Ceux qui attendaient des révélations et surtout de vraies explications au sujet du fiasco des Bleus au Mondial ont été déçus. Evra, Henry et Abidal ont parlé pour ne rien dire ou presque.
Décidément, les Bleus traversent ce mois de juin en se montrant aussi décevants sur le terrain qu’en dehors. Alors qu’ils avaient quitté l’Afrique du Sud derniers de leur groupe en promettant « la vérité aux Français » (Patrice Evra) ou en lançant « Ne vous inquiétez pas, je parlerai bientôt » (Thierry Henry), ils ont tenu hier soir des discours aussi convenus que pauvres en révélations.
Evra et Abidal sur TF1 ou Henry sur Canal + ont ainsi livré leur version des événements qui ont choqué la France ces derniers jours. Et comme le souligne Christophe Dugarry à l’issue de l’interview d’Henry réalisée à Barcelone pour Canal + par Michel Denisot, il y a de quoi « rester sur sa faim ». « J’attendais une vraie explication, assure le consultant. On aimerait savoir pourquoi on en est arrivé là. C’est dommage. »
Et face au constat des nombreuses similitudes entre les discours d’Evra et Henry, Dugarry s’amuse : « Peut-être qu’ils se sont appelés... » Le champion du monde n’a sans doute pas tort. Car quelques minutes plus tard, Abidal prononcera quasiment les mêmes paroles. Troublant.
Aucun joueur n’a directement pointé les erreurs de Domenech
Qu’avaient donc à nous dire ces cadres ? Que la « première raison du fiasco, c’est qu’on a pas bien joué » (Henry). D’accord mais ensuite ? Eh bien que l’épisode du bus et du refus de s’entraîner avait été « un geste maladroit » d’après Evra mais qu’il n’avait surtout donné lieu à aucune dissension au sein du groupe. « Pas un seul ne voulait descendre, assure Evra. Je vous le dis avec une honnêteté totale. On est restés unis jusqu’à la fin. »
« Sur le moment, il y avait une unanimité, lance en écho Thierry Henry. Après, je ne sais pas mais, sur le moment, je peux vous dire que personne n’a mis de pression à qui que ce soit. » Eric Abidal pose la dernière couche : « Personne n’a été forcé à rester. Le groupe était solidaire. » Voilà sans doute des propos que liront avec intérêt les Lloris, Sagna ou surtout Gourcuff, malmené verbalement par certains cadres.
Cette relecture de l’histoire soufflée par les meneurs du mouvement ne manquera pas de trotter dans la tête des autres. Evra a révélé hier que, dans le cadre d’une enquête ouverte par le ministère des Sports, « tous les joueurs seront entendus. » Si ce projet aboutit, on sera curieux de voir si l’on observe la même unité.
Bien sûr, Raymond Domenech ne pouvait ressortir indemne des premières explications des joueurs. Mais, là encore, pas un n’a souhaité pointer directement les manquements du sélectionneur. « Qui dirigeait l’équipe ? », a-t-il été demandé à Thierry Henry. « Je pense que, normalement, c’est le coach. Le coach dirige toujours son équipe », s’est-il contenté de répondre avant d’évoquer sa situation personnelle : « Je me suis senti écarté, peu importe qui, quoi, on ne me parlait plus comme avant. » Patrice Evra aussi a vécu une mise à l’écart difficile à vivre. D’abord lorsqu’il a été empêché par Domenech de présenter les excuses du groupe la veille du dernier match : « Avec cette interdiction, on dépassait tout... » Puis le lendemain lors du match : « J’étais totalement en condition de jouer, ce n’était en aucun cas un choix de ma part. » En conclusion du « grand déballage » qui fait pschitt, Eric Abidal apporte une précision rassurante : « Le groupe vivait très bien, il était sain. Et, contrairement à ce que tous les supporteurs peuvent penser, les 23 joueurs ont l’amour de la France et du maillot.
» Ouf...
- blog privé informatif et infos nationales. Infos, météo, emploi, bourses , locales et nationales - Rédacteur : Dominique Bellet (DOM)
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samedi 26 juin 2010
Eric Woerth a-t-il évité une enquête fiscale à Liliane Bettencourt
La justice à deux vitesses, comme d'habitude, pas de pitié pour les petits et grande indulgence pour les gros ....
Près de 80 millions d'euros sur deux comptes en Suisse, des informations transmises sur des fraudes présumées par le parquet de Nanterre à l'administration fiscale dès janvier 2009 mais aucune enquête ouverte à ce jour. Eric Woerth, alors ministre du Budget, a-t-il empêché l'ouverture d'une instruction sur la milliardaire Liliane Bettencourt ? Dans la tourmente d'un dossier sulfureux, l'actuel ministre du Travail s'en défend et affirme avoir lui-même autorisé un contrôle fiscal de l'artiste François-Marie Banier, prochainement jugé pour abus de confiance sur l'héritière de L'Oréal.
Un contrôle confirmé samedi par l'avocat de l'artiste, mais concernant des «des dons qu'il a fait à des amis proches» et «sans aucun lien avec des avoirs à l'étranger ou avec la procédure en cours» sur les dons consentis par Mme Bettencourt à M. Banier, a complété Me Hervé Temime.
L'administration fiscale était informée
Dans cette affaire qui prend sa source dans la diffusion d'enregistrements pirates de conversations entre la milliardaire et son conseil financier, à chaque jour sa révélation. Dernière en date, samedi, le gestionnaire de la fortune Bettencourt - évaluée à 17 milliards d'euros - Patrice de Maistre, confirme dans un entretien au Figaro l'existence de deux comptes bancaires en Suisse pour un montant de 65 et 13 millions d'euros. Des «négligences», selon le conseil qui indique : «je ne peux que régulariser les choses au fur et à mesure». La milliardaire a indiqué qu'elle allait rapatrier ses avoirs.
L'homme a par ailleurs qualifié d'«épisodiques» ses relations avec Eric Woerth, dont l'épouse travaillait pour l'une des sociétés gérant la fortune Bettencourt. Quant au financement de l'UMP, il confirme également des chèques pour les campagnes électorales de Valérie Pécresse, Eric Woerth et Nicolas Sarkozy, «dans les limites fiscales».
Hier vendredi, c'est le parquet de Nanterre qui est venu ajouté sa pierre à l'édifice. Contraint de répondre aux accusations de l'hebdomadaire Marianne - selon lequel le parquet savait mais a «préféré fermer les yeux» - Philippe Courroye, le procureur de Nanterre, a indiqué avoir alerté l'administration fiscale «le 9 janvier 2009 du fait que ce dossier était susceptible de mettre en évidence des éléments de fraude fiscale». «Rien n'a été occulté», ajoute-t-il en précisant que le parquet ne pouvait décider seul de se saisir d'un fait de fraude fiscale.
