mercredi 9 juin 2010

Le jackpot des paris en ligne


Onze sites de jeux ouvrent mercredi et cinq millions de Français sont déjà prêts à jouer.


Plus besoin de vous rendre au casino pour assouvir votre passion du jeu et du sport : un simple clic suffit. Mardi, la France a ouvert son marché des jeux d’argent et de hasard en ligne, mettant fin à 471 ans de monopole de l’Etat. C’est en effet François Ier qui avait institué ce monopole… Jusqu’ici, ce dernier n’avait autorisé que le PMU et la Française des Jeux à proposer des paris hippiques et sportifs sur Internet. Ces deux acteurs historiques devront désormais composer avec une solide concurrence.

Spécialement créée pour l’occasion, la nouvelle Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) vient de distribuer 17 licences à 11 opérateurs de jeux (voir ci-dessous). Et ce n’est qu’un début : des dizaines de sociétés attendent toujours un agrément pour se lancer. Il faut dire que le marché est juteux : selon l’Arjel, le chiffre d’affaires global devrait s’élever à 2 milliards d’euros pour 2011 et atteindre jusqu’à 3,5 milliards d’euros d’ici à 2013. L’Etat aura sa part du gâteau : il prélèvera 7,5 % des mises des joueurs pour les paris sportifs et hippiques et 2 % des mises pour le poker, avec un plafond fixé à 1 € par donne.

Cette ouverture du marché tombe à point nommé, à deux jours du lancement de la Coupe du monde de football. Deux millions de Français sont sûrs de parier en ligne pendant la compétition, selon un sondage réalisé pour l’Officiel des paris en ligne. Ils sont même cinq millions à envisager de parier occasionnellement. Côté pronostics, ils sont 41 % à prédire une victoire des Bleus lors du match inaugural face à l’Uruguay, révèle une enquête Opinionway. Mais le chauvinisme a ses limites : 55 % des personnes interrogées n’hésiteraient pas à miser sur une équipe adverse si cela leur permettait d’augmenter leurs chances de gagner de l’argent…

Les sites sur lesquels vous pouvez jouer
Les paris en ligne sont autorisés pour 15 disciplines sportives : l’athlétisme, les sports automobiles, l’aviron, le basket-ball, le cyclisme, l’équitation, le football, le golf, le handball, le judo, le motocyclisme, le rugby, le tennis, le tennis de table et le volley-ball.

Le poker en ligne avec des enjeux payants sera accessible fin juin sur l’ensemble des sites, dès que les textes réglementaires auront été publiés. L’offre gratuite est déjà disponible.

Betclic
www.betclic.fr
Le site appartient à la société française de jeu en ligne Mangas Gaming. Il propose des paris sportifs, des paris hippiques et du poker. En plus des paris simples, Betclic permet de faire des paris combinés comme le « score exact » du match ou « la première équipe à marquer ».

Beturf
Beturf fait partie du Groupe Turf Editions, qui édite huit quotidiens hippiques dont Paris-Turf et Tiercé Magazine. La société n’a pas encore dévoilé le nom ni l’adresse du site de paris hippiques qu’elle va lancer dans les prochains jours. Il n’y aura pas de sport ni de poker.

Bwin
www.bwin.fr
Le site propose des paris sportifs et du poker en ligne. Les 15 disciplines sportives autorisées sont accessibles. Bwin bénéficie d’une notoriété forte, puisqu’il est le leader des bookmakers européens.

EverestPoker
www.everestpoker.fr
Le site français devrait ouvrir le 28 juin. Propriété de Mangas Gaming, le site international Everestpoker.com a été le premier site de poker à être traduit en français. Les meilleurs joueurs mondiaux y participent régulièrement à des événements internationaux de poker en live.

ParionsWeb
www.parionsweb.fr
Il s’agit du site de paris sportifs de la Française des Jeux. Il a été lancé en novembre 2009, lorsque le groupe avait encore le monopole des jeux en ligne. Les internautes auront la possibilité de parier sur les 15 sports autorisés par l’Arjel.

France Pari
www.france-pari.fr
Le site sera accessible à compter du 11 juin, le jour de l’ouverture de la Coupe du monde de football. Il propose uniquement des paris sportifs sur les 15 disciplines autorisées. Les joueurs pourront bénéficier des analyses et des pronostics de ses trois experts, Alain Prost, Frank Lebœuf et Fabien Pelous. France Pari vient par ailleurs de signer un partenariat avec l’opérateur de jeux en ligne Unibet.

