqué le 22 juin qu'il renonçait à ce projet d'agrandissement. Il avait également été visé en mars dernier après avoir eu recours à la location d'un avion privé pour 116 500 euros, lors d'un déplacement ministériel en Martinique.

Christian Blanc, grand amateur de cigares, avait, lui, été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de havanes aux frais de l'Etat. Mais selon lui, c'est son ancien chef de cabinet, Guillaume Jublot, qui avait détourné une partie des cigares. Ce que ce dernier réfutait, dimanche, dans les colonnes du «Parisien». Ni l'un ni l'autre ne faisaient l'objet d'une enquête judiciaire. Lundi, l'ancien secrétaire d'Etat assure qu'«une enquête de l'Inspection générale de l'administration» diligentée par le Premier ministre est en cours.

Joyandet l'avait annoncé sur son blog

Le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, a lui-même annoncé sa démission du gouvernement sur son blog. Dans une note intitulée «J'ai décidé de quitter le gouvernement», il assure que «pas un euro public n’a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches». «L’homme d’honneur que je suis ne peut accepter d’être victime d’un amalgame», poursuit le secrétaire d'Etat.

Il revient par ailleurs sur son parcours politique : «En 1995, année de ma première élection comme maire de Vesoul, je faisais déjà campagne sur le thème de l'exemplarité. Toute mon action publique est en conformité avec cette exigence et avec les impératifs de l'intérêt général.» Soulignant qu'il n'a «jamais eu besoin de la politique pour vivre» - «j'ai un métier. J'ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans», il se félicite d'avoir «oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l'Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde».

Mort du petit Nicodème : les enquêteurs privilégient la piste accidentelle

Disparu samedi près de Dinard, en Ille-et-Vilaine, Nicodème, 22 mois, a été retrouvé mort lundi, peu avant 10 heures. Le procureur de la République de Saint-Malo, Alexandre de Bosschère, a indiqué qu'un gendarme avait découvert le corps du garçonnet dans une fosse septique, sur la propriété de vacances de ses grands-parents, à Pleurtuit.

Il portait les mêmes vêtements que lors de sa disparition, un body blanc, un short rayé blanc et vert et des chaussures bleu marine. Le ballon avec lequel jouait l'enfant, introuvable ce matin, a fini par être retrouvé dans la fosse. Les enquêteurs privilégient désormais la piste accidentelle, qui jusqu'à présent n'était «pas écartée», expliquait dans la matinée le commandant Laurent Le Gentil, chef du groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine.

La fosse avait été fouillée plusieurs fois


Le magistrat a rencontré la famille de l'enfant vers 10 heures ce lundi, avant de s'exprimer devant les journalistes. Il a précisé que la fosse avait été fouillée à plusieurs reprises lors des recherches. Elle était alors recouverte d'une plaque en béton. Mais, selon le procureur, celle-ci pouvait se déplacer. Le gendarme a, lui, fait la macabre découverte alors qu'il explorait la fosse avec un râteau.

Un médecin légiste est arrivé sur place pour les premières constatations.

Il avait échappé à la vigilance des adultes


L'enfant était arrivé vendredi du Val d'Oise, avec ses parents et ses trois frères et soeurs, dans la villa de ses grands-parents à Pleurtuit, près de l'estuaire de la Rance. Alors qu'il jouait avec les autres enfants dans le jardin, il avait échappé à la vigilance des adultes samedi vers 17 heures. Ses parents et grands-parents l'avaient cherché partout dans la maison et autour de la propriété, avant d'alerter les gendarmes.

Durant deux nuits et un jour de recherches, quelque 120 gendarmes appuyés par des chiens avaient ratissé le terrain dans l'espoir de le retrouver. Des dizaines de volontaires avaient participé aux fouilles.

