mardi 8 juin 2010

théatre au casino Evaux les bains

Ce samedi théatre au casino d'Evaux les bains et Les 3 Versatiles passeront au Casino d'Evaux-les-Bains les 26 et 27 août puis direction le port de Marseille où ils embarqueront sur le Bleu de France pour une croisière gay dans le bassin méditerranéen du 29 août au 5 septembre. Le KOEK'S, café théâtre d'humour de Bruxelles, les attend du 20 au 30 octobre avant de revenir à Paris au théâtre Clavel en mars 2011. Ne les manquez pas

Ce spectacle n'est pas une mince affaire : quatre garçons jouent, chantent et dansent 26 personnages avec leurs voix de ténor et de baryton. Les artistes développent une énergie impressionnante malgré les couches de costumes qu'ils empilent pour virevolter d'un personnage à l'autre.

Des scènes, connues de tous les amoureux des Misérables, sont respectées mais Javert, Valjean, Cosette, Fantine et Éponine refusent la fatalité de leur destin. Sur la musique de "Une feeeeemme avec toi", Thénardier , l'"in-fâaaaaame", reste égal à lui-même.
S'ajoute à cela une bonne vingtaine de chansons de Jackie Quartz à Bizet en passant par Aznavour et aux slams de Grand Corps Malade.

Quelques accessoires sans décor, tout est subtil, il faut prêter toute son attention à l'enchaînement des jeux de mots parfois croustillants.

Les textes déliés sont signés Christian Dupouy, la mise en scène est assurée par Luc Carpentier aidé de Christian. Jean-Marc Daniel et Jean-François Dewulf se prêtent ingénieusement au jeu.
A la tombée du rideau, "Les 4 tomes d'Hugo chantés par 4 hommes", une belle scène de groupe, salue le public.

Michel Charasse : «Je n'ai jamais volé un centime à l'Etat»

Epinglé dans un rapport de la Cour des comptes sur le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), Michel Charasse nous a confié ce mardi matin être «mortifié» par les remarques faites sur la protection dont il bénéficie et par la polémique née du loyer que lui verse le SPHP pour héberger ses officiers de sécurité.

«Je n'ai jamais volé un centime à l'Etat. Tout ceci est très exagéré. On écrit des choses dans un rapport sans respecter le contradictoire», réagit l'ancien ministre du Budget, aujourd'hui membre du Conseil constitutionnel.

Son épouse juge elle aussi cette polémique «ridicule». Elle connaît bien le sujet puisque les policiers du SPHP vivent chez elle depuis des années : «Jusqu'en 2006, les policiers logeaient dans un mobil-home sans eau courante dans notre jardin à Puy-Guillaume (Puy-de-Dôme). Ensuite, le SPHP nous a demandé de fournir un justificatif de domicile pour ses officiers. On aurait pu les loger à l'hôtel à 2 km, mais cela n'avait pas de sens dans le cadre d'une protection rapprochée. Donc nous avons aménagé à nos frais un bâtiment proche de la maison. Encore aujourd'hui ils disposent de cet appartement meublé et équipé par nos soins. Il y a même une femme de ménage qui vient une fois par semaine.»

«On ne fait pas de gratte là-dessus»

En échange, le couple Charasse demande effectivement un loyer de 121 €. «Mais on ne fait pas de gratte là-dessus», assure l'épouse de Michel Charasse qui précise que les officiers en poste en Auvergne ne disposent plus depuis longtemps d'une voiture de fonction : «Nous nous occupons d'aller les récupérer à la gare avec notre voiture.»

Quant au maintien même de cette protection, Michel Charasse rappelle qu'il ne s'est pas fait «que des amis» pendant sa carrière politique, notamment auprès de François Mitterrand ou au ministère du Budget. «Je n'ai ménagé personne et certains ont de la mémoire», précise-t-il. Lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, au milieu des années 1990, Jean-Louis Debré avait levé la protection de Michel Charasse pendant plusieurs mois. Puis elle a été rétablie par son successeur.

