samedi 7 août 2010

Il voulait tuer ses femmes pour toucher les assurances vie

Suivant des scénarios machiavéliques, Jamel Leulmy, un homme de 32 ans, aurait assassiné ou tenté d’assassiner ses compagnes après leur avoir fait signer des contrats d’assurance vie à son seul profit.

Jamel Leulmi, 32 ans a été mis en examen pour « assassinat, tentative d’assassinat et escroquerie » par un juge d’Evry, puis placé en détention à Fleury-Mérogis (Essonne). Il est soupçonné d’avoir tué son épouse et tenté d’en faire autant avec sa deuxième compagne, dans des accidents de la route, après leur avoir fait signer des contrats d’assurance vie.

La face cachée de Jamel Leulmi

Il aurait d’ailleurs empoché 1,2 M€ de primes.
Cette histoire aux relents machiavéliques commence par un banal cambriolage. Le 11 juin dernier, une femme se rend à la gendarmerie de Leudeville (Essonne) pour déposer plainte à la suite d’une étrange intrusion à son domicile. Aux gendarmes elle déclare, en effet, que les seuls éléments qui lui ont été volés sont des contrats d’assurance vie qu’elle avait souscrit à l’ordre de Jamel Leulmi, son ex-compagnon.

Il espérait toucher 7 M€

La plaignante confie d’ailleurs qu’elle a des doutes sur cet homme. Elle raconte par exemple, qu’en décembre 2009, Jamel qui disait vouloir l’épouser, lui avait demandé de venir au Maroc voir sa famille. Mais là, alors qu’elle était en voiture dans les alentours de Marrakech, elle a été percutée par un autre véhicule qui a pris aussitôt la fuite. Elle explique encore que peu de temps avant cet accident où elle a failli laisser la vie, son compagnon lui avait fait signer des contrats d’assurance vie à hauteur de 5 M€, dont lui seul était le bénéficiaire.
Flairant une sombre affaire, les gendarmes se lancent aussitôt dans de minutieuses investigations. Ils épluchent le passé de Jamel Leulmi et surtout contactent la compagnie d’assurance. Ils découvrent que l’homme est veuf. Sa femme est décédée le 30 janvier 2007 dans un tragique accident de vélo à Leudeville (Essonne). Alors qu’elle se trouvait en compagnie de son mari, elle aurait été violemment percutée par une voiture qui se serait enfuie sans être vue d’aucun témoin…
Dans la foulée les enquêteurs découvrent que, quelques jours avant le drame, l’époux prévoyant lui avait fait souscrire six contrats d’assurance vie dont il était déjà le seul bénéficiaire et dont le capital devait être multiplié en cas d’accident. Jamel Leulmi aurait ainsi empoché une prime d’assurance de 1,2 M€ et espérait un pactole de 7 millions.
Mais ce n’est pas tout. D’autres contrats d’assurance vie auraient été récemment souscrits par une troisième femme, toujours au profit du suspect. Cette dernière, habitant Fleury-Mérogis, a été placée jeudi dernier en garde à vue puis relâchée.
Lors de ses auditions, le présumé Barbe-Bleue de l’Essonne se déclare innocent et clame qu’il s’agit d’un « malheureux concours de circonstances ». Des déclarations qui n’ont pas convaincu la justice et les gendarmes. Ceux-ci sont désormais à la recherche d’éventuels complices impliqués dans les « accidents » visant les deux femmes de Jamel Leulmi

Nantes : Lies Hebbadj en garde à vue pour violence sur son ex-compagne

Lies Hebbadj, le compagnon de la femme verbalisée en avril dernier pour conduite avec un niqab à Nantes a été de nouveau placé en garde à vue à Nantes vendredi soir. Aucune mise en examen n'avait encore été prononcée samedi matin.

Il est entendu pour des faits de viols et de violences sur une ex-compagne.

«Le procureur de la République de Nantes confirme le placement en garde à vue vendredi en début de soirée de Lies Hebaddj à la suite des accusations de viols et de violences portées à son encontre le 5 août 2010 par l'une de ses anciennes compagnes», a indiqué le procureur.

Le 9 juin dernier, à l'issue d'une première garde à vue, Lies Hebbadj, soupçonné de polygamie, a été mis en examen pour fraudes aux aides sociales, escroqueries ou encore travail dissimulé.

Le commerçant, qui vit à Rezé, près de Nantes, a été placé sous le feu des projecteurs fin avril en plein débat sur l'interdiction du voile intégral, quand sa compagne a décidé de contester une contravention de 22 euros pour avoir conduit en niqab.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait demandé que le commerçant soit déchu de sa nationalité française en évoquant les soupçons de polygamie et de fraudes aux aides sociales.

vendredi 6 août 2010

Hérault : il tire sur deux cambrioleuses

Réveillé par du bruit pendant sa sieste, un septuagénaire a saisi une arme avant de tirer sur les deux cambrioleuses qui s'étaient introduites dans sa maison jeudi, à Nissan-lez-Ensérune, près de Béziers (Hérault). Le tireur a été placé en garde à vue jeudi en fin d'après-midi. Il devrait être présenté à un juge d'instruction vendredi soir.