La section de recherches de la gendarmerie de Rennes et le groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine avaient été chargés de l'affaire, avec un PC de crise installé au Minihic-sur-Rance, une commune avoisinante. Une enquête judiciaire pour «disparition inquiétante» avait été ouverte mais le plan alerte enlèvement n'avait pas été déclenché.

dimanche 4 juillet 2010

A86 : les policiers tirent à 24 reprises pour arrêter le chauffard

Un simple contrôle routier à la hauteur de l'hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis) s'est transformé en course-poursuite, vendredi soir, vers 21 heures. Des policiers ont pris en chasse un véhicule qui avait refusé d'obtempérer. Le conducteur, souffrant d'une blessure par balle à une main, ainsi que le passager ont fini par être interpellés et placés en garde à vue.

Trois fonctionnaires ont également été blessés.

La course-poursuite entre les fonctionnaires et les contrevenants s'est effectuée sur plusieurs kilomètres entre Bobigny et Drancy, et s'est achevée à Bondy.

Pour échapper aux forces de l'ordre, l'automobiliste n'a pas hésité à prendre l'autoroute A86 à contresens. Visiblement prêt à prendre tous les risques pour semer ses poursuivants, il a finî par foncer sur le véhicule des policiers, bloqués dans un cul-de-sac. Voyant la voiture se diriger à toute vitesse sur eux, les forces de l'ordre ont sorti leurs armes et tiré à 24 reprises sur la voiture folle.

La course s'est terminée place Saint-Just à Bondy. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Seine-Saint-Denis. Et une enquête de l'Inspection générale des services (IGS) a été diligentée suite à l'utilisation des armes à feu par les policiers.

54 services hospitaliers menacés de fermeture

Selon le JDD, le ministère de la Santé s'apprête à publier à la fin du mois de juillet la liste de 54 services hospitaliers, menacés de fermeture. Des blocs opératoires inquiétés, car ils auraient comptabilisés, entre 2007 et 2009, moins de 1 500 interventions.

Trop peu pour le ministère, qui précise, sans confirmer les chiffres avancés par le journal, que des études ont prouvé qu'en dessous de ce seuil, «la sécurité des soins n'était pas assurée». Le ministère de la Santé, ajoute aussi qu'il «ne s'agit pas-là forcement de fermer des services, mais plutôt de les réorganiser», voire de «les reconvertir». En région parisienne, par exemple les services de chirurgie de l'hôpital Saint-Anne de Paris et de l'hôpital de Nemours (Seine-et-Marne) sont condamnés selon le JDD.

Les décrets en préparation accorderont cependant un sursis de trois ans à tous les services de chirurgie ayant opéré entre 1 050 et 1 500 personnes par an (soit 70% de l'objectif). Pendant cette période, ils devront améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement.

Les décrets en préparation prévoient également d'autres dérogations : les centres de lutte contre les cancers ne seront pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.

Pour le ministère, il y a déjà «un état de fait»: «les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux», et «les médecins ne veulent pas non plus rester dans ces petits hôpitaux», obligeant les directeurs d'établissement à recruter des médecins «mercenaires», qui exigent d'être payés à des tarifs très élevés pour assurer la continuité des soins.

Puy-de-Dôme : une fillette meurt écrasée par un tracteur

Une fillette de sept ans, qui faisait du vélo est morte samedi soir, écrasée par un tracteur à Madriat dans le Puy-de-Dôme. Le conducteur effectuait une marche arrière quand la fillette s'est fait percuter par l'engin agricole. Selon la gendarmerie, l'accident s'est produit peu après 19 heures. La fillette, une petite voisine du conducteur, est morte sur le coup.

Trois à quinze ans de prison pour les tireurs de Villiers-le-Bel

La décision a été accueillie cette nuit à 2h15 par les cris et les pleurs des proches
03h28 La cour d'assises du Val-d'oise a condamné cette nuit les tireurs de Villiers-le-Bel à des peines de trois à quinze ans de prison. Le verdict est tombé à 2 h 15 après six heures quinze de délibéré.

Un témoin sous X entendu lors du procès La décision a été accueillie par les cris et les pleurs des proches, dans un climat extrêmement tendue. L'émotion était palpable cette nuit dans la salle des pas perdus ainsi qu'à la sortie du palais de justice de Pontoise. A 3h30, aucun incident n'était à déplorer et le calme était revenu.

