L'équipe de France des moins de 19 ans ou la génération Kakuta est devenue championne d'Europe vendredi en battant en finale de l'Euro-2010 l'Espagne 2-1 à Caen, et redore ainsi quelque peu le blason du football français passablement terni par la fiasco des Bleus au Mondial-2010.
Les mini-Bleus succèdent à l'Ukraine et engrangent leur second titre dans la compétition (après 2005). Cette équipe prend au passage sa revanche contre les Espagnols, qui l'avaient balayée (4-0) en finale de l'Euro des moins de 17 ans en 2008.
La victoire finale sacre une belle génération emmenée par Kakuta, le meneur de jeu auteur d'une passe décisive sur le deuxième but, avec notamment les attaquants Tafer (Lyon), Bakambu (Sochaux) et Griezmann (Real Sociedad en Espagne), ou les milieux Sunu (Arsenal) et Coquelin (Lyon).
Les mini-Bleus avaient pourtant concédé un but dès la 18e minute par Rodrigo, qui sur une belle ouverture de Pacheco échappait à la défense centrale Faure-Mavinga côté gauche et trompait d'une frappe croisée Diallo, qui se trouait un peu sur cette action.
La première période laissait d'ailleurs augurer du pire pour les Français, ballottés et comme transis face au "toque" des Espagnols, qui à l'image de leurs aînés, fraîchement sacrés champions du monde en Afrique du Sud, alliaient possession de balle et acuité technique.
Dans une partie chiche en occasions, ils rataient par deux fois le coche par Canales (10, 48). Et les mini-Bleus revenaient transmués en seconde période, égalisant rapidement par Sunu (49), sur un beau lob après une passe décisive de Tafer tout juste entré en jeu.
A force de pousser, les Français ont réussi à l'emporter grâce à une percée plein axe de Kakuta, qui se heurtait d'abord au gardien Alex avant de centrer intelligemment pour Lacazette au second poteau, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon de la tête au fond des filets (85).
- blog privé informatif et infos nationales. Infos, météo, emploi, bourses , locales et nationales - Rédacteur : Dominique Bellet (DOM)
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samedi 31 juillet 2010
Après le 100 m, Lemaitre champion d'Europe du 200 m !
Magnifique exploit de Christophe Lemaitre aux Championnats d'Europe, ce vendredi soir à Barcelone. Le Français a réalisé le doublé 100-200 m en s'imposant sur le demi-tour de piste, grâce à un étourdissant retour dans la ligne droite, conclue en 20"37. Il a conservé 1/100e d'avance sur Malcolm (20"38) et 5/100e sur l'autre Français Martial Mbandjock, déjà médaillé de bronze sur 100 m.
Une jeune génération avide de titres et de records
Lemaitre : la vidéo de son sacre au 100 m
Il s'agit du quatrième titre tricolore lors de ce rendez-vous catalan, performance qui égale d'ores et déjà celle de l'édition précédente, en 2006 à Göteborg. Outre le premier sacre de Lemaitre sur 100 m, Romain Barras, au décathlon, et Yohann Diniz, sur le 50 km marche, se sont parés d'or. Au total, la France compte dix médailles.
Au palmarès, Lemaitre succède au Portugais Francis Obikwelu, qui avait également réussi le doublé 100-200 m en 2006. Mercredi, le Savoyard de 20 ans avait été sacré sur 100 m devant le Britannique Mark Lewis-Francis et Mbandjock. Il est susceptible de réaliser le triplé avec le relais 4x100 m.
Depuis Matignon, François Fillon a tenu a salué les performances des tricolores, via un communiqué. Le Premier ministre a adressé ses félicitations à Christophe Lemaître pour sa deuxième victoire après celle du 100 mètres mercredi, sur le 200 mètres. Il est également revenu sur le deuxième succès de Martial Mbandjock, qui a décroché le bronze vendredi, ainsi que sur la médaille d'argent de Garfield Darien obtenue aux 110 mètres haies.
«Ces performances sont la marque du retour de l'Equipe de France et de son encadrement aux premières places de l'athlétisme européen, portés par un esprit combatif et le respect du collectif», a déclaré Matignon.
Une jeune génération avide de titres et de records
Lemaitre : la vidéo de son sacre au 100 m
Il s'agit du quatrième titre tricolore lors de ce rendez-vous catalan, performance qui égale d'ores et déjà celle de l'édition précédente, en 2006 à Göteborg. Outre le premier sacre de Lemaitre sur 100 m, Romain Barras, au décathlon, et Yohann Diniz, sur le 50 km marche, se sont parés d'or. Au total, la France compte dix médailles.
Au palmarès, Lemaitre succède au Portugais Francis Obikwelu, qui avait également réussi le doublé 100-200 m en 2006. Mercredi, le Savoyard de 20 ans avait été sacré sur 100 m devant le Britannique Mark Lewis-Francis et Mbandjock. Il est susceptible de réaliser le triplé avec le relais 4x100 m.
Depuis Matignon, François Fillon a tenu a salué les performances des tricolores, via un communiqué. Le Premier ministre a adressé ses félicitations à Christophe Lemaître pour sa deuxième victoire après celle du 100 mètres mercredi, sur le 200 mètres. Il est également revenu sur le deuxième succès de Martial Mbandjock, qui a décroché le bronze vendredi, ainsi que sur la médaille d'argent de Garfield Darien obtenue aux 110 mètres haies.
«Ces performances sont la marque du retour de l'Equipe de France et de son encadrement aux premières places de l'athlétisme européen, portés par un esprit combatif et le respect du collectif», a déclaré Matignon.
vendredi 30 juillet 2010
CHOC CULTUREL à EVAUX-LES-BAINS
La Mongolie Intérieure est une des régions autonomes de la République Populaire de Chine. Très vaste territoire, peuplée de plus de 20 millions d’habitants, elle est constituée par l’immense désert de Gobi et des zones de steppes. Ses habitants premiers étaient des éleveurs
nomades et de grands guerriers. Aujourd’hui, la tradition de nomadisme se perd avec l’urbanisation et le développement accéléré des infrastructures du pays. Cependant, l’âme nomade subsiste comme l’attachement à la nature, le respect du chaman ou la présence de la yourte.
Les instruments de musique sont essentiellement le "morin khour" (violon à tête de cheval), le "chamsa" (luth à manche long), le tambour plat... Mais le Mongole exprime son âme et ses sentiments à travers le chant : le chant long à 2 voix (inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité) ou le chant diphonique. Les danses tirent leur origine de la vie de tous les jours
(danse de bienvenue, des chamans, des jeunes filles de la prairie,...).