«Pendant un temps, j'avais même une garde statique devant mon domicile parisien et un policier dans mon parking. Je n'avais rien demandé mais c'est sans doute que les autorités savaient que j'étais menacé», ajoute Michel Charasse. Avant de souligner : «Je n'ai jamais été escorté lors de mes déplacements à l'étranger. Je fais confiance aux services de sécurité des ambassades. Il y a quinze jours, j'étais au Cameroun pour un déplacement du Conseil constitutionnel, et j'y suis allé sans escorte.»

Les infirmiers anesthésistes bloquent la place de l'Etoile

Moins de trois semaines après la gare Montparnasse, une marée bleue s'est à nouveau répandue, cette fois autour de la place de l'Etoile. Depuis la fin de la matinée, des centaines d'infirmiers anesthésistes en blouses bleues, 500 selon la police, occupent la célèbre place et bloquent la circulation vers les Champs-Elysées.

Réunis à l'appel des syndicats CGT, CFDT et Sud, les manifestants sont partis à 11 heures de la tour Eiffel en direction du ministère de la Santé (Paris VIIe).

Les infirmiers anesthésistes ont entamé depuis plusieurs semaines un mouvement de protestation : ils dénoncent l'absence de reconnaissance de leur spécialité par le protocole Bachelot, signé en février, et la possibilité pour des infirmiers n'ayant pas suivi leurs deux années de formation de pratiquer des actes d'anesthésie.

Le 18 mai, des centaines d'infirmiers anesthésistes avaient bloqué par surprise la gare Montparnasse, créant une interruption de trafic pendant près de cinq heures.

Les infirmiers anesthésistes bloquent la place de l'Etoile

Moins de trois semaines après la gare Montparnasse, une marée bleue s'est à nouveau répandue, cette fois autour de la place de l'Etoile. Depuis la fin de la matinée, des centaines d'infirmiers anesthésistes en blouses bleues, 500 selon la police, occupent la célèbre place et bloquent la circulation vers les Champs-Elysées.

En savoir plus
Les raisons de la colère des infirmiers-anesthésistes
Réunis à l'appel des syndicats CGT, CFDT et Sud, les manifestants sont partis à 11 heures de la tour Eiffel en direction du ministère de la Santé (Paris VIIe).

Les infirmiers anesthésistes ont entamé depuis plusieurs semaines un mouvement de protestation : ils dénoncent l'absence de reconnaissance de leur spécialité par le protocole Bachelot, signé en février, et la possibilité pour des infirmiers n'ayant pas suivi leurs deux années de formation de pratiquer des actes d'anesthésie.

Le 18 mai, des centaines d'infirmiers anesthésistes avaient bloqué par surprise la gare Montparnasse, créant une interruption de trafic pendant près de cinq heures.

A quand le retour du "FRANC"

Si un jour notre monnaie revenait au "FRANC", les consomateurs auraient certainement des surprises et de taille. Depuis le passage à l'EUROS, rien ne va, de très nombreux ménages ne bouclent plus la fin du mois et si les services sociaux n'éxistaient pas, la détresse serait encore plus grande.

Lundi, la monnaie européenne a atteint son plus bas niveau depuis quatre ans en passant sous le seuil de 1,19 dollar. Ces fluctuations aurait pu être évitées, selon Jacques Delors. «Il y avait dès le départ un vice de construction : la partie monétaire était bien faite, la partie économique insuffisante», a estimé l'ex-président de la commission européenne, dans une interview accordée au quotidien «Sud-Ouest» à paraître mardi.

Pour sortir définitivement des faiblesses de la zone euro, qui sont apparues avec la crise grecque, l'économiste a expliqué que la situation était prévisible. «Depuis quinze ans», il plaide «pour un rétablissement de l'équilibre» entre la partie monétaire et la partie économique. Une conception qui était à la base du rapport du comité Delors, en 1989. Il a toutefois souligné que «le bilan de l'euro, durant les dix premières années (était, ndlr) plutôt positif».