Abou Kamara a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir tiré sur les policiers lors des émeutes des 25 et 26 novembre 2007, et son frère, Adama Kamara, à une peine de douze ans de réclusion criminelle. Agés de 29 ans, tous les deux avaient été désignés par l'accusation comme les meneurs. Vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.

Ibrahim Sow, 26 ans, a écopé d'une peine de neuf ans d'emprisonnement. La cour n'a pas retenu la tentative de meurtre à l'encontre de Maka Kante, 23 ans, condamné à trois ans de prison pour port d'arme de 4e catégorie. Quinze ans de réclusion criminelle avaient été requis contre ces deux accusés. Samuel Lambalamba, 24 ans, poursuivi pour avoir fourni un fusil à pompe et des munitions aux tireurs, a été condamné à trois ans de prison, contre sept requis.

«C'est bien le procès de la banlieue»

Les avocats de la défense avaient réclamé l'acquittement de leurs clients, jugées depuis le 21 juin pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers, ainsi que pour détention et port d'arme prohibés. «Je m'attendais à ça, un verdict se respecte, mais je ne peux pas l'accepter. On ne va pas m'oter de l'esprit qu'il y a un contexte particulier dans ce dossier», a réagi Me Morad Falek à la sortie du tribunal. L'avocat d'Abou Kamara fait référence aux déclarations faites par Nicolas Sarkozy, le président de la République, après les émeutes.

Une peine qui révolte Me Michel Konitz, l'avocat d'Adama Kamara, même s'il s'attendait à une condamnation. «Je suis déçu. C'est bien le procès de la banlieue, tout ce dossier a reposé sur les témoignages sous X en voulant démontrer qu'à Villiers-le-Bel, on ne peut pas parler. C'est un cercle vicieux.»

Un policier blessé : «Justice est rendue»

Un verdict salué, en revanche, par les parties civiles. «Il est proportionné aux attentes des parties civiles et il est surtout équilibré par rapport aux faits qui étaient reprochés aux cinq accusés», souligne David Collignon, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. «Je suis satisfait, justice est rendue», réagit un policier blessé lors des tirs.

«C'est une décision intelligente qui fait la part des responsabilités, qui n'est pas sévère eu égard à la nature du crime et très équilibrée», estime aussi Me Laurent-Franck Lienard, avocat de parties civiles.

La défense dénonce «l'absence totale d'éléments probatoires»

Les six avocats de la défense avaient demandé aux jurés l'acquittement de leurs clients. «Bien sûr qu'on le plaide même si cela paraît impossible, parce que ce procès est extraordinaire», avait lancé Me Morad Falek.

Tous ont dénoncé avec des expressions plus ou moins fortes le vide de ce dossier d'assises. «Le néant absolu», d'après Me Falek, «l'absence totale d'éléments probatoires» pour Me Tymoscko, l'avocat de Lambalamba. Et de s'arrêter longuement sur la seule ossature du dossier : les témoignages. «Le témoin sous X est un poison pour la défense, on ne peut rien vérifier. Ces choses-là ne sont pas acceptables !» hurle Me Falek. «Le civisme est incompatible avec l'argent, un acte civique ne se rémunère pas», assène Me Gaelle Dumond, qui défend Maka Kanté, afin de dénoncer la rémunération promise aux témoins.

samedi 3 juillet 2010

Tour de France 2010, c'est parti pour 3641 Km

Le prologue de la 97ème édition du Tour de France a lieu aujourd’hui à Rotterdam aux Pays-Bas. Au programme cette année pour les coureurs, 3642 kilomètres en 21 étapes.

Hommages à Laurent Terzieff

Quelques heures après l’annonce de la mort de l’acteur, politiques et artistes multiplient les éloges.