Près de 80 millions d'euros sur deux comptes en Suisse, des informations transmises sur des fraudes présumées par le parquet de Nanterre à l'administration fiscale dès janvier 2009 mais aucune enquête ouverte à ce jour. Eric Woerth, alors ministre du Budget, a-t-il empêché l'ouverture d'une instruction sur la milliardaire Liliane Bettencourt ? Dans la tourmente d'un dossier sulfureux, l'actuel ministre du Travail s'en défend et affirme avoir lui-même autorisé un contrôle fiscal de l'artiste François-Marie Banier, prochainement jugé pour abus de confiance sur l'héritière de L'Oréal.
Un contrôle confirmé samedi par l'avocat de l'artiste, mais concernant des «des dons qu'il a fait à des amis proches» et «sans aucun lien avec des avoirs à l'étranger ou avec la procédure en cours» sur les dons consentis par Mme Bettencourt à M. Banier, a complété Me Hervé Temime.
L'administration fiscale était informée
Dans cette affaire qui prend sa source dans la diffusion d'enregistrements pirates de conversations entre la milliardaire et son conseil financier, à chaque jour sa révélation. Dernière en date, samedi, le gestionnaire de la fortune Bettencourt - évaluée à 17 milliards d'euros - Patrice de Maistre, confirme dans un entretien au Figaro l'existence de deux comptes bancaires en Suisse pour un montant de 65 et 13 millions d'euros. Des «négligences», selon le conseil qui indique : «je ne peux que régulariser les choses au fur et à mesure». La milliardaire a indiqué qu'elle allait rapatrier ses avoirs.
L'homme a par ailleurs qualifié d'«épisodiques» ses relations avec Eric Woerth, dont l'épouse travaillait pour l'une des sociétés gérant la fortune Bettencourt. Quant au financement de l'UMP, il confirme également des chèques pour les campagnes électorales de Valérie Pécresse, Eric Woerth et Nicolas Sarkozy, «dans les limites fiscales».
Hier vendredi, c'est le parquet de Nanterre qui est venu ajouté sa pierre à l'édifice. Contraint de répondre aux accusations de l'hebdomadaire Marianne - selon lequel le parquet savait mais a «préféré fermer les yeux» - Philippe Courroye, le procureur de Nanterre, a indiqué avoir alerté l'administration fiscale «le 9 janvier 2009 du fait que ce dossier était susceptible de mettre en évidence des éléments de fraude fiscale». «Rien n'a été occulté», ajoute-t-il en précisant que le parquet ne pouvait décider seul de se saisir d'un fait de fraude fiscale.
vendredi 25 juin 2010
Nouvelle augmentation des prix du gaz au 1er juillet
Et allons y continuons, le français ne dit, augmentons.....
Le pétrole a bon dos, il faut bien justifier ces rallonges à tout va. Alors qu'en sous marin se prépare des restructurations sur le RSA avec des surprises à la rentrée, que nos énarques, les banques se couvrent d'or, la "base", comme ils disent va encore prendre un tour de vis et celle là est sans fin, le français accepte tout sans broncher !
Les prix du gaz naturel vont de nouveau augmenter au 1er juillet, de 2% à 4,7%, après une première hausse en avril, retrouvant ainsi leur plus haut niveau historique, alors que les coupures de gaz pour impayés se multiplient en France.
Les tarifs vont progresser de 0,228 centime d'euro par kilowattheure (kWh), selon la Commission de régulation de l'Energie (CRE), qui n'était pas en mesure de fournir une hausse moyenne des prix.
L'autorité de régulation a donné son aval à une demande soumise par le groupe GDF Suez, anciennement Gaz de France.
La hausse de la facture sera de 2 euros sur l'année pour les 1,4 million de foyers qui n'utilisent le gaz que pour faire la cuisine.
Pour ceux qui s'en servent aussi pour leur eau chaude (1,2 million de clients), la facture augmentera de 8 euros par an.
Les 6,3 millions de consommateurs qui utilisent le gaz pour la cuisine, l'eau chaude et le chauffage verront leur facture gonfler de 45 euros sur l'année.
Enfin, pour les industriels et les chaufferies de résidences collectives, la hausse des tarifs sera comprise entre 5,5% et 7,4%. Les prix du gaz avaient déjà augmenté de 9,7% le 1er avril, soit une hausse des factures annuelles allant de 12 à 85 euros pour les ménages, la première depuis août 2008 et la plus forte depuis novembre 2005. Les prix du gaz auront donc bondi de 15% environ depuis le début de l'année, sur fond de remontée des cours du pétrole et de baisse de l'euro.
Le pétrole a bon dos, il faut bien justifier ces rallonges à tout va. Alors qu'en sous marin se prépare des restructurations sur le RSA avec des surprises à la rentrée, que nos énarques, les banques se couvrent d'or, la "base", comme ils disent va encore prendre un tour de vis et celle là est sans fin, le français accepte tout sans broncher !
Les prix du gaz naturel vont de nouveau augmenter au 1er juillet, de 2% à 4,7%, après une première hausse en avril, retrouvant ainsi leur plus haut niveau historique, alors que les coupures de gaz pour impayés se multiplient en France.
Les tarifs vont progresser de 0,228 centime d'euro par kilowattheure (kWh), selon la Commission de régulation de l'Energie (CRE), qui n'était pas en mesure de fournir une hausse moyenne des prix.
L'autorité de régulation a donné son aval à une demande soumise par le groupe GDF Suez, anciennement Gaz de France.
La hausse de la facture sera de 2 euros sur l'année pour les 1,4 million de foyers qui n'utilisent le gaz que pour faire la cuisine.
Pour ceux qui s'en servent aussi pour leur eau chaude (1,2 million de clients), la facture augmentera de 8 euros par an.
Les 6,3 millions de consommateurs qui utilisent le gaz pour la cuisine, l'eau chaude et le chauffage verront leur facture gonfler de 45 euros sur l'année.
Enfin, pour les industriels et les chaufferies de résidences collectives, la hausse des tarifs sera comprise entre 5,5% et 7,4%. Les prix du gaz avaient déjà augmenté de 9,7% le 1er avril, soit une hausse des factures annuelles allant de 12 à 85 euros pour les ménages, la première depuis août 2008 et la plus forte depuis novembre 2005. Les prix du gaz auront donc bondi de 15% environ depuis le début de l'année, sur fond de remontée des cours du pétrole et de baisse de l'euro.
jeudi 24 juin 2010
Deux millions de manifestants : objectif atteint pour les syndicats
Pendant que le Président Sarkosy recevait Henry,(aurait'il aussi des désirs de devenir entraineur"
la mobilisation était forte jeudi contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. Le secrétaire général de la CFDT, François Cherèque, et celui de la CGT, Bernard Thibault, estimaient autour de deux millions le nombre de manifestants, objectif fixé par les organisations syndicale pour cette journée. Pour François Chérèque, «c'est la plus grosse manifestation de l'année».
Le ministre du Budget, Eric Woerth, estime la mobilisation «assez forte», mais «légèrement plus faible qu'en 2003» lors des manifestations contre la réforme Fillon. Martine Aubry y voit le signe que les Français veulent une réforme «juste» : «Ce n'est pas le cas aujourd'hui avec [la réforme] du gouvernement» a-t-elle déclaré. La première secrétaire du Parti socialiste, considère que l'accent doit être mis sur le traitement de la pénibilité du travail et de la situation de ceux qui ont travaillé très jeunes.