«Face à la crise grecque, nous n'avons pas été à la hauteur»

Jacques Delors a, par ailleurs, regretté «la valse hésitation» des Etats européens face à la crise grecque qui a, selon lui, «aggravé la crise, nourri l'euroscepticisme et accru le coût de l'opération de sauvetage». «Face à la crise financière de l'automne 2008, les Etats européens ont réagi assez vite. En revanche, face à la crise grecque, nous n'avons pas été à la hauteur», a déclaré l'ancien ministre de l'Économie, des Finances et du Budget. Selon lui, «l'un des arguments pour agir vite était la menace qui pesait sur l'euro, et avec lui l'un des fleurons de la construction européenne. Tous ceux qui ont tergiversé sont coupables», a-t-il tranché.

Paris en ligne : les jeux sont ouverts

A trois jours de l'ouverture de la Coupe du monde de football en Afrique du sud, la France a officiellement ouvert mardi son marché des jeux d'argent et de hasard en ligne. C'est la fin d'un monopole de l'Etat de 471 ans établi par un édit du roi François Ier le 21 mai 1539. Selon un décret paru au journal officiel, l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), un organisme spécialement créé, a délivré 17 licences, ou «agréments», à 11 opérateurs de jeux en ligne.

Trois types de jeux sont concernés: paris hippiques mutuels, paris sportifs à cote en direct sur des épreuves réelles validées par les fédérations, «jeux de cercle» comme le poker, bien que le lancement effectif ait été repoussé à la fin juin.

L'Autorité de régulation des jeux en ligne a octroyé les agréments à chaque jeu pour 20 000 euros et pour cinq ans renouvelables. Parmi les opérateurs concernés par le décret, on retrouve le PMU, la Française des Jeux ou encore Betclic, Beturf, BES SAS.

Les opérateurs de licences de paris sportifs ou hippiques peuvent, en théorie, démarrer leurs activités dès mardi, plus probablement mercredi, dit-on à l'Arjel.

La loi «relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne» a été promulguée le 13 mai.

Depuis plus de 450 ans, les jeux étaient sous l'autorité de l'Etat qui déléguait son monopole aux casinos, à la Loterie nationale ou au PMU. La Française des Jeux et le PMU sont déjà positionnés pour la libéralisation du marché.

En 2009, les 30 millions de joueurs français occasionnels ou réguliers ont dépensé 21,6 milliards d'euros aux jeux d'argent et de hasard, dont cinq milliards pour les caisses de Bercy. Le marché des jeux en ligne est estimé à près de deux milliards d'euros en 2011 pour trois millions de joueurs.

lundi 7 juin 2010

Une journée viticole à Lepaud au Petit Vigneron


La fête de la Loue à lepaud


La très chère protection des hautes personnalités

Ou passe une partie de votre argent des impôts ?
Un rapport de la Cour des comptes épingle le fonctionnement du service de police chargé de protéger les politiques. Le ministère de l’Intérieur promet de « faire le ménage ».
 Il aura suffi d’un fait politique, d’une phrase malheureuse prononcée sur un plateau de télévision au soir d’une défaite aux élections régionales pour que Rachida Dati perde son escorte policière et disparaisse brutalement du fichier du service de protection des hautes personnalités (SPHP) de la police nationale. Tout un symbole.

Depuis des années, faute d’une réelle volonté de contrôle de l’Etat, qui multiplie lui-même les petits arrangements avec les textes de loi, les activités du SPHP ont très largement dépassé ce qu’elles devraient être. Et si la liste des personnes protégées en France, baptisée « le chouchou », est si précieusement gardée secrète, c’est sans doute autant pour des raisons de sécurité que pour se prémunir des critiques.
La France est ainsi le seul pays à accorder une protection policière sans limite de temps à ses anciens ministres de l’Intérieur. C’est aussi la seule nation à assurer une protection à tous les membres du gouvernement sans distinction, là ou d’autres se limitent à quelques ministères régaliens. Et ce ne sont pas les seules étrangetés du système français, très généreux avec certains visiteurs étrangers, qui confondent parfois protection policière et room service.
Pour tenter de remédier à des abus maintes fois pointés du doigt, notamment par un rapport de l’inspection générale de la police nationale datant de 2007, un nouvel arrêté paru au « Journal officiel », le 17 décembre 2008, est venu fixer de nouvelles règles pour l’emploi du SPHP. Mais cet arrêté est aujourd’hui si peu respecté que de nombreuses protections actuellement en cours sont tout simplement contraires aux règlements. Dans ce contexte, un prérapport rendu par la Cour des comptes, dont « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » révèlent l’essentiel (voir page 11), noircit un peu plus le tableau, épinglant de nombreux dysfonctionnements en même temps que les coûts exorbitants de certaines protections.
Autre signe d’un malaise plus profond, le SPHP, service d’élite, n’attire plus les jeunes policiers. Depuis sept ans, le nombre de candidatures n’a cessé de baisser. Au cabinet de Brice Hortefeux, on assure que le « ménage » commencé avec la levée de la protection de Rachida Dati « va se poursuivre » dans une période où les déficits se creusent et où la police cherche partout des crédits.