Les deux femmes, blessées, ont été hospitalisées, l'une à Béziers, la seconde à Montpellier. Selon le Midi libre, l'une des deux se trouverait dans un état grave.

Loto: ils croyaient avoir gagné 2 000 euros, ils repartent avec 14 millions

C'est sans doute ce qu'on appelle une double bonne surprise. Le 24 juillet dernier, une famille girondine regarde le tirage du Loto à la télévision. Première bonne nouvelle: les deux parents et les deux filles s'aperçoivent qu'ils ont coché tous les bons numéros et pensent alors avoir gagné 2000 euros. Une semaine plus tard, la famille se rend chez le détaillant d'Arcachon où le bulletin avait été validé et apprend qu'elle a en fait gagné.

.. 14 millions d'euros.

«Depuis, j'ai le biceps tout bleu car je n'ai pas arrêté de me pincer», raconte l'une des filles, âgée de 38 ans. Elle confie avoir acheté du «caviar et du champagne pour dimanche» et va s'offrir une bague. Ensuite, «la famille a des envies de voyage, de vacances et d'achat de maison». «Nous allons également faire plaisir autour de nous», assure-t-elle, estimant que désormais la «vie va être beaucoup plus douce».

Ce gain de 14 millions d'euros se situe au 5e rang des gains du Loto depuis sa création en 1976. Le record est de 19 millions d'euros gagné lors du tirage du 2 mai 2009 à Rumilly (Haute-Savoie).

Haute-Corse : il se noie en voulant sauver son enfant

Un homme est mort en portant secours à son enfant de 9 ans, en difficulté dans une mer agitée en Haute-Corse jeudi. Il est environ 17 heures, sur la plage de Ghjunquidu, à Corbara, à quelques kilomètres de L'Île-Rousse. Cette plage, réputée dangereuse, n'est pas surveillée. Ce jour-là, les drapeaux rouges sont hissés sur les côtes : des rafales soufflent à 80 km/h et les courants sont forts.

Un enfant qui s'amuse dans l'eau est emporté au large.

Sur la plage, son père de 42 ans et un ami à lui se jettent à l'eau pour lui porter secours. Les deux hommes parviennent au niveau de l'enfant mais ils sont à bout de force. Des secouristes, alertés par des proches de la famille, arrivent alors. Ils parviennent à sauver le petit garçon qui est indemne. Mais son père est pris d'un malaise cardiaque et n'a pu être ranimé, malgré les efforts des sauveteurs. Quant à son ami, il a disparu en mer. Les chances sont infimes de le retrouver en vie.

Rocard ulcéré par le projet de loi sur les mineurs délinquants

«Exécrable, scandaleux», «on avait pas vu ça depuis les nazis». Les mots sont de Michel Rocard. L'ancien Premier ministre socialiste (1988-1991) n'est pourtant pas réputé pour être un anti-sarkozyste convaincu. Il a travaillé au côté de Nicolas Sarkozy en dirigeant la commission sur le Grand emprunt, et a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat, en 2009.

Dans l'hebdomadaire Marianne, il dénonce avec virulence les dernières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy sur la sécurité, estimant «qu'il le paiera».

«Quand on va chercher l'électorat au Front national, voilà sur quels scandales on débouche. La loi sur les mineurs délinquants passe de la responsabilité pénale individuelle à la responsabilité collective. On n'avait pas vu ça depuis Vichy, on n'avait pas vu ça depuis les nazis», affirme-t-il.

«Une politique de guerre civile»

«Mettre la priorité sur la répression, c'est une politique de guerre civile», accuse M. Rocard. L'ancien chef du gouvernement s'indigne aussi avec force contre la volonté de Nicolas Sarkozy de retirer la nationalité aux Français d'origine étrangère condamnés pour atteintes à la vie d'un policier ou d'un gendarme. «Je condamne la substance et le procédé (...) Je sais bien que le président recherche d'abord les effets d'annonce (...) Les intentions sont scandaleuses», ajoute-t-il, persuadé que le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel ne laisseront pas passer ce texte qui sera discuté à la rentrée à l'Assemblée nationale.

«Je dis qu'il le paiera et qu'il l'aura mérité», dit l'ancien Premier ministre, «indigné» à propos du chef de l'Etat. Selon lui, «la répression, c'est l'échec de la prévention. Avoir supprimé la police de proximité, c'est dramatique. Et on le paie». «La politique du tout répression favorise les tensions, accroît la délinquance. Et pourquoi ? Parce qu'on donne priorité à l'électoral. C'est exécrable, scandaleux», renchérit-il.

Après avoir dirigé la commission sur le grand emprunt que lui avait confié Nicolas Sarkozy au côté d'Alain Juppé, M. Rocard a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat. S'il refuse une «opposition systématique» au président, «quand il y a désaccord (...) je ne l'étouffe pas.»