Le président Nicolas Sarkozy a salué un "comédien et un homme d’exception qui a incarné la vie des hommes dans les rires et les larmes, pendant un demi-siècle, sur les planches comme à l’écran". "Son respect des auteurs, des textes, de la langue française qu’il avait épousée avec passion, sa recherche constante de la vérité des êtres et des choses, lui a fait tracer une route singulière, exigeante, et l’a tenu toujours éloigné des postures et des impostures", a ajouté le chef de l’Etat.

Le Premier ministre François Fillon a rendu hommage à "un grand seigneur de la scène française". "C’était un intellectuel, un homme qui aimait et défendait la liberté, un fils d’artistes, lui-même passionné de poésie et de philosophie. Comme tous les vrais grands artistes c’était un homme discret au charme contagieux. C’était un honnête homme au sens le plus élevé du terme", ajoute M. Fillon.

Pour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, Laurent Terzieff, "c’était le talent à l’état pur, la force de l’interprétation, l’artiste passionné, exigeant, travailleur infatigable et inspiré".

vendredi 2 juillet 2010

L'Uruguay bat le Gana aux pénalties

La Cour des comptes épingle La Poste

Voilà un rapport qui ne risque pas de passer comme une lettre à la Poste ! Dans un document confidentiel publié vendredi par Le Figaro, la cour des comptes fait état de la baisse de l'activité courrier et du manque de compétitivité du réseau de la Poste, société anonyme dont l'Etat reste majoritaire.

Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».

Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.

Une étude anti-service public, selon SUD-PTT

Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.

Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.

Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».

Augmentation de capital ou aide d'Etat

Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.

Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.

«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.

La Cour des comptes épingle La Poste

Voilà un rapport qui ne risque pas de passer comme une lettre à la Poste ! Dans un document confidentiel publié vendredi par Le Figaro, la cour des comptes fait état de la baisse de l'activité courrier et du manque de compétitivité du réseau de la Poste, société anonyme dont l'Etat reste majoritaire.

Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».

Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.

Une étude anti-service public, selon SUD-PTT

Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.

Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.

Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».

Augmentation de capital ou aide d'Etat

Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.

Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.

«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.

Les Pays-Bas éliminent le Brésil (2 - 1)

Sneijder a donné l'avantage définitif aux Pays-Bas (68e). En début de rencontre, le Brésilien Robinho (10e) a ouvert la marque avant que Melo (52e, csc) ne réduise la marque.

Victime d'une entorse à la cheville gauche vendredi dernier contre le Portugal, le milieu de terrain défensif brésilien Felipe Melo a bien débuté le quart de finale choc face aux Pays-Bas.

Ces derniers doivent se passer du solide défenseur central Joris Mathijsen qui s'est blessé lors de l'échauffement. Le sélectionneur batave Bert van Marwijk l'a remplacé par l'expérimenté Andre Ooijer (35 ans). A noter que les Oranje ont débuté sans le milieu gauche Rafael van der Vaart, victime de crampes ces derniers jours, qui est remplacé comme face à la Slovaquie par Dirk Kuyt.

Equipe de France: Thuram réclame l'exclusion définitive d'Evra

C'est une déclaration qui fera date. Lilian Thuram a demandé ce matin devant le Conseil Fédéral de la Fédération Française de Football que «Patrice Evra (NDLR :le capitaine pendant le Mondial) ne revienne plus jouer en équipe de France». L'ancien défenseur latéral des Bleus, héros de la Coupe du monde en 1998 remportée par la France, s'est exprimé à la sortie de la réunion du Conseil fédéral à Paris.

Il en est membre depuis le 13 décembre 2008. Interrogé par des journalistes à la sortie de la réunion, il a expliqué ce qu'il avait réclamé au Conseil fédéral : «Personnellement, ce que j'ai demandé c'est que les joueurs soient sanctionnés durement».

