vendredi 11 juin 2010

Christine Boutin poursuit sa mission mais renonce à son salaire

Sous pression au sein-même de la majorité depuis la révélation de son salaire de 9.500 euros pour une mission de l'Elysée sur la mondialisation, Christine Boutin a décidé finalement de renoncer à son salaire. Sur France 2, jeudi soir, elle a annoncé qu'elle mènerait à bien sa mission tout en renonçant à la rémunération qui avait suscité une intense polémique.

Présidente du Parti Chrétien-démocrate, proche des plus pauvres et catholique pratiquante, Christine Boutin a souffert de cette révélation du Canard enchaîné mercredi. Dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France jeudi, elle reconnaissait «comprendre que ça puisse choquer».

UN grand jour BLEU - L'équipe de France débute le Mondial sud-africain vendredi

La Coupe du monde va enfin commencer pour les Bleus. L'équipe de France débute le Mondial sud-africain vendredi (20h30) face à l'Uruguay dans l'écrin du Green Point du Cap. Pour les vice-champions du monde, il est désormais temps d'oublier un Euro 2008 catastrophique, quitté dès le premier tour, et deux ans d'une campagne de qualification laborieuse, conclue par une victoire en barrages face à l'Irlande grâce à un but de Gallas entachée d'une main volontaire de Thierry Henry.

Raymond Domenech, qui cèdera son fauteuil de sélectionneur à Laurent Blanc après le Mondial, rêve de terminer en beauté un mandat de six ans gâché par des difficultés récurrentes dans le jeu et une communication déroutante, voire souvent agaçante. En Afrique du Sud, le nouveau recordman de matchs passés sur le banc tricolore joue sa réputation et la suite de sa carrière d'entraîneur. Moins enclin à ménager les egos de certains de ses joueurs cadres, et poussé par le forfait de Lassana Diarra lors du stage de Tignes, Domenech a décidé de jouer l'offensive lors de cette Coupe du monde en initiant un nouveau système en 4-3-3. L'ancien capitaine Henry débutant sur le banc, place à un quintet offensif composé d'Anelka, Ribéry, Govou, Malouda et Gourcuff.

jeudi 10 juin 2010

Ginette Garcin nous à quité ce 10 juin 2010

Ginette Garcin est décédée ce jour. j'avais dîné avec elle et j'en garde un excellent souvenir.

Ginette Garcin a débuté dans l'orchestre de Jacques Hélian dès 1946 puis a travaillé avec Loulou Gasté et a continué à Rouen dans les revues du Nouveau-Théâtre de Strélesky ; son interprétation de Charlot sur la musique de "Deux petits chaussons .. " avait été très remarquée ; elle avait alors pour partenaire Colette Vudal - qui prendra à Paris le nom de Colette Monroy - Mona Monick et Robert Thomas, l'auteur de pièces policières à succès.

Elle est l'une des premières interprètes de Boby Lapointe et de Jean Yanne dont elle enregistre plusieurs chansons sur disque et au cabaret dans les années 60.

Dès les années 70, elle entame une carrière cinématographique et théâtrale sous la direction d'Audiard, Lelouch, Yanne, Boisset ou Tacchella[2].

Elle tourne ensuite dans Marc et Sophie pour la télévision.

Auteur de la pièce à succès Le clan des veuves (1990) qu'elle interprète avec Jackie Sardou pendant 4 années, elle joue et chante en 1997 dans Le passe-muraille d'après Marcel Aymé, une comédie musicale de Didier van Cauwelaert et Michel Legrand.

Dans les années 2000, Ginette Garcin campe un personnage de la série télé Famille d'accueil et apparaît dans La Beuze ou Les Dalton. Elle reprend Le Clan des veuves en 2006 aux Bouffes-Parisiens.

Puis à partir de 2008, elle joue dans la pièce de théâtre Monique est demandée caisse 12, de Raphaël Mezrahi.

Elle est la veuve de l'écrivain et journaliste Robert Beauvais.

Elle s'est éteinte le 10 juin 2010 à l'age de 82 ans.

