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samedi 19 mars 2011

C'est parti pour les frappes aériennes en Libye

C'est parti pour les frappent aériennes en Libye. Après la résolution des Nations Unies et le mépris du colonel kadafi, l'alliance des nations est entrée en action cet après midi.

Le Président Français l'annonce actuellement sur les chaines d'informations. Une intervention sur mandat du conseil avec nos partenaires, confirme Sarkosy. Une intervention pour que le peuple Libyen vive dans la liberté.

En clôture du sommet de Paris sur la Libye, Nicolas Sarkozy a déclaré "nous avons décidé de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires, y compris militaires en Libye. Nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville. D’autres avions français sont d'ores et déjà prêts à intervenir contre des blindés qui menaceraient des civils". "En l’absence d’un cessez le feu immédiat, nos pays auront recours à des moyens militaires" a-t-il également expliqué.

la porte de la diplomatie est ouverte du moment que les forces du colonel se replient et cesse les tirs sur le peuple Libyen confirme le président français.

Creuse - Limousin (23)-Résultats des élections

Creuse - Limousin (23)-Résultats des élections
Canton Auzances


Cantonales 2011 à Chambon

Creuse - Limousin (23)-Résultats des élections-
Canton Chambon-sur-Voueize




vendredi 18 mars 2011

Les cantonales en quelques chiffres révélateurs

Le PS, premier en nombre de candidats


Dans cette avalanche de chiffres, le PS est le mouvement qui présente le plus de candidats: 1.516. Suivent le Front national (1.440), le PCF (1.374), les Verts-Europe écologie (1.172), de l'UMP (1.138).


Plus de 10 000 candidats abordent le scrutin des cantonales. Age, sexe, étiquette: quelques données permettent de mieux cerner cette élection complexe.

Une abstention au sommet?
 Considérées comme mineures par rapport à d'autres scrutins locaux (régionales, municipales), les élections cantonales affichent souvent un niveau élevé d'abstention. Lors du renouvellement partiel de 2008, près de 45% des inscrits avaient déserté les urnes lors du second tour. Cette année, la défiance à l'égard de ce scrutin pourrait culminer. Selon une étude menée par l'Ifop pour Marianne et Europe 1, 59% des personnes interrogées considèrent que les cantonales ne seront importantes ni pour leur situation personnelle, ni pour celle du pays. En comparaison, 68% estiment que le scrutin présidentiel aura un impact réel sur leur vie quotidienne. Découplées cette fois des élections municipales, les cantonales devraient enregistrer un pic d'abstention. L'institut Ipsos table ainsi sur une fourchette oscillant entre 50 et 60% des inscrits soit "au minimum un Français sur deux".

Plus de 10.000 candidats

Les cantonales se distinguent aussi par un nombre pléthorique de candidats. De quoi brouiller les repères des électeurs. A trois ans de la réforme administrative qui doit introduire les conseils territoriaux, 10.361 postulants se présentent dans les 2026 cantons renouvelables. En 2004, ils étaient plus de 12.000 à briguer un siège départemental.

Une parité… encore lointaine

Si les candidats titulaires ont l'obligation depuis 2008 de choisir un suppléant de sexe opposé, la parité fait défaut sur la ligne de départ. Selon les chiffres de l'Assemblée des départements de France (ADF), les femmes ( 2.405 candidates) sont ainsi trois fois moins nombreuses que les hommes (7.956) à concourir pour un mandat local. Toutefois, ce différentiel tend à légèrement se résorber par rapport à 2004. Symbole de ce déséquilibre actuel, seules six femmes sont présidentes de conseil général, sur 101.

Plusieurs générations de candidats

Si le profil du candidat "quadra ou quinqua" domine, certains partis n'ont pas hésité à jouer avec la gamme des générations. Du côté des benjamins du scrutin, le Front national a ainsi misé sur une dizaine de "jeunes espoirs" âgés de 18 ans pour porter ses couleurs. Le parti d'extrême-droite se distingue également chez les "vétérans". Ils seront ainsi 34 à défendre le mouvement de Marine Le Pen sur la quarantaine de candidats âgés de plus de 80 ans.

Un trop plein de candidats?

Certains cantons s'illustrent par leurs armadas de postulants. Le canton qui a le plus de candidats est celui de Saint-Denis de La Réunion, avec 13 prétendants. Il est suivi de Versailles-sud, Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), Saint-Paul (La Réunion), Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), la Seyne-sur-Mer (Var) où se présentent dans chaque cas 11 personnes.

Dix candidats "sans adversaires"

A l'inverse, 10 cantons ne concentrent qu'un seul candidat. Privés d'adversaires, ces prétendants isolés se situent en Corse-du-Sud (cantons d'Olmeto et de Zicavo), dans l'Hérault (Le Caylar), en Isère (Valbonnais), en Lozère (Saint-Germain-de-Calberte), dans la Manche (Périers), en Guadeloupe (La Désirade), en Martinique (Le Robert-1) et en Guyane (Cayenne sud-ouest et Mana).Pour ces candidats atypiques, les règles du jeu ont logiquement été changées. Pour franchir le premier tour et… être élu, chaque candidat devra ainsi réunir au moins 25% des électeurs inscrits. Faute de remplir cette condition, ce clan des "10" affrontera un second tour symbolique. Ici, une seule voix suffira.

jeudi 17 mars 2011

Les cantonales en vidéo


Vous souhaitez vous informer sur les directions que vont prendre vos élus et futurs élus, Newstelevision à filmé les débats pour vous . http://www.newstelevision.fr/

mercredi 16 mars 2011

Ca sert a quoi de voter dimanche pour les cantonales ?

Dernier grand rendez-vous au suffrage universel  avant la présidentielle de 2012, les élections cantonales des 20 et 27 mars 2011 sont aussi les dernières où les Français éliront des conseillers généraux.

Au regard des très nombreux commentaires sur les blogs et sites, cette élection aura certainement une réflexion nationale. Très nombreux ne savent pas à quoi servent les cantonales et pour eux se sera un vote plus politique que régional. Des surprises sont à prévoir, il suffit seulement de voir comment certaines étiquettes se sont évaporées pour comprendre les surprises à venir lors de cette élection... Une répétition de la présidentielle 2012 à prévoir.