Et ne parlons pas des passes droits sur la vitesse sur les routes, vous à 51 vous prenez un PV et des retraits de points et surtout sans à peine pouvoir contester, la parole de ces messieurs de la répréssion est plus crédible que la votre (les radards laser) alors que ces messieurs "de la haute" se prennent pour des Fangio en toute inpunité ... à suivre

la nouvelle vidéo choc de la sécurité routière


La sécurité routière diffuse ce lundi une vidéo intitulée «Insoutenable». Cette campagne à destination des jeunes est diffusée sur internet. Le film radical joue la carte de l'hyper-réalisme. Il est d'un format hors normes de 5 minutes 15. «L'insoutenable» c'est le déroulement d'une soirée trop arrosée entre jeunes qui se termine en tragédie routière, avec force détails.

De véritables pompiers font partie du casting.

Radiothérapie : « Si on se mobilise tous, on la sauvera »

Le Dr. Bret, président de la Commission médicale du CH de Guéret témoine de la colère de tout le corps hospitalier qui a déposé un préavis de grève pour le 18 juin.

Jeudi soir, une assemblée générale des médecins de l'hôpital a décidé de réagir à la fermeture du service de radiothérapie. Jean-Pierre Bret, président de la CME de l'établissement, traduit la colère de ses confrères qui lance un préavis de grève pour le 18 juin. Les médecins de l'hôpital ont donc décidé de réagir ?

la montagne.fr

COUPE DU MONDE de football

Au lendemain des déclarations de la secrétaire d'Etat aux sports Rama Yade sur le choix de l'hôtel de l'équipe de France de football pour la Coupe du monde Afrique du sud, «trop luxueux» d'après elle, Noël Le Graët, vice-président de la fédération française de football, a tenté de désamorcer la polémique lundi matin, sur Europe 1.

Polémique. «Sa reflexion (NDLR de Rama Yade) me surprend. Cela fait six mois qu'on est au courant. La Fifa, qui prend en charge une somme importante de l'hébergement, dresse une liste d'hôtels, celui des Bleus est le plus adapté sportivement». Noël Le Graët souhaite éteindre le feu à propos de cette tension naissante et «souhaite la bienvenue» à la Secrétaire d'Etat au sport, en Afrique du Sud.

Primes. Le numéro 2 de la FFF trouve dommageable la polémique sur les primes et regrette que l'on pense que les «joueurs ne viennent que pour l'argent». Il trouve ces primes «normales» (*) et rappelle que les Bleus ne toucheront aucune prime lors des trois premiers matches. Noël Le Graët insiste également sur la reversion des bénéfices engendrés par l'équipe de France au monde amateur.

(*) 40 000 € pour un huitième de finale, 100 000 € pour un quart, 130 000 € pour une 4 e place, 150 000 € pour une 3 e place. 200 000 € la finale et 300 000 € la victoire finale.

L'Etat de forme des Bleus. Le vice-président se dit confiant quant au parcours des bleus en Afrique du Sud. Même après une triste et inquiétante défaire face à la Chine (0-1) vendredi sur l'île de La Réunion. «Ils sont très proche et solidaire, l'équipe est en forme.»

Laurent Blanc. Concernant la signature du futur sélectionneur de l'équipe de France et ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux, Noël Le Graët estime qu'il n'y a aucune urgence. «Chaque chose en son temps.»

la météo cette semaine à Evaux les bains

dimanche 6 juin 2010

Cour d’assises : les jurés populaires bientôt supprimés ?

