samedi 24 juillet 2010

Domenech convoqué par Duchaussoy pour «des faits inacceptables»

Des reproches sans appel et une convocation. Après le fiasco des Bleus au Mondial 2010, le cas de l'ancien sélectionneur reste en suspens à l'issue du conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF).

«Je convoquerai Raymond Domenech dans les jours à venir, a indiqué Fernand Duchaussoy à l'issue du Conseil fédéral qui l'a élu président ce vendredi après-midi. Des faits inacceptables contraires à l'éthique ont été commis, par exemple ne pas serrer la main à l'entraîneur adverse (Carlos Alberto Parreira, ndlr) ou ne pas avertir le président (Escalettes) présent sur place des événements de la mi-temps de France-Mexique.»

Si Domenech «souhaite démissionner, je ne pense pas que je m'y opposerai»

Le nouveau patron de la Fédération a annoncé qu'il lui fera «un certain nombre de reproches» avant d'en «tirer les conséquences». Le Conseil fédéral a-t-il débattu d'un éventuel licenciement de l'ex-sélectionneur ? «Ça a été évoqué, a répondu le nouveau président. On a toujours le droit de demander. Je le convoquerai dès la semaine prochaine. Mais ce sont des choses délicates que je refuse de développer.»

En revanche, si Domenech «souhaite démissionner, je ne pense pas que je m'y opposerai. Compte tenu des circonstances, je ne peux en dire plus», a ajouté Fernand Duchaussoy.

Une procédure complexe

Comme l'expliquait «le Parisien» - «Aujourd'hui en France» dans son édition de vendredi, les mots «licenciement», «faute grave» ou «faute professionnelle» ne peuvent être prononcés, sinon, la FFF se mettrait elle-même à la faute. Si le conseil avait voté pour son renvoi, Domenech aurait alors pu attaquer la Fédération pour licenciement abusif. Dans ce genre d’affaires, les mots sont maniés avec une extrême précaution. Pour licencier un salarié, il faut d'abord lui faire passer un entretien préalable.

Des membres du Conseil fédéral comme Guy Chambily ou Jacques Rousselot ont récemment demandé l'éviction de Domenech de la Direction technique nationale (DTN), à laquelle il est lié par un contrat à durée indéterminée.

Concernant le fiasco des Bleus, Fernand Duchaussoy a aussi estimé que «la responsabilité du Conseil fédéral, y compris la (sienne), est en cause. Nous nous sommes trompés, et avons laissé dériver une situation dont le point d'orgue a été le 20 juin et le bus de la honte». «Je vous affirme droit dans les yeux qu'il n'y aura plus jamais de Knysna (localité où se trouvait le camp de base des Bleus au Mondial-2010), car nous avons toutes les cartes en main pour rebondir», a-t-il aussi assuré.

Le dernier adieu à Bernard Giraudeau

Les obsèques du comédien Bernard Giraudeau, décédé le 17 juillet à l'âge de 63 ans, se sont déroulées ce vendredi après-midi à l'église Sainte-Eustache, à Paris. Une cérémonie familiale et amicale, conformément au voeu de ses proches, qui s'est accompagné d'un hommage militaire à l'enfant de La Rochelle, engagé à l'âge de 15 ans dans la Marine nationale.

«Un lion» qui s'est battu jusqu'au bout
Sa carrière en vidéos
Les hommages des internautes à Bernard Giraudeau

La dernière compagne de l'acteur, Tohra Chalando-Mahdavi , et les deux enfants du défunt, Sara et Gaël Giraudeau, sont entrés ensemble dans l'église, accompagnant le cercueil de chêne clair. Des casquettes à pompon de marin à la main. La mère de Sara et Gaël, Anny Duperey, était arrivée un peu plus tôt, un gros bouquet de fleurs multicolores dans les bras, cueillies le matin même dans le jardin planté avec l'acteur pendant leur union.

La Love Parade tourne au drame en Allemagne : au moins 15 morts

Au moins 15 personnes, six hommes et neuf femmes, ont trouvé la mort samedi après-midi lorsque la foule a été prise d'un mouvement de panique à la Love Parade à Duisbourg, dans l'ouest de l'Allemagne, selon un nouveau bilan de la police.

Une dizaine d'autres personnes ont été blessées et «un grand nombre» de personnes ont dû être réanimées au cours de cette manifestation de musique techno, précise la police.

Un porte-parole de Duisbourg évoque, lui, le chiffre de 45 blessés, tandis que plusieurs médias allemands, dont Bild, parlent d'une centaine de blessés.

Les fêtards convergeaient sous un tunnel

Le drame s'est produit vers 17 heures alors que de nombreux fêtards convergeaient sous un tunnel situé sous une autoroute, pour se rendre sur le lieu du festival, le site de l'ancienne gare de marchandises. Beaucoup de gens ont été piétinés. La police pourrait avoir bloqué la sortie du tunnel pour éviter l'afflux de nouveaux participants. «La cause de la panique est incertaine, nous devons enquêter», a simplement commenté un porte-parole de la police.

«Les gens étaient debout sur moi comme un mur. J'avais peur de mourir», raconte un témoin à Bild.de.

Les secours ont mis beaucoup de temps à arriver sur les lieux en raison de la foule. L'autoroute a été fermée à la circulation pour permettre l'atterrissage des hélicoptères de secours.

La fête continuait en début de soirée

Selon les organisateurs, 1,4 million de personnes, soit plus du double de la population totale de la ville, participaient à cet événement pour célébrer la musique techno né en 1989 à Berlin.

Les fêtards n'ont pas été informés immédiatement du drame, si bien que la manifestation continuait en début de soirée, les organisateurs voulant éviter d'autres mouvements de panique. De nombreux autres participants ont toutefois rejoint la gare, où les trains étaient bloqués.

Les sponsors des bleus réclament plus d'un million d'euros de réparation

Après le fiasco des bleus au Mondial 2010, et alors que le sélectionneur Laurent Blanc vient de décider de suspendre les 23 Bleus du Mondial, les sponsors de l'équipe de France réclament un peu plus d'un million d'euros de réparation à la Fédération française de football (FFF) au titre du préjudice sur leur image.

Laurent Blanc suspend les 23 Bleus du Mondial sud-africain

«Les sponsors ont dit: on subit un préjudice, on veut être réparés», a déclaré vendredi le trésorier de la FFF, Bernard Désumer.

Ces réparations sont demandées par les gros partenaires: Suez, Carrefour et Crédit agricole. Le secrétaire général de la FFF, Henri Monteil, a aussi ajouté Adidas à la liste. Il a indiqué que l'équipementier avait «encore 180 000 maillots de l'équipe de France sur les bras»

Selon le trésorier de la FFF, ces sommes sont « discutées à l'amiable». Selon lui, elles ne risquent pas d'avoir un impact négatif sur les comptes de la Fédération. «Les primes aux joueurs ne sont pas versées de toute façon», a répondu Bernard Désumer, à l'issue du Conseil fédéral. Les sponsors, ne veulent pas renégocier les contrats, qui sont signés pour quatre ans, on n'y touche pas» a-t-il ajouté.

mercredi 21 juillet 2010

Attaque aux pétards à Paris : Marie, 63 ans, est décédée

Marie, la femme de 63 ans gravement brûlée le 14 juillet par un engin d'artifice dans son appartement parisien, est morte des suites de ses blessures, a annoncé mercredi le parquet de Paris. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, cette résidente d'un appartement du XXe arrondissement avait été grièvement blessée par un pétard jeté depuis la rue sur son balcon à l'aide d'un mortier.

Son mari non-voyant était sorti indemne des lieux grâce à l'intervention des secours au cours de laquelle cinq sapeurs-pompiers ont été légèrement intoxiqués. Le sort de Marie, figure locale du quartier des Orteaux, avait profondément ému les habitants.

Après le décès de la victime, le parquet a requis la mise en examen supplétive de l'adolescent de 16 ans, soupçonné d'être à l'origine du tir, demandant qu'il soit dorénavant poursuivi pour «incendie involontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner» et non pas «ayant entraîné des blessures ayant entraîné une interruption totale de travail (ITT) supérieure à huit jours». Le jeune homme, mis en examen et placé en détention provisoire, doit être convoqué dans les jours à venir. L'enquête a permis «d'établir le caractère non intentionnel du tir vers l'appartement de la victime», a-t-on appris de source judiciaire.

42 incendies volontaires les nuits du 13 et 14 juillet à Paris et la petite couronne

La 16 juillet, Alain Gardère, directeur de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), avait dressé dressé le bilan des interpellations, 581 au total, les nuits du 13 et du 14 juillet à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. 42 concernaient des incendies volontaires et 83 des détentions et jets d'engins incendiaires. Il avait souligné le caractère de plus en plus dangereux de l'utilisation de pièces d'artifices, évoquant notamment le cas de cette femme de 63 ans.

Cette année, le 14 juillet se déroulait avec une nouvelle et stricte réglementation sur les feux artifices, qui interdisait les tirs de mortiers afin d'empêcher leur usage lors de violences urbaines. Dans une lettre aux préfets datée du 5 juillet, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, les avait invités à «faire respecter les dispositions» de l'arrêté du 29 décembre 2009. Ce texte, «interdit l'utilisation, par les particuliers, de mortiers de feux d'artifice», stipulant que «seuls y sont autorisés les professionnels titulaires d'un certificat de qualification» et «les personnes ayant reçu un agrément préfectoral».

Assemblée : la fin de la retraite à 60 ans actée en commission

Quelques modifications ont également été apportées au projet de réforme qui sera soumis au vote des députés en septembre.

Retraites, premier acte. La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a validé, mercredi, la mesure phare du projet de loi sur la réforme, qui recule de 60 à 62 ans, à l'horizon 2018, l'âge légal de départ.

Le ministre du Travail, Eric Woerth, a catégoriquement exclu toute modification de ce volet du texte : «On a choisi de ne pas aller plus loin que 62 ans mais d'aller plus vite» dans le temps, a-t-il lancé en commission, selon une députée de gauche. Le gouvernement veut porter l'âge légal de départ en retraite à 62 ans en 2018, en l'augmentant chaque année de quatre mois à partir de la génération 1951.

Pierre angulaire de la réforme, c'est aussi la mesure la plus contestée par les syndicats (à l'exception de la CFE- CGC) et la gauche. L'âge légal est fixé à 60 ans depuis 1983. Il avait alors été abaissé de cinq ans lors du premier septennat du président socialiste François Mitterrand. Les députés de la majorité ont ensuite approuvé le passage progressif (de 2016 à 2023) de 65 à 67 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein (pension sans décote, quel que soit le nombre d'annuités)

Des amendements qui ne modifient pas réellement la réforme

La commission des Affaires sociales -l'une des huit commissions permanentes de l'Assemblée- qui examine de près cette réforme des retraites est notamment chargée de voter des amendements. C'est le texte modifié par cette commission qui sera ensuite examiné en séance plénière à l'Assemblé nationale en septembre prochain. Sur 90 amendements examinés mercredi dans la matinée (400, au total, ont été déposés), «une quinzaine ont été adoptés, un tiers venant de l'opposition et deux tiers venant de la majorité», a déclaré le président de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie (UMP). Aucun ne modifie réellement le projet de loi.

Pas d'écarts de pensions entre hommes et femmes

Le gouvernement et la majorité UMP ont ainsi donné leur accord à un amendement de Martine Billard (Parti de gauche), qui assigne au Comité de pilotage des régimes de retraites, créé par la réforme, l'objectif d'annuler les écarts de pensions entre hommes et femmes. Un autre amendement adopté précise que des parlementaires de chaque groupe participeront au Comité de pilotage avec les partenaires sociaux. «Les débats se passent bien dans un climat plutôt serein. On a pris» des amendements «à la fois du Parti socialiste et du Parti communiste parce qu'ils amélioraient le texte», a déclaré Eric Woerth, le ministre du Travail, à la presse à la suspension des travaux.

