lundi 23 août 2010

Au théatre ce soir au casino d'Evaux les bains les 26 et 27 août 2010

LA CARAVANE PASSE à EVAUX-les-BAINS

Innocente lorsqu’elle voit le jour et découvre les plaisirs de la vie. Instable quand surviennent l’adolescence et les premières blessures de l’âme. Anaïs Kaël est une jeune femme presque comme les autres, à la sensibilité un peu plus exacerbée que la moyenne, et avec une voix d’ange. Elle découvre le théâtre, puis le piano, qui devient son mode d’expression privilégié. Pourtant, sous la pression de son entourage, elle entame de longues études de commerce qui la minent. C’est l’amour qu’elle nourrit en secret pour le chanteur de Blur, Damon Albarn, qui la poussera à se consacrer enfin à ce qui la fait vivre : écrire, jouer et chanter. Dès lors, elle travaille sans relâche et écume les scènes ouvertes. Sa persévérance se voit récompensée en 2005 : elle enregistre son premier album, ’Chanson coquelicot trash’, sort lauréate du grand Zebrock, décroche le prix Sacem et obtient une médaille d’or de la chanson en Suisse. Elle se produit enfin sur des scènes prestigieuses telles que le Zénith ou le Divan du monde. L’année suivante, elle est présélectionnée pour les découvertes du Printemps de Bourges 2006. Sa singularité, Anaïs Kaël la tient de ses contradictions. De sa voix puissante, elle chante l’amour, les emmerdes, avec une ferveur attendrissante entachée par ses mots explicites, parfois franchement violents. Mais si ses chansons emportent celui qui les écoute à la frontière du malaise, elles n’en suscitent pas moins le sentiment poignant d’une vraie rencontre avec la vie.
A découvrir le Vendredi 27 août à 18h, place de la Mairie d’Evaux-les-Bains (Gratuit)

dimanche 22 août 2010

Trois jeunes se tuent en voiture en Vendée

Ils étaient cinq à bord de la voiture, de retour d'un anniversaire : trois sont morts et deux gravement blessés dans un accident de la route survenu dans la nuit de samedi à dimanche, à Mortagne-sur-Sèvre, en Vendée, a révélé France-Info. Le véhicule à bord duquel avaient pris place cinq jeunes âgés de 17 à 19 ans s'est retrouvé sur le toit et a pris feu vers 5 heures du matin, a confirmé la préfecture, jointe par leparisien.fr.

Le conducteur aurait perdu le contrôle de sa voiture dans un virage après avoir heurté une chicane. Il a été grièvement blessé, tout comme son passager avant. Ils ont été transportés dans un hôpital de La Roche-sur-Yon. Les trois morts, les passagers arrière, étaient tous âgés de 17 ans. A l'arrivée des secours, ils avaient été carbonisés dans la voiture.

Les victimes, toutes originaires de Vendée, venaient de fêter l'anniversaire d'un de leurs copains. On ignore encore si l'alcool est à l'origine du drame. Interrogée la gendarmerie de la Roche sur Yon a indiqué être en attente des résulats des analyses. Par ailleurs, le procureur la République devrait tenir à ce sujet une conférence de presse vers midi.

Un directeur de colonie blesse huit enfants en s'amusant avec le minibus

La scène se passe vendredi dans le Lot, près de Cahors. Pour distraire les enfants qu'il transporte, le responsable d'une colonie de vacances du Val-de-Marne, âgé d'une trentaine d'années, s'amuse à faire déraper son minibus. Il va trop loin et perd le contrôle du véhicule, qui fait deux tonneaux. Bilan : huit enfants, âgés de 6 à 8 ans, sont légèrement blessés.

L'un d'entre eux souffre d'une fracture au bras, un deuxième a eu la clavicule cassée. Les autres ont eu des coupures superficielles.

Selon La Dépêche du Midi, les accompagnateurs ont conduit eux-mêmes les enfants aux urgences de l'hôpital de Cahors, dans un second minibus. «Les sapeurs-pompiers comme le SAMU n'ont jamais été alertés», précise le quotidien. Un témoin aux urgences raconte sa stupéfaction : «On a vu arriver un groupe d'enfants encore en maillot de bain».

L'accident est survenu dans le cadre du centre de vacances de Pontcirq, géré depuis une vingtaine d'années par la municipalité de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Le procureur de la République de Cahors, Eric Séguin, qui a ordonné une enquête, a relevé plusieurs manquements à la sécurité, dont la surcharge du véhicule qui transportait 11 enfants, au lieu des neuf autorisés.