C’est pour découvrir ce folklore très coloré qu’en partenariat avec le Festival "Danses,Musiques et Voix du Monde" de Felletin, l’Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains accueillera
l’ensemble artistique "Guangdian" et la Troupe d’Art Ethnique de la ville d’Erdos.
Ces deux ensembles se produiront le Vendredi 6 août, à 18h, sur la place de la Mairie d’Evaux-les-Bains. (Gratuit)
Info pratique : Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains au 05 55 65 50 90
nomades et de grands guerriers. Aujourd’hui, la tradition de nomadisme se perd avec l’urbanisation et le développement accéléré des infrastructures du pays. Cependant, l’âme nomade subsiste comme l’attachement à la nature, le respect du chaman ou la présence de la yourte.
Les instruments de musique sont essentiellement le "morin khour" (violon à tête de cheval), le "chamsa" (luth à manche long), le tambour plat... Mais le Mongole exprime son âme et ses sentiments à travers le chant : le chant long à 2 voix (inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité) ou le chant diphonique. Les danses tirent leur origine de la vie de tous les jours
(danse de bienvenue, des chamans, des jeunes filles de la prairie,...).
C’est pour découvrir ce folklore très coloré qu’en partenariat avec le Festival "Danses,Musiques et Voix du Monde" de Felletin, l’Office de Tourisme d’Evaux-les-Bains accueillera
l’ensemble artistique "Guangdian" et la Troupe d’Art Ethnique de la ville d’Erdos.
Ces deux ensembles se produiront le Vendredi 6 août, à 18h, sur la place de la Mairie d’Evaux-les-Bains. (Gratuit)
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offre emploi Evaux les bains
Recherche Auxiliaire de vie - Assistance auprès d'adultes
*DU 03/10 AU 24/10, VOUS ACCOMPAGNEREZ UNE PERSONNE A MOBILITE REDUITE EN CURE EN CREUSE - VOUS ASSUREREZ : TOILETTE, HABILLAGE, PREPARATION PETIT DEJEUNER, PRISE DE MEDICAMENTS, DEPLACEMENT CENTRE DE CURE ET ACCOMPAGNEMENT PENDANT LES SOINS.
Consulter les spécificités demandées
Lieu de travail - EVAUX-LES-BAINS
CONTRAT A DUREE DETERMINEE DE 22 JOURS
pour rens : MME SUTTERLITI ROSELYNE - Mme SUTTERLITI ROSELYNE
AUSSOLEIL
19320 SAINT-MARTIN-LA-MEANNE
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Lieu de travail - EVAUX-LES-BAINS
CONTRAT A DUREE DETERMINEE DE 22 JOURS
pour rens : MME SUTTERLITI ROSELYNE - Mme SUTTERLITI ROSELYNE
AUSSOLEIL
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offre emploi à Evaux les bains
Animateur / Animatrice de loisirs pour enfants
Métier du ROME G1203 - Animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents
VOUS EFFECTUEREZ DE LA SURVEILLANCE DES ENFANTS, DE L'AIDE A L'ANIMATIONDU RANGEMENT DES JOUETS, DU MENAGE. VOUS DEVEZ VERIFIER VOTRE ELIGIBILI TE AU CUI-CAE AUPRES DE VOTRE CONSEILLER POLE EMPLOI ET ACCEPTER DE TRAVAILLER SUR VOTRE PROJET PROFESSIONNEL EN PARRALLELE DE VOTRE CONTRAT
ANPE Aubusson
Métier du ROME G1203 - Animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents
VOUS EFFECTUEREZ DE LA SURVEILLANCE DES ENFANTS, DE L'AIDE A L'ANIMATIONDU RANGEMENT DES JOUETS, DU MENAGE. VOUS DEVEZ VERIFIER VOTRE ELIGIBILI TE AU CUI-CAE AUPRES DE VOTRE CONSEILLER POLE EMPLOI ET ACCEPTER DE TRAVAILLER SUR VOTRE PROJET PROFESSIONNEL EN PARRALLELE DE VOTRE CONTRAT
ANPE Aubusson
Licenciée pour des retards, elle porte plainte contre la SNCF
Embauchée le 7 juin dans un cabinet d'avocats de Lyon, Soazig, 24 ans, a été licenciée six semaines plus tard. Son employeur, pourtant content de son travail de secrétaire, lui a reproché ses multiples retards matinaux pendant sa période d'essai.
La jeune femme a porté plainte ce jeudi contre la SNCF, responsable à ses yeux de son licenciement, pour «défaillance contractuelle» et «non-respect de l'obligation de ponctualité» devant le tribunal de grande instance de Paris.
Car en six semaines, elle est arrivée six fois en retard à son travail, entre 10 minutes et 1h15. Soit un jour sur cinq. Prudente, Soazig prenait pourtant le train de 7h22 à Ambérieu (Ain), pour arriver à la gare de Lyon-Part-Dieu à 7h51. Si le TER était retardé, elle avait ainsi suffisamment de temps pour rejoindre le cabinet, où elle commençait à 9 heures.
«La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision», écrit notamment l'employeur de la jeune femme dans sa lettre de notification de rupture de période d'essai.
Soutenue par l'Association de défense des usagers du TER Lyon-Ambérieu (l'Adula), Soazig réclame 45 000 euros de dommages et intérêts. Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaire.
La jeune femme a porté plainte ce jeudi contre la SNCF, responsable à ses yeux de son licenciement, pour «défaillance contractuelle» et «non-respect de l'obligation de ponctualité» devant le tribunal de grande instance de Paris.
Car en six semaines, elle est arrivée six fois en retard à son travail, entre 10 minutes et 1h15. Soit un jour sur cinq. Prudente, Soazig prenait pourtant le train de 7h22 à Ambérieu (Ain), pour arriver à la gare de Lyon-Part-Dieu à 7h51. Si le TER était retardé, elle avait ainsi suffisamment de temps pour rejoindre le cabinet, où elle commençait à 9 heures.
«La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision», écrit notamment l'employeur de la jeune femme dans sa lettre de notification de rupture de période d'essai.
Soutenue par l'Association de défense des usagers du TER Lyon-Ambérieu (l'Adula), Soazig réclame 45 000 euros de dommages et intérêts. Contactée par l'AFP, la SNCF n'a pas souhaité faire de commentaire.
Bettencourt : Eric Woerth «a récusé tous les soupçons»
Entendu comme témoin ce jeudi dans l'enquête sur le contenu des écoutes clandestines réalisées chez Liliane Bettencourt, Eric Woerth «a récusé tous les soupçons de conflit d'intérêt et de financement politique illégal.
Il doit être désormais mis «en dehors de la polémique», a expliqué son avocat, Jean-Yves Leborgne. L'audition qui s'est déroulée au ministère du Travail, rue de Grenelle, a duré près de huit heures.