Pénibilité : il faudra attendre septembre

Par ailleurs, deux amendements du Nouveau Centre ont été adoptés alors que l'essentiel de la discussion sur la pénibilité -concessions promises par l'exécutif mais non encore dévoilées- n'aura lieu, au grand dam de la gauche et des syndicats, que dans le cadre de l'examen du texte en séance publique, à compter du 6 septembre.

Le premier amendement prévoit que le futur Comité de pilotage des régimes de retraites devra s'appuyer sur les travaux de l'Observatoire des pénibilités du Conseil d'orientation des conditions de travail (COCT), créé en 2008. Selon un second amendement, un décret doit préciser que cet Observatoire «est chargé d'apprécier la nature des activités pénibles dans le secteur public et le secteur privé, et en particulier celles ayant une incidence sur l'espérance de vie».

Plus d'espoir pour les mères de famille

La commission a en revanche rejeté un amendement de la députée UMP Chantal Brunel, responsable de l'Observatoire de la parité hommes-femmes. Il visait à maintenir à 65 ans l'âge pour une retraite à taux plein pour les mères d'au moins deux enfants. Il avait été adopté la veille en commission des Finances (uniquement saisie pour avis sur ce projet de loi) contre la volonté du rapporteur UMP et grâce aux voix du PS, du Nouveau Centre et des députés UMP villepinistes. Les députés PS de la commission des Affaires sociales n'ont pas voté en faveur de l'amendement, contrairement à leurs collègues de la commission des Finances. Le gouvernement s'est opposé à cette mesure qui, selon lui, «crée une inégalité flagrante et de nombreux problèmes juridiques».

Jeune homme tué par les gendarmes : des funérailles dans le calme

La communauté gitane s'est réunie mardi matin dans la douleur, le recueillement et le calme pour les funérailles de Luigi Duquenet, 22 ans, tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'il forçait un barrage.

Environ 300 à 400 personnes ont pris part à la messe, dans l'église de Saint-Gervais-la-Forêt, non loin de Blois. «Il y a beaucoup de familles, beaucoup d'enfants, et tout est très calme, très digne. L'heure est au recueillement», explique l'envoyée spéciale du parisien.fr, précisant que les forces de l'ordre n'étaient pas visibles. Stationnées à plusieurs centaines de mètres, elles étaient toutefois prêtes à intervenir en cas de débordement.

«On ne tue pas un enfant comme cela», répètaient les proches, alors que la mère du jeune homme arrivait en larmes, soutenue par un de ses fils. Après la messe, la petite foule est partie en direction du caveau familial, situé dans les environs.

Cécile Aubry, la mère de «Belle et Sébastien», est morte

La réalisatrice et actrice française Cécile Aubry est décédée lundi soir à l'âge de 81 ans à Dourdan (Essonne). La comédienne, écrivain et auteur de scénarios, est restée dans la mémoire des téléspectateurs pour avoir réalisé notamment une partie des épisodes de la série «Belle et Sébastien».

Son fils, Mehdi el Glaoui, incarnait le rôle du petit garçon de ce feuilleton télévisé en noir et blanc, diffusé pour la première fois en 1965.

Les obsèques de Cécile Aubry seront célébrées lundi prochain à l'église de Dourdan (Essonne) à 11 heures, avant d'être inhumée au cimetière de Montrouge.

Née sous le nom d'Anne-Marie Benard le 3 août 1928, elle avait débuté comme danseuse, suivant une formation au cours Simon. Elle acquit une renommée internationale avec un grand succès dès ses débuts, en incarnant une Manon à fossettes et au sourire faussement candide dans le film éponyme de Henri-Georges Clouzot, qui remporta un Lion d'or à la Mostra de Venise en 1949 et était librement adapté du roman de l'abbé Prévost.

Elle signera ensuite un contrat avec le studio américain 20th Century Fox, mais ne tournera que dans quelques films. Dans «La Rose noire» elle côtoie Tyrone Power et Orson Welles et, dans «Barbe-Bleue» (1952) de Christian-Jacque, Hans Albers. Après avoir épousé Si Brahim el Glaoui, fils du pacha de Marrakech, elle avait abandonné son métier d'actrice pour devenir écrivain pour enfants, adaptant elle-même ses romans pour la télévision.

Violences à Grenoble et Saint-Aignan : la réplique de Nicolas Sarkozy

Le président de la République n'est pas en vacances. Après la série de violences urbaines qui ont secoué le Loir-et-Cher et Grenoble, Nicolas Sarkozy a décidé ce mercredi de contre-attaquer, en ouverture du conseil des ministres.

Comme à l'accoutumée, le président ne mâche pas ses mots. Il dit vouloir mener une véritable «guerre à la criminalité».

«Des événements d'une extrême gravité viennent de se produire ces jours derniers dans l'Isère et le Loir-et-Cher marquant une escalade de la violence, en particulier envers les forces de l'ordre», a affirmé le chef de l'Etat dans une déclaration en Conseil des ministres communiquée à la presse.

«Ces événements ne sont pas acceptables», a-t-il ajouté.

Un nouveau préfet en Isère

«Le gouvernement mène une lutte implacable contre la criminalité. C'est une véritable guerre que nous allons livrer aux trafiquants et aux délinquants. L'autorité de la loi doit être respectée sur l'ensemble du territoire national», a également dit Nicolas Sarkozy.

«C'est pourquoi j'ai décidé de nommer préfet de l'Isère Eric Le Douaron, un policier de métier, préfet de la Meuse (Ndlr : il remplace Albert Dupuy), qui a été durant six ans un très remarquable directeur de la sécurité publique à Paris, de la même façon que j'ai nommé voici quelques semaines préfet de Seine-Saint-Denis un autre grand policier en la personne de Christian Lambert», a annoncé le président. Il a précisé qu'il irait lui-même installer le nouveau préfet le 30 juillet.

Gens du voyage : les campements irréguliers seront expulsés

Le président de la République a également annoncé en Conseil des ministres la tenue d'une réunion le 28 juillet à l'Elysée sur les «problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms», après les violences survenues à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), selon un communiqué de l'Elysée.

«Je tiendrai une réunion à ce sujet le 28 juillet. Cette réunion fera le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière», a-t-il ajouté.

Des violences sont survenus le week-end dernier et en début de semaine dans plusieurs points de la vallée du Cher, après la mort d'un jeune de la communauté du voyage, tué dans la nuit de vendredi à samedi par un gendarme après avoir forcé un contrôle.

Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a assuré, ce mercredi lors du compte-rendu du Conseil de ministres, que Nicolas Sarkozy ne voulait pas «stigmatiser une communauté». «Il ne cherche pas à stigmatiser une communauté mais il cherche à répondre à une problématique. On a beau être Rom, gens du voyage, parfois même Français au sein de cette communauté, et bien on doit respecter les lois de la République», a déclaré Luc Chatel.

lundi 19 juillet 2010

Tour de France : le triomphe de Thomas Voeckler, Contador en jaune

L'Alsacien Thomas Voeckler a remporté la 15e étape du Tour de France, lundi à Luchon. Il s'agit du cinquième succès français cette année, après Sylvain Chavanel (2 fois), Sandy Casar et Christophe Riblon. Agé de 31 ans, Voeckler a porté durant dix jours le maillot jaune en 2004, l'année de son premier titre de champion de France.

Il a enlevé l'an passé son premier succès d'étape dans le Tour. Il avait gagné à Perpignan, dans la plaine.

La partie de poker entre les deux favoris s'est poursuivie, cette fois au profit de l'Espagnol Alberto Contador (Astana). Le Luxembourgeois Andy Schleck lui a cédé le maillot jaune. Contador, qui endosse pour la première fois le maillot jaune cette année, précède désormais de 8 secondes le Schleck. Ce dernier a perdu du temps à cause d'un problème de dérailleur dans le dernier col, à quelque 25 kilomètres de l'arrivée.

Après un départ ultra-rapide dans cette étape de 187,5 km (94,8 km parcourus en deux heures), une échappée a pris les devants pour aborder en tête le Portet d'Aspet, le premier col du jour. Ce groupe de dix coureurs (Voeckler, Turgot, Mondory, Vandborg, Reda, Van Summeren, Roberts, Ivanov, Ballan, Perez) s'est assuré jusqu'à près de 11 minutes d'avance avant la principale ascension, le Port de Balès. Dans ce col classé hors catégorie, Voeckler a distancé ses compagnons à 8 km du sommet. L'ex-maillot jaune du Tour (dix jours en 2004) a basculé au sommet, distant de 21,5 kilomètres de l'arrivée, avec 1 min 30 sec d'avance sur Pérez et Ballan.

Un gendarme très grièvement blessé par un chauffard

Un gendarme de 49 ans a été très grièvement blessé lundi après avoir été percuté par une voiture. Contrôlé à plus de 140 km/h au lieu de 90 sur la N17 à hauteur de Thélus (Pas-de-Calais), l'automobiliste ne s'est pas arrêté.

Vers 17h45, l'adjudant de la brigade territoriale de Vimy qui effectuait une opération de contrôle de vitesse avec deux de ses collègues a tenté d'intercepter le chauffard.

Le véhicule n'a pas ralenti, a percuté et projeté le gendarme, avant de prendre la fuite.

Le militaire, marié et père de deux enfants majeurs, a été pris en charge par le Samu et transporté au centre hospitalier d'Arras. Son pronostic vital est engagé. D'importants moyens ont été déployés pour tenter de retrouver le chauffard. Une enquête a été confiée à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Lille.

La Creuse ne veut pas devenir un désert médical

La fermeture du service de radiothérapie de l’hôpital de Guéret, effective depuis le 30 juin, n’en finit pas de semer le trouble dans un département, la Creuse , réputé pour sa tranquillité. L’émoi de la population et des élus, tous bords confondus, s’explique aisément. Les patients seront contraints de se rabattre sur Montluçon (Allier) ou Limoges (Haute-vienne), deux villes distantes respectivement de 60 et 90 kilomètres. Trop, c’est trop. Samedi, les 260 maires du département ont décidé unanimement de rompre leurs relations avec l’État. Toute collaboration avec les services de l’État est suspendue. Si aucune solution n’est trouvée d’ici à septembre, une démission collective est envisagée.

Lundi, Hugues Moutouh Préfet de la Creuse estimait que “la politique de la chaise vide n’est pas forcément la meilleure des politiques“. Sa déclaration au micro France Bleu Creuse, l’un des principaux médias du département, même empreinte de bonne volonté frise le ridicule : “Je ne laisserai pas les patients creusois être traités comme la cinquième roue du carrosse. Je dis simplement aux malades et aux familles des malades qui ont l’impression de ne pas être correctement traités, de m’appeler, je (les) prendrai au téléphone“.

La fermeture du centre de radiothérapie de Guéret, confirmée la semaine dernière par le tribunal administratif de Limoges est justifiée par le fait que ce centre accueillait 200 patients par an, soit trois fois moins que le seuil minimal d’activité, de 600 personnes, défini par le ministère de la santé en mars 2007.

A l’évidence l’application de ce seul critère ne colle pas aux spécificités des départements ruraux que de telles dispositions technocratiques semblent vouer à devenir des réserves d’indiens. Derrière la beauté de ses paysages, la Creuse cumule un certain nombre de handicaps. Le premier d’entre eux est d’être un département pauvre (plus faible revenu moyen net imposable), à faible densité (124 000 habitants), qui détient surtout le triste titre d’être le département le plus vieux de France avec un habitant sur trois âgé de plus de 60 ans ou plus.