Le directeur de la colonie de vacances a été entendu par les gendarmes et devrait être convoqué devant le tribunal correctionnel de Cahors.

Les enfants, dont le séjour prenait fin samedi, ont regagné la région parisienne.

samedi 21 août 2010

Ils ont appris la mort de leur fils en découvrant... sa tombe


«Mon fils a été enterré comme un chien», a réagi Josiane Vermeersch, en découvrant que son fils de 42 ans était mort et enterré dans le carré des indigents d'un cimetière du Nord.


«C'est un rouleau compresseur qui vous passe dessus», déclare-t-elle aujourd'hui. Mercredi dernier Josiane Vermeersch se rend au cimetière d'Hellemmes (Nord) pour l'enterrement de son frère, décédé à l'âge de 54 ans. C'est là qu'elle découvre, par le plus grand des hasards, la sépulture de son fils, Olivier, dont elle ignorait le décès, révèle ce vendredi La Voix du Nord.
 
La mairie met en cause la police

Agé de 42 ans, ce dernier était mort depuis le 5 juillet sans que sa famille ait apparemment été prévenue. Il avait été inhumé au carré des indigents le 18. En début de semaine, sa mère lui avait encore laissé un message pour le convier à l'enterrement de son oncle. Selon RTL, la famille aurait l'intention de déposer plainte.

Les circonstances même de cette macabre découverte font frémir. Vers 16 h 30, à la fin de l'enterrement Josiane Vermeersch et Élie Langlet, son ex-époux, accompagnés d'autres proches, longent le carré des indigents à une cinquantaine de mètres du caveau familial, relate encore La Voix du Nord. En chemin, Mégane, une cousine de 19 ans, s'arrête et s'approche d'une tombe pour lire à haute voix la plaque en bois, récente semble-t-il : «Olivier Langlet, 1968 - 2010». Le nom du fils de Josiane Vermeersch et Élie Langlet, précisement.

«Mon fils a été enterré comme un chien»

Le famille est pétrifiée et incrédule : Olivier habitait, seul, une chambre rue Salengro, à un kilomètre de là. Deux jours auparavant, sa mère avait même laissé une carte à la porte de son immeuble pour le prévenir. Mais elle n'avait jamais eu de nouvelle et comptait d'ailleurs se rendre chez lui après l'enterrement.

Après vérification auprès de la société de pompes funèbres, le doute n'existe plus. La mairie d'Hellemmes confirmera l'identité peu après. Josiane Vermeersch s'écroule de douleur. «Mon fils a été enterré comme un chien», a-t-elle témoigné ce vendredi sur Europe1.

Olivier Langlet, père d'une fille de 20 ans, est mort le 5 juillet dans son lit. Un PV de police signé le 9, indique une «mort naturelle», rapporte La Voix du Nord. Aujourd'hui, la famille cherche à comprendre pourquoi elle n'a pas été prévenue. Selon les premiers éléments, les services de l'Etat ont bien signalé que les parents du défunt était en vie, mais selon Europe 1, l'adresse n'était plus valable.

Organiser des obsèques «dignes de ce nom»

La famille cherche maintenant vers qui se tourner. «On veut savoir ce qui n'a pas marché», déclare Madame Vermeersch, qui va écrire au parquet, ainsi qu'à la ministre de la Justice pour «que ça ne se reproduise pas». «On veut que ça serve, qu'il y ait des sanctions contre les services de police qui n'ont pas fait leur travail», renchérir Elie Langlet, père d'Olivier.

Selon son frère Christophe, Olivier Langlet était un «solitaire», qui pouvait passer plusieurs semaines sans se manifester. «C'était son tempérament, on ne s'est pas inquiétés de ne pas avoir de ses nouvelles», a-t-il dit. Le parquet de Lille va examiner les vérifications qui ont été faites. S'il s'avère que les recherches ont été manifestement «trop succintes», le parquet saisira la hiérarchie policière, selon une source judiciaire.

La famille doit maintenant organiser des obsèques «dignes de ce nom» et demander une autopsie pour connaître les causes du décès. Selon Frédéric Marchand, premier adjoint à la mairie d'Hellemmes, le corps va être exhumé puis incinéré avant que les cendres soient répandues dans le jardin du souvenir. Les frais seront pris en charge par la mairie.

Brégançon : Sarkozy supprime 10 milliards d'euros de niches fiscales

Réunis ce vendredi au Fort de Brégançon (Var) par le président de la République, actuellement en vacances au Cap Nègre, avant le conseil des ministres du 25 août, François Fillon et les ministres de l'Economie Christine Lagarde et du Budget François Baroin, se sont rapidement mis au travail.