Chilipari
www.chilipari.fr
Fondé en partenariat avec la société de jeux en ligne Chiligaming, le site appartient à une filiale d’Iliad, Iliad Gaming. Chilipari.fr n’est pas encore ouvert, mais il devrait voir le jour dans les prochaines semaines. Il proposera des paris sportifs et du poker. Les paris hippiques devraient être lancés avant la fin de l’année.

PMU
www.pmu.fr
Le site du spécialiste des courses hippiques permet désormais de miser sur les 15 sports autorisés par l’Arjel ainsi que sur le poker. PMU.fr s’est associé à Paddy Power, un bookmaker qui fixe les cotes. Un compte unique sera attribué pour les courses, le sport et le poker.

Sajoo
www.sajoo.fr
Le site appartient au groupe Amaury, lui-même propriétaire du journal L’Equipe. Il propose des paris sportifs sur toutes les disciplines autorisées, ainsi que du poker en ligne. Les joueurs peuvent accéder à plus de 200 types de paris avant et pendant les matches. Le groupe envisage de lancer une offre de paris hippiques dans les prochains mois.

Eurosportbet
www.eurosportbet.fr
C’est le site de TF1 lancé en partenariat avec sa filiale Eurosport. On peut y parier sur 15 sports à partir de 10 centimes de mise. Le site souhaite devenir la référence en matière de paris en live. Les paris hippiques devraient voir le jour avant l’automne, et le poker en ligne arrive fin juin.

Winamax
www.winamax.fr
Le site lance une offre de poker gratuite dès aujourd’hui, en attendant le 28 juin pour l’offre payante. Winamax est déjà l’un des acteurs majeurs du poker en ligne, avec une communauté francophone de 900.000 joueurs inscrits. Patrick Bruel fait partie des quatre principaux actionnaires.

COUPE du MONDE : Ecran géant au Grand Hôtel des Thermes à Evaux les bains

Vendredi, sera le grand jour pour les bleus. le Grand hôtel des Thermes vous invite à vivre cet évènement sur un écran géant le vendredi 11 juin à partir de 20h00 ou avant si vous souhaitez dîner avec une formule spéciale coupe du monde.
sondage Eurosport.fr

Radiothérapie : covoiturez pour la manifestation du 18 juin à Limoges

Dans le cadre de la manifestation organisée par les partis politiques, les syndicats, les collectifs des services publics? qui feront mouvement vers Limoges le mercredi 16 juin, La Montagne vous propose d'échanger sur son site, vos besoins et vos propositions de covoiturages vers cette destination.


Indiquez dans la rubrique "réagir à cet article", vos moyens (combien de personnes peuvent embarquer avec vous), votre lieu et heure de départ et votre demande (ou pas) de partage des frais. La manifestation se déroulera à partir de 10 heures, devant l'Agence régionale de Santé, rue Donzelot, à Limoges.

la montagne.fr

Déclaré mort sur Internet, Bernard Montiel ne trouve pas ça drôle

La rumeur s'est propagée comme un traînée de poudre sur Internet. Mardi matin, les sites Twitter et Wikipedia ont annoncé la mort de l'animateur Bernard Montiel au grand étonnement de l'intéressé qui présentait dimanche la soirée d'ouverture du festival de Monte-Carlo.

C'est le rédacteur en chef de Voici.fr qui lui a appris la nouvelle : «Allo, vous êtes en vie ?» lui a-t-il demandé.

Ce à quoi Bernard Montiel, pour le moins surpris, a répondu «Oui». «Ah bon ? On a annoncé ma mort sur Internet ? Ah non, je suis bien en vie», a précisé l'animateur à Voici.fr. «J’ai présenté la soirée d’ouverture du Festival de Monte-Carlo, dimanche. J’y étais ce matin et je présenterai la soirée de clôture jeudi soir, comme vous le verrez sur LCI», a-t-il ajouté.