Mobilisation : les syndicats ont atteint leurs objectifs
Du nord au sud du pays, la participation aux défilés a largement dépassé celle de la dernière journée d'action intersyndicale du 27 mai, mais reste globalement inférieure au pic des manifestations de 2009 contre la crise. Pour cette quatrième journée d'action depuis début 2010, l'intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-FSU-Unsa-Solidaires voulait faire mieux que le 27 mai (un million selon les syndicats, 395 000 selon la police).
la mobilisation était forte jeudi contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. Le secrétaire général de la CFDT, François Cherèque, et celui de la CGT, Bernard Thibault, estimaient autour de deux millions le nombre de manifestants, objectif fixé par les organisations syndicale pour cette journée. Pour François Chérèque, «c'est la plus grosse manifestation de l'année».
Le ministre du Budget, Eric Woerth, estime la mobilisation «assez forte», mais «légèrement plus faible qu'en 2003» lors des manifestations contre la réforme Fillon. Martine Aubry y voit le signe que les Français veulent une réforme «juste» : «Ce n'est pas le cas aujourd'hui avec [la réforme] du gouvernement» a-t-elle déclaré. La première secrétaire du Parti socialiste, considère que l'accent doit être mis sur le traitement de la pénibilité du travail et de la situation de ceux qui ont travaillé très jeunes.
Mobilisation : les syndicats ont atteint leurs objectifs
Du nord au sud du pays, la participation aux défilés a largement dépassé celle de la dernière journée d'action intersyndicale du 27 mai, mais reste globalement inférieure au pic des manifestations de 2009 contre la crise. Pour cette quatrième journée d'action depuis début 2010, l'intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-FSU-Unsa-Solidaires voulait faire mieux que le 27 mai (un million selon les syndicats, 395 000 selon la police).
L'Italie, championne du monde en titre, éliminée du Mondial
C'est l'une des sensations de ce premier tour. Battue (3-2) par la Slovaquie, l'Italie, tenante du titre, est éliminée de la compétition dès le premier tour. Son bourreau poursuit l'aventure.
Réunis au centre du terrain, les joueurs slovaques dansent et hurlent leur joie. Pendant ce temps, Cannavaro, le capitaine italien, rentre au pas de course aux vestiaires. Au terme d'un long (6 minutes d'arrêt de jeu) et palpitant duel (3 buts entre la 81e et 90e+2), la Slovaquie est venue à bout de l'Italie (3-2) à l'Ellis Park Stadium de Johannesburg. Une incroyable performance pour cette équipe qui, pour sa première participation à la phase finale de la Coupe du monde, accède aux huitièmes de finale et, surtout, élimine le tenant du titre.
En savoir plus
Le Paraguay, réaliste et calculateur, qualifié pour les huitièmes
Marcello Lippi : «C'est de ma faute»
Les Italiens, eux, n'avaient plus été éliminés en phase de poule depuis.... 1974.
Réunis au centre du terrain, les joueurs slovaques dansent et hurlent leur joie. Pendant ce temps, Cannavaro, le capitaine italien, rentre au pas de course aux vestiaires. Au terme d'un long (6 minutes d'arrêt de jeu) et palpitant duel (3 buts entre la 81e et 90e+2), la Slovaquie est venue à bout de l'Italie (3-2) à l'Ellis Park Stadium de Johannesburg. Une incroyable performance pour cette équipe qui, pour sa première participation à la phase finale de la Coupe du monde, accède aux huitièmes de finale et, surtout, élimine le tenant du titre.
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Les Italiens, eux, n'avaient plus été éliminés en phase de poule depuis.... 1974.
Retraites : 2 millions de manifestants selon François Chérèque
Les premiers cortèges et taux de grévistes montraient jeudi une mobilisation forte contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. En début d'après-midi, le secrétaire général de la CFDT, François Cherèque, estimait que le chiffre de deux millions de manifestants, objectif fixé par les organisations syndicale pour cette journée, était «certainement atteint».
Vos photos des manfestations «Les chiffres qui nous remontent de toutes les manifestations nous montrent que les deux millions sont certainement atteints, ce qui veut dire que c'est la plus grosse manifestation de l'année.»
Mobilisation : les syndicats semblent avoir atteint leurs objectifs
Du nord au sud du pays, la participation aux défilés a largement dépassé celle de la dernière journée d'action intersyndicale du 27 mai, mais reste globalement inférieure au pic des manifestations de 2009 contre la crise. Pour cette quatrième journée d'action depuis début 2010, l'intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-FSU-Unsa-Solidaires veut faire mieux que le 27 mai (un million selon les syndicats, 395 000 selon la police).
A Paris, la manifestation a débuté à 14 heures, place de la République. Près de 130 000 personnes, selon la CGT, 47 000, selon la police, défilent jusqu'à la place de la Nation derrière une banderole qui proclame «Ensemble, agissons pour l'emploi, les salaires, les conditions de travail et les retraites». Ils étaient 90 000 le 27 mai selon les syndicats.
Plus de 120 000 personnes ont manifesté jeudi à Marseille, selon les syndicats, 14 500, selon la police. A Lyon, ils étaient 25 000, selon les syndicats, trois fois plus que le 27 mai dernier. Ils étaient 45 000 à Grenoble et 30 000 à Saint-Etienne, toujours selon les syndicats.
Dans le Sud-ouest, la mobilisation était jusqu'à trois fois supérieur à celle du 27 mai. Entre 25 000 et 70 000 personnes ont défilé à Bordeaux. A Rennes, les 35 000 manifestants, selon les syndicats, étaient neuf fois plus nombreux que le 27 mai. A Tours, entre 8 000 (police) et 12 000 (syndicats) personnes ont manifesté, contre 4 500 à 5 000 le 27 mai. A Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), elles étaient entre 4 000 et 8-10 000, contre 1 500 à 2 500 la dernière fois. Des militants de FO étaient parfois présents.
«La retraite, on veut en profiter, alors faut pas y toucher» et «La France qui gagne le 24 juin 2010, France 1 - Sarkoland 0», pouvait-on entendre ou lire dans les cortèges, parfois rythmés par des vuvuzelas.
Vos photos des manfestations «Les chiffres qui nous remontent de toutes les manifestations nous montrent que les deux millions sont certainement atteints, ce qui veut dire que c'est la plus grosse manifestation de l'année.»
Mobilisation : les syndicats semblent avoir atteint leurs objectifs
Du nord au sud du pays, la participation aux défilés a largement dépassé celle de la dernière journée d'action intersyndicale du 27 mai, mais reste globalement inférieure au pic des manifestations de 2009 contre la crise. Pour cette quatrième journée d'action depuis début 2010, l'intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-FSU-Unsa-Solidaires veut faire mieux que le 27 mai (un million selon les syndicats, 395 000 selon la police).