La Fort de Brégançon, «l'Elysée de l'été»

Et comme le prônait récemment Philippe Marini, sénateur de l'Oise et rapporteur du Budget au Sénat, le gouvernement a opté pour un rabotage général des niches fiscales et un relèvement de la TVA dans la restauration.

A l'issue de cette réunion, l'Elysée a confirmé la suppression à l'automne de niches fiscales et sociales pour un montant de dix milliards d'euros. François Baroin avait déjà fait état, début juillet, d'une réduction de 8,5 à 10 milliards d'euros de ces niches pour la période 2011-2012. Le ministre du Budget avait même donné quelques détails sur les secteurs qui seraient touchés par ces mesures. Il avait notamment annoncé que la politique du logement serait amputée de plus d’un milliard d’euros, que les emplois à domicile seraient moins avantageux pour les particuliers employeurs, que les aides aux handicapés seraient augmentées moins vite que prévu et que les restaurateurs seraient mis à contribution.

Long tête-à-tête entre Sarkozy et Fillon

«D'éventuels surcroîts de recettes seront intégralement affectés à la réduction du déficit», ajoute le texte de la présidence.

Egalement à l'ordre du jour de cette réunion restreinte, les prévisions de croissance pour 2011 ont été révisées à la baisse, à 2% contre 2,5% précédemment. L'Elysée précise que, pour 2010, la prévision de croissance à 1,4% sera «atteinte ou dépassée».

Après le départ de Christine Lagarde et de François Baroin, vers 14 heures, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont eu un long tête-à-tête au Fort de Brégançon. Leur entrevue se tient sur fond de rumeurs d'un éventuel départ du Premier ministre à l'occasion du grand remaniement prévu par l'Elysée à la rentrée, et de son possible remplacement par l'actuelle garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie.

La rentrée des classes

Dans quelques jours, se sera la rentrée scolaire et vous pouvez venir Découvrir l'école Jeanne d'Arc à Evaux-Les-Bains : www.ecolejd.over-blog.com

POUR INSCRIRE VOTRE ENFANT :
Vous pouvez prendre rendez-vous avec la directrice, Annie Boutoille en appelant le 05.55.65.52.02 à partir de lundi 23 août, le matin (merci d'appeler de préférence à 8h50 - 10h15 ou 12h).

Vous pouvez également envoyer un mail à ecolej.darc@wanadoo.fr, réponse assurée.
Bonne fin de vacances à tous et au jeudi 2 septembre.

HORAIRES de classe
Matin : de 9h00 à 12h00 en maternelle
de 9h00 à 12h15 du CP au CM2
Après-midi : de 13h30 à 16h30

Etude à partir du CP
TARIFS moyens de l'école
Pour un enfant de maternelle : 27 euros par mois
Pour un enfant du CP au CM2 avec étude : 31 euros par mois
Pour un enfant du CP au CM2 sans étude : 26 euros par mois
(tarifs dégressifs pour le deuxième enfant d'une même famille ; scolarité gratuite pour le 3e enfant)
Ces tarifs comprennent la scolarité, la location des livres,
l'achat des petites fournitures (photocopies...),
l'entretien des locaux, les dépenses d'énergie

GARDERIE GRATUITE
Garderie du matin de 7h45 à 9h00
Garderie du soir de 16h30 à 18h00

SOUTIEN SCOLAIRE
Heures d'aide personnalisée pendant la semaine scolaire, proposées par les enseignantes
Stage de remise à niveau CM1-CM2 dernière semaine d'août


CANTINE
repas réalisés sur place avec des produits de qualité.
3,35 euros par repas - vente au ticket (pas de forfait)

Marseille : des enfants saccagent une école maternelle

Huit jeunes de 6 à 14 ans ont été identifiés comme les auteurs de multiples dégradations dans un établissement marseillais.

Les élèves d’une école maternelle du XIVe arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône) risquent de ne pas reconnaître leur établissement à la rentrée… Le personnel du groupe scolaire de la Maison-Blanche n’a pu que constater les dégâts à son arrivée, mercredi matin : fils du téléphone et de l’alarme arrachés, peinture répandue sur les murs, bureaux renversés, savon liquide étalé sur le sol…
Au total, trente salles de ce groupe scolaire ont été largement vandalisées.