Selon Le Parisien, Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Justice, envisage de supprimer les jurés populaires lors des procès en première instance dans les cours d’assises. Et seulement maintenant en deuxième instance, devant les cours d’assises d’appel...
En France, les jurés populaires interviennent uniquement dans les juridictions criminelles, comme la cour d’assises. Actuellement, en première instance, la cour se compose de trois magistrats professionnels et de neuf jurés tirés au sort.

Les bleus (football), se prennent pour des nababs

Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux Sports, a critiqué aujourd'hui le choix d'un hôtel de luxe pour héberger les Bleus pendant la première phase de la Coupe du monde, alors qu'elle avait "appelé les instances du football à la décence."

"Je n'aurais pas choisi cet hôtel. L'Espagne, par exemple, a choisi un campus universitaire", a déclaré la secrétaire d'Etat sur Radio J. "Si la France va très loin, le choix d'un site proposant les meilleures conditions d'entraînement paraîtra judicieux. Par contre, si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes, les instances devront s'expliquer. Il faudra logiquement en tirer les conséquences", a poursuivi Rama Yade.

«Elle aurait bien aimé être du voyage»


"J'attends que l'équipe de France nous éblouisse par ses résultats plutôt que par le clinquant des hôtels. Moi je les ai appelés à la décence en temps de crise", a-t-elle ajouté. L'équipe de France est logée au Pezula Resort à Knysna, au bord de l'océan Indien.

«Elle aurait bien aimé être du voyage», lui a répondu Alou Diarra, interrogé en conférence de presse. Le milieu de terrain de l'équipe de France a cependant précisé avec le sourire qu'il n'avait «pas à commenter les déclarations de Rama Yade».

Bébé mort oublié dans une voiture : la mère bouleversée remise en liberté

La mère de la fillette de 16 mois morte, oubliée, dans une voiture à Arcueil (Val de Marne) mise en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte en flagrance pour homicide involontaire, a été relâchée. Elle est sortie de sa garde à vue samedi après-midi, totalement bouleversée.

Cette maman de quatre enfants, dont la victime était la dernière née, a expliqué aux policiers qu'elle a eu «un trou noir», et ne se rappelle plus ce qui s'est passé dans la matinée de vendredi.

L'autopsie a révélé que l'enfant était décédé par déshydratation.

D'après les premiers éléments de l'enquête, la mère, qui avait veillé avec son mari toute la nuit de jeudi à vendredi à l'hôpital au chevet d'un autre de leurs enfants, atteint d'une «maladie grave», serait partie de son domicile de Brétigny-sur-Orge (Essonne) au travail en retard au siège social d'Orange à Arcueil. Elle n'a pas déposé la fillette chez la nourrice comme elle le faisait habituellement. Cette dernière aurait tenté de lui téléphoner mais seulement quatre heures après l'heure ou le bébé aurait dû être déposé.

La fillette âgée de 16 mois a été découverte, sans vie, vendredi vers 14 heures, dans une voiture stationnée Cité du Chaperon Vert à Arcueil. Elle y est restée en plein soleil quatre heures avant qu'on ne la remarque. C'est une ado qui a alerté les gardiens de l'immeuble voisin. Pendant que l'un d'entre eux brisait la vitre du véhicule, son collègue a prévenu les sapeurs-pompiers. La maman est arrivée quelques minutes plus tard alors que les secours tentaient de ramener l'enfant à la vie. Des efforts qui sont restés vains.

A l'annonce de cet accident, la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a fait savoir qu'elle allait réunir «dans les plus brefs délais» les constructeurs automobiles et fabricants d'alarme pour voir s'il est possible d'équiper les voitures avec une alarme empêchant de tels drames. L'objectif : «faire le point sur les dispositifs d'alerte qui existent déjà (...) et de déterminer les modalités techniques d'une possible généralisation du recours à ces systèmes».

Entre juin 2007 et août 2009, la Commission de la sécurité des consommateurs a recensé 26 accidents dont 22 en France métropolitaine, 2 en Outre-Mer et 2 en Belgique ayant été à l'origine de 7 décès, précise le communiqué de Mme Morano. «C'est dire l'urgence de disposer d'outils fiables permettant d'éviter le pire», estime le secrétariat d'Etat.