Contacté par 20minutes.fr, l'ancien animateur de l'émission de TF1 «Vidéo gag» ne cache pas son agacement. « Au début oui, ça m’a fait rire. Mais en fait je finis par trouver ça scandaleux. Tout le monde m’appelle pour savoir comment je vais, d’Alain Delon à Isabelle Adjani, et tout le monde s’inquiète, tout le monde est au courant. J’ai le sens de l’humour, qu’on se moque des personnes publiques, je trouve ça normal, et ça n’engage que nous. Quand on les déclare morts, ça engage les proches, ça peut leur faire du mal. C’est aberrant, ça m’énerve ».

Nouveaux compteurs EDF obligatoires : 230 € par abonné

Et cela continu...
Ceux qui ont votés pour l'Europe, vont encore s'en mordre les doigts!


Bruxelles impose à la France de s’équiper de nouveaux compteurs électriques. Mais leur coût pourrait passer de 4 à 8milliards pour équiper les 35 millions de foyers. Or, le système accuse déjà de sérieux ratés.

Huit milliards d’euros ! C’est au final ce que l’usager pourrait débourser pour l’installation dans les 35 millions de foyers abonnés à EDF d’un nouveau type de compteur électrique. Pour chaque Français, la facture devrait s’élever à 230 €. En retour, les ménages devraient mieux maîtriser leur consommation grâce à ce système rendu obligatoire par une directive européenne de 2006.

Cependantle chantier de ces compteurs ultramoderne pourrait bien tourner au cauchemar. Premier problème : le devis initial a explosé. Il devait s’établir selon ERDF (Electricité réseau distribution France), la filiale d’EDF chargée de la distribution de l’électricité, entre 4 et 5 milliards d’euros sur dix ans pour changer la totalité du parc français. Mais les collectivités locales, propriétaire des compteurs, ont pris leurs calculettes et annoncent… le double !

Un surcoût d’autant plus ennuyeux que ces compteurs, baptisés Linky, ont de sérieux ratés. Dans la région de Tours, sur les 40 000 compteurs de nouvelle génération qui devaient être installés au 31 mai, seuls 19 000 ont été mis en place. Et seuls huit fonctionnent correctement. Même mésaventure dans la région lyonnaise où 200 000 foyers devaient être équipés d’ici au mois de décembre.

D’où la colère des élus. « On se dit que ces milliards d’euros pourraient être mieux utilisés. A quoi cela sert d’avoir des compteurs du XXIe siècle si l’électricité est acheminée par un réseau vétuste? » s’interroge Jean-Marc Proust, porte-parole de la Fédération des collectivités locales, qui concèdent l’exploitation du réseau de distribution électrique.

Enfin, les syndicats redoutent que cette nouvelle technologie ne finisse par remplacer les techniciens chargés de la relève des compteurs et n’aboutisse à la suppression de 5 400 postes sur 45 000 chez ERDF.

Retraites : les revenus de plus de 11 000 € par mois taxés ?

Les décisions sur la réforme des retraites devraient être connues dans les prochains jours.

Les Français seront bientôt fixés sur le recul de l’âge de la retraite, l’allongement de la durée de cotisation et le périmètre des hauts revenus visés par une nouvelle taxation. Les décisions sur la réforme des retraites sont imminentes. Hier, le calendrier s’est précisé sur fond de cafouillages.

Le ministre du Travail, Eric Woerth, devrait abattre ses cartes le 15 juin, jour de la mobilisation nationale appelée par FO, a rapporté le patron des députés UMP, Jean-François Copé. Faux ! rétorque l’entourage d’Eric Woerth sous-entendant que ce serait plus probablement le 16 juin. Selon nos informations, le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, pourrait annoncer lui-même les grandes lignes de la réforme à l’occasion d’un déplacement, puis il reviendrait au ministre du Travail de dévoiler l’ensemble de l’avant-projet dans le cadre d’un point presse. « Le président de la République va décider d’un certain nombre d’arbitrages au dernier moment », insistait-on hier à l’Elysée et rue de Grenelle, où les téléphones n’ont pas arrêté de sonner. Car, les fuites, hier, se sont multipliées.