A Paris, la manifestation a débuté à 14 heures, place de la République. Près de 130 000 personnes, selon la CGT, 47 000, selon la police, défilent jusqu'à la place de la Nation derrière une banderole qui proclame «Ensemble, agissons pour l'emploi, les salaires, les conditions de travail et les retraites». Ils étaient 90 000 le 27 mai selon les syndicats.
Plus de 120 000 personnes ont manifesté jeudi à Marseille, selon les syndicats, 14 500, selon la police. A Lyon, ils étaient 25 000, selon les syndicats, trois fois plus que le 27 mai dernier. Ils étaient 45 000 à Grenoble et 30 000 à Saint-Etienne, toujours selon les syndicats.
Dans le Sud-ouest, la mobilisation était jusqu'à trois fois supérieur à celle du 27 mai. Entre 25 000 et 70 000 personnes ont défilé à Bordeaux. A Rennes, les 35 000 manifestants, selon les syndicats, étaient neuf fois plus nombreux que le 27 mai. A Tours, entre 8 000 (police) et 12 000 (syndicats) personnes ont manifesté, contre 4 500 à 5 000 le 27 mai. A Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), elles étaient entre 4 000 et 8-10 000, contre 1 500 à 2 500 la dernière fois. Des militants de FO étaient parfois présents.
«La retraite, on veut en profiter, alors faut pas y toucher» et «La France qui gagne le 24 juin 2010, France 1 - Sarkoland 0», pouvait-on entendre ou lire dans les cortèges, parfois rythmés par des vuvuzelas.
25 Juin 2009 Michael Jackson 1 an déja
Cela fait maintenant 1 an que Michael Jackson nous a quittés, alors qu'il préparait son grand retour sur scène avec ce qui devait être l'évènement musical de l'année : la tournée « This is it ».
1 an après, alors que les circonstances sur sa mort restent floues, on pleure encore la disparition de cette icône de la musique.
Que s'est-il passé depuis sa disparition, et est-ce que l'hommage/business rendu au roi de la pop peut-il encore nous apporter de nombreuses surprises ?
1 an après, alors que les circonstances sur sa mort restent floues, on pleure encore la disparition de cette icône de la musique.
Que s'est-il passé depuis sa disparition, et est-ce que l'hommage/business rendu au roi de la pop peut-il encore nous apporter de nombreuses surprises ?
Equipe de France : le conseil fédéral pourrait se réunir le 2 juillet
Le conseil fédéral de la Fédération Française de football (FFF) initialement prévu le mardi 20 juillet pourrait être, selon nos informations, avancé au vendredi 2 juin. Cette réunion aurait pour but de tirer au plus vite, une partie des conséquences du naufrage absolu de l'équipe de France à la Coupe du monde.
La Ministre des Sports est favorable au «retrait» du président de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes a-t-elle dit sur RTL. «Le retrait de Jean-Pierre Escalettes, je ne l'ai pas souhaité mais je le trouve aujourd'hui inéluctable».
Roselyne Bachelot a rappelé que la responsabilité du «désastre» de l'équipe de France en Afrique du Sud revenait aux joueurs, au sélectionneur et à la Fédération. «Les joueurs ne doivent toucher aucune rémunération, le sélectionneur s'en va donc ,ça aussi c'est fait, le dernier acteur de ce désastre est la Fédération», a-t-elle dit. Elle a toutefois reconnu que l'exécutif ne pouvait en rien exiger une démission du responsable de la FFF puisque «la gouvernance de la fédération dépend d'un processus démocratique».
Par ailleurs, la Ministre des Sports a indiqué qu'elle abandonnait l'idée de mener un audit sur les Bleus puisque «une commission parlementaire veut se saisir de cette affaire».
La Ministre des Sports est favorable au «retrait» du président de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes a-t-elle dit sur RTL. «Le retrait de Jean-Pierre Escalettes, je ne l'ai pas souhaité mais je le trouve aujourd'hui inéluctable».
Roselyne Bachelot a rappelé que la responsabilité du «désastre» de l'équipe de France en Afrique du Sud revenait aux joueurs, au sélectionneur et à la Fédération. «Les joueurs ne doivent toucher aucune rémunération, le sélectionneur s'en va donc ,ça aussi c'est fait, le dernier acteur de ce désastre est la Fédération», a-t-elle dit. Elle a toutefois reconnu que l'exécutif ne pouvait en rien exiger une démission du responsable de la FFF puisque «la gouvernance de la fédération dépend d'un processus démocratique».
Par ailleurs, la Ministre des Sports a indiqué qu'elle abandonnait l'idée de mener un audit sur les Bleus puisque «une commission parlementaire veut se saisir de cette affaire».
Thierry Henry a rencontré Nicolas Sarkozy à l'Elysée
Thierry Henry a été reçu à l'Elysée pour s'entretenir avec Nicolas Sarkozy, après le fiasco de l'équipe de France de football, éliminée dès le premier tour de la Coupe du monde en Afrique du Sud.
L'attaquant vedette des Bleus est arrivé sur place peu après 12h30, à bord d'une voiture de la présidence qui est allée le chercher à l'aéroport du Bourget, où la plupart des joueurs et l'encadrement de l'équipe de France étaient arrivés peu auparavant. Il en serait reparti vers 14 heures.
Auparavant, les caméras des chaînes d'information en continu avaient suivi le véhicule amenant le footballeur au Palais présidentiel, mais le véhicule était entré par la grille du Coq, sur l'avenue Gabriel, derrière l'Elysée, à l'écart des regards.
Au Bourget, les Bleus ont débarqué vers 11h50 d'un avion jaune et bleu de la compagnie Europe Airpost. Franck Ribéry prendra un avion privé pour Munich, où il devrait être opéré de l'aine vendredi. Les Lyonnais Lloris et Govou devaient également, selon les chaînes d'information en continu, repartir en jet privé.
L'attaquant vedette des Bleus est arrivé sur place peu après 12h30, à bord d'une voiture de la présidence qui est allée le chercher à l'aéroport du Bourget, où la plupart des joueurs et l'encadrement de l'équipe de France étaient arrivés peu auparavant. Il en serait reparti vers 14 heures.
Auparavant, les caméras des chaînes d'information en continu avaient suivi le véhicule amenant le footballeur au Palais présidentiel, mais le véhicule était entré par la grille du Coq, sur l'avenue Gabriel, derrière l'Elysée, à l'écart des regards.
Au Bourget, les Bleus ont débarqué vers 11h50 d'un avion jaune et bleu de la compagnie Europe Airpost. Franck Ribéry prendra un avion privé pour Munich, où il devrait être opéré de l'aine vendredi. Les Lyonnais Lloris et Govou devaient également, selon les chaînes d'information en continu, repartir en jet privé.
Retraites : les premières manifs confirment une forte mobilisation
Les premiers cortèges et taux de grévistes montraient jeudi une mobilisation forte contre le projet gouvernemental de réforme des retraites, pour une journée où les syndicats attendent «entre un et deux millions» de manifestants.
A Paris, la manifestation doit débuter à 14 heures, place de la République.
A Paris, la manifestation doit débuter à 14 heures, place de la République.