Au cœur de la tourmente provoquée mi-juin par les révélations d'enregistrements clandestins réalisés chez l'héritière de L'Oréal, Eric Woerth se disait «impatient» de s'expliquer face aux enquêteurs sur deux points. L'un concerne un possible conflit d'intérêts entre ses fonctions de ministre du Budget et celles occupées par son épouse auprès de Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune personnelle de Liliane Bettencourt. L'autre porte sur un éventuel financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
«A aucun moment, (Eric Woerth, ndlr) n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée par M. de Maistre», a déclaré l'avocat s'adressant à la presse. Il a ajouté : «Il a admis avoir évoqué avec M. de Maistre, au cours d'une conversation banale, la profession de son épouse, étant donné les formations à peu près semblables de l'un et de l'autre. Cela se passait à un moment où il n'était pas ministre.» Cette rencontre avait été notée sur l’agenda de Maistre au 19 janvier 2007.
Il doit être désormais mis «en dehors de la polémique», a expliqué son avocat, Jean-Yves Leborgne. L'audition qui s'est déroulée au ministère du Travail, rue de Grenelle, a duré près de huit heures.
Au cœur de la tourmente provoquée mi-juin par les révélations d'enregistrements clandestins réalisés chez l'héritière de L'Oréal, Eric Woerth se disait «impatient» de s'expliquer face aux enquêteurs sur deux points. L'un concerne un possible conflit d'intérêts entre ses fonctions de ministre du Budget et celles occupées par son épouse auprès de Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune personnelle de Liliane Bettencourt. L'autre porte sur un éventuel financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
«A aucun moment, (Eric Woerth, ndlr) n'est intervenu pour que son épouse soit embauchée par M. de Maistre», a déclaré l'avocat s'adressant à la presse. Il a ajouté : «Il a admis avoir évoqué avec M. de Maistre, au cours d'une conversation banale, la profession de son épouse, étant donné les formations à peu près semblables de l'un et de l'autre. Cela se passait à un moment où il n'était pas ministre.» Cette rencontre avait été notée sur l’agenda de Maistre au 19 janvier 2007.
Routes : gare aux bouchons
Les difficultés débuteront dès ce vendredi, avant une journée noire prévue samedi dans le sens des départs. La SNCF et les aéroports de Paris prévoient également des records d'affluence.
Reflux des juilletistes et grand rush des aoûtiens: des millions de personnes se presseront ce week-end dans les gares, les aéroports et sur les routes où le grand chassé-croisé des vacances s'annonce particulièrement délicat samedi.
Un vendredi rouge pour les départs, orange pour les retours. Dans le sens des départs, Bison Futé conseille de prévoir d'arriver à destination avant 14 heures pour des trajets de longue distance.
En savoir plus
La baisse de la mortalité marque le pas
En Ile-de-France, sur le contournement Est, le trafic sera dense et la circulation connaîtra des difficultés de circulation tenaces sur l'A86 entre Rosny-sous-Bois et le tunnel sous la Marne (jonction avec A4) entre 11 heures et 17 heures. L’A86 sera également congestionnée entre Choisy-le-Roi et Rungis pour rejoindre les autoroutes A6 et A10. Sur l'A10, les bouchons se poursuivront au minimum jusqu’à Orsay de 11 heures à 17 heures. Quant à la vallée du Rhône, elle est classée rouge dans les deux sens.
Samedi sera la journée la plus difficile de l'été et sans doute de toute l'année, a annoncé le ministère de l'Ecologie, en charge des transports. Si Bison Futé voit rouge dans le sens des retours, il voit vraiment noir dans le sens des départs. Il conseille aux automobilistes «d'éviter d’entreprendre un long trajet ce jour-là. A tout prendre, mieux vaudra donc partir dimanche, bien que ce jour soit attendu encore chargé sur les routes», indique le site de Bison Futé. Les premières difficultés tenaces s'installeront dès 5 heures au sud de Paris sur l'A10, au nord de Lyon sur A6 (péage de Villefranche), sur l'A7 en vallée du Rhône. Les bouchons atteindront leur maximum vers 12h30. Les grands axes nord-sud seront concernés au premier chef ainsi que les axes en direction de l’ouest vers la Normandie ou la Bretagne et les grandes autoroutes qui longent la mer Méditerranée.
Pour les retours, la circulation sera particulièrement dense entre 10 heures et 14 heures sur tous les grands axes au sud du pays (A8, A9, A63), et localement jusqu'à 19 heures à Montpellier et Bordeaux, ainsi qu'entre 10 heures et 18 heures sur tous les grands axes au nord d'une ligne Orange-Bordeaux.
Un dimanche orange. Le 1er août sera une journée chargée «mais plus modestement tout de même que les deux jours précédents», selon Bison fûté. Il est recommande d'éviter de circuler sur le contournement de Paris, en Normandie et dans le nord en direction des plages entre 9 heures et 13 heures; il faut aussi éviter de circuler sur l'A7 en vallée du Rhône, sur la RN205 en direction de l'Italie entre 10 heures et 17 heures et sur l'A8, l'A9 et l'A61 sur le pourtour Méditerranée, sur l'A63 et la RN10 entre Bordeaux et l'Espagne entre 10 heures et 15 heures.
Toutes les rames TGV mobilisées, 900 000 passagers dans les aéroports de Paris
De son côté, la SNCF attend de vendredi à dimanche 1,6 million de voyageurs dans ses gares parisiennes, 2 850 trains, TGV, TEOZ et Corail en circulation. La journée la plus chargée est celle de samedi, où l'ensemble des 450 rames TGV a été mobilisé. Dans plus de 60 gares, la SNCF met en œuvre son «service spécial grands départs», avec plus de 400 agents en gilets rouge et bleu chargés de renseigner les voyageurs. Jusqu'au 29 août, du vendredi au dimanche, 800 trains sur 19 destinations majeures circulent avec une voiture consacrée à l'animation du voyage pour les enfants.
Les aéroports parisiens de Roissy et Orly vont accueillir, eux, 900 000 passagers du 30 juillet au 1er août, prévoit Aéroports de Paris (ADP).
Reflux des juilletistes et grand rush des aoûtiens: des millions de personnes se presseront ce week-end dans les gares, les aéroports et sur les routes où le grand chassé-croisé des vacances s'annonce particulièrement délicat samedi.
Un vendredi rouge pour les départs, orange pour les retours. Dans le sens des départs, Bison Futé conseille de prévoir d'arriver à destination avant 14 heures pour des trajets de longue distance.