Augmenter les cotisations des fonctionnaires. Selon des sources gouvernementales qui ont dévoilé ces nouveaux arbitrages à l’AFP, l’« équité » public-privé de la réforme passera bien par une hausse du taux des cotisations retraite des fonctionnaires, qui s’élève à 7,85 % contre 10,65 % dans le privé (voir notre édition du 27 mai. parisien.fr ) . Sans indiquer le montant ni son rythme, cette augmentation à la charge des agents rapporterait selon ces sources près de 3 Mds €. Selon le conseil d’orientation des retraites, une hausse d’un point de cotisation représente 720 M€ supplémentaires dans les caisses. La piste de l’évolution du mode de calcul des pensions dans la fonction publique est enterrée.

Taxer provisoirement les très hauts revenus. La cible se précise : il s’agirait de taxer « provisoirement » les revenus supérieurs à 11 000 € net par mois, selon l’AFP, soit moins d’1 % de la population gagnant quatre fois le plafond de la Sécurité sociale. Une taxation qui échapperait au bouclier fiscal. « On travaille encore sur ce montant », nous précise le ministère du Budget, « l’arbitrage définitif sera rendu par le président de la République la semaine prochaine ». Le gouvernement veut aussi raboter les allégements de cotisations patronales sur les bas salaires (23 Mds €) . L’économie escomptée est d’environ 2 Mds€ .

Individualiser la reconnaissance de la « pénibilité ». Le ministre du Travail, Eric Woerth, a expliqué ces derniers jours qu’il voulait que cette pénibilité soit « avérée », notamment « par des marques physiques », pour donner droit à des compensations en termes de départ anticipé. Une commission dans laquelle les partenaires sociaux siégeraient et non plus seulement des médecins serait chargée d’examiner au cas par cas les dossiers. Le dispositif « carrières longues », instauré en 2003, serait reconduit. Il permet aux salariés qui ont commencé à travailler avant 18 ans de bénéficier d’un départ anticipé à la retraite.

Favoriser l’emploi des seniors. Le gouvernement a confirmé son intention de faciliter le tutorat ou le temps partiel des seniors. Il entend également accorder des allégements de charges ciblés sur ces derniers.

Avant le Mondial, la France ouvre les jeux en ligne

Les casinos vont encore perdre de la clientèle à deux jours de l’entrée en lice des Bleus en Afrique du Sud, les Français peuvent depuis hier jouer et parier en ligne.Comment s’y prendre, les sites autorisés, les enjeux économiques…Explications.

Donnée gagnante à 2 contre 1, l’équipe de France raflera-t-elle la mise, vendredi prochain face à l’Uruguay? Les parieurs, en tout cas, vont pouvoir s’en donner à cœur joie avec la Coupe du monde de foot. Car depuis hier, le marché français des jeux d’argent en ligne est enfin ouvert à la concurrence. Tout internaute, pourvu qu’il soit majeur, peut se connecter à l’un des onze sites habilités à proposer des paris sportifs ou hippiques.

Fin juin, on pourra même jouer au poker en ligne le plus légalement du monde. Une petite révolution tant la France, depuis des décennies, veillait scrupuleusement au respect d’un monopole d’Etat, vieux de plus de quatre cents ans. Mais au nom de la libre concurrence, Bruxelles en a décidé autrement il y a déjà quatre ans.
Même si les pouvoirs publics ont veillé à préserver leurs intérêts, les deux « historiques » que sont le PMU et la Française des jeux, dont l’Etat détient 72%, vont devoir partager un gâteau actuellement estimé entre 2 milliards et 3 milliards d’euros par an et à 5 milliards en régime de croisière. La concurrence promet d’être rude avec les Bwin, Betclic, Chilipari, Everestpoker, Eurosportbet, Sajoo et autres.
Ces noms ne disent sans doute encore rien au grand public, mais ils cachent des poids lourds du monde des médias et de l’audiovisuel. C’est bien d’ailleurs ce qui inquiète les détracteurs de l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne.
Dans un pays qui compte près de 30 millions de joueurs occasionnels — dont 5 millions déclarent être prêts à parier de l’argent sur des matchs de la Coupe du monde —, ils craignent que les risques d’addiction au jeu soient renforcés. Les gros opérateurs n’ont-ils pas dépensé des centaines de millions d’euros en publicité? Pour attirer le chaland, certains sites proposent déjà 50 € de paris gratuits à ceux qui ouvriront un compte chez eux.
L’Autorité de régulation des jeux en ligne assure qu’elle veillera au grain. Les paris sont ouverts.

meteo fin de semaine à Evaux les bains

Une météo capricieuse ce matin, après une nuit très très pluvieuse et orageuse, cela ne va pas en s'arrangeant. Attendons samedi pour une amélioration.

mardi 8 juin 2010

Dossier médical de Johnny : 25 députés de droite s'indignent

La députée UMP Muriel Marland-Militello et 24 de ses collègues de la majorité ont adressé mardi une lettre ouverte à L'Express pour exprimer leur «indignation» après la récente publication par l'hebdomadaire d'éléments du dossier médical du chanteur Johnny Hallyday.