Sarkozy annule une rencontre avec des ONG pour recevoir Henry
«Pour le président de la République, recevoir un footballeur est plus important que la situation des trois milliards de pauvres des pays en développement. C'est un très mauvais signal pour la politique de coopération de la France».
Jean-Louis Vielajus, président de Coordination Sud, qui fédère des ONG françaises de solidarité internationale, cachait mal sa déception après avoir appris que le chef de l'Etat avait annulé leur entrevue, «pour discuter des positions françaises pour le G8 et le G20» qui se tiennent en fin de semaine à Toronto (Canada). Les ONG ont décidé de boycotter la rencontre de substitution avec des membres du gouvernement.
Mercredi, «elles ont été informées que cette réunion se tiendrait en réalité avec le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, l'agenda du Président étant trop chargé pour les recevoir. Les responsables des ONG ont bien sûr accepté ce changement de format», ajoute Jean-Louis Vielajus.
Une entrevue le jour de la mobilisation sur les retraites
«Les ONG ont ensuite appris que le président Sarkozy recevrait jeudi matin Thierry Henry. Prenant acte de cet ordre de priorité, les ONG d'urgence et de développement ont décidé de ne pas participer au rendez-vous avec MM. Kouchner et Joyandet», conclut-il.
Nicolas Sarkozy doit recevoir l'attaquant vedette de l'équipe de France de retour d'Afrique du Sud après la débâcle des Bleus au Mondial-2010. Des voix se sont élevées pour critiquer cette entrevue comme Daniel Cohn-Bendit. D'autres évoque le choc des calendriers puisque la rencontre intervient le jour de la grosse mobilisation sur la réforme des retraites.
Jean-Louis Vielajus, président de Coordination Sud, qui fédère des ONG françaises de solidarité internationale, cachait mal sa déception après avoir appris que le chef de l'Etat avait annulé leur entrevue, «pour discuter des positions françaises pour le G8 et le G20» qui se tiennent en fin de semaine à Toronto (Canada). Les ONG ont décidé de boycotter la rencontre de substitution avec des membres du gouvernement.
Mercredi, «elles ont été informées que cette réunion se tiendrait en réalité avec le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, l'agenda du Président étant trop chargé pour les recevoir. Les responsables des ONG ont bien sûr accepté ce changement de format», ajoute Jean-Louis Vielajus.
Une entrevue le jour de la mobilisation sur les retraites
«Les ONG ont ensuite appris que le président Sarkozy recevrait jeudi matin Thierry Henry. Prenant acte de cet ordre de priorité, les ONG d'urgence et de développement ont décidé de ne pas participer au rendez-vous avec MM. Kouchner et Joyandet», conclut-il.
Nicolas Sarkozy doit recevoir l'attaquant vedette de l'équipe de France de retour d'Afrique du Sud après la débâcle des Bleus au Mondial-2010. Des voix se sont élevées pour critiquer cette entrevue comme Daniel Cohn-Bendit. D'autres évoque le choc des calendriers puisque la rencontre intervient le jour de la grosse mobilisation sur la réforme des retraites.
JOURNEE D'ACTION POUR LES RETRAITES
Grèves : 25O km de bouchons en Ile-de-France
C'est bien une journée de galère qui commence pour tous ceux qui doivent rejoindre la capitale. Dès très tôt ce jeudi matin, la circulation était très chargée sur l'ensemble du réseau routier francilien. Ainsi, à 7 h 30, près de 240 kilomètres de bouchon étaient recensés autour de Paris, en augmentation constante.
Les usagers ont visiblement pris leurs précautions face aux fortes perturbations annoncées dans les transports en commun. A l'occasion de la journée de mobilisation interprofession. nelle contre la réforme des retraites, le trafic des métros, trains, bus et avions sera notablement réduit en région parisienne comme en province.
Selon la RATP, le trafic est légèrement supérieur à ses prévisions de mardi. Ce mercredi, elle indique avoir constaté à 6H30 un trafic assuré à hauteur de 3 métros sur 4, 3 sur 4 également pour le RER A, 1 sur 5 aux heures de pointe pour le RER B, tandis que le service des bus et tramways est légèrement perturbé.
Selon un communiqué diffusé mardi, l'interconnexion avec la SNCF sera maintenue à Nanterre Préfecture pour le RER A, mais les RER B opérés par la RATP (entre Saint-Rémy-les-Chevreuse et Robinson au sud et gare du Nord) auront pour terminus Denfert-Rochereau. Aucun RER B ne circulera entre Denfert-Rochereau et gare du Nord.
C'est bien une journée de galère qui commence pour tous ceux qui doivent rejoindre la capitale. Dès très tôt ce jeudi matin, la circulation était très chargée sur l'ensemble du réseau routier francilien. Ainsi, à 7 h 30, près de 240 kilomètres de bouchon étaient recensés autour de Paris, en augmentation constante.
Les usagers ont visiblement pris leurs précautions face aux fortes perturbations annoncées dans les transports en commun. A l'occasion de la journée de mobilisation interprofession. nelle contre la réforme des retraites, le trafic des métros, trains, bus et avions sera notablement réduit en région parisienne comme en province.
Selon la RATP, le trafic est légèrement supérieur à ses prévisions de mardi. Ce mercredi, elle indique avoir constaté à 6H30 un trafic assuré à hauteur de 3 métros sur 4, 3 sur 4 également pour le RER A, 1 sur 5 aux heures de pointe pour le RER B, tandis que le service des bus et tramways est légèrement perturbé.
Selon un communiqué diffusé mardi, l'interconnexion avec la SNCF sera maintenue à Nanterre Préfecture pour le RER A, mais les RER B opérés par la RATP (entre Saint-Rémy-les-Chevreuse et Robinson au sud et gare du Nord) auront pour terminus Denfert-Rochereau. Aucun RER B ne circulera entre Denfert-Rochereau et gare du Nord.
mercredi 23 juin 2010
Mutinerie des Bleus : les «non-grévistes» menacés dans le bus ?
Que s'est-il passé dimanche, dans le bus de l'équipe de France, juste avant le boycott de l'entraînement ? Selon le site internet du Nouvel Observateur, la décision de faire la grève de l'entraînement, en signe de protestation à l'exclusion de Nicolas Anelka, était loin de faire l'unanimité.
Quand bien même le communiqué lu par Raymond Domenech commençait par ces mots: « Les joueurs de l'équipe de France, sans exception »...
Des menaces physiques ?
Selon le site du magazine, il y avait quand même quelques exceptions et le ton serait sérieusement monté à l'intérieur du bus, rideaux tirés, entre ceux qui souhaitaient participer à la séance et ceux qui ne voulaient pas. Hugo Lloris, Yoann Gourcuff et Bacary Sagna auraient ainsi voulu descendre du véhicule mais en auraient été empêchés par Franck Ribéry, Eric Abidal et Patrice Evra. Selon le Nouvel Obs, Ribéry, Evra et Abidal auraient « même menacé physiquement les premiers et le tout a failli tourner à la bagarre générale ».
Quand bien même le communiqué lu par Raymond Domenech commençait par ces mots: « Les joueurs de l'équipe de France, sans exception »...