Rapidement identifiés, les huit auteurs de ces dégradations, âgés de 6 ans à 14 ans, ont été entendus par les policiers de la sécurité publique de la cité phocéenne. Rendus à leurs parents, trois d’entre eux, âgés de 10 ans, 12 ans et 14 ans, devront se présenter, à la rentrée, devant un juge des enfants. Les plus jeunes font l’objet d’un suivi socio-éducatif.
Tout commence mardi, vers 19 heures. Un groupe de jeunes brise une fenêtre de l’école de la Maison-Blanche avant de pénétrer dans l’établissement. Les vandales se dispersent ensuite rapidement dans les locaux. « Ils se sont emparés de tout ce qui leur tombait sous la main, confie une source proche de l’enquête. Tout y est passé. Ils sont quand même restés près de trois heures dans l’école, à tout saccager. »
Très déterminé, le groupe détériore tout sur son passage. Salle après salle, les malappris saisissent les fournitures scolaires avant de les répandre sur le sol. « Ils ont déversé des pots de peinture en poudre partout, vidé du savon sur les sols, renversé des bureaux dans toutes les salles et volé quelques fournitures scolaires, ajoute la même source. En arrivant le lendemain matin, la directrice de l’école s’est blessée légèrement en glissant sur le sol savonné. »
Cette dernière porte plainte aussitôt. Saisis de l’enquête, les policiers de la sécurité publique retrouvent rapidement la piste des auteurs de ces dégradations, grâce… à leurs traces de pas. « Ils ont marché dans la peinture à de multiples reprises avant de prendre la fuite, indique un proche de l’affaire. Il n’y avait plus qu’à les suivre aux empreintes… » Très vite, les enquêteurs remontent jusqu’à une cité HLM, située à proximité de l’école vandalisée.
Un jeune garçon de 8 ans est identifié avant de passer aux aveux. « Il a reconnu avoir participé à cette razzia dans l’école en compagnie de sept autres complices, poursuit la même source. Ces derniers ont été convoqués avec leurs parents. »
Entendus, les jeunes et les adolescents ont tous reconnu leur participation. « Ils ont expliqué avoir succombé à un phénomène de groupe, relate un enquêteur. Ils n’ont pas exprimé d’animosité particulière à l’égard de cette école. Tout cela est un peu irrationnel dans leur tête. Leurs parents étaient assez gênés. Le préjudice n’a pas été chiffré avec précision, mais il s’annonce assez important au vu des dégâts. »

jeudi 19 août 2010

Expo à Auzances

Leur colonie de vacances en Hongrie tourne au chaos

Les vacances de vingt-cinq adolescents du Nord de la France ont tourné au chaos. Mercredi, ces adolescents qui participaient à une colonie de vacances en Hongrie sont rentrés en France 24 heures en avance... Certains mettent en cause une poignée de fortes têtes qui auraient commis des dégradations dans les centres de vacances où ils étaient hébergés.

D'autres dénoncent l'incompétence de l'encadrement du centre, organisé sous l'égide de la Fédération unie des Auberges de Jeunesse du Nord.

Difficile de dire aujourd'hui avec précision ce qui s'est réellement passé dans ces centre de vacances hongrois et qui sont les responsables de ces désordres. Les problèmes ont commencé la semaine dernière. Mal encadrés selon les parents, quelques jeunes se sont mis à saccager le centre de vacances où ils séjournaient (carreaux cassés, portes défoncées). Bilan des courses le groupe entier fut prié de décamper.

Loin de s'arrêter, les perturbateurs auraient réitéré leurs exploits le soir-même, à Budapest... et de nouveau mis à la porte d'une autre structure par le directeur général des auberges de jeunesse hongroises. A la rue, sans argent, ils ont été contraints de dormir à la belle étoile. «On a dormi dehors comme des clochards», explique une adolescente, cité par La Voix du Nord. «Ils ont vécu un enfer», commente une autre maman.

A leur retour, les parents sont à la fois soulagés de récupérer leur progéniture mais aussi remontés contre l'organisateur. Cité ce jeudi par la radio RTL, le président de la fédération des auberges de jeunesse du Nord Pierre Debosque dénonce quant à lui le manque d'autorité du directeur du centre, âgé de 46 ans qui aurait d'ores et déjà été démis de ses fonctions. «J'ai recruté un directeur incapable de gérer un groupe». Celui ci serait resté en Hongrie pour être entendu par la police. Même le bus hongrois, qui a ramené le groupe en France aurait été dégradé. Mercredi soir, les parents envisageaient de porter plainte.