Je navigue alors sur la toile et voilà ce que je trouve sur le site de l'insee (www.insee.fr) :

« Le canton est une subdivision territoriale de l'arrondissement. C'est la circonscription électorale dans le cadre de laquelle est élu un conseiller général. Les cantons ont été créés, comme les départements, par la loi du 22 décembre 1789. Dans la plupart des cas, les cantons englobent plusieurs communes. Mais les cantons ne respectent pas toujours les limites communales : les communes les plus peuplées appartiennent à plusieurs cantons. Un canton appartient à un et un seul arrondissement. Si le canton accueille encore, en principe, certains services de l'Etat (gendarmerie, perception), la loi du 6 février 1992 relative à l'administration territoriale de la République et le décret du 1er juillet 1992 portant charte de la déconcentration l'ignorent totalement. »

Typiquement le type de définition complexe qui ne m'apprend rien en fait. Le plus étonnant, c'est la fin. Les lois de décentralisation ignorent le canton.

Alors à quoi ça sert un canton à part à faire élire un conseiller général ? Ledit conseiller général va siéger au département. C'est peut-être là en fait que je trouverai des réponses. Le canton ne sert peut-être qu'à une seule chose, dessiner des territoires pour élire des conseillers. Pfff... comme si on n'avait pas assez de collectivités territoriales en France.

Les élections cantonales permettent d'élire les conseillers généraux de chaque département. Ceux-ci sont élus pour six ans et siègent au Conseil général, l'instance qui décide des orientations politiques données au département. Parmi les principales compétences du Conseil général figurent la gestion de plusieurs aides sociales comme le RSA ou le fond de solidarité pour le logement (FSL), la gestion des collèges, ou encore la gestion des routes. Pour éviter de renouveler entièrement les cantons tous les six ans, seulement la moitié d'entre eux le sont tous les trois ans.

Les médias sont focalisés sur les élections municipales. Mais le même jour se déroulent d'autres élections : les élections cantonales. Celles-ci intéressent peu les électeurs car elles ont pour but d'élire des conseillers généraux dont le travail est souvent ignoré par la population. Pourquoi ces élections cantonales n'intéressent-elles personne ? Tout simplement parce que chaque élection se déroule sur une circonscription aux contours inconnus, qui ne recouvre aucune réalité territoriale tangible. Un canton est un regroupement de villes, la plupart du temps ignoré par les électeurs. A chaque changement de carte électorale, le canton n'inclut pas les mêmes villes. Dès lors, ces élections sont considérées comme subalternes alors que le conseil général gère des secteurs essentiels de la vie quotidienne des citoyens. Quels sont les enjeux de ces élections cantonales ? A quoi servent-elles ?

Qu'est ce qu'une élection cantonale ?

Les élections cantonales permettent aux électeurs d'élire, par la voie des urnes, les conseillers généraux. Contrairement aux maires, les conseillers généraux agissent au niveau départemental. Un maire peut siéger au Conseil général et cumuler les deux fonctions. Les élections cantonales ont donc pour but de faire élire des conseillers généraux qui devront gérer la politique du département.
Un conseiller général est élu pour 6 ans, mais le conseil général est renouvelé par moitié tous les 3 ans. Comme les élections cantonales sont peu plébiscitées par l'opinion, elles se déroulent systématiquement en même temps que des élections municipales ou des élections régionales.
Depuis 1789, le Conseil général est composé de plusieurs cantons dont le nombre varie d'une région à l'autre. Comme pour les élections législatives ou l'élection présidentielle, les élections se font en deux tours. Deux candidats seulement participent au second tour. Le candidat qui a obtenu la majorité des suffrages remporte les élections et peut siéger au Conseil général. Les différents cantons d'un département sont représentés chacun par un conseiller général.


Les élections cantonales sont celles qui intéressent le moins les français


L'élection présidentielle est l'élection qui intéresse le plus les Français, suivi par l'élection du maire. Dans les deux cas, d'un bout à l'autre de l'appareil administratif français, les citoyens ont le sentiment que leur vote influe sur le destin national et sur la conduite de la ville. La région est déjà une circonscription administrative plus lointaine, même si elle est devenue la norme dans la plupart des pays d'Europe.

Reste donc les départements, gérés par des conseils généraux, dont les membres sont élus lors d'élections cantonales qui battent à chaque fois des records d'abstention au point d'être organisées le même jour que les élections municipales ou régionales. Pour simplifier le découpage administratif du territoire et faire des économies de gestion, le rapport Attali a d'ailleurs proposé de supprimer les départements et de transférer leurs compétences aux régions. Les citoyens ignorent tout du rôle du conseil général et la notion de canton échappe à la très grande majorité des habitants. Finalement, seuls les responsables politiques refusent la suppression des départements car cela supprimerait d'autant le nombre de fonctions électives. Or, le poste de « conseiller général » est souvent très prisé par les responsables politiques qui pratiquent le cumul des mandats.

Les conseils généraux sont pourtant plus riches que les régions


Les régions sont plus connues que les conseils généraux. Pourtant, ceux-ci disposent d'un budget beaucoup plus élevé que celui des régions. Ainsi, en 2007, le budget des départements, donc des conseils généraux, s'élevait à 63 milliards d'euros alors que les régions ne pèsent que 25 milliards d'euros. Cet écart s'explique par le rôle déterminant des conseils généraux sur toutes les questions sociales. Ce sont les conseils généraux qui s'occupent du paiement du RMI, des aides aux handicapés et aux personnes âgées. Et ces dépenses seront amenées à croître régulièrement. Voilà pourquoi les départements ont un poids financier beaucoup plus important que celui des régions. En outre, les conseils généraux assoient leur légitimité en étant le principal distributeur des subventions aux communes. L'aide financière apportée à un maire est souvent capitale, pour restaurer un bâtiment, financer des travaux de voirie ou aménager un rond-point. En guise de remerciements, le maire peut alors favoriser tel ou tel candidat lors des élections sénatoriales auxquelles seuls les élus ont le droit de voter. De fait, le parcours politique des conseillers généraux s'achève souvent par un mandat de sénateur.