Comice agricole à Auzances le 13 juin 2010

Les origines des comices agricoles

Déjà, avant la Révolution française, il existait ce que l’on appelait des « Sociétés d’Agriculture, des Sciences, des Arts et Belles Lettres » qui permettaient aux plus érudits de se regrouper afin d’échanger et faire fructifier les idées.

C’est ainsi qu’en 1764, quelqu’un écrivit un « mémoire sur la culture du sainfoin ».

En 1784, un gros effort fut fait en faveur des paysans victimes des inondations et dans la société agreste, idéalisée par la philosophie de Jean-Jacques Rousseau, l’agriculture se retrouva pour ainsi dire sur un piédestal.

En 1788, l’on créa un grand prix dont le roi Louis XVI en personne en fit une remise officielle au lauréat. Ce fut à cette époque que s’organisèrent les premiers comices agricoles dans la généralité de Paris. Mais les hommes instruits, ceux qui commençaient à venir à la terre, furent bien vite préoccupés par la constante progression de la misère dans les campagnes et exaltés par la propagation des idées nouvelles et progressistes.

La Révolution survint, les Comices agricoles furent supprimés en 1793, à cette époque où tout rassemblement, qu’il fût corporatiste ou non, pouvait apparaître comme suspect.

Sous le Directoire, un homme s’attacha particulièrement à l’avenir et au développement de l’agriculture en France. Il s’agit de François de Neufchâteau. Il fut un des premiers de ceux que l’on pourrait appeler « agrairiens ». Ce bourgeois à l’esprit novateur œuvra pour faire renaître les Sociétés d’Agriculture et fit en sorte que celles-ci deviennent de réels moteurs d’innovations et de performances. De fait, elles furent incontestablement instigatrices des progrès enregistrés à cette époque.

Maurice Agulhon a parfaitement retranscrit l’état d’esprit « post-révolutionnaire » qui pouvait prévaloir dans ces dernières années du XVIIIe siècle : « Lorsqu’en effet, dans les cortèges des fêtes officielles, les chars porteurs de symboles ou de groupes allégoriques sont traînés par des bœufs (aux cornes dorées) et décorés de branchages verts, c’est le monde des champs qu’évoque invinciblement l’ensemble de la mise en scène. Et à plus forte raison, quand le cortège des « laboureurs », la bêche ou la houe sur l’épaule, suit le cortège des Gardes Nationaux en armes, puis, au final, vient se mêler à lui pour l’échange symbolique de l’outil et du fusil. Cette valorisation de l’agriculture est donc bien loin de se réduire à la simple incitation à travailler et à produire. Elle relève aussi de l’expression d’un civisme tout imprégné de réminiscences romaines dans lesquelles le citoyen et l’homme d’État sont à la fois soldat et paysan ».

Le Directoire laissa la place au Consulat qui, lui même s’estompa devant un nouvel ordre, l’Empire. Il y eut alors plus besoin de fusils que de houes et les préoccupations de l’agriculture furent reléguées à des places subalternes.

Autrement dit, Napoléon Ier fut plus préoccupé par ses campagnes que par la campagne.

Le 27 décembre 1819, le duc Elie Decazes envoya à tous les préfets de France une circulaire numérotée « 115 », qui était accompagnée d’une petite brochure réalisée par J.B Huzard Fils médecin vétérinaire, correspondant de la Société royale et centrale d’agriculture qui avait pour intitulé : « Des Assemblées agricoles en Angleterre ».

Cette étude voulait démontrer l’utilité des concours qui étaient organisés outre-Manche dans tous les chefs-lieux des Comtés et détaillait les modalités de fonctionnement de ces associations.