Taxe d'habitation: les maires obtiennent un délai pour éviter la hausse

Les millions de ménages concernés n'auront pas forcément à mettre la main à la poche. La taxe d'habitation pourrait ne pas augmenter comme prévu. Grâce à l'intervention de l'Association des maires de France (AMF), un délai d'un mois a été accordé par le ministère de l'Économie.

Les communes bénéficient donc d'un mois supplémentaire, jusqu'au 1er novembre, pour recalculer les abattements de taxe d'habitation. Cette situation est intimement liée à la réforme de la taxe professionnelle (TP). La taxe d'habitation était jusqu'à présent partagée entre les départements et les communes. Or, à partir de 2011 les départements perdront cet impôt. La part qu'ils percevaient sera transférée intégralement aux communes et aux intercommunalités. Et c'est là que le bât blesse car les départements avaient l'habitude d'accorder à certains des abattements sur la taxe d'habitation qui pouvaient être plus élevés que ceux pratiqués par les communes. Or le mécanisme de transfert de la taxe ne prévoit pas un transfert automatique de ces «ristournes» départementales. En bref, un ménage qui passerait sous le régime des abattements pratiqué par sa commune pourrait perdre quelques avantage car celui-ci risque d'être moins généreux que celui dont il bénéficiait auprès de son département.

Selon le site Localtis, la réforme de la taxe professionnelle pourrait se traduire par une hausse de la taxe d'habitation pour plusieurs millions de contribuables, si des délibérations sur d'éventuels abattements ne sont pas prises rapidement localement.

Alors que les communes avaient jusqu'au 1er octobre pour voter de telles délibérations, l'Association des maires de France (AMF) a demandé un délai supplémentaire et, selon Le Figaro, cette demande a été entendue mercredi par le ministère de l'Economie. «Le prochain projet de loi de finances comportera un article repoussant la date limite du vote au 1er novembre», affirme le quotidien dans son supplément économie.

93 Roms reconduits aujourd'hui en Roumanie

La déportation recommence, cela me fait repenser qu'a 15h00 sur la chaine 5, il y a "la guerre en couleur", mais là c'était en train.Un aller sans retour

Ce sont les premiers vols affrétés par la France depuis l'annonce des mesures à l'encontre des Roms annoncées par Nicolas Sarkozy fin juillet. Quatre vols devraient décoller de France en dix jours pour reconduire des Roms en situation irrégulière.

Ce jeudi, 93 personnes doivent être expulsés par le biais de deux vols. Un premier groupe de «14 personnes en provenance de Paris est attendu à Bucarest aux alentours de 11h30 GMT (ndlr : 13h30 heure française)», a indiqué le ministère roumain de l'Intérieur. Un deuxième groupe plus important de 79 personnes arrivera aux alentours de 16 heure (heure française) en provenance de Lyon (centre-est), dans un autre aéroport de la capitale roumaine.

«Procédures classiques»

Vendredi, un autre vol d'une centaine de personnes est prévu. Enfin, un quatrième vol partira le 26 août de l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy.

Mercredi, Eric Besson a souligné que le vol de ce jeudi était le 25e vol de ce type organisé par son ministère et l'Offi (Office français de l'Immigration de de l'Intégration) depuis le début de l'année en direction de la Roumanie et de la Bulgarie. «Nous sommes dans le cadre de procédures classiques de reconduite de ressortissants étrangers en situation irrégulière dans leur pays d'origine», a-t-il ajouté.

«Chacune des personnes éloignées a fait l'objet d'un examen individuel quant aux conditions de son séjour en France», assure le ministère de l'Intérieur. Paris a évoqué le chiffre de 700 Roms roumains et bulgares à renvoyer d'ici fin août.

Une centaine de Roms évacués d'un campement en Isère


Cette expulsion survient alors même qu'un nouveau campement illégal a été évacué ce jeudi matin en Isère. Vers 7 heures, un campement occupé par une centaine de Roms sur un terrain vague à Saint Martin d'Hères (Isère) a été évacué par quelque 150 CRS et gendarmes mobiles. Depuis quinze jours, une cinquantaine de campements ont été démantelés en France.

En Roumanie et en Bulgarie, les critiques se multiplient contre la politique française à l'égard des Roms. Le ministre roumain des Affaires étrangères Teodor Baconschi s'inquiète des «risques de dérapage populiste» et de «réactions xénophobes».