Pourtant, son caractère préservé constitue désormais un atout pour des urbains stressés à la recherche d’une autre qualité de vie. Depuis 1990, plus de 19000 personnes sont venues s’installer en Creuse, tandis que 16600 Creusois la quittaient, d’où un solde migratoire excédentaire de de 2500 personnes en 9 ans.

Reste que le département est très peu irrigué de transports en commun comme le relève le docteur Rachid Elie Loufti. Le président départemental de la Ligue contre le cancer note qu’avec cette fermeture, les malades du cancer dans la Creuse devront effectuer plus d’une heure de route, pour se faire soigner. Aller-retour ce sera en fait minimum deux heures de trajet pour dix minutes de séance mais des délais d’attente “jusqu’à cinq semaines”, “alors que les services des villes voisines sont déjà surchargés” s’emporte Michel Vergnier, député-maire PS de Guéret.
Les élus du département ne sont pas d’horribles dépensiers peu soucieux des deniers publics. En 2009, la direction de l’hôpital de Guéret avait fait une proposition à la seule clinique de la ville de créer un partenariat public-privé qui permettrait au centre de radiothérapie de prendre de l’envergure et d’accueillir les 600 patients demandés. L’idée avait été soumise au ministère de la santé qui l’avait jugée dans un premier temps “très bonne” avant de se rétracter et de décider de la fermeture à la fin 2009.Le tempétueux député (UMP) de la Creuse Jean Auclair, en garde une dent contre Roselyne Bachelot. “J’ai squatté toute une nuit sur la moquette devant le bureau de Roselyne Bachelot pour qu’on reparle de la radiothérapie. Elle ne m’a même pas reçu” déplore le parlementaire qui se présente lui-même comme un “sarkozyste acharné”. Depuis, Jean Auclair demande la démission de Roselyne Bachelot “parce qu’elle n’est pas capable de prendre ses responsabilités, elle fait comme l’équipe de France, comme Domenech, elle nous lâche en rase campagne et ça, c’est inadmissible de la part d’un ministre“.

Signe qu’il se passe bien quelque chose, les sept curés de la Creuse ont décidé de joindre leur voix au mouvement de manifestation contre la fermeture du service de radiothérapie qu’ils considèrent “comme majeur”. Un courrier co-signé, “un cri de vie” a été adressé sous forme de lettre ouverte notamment à Roselyne Bachelot. “Avec la disparition de ce service nous franchissons à nouveau un degré supplémentaire dans la spirale de désertification du département. Au jour le jour, nous sommes témoins privilégiés de la vie des familles, des villages, des communes de cette région. Nous ne pouvons nous résoudre à voir ce département perdre ses forces vives, et les structures vitales qui permettraient de le développer à égalité avec d’autres départements ruraux. Mme la ministre, vous vous montrez capable de vous mettre au chevet d’une équipe de France de football bien malade. Montrez-nous que vous êtes capables de vous mettre à l’écoute et au chevet d’un département qui ne veut pas rester sur le banc de touche, et qui demande à vivre avec les mêmes moyens que les autres”.

Il y a belle lurette que dans le délitement général de la puissance publique, la notion d’aménagement du territoire et de service public s’est effacée devant les impératifs financiers. A croire qu’il est plus facile de fermer des services que de négocier des tarifs raisonnables avec les grands groupes pharmaceutiques ou les multinationales qui vendent du matériel médical. A titre d’illustration, le groupe Johnson & Johnson annonçait de façon très brutale à la mi-juin la fermeture de son usine d’Auneau (Eure-et-Loir) propriété de sa filiale Ethicon spécialisée dans la fabrication de matériel chirurgical. Bien que bénéficiaire l’usine de 365 salariés sera délocalisée en Amérique du Sud. Et comment parler décemment d’économies quand les rapports officiels épinglent la gabegie qui a entouré la gestion de la grippe H1 N1.

Par Henri Moreigne pour « La Mouette »

dimanche 18 juillet 2010

les animations au grand hotel d'Evaux les bains

On n’a même plus le droit de fumer en terrasse!

Interdire la cigarette en terrasse? Certains cafetiers et restaurateurs franchissent le pas sans complexe. Une initiative qui divise autant dans la profession que parmi les consommateurs.
C’est l’heure de la pause. Lessivé par une longue matinée de travail, Sylvain sirote une bière fraîche à la terrasse du Royal Pereire, un bistrot chic du XVIIe arrondissement de Paris. Bonne nouvelle : chaleur et beau temps sont de sortie. Pourtant, ce directeur marketing de 46 ans n’a pas eu besoin de jouer des coudes pour se faire une place au soleil.

« Ici, la terrasse est non-fumeurs », sourit Sylvain, en pointant du doigt la petite ardoise qui signale l’interdiction. Et même si la majorité des tables sont vides, Olivier, le patron des lieux, n’est pas inquiet. « Les gens commencent à se passer le mot mais ça prendra du temps. Il faut être patient quand on est précurseur. »

Inimaginable il y a encore quelques mois, les premières terrasses non-fumeurs commencent à apparaître ici et là. Deux ans et demi seulement après l’interdiction de fumer dans les cafés et restaurants, certains gérants ont donc décidé d’aller au-delà de la loi — qui épargne les terrasses ouvertes — en bannissant la cigarette en extérieur. Pour l’heure, seule une poignée d’établissements — dont une majorité à Paris — a fait ce pari audacieux. Un phénomène encore naissant « mais en constante augmentation », applaudit Gérard Audureau, président de Droit des non-fumeurs (DNF).

Dernier exemple en date, le restaurant panoramique des Galeries Lafayette, ouvert début juillet, a rangé la clope en plein air au rayon des souvenirs. « C’est un choix dicté par la simplicité : on ne va pas dire aux clients qu’il est interdit de fumer dans le magasin mais que c’est autorisé en terrasse », affirme la direction. « Dès les beaux jours, il y avait des allers-retours incessants entre la salle et le jardin. C’était devenu ingérable », assure de son côté Samy, patron de l’Entrepôt (Paris).
Mais ailleurs, c’est bien l’argument santé qui est d’abord mis en avant. « Les clients non-fumeurs ont aussi le droit de profiter d’un repas en extérieur sans être importunés », estime Annick, propriétaire du Clos de Chevreuse, à Chevreuse (Yvelines). Claude, de passage à la terrasse du Royal Pereire, approuve. « Ça devrait être comme ça partout! » s’enthousiasme cet ex-fumeur de 50 ans.

Les bonnes intentions des gérants cachent aussi l’envie de s’arroger un marché encore déserté. « Il existe une vraie demande pour des terrasses réservées aux non-fumeurs », note Gérard Audureau. La preuve : à Toulon (Var), si le chiffre d’affaires de l’Escapade a d’abord souffert, « les non-fumeurs ont fini par se passer le mot », sourit le chef de salle. Une aubaine qui se paye au prix de quelques prises de bec. « On se fait engueuler par des fumeurs tous les jours. Ils nous disent : Et maintenant, les terrasses! Mais laissez-nous vivre à la fin! » Pourtant, certains accros au tabac apprécient. « Ça permet de faire des pauses sans cigarette. Et puis on profite mieux du repas », souligne Laura, 27 ans, une cliente régulière de l’Entrepôt.
Si la bataille des « pour » et des « contre » ne fait que commencer, son issue importe peu. Car dans tous les cas, ces initiatives ont toutes les chances de faire tâche d’huile. « C’est même une certitude », prédit Gérard Audureau, qui listera dès la rentrée ces établissements précurseurs sur le site de son association*. En attendant que la loi s’y mette? « Ce n’est pas à l’ordre du jour », balaye-t-on au ministère de la Santé.

de l'animation tradition en Bretagne

de la tradition, de la complicité et de la simplicité. des facteurs de communication en Bretagne à prendre en exemple.

Zoom Déposez votre hommage à Bernard Giraudeau

Bernard Giraudeau est décédé ce samedi matin à l'âge de 63 ans. Réalisateur, écrivain, bourlingueur, l'acteur avait révélé en 2001 être atteint d'un cancer du rein qui s'était étendu aux poumons en 2006.

Ses yeux bleu lagon et son physique de baroudeur lui valent des rôles de séducteurs, qu'il teinte de fragilité et de vulnérabilité, dans plusieurs comédies («Et la tendresse bordel !» en 1977, «La boum» en 1980). Mais loin de se cantonner aux rôles de beau gosse, il n'aura de cesse d'élargir sa palette et de jouer dans des films d'auteur : flic alcoolique et déglingué dans «Poussière d'ange» (1986) d'Edouard Niermans, avocat manipulateur dans «Une autre vie» (1993) d'Olivier Assayas, professeur homosexuel dans «Le fils préféré» (1994) de Nicole Garcia...

Admirateur des écrivains voyageurs Jack London ou Joseph Conrad, il publie son premier livre à 54 ans, «Le marin à l'ancre», un recueil des lettres écrites pendant ses voyages à un ami myopathe, cloué dans un fauteuil. Un beau succès de librairie, tout comme son recueil de nouvelles «Les hommes à terre» en 2004 ou «Les dames de nage» trois ans plus tard.

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Un rapport «accable» le médecin de Johnny Hallyday

Au coeur d'une tempête médiatique lors de l'hospitalisation de Johnny Hallyday en décembre dernier à Los Angeles, le médecin du chanteur, Stéphane Delajoux, est de nouveau malmené par un rapport d'experts médicaux, dont le Journal du Dimanche révèle des extraits.

Son avocat assure de son côté «qu'il n'y a pas eu faute».

Ce rapport, chargé d'évaluer les problèmes de santé post-opératoires de Johnny Hallyday, «accable» Stéphane Delajoux, le chirurgien ayant procédé à l'opération d'une hernie discale le 26 novembre dernier, révèle dimanche le JDD. Cette «expertise de soixante-quatre pages met gravement en cause le chirurgien qui a opéré Johnny», assure le journal, qui ajoute: «c'est l'opération du Dr Delajoux, et surtout les silences de ce dernier, après l'intervention, qui semblent être à l'origine des gravissimes complications du chanteur».

En effet, «le Dr Delajoux n'a pas informé que, lors de son intervention, il avait causé une brèche dans "la dure-mère" du chanteur, les méninges, provoquant des pertes de liquide céphalo-rachidien», écrit le JDD. Selon les experts cités par le journal, «ce n'est pas une faute en soi», mais «en cas de brèche dure-mérienne, il est recommandé de garder le patient au repos strict pendant quarante-huit heures pour favoriser la cicatrisation». Or «un repos strict au lit n'a pas été prescrit» au chanteur, ajoute le rapport.

De plus, «la prise en charge de la fuite de liquide céphalo-rachidien (LCR) n'a pas été conforme aux règles de l'art et aux données acquises par la science et l'information du patient, tant préalable qu'au détour du geste, insuffisante», estiment les experts cités par le JDD, qui concluent que «les manquements relevés à l'encontre du Dr Delajoux ont généré une perte de chance d'éviter la fuite de LCR, et donc l'infection, estimée à 75 %».

Grenoble: nouveaux tirs à balles réelles contre les policiers

Après l'interpellation de quatre hommes soupçonnés d'avoir tiré sur des policiers dans la nuit de vendredi à samedi, la police a annoncé avoir essuyé de nouveaux tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche.

Les forces de l'ordre ont interpellé dimanche quatre hommes, soupçonnés d'avoir tiré à balles réelles sur des policiers de la BAC dans la nuit de vendredi à samedi à Grenoble, théâtre de violences urbaines. Ce coup de filet à la Villeneuve, un quartier sensible de Grenoble, a été mené aux alentours de 6 heures par un escadron de gendarmerie, deux compagnies de CRS et la Force d'intervention de la police nationale regroupant le RAID et la GIPN.

Les quatre hommes, dont l'âge et les antécédents n'ont pas été précisés, ont été interpellés dans le cadre d'une enquête pour «tentative d'homicide» sur des policiers de la BAC, pris pour cible à plusieurs reprises par des manifestants armés dans la nuit de vendredi à samedi, lors de violents incidents.