Des menaces physiques ?
Selon le site du magazine, il y avait quand même quelques exceptions et le ton serait sérieusement monté à l'intérieur du bus, rideaux tirés, entre ceux qui souhaitaient participer à la séance et ceux qui ne voulaient pas. Hugo Lloris, Yoann Gourcuff et Bacary Sagna auraient ainsi voulu descendre du véhicule mais en auraient été empêchés par Franck Ribéry, Eric Abidal et Patrice Evra. Selon le Nouvel Obs, Ribéry, Evra et Abidal auraient « même menacé physiquement les premiers et le tout a failli tourner à la bagarre générale ».
Dépendance : le nouveau défi social
A peine dévoilée la réforme des retraites, un autre dossier s’ouvre : celui de la dépendance des personnes âgées. Et surtout de son financement. Et cette fois, ce sont les 15 millions de retraités actuels qui pourraient être mis à contribution, Emmanuel…
Ils ont été épargnés par la réforme des retraites. On comprend désormais pourquoi. Ils vont devoir participer au financement de ce nouveau risque. Une mission de l’Assemblée nationale va proposer aujourd’hui d’aligner le taux de CSG des retraités imposables sur celui des actifs. Les plus petites retraites seraient épargnées. Cette proposition a l’aval de l’Elysée. Elle est aussi soutenue par la CFDT.
Pourquoi faut-il une nouvelle ponction ?
A côté de la retraite, la dépendance est un autre défi démographique, social et économique. Les décisions ont été différées depuis trois ans. Elles sont devenues urgentes. La France compte aujourd’hui un millions de personnes dépendantes, c’est-à-dire qui n’ont pas suffisamment d’autonomie pour vivre seules, sans assistance. Ce nombre va augmenter très rapidement avec la progression de la population de plus de 85 ans. Et l’équation financière est impossible pour beaucoup : une place en maison de retraite coûte en moyenne 2 200 euros par mois, si l’on arrive à rester chez soi, il faut compter un budget d’aide à domicile de 1 800 euros. Des dépenses qui excèdent de loin les retraites moyennes, entre 1 000 et 1 300 euros. Or les aides publiques actuelles ne suffisent pas. Montant moyen : 450 euros. Les ressources dégagées avec le lundi de Pentecôte travaillé, ce qu’il en reste, ne couvrent pas les besoins. Et les départements, qui versent une allocation d’autonomie, sont étranglés.
Mais est-ce que cela va suffire ?
Non, et c’est là que va se situer le débat. D’où des propositions qui vont faire débat dans les semaines qui viennent : d’une part obliger tous les plus de 50 ans à souscrire une assurance privé sur le « risque dépendance ». Et surtout permettre aux départements ou à l’Etat de se rembourser sur l’héritage, au-delà d’un certain niveau de patrimoine, ce qu’on appelle la récupération sur succession. Nouveau risque mais des caisses vides. Moins de solidarité collective, plus d’effort individuel : c’est un modèle social français qui, lentement, se transforme.
Ils ont été épargnés par la réforme des retraites. On comprend désormais pourquoi. Ils vont devoir participer au financement de ce nouveau risque. Une mission de l’Assemblée nationale va proposer aujourd’hui d’aligner le taux de CSG des retraités imposables sur celui des actifs. Les plus petites retraites seraient épargnées. Cette proposition a l’aval de l’Elysée. Elle est aussi soutenue par la CFDT.
Pourquoi faut-il une nouvelle ponction ?
A côté de la retraite, la dépendance est un autre défi démographique, social et économique. Les décisions ont été différées depuis trois ans. Elles sont devenues urgentes. La France compte aujourd’hui un millions de personnes dépendantes, c’est-à-dire qui n’ont pas suffisamment d’autonomie pour vivre seules, sans assistance. Ce nombre va augmenter très rapidement avec la progression de la population de plus de 85 ans. Et l’équation financière est impossible pour beaucoup : une place en maison de retraite coûte en moyenne 2 200 euros par mois, si l’on arrive à rester chez soi, il faut compter un budget d’aide à domicile de 1 800 euros. Des dépenses qui excèdent de loin les retraites moyennes, entre 1 000 et 1 300 euros. Or les aides publiques actuelles ne suffisent pas. Montant moyen : 450 euros. Les ressources dégagées avec le lundi de Pentecôte travaillé, ce qu’il en reste, ne couvrent pas les besoins. Et les départements, qui versent une allocation d’autonomie, sont étranglés.
Mais est-ce que cela va suffire ?
Non, et c’est là que va se situer le débat. D’où des propositions qui vont faire débat dans les semaines qui viennent : d’une part obliger tous les plus de 50 ans à souscrire une assurance privé sur le « risque dépendance ». Et surtout permettre aux départements ou à l’Etat de se rembourser sur l’héritage, au-delà d’un certain niveau de patrimoine, ce qu’on appelle la récupération sur succession. Nouveau risque mais des caisses vides. Moins de solidarité collective, plus d’effort individuel : c’est un modèle social français qui, lentement, se transforme.
Retraites : la journée d’action s’annonce très suivie demain
L’intersyndicale qui appelle à la grève demain pour protester contre le projet de réforme des retraites mise sur un mouvement très suivi. C’est la quatrième journée de mobilisation sur ce thème depuis le début de l’année.
Ce sont près de 200 manifestations qui sont prévues demain dans toute la France. Les syndicats qui appellent à la grève (CGT, CFDT, CFTC, Solidaires, FSU, Unsa) attendent du monde dans les rues. L’intersyndicale espère faire mieux que lors de la précédente journée. Le 27 mai dernier, ce sont entre 395.000 (selon la police) et un million de personnes (selon les organisateurs) qui ont protesté contre la réforme des retraites.
Ce sont près de 200 manifestations qui sont prévues demain dans toute la France. Les syndicats qui appellent à la grève (CGT, CFDT, CFTC, Solidaires, FSU, Unsa) attendent du monde dans les rues. L’intersyndicale espère faire mieux que lors de la précédente journée. Le 27 mai dernier, ce sont entre 395.000 (selon la police) et un million de personnes (selon les organisateurs) qui ont protesté contre la réforme des retraites.
L'unique casino en Limousin
Un casino insolite au carrefour des régions Auvergne, Centre et Limousin.......
Le Casino de la Creuse dans le Limousin, aux portes de l'Allier, du Puy de Dome et de l'Auvergne, idéalement situé au Centre de la France à Evaux les Bains station thermale réputée, le Casino de tous vos plaisirs. Gastronomie, Spectacles, Danses, Poker, Jeux de Tables, Machines à Sous, Séminaires, Mariages tout a été pensé et conçu pour vous satisfaire.
Un site insolite et chaleureux, magnifiquement décoré dans le style Colonial.
Le Casino d'Evaux vous offre une multitude de possibilités pour organiser vos soirées. Dîners de galas, anniversaires, mariages, séminaires, réunions... Des salles pouvant accueillir de 20 à 250 personnes à votre disposition, une équipe de professionnels pour réussir votre événement. Restauration, spectacles ou animations selon vos envies.