Le duc Decazes, ministre de l’Intérieur de Louis XVIII, insista sur la nécessité de reproduire ce modèle anglais : « Il m’a semblé que si de pareilles institutions pouvaient s’acclimater dans un État aussi avantageusement situé que la France, notre agriculture en retirerait des fruits précieux. Nos cultivateurs, mettant en commun leurs connaissances pratiques et leur expérience, seraient mieux appréciés et s’attacheraient davantage à leur état. (…) Tout ce qui sert à la nourriture de l’homme, se perfectionnerait en qualité et s’accroîtrait en quantité. Nos marchés s’approvisionneraient mieux et plus abondamment et un surcroît d’aisance générale serait un des résultats heureux des associations agricoles que nous aurions eu le bon esprit d’emprunter à nos voisins ».

Quelques mois plus tard, le 22 mai 1820, une nouvelle circulaire n° 35, émanant cette fois-ci du Bureau des défrichements, fut signée par le ministre secrétaire d’Etat de l’Intérieur. De fait, M Siméon s’adressait à tous les membres correspondants du Conseil d’agriculture afin de susciter une véritable réflexion pour la future mise en place des Comices : « Il importe beaucoup de connaître la nature des productions rurales et l’espèce d’animaux qu’on présenterait au comice, le genre d’encouragement que le gouvernement pourrait accorder, le lieu où se tiendrait l’assemblée et les époques de la réunion ».

Il fallut toutefois attendre 1830 pour voir véritablement refleurir ici et là en France, les Sociétés d’Agriculture. Gabriel Désert et Robert Specklin y ont vu là une manière utilisée par les nobles et les notables légitimistes pour refuser le nouveau régime, à la suite de la Révolution de Juillet autrement appelée les « Trois Glorieuses ».

Ce retour à la terre permit à ces « gentlemen-farmers » de s’effacer de la vie politique parisienne et en même temps, de mieux se consacrer à faire fructifier et mettre en valeur leurs biens fonciers. Une nouvelle façon de concevoir la culture était désormais intégrée dans l’esprit des propriétaires terriens.

Ce phénomène que l’on a appelé un temps « agromanie » développait une vision plus performante et plus capitaliste de la production agricole. Ainsi, à partir de 1830, le règne de Louis-Philippe représenta un véritable tournant pour l’agriculture française. Dans ce contexte, les premiers « concours de charrues » furent organisés et l’on nomma des inspecteurs Généraux de l’agriculture. Les premières fermes modèles firent leur apparition à cette même époque.

Le 31 mai 1833, le règlement destiné à créer les comices agricoles fut promulgué.

La circulaire n° 26, envoyée par le ministre de l’Intérieur aux préfets le 24 juin 1836, servit en quelque sorte de rappel à ceux qui étaient en retard dans ce véritable plan d’émancipation de l’agriculture nationale.

Aujourd’hui, l’on parlerait sans doute de « schémas national de développement rural » ou bien quelque chose de ce genre. « Tout retard ne pouvant en effet que gêner les progrès de ces institutions auxquelles le gouvernement doit protection et encouragements », précisait le ministre qui priait expressément les représentants de l’Etat de faire preuve de plus grande persuasion auprès des milieux agricoles.

Il semble que le premier comice agricole qui eut lieu en France, fut organisé dans le département de la Nièvre.

Le principe de cette grande manifestation rurale avait été initié par André Dupin, éminent juriste, député de l’arrondissement de Clamecy et président de la Chambre des députés sous Louis Philippe. Le 9 juin 1839, dans la salle des Adjudications de la ville de Clamecy, une Société avait été créée, à laquelle on avait donné le nom de « Comice d’arrondissement de Clamecy ». Il s’agissait « d’instaurer de fréquents et intimes rapports entre les propriétaires et les cultivateurs et dans le même temps, de stimuler le rôle de tous ceux qui se livraient à l’agriculture et à l’élevage, en encourageant et en propageant le perfectionnement des instruments aratoires et les meilleures méthodes d’assolement, de mettre en commun et répandre le plus possible les connaissances acquises sur l’amélioration des races de bestiaux au moyen d’un croisement bien combiné ». La volonté de ces pères fondateurs fut exaucée puisqu’elle aboutit sans conteste à la création de la race charolaise. La date du premier concours fut ainsi fixée au dimanche 1er septembre 1839.