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La baisse de la mortalité marque le pas
En Ile-de-France, sur le contournement Est, le trafic sera dense et la circulation connaîtra des difficultés de circulation tenaces sur l'A86 entre Rosny-sous-Bois et le tunnel sous la Marne (jonction avec A4) entre 11 heures et 17 heures. L’A86 sera également congestionnée entre Choisy-le-Roi et Rungis pour rejoindre les autoroutes A6 et A10. Sur l'A10, les bouchons se poursuivront au minimum jusqu’à Orsay de 11 heures à 17 heures. Quant à la vallée du Rhône, elle est classée rouge dans les deux sens.
Samedi sera la journée la plus difficile de l'été et sans doute de toute l'année, a annoncé le ministère de l'Ecologie, en charge des transports. Si Bison Futé voit rouge dans le sens des retours, il voit vraiment noir dans le sens des départs. Il conseille aux automobilistes «d'éviter d’entreprendre un long trajet ce jour-là. A tout prendre, mieux vaudra donc partir dimanche, bien que ce jour soit attendu encore chargé sur les routes», indique le site de Bison Futé. Les premières difficultés tenaces s'installeront dès 5 heures au sud de Paris sur l'A10, au nord de Lyon sur A6 (péage de Villefranche), sur l'A7 en vallée du Rhône. Les bouchons atteindront leur maximum vers 12h30. Les grands axes nord-sud seront concernés au premier chef ainsi que les axes en direction de l’ouest vers la Normandie ou la Bretagne et les grandes autoroutes qui longent la mer Méditerranée.
Pour les retours, la circulation sera particulièrement dense entre 10 heures et 14 heures sur tous les grands axes au sud du pays (A8, A9, A63), et localement jusqu'à 19 heures à Montpellier et Bordeaux, ainsi qu'entre 10 heures et 18 heures sur tous les grands axes au nord d'une ligne Orange-Bordeaux.
Un dimanche orange. Le 1er août sera une journée chargée «mais plus modestement tout de même que les deux jours précédents», selon Bison fûté. Il est recommande d'éviter de circuler sur le contournement de Paris, en Normandie et dans le nord en direction des plages entre 9 heures et 13 heures; il faut aussi éviter de circuler sur l'A7 en vallée du Rhône, sur la RN205 en direction de l'Italie entre 10 heures et 17 heures et sur l'A8, l'A9 et l'A61 sur le pourtour Méditerranée, sur l'A63 et la RN10 entre Bordeaux et l'Espagne entre 10 heures et 15 heures.
Toutes les rames TGV mobilisées, 900 000 passagers dans les aéroports de Paris
De son côté, la SNCF attend de vendredi à dimanche 1,6 million de voyageurs dans ses gares parisiennes, 2 850 trains, TGV, TEOZ et Corail en circulation. La journée la plus chargée est celle de samedi, où l'ensemble des 450 rames TGV a été mobilisé. Dans plus de 60 gares, la SNCF met en œuvre son «service spécial grands départs», avec plus de 400 agents en gilets rouge et bleu chargés de renseigner les voyageurs. Jusqu'au 29 août, du vendredi au dimanche, 800 trains sur 19 destinations majeures circulent avec une voiture consacrée à l'animation du voyage pour les enfants.
Les aéroports parisiens de Roissy et Orly vont accueillir, eux, 900 000 passagers du 30 juillet au 1er août, prévoit Aéroports de Paris (ADP).
Zoom Paris : un car autrichien chute dans la Seine
Spectaculaire accident de bus jeudi soir. Vers 20h30, un car de tourisme autrichien a chuté dans la Seine à une centaine de métres du pont d'Iéna. Le bus était vide au moment de sa chute dans le fleuve, selon les policiers. Les 51 passagers et les deux chauffeurs, tous de nationalité autrichienne, se trouvaient dans un cabaret au moment de l'incident.
Stationné sur le parking du port de La Bourdonnais (VIIe), il aurait dévalé le quai légérement en pente à cet endroit.
«Je l'ai vu plonger dans la Seine. Au début, j'ai crû à une vision d'optique. Et je me suis ensuite mis à courir dans sa direction », raconte un témoin. Et d'ajouter : «Lorsque je suis arrivé, on ne voyait déjà plus que le toit du car. Ça été très rapide.»
Un peu avant 1 heure, les policiers et les pompiers n'étaient toujours pas parvenus à sortir le véhicule de l'eau. Les deux chauffeurs étaient sous le choc. L'un d'eux a expliqué au «Parisien» ne pas comprendre ce qui a pu se passer : il se souvient avoir serré le frein à main avant de quitter le car.
Heureusement, aucun bateau mouche n'était amarré à cet endroit. Le drame a été évité de peu. « Habituellement, un de nos bateaux reste sur cet emplacement », explique un agent des Bateaux Parisiens.
Stationné sur le parking du port de La Bourdonnais (VIIe), il aurait dévalé le quai légérement en pente à cet endroit.
«Je l'ai vu plonger dans la Seine. Au début, j'ai crû à une vision d'optique. Et je me suis ensuite mis à courir dans sa direction », raconte un témoin. Et d'ajouter : «Lorsque je suis arrivé, on ne voyait déjà plus que le toit du car. Ça été très rapide.»
Un peu avant 1 heure, les policiers et les pompiers n'étaient toujours pas parvenus à sortir le véhicule de l'eau. Les deux chauffeurs étaient sous le choc. L'un d'eux a expliqué au «Parisien» ne pas comprendre ce qui a pu se passer : il se souvient avoir serré le frein à main avant de quitter le car.
Heureusement, aucun bateau mouche n'était amarré à cet endroit. Le drame a été évité de peu. « Habituellement, un de nos bateaux reste sur cet emplacement », explique un agent des Bateaux Parisiens.
Belle moisson pour les athlètes tricolores ce jeudi à Barcelone
Belle moisson pour les athlètes tricolores ce jeudi à Barcelone : le décathlonien Romain Barras décroche l’or, les sprinteuses Véronique Mang et Myriam Soumaré arrachent respectivement l’argent et le bronze en 100 mètres, tandis que Teddy Tamgho termine troisième de la finale du triple saut.
Teddy Tamgho a sauté à 17,45 m.
Champion du monde de triple saut en salle en mars dernier, meilleur sauteur de la saison avec 17,98 m, troisième performeur de l’histoire, Teddy Tamgho rêvait de l’or européen et du grand chelem. Ce ne sera pas pour cette fois. Le Francilien de 21 ans n’aura pas réussi à faire mieux que 17,45 m. Insuffisant pour décrocher l’or, mais suffisant pour monter sur le podium : Teddy Tamgho se classe troisième, devancé par le Britannique Phillips Idowu (17,81 m) et le Roumain Marian Oprea (17,51 m).
"Faut pas se mentir, Idowu était un peu tout seul dans le concours aujourd’hui, a reconnu Teddy Tamgho. Moi physiquement ça allait, mais nerveusement c’était pas comme les autres jours. Je suis passé à côté de mes championnats."