De nouveaux tirs à balles réelles sur les policiers

Et alors que la nuit de samedi à dimanche avait semblé relativement plus calme que la veille, la police a annoncé en fin de matinée avoir été de nouveau la cible de tirs à balles réelles pour la deuxième nuit de suite, sans déplorer de blessés. «On a relevé un impact de balle sur un véhicule de CRS et on s'est fait tirer dessus à deux ou trois reprises», a déclaré Brigitte Jullien, directrice départementale de la sécurité publique de l'Isère, lors d'une conférence de presse à l'hôtel de police.

Par ailleurs, quinze voitures ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche dans ce quartier sensible de Grenoble, quadrillé par un fort dispositif des forces de l'ordre, où une soixantaine de véhicules et des commerces avaient brûlé la veille. Cette nuit, sept personnes, dont on ignore les âges,ont été interpellées pour «port d'arme» ou détention d'objet pouvant servir de projectile. «Plusieurs équipes» de la police «ont été visées par des projectiles mais personne n'a été blessé».

samedi 17 juillet 2010

Euro Millions: un Français touche le pactole

La chance a souri à un joueur français, vendredi soir, qui a empoché un peu plus de 42 millions d'euros. 11 réactions


Voilà, à l'euro près, la somme remportée par un joueur français à l'Euro Millions, dont le tirage a eu lieu vendredi soir. Selon la Française des Jeux, le chanceux, qui a été le seul à cocher les sept bons numéros, a fait valider son bulletin dans le département de la Sarthe. Il dispose de 60 jours pour percevoir son chèque de plus de 42 millions d'euros, un gain qui se situe à la huitième place des plus gros gains à l'Euro Millions en France.

Pour mémoire, l'Euro Millions rassemble neuf pays (France, Espagne, Royaume-Uni, Luxembourg, Belgique, Suisse, Portugal, Irlande, Autriche). Le record de ce jeu est détenu depuis le 8 mai 2009 par une joueuse espagnole avec 126 231 764 euros. Chaque joueur a une chance sur 76 275 360 de cocher les sept bons numéros du premier rang (cinq numéros et deux étoiles).

Le comédien Bernard Giraudeau est mort

Bernard Giraudeau, qui souffrait d'un cancer, est mort samedi matin dans un hôpital parisien à l'âge de 63 ans, a annoncé son agent. L'acteur, réalisateur, écrivain avait joué dans de nombreux films dont "Viens chez moi j'habite chez une copine", "Deux hommes dans la ville", "la Boum" ou encore "le Grand pardon".

Chevalier de la Légion d'honneur, Bernard Giraudeau a eu deux enfants de la comédienne Anny Duperey, Gaël et la comédienne Sara, qui a remporté le Molière 2007 de la révélation féminine théâtrale.

Ses débuts dans les années 70

Né le 18 juin 1947 à La Rochelle (Charentes-Maritimes), fils de militaire, Bernard Giraudeau s'engage à 15 ans dans la Marine nationale et fait deux fois le tour du monde à bord de la Jeanne d'Arc. S'il exerce divers métiers aux Halles ou dans une agence de publicité, il commence le théâtre à La Rochelle à 20 ans. Il s'inscrit au Conservatoire de Paris, où il obtient un premier prix de comédie classique et moderne (1974).

Il apparaît au côté de Jean Gabin en 1973 dans le polar de José Giovanni «Deux hommes dans la ville», puis enchaîne dans son registre préféré, la comédie -«Et la tendresse, bordel?» (1978), «Viens chez moi, j'habite chez une copine» - où il rencontre le succès. Son regard clair et son sourire charmeur deviennent alors familier et populaire auprès du grand public.

Capitaine séducteur dans «Passion d'amour» (1980), d'Ettore Scola, Bernard Giraudeau passe du héros romantique au loubard, justicier solitaire dans «Rue Barbare» (1983), qui le révèle au grand public. Souvent comparé à Gérard Philipe, il démontre dans ces rôles plus dramatiques, son extraordinaire capacité de métamorphose.

Comédien, réalisateur, écrivain et bourlingueur

Le flic alcoolique qu'il joue dans «Poussière d'ange» (1987) un polar crépusculaire d'Edouard Niermans, préfigure ses personnages antipathiques ou ambigus des années 90 : prélat poudré («Ridicule»), patron pervers («Une affaire de goût»), beauf homosexuel («Gouttes d'eau sur pierres brûlantes»), psychopathe diabétique («Ce jour-là»). Parallèlement, Bernard Giraudeau retourne régulièrement sur les planches où il a débuté en 1971 à Paris avec Jacques Fabbri dans «Pauvre France».

Réalisateur de deux longs-métrages («L'Autre», 1990 et «Les Caprices d'un fleuve», 1996) et de documentaires, il mène aussi une carrière de romancier à succès avec «Le Marin à l'ancre» (2001), «Les Hommes à terre» (2004) et «Les femmes de nage» (2007). Egalement passionné de voyages depuis son adolescence, il a arpenté le monde.

Son combat contre la maladie

Atteint d'un cancer du rein en 2001 puis du poumon cinq ans plus tard, il témoignait avec courage, dans les médias, de sa vie avec la maladie. Dans un entretien accordé à la Maison du Cancer, site internet dont il s'était fait le porte-voix, Bernard Giraudeau évoquait le cancer et son rapport à la mort. «La mort est là, elle existe et il faut accepter que nous allons tous partir, tous disparaître [...] J'y vais, on ira, on y va tous depuis l'enfance. Elle nous prend par la main et nous emmène jusqu'au bout, c'est comme ça. Mais elle doit faire partie de la vie, elle ne doit pas être une hantise, une peur.»

vendredi 16 juillet 2010

Grenoble : des renforts de CRS après la mort d'un braqueur

Des braqueurs s'en sont pris vendredi matin au casino d'Uriage-les-Bains (Isère). Lors de la course-poursuite qui s'est ensuivie, l'un des malfaiteurs a été mortellement blessé. Les autorités ont renforcé la sécurité par crainte de violences. 121 réactions | Réagir16.07.2010, 07h23 | Mise à jour : 18h48 L'attaque s'est déroulée à l'aube. Dans la nuit de jeudi à vendredi, au casino d'Uriage-les-Bains (Isère), deux hommes porteurs d'armes lourdes se sont fait remettre le contenu de la caisse alors que l'établissement était bondé. Ils ont ensuite pris la fuite. Une course-poursuite s'est alors engagée entre les policiers et braqueurs, entre 1 heure et 2 heures du matin.

Par crainte de violences urbaines, des renforts de CRS ont été annoncés vendredi soir à Grenoble. La tension est montée dans les heures ayant suivi l'incident, la police a subi des jets de projectiles depuis des immeubles. Le calme semblait revenu à la mi-journée, mais quelques jeunes criaieant leur haine de la police. «Nous allons renforcer la présence policière pour éviter qu'il y ait un match retour avec des violences urbaines», a déclaré Brigitte Julien, directrice de la sécurité publique en Isère.

«Ils ont ouvert le feu à trois reprise»

Les braqueurs étaient munis d'un fusil d'assaut et d'un pistolet-mitrailleur. Lors de la poursuite, un premier échange de tirs a eu lieu à l'entrée de Grenoble avec une voiture de police. Un adjoint de sécurité a été légèrement brûlé par une balle qui lui a frôlé les lèvres.

La BAC a ensuite pris le relais, alors que les voleurs avaient abandonné leur voiture et le butin, et se dirigeaient vers le quartier populaire de Villeneuve. Un des braqueurs a été abattu alors qu'il continuait à tirer sur les policiers en fuyant à pied. «Les malfaiteurs ont arrêté leur véhicule, le conducteur et le passager sont sortis. Ils ont ouvert le feu à au moins trois reprises vers les policiers», a déclaré le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe, devant la presse.

«Les policiers de la Bac ont alors riposté, l'un de l'intérieur du véhicule avec un fusil à pompe et l'autre de l'extérieur». Karim Boudada, 27 ans, a été touché à la tête. L'homme, originaire de Villeneuve, avait déjà été condamné trois fois aux assises pour vol à main armée.

Une partie du quartier est restée bouclée jusqu'en fin de matinée. Des hélicoptères ont survolé les lieux à la recherche du second braqueur en fuite. La ligne A du tramway et l’entrée de Grenoble par la rocade sud pont été rouverts à 6h30.

La police judiciaire est saisie de l'enquête. L'Inspection générale de la police nationale a également été saisie.

L'autopsie du malfaiteur tombé sous les balles de la police aura lieu samedi.

jeudi 15 juillet 2010

La fête Gauloise à lepaud le 24 juillet 2010

Une fête très sympathique à Lepaud ce 24 juillet 2010. Venez revivre les joies simples d'antan avec Astérix, Obelix et toute sa tribu.

De nombreuses animations vous seront proposées dans la tradition d'autrefois et toute sa simplicité.
pas de tel portable, pas d'internet, mais que de distractions, un plaisir à partager avec tous dans la plus simple expression.

Un exemple de gentillesse ou personne ne se prend la tête, du vrai et de la sincérité, une denrée très rare de nos jours.
En soirée le traditionnel repas des cochons à la broche assis sur les bottes de pailles comme dans le temps cloturera cette journée très festive. Un retour aux sources de grande complicité.

rens ;
Adresse :
Centre du bourg
23170 Lepaud (France) - Tél : 05 55 65 12 93

Côte d'Or : une famille périt dans l'incendie de sa maison

Un couple et ses enfants de deux et quatre ans sont décédés dans la nuit de mercredi à jeudi dans l'incendie de leur pavillon à Villy-le-Moutier (Côte d'Or). La thèse de l'accident est privilégiée. «Les services de secours ont été prévenus vers 13 heures. Ils ont éteint les derniers restes du foyer et constaté le décès de quatre personnes à l'étage», a expliqué le procureur de la République de Dijon, Eric Lallement, confirmant une information d'Europe 1.


«Les constatations (d'un médecin légiste et d'un expert en incendie) laissent penser dans un premiers temps à un accident», a ajouté le procureur. Les corps doivent être autopsiés vendredi.

Les victimes découvertes dans leur lit

Les émanations de gaz toxiques seraient à l'origine des décès. Le feu serait parti du canapé du rez-de-chaussée, retrouvé entièrement brûlé, mais ne se serait pas propagé au reste de la maison. «La combustion a été extrêmement lente, avec émanation d'un gaz toxique», a précisé le procureur.

Les décès remonteraient à la nuit de mercredi à jeudi, les victimes ayant été découvertes dans leurs lits. «Le père a vraisemblablement tenté de porter secours, mais il est tombé (intoxiqué)», a précisé Eric Lallement.

Aucune trace d'incendie n'étant visible depuis la rue, ce n'est que jeudi à la mi-journée qu'un proche des victimes a découvert que la maison était pleine de fumée.

Anelka règle ses comptes avec Domenech et Lizarazu

Nicolas Anelka, dont l'exclusion pendant le Mondial-2010 pour des insultes proférées contre le sélectionneur Raymond Domenech a déclenché une véritable tempête autour des Bleus, se lâche. «Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre.

La rubrique spéciale sur les Bleus Ca devait exploser», confie à France-Soir l'attaquant de Chelsea, qui s'exprime pour la première fois dans la presse même s'il est peu disert.

Le 20 juin, les joueurs français avaient refusé de prendre part à l'entraînement pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka, avant d'être piteusement éliminés du Mondial à l'issue du premier tour.