«Le droit au secret médical est un droit premier, pour tous, même pour des personnalités publiques.

Divulguer ce genre de données à caractère très personnel ne participe pas de la liberté d'information mais d'une dérive inacceptable dont le seul but est de faire du sensationnalisme», écrivent-ils au directeur de la rédaction, Christophe Barbier.

«Comment voulez-vous que nous, parlementaires, puissions au quotidien défendre et promouvoir la presse et la liberté de la presse si certains titres ayant pourtant pignon sur rue s'abaissent à ce genre de procédés ?», s'interrogent-ils.

Parmi les signataires figurent Bruno Bourg-Broc et Alain Suguenot (UMP), Olivier Jardé et Rudy Salles (Nouveau Centre) ainsi que la députée villiériste Véronique Besse (MPF).

Johnny dépendant à l'alcool

Le rapport des médecins américains, que L'Express a pu consulter, décrit, jour après jour, l'évolution de son état de santé, les véritables raisons de son hospitalisation entre le 7 et le 23 décembre à la clinique Cedars-Sinai de Los Angeles (Etats-Unis) et de son placement en coma artificiel. Selon ce dossier médical rédigé en anglais, le chanteur n'a jamais été en danger de mort. Un point qui, selon L'Express, apporte un nouvel éclairage sur «l'affaire Johnny», un psychodrame national «qui a pris des proportions extravagantes». On apprend aussi dans ce rapport que Johnny Halliday souffrait d'une forte dépendance à l'alcool.

Le chanteur aurait été hospitalisé à cause d'une infection consécutive à son opération pour une hernie discale, en novembre 2009. S'estimant victime d'une erreur médicale de la part du chirurgien Stéphane Delajoux, le chanteur veut savoir ce qui s'est passé. A l'époque des faits, Jean-Claude Camus, producteur de la star, avait qualifié l'opération de «massacre». Les deux experts médicaux désignés par la justice doivent rendre leur rapport à la mi-juillet et le document que dévoile L'Express pourrait peser dans leurs conclusions.

théatre au casino Evaux les bains

Ce samedi théatre au casino d'Evaux les bains et Les 3 Versatiles passeront au Casino d'Evaux-les-Bains les 26 et 27 août puis direction le port de Marseille où ils embarqueront sur le Bleu de France pour une croisière gay dans le bassin méditerranéen du 29 août au 5 septembre. Le KOEK'S, café théâtre d'humour de Bruxelles, les attend du 20 au 30 octobre avant de revenir à Paris au théâtre Clavel en mars 2011. Ne les manquez pas

Ce spectacle n'est pas une mince affaire : quatre garçons jouent, chantent et dansent 26 personnages avec leurs voix de ténor et de baryton. Les artistes développent une énergie impressionnante malgré les couches de costumes qu'ils empilent pour virevolter d'un personnage à l'autre.

Des scènes, connues de tous les amoureux des Misérables, sont respectées mais Javert, Valjean, Cosette, Fantine et Éponine refusent la fatalité de leur destin. Sur la musique de "Une feeeeemme avec toi", Thénardier , l'"in-fâaaaaame", reste égal à lui-même.
S'ajoute à cela une bonne vingtaine de chansons de Jackie Quartz à Bizet en passant par Aznavour et aux slams de Grand Corps Malade.

Quelques accessoires sans décor, tout est subtil, il faut prêter toute son attention à l'enchaînement des jeux de mots parfois croustillants.

Les textes déliés sont signés Christian Dupouy, la mise en scène est assurée par Luc Carpentier aidé de Christian. Jean-Marc Daniel et Jean-François Dewulf se prêtent ingénieusement au jeu.
A la tombée du rideau, "Les 4 tomes d'Hugo chantés par 4 hommes", une belle scène de groupe, salue le public.