Le casino est ouvert tous les jours de 10h à 2h du matin et 3h le vendredi, samedi et veille de jours fériés.Jeux de tables tous les jours à partir de 20h
Une table de qualité à Evaux les bains. des meus pour toutes les bourses. une salle de banquet avec ou sans spectacles.
Restaurant ouvert tous les jours.
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Restaurant ouvert tous les jours.
mardi 22 juin 2010
À la redécouverte des châteaux creusois
Jusqu’au 3 septembre2010, les Archives départementales présentent leur grande exposition été, consacrée aux châteaux creusois.
Cette exposition est née d’une envie de remettre en lumière le patrimoine castral de notre département. Une exposition consacrée aux châteaux avait déjà été réalisée par le service éducatif des Archives départementales de la Creuse en 2001. Mais, il s’agit ici d’étudier de façon plus précise les caractéristiques architecturales de certains châteaux, en insistant de manière pédagogique à la fois sur la chronologie de l’élévation de ces monuments et sur le vocabulaire.
L’exposition propose ainsi de découvrir le château-fort. Résidence du seigneur, le château implanté soit sur un site naturellement fort, soit sur une motte plus ou moins artificielle, est le cœur du territoire, (la châtellenie) sur lequel s’exerce au Moyen-Âge les pouvoirs seigneuriaux. L’expression château-fort est un pléonasme au Moyen-Âge car tout château était fort. Cette expression imprécise permet seulement de distinguer l’habitat nobiliaire fortifié du Moyen-Âge des plaisantes demeures d’Ancien Régime.
La période des XIIè-XIVè siècles peut apparaître comme l’âge d’or d’une autre organisation : le castrum. Mais ce que l’on appelle depuis le XIVè siècle un château ne correspond pas à ce que les textes médiévaux antérieurs à la guerre de Cent ans nommaient castrum. Ce terme avait un sens beaucoup plus large : il désignait une véritable agglomération composée de différents habitats : la résidence seigneuriale, les hôtels des chevaliers et seigneurs, les maisons des autres résidents du village castral.
Cette exposition est née d’une envie de remettre en lumière le patrimoine castral de notre département. Une exposition consacrée aux châteaux avait déjà été réalisée par le service éducatif des Archives départementales de la Creuse en 2001. Mais, il s’agit ici d’étudier de façon plus précise les caractéristiques architecturales de certains châteaux, en insistant de manière pédagogique à la fois sur la chronologie de l’élévation de ces monuments et sur le vocabulaire.
L’exposition propose ainsi de découvrir le château-fort. Résidence du seigneur, le château implanté soit sur un site naturellement fort, soit sur une motte plus ou moins artificielle, est le cœur du territoire, (la châtellenie) sur lequel s’exerce au Moyen-Âge les pouvoirs seigneuriaux. L’expression château-fort est un pléonasme au Moyen-Âge car tout château était fort. Cette expression imprécise permet seulement de distinguer l’habitat nobiliaire fortifié du Moyen-Âge des plaisantes demeures d’Ancien Régime.
La période des XIIè-XIVè siècles peut apparaître comme l’âge d’or d’une autre organisation : le castrum. Mais ce que l’on appelle depuis le XIVè siècle un château ne correspond pas à ce que les textes médiévaux antérieurs à la guerre de Cent ans nommaient castrum. Ce terme avait un sens beaucoup plus large : il désignait une véritable agglomération composée de différents habitats : la résidence seigneuriale, les hôtels des chevaliers et seigneurs, les maisons des autres résidents du village castral.
Coupe du monde : les Bleus, battus, rentrent à la maison
Pitoyable, ridicule, honteux..., difficile de trouver les mots pour qualifier le parcours de l'équipe de France dans cette Coupe du monde. Battus par les Bafana Bafana (2-1), les Bleus terminent derniers d'un groupe B où ils étaient opposés à des nations aussi effrayantes que l'Uruguay, le Mexique et l'Afrique du Sud.
Dans le Free Point Stadium de Bloefomtein, les Français finissent par une nouvelle prestation désarmante. Au coup d'envoi, seuls cinq rescapés du match contre le Mexique (0-2) figurent sur la pelouse. La mutinerie de dimanche a donc bien eu des conséquences sur la composition de l'équipe mais aucune sur l'attitude des joueurs sur le terrain. On a assisté à une opposition entre des Sud Africains survoltés malgré des qualités limitées et des Bleus sans envie, sans idée et sans réaction.
Lloris, le plus solide, craque
Histoire de boire le calice jusqu'à la lie, la chute est venue d'un des rares qui avait tenu son rang jusque là. Sur un corner de Tshabalala, Lloris manque totalement sa sortie aérienne. Au deuxième poteau, Khumalo saute au dessus de Diaby et place une tête parfaite pour ouvrir le score (1-0, 20e). Six minutes plus tard, Gourcuff est expulsé pour un coup de coude plus maladroit que méchant dans un duel avec Sibaya (26e). La déroute est en marche. Incapable de se révolter, cette équipe de France bis subit sans discontinuer. L'Afrique du Sud n'en demandait pas tant. Sur un centre de Masilela, Mphela est plus prompt que Clichy et double le score (2-0, 37e).
Exploit : la France marque un but dans le Mondial
Les entrées de Malouda et Henry donnent un peu plus de coffre à la formation tricolore qui finit par réaliser l'exploit d'inscrire un but dans ce Mondial. Sagna lance en profondeur Ribéry qui remet sur Malouda. Le milieu de Chelsea, meilleur atout offensif des Bleus qui n'aura débuté qu'un match sur trois, réduit le score sans difficulté (2-1, 70e). Ce sera tout pour les Bleus qui quittent le terrain la tête basse au milieu d'adversaires en liesse. Les Bleus font quand même mieux qu'à la Coupe du monde 2002 en Corée du sud et au Japon (zéro but, deux défaites et un nul).
Au moment de désigner les responsables de ce désastre, la liste est presque sans fin. Raymond Domenech figure pourtant au premier rang. Ce dernier est d'ailleurs l'auteur d'une sortie ratée au terme de ce Mondial, refusant de serre la main de l'entraîneur sud-africain, Alberto Parreira, champion du monde avec le Brésil en 1994.
Au terme d'un Euro déjà catastrophique, le sélectionneur s'était défendu en affirmant déjà préparer ce premier Mondial sur le sol africain. Mais entre des choix incohérents, l'incapacité à souder un groupe et une communication qui en fait un des hommes les plus impopulaires du pays, le sélectionneur quitte un fauteuil qu'il occupe depuis six ans avec comme seule bonne note une finale de Coupe du monde en 2006 où le parcours est plus à mettre au crédit de cadres comme Zidane, Vieira et Makelele que du sien.
Dans le Free Point Stadium de Bloefomtein, les Français finissent par une nouvelle prestation désarmante. Au coup d'envoi, seuls cinq rescapés du match contre le Mexique (0-2) figurent sur la pelouse. La mutinerie de dimanche a donc bien eu des conséquences sur la composition de l'équipe mais aucune sur l'attitude des joueurs sur le terrain. On a assisté à une opposition entre des Sud Africains survoltés malgré des qualités limitées et des Bleus sans envie, sans idée et sans réaction.