La Commission européenne hausse également le ton et rappelle que la France «doit respecter les règles» sur la liberté de circulation et d'établissement des citoyens européens. Les mesures décidées contre les Roms en situation irrégulière sont «pleinement conformes aux règles européennes», a rétorqué un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Conditions de vie difficiles

Paris comme Bucarest prône la coopération entre les deux pays sur la question des gens du voyage. Le ministre roumain des Affaires étrangères appelle à résoudre les problèmes de pauvreté, d'accès aux soins et d'éducation auxquels font face les Roms dans toute l'Europe.

Une partie des Roms de Roumanie (ils seraient entre 530 000 et 2,5 millions dans le pays), en majorité issus des communautés traditionnelles rurales et plus pauvres, vient en France pour échapper à des conditions de vie très difficiles. Ils seraient 15 000 dans l'hexagone.

Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Pierre Lellouche a évoqué un possible report dans l'intégration de la Roumanie et la Bulgarie dans l'espace Schengen, prévue en 2011, pour éviter un afflux migratoire.

mercredi 18 août 2010

La brocante à Evaux les bains



vidéo de Monsieur Charbonnel - Budelière -

Prix du lait : accord sur une hausse de 10%

Agriculteurs et industriels sont parvenus mercredi à un accord sur les prix du lait, prévoyant une hausse de 10% en 2010, au terme de plusieurs heures de négociations. Cette hausse correspond aux demandes des éleveurs, dont les revenus ont chuté de plus de 50% depuis un an.

Pour Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitière, l'accord va permettre d'aboutir à une revalorisation du prix du lait de 31 euros au second semestre.

Il atteindra ainsi 330 euros pour 1.000 litres sur le troisième trimestre et 301 euros sur l'ensemble de l'année.

L'Elysée s'est réjoui mercredi de cet accord, soulignant qu'il «permet d'accroître, de façon juste, le prix du lait payé aux producteurs au cours de l'année 2010». Le président de la République «souhaite que cet accord permette à cette filière stratégique d'engager une démarche nouvelle et durable pour une nouvelle relation contractuelle équilibrée, entre les producteurs et les transformateurs, dès 2011». «Le gouvernement accompagnera cet effort de la filière laitière par la mise en oeuvre d'un plan de développement pour renforcer sa compétitivité en Europe», a-t-il ajouté.

Mise en place d'un indicateur de compétitivité

La filière s'est accordée pour mettre en place un indicateur de compétitivité - réclamé par les industriels - afin de faire face à la concurrence européenne, notamment allemande. Cet indicateur permettra «d'accrocher le prix du lait français au prix du lait allemand», a précisé Olivier Picot, président de l'Association de la transformation laitière (Atla), qui représente industriels et coopératives.

En clair, le prix du lait français ne pourra pas décrocher de plus de 8 euros du prix allemand. Ce «nouveau chantier» débutera à partir du début 2011, indique-t-on du côté de la Fédération nationale des producteurs laitiers. En 2009, le lait français était de 35 euros plus cher que le lait allemand, et de 9 euros fin juin.

Eleveurs et fabricants de produits laitiers tentaient ont mené la négociation dans une ambiance de grand secret puisque l'endroit de la rencontre n'a pas été rendu public. Avant la réunion, les producteurs avaient mis la pression en disant vouloir décrocher un accord rapidemen t: «Nous venons pour discuter et aboutir à un accord aujourd'hui», avait déclaré Henri Brichart, président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). Poussant également à une conclusion rapide, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire avait dit avoir «bon espoir» que les différentes parties trouvent un compromis pour 2010.

Ces dernières semaines, les éleveurs avaient mené des campagnes d'étiquetage dans les grandes surfaces, appelant les consommateurs à ne pas acheter certains produits de Bel (Vache qui rit), Bongrain (Caprice des Dieux) et Lactalis (Camembert Président) notamment. Reste encore à savoir si les industriels accepteront de réduire leurs marges ou répercuteront la hausse des prix payés aux agriculteurs sur le consommateur.

Expo à Evaux les bains

Banda'flors. Trois jours de fête à Evaux les bains

Plus de 200 musiciens venus de toute la France, et de Belgique, se réunissent pour les Banda'Flors, les 21, 22, et 23, dans la cité thermale.

Le Comité des Fêtes d'Évaux-les-Bains organise pour la septième année le festival Banda'Flors, dans les rues de la ville.
L'événement, devenu incontournable pour les amateurs de musique festive, accueillera plus de 200 musiciens, regroupés en six bandas.

Rendez-vous est donc donné le samedi.