«Tout le monde, je dis bien tout le monde, était solidaire», rapporte Nicolas Anelka, qui rend hommage à ce qu'a dit sur le sujet son coéquipier Jérémy Toulalan. «S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera», assure l'enfant terrible du foot français. L'ancien du PSG, du Real Madrid ou d'Arsenal évoque un épisode auquel il n'a pas assisté puisqu'il se trouvait dans l'avion du retour quand ses coéquipiers sont restés dans le car, obligeant le sélectionneur des Bleus à lire leur communiqué.

Lizarazu en prend pour son grade

Au passage, Anelka égratigne l'ancien international Bixente Lizarazu, reconverti comme consultant télé et radio et très critique à l'égard des Bleus. «Lorsqu'on a été joueur, il faut une forme de respect. Lizarazu, c'est qui ? (...) C'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance», balance Anelka. «Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage», a ajouté le joueur de Chelsea qui ne dit pas plus.

Ce n'est pas la première fois qu'un joueur de l'équipe de France s'en prend à un ancien. En mars dsernier dans une interview au Progrès, Jérémy Toulalan avait déclaré après les contreperformances des Bleus au printemps, «France 98 nous fait chier».

Affaire Bettencourt : Maistre, Banier et Vejarano en garde à vue

Quatre personnes ont été placées en garde à vue, ce jeudi, dans le cadre du dossier Woerth-Bettencourt.

Parmi les quatre gardés à vue, tous convoqués ce matin, figurent : Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, Me Fabrice Goguel, son ancien avocat, l'artiste François-Marie Banier et le gestionnaire de l'île d'Arros (Seychelles) Carlos Vejarano.

Dans le cadre de cette enquête conduite par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, les écoutes pirates laissent en particulier supposer l'existence d'un blanchiment de fraude fiscale, via l'île d'Arros, non déclarée au fisc, et la révélation de deux comptes en Suisse détenus par Mme Bettencourt.

M. de Maistre a reconnu dans un récent entretien au Figaro l'existence de ces deux comptes en Suisse non déclarés d'une valeur de 78 millions d'euros dont il n'aurait «découvert l'existence qu'en novembre 2009».

Il assurait alors qu'il allait régulariser ces comptes. Dans les écoutes clandestines, il déclarait : «je suis en train d'organiser le fait de l'envoyer dans un autre pays, qui sera soit Hong Kong, Singapour ou en Uruguay».

La fameuse île d'Arros

Les conversations entre Mme Bettencourt et son entourage entre mai 2009 et mai 2010 laissent penser que l'héritière de L'Oréal est la propriétaire d'Arros par l'intermédiaire de sociétés offshore au Liechtenstein et sans l'avoir déclaré à l'administration fiscale.

Elles suggèrent également que Mme Bettencourt, 87 ans, aurait depuis cédé discrètement l'île, dont la valeur est évaluée à environ 500 millions d'euros, au photographe François-Marie Banier.

«La fondation est propriétaire de l'île» et, «officieusement», cette fondation appartient à M. Banier, dit ainsi M. de Maistre dans les écoutes le 11 mai 2010.

Depuis, le gérant de fortune a assuré que Mme Bettencourt ne serait pas propriétaire mais simple locataire de l'île, achetée en 1997 par une société dont il dit tout ignorer.

Ces gardes à vue constituent «un cap important» dans les enquêtes sur l'affaire Bettencourt a dit Me Olivier Metzner, avocat de la fille de la milliardaire, Françoise Bettencourt-Meyers, sur France 2, jeudi.

«Nous considérons qu'elle ( Liliane Bettencourt) n'est pas responsable de ce qu'elle fait parce que elle est orientée. Les choix sont faits à sa place par ses prétendus protecteurs dont on voit (...) qu'ils ont pris son argent», a déclaré l'avocat de la fille de la milliardaire qui vient de formuler une nouvelle demande de mise sous tutelle de sa mère.

mercredi 14 juillet 2010

Football : les Bleus chutent au 21e rang mondial

Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur de l'équipe de France, avait prévenu lors de sa première conférence de presse. La France allait perdre son rang de grande nation du football. La fédération internationale (Fifa) vient de publier son dernier classement en prenant en compte les résultats du Mondial et la victoire de l'Espagne.

La Roja championne du monde retrouve sa première place chipée provisoirement par le Brésil.

Après avoir touché le fond en compétition au terme d'un retentissant fiasco, les Bleus se retrouvent au fin fond du classement en échouant à une piteuse 21e place. Auparavant, l'équipe de France pointait à la neuvième place et perd donc douze rangs d'un coup. Il faut se retourner loin en arrière pour trouver les Tricolores à un aussi mauvais classement. la conséquence directe, c'est que les hommes de Laurent Blanc ne seront plus «protégés» dans les tirages au sort des grandes compétitions et risquent de tomber contre des grosses cylindrées.

L'après Afrique du sud est décidément terrible pour les deux finalistes de la Coupe du monde 2006 puisque l'Italie, elle aussi éliminée dès le premier tour du Mondial, quitte le top 10 et pointe à une peu glorieuse 11e place.

Orages : un mort, des blessés et des foyers sans électricité

Les orages et les violentes rafales de vent qui ont traversé le Nord-Est de la France mercredi, en milieu de journée, ont fait une victime, en Côte-d'Or. Dans la soirée, 12 000 foyers étaient privés d'électricité dans les Ardennes où une partie de la toiture du château-fort de Sedan s'est envolée, comme celle d'une école de Meurthe-et-Moselle.

Côte-d'Or : tué par la chute d'un arbre. Dans un camping à Pontailler-sur-Saône, un homme de 38 ans a été mortellement blessé mercredi après-midi par la chute d'un arbre due à une forte rafale de vent. On ignore encore s'il s'agit d'un vacancier ou d'un membre du personnel. Une femme de 24 ans a été grièvement blessée lors de cet accident, et deux femmes de 53 et 82 ans plus légèrement atteintes. Un enfant de 12 ans et une femme de 39 ans ont dû être hospitalisés en état de choc. Les sapeurs-pompiers de Côte-d'Or ont effectué une cinquantaine de sorties dont 20 pour des chutes d'arbres.

Nord : à Hautmont, deux sinistrés de la tornade de 2008 légèrement blessés. Deuix habitants d'une soixantaine d'années, déjà sinistré par la tornade qui avait frappé la ville dans la nuit du 3 au 4 août 2008, faisant alors quatre morts, ont été blessés. «Ils ont eu tellement peur à cause de l'orage qu'il ont eu l'impression de revivre le drame de 2008 et sont sortis de chez eux, a raconté d'une porte-parole de la mairie. Du coup, ils n'étaient plus à l'abri et ils ont glissé». Le couple a été admis à l'hôpital de Maubeuge pour soigner des blessures légères. L'accident est survenu quelques heures après une cérémonie organisée à l'occasion du 14 juillet pour commémorer les deux ans de la tornade. La commune a également subi mercredi quelques dégâts. A Maubeuge, quatre personnes ont été évacuées d'une maison à proximité d'un affaissement de chaussée et une personne a été secourue dans sa voiture, selon la préfecture de Lille.

Dans les Ardennes, 12 000 personnes privées d'électricité mercredi soir. Quelque 20 000 foyers ont été privés d'électricité au plus fort de l'orage. 12.000 foyers étaient toujours sans électricité en début de soirée. Le rétablissement total de la situation devrait être effectué progressivement jusque jeudi après-midi. Touchés par de fortes précipitations et des rafales de vents de plus de 110 km/heure, huit personnes ont été légèrement blessées près de Sedan où la toiture du château-fort a été endommagée sur 30 mètres de long. Un accident de la circulation, sur l'A34, a également fait deux blessés légers.

En Lorraine, la toiture d'une école s'envole. Des orages localement violents ont éclaté à partir de 16 heures en Lorraine, avec des rafales supérieures à 100 km/h. A Tucquegnieux (Meurthe-et-Moselle), un village situé entre Metz (Moselle) et Longwy (Meurthe-et-Moselle), la toiture d'une école s'est envolée.

En Belgique, un chauffeur de poids-lourd tué. Les pluies et rafales de vent qui se sont abattues mercredi après-midi sur la Belgique ont fait un mort : un chauffeur de poids lourd est décédé en fin d'après-midi après la chute d'un arbre sur son véhicule dans la région d'Erquelinnes, au sud-ouest du pays. Dans le centre de la Belgique, à Jodoigne, le toit d'un gymnase s'est effondré, faisant huit blessés légers, alors que plus d'une centaine de jeunes se trouvaient dans l'établissement pour un stage sportif. Dans la région de Charleroi, les pompiers sont intervenus pour aider des personnes coincées dans leurs véhicules, alors que des dizaines d'arbres étaient tombés sur les routes.

Nouvelle provocation de Kémi Seba : un centre de loisirs réservé aux enfants noirs

Kémi Seba, le représentant en France du mouvement New Black Panther Party (NBPP) et ancien leader du groupe Tribu Ka, nous a confirmé ce mardi qu'il compte ouvrir à Plaisir (Yvelines) à partir du 14 juillet, un centre de loisirs destinés aux enfants noirs.

«Un mercredi par semaine, entre 10 heures et 17 h 30, ces enfants de 4 à 14 ans suivront des activités, feront des sorties comme dans un centre aéré, explique Kémi Seba.

Mais les éducateurs et les parents sympathisants qui les encadreront mettront l'accent sur l'histoire du peuple noir et feront référence aux valeurs de la négritude ou aborderont le problème du racisme.»

Pour l'heure, ce centre de loisirs n'a pas de statut officiel ni de siège et aucune demande n'a été formulée auprès des autorités pour une activité d'accueil des enfants. «Ça ressemble plus à des rendez-vous entre amis qu'à un centre de loisirs, réagit le maire de Plaisir, Joël Regnault (UMP). De toute façon, si jamais cela devait se faire sur la place publique, je bloquerai tout. Je ne supporte pas ces associations qui surfent sur le racisme.»

Kémi Seba a déjà été condamné plusieurs fois et la Tribu Ka puis l'association Jeunesse Kemi Seba ont été dissoutes.

Nouvelle provocation de Kémi Seba : un centre de loisirs réservé aux enfants noirs

Kémi Seba, le représentant en France du mouvement New Black Panther Party (NBPP) et ancien leader du groupe Tribu Ka, nous a confirmé ce mardi qu'il compte ouvrir à Plaisir (Yvelines) à partir du 14 juillet, un centre de loisirs destinés aux enfants noirs.

«Un mercredi par semaine, entre 10 heures et 17 h 30, ces enfants de 4 à 14 ans suivront des activités, feront des sorties comme dans un centre aéré, explique Kémi Seba.

Mais les éducateurs et les parents sympathisants qui les encadreront mettront l'accent sur l'histoire du peuple noir et feront référence aux valeurs de la négritude ou aborderont le problème du racisme.»

Pour l'heure, ce centre de loisirs n'a pas de statut officiel ni de siège et aucune demande n'a été formulée auprès des autorités pour une activité d'accueil des enfants. «Ça ressemble plus à des rendez-vous entre amis qu'à un centre de loisirs, réagit le maire de Plaisir, Joël Regnault (UMP). De toute façon, si jamais cela devait se faire sur la place publique, je bloquerai tout. Je ne supporte pas ces associations qui surfent sur le racisme.»

Kémi Seba a déjà été condamné plusieurs fois et la Tribu Ka puis l'association Jeunesse Kemi Seba ont été dissoutes.

Assemblée nationale : l'interdiction du port du voile intégral adoptée

A une écrasante majorité, 335 voix contre une, les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le projet de loi visant à interdire le port du voile intégral dans l'espace public. L'ensemble des élus de droite (UMP et NC) ont approuvé le texte avec quelques élus de gauche.

La quasi-totalité de l'opposition (PS, PCF et Verts), tout en étant résolument opposée au port du niqab et de la burqa, a refusé de prendre part au vote. Le projet de loi doit encore être examiné en septembre au Sénat. Gouvernement et UMP misent sur un vote sans modification, qui entraînera son adoption définitive.