Lloris, le plus solide, craque
Histoire de boire le calice jusqu'à la lie, la chute est venue d'un des rares qui avait tenu son rang jusque là. Sur un corner de Tshabalala, Lloris manque totalement sa sortie aérienne. Au deuxième poteau, Khumalo saute au dessus de Diaby et place une tête parfaite pour ouvrir le score (1-0, 20e). Six minutes plus tard, Gourcuff est expulsé pour un coup de coude plus maladroit que méchant dans un duel avec Sibaya (26e). La déroute est en marche. Incapable de se révolter, cette équipe de France bis subit sans discontinuer. L'Afrique du Sud n'en demandait pas tant. Sur un centre de Masilela, Mphela est plus prompt que Clichy et double le score (2-0, 37e).
Exploit : la France marque un but dans le Mondial
Les entrées de Malouda et Henry donnent un peu plus de coffre à la formation tricolore qui finit par réaliser l'exploit d'inscrire un but dans ce Mondial. Sagna lance en profondeur Ribéry qui remet sur Malouda. Le milieu de Chelsea, meilleur atout offensif des Bleus qui n'aura débuté qu'un match sur trois, réduit le score sans difficulté (2-1, 70e). Ce sera tout pour les Bleus qui quittent le terrain la tête basse au milieu d'adversaires en liesse. Les Bleus font quand même mieux qu'à la Coupe du monde 2002 en Corée du sud et au Japon (zéro but, deux défaites et un nul).
Au moment de désigner les responsables de ce désastre, la liste est presque sans fin. Raymond Domenech figure pourtant au premier rang. Ce dernier est d'ailleurs l'auteur d'une sortie ratée au terme de ce Mondial, refusant de serre la main de l'entraîneur sud-africain, Alberto Parreira, champion du monde avec le Brésil en 1994.
Au terme d'un Euro déjà catastrophique, le sélectionneur s'était défendu en affirmant déjà préparer ce premier Mondial sur le sol africain. Mais entre des choix incohérents, l'incapacité à souder un groupe et une communication qui en fait un des hommes les plus impopulaires du pays, le sélectionneur quitte un fauteuil qu'il occupe depuis six ans avec comme seule bonne note une finale de Coupe du monde en 2006 où le parcours est plus à mettre au crédit de cadres comme Zidane, Vieira et Makelele que du sien.
La sortie sans panache de Raymond Domenech
Pouvait-on s'attendre à autre chose de sa part ? A un peu de modestie, ou de panache. Mais jusqu'au bout, et seul, Raymond Domenech a affiché son insolence. Même après l'un des plus importants fiasco de l'histoire du football français dans lequel il tient un des rôles principaux.
Après avoir refusé de saluer son alter ego Parreira, coach de l'Afrique du Sud, à l'issue du match, le sélectionneur des Bleus s'est présenté en conférence de presse avec son insolence habituelle.
Refusant même de répondre, par deux fois, à un journaliste britannique qui lui demandait pourquoi il avait snobé Parreira. Il semble que Domenech reproche à son homologue une déclaration au moment du tirage au sort du Mondial affirmant que la France avait «triché» pour se qualifier. Une allusion à la main de Thierry Henry face à l'Irlande. A un autre qui lui demandait quand l'équipe de France allait rentrer, il a lâché, cinglant et hautain: «Ah, ça, c'est une question sur le foot avec un impact exceptionnel ! Je vais vous laisser, on n'est pas dans le même monde.»
Visiblement, l'heure du bilan n'est pas non plus arrivée pour lui. «A chaud, ce n'est jamais bon d'expliquer six années, explique Raymond Domenech sous le vacarme des vuvuzelas. L'équipe de France est une belle aventure. J'ai vu plein de choses intéressantes mais le bilan je le ferai d'abord avec la fédération. Je suis dans la douleur, la détresse. On est passé à côté. On est les premiers surpris, on est dans la déception, pas dans l'explication. C'est une belle aventure qui se termine, avec des bons moments et des moments difficiles. Il faut être digne dans la victoire et la défaite. A nous d'assumer ce qu'il s'est passé. L'équipe de France va continuer.» Sans lui.
Le chantier qu'il laisse à son successeur Laurent Blanc s'annonce abyssal. «Je lui souhaite bonne chance et à l'équipe de France, assure Domenech. Je deviens le premier supporteur de l'équipe de France. Pour moi, ce furent six années exceptionnelles, dans les deux sens. Je souhaite qu'elle réussisse, ce serait un bonheur de la voir se remettre en place. Je serai le premier heureux. Je souhaite tout le bonheur possible à Laurent.»
Quant à son avenir propre, Domenech assure ne pas s'en préoccuper. «Ce qui est important c'est l'équipe de France. J'espère que la France retrouvera une équipe qui a failli là. Je lui souhaite longue vie.»
Après avoir refusé de saluer son alter ego Parreira, coach de l'Afrique du Sud, à l'issue du match, le sélectionneur des Bleus s'est présenté en conférence de presse avec son insolence habituelle.
Refusant même de répondre, par deux fois, à un journaliste britannique qui lui demandait pourquoi il avait snobé Parreira. Il semble que Domenech reproche à son homologue une déclaration au moment du tirage au sort du Mondial affirmant que la France avait «triché» pour se qualifier. Une allusion à la main de Thierry Henry face à l'Irlande. A un autre qui lui demandait quand l'équipe de France allait rentrer, il a lâché, cinglant et hautain: «Ah, ça, c'est une question sur le foot avec un impact exceptionnel ! Je vais vous laisser, on n'est pas dans le même monde.»
Visiblement, l'heure du bilan n'est pas non plus arrivée pour lui. «A chaud, ce n'est jamais bon d'expliquer six années, explique Raymond Domenech sous le vacarme des vuvuzelas. L'équipe de France est une belle aventure. J'ai vu plein de choses intéressantes mais le bilan je le ferai d'abord avec la fédération. Je suis dans la douleur, la détresse. On est passé à côté. On est les premiers surpris, on est dans la déception, pas dans l'explication. C'est une belle aventure qui se termine, avec des bons moments et des moments difficiles. Il faut être digne dans la victoire et la défaite. A nous d'assumer ce qu'il s'est passé. L'équipe de France va continuer.» Sans lui.
Le chantier qu'il laisse à son successeur Laurent Blanc s'annonce abyssal. «Je lui souhaite bonne chance et à l'équipe de France, assure Domenech. Je deviens le premier supporteur de l'équipe de France. Pour moi, ce furent six années exceptionnelles, dans les deux sens. Je souhaite qu'elle réussisse, ce serait un bonheur de la voir se remettre en place. Je serai le premier heureux. Je souhaite tout le bonheur possible à Laurent.»
Quant à son avenir propre, Domenech assure ne pas s'en préoccuper. «Ce qui est important c'est l'équipe de France. J'espère que la France retrouvera une équipe qui a failli là. Je lui souhaite longue vie.»
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