Teddy Tamgho a sauté à 17,45 m.
Champion du monde de triple saut en salle en mars dernier, meilleur sauteur de la saison avec 17,98 m, troisième performeur de l’histoire, Teddy Tamgho rêvait de l’or européen et du grand chelem. Ce ne sera pas pour cette fois. Le Francilien de 21 ans n’aura pas réussi à faire mieux que 17,45 m. Insuffisant pour décrocher l’or, mais suffisant pour monter sur le podium : Teddy Tamgho se classe troisième, devancé par le Britannique Phillips Idowu (17,81 m) et le Roumain Marian Oprea (17,51 m).
"Faut pas se mentir, Idowu était un peu tout seul dans le concours aujourd’hui, a reconnu Teddy Tamgho. Moi physiquement ça allait, mais nerveusement c’était pas comme les autres jours. Je suis passé à côté de mes championnats."
jeudi 29 juillet 2010
Villers-au-Tertre : la mère reconnaît avoir étouffé 8 de ses enfants
Selon les premiers éléments de l'enquête, Dominique Cottrez a reconnu en garde à vue être la mère des huit nouveaux- nés découverts cachés à son domicile de Villers-au-Tertre (Nord) et enterrés dans le jardin de l'ancienne maison de ses parents.
Elle a également reconnu les avoir étouffés mais affirme que son mari n'était pas au courant de ses grossesses et des homicides qui s'en sont suivis. Ce dernier, Pierre-Marie Cottrez a de son côté soutenu -lui aussi en garde à vue- qu'il n'était effectivement pas informé de ce que son épouse présente comme des dénis de grossesse. Après la naissance des deux filles du couple, les faits s'étaleraient sur une période allant de 1989 au milieu des années 2000.
Déférés ce matin, ils ont tous les deux été mis en examen, elle pour «homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans», et lui pour «non dénonciations de crimes et recels de cadavres», malgré ses dénégations.
Elle a également reconnu les avoir étouffés mais affirme que son mari n'était pas au courant de ses grossesses et des homicides qui s'en sont suivis. Ce dernier, Pierre-Marie Cottrez a de son côté soutenu -lui aussi en garde à vue- qu'il n'était effectivement pas informé de ce que son épouse présente comme des dénis de grossesse. Après la naissance des deux filles du couple, les faits s'étaleraient sur une période allant de 1989 au milieu des années 2000.
Déférés ce matin, ils ont tous les deux été mis en examen, elle pour «homicides volontaires sur mineurs de moins de 15 ans», et lui pour «non dénonciations de crimes et recels de cadavres», malgré ses dénégations.
Roms et gens du voyage : Sarkozy durcit le ton
Evacuation de quelque 300 camps illégaux, reconduites à la frontières... Nicolas Sarkozy a adopté mercredi une série de mesures sévères contre «certains» Roms et gens du voyage. A l'issue d'une réunion à l'Elysée, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a assuré dans une déclaration lue devant le perron que l'exécutif ne voulait pas «stigmatiser une communauté» mais «sanctionner des comportements illégaux».
Une réunion «déclaration de guerre» pour la gauche et les associations.
A la suite des violences perpétrées les 17 et 18 juillet à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) après le décès d'un jeune gitan, le chef de l'Etat avait convoqué ministres et hauts responsables de la police et de la gendarmerie. Dénonçant une stigmatisation, le collectif des associations tsiganes, regroupant gens du voyage et Roms, avait demandé à participer à cette réunion, en vain. Néanmoins, une réunion se profilerait «dans les prochains jours.»
LES PRINCIPALES MESURES
Démantèlement des camps illégaux. La première mesure annoncée par Brice Hortefeux vise à ce que «dans un délais de trois mois la moitié des camps illicites soient démantelés. Camps ou squats, c'est-à-dire aux alentours de 300». Sont notamment concernés 200 campements illégaux de Roms venus d'Europe de l'est «sources de trafics illicites, d'exploitation des enfants à des fins de mendicité, de prostitution ou de délinquance», selon l'Elysée.
Reconduites à la frontière. Le gouvernement va procéder «à la reconduite quasi-immédiate des Roms qui auraient commis des atteintes à l'ordre public ou à des fraudes en direction de la Bulgarie ou de la Roumanie». «Avant la fin de l'année, une réforme de la loi sur l'immigration permettra de faciliter la mise en oeuvre de mesures d'éloignement de ces personnes pour des raisons d'ordre public», a précisé l'Elysée, qui évoque aussi le feu vert prochain de l'Assemblée nationale à la ratification d'une convention France-Roumanie permettant de raccompagner dans leur pays les mineurs isolés roumains.
Un échange de policiers entre la France et la Roumanie. La France va «proposer à la Roumanie d'accueillir des policiers roumains et parallèlement d'envoyer des policiers français en Roumanie». L'Elysée a, par ailleurs, évoqué un partenariat avec la Bulgarie, en plus de la Roumanie. «Dans ce cadre, il sera fait appel à une vingtaine de policiers roumains et bulgares pour épauler les forces de l'ordre françaises» dans la région parisienne, indique la présidence.
Dix inspecteurs du fisc détachés. Par ailleurs, dix inspecteurs du fisc auront pour mission de «contrôler la situation des occupants de ces camps illicites et illégaux, car en effet beaucoup de nos compatriotes sont à juste titre surpris en observant la cylindrée de certains véhicules qui traînent les caravanes», selon le ministre de l'Intérieur.
Développer les aires de repos. Parallèlement à ces mesures répressives, le gouvernement
Une réunion «déclaration de guerre» pour la gauche et les associations.
A la suite des violences perpétrées les 17 et 18 juillet à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) après le décès d'un jeune gitan, le chef de l'Etat avait convoqué ministres et hauts responsables de la police et de la gendarmerie. Dénonçant une stigmatisation, le collectif des associations tsiganes, regroupant gens du voyage et Roms, avait demandé à participer à cette réunion, en vain. Néanmoins, une réunion se profilerait «dans les prochains jours.»
LES PRINCIPALES MESURES
Démantèlement des camps illégaux. La première mesure annoncée par Brice Hortefeux vise à ce que «dans un délais de trois mois la moitié des camps illicites soient démantelés. Camps ou squats, c'est-à-dire aux alentours de 300». Sont notamment concernés 200 campements illégaux de Roms venus d'Europe de l'est «sources de trafics illicites, d'exploitation des enfants à des fins de mendicité, de prostitution ou de délinquance», selon l'Elysée.