Une amende de 150 euros

Le texte de la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, largement inspiré d'une proposition de loi du patron des députés UMP Jean-François Copé, ne vise pas spécifiquement le voile intégral, mais prohibe «la dissimulation du visage». Il interdit de fait le port du niqab ou de la burqa dans tout l'espace public, sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Les sanctions entreront en vigueur au printemps 2011, après six mois de «pédagogie». Toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d'un an de prison et 30 000 euros d'amende, selon un nouveau délit qui entrera en vigueur, lui, sitôt la loi promulguée.

Le PS pour une interdiction circonscrite aux services publics et aux commerces

L'Assemblée a doublé ces peines quand la victime est mineure, sur une initiative du PS, qui a évolué sur ce dossier.

D'abord résolument hostile à légiférer sur un phénomène «marginal» - il concernerait environ 2 000 femmes, selon le gouvernement-, le Patri socialiste plaide désormais, en s'appuyant sur les réserves émises par le Conseil d'Etat, pour une interdiction circonscrite aux services publics et aux commerces. Donc pas dans la rue. Les socialistes mettent en garde contre une censure du Conseil constitutionnel ou au niveau européen, qui constituerait «une victoire pour les intégristes.

Jean-François Copé avait créé la surprise pendant les débats en annonçant la saisine des Sages, pari risqué mais qui vise à consolider la démarche de la majorité. Et enlève au passage un argument de poids au PS.

14 juillet : les Africains à l’honneur sur les Champs-Elysées

Il en a fallu du temps pour les mettre à l'honneur, messieurs les donneurs d'ordres...

« C’est nous les Africains qui revenons de loin… » Le célèbre chant militaire sera plus que d’actualité ce matin puisque les contingents de treize pays d’Afrique subsaharienne, qui furent des colonies françaises, ouvriront le défilé militaire en cette année qui marque sur fond de polémique (lire ci-contre) le cinquantenaire de leur indépendance en 1960.

Dès hier, les chefs d’Etat de ces pays ont été reçus à déjeuner à l’Elysée par Nicolas Sarkozy, qui les a bien entendu conviés à assister ce matin à la parade militaire à ses côtés dans la tribune présidentielle érigée place de la Concorde.
Deux grands absents cependant : l’Ivoirien Laurent Gbagbo qui, toujours en froid avec Paris, a décidé de boycotter cette invitation comme il avait boycotté le récent sommet France-Afrique, fin mai à Nice. Et le Malgache Andry Rajoelina qui, n’assumant qu’une présidence de transition sur la Grande Ile, n’a pas été jugé digne d’être invité, même si un contingent de Madagascar descendra bien les Champs-Elysées.

Près de 30 000 anciens combattants bénéficieront de la même retraite que leurs frères d’armes français

Le président français a profité de l’occasion pour annoncer la décision prise hier matin en Conseil des ministres de l’alignement des pensions de tous les anciens combattants résidant à l’étranger et qui pourront désormais « bénéficier des mêmes prestations de retraite que leurs frères d’armes français ». Une décision aussitôt saluée d'« historique » par le président malien Amadou Toumani Touré et qui devrait concerner quelque 30000 anciens combattants.

mardi 13 juillet 2010

ZORA-JEANNE en concert à Evaux les bains

Dans le cadre des rendez-vous du vendredi, l’Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains vous propose un concert avec Zora-Jeanne le vendredi 23 juillet à 18h sous la halle de la Mairie (gratuit).
Auteur, compositeur, interprète, violoniste, c’est très rapidement que Zora-Jeanne oriente son jeu vers divers styles musicaux. En Allemagne, elle découvre le rock et se lance dans la composition de ses premiers titres. A travers ceux-ci, on reconnaît ses influences de musiques celtiques ou anciennes mais le moteur reste le rock, que ce soit dans des ambiances pesantes ou d’autres plus délirantes, avec un objectif premier : l’émotion.
Informations au 05 55 65 50 90

Office de Tourisme
Place Serge Cléret
23110 EVAUX-LES-BAINS
Tel : 05.55.65.50.90

"Voix d’été en Creuse"

Pour sa 25°édition, le festival "Voix d’été en Creuse" fait escale à Evaux-les-Bains où le Choeur du Merton College Oxford se produira le Mercredi 21 juillet, à 21h, en l’abbatiale Saint-Pierre Saint-Paul. Cette formation interprétera un répertoire couvrant près de cinq siècles de musique et de chants sacrés anglais.


Billets en vente à l’Office de Tourisme : 05 55 65 50 90

Tarif plein : 14€

Tarif réduit : 6€ (scolaires, étudiants, chômeurs, rmistes)

Tarif enfant moins de 10 ans : 1€



Office de Tourisme : Place Serge Cléret  - 23110 EVAUX-LES-BAINS  -  Tel : 05.55.65.50.90

Les estivales des granges à Evaux les bains

Les Estivales des granges au casino d'Evaux les bains, c'est parti pour une deuxième saison.Les jeudis (voir programme au casino) de juillet août, une plaiades d'artistes amateurs se produiront dans le parc du casino pour le plaisir de vous montrer leur talent. sous la houlette de monsieur Chauvet (directeur artistique, présentateur et chanteur de grand talent) et monsieur Sauvanet (directeur du casino), ce sera encore cette année d'excélents moments musicaux offerts gratuitement par le casino.  Ouvert à tous à partir de 20h30 les jeudis de juillet et août. Plus d'infos, au casino et à l'office de tourisme d'Evaux les bains.


La Fête nationale prendra, cette année, une saveur particulière, à Évaux-les-Bains. Ce 14 juillet verra en effet l'ouverture d'Évahona, le centre de remise en forme et de bien-être.





Évahona s'ajoute à l'établissement thermal et à l'hôtel thermal. Comme eux, il sera géré par une SEM présidée par François Radigon. Les cures médicales (rhumatologie, phébologie, gynécologie) demeurent bien entendu le fondement de l'activité par le biais de cures de 18 jours. Le centre de remise en forme accueillera les curistes le désirant mais aussi et surtout toute personne extérieure soucieuse de son bien être.



Évahona, au terme de travaux ayant débuté en août dernier et retardés par les intempéries hivernales, a pris place dans une aile du bâtiment principal autrefois utilisée par l'établissement thermal. Ses concepteurs offriront, dès ce mercredi, des locaux plaisants, à l'ambiance reposante.

lundi 12 juillet 2010

Sarkozy renouvelle sa confiance à Woerth et reste ferme sur les retraites

Après un mois de polémiques qui ont atteint le sommet de l'Etat, Nicolas Sarkozy espère, ce lundi soir sur France 2, parvenir à mettre un point final à l'affaire Bettencourt-Woerth et recentrer le débat sur les «problèmes de fond», à commencer par la réforme des retraites.

Pour sa première prestation en direct depuis le 25 janvier, le chef de l'Etat a été interrogé un peu plus d'une heure par David Pujadas, sur une terrasse des jardins de l'Elysée. Installé face à Nicolas Sarkozy, une table les séparant, le journaliste de France 2 a débuté l'entretien par le feuilleton Bettencourt, qui atteint de plein fouet le ministre du Travail, Eric Woerth, en charge de la réforme emblématique des retraites.

Voici les principales déclarations du chef de l'Etat :

«Eric Woerth sera le ministre qui défendra» la réforme des retraites. «Eric Woerth est un homme honnête, c'est un homme compétent, c'est un homme qui a toute ma confiance et celle du Premier ministre», a immédiat souligné le chef de l'Etat. «Il sera donc le ministre qui défendra cette réforme si nécessaire des retraites selon le calendrier qui était prévu».

Sarkozy mis en cause dans l'affaire Bettencourt : «Une honte». Emprunt d'une colère froide, Nicolas Sarkozy a jugé que c'était «une honte» de l'avoir accusé d'avoir «ramassé des enveloppes» d'argent chez Liliane Bettencourt, comme l'avait rapporté le site Médiapart citant des premières déclarations, démenties ensuite, de l'ex-comptable de la patronne de l'Oréal. Pour symbole de son honnêteté, il a rappelé : «Le seul président qui a fait rentrer la Cour des comptes à l'Elysée, c'est moi ! Et j'ai voulu nommer un député de l'opposition comme président» au décès de Philippe Séguin.

«Mon conseil, c'est plutôt que (Woerth) abandonne» ses fonctions de trésorier UMP. En revanche, pour couper court à toute polémique, il a «conseillé» à son ministre du Travail de quitter ses fonctions de trésorier de l'UMP afin qu'il se consacre «exclusivement» à la réforme des retraites. «Je lui ai dit que je souhaitais qu'il se consacre exclusivement à cette importante réforme des retraites, que son honneur maintenant était lavé, que les soupçons étaient levés, et que mon conseil c'est plutôt qu'il abandonne cette responsabilité de trésorier», a-t-il dit.

«Si j'avais été un homme d'argent, j'aurais fait une autre carrière». A ses détracteurs, le chef de l'Etat rétorque qu'il aurait fait «une autre carrière» s'il avait été «un homme d'argent», comme certains de ses opposants le dépeignent. «Qu'est-ce que c'est, depuis quelques semaines, que cette attitude vis à vis de l'argent ?», s'est-il interrogé. «J'entends des gens qui disent leur détestation de l'argent. Mon Dieu ! Je me méfie autant des gens qui idolâtrent l'argent que des gens qui le détestent. Cela revient aux mêmes choses. C'est un rapport malsain», a-t-il lancé.

Pas de remaniement avant la rentrée. Malgré les appels pressants de la gauche et de plusieurs ténors de sa propre majorité, Nicolas Sarkozy a confirmé que le remaniement ministériel aurait lieu en octobre après la réforme des retraites, ajoutant que ceux qui préconisaient une «équipe resserrée» avaient «raison».

«La retraite, je dis : les 62 ans, on n'y touche pas». Appelant à cesser de «perdre du temps avec la calomnie pour nous concentrer sur l'essentiel», le président a abordé dans le détail le sujet des retraites. Il a réaffirmé qu'il n'accepterait pas de revenir sur le recul de l'âge de départ à la retraite à 62 ans ni sur l'alignement des cotisations retraites public-privé : «La retraite (à) 62 ans, on n'y touche pas.» En revanche, il s'est dit ouvert sur le reste.

«Il faut cesser cette marche folle de l'augmentation d'impôts». Interrogé sur sa politique de réduction des déficits, le chef de l'Etat s'est refusé à employer ce terme «connoté en France», lui préférant l'adjectif «rigoureux». «Le mot rigueur, ça veut dire baisser les salaires, je ne le ferai pas, augmenter les impôts, je ne le ferai pas». «De tous les pays du monde, la France est celui qui taxe le plus les contribuables. La fiscalisation sur les plus riches est la plus importante», a-t-il martelé. «Ce qui ne me fait pas peur, c'est le mot rigoureux (...) Rigoureux ça veut dire qu'on revient à l'équilibre (des comptes publics, ndlr), je le ferai», a ajouté le chef de l'Etat, réaffirmant l'engagement de la France à ramener son déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2013, ce qui revient à un effort d'économies d'environ 100 milliards d'euros en trois ans.

Défense du bouclier fiscal... et de Liliane Bettencourt Quid du bouclier fiscal, notamment mis en cause dans l'affaire Bettencourt ? Pas question de le supprimer. «En France, le bouclier fiscal, ça signifie que personne ne paye plus de 50 % de son revenu. Si en France, on n'a plus personne ou investir et dépenser ?» a lancé le chef de l'Etat. Interrogé sur l'intérêt de maintenir ce dispositif contesté, qui permet à un contribuable de ne pas payer plus de 50% de ce qu'il gagne en impôts, le chef de l'Etat a évoqué le cas de Liliane Bettencourt, qui «paye plusieurs millions d'euros d'impôts par mois». «Mme Bettencourt, qui est propriétaire de L'Oréal, je souhaite qu'elle reste propriétaire de L'Oréal et que L'Oréal - 17 milliards de chiffre d'affaires, 64 000 employés - ne parte pas dans un autre pays», a expliqué Nicolas Sarkozy. «Parce qu'à ce moment, qui le paierait ? (...) c'est les employés qui perdraient leur emploi», a estimé le président de la République.