«Trouver les responsables»

Interrogé sur le type de sanctions qu'il envisageait, l'ex-double buteur de la demi-finale d'anthologie contre la Croatie en 98, a développé. «Par exemple, pour le capitaine, j'ai demandé que Patrice Evra ne revienne plus jouer en équipe de France parce que je pense que, quand vous avez une telle responsabilité, il y a un minimum de respect à avoir pour le maillot de l'équipe de France, et pour les gens, que j'ai vus, par exemple, chanter la Marseillaise contre l'Espagne (NDLR : le 3 mars au Stade de France) »

Quant à l'attitude à adopter face aux autres joueurs ayant participé à la mutinerie et à la grève de l'entraînement, Lilian Thuram a estimé qu'il allait falloir «trouver les responsables parce que je pense que ce serait inadmissible que les joueurs qui ont eu un mauvais comportement ne soient pas sanctionnés». Faut-il pour autant tous les sanctionner ? «Tous les joueurs ne sont pas en cause. Dans n'importe quel groupe il y a des leaders et des gens qui suivent, et d'autres qui ne sont pas d'accord et qui n'osent pas dire non».

Sur la possibilité de pardonner aux joueurs qui ont fait la grève de l'entraînement pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka après ses propos injurieux à l'encontre de Raymond Domenech, Lilian Thuram a estimé qu'on leur «a toujours pardonné parce qu'ils jouent bien au foot. Je pense qu'il y a des choses qui sont impardonnables.»

«Le manque d'autorité de Domenech»

L'ancien compère en défense de Laurent Blanc au aussi donné son sentiment sur la gestion, par le sélectionneur, des évènements de Knysna, le camp d'entraînement des Bleus en Afrique du sud. «Quand les joueurs s'enferment dans le bus, et que c'est l'entraîneur qui lit le communiqué, cela montre que l'entraîneur n'est plus respecté. Les joueurs ont été incapables d'assumer certaines choses», a poursuivi Lilian Thuram.

«Le problème venait du manque d'autorité (de Domenech), croit savoir Thuram. Pour que les joueurs restent des joueurs (...) Le pouvoir a pu être pris par les joueurs parce qu'il n'y avait plus d'autorité de la Fédération sur le sélectionneur. Raymond Domenech était un employé de la Fédération, s'il n'a pas fait ce que lui demandait la Fédération, elle aurait dû réagir», a-t-il ajouté.

Enquête après de la mort d'un médecin devant son établissement

Un médecin de la clinique du Parisis à Cormeilles-en-Parisis (Val-d'Oise) était jeudi soir en état de mort cérébrale. La brigade criminelle a été saisie de l'enquête pour comprendre dans quelles circonstances la drame s'est produit. L'hypothèse d'une agression circulait ce matin. Alors qu'il quittait l'établissement de santé hier vers 19 heures, ce professionnel de 61 ans aurait été violemment frappé à la tête.

Selon la direction de l'établissement, la mort du praticien pourrait être la conséquence d'une mauvaise chute et pas d'une agression... Il a été transporté au bloc opératoire par ses collègues, qui l'ont intubé sur place. A l'arrivé des pompiers, l'homme était en arrêt cardio-respiratoire. Il a été transporté à l'hôpital d'Argenteuil, puis héliporté au CHU du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

Escalettes à honte de l'équipe de france de football

«Il n'y a pas d'amertume. Il y a un grand malheur et une honte d'avoir donné cette image à la France parce que, toute ma vie de dirigeant, j'ai essayé de donner une autre image». Président démissionnaire de la Fédération française de football (FFF) après la débâcle des Bleus au Mondial en Afrique du Sud, Jean-Pierre Escalettes - qui était en poste depuis février 2005 - part sur un triste sentiment.

L'ancien patron du foot français, qui participait vendredi à une réunion d'urgence du conseil fédéral de la Fédération, a aussi regretté d'avoir maintenu Raymond Domenech au poste de sélectionneur après l'échec de l'Euro-2008. «Je ne suis pas victime, je suis responsable. J'ai fait des erreurs et je les paie», a-t-il expliqué en référence à ce choix.

Son remplaçant désigné le 23 juillet

Jean-Pierre Escalettes a précisé qu'il avait pris la décision de démissionner le dimanche où les joueurs avaient refusé de s'entraîner, mais qu'il avait préféré attendre quelques jours après l'élimination des Bleus pour l'annoncer.