Reconduites à la frontière. Le gouvernement va procéder «à la reconduite quasi-immédiate des Roms qui auraient commis des atteintes à l'ordre public ou à des fraudes en direction de la Bulgarie ou de la Roumanie». «Avant la fin de l'année, une réforme de la loi sur l'immigration permettra de faciliter la mise en oeuvre de mesures d'éloignement de ces personnes pour des raisons d'ordre public», a précisé l'Elysée, qui évoque aussi le feu vert prochain de l'Assemblée nationale à la ratification d'une convention France-Roumanie permettant de raccompagner dans leur pays les mineurs isolés roumains.
Un échange de policiers entre la France et la Roumanie. La France va «proposer à la Roumanie d'accueillir des policiers roumains et parallèlement d'envoyer des policiers français en Roumanie». L'Elysée a, par ailleurs, évoqué un partenariat avec la Bulgarie, en plus de la Roumanie. «Dans ce cadre, il sera fait appel à une vingtaine de policiers roumains et bulgares pour épauler les forces de l'ordre françaises» dans la région parisienne, indique la présidence.
Dix inspecteurs du fisc détachés. Par ailleurs, dix inspecteurs du fisc auront pour mission de «contrôler la situation des occupants de ces camps illicites et illégaux, car en effet beaucoup de nos compatriotes sont à juste titre surpris en observant la cylindrée de certains véhicules qui traînent les caravanes», selon le ministre de l'Intérieur.
Développer les aires de repos. Parallèlement à ces mesures répressives, le gouvernement
Huit infanticides près de Douai : les parents toujours en garde à vue
La commune de Villers-au-Tertre (Nord), près de Douai, est sous le choc. Depuis samedi dernier, huit cadavres de nouveau-nés enveloppés dans des sacs plastiques ont été découverts dans deux jardins distincts. Les parents présumés, Dominique, 45 ans, et son époux Pierre-Marie, 47 ans, étaient toujours en garde à vue jeudi matin dans les locaux de la gendarmerie.
Ils devraient être présentés dans la journée au parquet de Douai qui devrait décider d'ouvrir une information judiciaire.
La mère a reconnu les faits et aurait affirmé avoir caché ses grossesses à son mari qui, «abasourdi et pas très loquace», aurait indiqué ne rien savoir. Il s'agirait de la plus importante affaire d'infanticide en France.
Macabre découverte pour les nouveaux propriétaires
Samedi, les nouveaux propriétaires d'une maison ayant appartenant aux parents de Dominique ont alerté la gendarmerie après avoir trouvé des ossements de nouveaux-nés dans leur jardin, alors qu'ils creusaient la terre. Deux corps y ont été retrouvés par les gendarmes, selon un élu de la commune. Interrogée, la mère aurait alors spontanément reconnu l'existence de six autres infanticides. Dont les corps ont été retrouvés ce mercredi dans le jardin de l'actuelle maison du couple, distante d'un kilomètre.
Des équipes cynophiles ont été déployées dans ces deux maisons. Au total, cinq chiens et deux maîtres-chiens ont été mobilisés provenant de la brigade spécialisée dans la recherche de restes humains de Gramat (Lot). Les gendarmes sont restés déployés devant la maison du Sentier du Pré où vivait le couple jusqu'à 21 heures mercredi soir, avant de sceller l'entrée.
Ils devraient être présentés dans la journée au parquet de Douai qui devrait décider d'ouvrir une information judiciaire.
La mère a reconnu les faits et aurait affirmé avoir caché ses grossesses à son mari qui, «abasourdi et pas très loquace», aurait indiqué ne rien savoir. Il s'agirait de la plus importante affaire d'infanticide en France.
Macabre découverte pour les nouveaux propriétaires
Samedi, les nouveaux propriétaires d'une maison ayant appartenant aux parents de Dominique ont alerté la gendarmerie après avoir trouvé des ossements de nouveaux-nés dans leur jardin, alors qu'ils creusaient la terre. Deux corps y ont été retrouvés par les gendarmes, selon un élu de la commune. Interrogée, la mère aurait alors spontanément reconnu l'existence de six autres infanticides. Dont les corps ont été retrouvés ce mercredi dans le jardin de l'actuelle maison du couple, distante d'un kilomètre.
Des équipes cynophiles ont été déployées dans ces deux maisons. Au total, cinq chiens et deux maîtres-chiens ont été mobilisés provenant de la brigade spécialisée dans la recherche de restes humains de Gramat (Lot). Les gendarmes sont restés déployés devant la maison du Sentier du Pré où vivait le couple jusqu'à 21 heures mercredi soir, avant de sceller l'entrée.
mercredi 28 juillet 2010
Les gens du voyage demandent à être reçus par Nicolas Sarkozy
Le collectif des associations tsiganes, regroupant gens du voyage et Roms, a demandé mercredi à être reçu par Nicolas Sarkozy pour instaurer un dialogue, tout en dénonçant une nouvelle fois «la déclaration de guerre» du gouvernement à leur encontre.
Une demande formulée lors d'un point presse quelques heures avant la réunion à l'Elysée, convoquée par le chef de l'Etat après les violences perpétrées à Saint-Aignan (Loir-et-Cher). Cette commune avait été mise à sac après la mort d'un jeune homme, tué par les gendarmes.
«On demande à être consultés, il faut de la concertation et peut-être qu'avec le dialogue, on y arrivera», a déclaré François Espinas, président de la commission régionale des gens du voyage Provence-Alpes-Côte d'Azur. Des représentants de l'Union française des associations tsiganes souhaitent être entendus «par les ministres concernés».
Nicolas Sarkozy avait annoncé le 21 juillet la tenue d'une réunion sur les «problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms». Les associations déplorent de ne pas avoir été conviées à cette réunion.
«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France»
«Ce qui se passe aujourd'hui est extrêmement grave : pour la première fois depuis la libération, nous assistons à une politique de nature raciale», a estimé l'avocat du collectif, Me Henri Braun. L'avocat a prévenu que si Nicolas Sarkozy «réitère sa déclaration de guerre», «si rien n'est dit sur le racisme», «si l'Etat ne propose pas l'éradication des discriminations», des actions en justice seront engagées «pour provocation à la haine raciale». «La justice européenne sera saisie», a-t-il ajouté.
«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France», a poursuivi l'avocat. «Il y a eu Vichy, l'histoire coloniale et le sort réservé aux tsiganes, qui est un problème qui perdure», a-t-il ajouté. Les gens du voyage sont «des Français à part entière, depuis plusieurs générations, qui font parti du tissu économique», a insisté Alain Daumas, président de l'Union française des associations tsiganes.
Mardi soir, au journal de 20 heure sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'était défendu de toute stigmatisation des gens du voyage. A propos des violences à Saint-Aignan, il a assuré: «Quels que soient les actes de vandalisme, on les condamne. Mais le chien que vous tapez tous les jours, il finira par vous mordre», a-t-il ajouté, qualifiant d'«exécution» la mort du jeune à Saint-Aignan.