Rocard ulcéré par le projet de loi sur les mineurs délinquants

«Exécrable, scandaleux», «on avait pas vu ça depuis les nazis». Les mots sont de Michel Rocard. L'ancien Premier ministre socialiste (1988-1991) n'est pourtant pas réputé pour être un anti-sarkozyste convaincu. Il a travaillé au côté de Nicolas Sarkozy en dirigeant la commission sur le Grand emprunt, et a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat, en 2009.

Dans l'hebdomadaire Marianne, il dénonce avec virulence les dernières mesures annoncées par Nicolas Sarkozy sur la sécurité, estimant «qu'il le paiera».

«Quand on va chercher l'électorat au Front national, voilà sur quels scandales on débouche. La loi sur les mineurs délinquants passe de la responsabilité pénale individuelle à la responsabilité collective. On n'avait pas vu ça depuis Vichy, on n'avait pas vu ça depuis les nazis», affirme-t-il.

«Une politique de guerre civile»

«Mettre la priorité sur la répression, c'est une politique de guerre civile», accuse M. Rocard. L'ancien chef du gouvernement s'indigne aussi avec force contre la volonté de Nicolas Sarkozy de retirer la nationalité aux Français d'origine étrangère condamnés pour atteintes à la vie d'un policier ou d'un gendarme. «Je condamne la substance et le procédé (...) Je sais bien que le président recherche d'abord les effets d'annonce (...) Les intentions sont scandaleuses», ajoute-t-il, persuadé que le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel ne laisseront pas passer ce texte qui sera discuté à la rentrée à l'Assemblée nationale.

«Je dis qu'il le paiera et qu'il l'aura mérité», dit l'ancien Premier ministre, «indigné» à propos du chef de l'Etat. Selon lui, «la répression, c'est l'échec de la prévention. Avoir supprimé la police de proximité, c'est dramatique. Et on le paie». «La politique du tout répression favorise les tensions, accroît la délinquance. Et pourquoi ? Parce qu'on donne priorité à l'électoral. C'est exécrable, scandaleux», renchérit-il.

Après avoir dirigé la commission sur le grand emprunt que lui avait confié Nicolas Sarkozy au côté d'Alain Juppé, M. Rocard a été nommé ambassadeur chargé des pôles par le chef de l'Etat. S'il refuse une «opposition systématique» au président, «quand il y a désaccord (...) je ne l'étouffe pas.»

jeudi 5 août 2010

Des policiers visés par des tirs à Auxerre et Villiers-le-Bel, et Villefontaine

Mardi soir à Auxerre, mercredi à Villiers-le-Bel, et jeudi matin près de Lyon. En trois jours seulement, des policiers ont été la cible de tirs d'armes à feu. A Auxerre et Villiers-le-Bel, les tireurs ont utilisés des petits calibres contre des policiers en service. A Villefontaine, c'est le domicile d'un agent de police qui a été pris pour cible.

Pour François Paillard, secrétaire du syndicat Alliance Police nationale Bourgogne et Franche-Comté, «on a franchi un pas qui, pour nous, est grave».

Le domicile d'un policier pris pour cible dans l'Isère

Jeudi matin, à l'aube, des coup de feu ont été tirés contre le domicile d'un policier, à Villefontaine, dans le Nord de l'Isère, à 30 kilomètres de Lyon, sans faire de blessés, a-t-on appris du parquet de Vienne. «Aucune piste n'est écartée, mais aucune élément ne permet de faire de lien avec les évènements récents survenus à Grenoble», a indiqué le procureur de la République à Vienne, Matthieu Bourrette, en précisant que «le fonctionnaire de police concerné ne travaille pas sur le département de l'Isère».

Auxerre : des armes «de type 22 long rifle»

Une voiture de police a été visée par un tir d' «arme à feu de petit calibre» et des projectiles dans la nuit de mardi à mercredi dans une cité sensible d'Auxerre, sans faire de blessé, et une enquête a été ouverte, relate la préfecture de l'Yonne. Selon le syndicat Alliance Police nationale, le véhicule de police aurait été impacté deux fois, «au niveau du pare-brise et de la carrosserie», par une arme «de type 22 long rifle».

Les policiers en tenue, qui patrouillaient vers 2 heures du matin dans le quartier sensible de Sainte-Geneviève, à Auxerre, ont «entendu une déflagration» et «leur pare-brise a été étoilé», a précisé la préfecture. En outre, les fonctionnaires, une fois sortis de leur véhicule et après avoir reçu les renforts de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), ont essuyé «des projectiles» et «entendu des déflagrations», selon la préfecture. Cela correspondrait à des «tirs de plombs», selon Frédéric Paillard.