La Seconde République, par ses lois des 25 février, 10 mars, 20 mars et 25 mars 1851, dota encore mieux ces associations d’une existence légale. Elle leur donna même la possibilité d’élire des membres des chambres d'agriculture. Tout juste un an plus tard, le décret du 25 mars 1852 leur retira cette attribution. Il est vrai qu’entre-temps, le 2 décembre 1851, le coup d’Etat de Napoléon III était passé par là …

Quoi qu’il en soit, l’habitude était prise et ce n’est pas sans quelque fébrilité, mais avec un réel bonheur, que les travailleurs de la terre se mirent à conduire veaux, vaches, cochons, au chef-lieu de canton où les semi-citadins les attendaient en pavoisant les rues.

Il revenait aux populations des campagne dont personne n’aurait osé contester l’intense activité et le travail incessant, de célébrer l’Agriculture et de décerner les justes récompenses à ceux qui s’étaient signalés à la fois par l’intelligence et l’opiniâtreté de leur labeur. N’était-il pas vrai que durant de longs siècles, les gens de la terre avaient été autant ignorés qu’inconsidérés [référence?]? Si leurs misérables conditions de vie étaient notoires, personne ne cherchait pour autant à compatir sur leur pénible existence.

Le principe de ces rencontres avait été conçu sous la Restauration royaliste, il se concrétisa véritablement sous le Second Empire et pourtant, il préfigurait déjà les grandes fêtes républicaines.

Coupe du Monde au Grand Hôtel des Thermes

Paris XVIIIe : un couple poignardé à son domicile

Un couple a été poignardé tôt jeudi matin, dans son appartement du XVIIIe arrondissement à Paris. Le drame s'est déroulé dans une vaste résidence de 1100 logements, située rue Gustave Rouanet, dans le quartier du mail Belliard. La jeune femme âgée de 21 ans a été tuée à coups de couteau, son compagnon grièvement blessé, également à l'arme blanche.

D'abord annoncé mort, il se trouverait en fait dans un état critique. Il devait être opéré dans la matinée.

Vers 4 heures du matin, des habitants ont entendu des cris et ont vu un homme de type nord-africain quitter un immeuble, armé d’un couteau. Il a été décrit comme grand et plutôt gros.

Les victimes connaîtraient leur agresseur

La piste d'un familier de l'une ou l'autre des victimes semblait prévaloir, sans que soit écartée l'hypothèse d'une «mauvaise rencontre» évoquée dans un premier temps.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le couple est rentré tard après une soirée avec un couple d'amis. Ces derniers sont restés au bas de leur immeuble, situé rue Gustave René, tandis que la jeune femme et son compagnon montaient à leur appartement. Un inconnu les y attendait et s'est rué sur eux, «s'acharnant» sur le couple à coups de couteau, ce qui laisserait supposer que l'auteur présumé a «sans doute été pris d'un coup de folie», selon des sources policières.

météo : Alerte orange cet après midi en CREUSE

Alerte aux orages : de gros dégâts dans l'Est de la France

Des grêlons «gros comme des boules de billard», des toitures endommagées, des terrains innondés... Et des milliers d'interventions en moins de 24 heures : les violents orages cette nuit ont mené la vie dure aux habitants et aux pompiers dans l'Est de la France.

Dans le Bas-Rhin par exemple, les centres de secours ont enregistré pas moins de 1 600 appels téléphoniques en quelques heures, nécessitant 200 interventions.



Des arbres tombés sur la chaussée, des voitures endommagées, des débordements d'égout... Les orages n'ont pas épargné non plus les Vosges et le Doubs. A Montbéliard, la verrière de la gare SNCF et le toit de la sous-préfecture en ont fait les frais. Le maire de Montbéliard a d'ailleurs pris des arrêtés de fermeture provisoire pour une dizaine de crèches et d'écoles, trois gymnases et le site du château qui abrite des musées.