Un enfant de deux ans et demi était mort dans les mêmes conditions le 15 juillet 2008 dans l'Isère. Le père a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Une semaine plus tard, une petite fille de deux ans et demi était décédée de déshydratation en Saône-et-Loire. Son père l’avait oubliée dans sa voiture après s’être rendu à son travail.

Melun : le stade municipal ravagé par un incendie

Le stade municipal de Melun (Seine-et-Marne) a été ravagé par un incendie «très important» dans la nuit de samedi à dimanche et la piste criminelle est privilégiée. Un homme en état d'ivresse et dont l'identité n'a pas été révélée a été interpellé peu après à proximité.

Le coût des dégâts n'est pas encore chiffré mais le bilan sera lourd.

Le feu a pris à l'extérieur du stade vers 4h30 et gagné une grande partie des installations. «Les deux tiers du stade ont été détruits par le feu, il n'est plus opérationnel», précise une source policière. «L'ensemble des salles sous la tribune sont complètement hors d'usage», a-t-on ajouté de source préfectorale. Les niveaux supérieur et intermédiaire du stade où se trouvent des salles de sport et de réunion ont été atteints. Quant au niveau inférieur de l'édifice, il a été envahi par la fumée.

L'incendie serait d'origine criminelle

«Il n'est pas exclu qu'il s'agisse d'un acte criminel dans la mesure où l'origine de l'incendie serait le feu d'un ou plusieurs conteneurs situés le long du bâtiment», a expliqué cette source. Du conteneur en feu, les flammes se seraient propagées vers la toiture en bois, puis, au reste du bâtiment.

vendredi 4 juin 2010

La France championne des inégalités scolaires

Comment faut-il vous le dire, monsieur le Président ? Votre idée d'assouplir la carte scolaire, de promettre aux parents qu'ils pourront inscrire leur enfant où ils veulent, est une mauvaise idée.

Une très mauvaise idée. Le ministère de l'Education s'est bien gardé d'en mesurer les effets délétères depuis deux ans qu'elle est appliquée, mais d'autres s'en sont chargés. Et pas des moindres : le syndicat des chefs d'établissement, utilisant son réseau, a fait une étude sur près de 3000 collèges et lycées. Et la très sérieuse et très impartiale Cour des Comptes, après trois ans d'enquête sur le terrain, vient de sortir un rapport au vitriol sur l'organisation de l'école en France, en épinglant notamment cet aspect. L'un et l'autre s'expriment donc preuves à la main.

Un rappel d'abord ! Parler du « choix » des parents est un leurre. Encore faut-il que l'établissement où ils postulent pour leur enfant ait de la place. On ne peut pas pousser les murs des collèges et lycées une fois qu'ils ont fait le plein.
Or les demandes convergent justement sur un petit nombre d'établissements, qui saturent vite. Mais surtout, cette nouvelle logique ponctionne les établissements fragiles des derniers bons élèves qui y étaient, et déstabilise même les établissements moyens. Bref, elle creuse les écarts. Rien de plus antidémocratique.
« L'intérêt général n'est pas préservé », dit Philippe Tournier, le secrétaire général du syndicat des chefs d'établissement. De son côté, la Cour des Comptes parle de difficultés qui ne font que « s'aggraver » et de la constitution de « ghettos scolaires ». Comme si la barque n'était pas assez pleine.
« La France est au 22 ème rang en ce qui concerne (...) l'accentuation des écarts de résultats entre les élèves de statuts favorisé et défavorisé », écrit la Cour des Comptes, concernant la période 2000-2006. La France était bonne dernière. Votre promesse, monsieur le président, la fera encore davantage plonger.

Résultat de la saison football Evaux/Budelière

Une saison en demi-teinte pour nos locaux. Il faut toujours un premier et un dernier !
Cette saison se sera dans le trio de fin de classement, mais la saison prochaine ce sera certainement mieux et peut être dans le trio de tête. 

 Bonne vacances à nos joueurs.

Les animations au Grand hôtel Thermal à Evaux les bains