«Le visage désastreux» des Bleus. Interrogé sur le fait de savoir pourquoi il avait reçu Thierry Henry à son retour du Mondial le 24 juin, jour de mobilisation syndicale contre la réforme des retraites, Sarkozy a confirmé que c'est bien Thierry Henry qui avait demandé à le voir. «Pourquoi j'ai reçu Thierry Henry ? Il a porté le maillot de l'équipe de France 124 fois, dignement. Il a été le joueur qui a marqué le plus de buts pour l'équipe de France. Ca compte», a-t-il dit. Quant au «visage donné par l'équipe de France en Afrique du Sud... désastreux. J'ai dit : les responsables doivent partir. Ils sont partis. Ne les accablons pas. Les joueurs ne doivent pas toucher de primes. Ils n'ont pas touché de primes», a poursuivi le chef de l'Etat

Explosion en Seine-Maritime : la mère toujours ensevelie

Un pavillon de 40 m2 a explosé ce matin vers 10h45 dans la petite commune de Saint-Pierre Lès-Elbeuf (Seine-Maritime). Une mère et ses deux fils de 21 et 18 ans ont été ensevelis sous les décombres. Les secours, 77 sapeurs-pompiers et une équipe cynotechnique, ont délivré Harold, l'aîné des garçons, vers 12h30 et son frère Phocas vers 15 heures.

Tous deux ont été blessés dans l'accident, selon le maire de la commune, Patrice Desanglois. Leur mère, en revanche, n'avait toujours pas été retrouvée vers 16h30.

«Depuis ce matin, les gendarmes, les pompiers, les voisins... tout le monde est mobilisé, car la tâche est immense, souligne le maire de Saint-Pierre-lès-Elbeuf. Le pavillon n'est pas raccordé au gaz de ville. Mais les pompiers ont retrouvé deux bonbonnes, dont l'une éventrée. Elle a visiblement explosé et la maison s'est entièrement affaissée au niveau de la cave. Heureusement, les décombres forment des poches, qui ont permis aux enfants de respirer.»

Nouvelle bagarre dans l’enceinte du parc Astérix

Le célèbre parc Astérix, situé sur la petite commune de Plailly (Oise), a une nouvelle fois été le théâtre de violences hier en début d'après-midi. Aux alentours de treize heures, les gendarmes, qui, pendant l'été ouvrent une antenne à demeure dans l'enceinte du parc de loisirs où se pressent chaque année 1,8 million de visiteurs, sont alertés par des vigiles.

Devant les attractions « Goudurix » et « Tonnerre de Zeus », qui se font face, deux groupes d'une trentaine de jeunes sont en train de violemment s'opposer. D'un côté, une bande de copains originaires de Gisors (Eure), de l'autre, un groupe de jeunes venus en voisins du Val-d'Oise, dont beaucoup d'une cité de Villiers-le-Bel. « Certains ont tenté de resquiller dans la file d’une attraction, et cela n'a pas plu aux autres », résume une source proche de l'enquête. Le différend tourne vite à l'affrontement. Dans la bagarre, trois jeunes de Gisors sont blessés, dont un assez sévèrement à la mâchoire.
Hier soir, une petite dizaine de jeunes gens, dont deux mineurs, étaient toujours en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie d'Orry-la-Ville (Oise).
Les enquêteurs pourront compter sur les bandes de vidéosurveillance qui balayent l'ensemble du parc et du parking pour tirer au clair les responsabilités de chacun.
Fin mai, c'est une famille de Drouvin-le-Marais (Pas-de-Calais) qui avait été la cible d'un tabassage en règle par des jeunes venus des Ulis (Essonne). Trois d'entre eux, qui tentaient de doubler dans la file d'attente d'une attraction, n'avaient pas apprécié qu'un des fils de la famille calaisienne refuse de leur céder la place. Quelques instants plus tard, alors que parents et enfants pique-niquaient sur le parking, les trois jeunes des Ulis, accompagnés d'une quinzaine de comparses, avaient violemment tabassé le jeune homme sous le regard de ses parents, impuissants.
La direction du parc Astérix avait porté plainte, après celle de la famille victime. Deux des trois agresseurs, nés en 1990 et 1991, ont depuis été mis en examen pour « violences volontaires avec préméditation » et écroués.

La cité d'Huriel replonge dans le Moyen-Âge mercredi 14 juillet

La cité va faire un bond en arrière à travers les siècles et revivre au temps des Seigneurs d'Huriel. Mercredi 14 juillet, à partir de 12 heures, le donjon de la Toque revivra, le temps d'une journée, son passé de tour militaire défensive.

La Compagnie Franche du Forez prendra possession des lieux pour des démonstrations d'artillerie médiévale. Des tirs au canon seront donnés tout au long de la journée au pied de la Toque, dans le parc.

Pour ajouter au spectacle, il y aura la présentation du camp médiéval, des démonstrations de combats, des danses nobles et paysannes, des jongleurs et différents ateliers.

Le public découvrira ainsi l'art de la cuisine médiévale et les épices utilisées, mais aussi la broderie, la couture, l'écriture? La vie du soldat et celle du paysan seront également évoquées lors de cette journée médiévale. Tandis qu'un marché artisanal se tiendra sur la place de la Toque.

Pour le déjeuner, chacun pourra apporter son panier-repas pour participer au grand pique-nique dans le parc de la Toque, en compagnie des acteurs, tous costumés.

Parallèlement, l'exposition « Rêveries autour des jardins médiévaux » ouvrira ses portes. Quinze artistes s'exposent au donjon de la Toque, pour faire voyager les sens et l'imagination. Les curieux découvriront alors la Ménagerie des rois, la Dame à la licorne, le Verger d'amour, le Jardin des aromates?

Cette exposition sera ouverte du mercredi 14 juillet au dimanche 5 août, tous les jours de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Entrée gratuite.

Un maire de Creuse mort sous les roues d'un camion

Stupeur ce vendredi dans le canton de La Courtine, le maire de Saint-Oradoux-de-Chirouze, Pierre Salagnac, est décédé accidentellement sous les roues d'un camion, devant sa mairie.

L’émotion est grande, à Saint-Oradoux-de-Chirouze, et dans tout le canton de la Courtine, après le brutal décès, aujourd'hui, du maire Pierre Salagnac, âgé de 67 ans. L’élu a été happé sous les roues d’un camion qui man?uvrait pour quitter la mairie après avoir effectué sa livraison. Les sapeurs-pompiers locaux sont intervenus sur place mais n’ont pu porter secours à Pierre Salagnac, dont le décès a été constaté par un médecin de Giat, commune du Puy-de-Dôme toute proche.

Si les circonstances accidentelles de ce décès ne font aucun doute, les gendarmes de la brigade de La Courtine poursuivent leur enquête pour éclaircir les responsabilités dans ce drame, après l’audition, hier, du chauffeur du camion.

Pierre Salagnac, connu de très nombreux élus pour sa carrière de directeur général des services du Conseil général de la Creuse, était apprécié pour « ses connaissances, dont il faisait bénéficier les autres élus de la Com-com, sa force de caractère et son autorité », témoigne Lucien Mestat, maire de Magnat-l’Étrange. Impliqué auprès des associations de sa commune, notamment du comité des fêtes, Pierre Salagnac s’est également particulièrement investi sur le site de l’étang de la Méouze et siégeait au bureau du syndicat mixte gérant cette structure.

Les maires de Creuse ont voté des actions rompant avec l'État

C'est à l'unanimité, hier matin, que les maires et adjoints de la Creuse ont voté un plan d'actions de rupture avec l'État, de mobilisation de leurs administrés et de médiatisation hors Creuse pour exiger la réouverture du service de radiothérapie.

La grande salle de la mairie de Guéret avait, hier matin, des airs de Jeu de paume (1) tant l'atmosphère était « révolutionnaire ».

400 à 500 maires et adjoints étaient présents lors de cette assemblée générale extraordinaire de l'ADM (2).

De tout le département, de droite comme de gauche, ils ont réclamé la même chose : la réouverture du service de radiothérapie de l'hôpital de Guéret.

Sur ce seul ordre du jour, le bureau va avoir trois expressions, parcourant tout le champ politique : le président, Michel Vergnier (PS), les vice-présidents Pierre Brignolas (UMP) et Claude Guerrier (PCF).

Un bureau qui va présenter un plan d'actions avant de laisser la salle s'exprimer - et elle le fit avec énergie - et de voter un programme jamais vu en Creuse. Et peut-être ailleurs.

Dès lundi, les avocats de Michel Vergnier – agissant aussi pour l’ADM – déposeront un recours auprès de Conseil d’Etat pour faire casser la décision du président du tribunal administratif de Limoges qui, le 29 juin, a rejeté le référé en suspension de fermeture. Les avocats veulent arguer que le juge a rendu une décision sur le fond et non sur l’urgence. Voté à l’unanimité.

2. Prise de contact avec les élus de la Coordination des hôpitaux de proximité.


L’objectif est d’inscrire la Creuse dans un mouvement national des élus (à distinguer de l’action que les collectifs de services publics pourraient engager) sans perdre de vue que l’objectif reste creuso-creusois : la réouverture de la radiothérapie. Voté à l’unanimité.

3. Création d’une cellule de veille pour les patients.

Équipée, prochainement, d’un numéro vert, cette Cellule enregistrera les plaintes de tous les patients qui n’auront pas bénéficié dans un délai convenable – et indispensable à leur guérison – d’un traitement de radiothérapie.


Rappelons que l’idéal est de fournir, au moins trois semaines après la découverte d’un cancer, les rayons nécessaires.

La Cellule, composée de quatre maires, dont le président de l’ADM, Michel Vergnier ; du Dr Loufti et de René Jeansannetas, de la Ligue contre le cancer de la Creuse, et auquel devraient être invités à se joindre les Dr. Slaouti (CMN de Sainte-Feyre) et Capella (CH de Guéret) accompagnera ensuite les malades qui le souhaitent pour déposer une plainte auprès de la Cour de justice de la République (apte à juger les ministres) pour mise en danger de la vie d’autrui contre Roselyne Bachelot. Voté à l’unanimité.

4. Mobilisation des Creusois.

L’ADM va faire imprimer 100.000 cartes qui seront envoyées dans chaque chef-lieu de canton, charge à tous les maires et leur conseil municipaux de les faires remplir dans leur commune « jusque dans le plus petit hameau ».

L’objectif est d’au moins rassembler 50.000 signatures de Creusois avant le mois de septembre afin de les amener au ministère de la Santé. Il a aussi été décidé de créer un site Internet afin d’informer le plus largement possible sur le sujet de la radiothérapie, de sa fermeture et de l’action des maires, et d’inscrire l’adresse du site sur ces cartes. Voté à l’unanimité

5. Rupture avec l’État.

Les maires ont voté, après un débat qui a clairement mis à jour les risques que cela représente pour eux, la rupture avec l’État. Concrètement, ils ne siégeront plus – ni individuellement ni collectivement – dans aucune des réunions ou commissions appelées par le préfet, ils n’inviteront plus le préfet aux leurs, ne renverront plus des documents tels que les sondages ou enquêtes de l’État et n’expédieront plus leurs délibérations au contrôle de légalité en préfecture. « Attention, nous votons cela contre la préfecture, pas contre le préfet en tant qu’homme, pas contre Hugues Moutouh ». Mesure applicable jusqu’à ce que le service de radiothérapie rouvre. Voté à l’unanimité.