Woerth demande à Boutin de renoncer au cumul retraite-rémunération

Le cas Christine Boutin commence à faire jaser à l'UMP. Les 9500 euros que touche l'ancienne ministre du Logement et de la Ville pour une mission confiée par le gouvernement ne sont pas du goût de tout le monde. Choquant pour le PS, c'est évident. Mais dans le propre camp de l'ex-ministre les langues se délient. Ce jeudi matin, le ministre du travail, Eric Woerth annonce qu'il va demander à Christine Boutin de renoncer au cumul de sa pension de retraite et de cette rémunération.

Christine Boutin : «Je comprends que ça puisse choquer»

«Je vais demander à Christine Boutin de prendre en compte cette polémique qui ne doit pas durer». Sur Europe 1, Yves Jégo, vice-président du Parti radical, lui, s'est totalement désolidarisé de son ex-collègue. «Ca participe à ouvrir les portes à une forme de démagogie qui laisse penser que les élus ne font cela que pour leur intérêt personnel, qu'il n'y a que l'argent qui est le but de la politique. Cela donne une mauvaise image de ce que nous faisons».

Parce qu'en plus des 9 500 euros de rémunération révélés mercredi par le Canard Enchaîné, de la voiture de fonction avec chauffeur et des bureaux dans le XVe arrondissement de Paris, le site internet de La Charente Libre révèle que quatre autres collaborateurs de l'ancienne députée sont également rattachés à cette même mission, pour une somme approchant au total les 22 000 euros par mois. Trois collaborateurs sont rémunérés à hauteur de 6 000, 5 000 et 4 700 euros par mois. Un quatrième sera embauché à partir de juillet pour un salaire de 6 000 euros nets.

mercredi 9 juin 2010

18 000 euros de revenus mensuels, Christine Boutin ira jusqu'au bout de sa mission

Elle est belle la solidarité en France, nous on rame pour gagner à peine 1000€, d'autre vivent avec à peine 500€ et les " hauts fonctionnaires", comme ils disent se gavent en veux tu en voila.....

«Je ne suis pas du genre à démissionner, à partir en rase campagne», a tempêté Christine Boutin, interrogée mercredi en fin d'après-midi sur France Info. L'ancienne ministre du Logement et de la Ville est au cœur d'une polémique après un article paru ce mercredi dans «Le Canard enchaîné».

Chatel justifie le traitement accordés à Boutin.

L'hebdomadaire publie un document du ministère du Travail, en date du 28 avril, indiquant qu'elle est actuellement employée en qualité de chargée de mission. Le contrat, qui court depuis le 1er avril, prévoit une «rémunération mensuelle» de 9 500 euros nets.

«Je pense que tout travail mérite salaire», a commenté l'ex-ministre au micro de la radio publique. Son salaire, a-t-elle précisé, «correspond à la grille de la fonction publique». Quelque 1200 hauts fonctionnaires perçoivent cette rémunération, a-t-elle expliqué en substance, citant le député apparenté socialiste René Dosière, spécialiste des dépenses de l'Etat. .

18 000 euros de revenus mensuels

«Ce n'est pas une mission bidon, c'est une mission très importante, avec des rendez-vous au plus haut niveau», avait justifié un peu plus tôt l'ancienne ministre. Son travail consiste à faire des propositions sur «les conséquences sociales de la mondialisation» pour la prochaine présidence française du G20, en novembre 2010. Elle comprend «que cette somme puisse choquer» mais, selon elle, nombre de personnes ont «une difficulté à comprendre la responsabilité d'une telle mission»

La présidente du Parti Chrétien-Démocrate (PCD, allié à l'UMP) a levé le voile sur ses revenus. Sur France Info, elle a expliqué qu'elle touchait mensuellement 18 000 euros nets : les 9 500 euros de sa nouvelle mission auxquels s'ajoutent sa retraite parlementaire et ses indemnités de conseillère générale des Yvelines.

Est-ce moral de toucher de tels revenus en ces temps de crise ? «J'aimerais que vous posiez cette question à bien d'autres personnes qui n'ont pas autant de responsabilités», a répondu Christine Boutin.