Cantonales à Chambon-sur-Voueize : Qui pour succéder à Joël Souchal ?

Un nouveau nom s'inscrira sur la liste, à Chambon-sur-Voueize où un conseiller général en cache un autre.

Sur la place Aubergier du chef-lieu de canton, une plaque apposée sur une maison aux volets verts indique : « Ici a vécu le docteur Aubergier, homme de bien, médecin dévoué, conseiller général de la Creuse, maire de Chambon - 1820-1884 ».

De l'autre côté de la rue, dans sa pharmacie de l'avenue Georges-Clémenceau, un autre homme de santé, porte un regard d'actualité sur huit années d'un mandat qu'il a décidé de ne plus exercer. Une décision prise depuis juillet 2010. Âgé de 57 ans, pharmacien à Chambon-sur-Voueize depuis 25 ans, Joël Souchal - qui a abandonné également, « pour des raisons personnelles et professionnelles », ses mandats de maire et de président de la communauté de communes Évaux-Chambon - observe que la proximité de la RN 145 est un facteur important pour le désenclavement du canton et sa sécurité routière. Il rappelle que les routes d'Évaux-Budelière et Évaux-Chambon ont été refaites quand il était conseiller général. Il a aussi bouclé le dossier de la médiathèque. « La Com-com apporte beaucoup, ici : OPAH, étude sur l'assainissement collectif, piscine. C'est là que tout se décide, au niveau économique », poursuit Joël Souchal.

Le conseiller sortant qui ne se représente pas verrait bien Nicolas Simonet, le jeune maire de Nouhant, âgé de 33 ans (plus jeune maire de Creuse et du Limousin en 2008), lui succéder, au sein du groupe d'opposition de l'assemblée départementale. Dans un hôtel des Monneyroux où, estime t-il, « les réunions sont trop politisées ; il faut se préoccuper d'abord des Creusois ».

« Rien n'est acquis », prévient Nicolas Simonet, qui se présente sans étiquette. « Nous avons un problème médical ici, avec le prochain départ de deux généralistes », relève t-il, faisant de la santé l'axe principal de la campagne. Le secteur est le principal employeur du canton et cela se confirmera avec la prochaine maison médicale (adossée à l'EHPAD, projet porté par la Com-com)

Le canton est à droite depuis 22 ans, depuis que le RPR Jean Nicolaon, conseiller municipal de Budelière, avait succédé au PCF Raymond Aucouturier, maire de Budelière. Et Bruno Noble, premier secrétaire du PCF creusois, aimerait bien que quelque chose change ici. Audacieux ? Il le souhaite, car il souhaite sortir le canton de « l'immobilisme » dans lequel l'a laissé Joël Souchal, selon lui. Pour cela, il faudrait que Creuse Terre de Gauche - ce mouvement rassemblant notamment le Front de gauche (Parti de gauche et PCF) et le Nouveau parti anticapitaliste - prenne pied dans ce coin de l'est-creusois.

Pour Anne Bridoux aussi, unique femme titulaire du PS dans ces élections et maire de St-Loup, « c'est un gros challenge ». Bien que sa commune ne fasse pas partie de cette Com-com (mais de celle du Carrefour des 4 provinces), la prof de français de Chambon assure que « le rôle de la Com-com Évaux-Chambon est mal perçu des petits villages, délaissés ».

La Montagne

Comment Marine Le Pen séduit au-delà du FN

Par son style et son discours, la patronne du FN réussit à toucher un électorat plus large que celui de son père.

Elle semble loin l’époque où les sympathisants du Front national osaient à peine confier leur sensibilité politique. Aujourd’hui, afficher sa préférence pour le parti de Marine Le Pen n’est plus un tabou. Comme en témoignent les récents sondages — qui la créditent de 21 à 24% d’intention de vote pour la présidentielle —, mais aussi les nombreuses réactions recueillies par les autres partis sur le terrain.

Un programme très coûteux« Il faut donner une bonne leçon aux partis »L’UMP tente de résisterUn nouveau sondage place Marine Le Pen face à DSK au 2e tourToutes nos vidéos sur Marine Le PenCantonales : des enjeux différents pour les partis politiquesLe PS favori des cantonalesDe plus, selon une enquête TNS Sofres révélée hier pour « la Matinale » de Canal +, 28% des Français se disent d’accord avec les idées du Front national, contre 22% en janvier dernier.

« Le vague bleue marine »

A quatre jours du premier tour des élections cantonales, le FN va-t-il traduire dans les urnes cette percée dans l’opinion publique? Paradoxalement, rien n’est moins sûr. « Ces élections, ce sont les pires pour nous », lâche Marine Le Pen. Son parti ne compte aujourd’hui aucun conseiller général dans ses rangs. Et la récente modification du mode de scrutin, qui fixe désormais la barre à 12,5% des inscrits (contre 10% auparavant) pour être présent au second tour, ne va rien arranger. « En clair, si l’abstention est au-dessus de 50%, comme c’est à craindre, il nous faudra faire plus de 25% pour être qualifié dimanche soir. C’est énorme! » craint Michel Guiniot, délégué national.

Alors, au parti, on s’organise. Sur les 2023 cantons renouvelables, 1450 auront un candidat du Front. Tous ont reçu un kit de campagne, composé d’affiches sur le thème de « La vague bleue marine », d’un modèle de profession de foi et d’un document de 4 pages déclinant les principales propositions du parti. En campagne, les candidats frontistes, souvent peu connus de la population locale, jouent à fond la carte Marine Le Pen pour espérer gagner des voix. « Ils fondent tout sur la popularité de leur présidente, raille Karl Olive, candidat UMP dans le secteur de Poissy-Sud. D’ailleurs, dans mon canton, mon adversaire du FN est totalement absent. On ne sait même pas à quoi il ressemble… »

Financement de Sarkozy par Kadhafi en 2007 : l'Elysée dément

Financement de Sarkozy par Kadhafi en 2007 : l'Elysée dément

Allons nous connaitre enfin, les magouilles de Sarko.  Le fils de Muammar Kadhafi, Seif Al-Islam, affirme que le régime libyen aurait financé la candidature de Nicolas Sarkozy en 2007.