Ces incidents interviennent après qu'un jeune homme, «connu des services de police», ait échappé à un contrôle et se soit réfugié dans son quartier de Sainte-Geneviève plus tôt dans la journée, ont indiqué la préfecture et le syndicat. Un groupe d'une dizaine de personnes, «encagoulées et armées de bâtons et de pierres», a alors «empêché l'intervention de la police», selon Alliance Police nationale. Le jeune homme a finalement été interpellé. Une enquête est en cours, et deux personne ont été arrêtées pour outrages sur des policiers, a indiqué la préfecture.

Une quinzaine d'individus armés à Villiers-le-Bel

Des policiers, qui contrôlaient un véhicule, ont essuyé mercredi soir des tirs par arme à feu à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) sans qu'il y ait de blessés. «Vers 23h40, une équipe des UTEC (Unité territoriale de quartier) contrôlait un véhicule place du Bois Joli à Villiers-le-Bel lorsqu'une quinzaine d'individus se sont présentés. Ils étaient armés», a expliqué Audrey Vagner, du syndicat Alliance Val-d'Oise. «Il y a eu des tirs à deux reprises sur les policiers qui ont riposté par un tir de flashball. Il n'y a pas eu de blessé ni d'un côté, ni de l'autre», a-t-elle précisé.

«Les douilles retrouvées sur place permettent de dire qu'ils étaient armés de 12 mm» (calibre de carabine de jardin, ndlr), a ajouté Mme Vagner. La préfecture du Val d'Oise n'a pas souhaité faire de commentaire, «une enquête est en cours». La sûreté départementale a été chargée de enquête.

Alliance Police Nationale «en appelle à toute la classe politique»

«Grenoble, Auxerre et maintenant Villiers-le-Bel (...). Ces tirs sont perpétrés par des criminels prêts à tuer pour empêcher l'interpellation d'un malfaiteur !», a dénoncé Alliance Police Nationale. «Il est urgent que la Justice se fasse entendre et tape du poing sur la table en sanctionnant lourdement, avec la plus extrême des fermetés, en réponse à cet emballement criminel intolérable», déclare le syndicat. «Face à la recrudescence de ces actes extrêmement préoccupants, Alliance Police Nationale en appelle à toute la classe politique pour qu'elle se rassemble unanimement en faveur de l'action des forces de sécurité», conclut le syndicat.

Equipe de France: Blanc compte bien sur Benzema

L'attaquant du Real Madrid fait bien partie des 22 joueurs appelés en équipe de France par Laurent Blanc. Le sélectionneur explique avoir «pris une décision sportive» concernant le Madrilène, mis en examen dans l'affaire Zahia, alors que Roselyne Bachelot ne souhaitait pas voir un joueur mis en examen porter le maillot de l'équipe de France.

Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a révélé jeudi sa liste des 22 joueurs sélectionnés pour le match Norvège - France qui se jouera à Oslo le 11 août prochain. Une liste très attendue qui fait la part belle aux joueurs de ligue 1 mais où figure également Karim Benzema, mis en examen dans l'affaire de Zahia.

Parmi les principaux revenants figurent Ben Arfa, Mexès, Nasri et Benzema. Mais pour le joueur du Real Madrid, cette convocation revêt un côté particulier. Lundi soir, Roselyne Bachelot avait réitéré ses propos au sujet du Madrilène et de Franck Ribéry, tous les deux mis en examen dans l'affaire Zahia. « Je respecte ce que fera Laurent Blanc, mais je redis ce que j'ai dit (car) je n'ai pas un double langage, ces hommes sont bien sûr innocents mais dans l'état actuel cela pose une grande difficulté qu'un mis en examen soit sélectionné en équipe de France », avait affirmé la ministre sur Europe 1.

Résultat, Laurent Blanc a sélectionné Karim Benzema, 22 ans, 27 sélections, et l'un des joueurs les plus doués de sa génération. «Ma réponse est claire, nette et précise en donnant ma liste. Chacun a ses avis et il faut les respecter. Même s'il n'est pas dans les meilleures dispositions physiques et psychologiques, il était important de le convoquer car je pense que Karim, comme d'autres, peut faire partie intégrante d'un noyau de l'équipe de France dans le futur. Ce qui le touche dans sa vie privée ne me regarde pas. J'ai pris des décisions sportives », a t-il précisé.

Un préfet grille un feu rouge à vélo et se casse la clavicule

L'incident fait désordre pour ce préfet réputé «à poigne». Lundi soir, Richard Samuel, en poste dans le Maine-et-Loire, a eu un accident de vélo à Angers après avoir brûlé un feu rouge. Heurté par une voiture, il a été admis au CHU d'Angers pour une fracture de la clavicule.

Selon une conductrice qui a assisté à la scène, «le cycliste a dépassé la voiture par la droite et franchi le carrefour alors que le feu était au rouge fixe». Cette version est reprise dans un rapport de police ainsi que par une note transmise par le commandant de police au procureur de la république.

«Des gens très bien peuvent aussi commettre des infractions»

«Je suis rentré chez moi près les examens au CHU. J'ai une attelle mais ça ne m'empêche pas de travailler», rassure le préfet de 58 ans qui souhaite «ramener les choses à leur juste mesure».