Aubervilliers : un élève poignardé dans un lycée

Un jeune homme de 19 ans a été très grièvement blessé de deux coups de couteau, mercredi, au lycée Henry-Wallon d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Touché au thorax et au bras, il a été transporté à l'hôpital Avicenne de Bobigny, où il se trouve dans un état jugé très sérieux.

Exclue du lycée en mai, la victime a en fait rencontré son agresseur de 17 ans, également extérieur à l'établissement, pour un différend à propos d'une jeune fille, vers 10h30, peu après la récréation.


Deux personnes ont été interpellées : l'auteur présumé des coups et son complice présumé de 15 ans, qui l'aurait aidé à pénétrer dans le lycée. La police judiciaire a été saisie de l'enquête. Par crainte de heurts, alors que des amis de la victime s'étaient regroupés sur le trottoir en face du lycée, une équipe mobile de sécurité (EMS) et des policiers ont été déployés devant l'établissement.

Théatre au casino à evaux les bains

 Date : Samedi 12 juin 2010

Lieu : SALLE DU CASINO D'EVAUX LES BAINS (Evaux Les Bains 23110)
 

Arrête de Pleurer Pénélope

« Arrête de pleurer, Pénélope ! » est l'histoire d'une soirée où se retrouvent trois personnages liés par une amitié qui vieillit mal, pour fêter l'enterrement de la vie de jeune fille d'une quatrième amie qui est en retard. La perspective de ce mariage les renvoyant à leurs échecs sentimentaux respectifs, provoque des tensions des règlements de compte, des cris, des pleurs, des rires. Les comédiennes campent des personnages de caractère opposé et donnent un spectacle qui va crescendo dans l'intérêt du sujet et dans le rire. Les préoccupations des trois auteurs épinglent le snobisme, les riches, la prétention du monde artistique, la mode et les hommes bien sûr. Tout le monde en prend pour son grade mais dans la bonne humeur.


Date : Samedi 12 juin 2010
Horaires : 20:30
Lieu : SALLE DU CASINO D'EVAUX LES BAINS
Adresse : 7 Place Saint Bonnet
Ville : Evaux Les Bains 23110

Le jackpot des paris en ligne


Onze sites de jeux ouvrent mercredi et cinq millions de Français sont déjà prêts à jouer.


Plus besoin de vous rendre au casino pour assouvir votre passion du jeu et du sport : un simple clic suffit. Mardi, la France a ouvert son marché des jeux d’argent et de hasard en ligne, mettant fin à 471 ans de monopole de l’Etat. C’est en effet François Ier qui avait institué ce monopole… Jusqu’ici, ce dernier n’avait autorisé que le PMU et la Française des Jeux à proposer des paris hippiques et sportifs sur Internet. Ces deux acteurs historiques devront désormais composer avec une solide concurrence.

Spécialement créée pour l’occasion, la nouvelle Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) vient de distribuer 17 licences à 11 opérateurs de jeux (voir ci-dessous). Et ce n’est qu’un début : des dizaines de sociétés attendent toujours un agrément pour se lancer. Il faut dire que le marché est juteux : selon l’Arjel, le chiffre d’affaires global devrait s’élever à 2 milliards d’euros pour 2011 et atteindre jusqu’à 3,5 milliards d’euros d’ici à 2013. L’Etat aura sa part du gâteau : il prélèvera 7,5 % des mises des joueurs pour les paris sportifs et hippiques et 2 % des mises pour le poker, avec un plafond fixé à 1 € par donne.

Cette ouverture du marché tombe à point nommé, à deux jours du lancement de la Coupe du monde de football. Deux millions de Français sont sûrs de parier en ligne pendant la compétition, selon un sondage réalisé pour l’Officiel des paris en ligne. Ils sont même cinq millions à envisager de parier occasionnellement. Côté pronostics, ils sont 41 % à prédire une victoire des Bleus lors du match inaugural face à l’Uruguay, révèle une enquête Opinionway. Mais le chauvinisme a ses limites : 55 % des personnes interrogées n’hésiteraient pas à miser sur une équipe adverse si cela leur permettait d’augmenter leurs chances de gagner de l’argent…

Les sites sur lesquels vous pouvez jouer
Les paris en ligne sont autorisés pour 15 disciplines sportives : l’athlétisme, les sports automobiles, l’aviron, le basket-ball, le cyclisme, l’équitation, le football, le golf, le handball, le judo, le motocyclisme, le rugby, le tennis, le tennis de table et le volley-ball.