Lors de la campagne électorale pour la présidentielle 2007, le régime de Muammar Kadhafi aurait financé la candidature de Nicolas Sarkozy. C'est ce qu'assure le fils du dirigeant libyen, Seif Al-Islam, dans un entretien à Euronews. Interrogé sur la position de la Libye vis à vis de la France, premier pays à avoir reconnu l'opposition libyenne, le fils Kadhafi a répondu : «Tout d’abord, il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale». 

Lors de cet entretien, Seif Al-Islam poursuit : «C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen. Nous lui avons accordé une aide afin qu’il oeuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçus». Il menace ensuite : «Rendez-nous notre argent. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement».

Risque nucléaire : des pastilles d'iode distribuées à Saint-Pierre-et-Miquelon

Risque nucléaire : des pastilles d'iode distribuées à Saint-Pierre-et-Miquelon

Par mesure de précaution, des pastilles d'iode vont être distribuées aux 6 000 habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Le préfet de la collectivité d’outre-mer Saint-Pierre-et-Miquelon, Jean-Régis Borius, a annoncé ce mercredi à 15h30 (12h30 sur place) sur les ondes de la radio locale que des pastilles d’iode allaient être distribuées, par mesure de prévention, à la population. L'objectif est que «chacun puisse disposer de ce médicament» en cas de retombées de particules radiocatives émanant des centrales nucléaires japonaises.

Les pastilles d’iode doivent être prises au cas où «le nuage radiocatif» viendrait à atteindre ce territoire français de 6 000 habitants, situé au large de l’île canadienne de Terre-Neuve. «On en est encore loin», a-t-il rassuré.

La radioactivité provoque des lésions au niveau de la thyroïde qui peuvent être évitées en absorbant des pastilles d’iode. Mardi, la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a expliqué que la France se prépare à «l’arrivée éventuelle» d’un nuage radioactif à Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel situé à près de 5 000 km de Paris. «Les courants atmosphériques passent relativement peu facilement d’un hémisphère à l’autre et, si notre territoire était exposé, ce serait plus probablement Saint-Pierre-et-Miquelon que nos territoires du Pacifique», a-t-elle souligné à l’Assemblée nationale.

mardi 15 mars 2011

Cantonale sur Ahun : Le rayonnement de Jeannot à l'épreuve

 Rayonnant, Jean Auclair l'est depuis qu'il a ? selon ses termes ? « sauvé la radiothérapie ». À cette simple aune, rempiler sur le canton d'Ahun ne devrait être qu'une promenade de santé. Mais le rayonnement de Jeannot est-il toujours le même en 2011 ?
Y aura-t-il un second tour à Ahun ? Comme en 2004 ? C'est toute la question de cette veille de scrutin sur ce canton que l'on pensait, en 2004 comme en 2011, aussi indéboulonnable « qu'imballotable ».

Le premier intéressé, Jean Auclair, ne veut pas y croire. Il y a sept ans, assure-t-il, les voix qui lui manquèrent au premier tour étaient passées dans l'escarcelle d'un Front national. Ce coup-ci, pas de FN, pas de Modem, pas même de DVD : il occupe tout le champ à droite. Face à lui, la gauche aura deux têtes : le socialiste Jean-Claude Trunde son "ballotteur" de 2004, et Joël Lainé qui entend ratisser les voix pour Creuse Terre de gauche. Le second a pour mission de réaliser ces 15 à 20 % qui permettront à CTG de crier à la victoire même sans un seul vainqueur. Le premier, lui, nourrit des espoirs. Ceux qu'ils devinent dans la déception de l'électorat de droite et dans l'usure qu'il croit voir dans la carapace du sortant.

Et en étant le seul à droite, le score de "Jeannot", qu'il soit bon ou mauvais, ne portera donc que la marque de son héritage sur ce canton. Le député-maire de Cressat a donc ouvert le carnet à souche et fait les comptes de tout ce qu'il a apporté au canton : en subventions, aides, crédits aux communes et associations du coin, il aligne des sommes folles : les 1,9 M? d'investissement qu'il a permis dans les communes ou les 120.000 ? aux associations du canton quand le CG n'aurait donné que 36.000 ?... Il y a la maison de retraite qu'il est allé « chercher avec les dents » et les services, petits et grands, qu'il a rendus à Pierre et à Paul : « Moi, quand quelqu'un a besoin de moi, je ne lui demande pas son étiquette politique, je l'aide, c'est tout ».

Et, au bout de la liste, il y a un Jean Auclair qui ne veut pas croire que 2004 se reproduira : « Franchement, avec tout ce que j'ai fait pour ce canton et ses habitants... »

Face à lui, Jean-Claude Trunde entend mobiliser son camp, cette gauche modérée, ces militants associatifs, ces amateurs de culture... tout un public qui se pince souvent le nez lorsqu'on évoque "Jeannot" en leur présence. Campagne molle ? Pas vraiment, plutôt réaliste. Car le maire du Moutier est seul sur le front. Le PS aurait pu miser sur Ahun, mais il a préféré envoyer Fabius et Denanot faire meeting à Châtelus-Malvaleix (qu'il pense prenable), plutôt qu'Ahun.
Quant à Jean Auclair, sa stratégie Père Noël se complète toujours d'un volet Père Fouettard pour dénoncer, pêle-mêle ? les socialistes et leurs impôts, le Conseil général et son président, la téléphonie mobile et le haut débit qui cafouille... Des charges attendues dans le langage fleuri qu'aime à manier l'ancien marchand de bestiaux...

Est-ce que sa stratégie et sa tactique, dont il use depuis 25 ans, ne seront pas trop usées ? C'est aussi cela qui se mesurera dimanche prochain : un Jeannot encore d'aplomb, ou usé et fatiguée, comme à dit l'autre.

Cantonale à Auzances : trois challengers pour une sortante

 Dans le canton d'Auzances, la dernière élection cantonale avait été marquée par un duel entre deux nouveaux candidats. La divers droite Valérie Simonet l'avait emporté avec 51,4 % des voix.

 Ce 20 mars, trois nouveaux candidats viennent s'opposer en challengers à la conseillère générale sortante.