«Je tiens à souhaiter un prompt rétablissement à Monsieur le préfet», a déclaré pour sa part Philippe Boussion, du syndicat Unité police FO. «Mais je veux aussi lui délivrer un message, lui qui pense que la sécurité passe par le tout répressif, et non par les effectifs. Des gens très bien peuvent aussi commettre des infractions».

«Quoi qu'il en soit, nous serons attentifs aux éventuelles poursuites judiciaires mises en oeuvre par le Procureur de la République», a ajouté le représentant syndical.

Selon le quotidien Ouest-France qui a révélé l'affaire, le préfet encourt en effet une contravention de quatrième classe (de 750 euros maximum) pour son infraction au Code de la route.

Grippe A : un rapport du Sénat accable le gouvernement

Au terme d'une enquête de six mois, les vingt sénateurs qui planchaient sur le rôle des industries pharmaceutiques dans la gestion de l'épidémie de grippe A ont rendu leur rapport. Et les conclusions, qu'ils présentent ce jeudi, sont sévères à l'encontre du gouvernement.

Celui-ci est en effet accusé d'incompétence, voire de conflit d'intérêt, avec les producteurs de vaccins au moment de l'achat massif de doses de vaccin à l'été 2009.

Présidée par François Autain, du groupe communiste républicain et citoyen, la commission d'enquête du Sénat estime que l'ensemble des contrats signés «se caractérisent par leur remarquable déséquilibre et par la légalité douteuse de certaines de leurs clauses».

94 millions de doses

Les parlementaires jugent que l'achat massif de doses pour «parer à toutes les éventualités» étaient «justifié», compte tenu de ce que l'on savait à l'époque. Mais le gouvernement aurait dû se réserver la possibilité de réviser ces contrats. Or la stratégie était «figée par les contrats passés avec les fournisseurs de vaccins», et «le gouvernement français n'a pas eu beaucoup de choix», se trouvant «enfermé dans une situation dont il n'a pu sortir que par la résiliation des contrats». Le rapport se félicite toutefois que la France semble «avoir payé moins cher que d'autres» la résiliation partielle des contrats.


Le rapport s'intéresse particulièrement aux contrats signés en juillet-août 2009 avec les fabricants pour 94 millions de doses. Parmi eux, 50 millions ont fait l'objet d'une résiliation début janvier... faute de patients à vacciner. L'épidémie de grippe A/H1N1, qui a provoqué près de 300 morts en France, a en effet été moins étendue que prévue dans l'hexagone. Les doses de vaccin auront finalement coûté 334 millions d'euros à l'achat et 48 millions d'euros pour l'indemnisation des laboratoires après l'annulation d'une partie des commandes

«A la merci des fournisseurs de vaccins»

«Il n'est pas admissible que des autorités chargées d'assurer une mission de service public d'une importance vitale soient à la merci des fournisseurs de vaccins», conclut le rapport.

Les sénateurs relèvent en outre «le transfert à l'Etat de la responsabilité des laboratoires du fait des produits défectueux». Ils s'étonnent aussi de la «confidentialité des contrats», levée suite à la demande de journalistes.

L'acquéreur n'a pas bénéficié non plus de certaines garanties, notamment sur l'efficacité et la sécurité du vaccin, et ne disposait que de calendriers de livraison «purement indicatifs», notent les sénateurs.

Le rapport de la commission d'enquête du Sénat est le 3e rapport parlementaire sur la gestion de la pandémie 2009-2010. Celui de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) avait été publié fin juin, et celui de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale à la mi-juillet.

Assurance automobile : vers une hausse des tarifs en 2011

 Assurer sa voiture risque de coûter plus cher l'année prochaine. Selon le quotidien Les Echos de ce jeudi, les primes d'assurance pourraient repartir à la hausse après cinq années de baisse. Le journal évoque une augmentation des tarifs moyens de 3 à 5% en 2011 et même de 8 à 9% sur la période 2011-2013 ! Le montant de la facture variera sensiblement d'un assureur et d'un assuré à l'autre.

«Les assureurs, qui gagnent moins d'argent en assurance auto (les pauvres)!, ont besoin de se refaire, après une très mauvaise année 2009», résume le journal.

Une hausse déjà en cours

Selon le quotidien, «l'inflexion a en réalité même déjà eu lieu. Dès le début de l'année, le comparateur Assurland constatait une hausse de son indice des prix en assurance automobile des particuliers (Ipap), qui se situait à + 4 % en rythme annuel en avril, et à + 1,2 % en juillet. Quant au chiffre d'affaires de l'assurance auto, il était en hausse de 2 % à fin mai, selon la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) - et même de 5 % chez AXA France sur le premier semestre -, reflet direct de ces premières corrections tarifaires».

Selon les Echos, cette hausse n'a rien à voir avec une augmentation du nombre d'accidents, les chiffres de la sécurité routière au premier semestre 2010, sont même plutôt bons après une année 2009 difficile, avec moins de tués et une diminution des blessés et des accidents corporels.