Michel Charasse : «Je n'ai jamais volé un centime à l'Etat»

Epinglé dans un rapport de la Cour des comptes sur le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), Michel Charasse nous a confié ce mardi matin être «mortifié» par les remarques faites sur la protection dont il bénéficie et par la polémique née du loyer que lui verse le SPHP pour héberger ses officiers de sécurité.

«Je n'ai jamais volé un centime à l'Etat. Tout ceci est très exagéré. On écrit des choses dans un rapport sans respecter le contradictoire», réagit l'ancien ministre du Budget, aujourd'hui membre du Conseil constitutionnel.

Son épouse juge elle aussi cette polémique «ridicule». Elle connaît bien le sujet puisque les policiers du SPHP vivent chez elle depuis des années : «Jusqu'en 2006, les policiers logeaient dans un mobil-home sans eau courante dans notre jardin à Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme). Ensuite, le SPHP nous a demandé de fournir un justificatif de domicile pour ses officiers. On aurait pu les loger à l'hôtel à 2 km, mais cela n'avait pas de sens dans le cadre d'une protection rapprochée. Donc nous avons aménagé à nos frais un bâtiment proche de la maison. Encore aujourd'hui ils disposent de cet appartement meublé et équipé par nos soins. Il y a même une femme de ménage qui vient une fois par semaine.»

«On ne fait pas de gratte là-dessus»

En échange, le couple Charasse demande effectivement un loyer de 121 €. «Mais on ne fait pas de gratte là-dessus», assure l'épouse de Michel Charasse qui précise que les officiers en poste en Auvergne ne disposent plus depuis longtemps d'une voiture de fonction : «Nous nous occupons d'aller les récupérer à la gare avec notre voiture.»

Quant au maintien même de cette protection, Michel Charasse rappelle qu'il ne s'est pas fait «que des amis» pendant sa carrière politique, notamment auprès de François Mitterrand ou au ministère du Budget. «Je n'ai ménagé personne et certains ont de la mémoire», précise-t-il. Lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, au milieu des années 1990, Jean-Louis Debré avait levé la protection de Michel Charasse pendant plusieurs mois. Puis elle a été rétablie par son successeur.

«Pendant un temps, j'avais même une garde statique devant mon domicile parisien et un policier dans mon parking. Je n'avais rien demandé mais c'est sans doute que les autorités savaient que j'étais menacé», ajoute Michel Charasse. Avant de souligner : «Je n'ai jamais été escorté lors de mes déplacements à l'étranger. Je fais confiance aux services de sécurité des ambassades. Il y a quinze jours, j'étais au Cameroun pour un déplacement du Conseil constitutionnel, et j'y suis allé sans escorte.»

Les infirmiers anesthésistes bloquent la place de l'Etoile

Moins de trois semaines après la gare Montparnasse, une marée bleue s'est à nouveau répandue, cette fois autour de la place de l'Etoile. Depuis la fin de la matinée, des centaines d'infirmiers anesthésistes en blouses bleues, 500 selon la police, occupent la célèbre place et bloquent la circulation vers les Champs-Elysées.

Réunis à l'appel des syndicats CGT, CFDT et Sud, les manifestants sont partis à 11 heures de la tour Eiffel en direction du ministère de la Santé (Paris VIIe).

Les infirmiers anesthésistes ont entamé depuis plusieurs semaines un mouvement de protestation : ils dénoncent l'absence de reconnaissance de leur spécialité par le protocole Bachelot, signé en février, et la possibilité pour des infirmiers n'ayant pas suivi leurs deux années de formation de pratiquer des actes d'anesthésie.

Le 18 mai, des centaines d'infirmiers anesthésistes avaient bloqué par surprise la gare Montparnasse, créant une interruption de trafic pendant près de cinq heures.

Les infirmiers anesthésistes bloquent la place de l'Etoile

Moins de trois semaines après la gare Montparnasse, une marée bleue s'est à nouveau répandue, cette fois autour de la place de l'Etoile. Depuis la fin de la matinée, des centaines d'infirmiers anesthésistes en blouses bleues, 500 selon la police, occupent la célèbre place et bloquent la circulation vers les Champs-Elysées.