Son remplaçant par interim ne sera finalement désigné que le 23 juillet et non lors du conseil fédéral de ce vendredi comme prévu initialement. Le président de la Ligue de football amateur, Fernand Duchaussoy, était pressenti pour prendre sa place. La nomination de Laurent Blanc au poste de sélectionneur des Bleus a, en revanche, été confirmée.

«L'idée du football professionnel était une démission collective, ce qui créait un vide juridique, car les statuts ne prévoient pas une démission globale du Conseil fédéral», a expliqué Fernand Duchaussoy.

Football : Laurent Blanc nommé sélectionneur des Bleus

Ce n'est qu'une confirmation, mais la nouvelle est désormais officielle. Laurent Blanc a été officiellement nommé vendredi lors du conseil de la Fédération française de football (FFF) sélectionneur de l'équipe de France en remplacement de Raymond Domenech, a annoncé le président démissionnaire de la FFF Jean-Pierre Escalettes.

Laurent Blanc peaufine son entourage

«C'est la bonne nouvelle de la matinée, la Fédération française de football et l'équipe de France continuent, avec Laurent Blanc, qui aura un projet sportif extrêmement pugnace avec comme volonté +la gagne+ pour remettre l'équipe de France sur les rails au point de vue sportif et moral», a déclaré M. Escalettes.

«Il faudra tenir compte des erreurs du passé et faire en sorte que les dysfonctionnements n'existent plus», a ajouté M. Escalettes, précisant que Laurent Blanc sera notamment assisté de son adjoint à Bordeaux, Jean-Louis Gasset.

mercredi 30 juin 2010

La dette publique dépasse les 1500 milliards d'euros !

78% du PIB fin 2009, 80,3% fin mars, 83,7% à la fin de l'année... Sous l'effet d'une hausse de l'endettement de l'État et des administrations de sécurité sociale, la dette publique de la France continue de voler de record en record.

Fin mars, selon une première estimation fournie mercredi matin par l'Insee, elle s'élevait à 1.535,5 milliards d'euros, en hausse de 46,5 milliards par rapport au trimestre précédent, soit «approximativement» 80,3% du PIB.

Le déficit public à 8% du PIB

Dans un communiqué commun, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et le ministre du Budget, François Baroin, ont souligné mercredi matin que «l'augmentation de la dette sur le passé récent» était «liée aux politiques de relance après la crise». Néanmoins, «la France émet de la dette publique dans les meilleures conditions sur les marchés financiers», ont-ils insisté.

Le gouvernement a toutefois maintenu ses engagements de réduction du déficit public, attendu cette année au niveau inédit de 8% du PIB. Il a confirmé son intention de le ramener à 6% du PIB l'an prochain, puis 4,6% en 2012 et 3% en 2013, la limite autorisée par Bruxelles.

Ce qui va augmenter au 1er juillet 2010

Comme chaque année, le premier jour du mois de juillet rime avec revalorisations… et augmentations. Allocations, abonnements, tarifs… Voici l'inventaire de ce qui va changer.


• Transports

- SNCF : Le prix des billets pour les trains Corail, Intercités et TER (Train express régional) vont augmenter en moyenne de 2,5%. Cela se traduira par une hausse du billet allant de 10 centimes à 2,30 euros selon la distance parcourue au cours du voyage.

Quant aux cartes de réduction, (Cartes 12-25, Senior, Escapades et Enfant+), leurs tarifs restent inchangés.

- RATP : Le prix du ticket individuel va passer de 1,60 euro à 1,70 euro.

Les abonnements Navigo vont aussi augmenter, exceptés les forfaits zone 1 à 5 et 1 à 6. L'abonnement mensuel zones 1 et 2 (Paris et proche banlieue) passe ainsi de 56,60 à 60,40 euros (+6,7%), celui des zones 1 à 3 de 74,40 à 78,20 euros (+5,1%) et celui des zones de 1 à 4 de 91,70 à 95,50 euros (+4,1%).