Trois explications

Pour expliquer cette hausse, le journal avance trois éléments. Tout d'abord, les événements climatiques (tempêtes Klaus et Quinten, grêle…) qui ont entrainé une augmentation de la demande de réparations. Ensuite, la baisse du prix de l'essence, qui a poussé les conducteurs à rouler davantage (trafic en hausse de 4 % à 5 % en 2009). Enfin, une modification du comportement des automobilistes. Ils respecteraient moins les limitations de vitesse entrainant ainsi plus d'accidents avec dégâts matériels (+ 2 % en 2009), et un moindre recul des accidents corporels (- 1 %, contre une baisse de 5 % sur 2008). Parallèlement, selon le journal, «l'inflation du coût moyen des réparations (+ 3 % à + 4 % par an) ainsi que du coût des corporels graves (multiplié par trois en dix ans) s'est poursuivie».

Les assureurs ont aussi moins de marge de manoeuvre selon le journal. Avec les taux d'intérêt bas, leurs résultats financiers sont réduits. Ils ont moins de réserves sur les années antérieures, qui pourraient leur permettre de lisser leurs résultats.

Selon la FFSA, la situation ne s'annonce pas meilleure en 2010. Dans ce contexte les tarifs devraient augmenter avec une hausse de 8 % à 9 % étalées sur trois ans dont 3 % à 5 % l'an prochain.

Benzema, Nasri et Mexès de retour en équipe de France

Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a révélé jeudi sa liste des 22 joueurs sélectionnés pour le match Norvège - France qui se jouera à Oslo le 11 août prochain. Une liste très attendue qui fait la part belle aux joueurs de ligue 1.

Les 23 Bleus du Mondial pourraient rater plus que Norvège - France

Comme attendu, le buteur du Real Madrid Karim Benzema, le milieu d'Arsenal Samir Nasri et le défenseur de l'AS Rome Philippe Mexès font leur grand retour parmi les Bleus. Et comme prévu, la liste ne comporte aucun des 23 joueurs présents en Afrique du Sud lors du Mondial-2010, ceux-ci ayant été sanctionnés par les instances pour avoir refusé de s'entraîner lors de la Coupe du monde afin de protester contre l'exclusion de l'attaquant Nicolas Anelka, accusé d'avoir insulté le sélectionneur d'alors Raymond Domenech.

Outre les retours de ces trois-là, 13 joueurs ne comptant aucune sélection, dont sept qui n'ont jamais été appelés figurent dans cette liste.

« Une liste vraiment très L1 »

Plusieurs raisons ont conduit Laurent Blanc à choisir de nombreux joueurs évoluant en L1. D'une part, le championnat français reprenant samedi - plus tôt que les autres championnats européens-, les joueurs seront mieux préparés physiquement. Mais si le nouveau sélectionneur n'a pas choisi beaucoup de joueurs évoluant à l'étranger, c'est aussi parce que la plupart de ceux-ci font partie des suspendus pour le match Norvège-France.

Le sélectionneur a privilégié de jeunes joueurs, non pas que « certains soient bannis », mais plutôt pour « découvrir certains au niveau international ». «C'est une bonne opportunité pour tous les joueurs qui vont participer à ce match de montrer leurs qualités», a expliqué Laurent Blanc.

Interrogé par les journalistes, Blanc s'est exprimé sur le cas de Karim Benzema. Le joueur évoluant au Real de Madrid est mis mis en examen dans une affaire de moeurs. La ministre de la Santé et des sports Roselyne Bachelot préférerait ne pas le voir porter le maillot bleu. Mais ce n'est pas du goût de Laurent Blanc. « Chacun ses avis, il faut le respecter », a-t-il affirmé. « Karim peut faire partie intégrante d'un noyau de l'équipe de France», a ajouté le sélectionneur. « Ce qui le touche dans sa vie privée ne me regarde pas. Moi, j'ai pris une décision sportive», a précisé Laurent Blanc.

Ne « pas se pénaliser pour l'Euro 2012 »

Sur les matches qui suivront celui de mercredi prochain contre la Norvège, Blanc affirme ne pas savoir « qui sera disponible en septembre. » « Rien n'est décidé, c'est le Conseil fédéral qui décidera demain». Aucun joueur n'est exclu d'avance, «il ne faut pas se pénaliser pour l'Euro 2012 », qui demeure l'objectif principal du nouveau sélectionneur.

Anelka, au coeur de la polémique qui a suivi le match France-Mexique, est selon Laurent Blanc «à la base de ce fait important de football français qui s'est passé en Afrique du Sud». Mais ce n'est pas une raison pour l'écarter de la sélection nationale. «Aucun élément ne permet de l'exclure définitivement », a expliqué Laurent Blanc.

Interrogé sur Raymond Domenech, Laurent Blanc a affirmé qu'il n'était « pas là pour analyser ce qui s'est fait avant», mais pour mettre en place une nouvelle organisation. L'objectif du sélectionneur est clair : « Nous allons à Oslo pour gagner».