«On a une jeunesse révoltée, parce qu'elle a l'impression d'être des sous-citoyens français», a affirmé Alice Januel, présidente de l'association nationale des gens du voyage catholiques. «Si Sarkozy pense qu'avec la répression, il va calmer la jeunesse, il se trompe», a-t-elle poursuivi.
Une demande formulée lors d'un point presse quelques heures avant la réunion à l'Elysée, convoquée par le chef de l'Etat après les violences perpétrées à Saint-Aignan (Loir-et-Cher). Cette commune avait été mise à sac après la mort d'un jeune homme, tué par les gendarmes.
«On demande à être consultés, il faut de la concertation et peut-être qu'avec le dialogue, on y arrivera», a déclaré François Espinas, président de la commission régionale des gens du voyage Provence-Alpes-Côte d'Azur. Des représentants de l'Union française des associations tsiganes souhaitent être entendus «par les ministres concernés».
Nicolas Sarkozy avait annoncé le 21 juillet la tenue d'une réunion sur les «problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms». Les associations déplorent de ne pas avoir été conviées à cette réunion.
«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France»
«Ce qui se passe aujourd'hui est extrêmement grave : pour la première fois depuis la libération, nous assistons à une politique de nature raciale», a estimé l'avocat du collectif, Me Henri Braun. L'avocat a prévenu que si Nicolas Sarkozy «réitère sa déclaration de guerre», «si rien n'est dit sur le racisme», «si l'Etat ne propose pas l'éradication des discriminations», des actions en justice seront engagées «pour provocation à la haine raciale». «La justice européenne sera saisie», a-t-il ajouté.
«On se prépare à ouvrir une nouvelle page noire de l'Histoire de France», a poursuivi l'avocat. «Il y a eu Vichy, l'histoire coloniale et le sort réservé aux tsiganes, qui est un problème qui perdure», a-t-il ajouté. Les gens du voyage sont «des Français à part entière, depuis plusieurs générations, qui font parti du tissu économique», a insisté Alain Daumas, président de l'Union française des associations tsiganes.
Mardi soir, au journal de 20 heure sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, s'était défendu de toute stigmatisation des gens du voyage. A propos des violences à Saint-Aignan, il a assuré: «Quels que soient les actes de vandalisme, on les condamne. Mais le chien que vous tapez tous les jours, il finira par vous mordre», a-t-il ajouté, qualifiant d'«exécution» la mort du jeune à Saint-Aignan.
«On a une jeunesse révoltée, parce qu'elle a l'impression d'être des sous-citoyens français», a affirmé Alice Januel, présidente de l'association nationale des gens du voyage catholiques. «Si Sarkozy pense qu'avec la répression, il va calmer la jeunesse, il se trompe», a-t-elle poursuivi.
Aucun survivant dans le crash d'un avion au Pakistan
Il n'y a aucun survivant. Les restes des 149 occupants -passagers et membres de l'équipage- ont été retrouvés au milieu des débris de l'avion de ligne pakistanais qui s'est écrasé mercredi près d'Islamabad au Pakistan.
Un épais nuage de fumée s'échappait des vertes collines des Margalla, qui bordent Islamabad. Les télévisions locales montraient de nombreux véhicules des services de secours se précipiter vers les lieux.
« Il y a de la fumée, mais nous n'avons pas encore réussi à parvenir sur les lieux. C'est un endroit entouré de collines et sans accès routier», a déclaré un responsable de la police, Sayed Subhan. «Il s'agit d'un avion de la compagnie privée Air Blue», a-t-il ajouté.
Plusieurs blessés auraient été retrouvés sur les lieux du drame. La temps était très nuageux et pluvieux mardi matin sur la capitale pakistanaise et les Margalla.
L'appareil, un Airbus 321 de la compagnie pakistanaise privée Airblue, s'est écrasé alors qu'il s'apprêtait à atterrir avec 150 personnes à bord, qui avaient embarqué à Karachi
Un épais nuage de fumée s'échappait des vertes collines des Margalla, qui bordent Islamabad. Les télévisions locales montraient de nombreux véhicules des services de secours se précipiter vers les lieux.
« Il y a de la fumée, mais nous n'avons pas encore réussi à parvenir sur les lieux. C'est un endroit entouré de collines et sans accès routier», a déclaré un responsable de la police, Sayed Subhan. «Il s'agit d'un avion de la compagnie privée Air Blue», a-t-il ajouté.
Plusieurs blessés auraient été retrouvés sur les lieux du drame. La temps était très nuageux et pluvieux mardi matin sur la capitale pakistanaise et les Margalla.
L'appareil, un Airbus 321 de la compagnie pakistanaise privée Airblue, s'est écrasé alors qu'il s'apprêtait à atterrir avec 150 personnes à bord, qui avaient embarqué à Karachi
Port-la-Nouvelle : l'explosion d'un camion de GPL fait 13 blessés
Un poids lourd contenant du GPL a pris feu puis a explosé peu après minuit mercredi à Port-la-Nouvelle (Aude), blessant légèrement 12 pompiers et un employé d'une société de transport d'hydrocarbures, avant de se propager à d'autres camions et à des bâtiments.
Douze pompiers souffrent de céphalées et de problèmes aux oreilles, liés au souffle de l'explosion de ce véhicule stationné sur le site du transporteur Camidi, en zone portuaire mais éloigné du site des raffineries de pétrole.
Un employé de Camidi a également été légèrement blessé à une main.
Lors de l'explosion du camion de GPL, six des 35 poids lourds stationnés à proximité sur le site se sont embrasés à leur tour, provoquant des explosions successives «beaucoup moins importantes que la boule de feu du début de l'incendie», ont expliqué les secours.
Deux entrepôts déchiquetés par l'explosion
L'incendie s'est ensuite étendu à deux entrepôts de 2 000 et 4 000 mètres carrés contenant de l'acétylène, des bouteilles de gaz et des pneumatiques. Ces bâtiments en tôle ont été déchiquetés par l'explosion. Le souffle de l'explosion a également brisé quelques vitrines de magasins et de plusieurs habitations de Port-la-Nouvelle.
Quelque 90 pompiers équipés de 36 véhicules sont intervenus sur les lieux de l'incendie, qui était «maîtrisé mais pas totalement circonscrit» mercredi matin, a indiqué la préfecture. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'incendie et le parquet de Narbonne a été saisi, mais «rien ne permet pour l'instant d'envisager un acte d'origine criminelle», a expliqué la préfecture de l'Aude.