6. Banderoles.

Sur proposition de la salle, toutes les communes de la Creuse afficheront à l’entrée de leur bourg une banderole sur laquelle sera imprimée : « Pour la réouverture du service de radiothérapie de la Creuse ». Voté à l’unanimité moins 6 voix (la banderole est à la charge de la commune).

7. Démission collective.

Après plusieurs demandes de la salle, un ultimatum est lancé à l’État : si le service n’est pas rouvert en septembre, dans la deuxième quinzaine de ce mois, les maires tiendront une autre assemblée générale extraordinaire et mettront au vote une démission collective de tous leurs conseils municipaux. Voté à l’unanimité.

Yvelines : la gauche remporte la législative partielle de Rambouillet

La candidate de gauche Anny Poursinoff (Verts) a remporté, dimanche au second tour, la législative partielle de Rambouillet (Yvelines) avec 51,72% des suffrages face au sortant Jean-Frédéric Poisson (UMP), 48,28%, a annoncé la préfecture.

Au premier tour Anny Poursinoff (42,62%) avait devancé son rival UMP (40,71%). Ce dernier avait pris la succession de Christine Boutin lorsque celle-ci a renoncé à se représenter, il y a un an. Il avait alors été élu avec cinq voix d'écart au second tour. Le Conseil constitutionnel, saisi d'un contentieux en septembre 2009 sur le comptage des bulletins, avait ramené l'écart à une seule voix, entraînant l'invalidation du scrutin au mois de mai.

«Ca va changer. Je dédie cette victoire à tous les partis qui m'ont soutenue», a déclaré l'élue écologiste au terme de sa soirée électorale. Son adversaire lui a rendue hommage. Il a salué «un vote sans appel» tout en précisant que la gagnante devra choisir entre ses deux mandats de députée et de conseillère régionale. Anny Poursinoff a en effet pourfendu pendant toute sa campagne le cumul des mandats.

Aubry : «Un désavoeu pour Sarkozy»

La numéro un du PS, Martine Aubry, a estimé dimanche soir dans un communiqué que la victoire était «un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement».

«Cette large victoire de la gauche unie et populaire dans une circonscription historiquement ancrée à droite exprime un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement ainsi qu'un fort rejet du climat créé par les révélations et les affaires», a ajouté Mme Aubry.

Pour elle, «le pouvoir doit entendre le refus de sa politique, l'exaspération et l'attente de changement qui se sont exprimés ce (dimanche) soir».

«La gauche doit continuer dans la voie du rassemblement qui a permis de l'emporter lors de ce scrutin», a conclu Mme Aubry.

dimanche 11 juillet 2010

Affaire Bettencourt : l'administration fiscale blanchit Woerth

La sentence est tombée. Le rapport de l'Inspection générale des Finances (IGF) publié dimanche par le ministère du Budget conclut que le ministre du Travail Eric Woerth «n'est pas intervenu» dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt alors qu'il était en charge du Budget.

Le rapport est un élément de plus dans un dossier, l'affaire Woerth -Bettencourt, dense et complexe. L'administration fiscale siffle-t-elle pour autant la fin de la partie ? Ce n'est pas sûr tant les développements judiciaires s'annoncent nombreux cette semaine.

Pourquoi un rapport de l'IGF ?

Commandé par l'actuel Ministre du Budget François Baroin, ce rapport devait déterminer si Eric Woerth, lorsqu'il était titulaire du Budget, était intervenu dans la gestion du dossier de Liliane Bettencourt par le fisc. En effet, l'inspection des Finances est un corps chargé notamment de contrôler le fonctionnement de Bercy, pour «tout mettre sur la place publique».

Dans un communiqué, l'actuel ministre du Budget, François Baroin, précise que ce rapport est disponible sur le site du ministère comme il s'y était engagé.

Pour de nombreux élus UMP, dont un de ses porte-paroles Frédéric Lefebvre, le rapport était attendu comme un juge de paix, permettant d'avoir une vision définitive de l'affaire Woerth/Bettencourt. «Après tout le monde devra se taire», avait déclaré le député des Hauts-de-Seine.

C'est le chef de l'IGF lui-même, Jean Bassères, qui a été chargé personnellement de l'enquête. Dans l'opposition, si l'indépendance de Jean Bassères, classé à gauche, n'est pas remise en cause - «il a un vrai sens de l'Etat», affirme un cadre socialiste -, l'utilité de son rapport est relativisée par avance.

«Il est probable que l'IGF ne trouve aucun document écrit» avec des instructions d'Eric Woerth «pour lancer ou arrêter» un contrôle fiscal contre la milliardaire, estime ce responsable du PS. Mais cela ne permettra pas d'affirmer qu'il n'est pas intervenu par voie orale, directement ou par l'intermédiaire de son cabinet, ajoute-t-il.

VIVA ESPAGNA : L'Espagne est championne du monde

Campeones. Andres Iniesta a offert la Coupe du monde à l'Espagne d'une superbe frappe à bout portant dans la deuxième période de la prolongation. Les deux équipes n'étaient pas parvenues à se départager au terme du temps réglementaire (0-0).

La Roja a défié toutes les statistiques. En effet jamais une équipe n'avait été sacrée championne du monde après avoir perdu sa première rencontre dans le tournoi.

Ce fut le cas des hommes de Del Bosque contre la Suisse.

Les sélectionneurs des Pays-Bas et de l'Espagne ont décidé d'aligner des équipes sans surprise pour la 19e finale de la coupe du Monde. La première fois depuis 1978 où aucun ancien vainqueur n'est présent en finale. Ce qui signifie que le vainqueur décrochera sa première étoile et deviendra la seulement 8e nation a être sacrée.

La Furia Roja se présentera avec le même groupe qui a triomphé de l'Allemagne en demi-finales (1-0). Le jeune ailier Pedro est donc préféré à Fernando Torres, l'auteur du but de la finale de l'Euro 2008.
Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk, qui peut compter sur un effectif au complet, est lui fidèle à son 4-2-3-1 animé en milieu de terrain par le terrible Wesley Sneijder.

Un Anglais en finale du Mondial : Howard Webb, l'arbitre

La Fifa défend ses arbitres. Alors que les téléspectateurs ont encore en mémoire le but refusé à l'anglais Lampard ou celui accordé en position de hors-jeu à l'argentin Tevez, la commission des arbitres de la Fédération affirme, étude à l'appui, que 96% des décisions prises lors de la compétition étaient les bonnes.

«Oui, il y a eu des erreurs, mais nous parlons de 62 matches !», a affirmé l'Espagnol José-Maria Garcia Aranda, chef des arbitres du Mondial, avant d'ajouer : «Et les erreurs ont été analysées pour faire mieux».

Pour la finale Espagne - Pays-Bas, la Fifa a pris des garanties en retenant celui qui apparaît comme le meilleur arbitre international actuel : l'anglais Howard Webb, 39 ans, policier dans la vie civile, qui avait déjà officié lors de la finale de la Ligue des Champions, entre l'Inter Milan et le Bayern Munich (2-0). Celui-ci a répondu aux questions de la presse samedi.

Que ressentez-vous à la veille du coup d'envoi ?

Howard webb : «Nous sommes comblés, c'est un honneur merveilleux et un privilège. Nous serons très fiers de montrer la qualité des arbitres en Angleterre. Mais pour l'instant, nous sommes surtout concentrés sur le match. Nous allons assurer. Evidemment, un bon match serait qu'on ne parle pas des arbitres mais de l'excellent match que ça a été.»

Votre femme dit que vous n'avez pas d'autorité sur vos enfants à la maison...

«Je vais parler à ma femme en rentrant... (rires) Elle a dit ça mais c'était une blague. C'est une femme merveilleuse, et je vous assure que nos enfants se comportent très bien. Mais nous sommes loin de la maison depuis six semaines...»

En Espagne, il y a des critiques sur votre arbitrage du premier match de groupe contre la Suisse, perdu 1-0...

«C'était un match propre, nous n'avons eu aucune difficulté, avec aucune des deux équipes. Et les deux finalistes sont fair-play, ils ont bonne réputation tous les deux, ils ont eu peu de problèmes disciplinaires.»

Cette attention médiatique est-elle inconfortable ?

«C'est la finale ! Nous sommes plus à l'aise sur le terrain, mais ça fait partie de l'ensemble, et nous avons d'excellentes relations avec les médias. Il y aura toujours des commentaires sur nos décisions, nous sommes habitués. Nous n'aimons pas toujours, mais nous comprenons le monde dans lequel nous vivons.»

Comment jugez-vous le niveau de l'arbitrage lors de ce tournoi ?

«Il faut souligner le grand nombre de décisions correctes (96% selon une étude de la Fifa). On ne peut pas savoir ce qu'une erreur a changé dans un match, et on ne le saura jamais, c'est impossible. Nous pouvons juste assumer si nous commettons une erreur, mais franchement, il y en a eu si peu... Les deux meilleures équipes ont atteint la finale, et ne le doivent pas à une décision d'arbitrage.»

FOOTBALL / COUPE DU MONDE

Michel Platini, président de l'Uefa, victime d'un malaise vendredi en début de soirée à Johannesburg, qui a entraîné son hospitalisation, est sorti ce matin de la Morningside Medi-Clinic, où il a passé la nuit en observation. , à l'avant-veille de la finale de la Coupe du monde.

«Tous les (résultats des) tests médicaux qu'il a passés étaient normaux et M.

Platini doit assister à la finale de la Coupe du monde dimanche à Soccer City», indique le communiqué conjoint de la Fifa et de l'Uefa. La Fifa avait précisé dès hier soir que les examens pratiqués n'avaient révélé «aucun signe d'attaque cardiaque».

C'est alors qu'il se trouvait dans un restaurant, le Pigalle Sandton, en compagnie de Gérard Houllier, directeur technique national, et de l'Ecossais Andy Roxburgh, directeur technique de l'Uefa, que l'ancien numéro 10 des Bleus, âgé de 55 ans, s'est évanoui. Selon plusieurs témoins, un client du restaurant a pratiqué un massage cardiaque, en attendant l'arrivée très rapide d'un médecin. «Il était à table avec cinq autres personnes, a expliqué le directeur du restaurant. Alors qu'ils avaient commencé à manger, il a dit qu'il ne se sentait pas bien, s'est levé et d'un coup s'est évanoui».

Selon un autre témoin présent sur les lieux, il n'aurait jamais perdu connaissance et irait «plutôt bien». Les examens médicaux ne laissent apparaître «aucun signe d'attaque cardiaque», selon un communiqué de la Fédération internationale de football (Fifa).

F1: Mark Webber remporte le Grand Prix de Grande-Bretagne

  L'Australien Mark Webber (Red Bull) a remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1, 10e manche de la saison, devant la McLaren-Mercedes du Britannique Lewis Hamilton et la Mercedes de l'Allemand Nico Rosberg, dimanche à Silverstone.

Sur ses terres, Lewis Hamilton s'est bien battu pour garder sa place de leader au classement du championnat du monde des pilotes.

Les Red Bull-Renault, Sebastian Vettel en pole et Webber juste derrière avaient monopolisé la première ligne après la séance chronométrée de samedi.

Mais au départ l'Australien a grillé la politesse à son coéquipier qui après deux gros écarts de trajectoire a bouclé le 1er tour en 24e positions perdant toutes ses chances de rivaliser avec Webber pour la victoire finale. Les relations entre les deux pilotes de l'écurie Reb Bull ont été très tendues tout le week-end après que samedi le team manager Christian Honner a décidé de donner à Vettel l'aileron avant de Webber, provoquant la colère de l'Australien. «Pas mal pour un deuxième pilote, non ?», a répondu Webber, dès la ligne d'arrivée franchie, à son team-manager qui le félicitait sur la radio de bord.