La liste des 22 joueurs de l'Equipe de France:

Gardiens: Nicolas Douchez (Rennes), Stéphane Ruffier (Monaco)

Défenseurs: Aly Cissokho (Lyon), Mathieu Debuchy (Lille), Rod Fanni (Rennes), Philippe Mexès (Rome/ITA), Adil Rami (Lille), Mamadou Sakho (Paris SG), Benoît Trémoulinas (Bordeaux)

Milieux: Yohan Cabaye (Lille), Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), Blaise Matuidi (Saint-Etienne), Yann Mvila (Rennes), Samir Nasri (Arsenal/ENG), Charles Nzogbia (Wigan/ENG), Moussa Sissoko (Toulouse)

Attaquant: Hatem Ben Arfa (Marseille), Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Jimmy Briand (Lyon), Guillaume Hoarau (Paris SG), Jérémy Menez (Rome/ITA), Loïc Rémy (Nice)

mercredi 4 août 2010

L'école Ste jeanne d'Arc à Evaux les bains

photo D.Bellet

A quelques semaines de la rentrée scolaire, vous recherchez une école qui apportera à vos enfants une qualité d'enseignement avec de vraies valeurs. Ne cherchez plus, vous l'avez trouvée.
Une petite école à Evaux les bains qui vous accueillera avec son coeur et sa grande qualité d'enseignement, de gentillesse et d'écoute à Evaux les bains. Une équipe d'enseignants à votre écoute. Vous ne serez plus un numéro à l'académie, mais votre enfant, un écolier et vous parents des complices de chaque instants avec une seule ligne de conduite, l'avenir de vos enfants.

Nouveau à Evaux les bains pour votre plaisir

La rentrée scolaire approche

Comme chaque année, L'ARS sera versée fin août 2010 (normalement le 20) pour les enfants scolarisés âgés de 6 à 18 ans, pour un montant de 280,76 à 306,51 euros, selon l'âge et les ressources.



Créée en 1986, l'allocation de rentrée scolaire (ARS) est aujourd'hui versée à plus de trois millions de familles modestes, leur permettant ainsi de subvenir à une partie des dépenses liées à la scolarité de leurs enfants.

Pour la rentrée 2010-2011, l'ARS sera versée aux familles concernées, pour chaque enfant la composant, né entre le 16 septembre 1992 et le 31 janvier 2005 inclus.

Conditions d'attribution de l'ARS
Cette prime de rentrée scolaire est réservée aux familles qui ont au minimum un enfant de moins de 6 ans (ou qui atteindra cet âge avant le 1er février 2011) ou un enfant qui n'aura pas encore atteint ses 18 ans au 15 septembre 2011.

Cependant, si votre enfant entre en cours préparatoire avant l'âge de 6 ans, il peut ouvrir le droit à l'allocation de rentrée, que vous obtiendrez en faisant la demande auprès de la CAF (caisse d'allocations familiales), sur présentation d'un certificat de scolarité.

A contrario, un enfant qui a plus de 6 ans et qui n'est pas admis en primaire, n'ouvre pas droit à l'allocation : attention, la CAF ou la Mutualité sociale agricole (MSA) verse automatiquement l'allocation aux familles qui perçoivent déjà des prestations familiales, alors jouez la franchise, car elle n'omettra pas, elle, de vous réclamer les sommes perçues indûment, si elle a connaissance que votre enfant est scolarisé en maternelle et non en primaire.

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Une grue pour renflouer la péniche qui a coulé face à la Tour Eiffel

Au lendemain du naufrage d'une péniche dans la Seine à hauteur de la Tour Eiffel à Paris, les opérations nécessaires au renflouage du bateau devaient commencer mercredi après-midi. Une grue, installée sur une barge, a été spécialement affrêtée.

Elle devrait permettre de vider les 335 tonnes de gravier contenues dans le bateau, opération indispensable avant le renflouement du navire lui-même. Selon une source policière, ces travaux d'évacuation du chargement se prolongeront jusqu'à «au moins jeudi midi», après quoi le bateau pourra enfin être renfloué.

Après avoir été totalement coupée, la circulation des bateaux était redevenue quasi normale mercredi, mais elle pourrait à nouveau être affectée par la remise à flot du bateau coulé.

Vers 17 h 30 mardi, la péniche Eole a sombré à la hauteur de la passerelle Debilly, presque face à la Tour Eiffel. L'engin, long de 38 mètres poussait une barge. Les mariniers ont décidé de la détacher pour éviter que l'ensemble ne soit entrainé dans les flots. Ils ont été récupérés par la brigade fluviale et n'ont pas été blessés à l'exception d'une petite entorse pour l'un des deux conducteurs du navire. Le naufrage restait toujours inexpliqué mercredi, 24 heures après les faits.