Alain Vigneresse (PS) est titulaire, depuis 2001, de mandats municipaux (à Châtelard puis à Auzances) et intercommunaux (depuis 2008)
 Didier Berthomier (PCF, Creuse Terre de Gauche)
 Gérard Desnos (Divers gauche) sollicitent pour la première fois les suffrages des électeurs...

Laurent FABIUS lance la campagne des cantonales en Creuse




Avec du retard, voici des infos relatives à l'élection de ce dimanche 19 mars 2011.
Vous allez me dire, cela sert à rien, non, VOTER c'est utile surtout dans ces périodes de tourments.
Vos énarques ne pourrons ignorer vos votes... Alors aux urnes ce dimanche

Cantonales à Aubusson : Des élections sans beaucoup de suspens

 Michel Moine apparaît en position de force face à une opposition affaiblie. Cinq candidats brigueront les suffrages des électeurs le 20 mars prochain.


Le canton apparaît plus fidèle à la gauche que la commune d'Aubusson, connue jusqu'à une période récente pour son instabilité politique. Peu de maires réussissaient en effet à enchaîner deux mandats.

À l'échelon cantonal, depuis l'après-guerre, seul le Dr Jean Mazetier, créateur de la clinique de La Croix-Blanche et « patron » de l'UDF départementale a réussi à écarter les socialistes des affaires cantonales pendant huit ans. Le canton se plaît à envoyer siéger à Guéret des notables. Le sénateur Paul Pauly, maire d'Aubusson de 1965 à 1973, s'est offert le luxe de représenter le canton pendant 28 ans mais aussi de présider le Conseil général de 1946 à 1973. Le Dr Victor Pakomoff lui a succédé pendant sept ans. Puis est enfin venu le tour d'une femme, Jacqueline Defemme-Verdier, vice-présidente du Conseil régional. Elle a trouvé, en 2004, un successeur en la personne du jeune maire d'Aubusson, élu en 2001. Depuis, Michel Moine s'est forgé une personnalité politique, tout en étant relativement marginalisé au sein du PS creusois, Il cherche aujourd'hui à étendre son influence en misant sur le redécoupage intercommunal en projet. Ce fidèle d'Arnaud de Montbourg est déjà parvenu à conforter son influence au niveau du canton. Ainsi, les dernières élections municipales l'ont vu facilement l'emporter à Aubusson alors que ses proches s'imposaient dans plusieurs communes. Il a ainsi réussi à faire taire les oppositions qui agitaient jusqu'alors la Com-com Aubusson-Felletin. La mairie de Saint-Amand échappe encore à son influence mais son maire, Jean Marie Le Guiader (UDF) qui s'est contenté d'un maigre 3,68 % au premier tour des cantonales de 2004, a renoncé, cette année, à se présenter. Jean-François Ruinaud, le maire de Néoux, en devenant vice-président de la com-com, a cessé de faire entendre sa différence. Lui aussi s'était présenté aux cantonales en 2004 mais il avait seulement recueilli 6,34 % des voix.

Michel Moine n'a plus guère d'opposition locale, que ce soit à la mairie ou à la com-com. Pierrette Legros, ancien maire UMP de Saint-Avit-de-Tardes, l'a affronté aux dernières municipales. Elle peine depuis à faire entendre sa voix à la tête d'une opposition qui accumule les démissions et les absences. Pierrette Legros retrouve, ce mois de mars, Michel Moine en qualité de remplaçante de Claude Teyton, ancien maire adjoint de Pierre-Henri Bos. Claude Teyton qui ne fait pas mystère de ses sympathies politiques (ami de J. Auclair), se présente pourtant comme indépendant. Il rencontre sur son chemin Jean-Marie Massias, lui aussi adjoint de P.-H. B. Son ex-colistier, devenu DVD fait équipe avec Laurence Chevreux, premier adjoint de la commune de Saint-Amand. Mathieu Charvillat (MODEM) incarne la jeunesse. Michel Moine qui fait équipe avec Vivette Le Hellaye pourra compter, au second tour, sur l'apport de Claudine Léporati (Creuse Terre de Gauche), membre de son équipe municipale et son ancienne adjointe aux sports.

Cantonales : l'UMP joue une partition clandestine dans la Creuse

Jean Auclair au conseil régional du Limousin, en 2010. Elu UMP se présente "sans étiquette" aux cantonales des 20 et 27 mars dans la Creuse.
  Il n'y aura pas, aux élections cantonales, de candidat UMP dans le département de la Creuse ! Pas même Jean Auclair, pourtant député de la deuxième circonscription, et secrétaire national du parti chargé de l'élevage. Ni Nicolas Simonnet, secrétaire départemental. Ni Gérard Gaudin, président de l'opposition Droite républicaine (8 élus) à la majorité de gauche (19 élus) au conseil général.

Non que l'UMP ait décidé de bouder le scrutin, mais parce que ses sortants et nouveaux candidats se présentent cette fois sous l'appellation "sans étiquette".

Pourquoi cette soudaine discrétion, surtout de la part de Jean Auclair, qui n'a pas pour habitude de mettre son drapeau dans sa poche ? C'est que, répond cet éleveur et négociant en bétail, qui s'honore d'un "relationnel important auprès des ministres", "nous ne nous battons pas pour notre parti, mais pour la Creuse. A Paris, nous faisons de la politique, ici nous travaillons avec toute la population".

Contrairement aux élus socialistes, ces "marquis", qui ne connaissent de la vie que "les cours de récréation", et dont, a-t-il expliqué au quotidien régional La Montagne , "le seul objectif est de marginaliser la Creuse pour lui donner comme flambeau identitaire la révolution et les drapeaux rouges".

"LA FÉDÉRATION A DÉCIDÉ DE SE METTRE EN SOMMEIL"

L'explication de Nicolas Simonnet, le secrétaire départemental du parti, n'est pas la même : "Si le sigle et le logo UMP sont absents de notre campagne, c'est que la fédération de la Creuse a décidé de se mettre en sommeil, par désaccord avec le peu de cas que fait ce gouvernement des problèmes de la ruralité. Nous ne pouvons pas cautionner la décomposition du tissu départemental. Ce n'est pas une décision sans effet : le parti ne va pas financer cette campagne, nous allons devoir la payer nous-même".