• Energie

- Gaz : Après une première augmentation au mois d'avril, les tarifs vont augmenter une nouvelle fois de 2% à 4,7%, (environ 8 euros par an pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude et la cuisine et 45 euros par an pour ceux qui l'utilisent aussi pour se chauffer)

- Ampoules: Dans le cadre de la fin programmée des ampoules à incandescence dans l'Union européenne pour favoriser les économies d'énergie, les ampoules à filament de 60 watts sont retirées des rayons des magasins. Celles dont la puissance était de 100 watts ou plus ont disparu des rayonnages en 2009.

• Prime à la casse

La prime à la casse est abaissée à 500 euros au lieu de 700 pour toute voiture commandée jusqu'au 31 décembre.

• Timbres

Le prix du timbre pour les envois de lettres de moins de 20 grammes, va augmenter de deux centimes, passant de 56 à 58 centimes d'euro, soit une hausse de 3,5%.

• Retraite

Le point d'indice qui sert de base au calcul du salaire dans les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière) doit être revalorisé de 0,5%.

• Allocations chômage

Les allocations d'environ deux millions de chômeurs indemnisés par l'assurance chômage vont être revalorisées de 1,2%.

• Communication

- Hadopi : C'est à partir de ce jeudi que les premiers avertissements seront adressés par courrier aux internautes en infraction avec la loi sur le téléchargement.

- Téléphone : Le prix des communications passées et reçues d'un autre pays de l'Union européenne (« roaming » intra-européens) va être ramené à 39 centimes par minute hors TVA contre 43 centimes actuellement. La réception d'un appel sera facturée 0,15 euros la minute au lieu de 0,19 euro. Le tarif des SMS demeure quant à lui inchangé à 11 centimes par message.

• Entreprises et handicap

Les entreprises de plus de 20 salariés qui n'emploient aucune personne handicapée et n'ont engagé aucune action en faveur de l'emploi des handicapés verront leurs sanctions multipliées par trois pour atteindre environ 13.000 euros par personne manquante.

• Livret A

Actuellement à son plus bas niveau depuis sa création à 1,25%- la rémunération du livret A devrait passer à 1,50% voire 1,75% au 1er août prochain selon le ministre du Budget François Baroin.

Une nouvelle tenue pour la statue de l'école Ste Jeanne d'Arc à Evaux les bains

La statue de l'école Ste Jeanne d'Arc à fait peau neuve. Après avoir été bénie, cette statue aux multiples couleurs ornera l'école pour certainement de nombreuses années.

Bonne vacances à tous les élèves et au corps enseignant .

Audition de Domenech par les députés : «Mais de quoi ils se mêlent ?»

Une semaine après le retour des Bleus mettant un terme à leur débâcle à la Coupe du monde de football en Afrique du sud et alors que Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes sont auditionnés ce mercredi matin par la commission des Affaires culturelle de l'Assemblée nationale, Bernard Tapie a livré son analyse du fiasco de l'équipe de France.


« Ils ont pété les plombs tous complètement, de quoi ils se mêlent ? Non mais l’Assemblée nationale qui fait une commission d’enquête : on est tombé sur la tête… Ils méritaient plus un coup de pied dans le cul qu'une convocation à l'Assemblée nationale. Que les politiques s’occupent du chômage, du pouvoir d’achat, de la difficulté que la crise a créée… qu’ils foutent la paix aux footballeurs ».

Interrogé sur France Info, l'homme d'affaires et comédien a donné son sentiment sur le remplacement de Jean-Pierre Escalettes, démissionnaire. Qui serait-le meilleur patron du foot français ? Selon l'ancien dirigeant de l'OM : un personnage «incontestable et incontesté»... « Je n’en vois franchement qu’un c’est Guy Roux ! … Il a une habitude totale de travailler avec les médias, ils les respectent, eux l’apprécient, il connaît Blanc par cœur… C’est le type idéal.». Il faut : «Balayer les arguments, monter au créneau, faut arriver à le convaincre et faire partie de ceux qui le poussent à accepter».