La Seine, dangereuse pour la navigation

«On peut estimer que l'eau est entrée dans les soutes par l'avant de la péniche jusqu'à la faire basculer», explique Jean Le Dall, sous-directeur des services de la navigation de la Seine. La péniche contenait 1 650 litres de fuel, mais les plongeurs de la brigade fluviale ont pu vérifier ce mardi soir qu'il n'y avait pas de trace de pollution.

Contrairement aux idées reçues, la navigation à Paris est dangereuse en raison des courants importants et d'une forte circulation créant de petites vagues.

En attendant, les bateaux de plus de 80 mètres non équipés de propulseur ne peuvent naviguer sur la Seine, précise la préfecture de police. La circulation des bateaux de croisière n'est pas affectée par cet accident. La Compagnie des Bateaux-Mouches, principale société du secteur, a affirmé que les rotations de ces cinq bateaux actuellement en service se déroulaient normalement.

Didier Deschamps : «Non, Mamadou Niang ne partira pas»

ce mercredi matin, la Ferrari noire de Mamadou Niang a vrombi dans le parking du centre d’entraînement de l'OM. Didier Deschamps attendait son capitaine pour lui répéter un message invariable : malgré son désir ardent de rejoindre Fenerbahçe (Turquie), exprimé dans «L'Equipe» de mercredi, pour un somptueux contrat de quatre ans à 300 000€ net mensuels, le Sénégalais jouera à l’OM pour la saison 2010-11.

Quelques minutes après cette explication, Didier Deschamps a confié au Parisien-Aujourd’hui en France: «On a longuement parlé dimanche de ses envies de départ. Je lui ai dit non, il ne partira pas. Non, il est sous contrat avec l‘OM, il a signé un contrat très élevé (5 ans à 320 000€ brut par mois) en début de saison dernière. Sportivement, ma position est claire, ferme, et mon président a la même. Il n’y a pas de discussions possibles. Je peux comprendre que les chiffres puissent lui faire tourner la tête. Il n’avait qu’à pas signer un nouveau contrat en 2009. Là, il serait alors à un an du terme, et la situation sera différente. Je sais que c’est quelqu’un qui a du respect et je peux essayer de comprendre les motivations des uns et des autres. Mais le championnat commence samedi. Cela s’arrête là, rien de plus, je dois m’occuper de beaucoup d’autres choses en ce moment.»

Grenoble : quatre gardes à vue après l'opération de police

Quatre personnes sont en garde à vue, dont deux mineurs, après l'opération de police qui a eu lieu mercredi à l'aube dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, théâtre de récentes violences urbaines. L'opération s'est déroulée à la veille d'une visite du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

Elle a été menée par plusieurs dizaines de membres du GIPN et du Raid, une cinquantaine de CRS et des enquêteurs de la police judiciaire, qui ont interpellé les quatre individus.

De source proche de l'enquête, cette opération avait lieu dans le cadre de l'information judiciaire sur le braquage du casino d'Uriage, dont un auteur présumé est en fuite, alors que l'autre a été tué au cours d'une fusillade avec la police, ce qui avait entraîné plusieurs nuits de violences. «La police judiciaire procède à un certain nombre d'investigations dont le but est d'identifier le complice de Karim Boudouda», le braqueur tué, a précisé à la presse une source proche de l'enquête.

Mercredi matin, une trentaine de voitures aux vitres teintées emportant des hommes du GIPN et des CRS avaient quitté peu avant 6 heures l'hôtel de police de Grenoble pour la Villeneuve, où ils sont arrivés dans la discrétion.

Des opérations ont été menées simultanément dans le calme en plusieurs lieux de la Villeneuve, des policiers du Raid et du GIPN pénétrant dans des immeubles gardés par des CRS. Dans l'un d'eux, près de la galerie marchande où a été tué le braqueur, trois jeunes hommes ont été arrêtés. Ailleurs, un homme plus âgé a été arrêté et des objets saisis. Les policiers ont regagné l'hôtel de police vers 7 heures avec les interpellés.

Hortefeux attendu jeudi à Grenoble

M. Hortefeux est attendu à Grenoble jeudi afin de «faire le point de la situation» avec nouveau préfet de l'Isère, l'ancien policier Eric Le Douaron. En visite à Grenoble vendredi, Nicolas Sarkozy avait affirmé que les résultats de l'enquête sur les menaces contre des policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Grenoble «ne vont pas tarder».

Dans la nuit du 15 au 16 juillet, Karim Boudouda et son complice avaient braqué le casino d'Uriage-les-Bains (Isère). Ils avaient été pris en chasse par la police et la course-poursuite s'était achevée dans un quartier de Grenoble, la Villeneuve, où Boudouda était décédé dans un échange de tirs. Sa mort avait provoqué trois nuits de violences urbaines au cours desquelles les policiers avaient essuyé des tirs. Des menaces de mort avaient ensuite été adressées aux policiers de la BAC, impliqués dans la fusillade avec Boudouda.

Plusieurs enquêtes ont été ouvertes, dont une confiée à la police judiciaire pour retrouver notamment le complice de Boudouda, qui avait pris la fuite lors du braquage.