Un dossier a particulièrement agité, depuis un an, la vie politique et sociale d'un département hypersensible à tout ce qui touche à l'animation et la défense du milieu rural : la fermeture du centre de radiothérapie de l'hôpital de Guéret, en juin 2010.

"Une erreur magistrale de Roselyne Bachelot [ancienne ministre de la santé]", selon M. Auclair, et dont le successeur au gouvernement, Xavier Bertrand, a annoncé, le 8 mars, la remise en activité, "au plus tard à la rentrée de septembre".

Le député-candidat aux cantonales y voit une justification de l'efficacité de ses interventions en haut-lieu ; la gauche creusoise une preuve qu'après des mois de manifestations et six mois de "gel des relations" entre ses élus locaux et l'autorité préfectorale, "la lutte a payé" et imposé ce recul.

Le corps électoral creusois arbitrera, le 20 et le 27 mars, entre ces deux argumentations.

vendredi 11 mars 2011

Un tsunami de 10 mètres a déferlé sur les côtes de Sendai (nord-est), ont affirmé les médias.

Une vague de 10 mètres de haut sur le nord-est du Japon

Un tsunami de 10 mètres a déferlé vendredi sur les côtes de Sendai, au nord-est du Japon, après le très violent séisme de magnitude 8,9 survenu peu auparavant au large des côtes de l'archipel, ont affirmé les médias.
La piste de l'aéroport de Sendai, située dans la préfecture de Miyagi (nord de Tokyo), a été inondée, selon les médias. 
 Deux séismes frappent le Japon, tsunami majeurJapon : suivez la situation en direct avec France 24EN DIRECT. Tsunami dans le Pacifique, le séisme au Japon fait au moins 40 mortsD'autres points de la côte du Pacifique ont également été touchés par des vagues de plusieurs mètres de haut.

Un tsunami de 7 mètres a également été signalé plus tard le long de la préfecture de Fukushima, située au sud de celle de Miyagi. Le parking du gigantesque complexe de loisirs Tokyo Disney Resort (Disneyland), dans la préfecture de Chiba, à quelques kilomètres de la capitale, est également sous les eaux.

L'Agence de météorologie japonaise maintenait en alerte rouge ou orange toutes les côtes est et nord de l'archipel, ainsi qu'une partie des flancs ouest

dimanche 6 mars 2011

Coup de tonnerre sur la présidentielle ? Marine le Pen en tête des sondages ....

A prévoir ou prévu, La monté du parti de Marine Le pen prend des ailes. Il fallait si attendre, la gauche ne présente personne et surtout rien de concrêt que des flashs de législatures.

ce matin sur France Inter, nadine Morano (UMP), se disait scandalisée par ce sondage, lorsque que les sondages sont en leur faveur tout va bien...

Alors "la droite", bougez vous, il vous reste une année pour redresser la barre avant le coup de froid qu'elle à mis en route en INTERDISANT, PONCTIONNANT A TOUT VA, le français de "base", nous va! on en a marre de payer, payer et encore payer. A esperer que le pire n'est pas a venir. Alors bouger vous avant que le cyclone ne dévaste tout notre systeme.

LE PARISIEN :

Selon un sondage réalisé par l'institut Harris Interactive pour «le Parisien» -«Aujourd'hui en France» à paraître ce dimanche, Marine Le Pen arrive en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle avec 23%. Elle devance Nicolas Sarkozy et Martine Aubry, crédités tous deux de 21%.
La patronne du FN se féliciteAubry attaque Sarkozy. Un coup de semonce pour l'UMP2012 : Sarkozy perdrait face aux quatre ténors socialistes .

Si le premier tour du scrutin se déroulait dimanche prochain, le scénario du 21 avril 2002 serait même dépassé. Jean-Marie Le Pen était arrivé en seconde position au premier tour après Jacques Chirac et devant Lionel Jospin.

Bayrou crédité de 8%, Villepin et Joly de 7%

Dans cette enquête, le président du MoDem, François Bayrou, arrive en quatrième position des intentions de vote (8%), suivi au coude à coude par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, qui a rendu sa carte de l'UMP, et l'eurodéputée Europe Ecologie-Les Verst Eva Joly, crédités de 7%. Olivier Besancenot (LCR) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) obtiennent 5%.

Sur le terrain, le capital sympathie de l'héritière du FN progresse

La nouvelle présidente du Front national, qui a succédé à son père mi-janvier et annoncé, dans la foulée, qu'elle se sentait légitime à représenter le FN dans la course à l'Elysée, avance ses pions depuis des semaines, séduisant de plus en plus parmi les classes populaires.

Sur le terrain, l'héritière de Jean-Marie Le Pen «passe bien», son capital sympathie augmente. Ainsi au salon de l'Agriculture, sa visite a-t-elle été très suivie, et ne s'est pas accompagnée des remarques désobligeantes habituelles. Elle semble bénéficier d'une actualité politique dense, voire cacophonique : à la démission de Michèle Alliot-Marie sur fond de révolution tunisienne, se sont ajoutés le débat sur la laïcité, qui se concentre sur la place de l'islam en France, et l'inquiétude de vagues d'immigration du Maghreb vers l'Europe et la France.

Ce sondage devrait en tout cas renforcer ceux qui, à droite, jugent dangereux que la majorité présidentielle lance tous azimuts ces discussions, destinées à couper l'herbe sous le pied des frontistes. Patrick Devedjian par exemple, craint que le FN ne devienne «le centre de gravité» de ces débats.

Enquête réalisée en ligne par l'institut Harris Interactive du 28 février au 3 mars 2011. Echantillon de 1618 individus issus de l’access panel Harris Interactive, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle de l’interviewé et taille d’agglomération et vote au premier tour de l’élection présidentielle de 2007.

mercredi 2 février 2011

Les cantonales dans la Creuse

 Cantonales 2011 : Quatre sortants ne se représentent pas
Les grandes manoeuvres en vue des cantonales de l'année prochaine ont commencé. Sur les treize cantons renouvelables, on sait déjà que quatre vont changer de titulaires, les sortants ne se représentant pas.