Première reconduite de Roms en Roumanie depuis les mesures gouvernementales

Brice Hortefeux l’a annoncé hier : un vol reconduisant des Roms en situation irrégulière dans leurs pays d’origine partira demain. C’est la première expulsion depuis que le ministre de l’Intérieur a annoncé fin juillet une série de mesures contre les Roms. Le gouvernement roumain se dit inquiet des "risques de dérapage populiste" en France.
A Roubaix, dans le Nord, des familles Roms expulsées d'un camp illicite se sont installées dans ce terrain vague.

Pas question de parler de "vols spéciaux" ou de "charters". Ces Roms vont être reconduits à Bucarest dans un avion "affrété" , "sur la base du volontariat". 79 personnes qui ont accepté de rentrer dans leur pays d’origine - contre une aide au retour de 300 euros et de 100 euros par enfant mineur - quitteront demain la France pour Bucarest.

C’est la première reconduite à la frontière depuis l’annonce des mesures très controversées de Brice Hortefeux à l’encontre des Roms et des gens du voyage. Le ministre de l’Intérieur s’est d’ailleurs réservé la primeur de l’annonce, lors d’un déplacement à Toulon... suivi quelques minutes plus tard par Eric Besson, lui aussi en visite à Toulon.

dimanche 15 août 2010

Electricité : ce qui va vraiment augmenter ce dimanche

Ce dimanche, l’électricité coûtera plus cher pour presque tous les abonnés. Une hausse qui cache d’importantes disparités.

Le prix du kilowatt va augmenter comme prévu à partir de ce dimanche 15 août. Objectif officiel du gouvernement : rééquilibrer les forfaits en appliquant une grille tarifaire plus « équitable » et plus « vertueuse ». Equitable, selon les pouvoirs publics, car la réforme de la structure des tarifs entamée l’année dernière vise à niveler les inégalités.

Certains clients ne payaient, semble-t-il, plus assez pour couvrir les frais de production, d’acheminement et de commercialisation. D’autres au contraire payaient trop. Vertueuse, écolo, car l’évolution des tarifs est censée privilégier l’effacement, c’est-à-dire une consommation moindre pendant les pics. Ces justifications apparaissent en décalage avec la réalité.

Une hausse pas écolo du tout
« Sur le fait de favoriser la consommation en heure creuse, c’est tout le contraire, s’insurge Caroline Keller, de l’association de défense des consommateurs UFC-Que choisir. Cette hausse, contre toute logique environnementale, pénalise davantage les tarifs spéciaux adaptés à l’effacement. » Un exemple : les contrats EJP (pour effacement jour de pointe). Les 137000 abonnés au contrat EJP bleus (artisans et petites entreprises) voient leurs tarifs augmenter de 2,5%. Mais surtout les 6700 EJP jaunes (PME-PMI) et les 5500 EJP verts (grandes entreprises) voient eux leurs tarifs augmenter de 9%!

EDF veut financer ses investissements
La spécialiste de l’énergie soutient également qu’EDF n’a pas respecté ces deux dernières années son engagement — signé avec l’Etat en 2005 — de ne pas effectuer de hausses supérieures à l’inflation jusqu’en 2010. Le groupe se défend en avançant que ce contrat quinquennal de service public stipulait que les tarifs ne devaient pas dépasser l’inflation sur l’ensemble de la période, et non année par année. « Nous sommes toujours environ 30% moins chers que nos voisins européens, ajoute Marc Benayoun, responsable économie, tarifs et prix à EDF. Or nous avons doublé nos investissements, passant de 4 à 8 milliards par an en 2010. EDF est ainsi le premier investisseur français. Sur le nucléaire, les investissements sont passés de 500 millions d’euros par an il y a cinq ans à plus de 2 milliards par an. » Problème : les dépenses du groupe sur le territoire excèdent ses recettes. Ménages et entreprises peuvent donc s’attendre à de nouvelles hausses dans les mois à venir.

L’essence plus chère sur la route des vacances

De 6 à 11 centimes de plus par rapport à août 2009. Les automobilistes ont payé, cet été, leur plein de super ou de gazole plus cher. D’une pompe à l’autre, les disparités de prix sont étonnantes.

Le gaz, l’électricité, l’assurance auto, les péages et maintenant... l’essence. Sur la route des vacances, les conducteurs en font l’amer constat à la pompe : le super sans plomb et le gazole ont augmenté de 5 % et 10,6 % par rapport au mois d’août 2009. Le super sans plomb 98, qui s’achetait en moyenne 1,27 € le litre l’été dernier, vaut aujourd’hui 1,33 €, et le gazole est passé de 1,04 € à 1,15 €.