En savoir plus
Les raisons de la colère des infirmiers-anesthésistes
Réunis à l'appel des syndicats CGT, CFDT et Sud, les manifestants sont partis à 11 heures de la tour Eiffel en direction du ministère de la Santé (Paris VIIe).

Les infirmiers anesthésistes ont entamé depuis plusieurs semaines un mouvement de protestation : ils dénoncent l'absence de reconnaissance de leur spécialité par le protocole Bachelot, signé en février, et la possibilité pour des infirmiers n'ayant pas suivi leurs deux années de formation de pratiquer des actes d'anesthésie.

Le 18 mai, des centaines d'infirmiers anesthésistes avaient bloqué par surprise la gare Montparnasse, créant une interruption de trafic pendant près de cinq heures.

A quand le retour du "FRANC"

Si un jour notre monnaie revenait au "FRANC", les consomateurs auraient certainement des surprises et de taille. Depuis le passage à l'EUROS, rien ne va, de très nombreux ménages ne bouclent plus la fin du mois et si les services sociaux n'éxistaient pas, la détresse serait encore plus grande.

Lundi, la monnaie européenne a atteint son plus bas niveau depuis quatre ans en passant sous le seuil de 1,19 dollar. Ces fluctuations aurait pu être évitées, selon Jacques Delors. «Il y avait dès le départ un vice de construction : la partie monétaire était bien faite, la partie économique insuffisante», a estimé l'ex-président de la commission européenne, dans une interview accordée au quotidien «Sud-Ouest» à paraître mardi.

Pour sortir définitivement des faiblesses de la zone euro, qui sont apparues avec la crise grecque, l'économiste a expliqué que la situation était prévisible. «Depuis quinze ans», il plaide «pour un rétablissement de l'équilibre» entre la partie monétaire et la partie économique. Une conception qui était à la base du rapport du comité Delors, en 1989. Il a toutefois souligné que «le bilan de l'euro, durant les dix premières années (était, ndlr) plutôt positif».

«Face à la crise grecque, nous n'avons pas été à la hauteur»

Jacques Delors a, par ailleurs, regretté «la valse hésitation» des Etats européens face à la crise grecque qui a, selon lui, «aggravé la crise, nourri l'euroscepticisme et accru le coût de l'opération de sauvetage». «Face à la crise financière de l'automne 2008, les Etats européens ont réagi assez vite. En revanche, face à la crise grecque, nous n'avons pas été à la hauteur», a déclaré l'ancien ministre de l'Économie, des Finances et du Budget. Selon lui, «l'un des arguments pour agir vite était la menace qui pesait sur l'euro, et avec lui l'un des fleurons de la construction européenne. Tous ceux qui ont tergiversé sont coupables», a-t-il tranché.

Paris en ligne : les jeux sont ouverts

A trois jours de l'ouverture de la Coupe du monde de football en Afrique du sud, la France a officiellement ouvert mardi son marché des jeux d'argent et de hasard en ligne. C'est la fin d'un monopole de l'Etat de 471 ans établi par un édit du roi François Ier le 21 mai 1539. Selon un décret paru au journal officiel, l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), un organisme spécialement créé, a délivré 17 licences, ou «agréments», à 11 opérateurs de jeux en ligne.

Trois types de jeux sont concernés: paris hippiques mutuels, paris sportifs à cote en direct sur des épreuves réelles validées par les fédérations, «jeux de cercle» comme le poker, bien que le lancement effectif ait été repoussé à la fin juin.

L'Autorité de régulation des jeux en ligne a octroyé les agréments à chaque jeu pour 20 000 euros et pour cinq ans renouvelables. Parmi les opérateurs concernés par le décret, on retrouve le PMU, la Française des Jeux ou encore Betclic, Beturf, BES SAS.

Les opérateurs de licences de paris sportifs ou hippiques peuvent, en théorie, démarrer leurs activités dès mardi, plus probablement mercredi, dit-on à l'Arjel.

La loi «relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne» a été promulguée le 13 mai.

Depuis plus de 450 ans, les jeux étaient sous l'autorité de l'Etat qui déléguait son monopole aux casinos, à la Loterie nationale ou au PMU. La Française des Jeux et le PMU sont déjà positionnés pour la libéralisation du marché.