L'assemblée départementale qui sortira des urnes à l'issue des cantonales de mars prochain comptera au moins quatre nouveaux élus : trois conseillers généraux de gauche, Michel Moreigne (PS) à Bellegarde-en-Marche, Daniel Delprato (DVG) à Saint-Sulpice-les-Champs et Guy Moutaud (PS) à Le Grand-Bourg, et un de droite, Joël Souchal (UMP) à Chambon-sur-Voueize, ont, en effet, décidé de ne pas se représenter.

Ces départs ne devraient pas avoir de grandes conséquences sur les rapports de force au sein de l'assemblée départementale (1), même si, sur le papier, la gauche joue plus gros que l'opposition de droite puisqu'elle détient neuf des treize sièges à renouveler.

En attendant, d'un côté comme de l'autre, les grandes manoeuvres pour les candidatures ont commencé. Voici, canton par canton, l'état des lieux actuel

Ahun. Le député-maire de Cressat Jean Auclair part à la reconquête de son siège dans son fief historique. Face à lui, le PS alignera Jean-Claude Trunde, le maire du Moutier-d'Ahun. Sur ce canton symbole, on peut s'attendre à une candidature du Front de gauche, en l'occurrence celle de Joël Lainé (NPA), conseiller municipal de Saint-Hilaire-la-Plaine.

Aubusson. Michel Moine, le maire du chef-lieu de canton et conseiller général sortant, n'a pas fait, pour l'instant, acte de candidature auprès de la fédération du PS de la Creuse. Simple mouvement d'humeur ou positionnement de rupture plus profonde, le principal intéressé, contacté par nos soins, refuse de dévoiler publiquement ses intentions « tant qu'un véritable débat sur les orientations stratégiques du PS en Creuse n'aura pas lieu ». À droite, Claude Teyton, un assureur bien connu dans la cité tapissière, manifeste clairement son intention de se porter candidat depuis plusieurs semaines.

Auzances. Valérie Simonet, maire de Bussière-Nouvelle et conseiller général sortant UMP, repart. Son adversaire socialiste pourrait être Alain Vigneresse, conseiller municipal d'Auzances.

Bellegarde-en-Marche. L'ancien sénateur et président du Conseil général Michel Moreigne ne se représente pas. Le PS lui a trouvé un successeur en la personne de Jean-Paul Joulot, le maire de Bosroger, qui partirait avec Jacqueline Jary, maire de Mainsat, comme remplaçante.

Bonnat. Le conseiller général divers gauche Jean Commergnat repart pour un tour. Pour l'instant, on ignore qui la droite va choisir pour l'affronter.

Bourganeuf. Le président de l'assemblée départementale Jean-Jacques Lozach repart bien évidemment. Il pourrait avoir face à lui sa plus fidèle adversaire la conseillère régionale UMP Michèle Suchaud.

Chambon-sur-Voueize. Joël Souchal, après avoir hésité, ne repart pas. L'UMP a choisi son secrétaire départemental, le jeune maire de Nouhant Nicolas Simonnet, pour lui succéder. À gauche, le PS a désigné Anne Bridoux, maire de Saint-Loup.

Châtelus-Malvaleix. Le conseiller général sortant UMP Gérard Gaudin est à nouveau candidat. Il retrouvera en face de lui, comme lors du précédent scrutin, le maire PS de Châtelus-Malvaleix Jean-François Bouchet.

Gentioux-Pigerolles. Sans surprise, le conseiller général sortant PS Jean-Luc Léger se représente. Pas de candidat connu pour l'instant à droite, mais il pourrait bien y avoir un candidat écologiste sur ce canton où Europe Écologie a fait un excellent score aux dernières élections régionales (près de 22 %). Ce candidat pourrait être une candidate en la personne de Catherine Moulin, maire de Faux-la-Montagne, qui figurait précisément sur la liste Europe Écologie aux dernières régionales.

Le Grand Bourg. Conseiller général sortant, Guy Moutaud ne se représente pas. Le PS a choisi Didier Bardet, le maire de Fleurat, pour lui succéder. À droite, on évoque le nom de Michel Monnet, le maire de Saint-Étienne-de-Fursac pour porter les couleurs de l'opposition départementale.

Guéret Sud-Est. Conseiller général sortant, Guy Avizou, le « Monsieur Culture » de la gauche guérétoise, repart sous les couleurs du PS. Pas de candidat déclaré à droite pour l'instant.

Royère-de-Vassivière. Bernard Laborde (PS) est candidat à sa propre succession dans un canton où la droite n'a pas encore fait connaître le nom de celui qu'elle a choisi.

Saint-Sulpice-les-Champs. Le retrait du divers gauche Daniel Delprato ouvre, semble-t-il, des appétits. Le PS a choisi Michel Conchon, le maire de Sous-Parsat, pour le représenter, mais on annonce, sans donner de nom, un autre candidat divers gauche. À droite, certains avancent le nom de Monique Depeige, l'ancien maire de Saint-Sulpice-les-Champs, pour porter leurs couleurs, mais rien ne serait pour l'instant décidé.

Mais c'est quoi ces élections ?

En France, l'élection cantonale permet d'élire les conseillers généraux.

La durée du mandat d'un conseiller général est de 6 ans. Les conseils généraux sont renouvelés par moitié tous les trois ans. Les dernières élections cantonales ont eu lieu les 9 et 16 mars 2008 et les prochaines auront lieu les 20 et 27 mars 2011 .

Ces élections ont lieu, depuis 1998, le même jour que des élections municipales ou régionales. Ce ne sera pas le cas en 2011. Le mandat des conseillers généraux élus en mars 2011 expirera exceptionnellement en mars 2014. Les conseillers généraux seront donc élus pour un mandat réduit à 3 ans[1].

Un projet de loi examiné en conseil des ministres le 21 octobre 2009 prévoit notamment la suppression des conseillers généraux et des conseillers régionaux et leur remplacement par des conseillers territoriaux élus au niveau des cantons qui siègeraient dans les deux assemblées[2].