« Le prix de l’essence suit fidèlement l’évolution du pétrole, explique Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Or, ces derniers mois, le baril a doucement mais sûrement augmenté, pour atteindre 80 dollars. »

Le rebond du dollar

Représentant 60 % du prix du carburant, les taxes amortissent, certes, les fluctuations. Mais le rebond du dollar face à l’euro a fait grimper les prix. Normal : plus le billet vert est fort et plus le pétrole coûte cher à importer. « La hausse s’explique aussi par des raisons franco-françaises, souligne Franck Ibled, créateur de Carbeo.com, un site de comparaison des prix dans les différentes stations-service. Depuis janvier, la part régionale de la TIPP taxe intérieure sur les produits pétroliers a augmenté de 2,2 %, TVA incluse. »

« D’autre part, poursuit Franck Ibled, le coût de rénovation des stations, pour se conformer aux nouvelles normes, a été répercuté sur les prix. » Une chose est sûre : d’une station à l’autre, les différences de prix sont très importantes.
Si l’on en croit, les tarifs relevés par les automobilistes et envoyés au site Carbeo.com, l’écart peut aller jusqu’à 50 centimes pour le super sans plomb 98. Soit 25 € de différence pour un plein de 50 litres. Les conducteurs ne sont donc pas logés à la même enseigne.

Les automobilistes risquent-ils de connaître à la rentrée une nouvelle flambée des prix des carburants, comme en 2008 ? « Il y a peu de chances, répond Jean-Louis Schilansky. Nous sommes arrivés à un consensus, autour de 80 dollars le baril, entre les pays producteurs de pétrole et les pays consommateurs. Sauf événement climatique, politique ou économique, cet équilibre permet d’envisager une relative stabilité, avec une augmentation en pente douce. » Le rythme de la hausse pourrait toutefois être plus rapide si la reprise économique est plus forte. Conséquence de la marée noire dans le golfe du Mexique, la fermeture de certains gisements offshore pourrait aussi tirer les prix à la hausse. Enfin, la fermeture en France de centaines de stations-service devrait jouer dans le même sens en réduisant la concurrence.

Ligue 1 : dernier au classement, l'OM est en plein doute

Après un piètre début de saison, l’OM avait un besoin impératif de l’emporter ce samedi soir dans le Nord. C'est raté. Les Marseillais se sont inclinés 2 - 3 à l'extérieur face à des Valenciennois sans génie mais volontaires.

Le départ de Niang confirmé par le club
Avec un 0 pointé, l'OM partage la dernière place du classement avec le modeste promu Arles-Avignon. Un résultat peu glorieux pour un champion en titre.

Malgré un retour désespéré en fin de match à Valenciennes, l'OM ne peut plus se cacher derrière la thèse de l'accident initial contre Caen et voit se profiler un début de saison sous haute tension. La crise semble proche pour une équipe où seul Lucho, notamment en première période, a affiché de la volonté et fait passer quelques frissons. Il va falloir que Didier Deschamps serre les boulons avant de recevoir Lorient.

La défaite face à Caen au Vélodrome (2-1), mais surtout la gestion des transferts de Niang et Ben Arfa semblent donc bien avoir laissé des traces et fragilisé le champion de France.

Comme prévu, l'international français n'était pas à Valenciennes après ses gestes d'humeur de la semaine et comme prévu aussi, le Sénégalais, en partance pour Fenerbahçe, a sans doute fait ses adieux à la D1 après 57 minutes de jeu bien ternes. Pour tout ce qu'il a fait pendant cinq ans avec l'OM, Mamadou Niang ne devra pas être la tête de Turc de la soirée phocéenne. Cependant, pour sa probable dernière sortie en L1, le capitaine olympien, dont le départ est imminent, n'avait peut-être pas totalement la tête à Valenciennes.

Sinon, comment expliquer ses occasions manquées, notamment un incroyable loupé: décalé légèrement à droite, le meilleur buteur de la L1 la saison dernière (18 buts) a hésité et glissé bêtement alors qu'il se trouvait, but ouvert, seul face à Penneteau (43).

Malheureusement pour un Deschamps nerveux, Danic et Pujol par deux fois sont passés par là en deuxième période, sanctionnant cruellement les approximations d'Azpilicueta, N'Diaye et Heinze. Les réductions du score de Taiwo sur penalty et d'Ayew dans la confusion ne doivent pas masquer l'ampleur de la tâche qui attend désormais Deschamps.