En 2009, les 30 millions de joueurs français occasionnels ou réguliers ont dépensé 21,6 milliards d'euros aux jeux d'argent et de hasard, dont cinq milliards pour les caisses de Bercy. Le marché des jeux en ligne est estimé à près de deux milliards d'euros en 2011 pour trois millions de joueurs.

lundi 7 juin 2010

Une journée viticole à Lepaud au Petit Vigneron


La fête de la Loue à lepaud


La très chère protection des hautes personnalités

Ou passe une partie de votre argent des impôts ?
Un rapport de la Cour des comptes épingle le fonctionnement du service de police chargé de protéger les politiques. Le ministère de l’Intérieur promet de « faire le ménage ».
 Il aura suffi d’un fait politique, d’une phrase malheureuse prononcée sur un plateau de télévision au soir d’une défaite aux élections régionales pour que Rachida Dati perde son escorte policière et disparaisse brutalement du fichier du service de protection des hautes personnalités (SPHP) de la police nationale. Tout un symbole.

Depuis des années, faute d’une réelle volonté de contrôle de l’Etat, qui multiplie lui-même les petits arrangements avec les textes de loi, les activités du SPHP ont très largement dépassé ce qu’elles devraient être. Et si la liste des personnes protégées en France, baptisée « le chouchou », est si précieusement gardée secrète, c’est sans doute autant pour des raisons de sécurité que pour se prémunir des critiques.
La France est ainsi le seul pays à accorder une protection policière sans limite de temps à ses anciens ministres de l’Intérieur. C’est aussi la seule nation à assurer une protection à tous les membres du gouvernement sans distinction, là ou d’autres se limitent à quelques ministères régaliens. Et ce ne sont pas les seules étrangetés du système français, très généreux avec certains visiteurs étrangers, qui confondent parfois protection policière et room service.
Pour tenter de remédier à des abus maintes fois pointés du doigt, notamment par un rapport de l’inspection générale de la police nationale datant de 2007, un nouvel arrêté paru au « Journal officiel », le 17 décembre 2008, est venu fixer de nouvelles règles pour l’emploi du SPHP. Mais cet arrêté est aujourd’hui si peu respecté que de nombreuses protections actuellement en cours sont tout simplement contraires aux règlements. Dans ce contexte, un prérapport rendu par la Cour des comptes, dont « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » révèlent l’essentiel (voir page 11), noircit un peu plus le tableau, épinglant de nombreux dysfonctionnements en même temps que les coûts exorbitants de certaines protections.
Autre signe d’un malaise plus profond, le SPHP, service d’élite, n’attire plus les jeunes policiers. Depuis sept ans, le nombre de candidatures n’a cessé de baisser. Au cabinet de Brice Hortefeux, on assure que le « ménage » commencé avec la levée de la protection de Rachida Dati « va se poursuivre » dans une période où les déficits se creusent et où la police cherche partout des crédits.

Et ne parlons pas des passes droits sur la vitesse sur les routes, vous à 51 vous prenez un PV et des retraits de points et surtout sans à peine pouvoir contester, la parole de ces messieurs de la répréssion est plus crédible que la votre (les radards laser) alors que ces messieurs "de la haute" se prennent pour des Fangio en toute inpunité ... à suivre

la nouvelle vidéo choc de la sécurité routière


La sécurité routière diffuse ce lundi une vidéo intitulée «Insoutenable». Cette campagne à destination des jeunes est diffusée sur internet. Le film radical joue la carte de l'hyper-réalisme. Il est d'un format hors normes de 5 minutes 15. «L'insoutenable» c'est le déroulement d'une soirée trop arrosée entre jeunes qui se termine en tragédie routière, avec force détails.

De véritables pompiers font partie du casting.

Radiothérapie : « Si on se mobilise tous, on la sauvera »

Le Dr. Bret, président de la Commission médicale du CH de Guéret témoine de la colère de tout le corps hospitalier qui a déposé un préavis de grève pour le 18 juin.

Jeudi soir, une assemblée générale des médecins de l'hôpital a décidé de réagir à la fermeture du service de radiothérapie. Jean-Pierre Bret, président de la CME de l'établissement, traduit la colère de ses confrères qui lance un préavis de grève pour le 18 juin. Les médecins de l'hôpital ont donc décidé de réagir ?

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