Cette institution a plusieurs missions. Elle vote le budget pour le département et définit ses grandes orientations politiques, en se réunissant tous les deux mois environ. En voici quelques unes : l'action sociale (insertion des personnes en difficulté, RMI, aide aux personnes handicapées), la culture (archives départementales, musées, bibliothèques), l'éducation (gestion des collèges), la voirie (gestion des routes départementales et nationales d'intérêt local, transports scolaires et urbains), questions de logement...

samedi 29 janvier 2011

Candidats UMP aux cantonales : Prêcher le quotidien, pas le sarkozysme

Se présenter proches des Creusois loin des querelles politiciennes... Telle était l'ambition, hier, des neuf candidats aux cantonales 2011 réunis autour de Jean Auclair. Au point de s'afficher plus "Creusois" que "Sarkozystes".

Si le ton de la campagne, à droite, a été donné par la présentation de ses candidats aux cantonales 2011, hier à Saint-Sulpice-les-Champs, alors elle sera... gentille.

Si gentille que lesdits candidats ont expliqué avoir choisi cette commune et ce canton pour rencontrer la presse, juste car l'on était au centre du département, parmi une population pouvant symboliser les aspirations de tous les Creusois.Le fait que le PS ait subi un revers, ici, en perdant son candidat - Michel Conchon - qui lui a claqué dans les doigts, il y a quelques semaines, n'a donc rien à voir dans l'affaire. Gentil, donc.
Si gentil, que la liste a été présentée et, l'esprit de la campagne détaillée par Valérie Simonet, conseillère générale d'Auzances, la figure la plus avenante que l'UMP puisse proposer avec son pendant masculin, Jean-Baptiste Auroy, candidat à reprendre ce canton de Saint-Sulpice à la gauche.
Deux gentils, donc... mais où était donc Jean Auclair ? Au second rang, discret, maugréant à peine et laissant parler et se dérouler ce long fleuve tranquille qui doit embarquer les Creusois dans un contrat de proximité avec ce camp...
Quel est-il d'ailleurs ? UMP ? « Non, nous ne voulons pas faire de la politique politicienne, nous voulons nous mettre au service des Creusois, c'est tout, tonne Jean Auclair en reprenant de la voix. Nous ne sommes pas comme le PS qui veut des encartés dans tous les cantons ».

Il y aura donc des UMP, mais pas que... D'ailleurs, on pose la question à la cantonade : « Êtes-vous tous sarkozystes, au moins ? ».
Et plusieurs têtes répondent par la négative.La proximité, donc... La mieux à même de faire oublier que le pouvoir en place à l'Élysée est en panne de popularité : « Des cantonales, ce sont des élections locales, rien à voir avec le national », souligne Jean Auclair.

La proximité que veulent refléter les réflexions du tandem Simonet\Auroy, c'est celle du quotidien : « Celle de la famille qui a besoin de faire garder le petit, qui a besoin du transport scolaire, que veut se faire soigner... ».Prêcher le quotidien, pas le sarkozysme

Et de détailler en quoi, s'ils réussissent l'alternance, ils orienteront les décisions du Conseil général dans l'amélioration de ce quotidien. En réfléchissant au mode de gardes de proximité, en finançant l'installation de médecins par des bourses, en privilégiant l'amélioration du réseau de voirie départementale plutôt que les projets « surdimensionnés » de l'actuelle majorité...

« Avait-on besoin d'une aussi grosse médiathèque à Guéret ? D'un aussi gros conservatoire ? A-t-on besoin d'un aussi gros musée de la Tapisserie à Aubusson ? Interroge Gérard Gaudin (Châtelus-Malvaleix, sortant). Des projets à la dimension de la Creuse, oui ! Et cela fera quelques millions de plus à mettre sur nos routes départementales ».

Et les "Auclairistes" - puisqu'il faudra bien les qualifier un jour - de défendre deux points de vue : le Département ne pilote pas assez les grands projets devant répondre aux plus évidents besoins de la Creuse.

Que ce soit les maisons de santé - « pourquoi est-il absent du dossier des maisons de santé ? Pourquoi ne propose-t-il pas un maillage entre elles ? - ou la petite enfance.

Ensuite, ils proposent une nouvelle manière de distribuer les financements départements. Actuellement, les communes doivent obéir à des critères avant de pouvoir passer au guichet départemental.

Cela devant garantir une attribution équitable en fonction de données objectives. Valérie Simonet, elle, préfère parler « d'équité » : « Il y a des secteurs creusois qui ont besoin de plus de soutiens que d'autres, il faudrait savoir les privilégier en fonction de leurs difficultés réelles et de leurs handicaps ».

par La Montagne

lundi 6 décembre 2010

Affaire Bettencourt : la mère et la fille font la paix pour L'Oréal

L'affaire Bettencourt est en passe de trouver une issue. Finie la brouille qui empoissonne la vie de la famille depuis près de trois longues années. Ces derniers temps, Liliane et Bettencourt et sa fille, en froid, n'échangeaient plus que par avocats interposés. Elles viennent officiellement de renouer des liens distendus par trois ans de bataille judiciaire et un feuilleton politico-judiciaire.

Françoise Bettencourt-Meyers, fille de la milliardaire, «abandonne toutes les poursuites judiciaires» à l'encontre notamment de l'artiste François-Marie Banier, soupçonné d'abus de faiblesse sur l'héritière de L'Oréal, a annoncé lundi son avocat Me Olivier Metzner. Le photographe était accusé depuis décembre 2007 d'avoir capté près d'un milliard d'euros de dons en profitant de son emprise psychologique sur Mme Bettencourt.

«Après trois ans de bagarre, un accord a été passé et c'est une parfaite réconciliation, a commenté Me Olivier Metzner. Elle souhaitait retrouver sa mère, libre de ses actes et des paroles.» Une allusion au fait que la propriétaire du groupe L'Oréal était placée sous l'influence de François-Marie Banier et de Patrice de Maistre, respectivement artiste et responsable de la gestion de la fortune Bettencourt.

Les dessous de l'accord

Quels sont les dessous d'une réconciliation annoncée dans les médias, digne de figurer dans les sagas familiales qui font le bonheur des scénaristes ? «En contrepartie d'un certain nombre d'engagements pris par François-Marie Banier conformément aux souhaits de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers se désistera de ses poursuites (...) devant le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine)», a déclaré l'avocat.

Dans le cadre de cet accord, François-Marie Banier se désistera pour sa part des plaintes qu'il a lui-même déposées dans cette affaire.

La suite : parisien.fr