Fiasco des Bleus : l'audition «un peu triste» d' Escalettes et Domenech

«C'était un séance un peu triste» qui a révélé «de nombreux dysfonctionnements de gouvernance et de management». A la sortie de l'audition de Jean-Pierre Escalettes et Raymond Domenech ce mercredi à l'Assemblée nationale, les députés présents restaient visiblement sur leur faim, à l'image de Jean-François Copé, le patron des députés UMP.

Les menaces du président de la Fifa envers la France

«Je n'ai pas compris pourquoi Raymond Domenech n'a pas serré la main de l'entraîneur de l'Afrique du Sud. On était pas obligé de subir cela à la fin de cette coupe du monde. Il a répondu que c'était pour marquer le coup par rapport à ce que l'entraîneur de l'Afrique du Sud avait pu dire à propos de la main de Thierry Henry» contre l'Irlande en novembre dernier...

Une semaine après le retour pitoyable des Bleus au Bourget, les députés de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation n'ont donc visiblement pas été convaincus par les explications de Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes après le fiasco de l'équipe de France.

«Je n'ai rien appris», a pour sa part estimé Renaud Muselier (UMP). «Mais c'est notre rôle (d'auditionner les responsables du football, ndlr) à partir du moment où l'image de la France est ternie. Qu'on gagne ou qu'on perde des matches, cela fait partie de la vie sportive mais à partir du moment où il y a des conséquences en terme d'image internationale et nationale, ça fait partie de notre boulot d'avoir des éclairages... Vous ne pouvez pas exclure les hommes politiques de ce qui se passe dans le monde sportif, quel que soit la fédération et d'autant plus quand cela prend des proportions internationales», a-t-il poursuivi.

c'est parti pour les soldes

Les soldes d’été débutent ce mercredi. Malgré la concurrence des promotions à longueur d’année et les soldes flottants, l’événement, selon notre sondage exclusif, reste attendu par des millions de Français.

Le crêpage de chignon autour des bacs où tout est à 10 € démarre officiellement ce mercredi 30 juin à 8 heures, dans la plupart des départements… même si on a l’impression que tout est en promo tout le temps.

Pour les Français, il n’y a pas photo : les cinq semaines de prix fracassés qui s’annoncent restent la période phare pour faire des affaires, comme le souligne l’étude exclusive BVA-Cashstore.fr - « le Parisien » - « Aujourd’hui en France »* : 6 personnes sur 10 le disent, et elles sont encore plus à affirmer qu’elles y participeront.
« On est là dans une vraie tradition », observe Céline Bracq, directrice adjointe de BVA Opinion. Les soldes flottants, institués en août 2008, n’y ont rien changé. « Ça reste un événement national, avec une vraie signification. On ne se contente pas de sonner les trompettes sur quelques produits bradés, tout le monde s’y met, et tout y passe », observe aussi Jean-Marc Genis, président de la Fédération des enseignes de l’habillement. « Ce moment est bien défini, il correspond à un changement de saison. Tout l’inverse des soldes libres, que beaucoup ont abandonnés car ils diluaient le message. »

Guéret: la radiothérapie, c'est fini

15h, mardi 29 juin: le tribunal estime que le recours en suspension n'est pas justifié. Le sort de la radiothérapie du centre hospitalier de Guéret est scellé.

Ce mercredi 30 juin, le service fermera ses portes malgré le combat mené dans le département de la Creuse depuis la décision prise par Roselyne Bachelot.

Dernière bataille en date, ce mardi matin une centaine d'élus creusois et à peu près autant d'habitants se sont massés dans la cour du tribunal. Ils étaient venus de Guéret à bord de deux spécialement affrêtés pour suivre l'audience en référé.
A ce moment là ils espéraient encore l'annulation de la décision de fermeture de la radiothérapie. Le tribunal ne les a pas suivis. C'est la décision ministérielle du 14 décembre 2009 qui s'appliquera.
Certes, il existe un deuxième recours en annulation, mais qui ne sera pas jugé avant plusieurs mois, donc après plusieurs mois de fermeture