Douze pompiers souffrent de céphalées et de problèmes aux oreilles, liés au souffle de l'explosion de ce véhicule stationné sur le site du transporteur Camidi, en zone portuaire mais éloigné du site des raffineries de pétrole.
Un employé de Camidi a également été légèrement blessé à une main.
Lors de l'explosion du camion de GPL, six des 35 poids lourds stationnés à proximité sur le site se sont embrasés à leur tour, provoquant des explosions successives «beaucoup moins importantes que la boule de feu du début de l'incendie», ont expliqué les secours.
Deux entrepôts déchiquetés par l'explosion
L'incendie s'est ensuite étendu à deux entrepôts de 2 000 et 4 000 mètres carrés contenant de l'acétylène, des bouteilles de gaz et des pneumatiques. Ces bâtiments en tôle ont été déchiquetés par l'explosion. Le souffle de l'explosion a également brisé quelques vitrines de magasins et de plusieurs habitations de Port-la-Nouvelle.
Quelque 90 pompiers équipés de 36 véhicules sont intervenus sur les lieux de l'incendie, qui était «maîtrisé mais pas totalement circonscrit» mercredi matin, a indiqué la préfecture. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'incendie et le parquet de Narbonne a été saisi, mais «rien ne permet pour l'instant d'envisager un acte d'origine criminelle», a expliqué la préfecture de l'Aude.
Les producteurs de lait bouillent contre les industriels
Les cours du lait s’étaient écroulés l’an dernier. Depuis, ils sont remontés. Sauf que les laiteries n’ont toujours pas fixé leurs prix pour le troisième trimestre. Les producteurs réclament 325 euros les 1.000 litres, alors que les industriels parlent de 307 à 315 euros. Des plaintes ont été déposées devant la justice.
Attention, secteur en crise. Qui ne date pas d’hier, d’ailleurs... L’an dernier, les cours du lait s’étaient effondrés. Ils sont, depuis, remontés. Et les éleveurs laitiers veulent leur part du gâteau. L’an dernier, ils s’étaient bien serré la ceinture. Cette année, ils veulent en profiter un peu.
Sauf que ça n’en prend pas vraiment le chemin. La grogne commence à monter dans l’ouest de la France, là où l’on produit le plus de lait. Depuis juin, l’interprofession n’arrive pas à se mettre d’accord sur un prix pour le troisième trimestre.
Les producteurs réclament une hausse de 11%. Les laiteries, elles, n’ont encore rien dit officiellement.
Attention, secteur en crise. Qui ne date pas d’hier, d’ailleurs... L’an dernier, les cours du lait s’étaient effondrés. Ils sont, depuis, remontés. Et les éleveurs laitiers veulent leur part du gâteau. L’an dernier, ils s’étaient bien serré la ceinture. Cette année, ils veulent en profiter un peu.
Sauf que ça n’en prend pas vraiment le chemin. La grogne commence à monter dans l’ouest de la France, là où l’on produit le plus de lait. Depuis juin, l’interprofession n’arrive pas à se mettre d’accord sur un prix pour le troisième trimestre.
Les producteurs réclament une hausse de 11%. Les laiteries, elles, n’ont encore rien dit officiellement.
Hôpitaux : un sursis pour les blocs opératoires menacés
Les petits hôpitaux vont pouvoir souffler encore quelque temps. Mardi, le ministère de la Santé a reporté sine die la parution d'un décret controversé prévoyant la fermeture des blocs opératoires à activité réduite, qui avait suscité la colère de patients et de certaines collectivités locales.
Ce texte, dont la parution était initialement prévue fin juillet-début août, menaçait les entités opérant moins de 1 500 personnes par an. «La ministre a pris conscience qu'il y avait encore un besoin d'explications» et va lancer une mission d'information «à la rentrée», a déclaré le porte-parole de Roselyne Bachelot. Le ministère attendrait «le temps qu'il faudra pour réexpliquer le pourquoi» de ces fermetures, a-t-il ajouté en précisant que le principe n'était pas remis en cause. «La priorité, c'est la sécurité des patients», a encore insisté mardi le porte-parole.
Selon plusieurs études régulièrement mises en avant par le ministère de la Santé, en dessous de 1 500 personnes opérées par an, «la sécurité des soins n'est pas assurée».
Martin Malvy : investir pour la modernisation des petits hôpitaux
L'annonce de la publication imminente d'un décret avait provoqué la colère de l'Association des petites villes de France (APVF), qui avait demandé à Roselyne Bachelot de ne pas signer le texte. Mardi, dans un communiqué, le président de l'Association Martin Malvy, qui dirige par ailleurs le conseil régional de Midi-Pyrénnées, a fait part de sa «satisfaction», mais demandé «un plan d'investissement spécifique aux petits hôpitaux afin de leur permettre de se moderniser» pour que les patients puissent se soigner près de chez eux.
A l'hôpital de Lannemezan, Jean-François Dupuy, délégué CGT, espère que ce nouveau délai permettra d'améliorer la fréquentation du bloc chirurgical de cette ville des Hautes-Pyrénées, en hausse en 2009 grâce à des partenariats avec des cliniques de Toulouse et Tarbes
Ce texte, dont la parution était initialement prévue fin juillet-début août, menaçait les entités opérant moins de 1 500 personnes par an. «La ministre a pris conscience qu'il y avait encore un besoin d'explications» et va lancer une mission d'information «à la rentrée», a déclaré le porte-parole de Roselyne Bachelot. Le ministère attendrait «le temps qu'il faudra pour réexpliquer le pourquoi» de ces fermetures, a-t-il ajouté en précisant que le principe n'était pas remis en cause. «La priorité, c'est la sécurité des patients», a encore insisté mardi le porte-parole.
Selon plusieurs études régulièrement mises en avant par le ministère de la Santé, en dessous de 1 500 personnes opérées par an, «la sécurité des soins n'est pas assurée».
Martin Malvy : investir pour la modernisation des petits hôpitaux
L'annonce de la publication imminente d'un décret avait provoqué la colère de l'Association des petites villes de France (APVF), qui avait demandé à Roselyne Bachelot de ne pas signer le texte. Mardi, dans un communiqué, le président de l'Association Martin Malvy, qui dirige par ailleurs le conseil régional de Midi-Pyrénnées, a fait part de sa «satisfaction», mais demandé «un plan d'investissement spécifique aux petits hôpitaux afin de leur permettre de se moderniser» pour que les patients puissent se soigner près de chez eux.
A l'hôpital de Lannemezan, Jean-François Dupuy, délégué CGT, espère que ce nouveau délai permettra d'améliorer la fréquentation du bloc chirurgical de cette ville des Hautes-Pyrénées, en hausse en 2009 grâce à des partenariats avec des cliniques de Toulouse et Tarbes
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