Le poker en ligne avec des enjeux payants sera accessible fin juin sur l’ensemble des sites, dès que les textes réglementaires auront été publiés. L’offre gratuite est déjà disponible.

Betclic
www.betclic.fr
Le site appartient à la société française de jeu en ligne Mangas Gaming. Il propose des paris sportifs, des paris hippiques et du poker. En plus des paris simples, Betclic permet de faire des paris combinés comme le « score exact » du match ou « la première équipe à marquer ».

Beturf
Beturf fait partie du Groupe Turf Editions, qui édite huit quotidiens hippiques dont Paris-Turf et Tiercé Magazine. La société n’a pas encore dévoilé le nom ni l’adresse du site de paris hippiques qu’elle va lancer dans les prochains jours. Il n’y aura pas de sport ni de poker.

Bwin
www.bwin.fr
Le site propose des paris sportifs et du poker en ligne. Les 15 disciplines sportives autorisées sont accessibles. Bwin bénéficie d’une notoriété forte, puisqu’il est le leader des bookmakers européens.

EverestPoker
www.everestpoker.fr
Le site français devrait ouvrir le 28 juin. Propriété de Mangas Gaming, le site international Everestpoker.com a été le premier site de poker à être traduit en français. Les meilleurs joueurs mondiaux y participent régulièrement à des événements internationaux de poker en live.

ParionsWeb
www.parionsweb.fr
Il s’agit du site de paris sportifs de la Française des Jeux. Il a été lancé en novembre 2009, lorsque le groupe avait encore le monopole des jeux en ligne. Les internautes auront la possibilité de parier sur les 15 sports autorisés par l’Arjel.

France Pari
www.france-pari.fr
Le site sera accessible à compter du 11 juin, le jour de l’ouverture de la Coupe du monde de football. Il propose uniquement des paris sportifs sur les 15 disciplines autorisées. Les joueurs pourront bénéficier des analyses et des pronostics de ses trois experts, Alain Prost, Frank Lebœuf et Fabien Pelous. France Pari vient par ailleurs de signer un partenariat avec l’opérateur de jeux en ligne Unibet.

Chilipari
www.chilipari.fr
Fondé en partenariat avec la société de jeux en ligne Chiligaming, le site appartient à une filiale d’Iliad, Iliad Gaming. Chilipari.fr n’est pas encore ouvert, mais il devrait voir le jour dans les prochaines semaines. Il proposera des paris sportifs et du poker. Les paris hippiques devraient être lancés avant la fin de l’année.

PMU
www.pmu.fr
Le site du spécialiste des courses hippiques permet désormais de miser sur les 15 sports autorisés par l’Arjel ainsi que sur le poker. PMU.fr s’est associé à Paddy Power, un bookmaker qui fixe les cotes. Un compte unique sera attribué pour les courses, le sport et le poker.

Sajoo
www.sajoo.fr
Le site appartient au groupe Amaury, lui-même propriétaire du journal L’Equipe. Il propose des paris sportifs sur toutes les disciplines autorisées, ainsi que du poker en ligne. Les joueurs peuvent accéder à plus de 200 types de paris avant et pendant les matches. Le groupe envisage de lancer une offre de paris hippiques dans les prochains mois.

Eurosportbet
www.eurosportbet.fr
C’est le site de TF1 lancé en partenariat avec sa filiale Eurosport. On peut y parier sur 15 sports à partir de 10 centimes de mise. Le site souhaite devenir la référence en matière de paris en live. Les paris hippiques devraient voir le jour avant l’automne, et le poker en ligne arrive fin juin.

Winamax
www.winamax.fr
Le site lance une offre de poker gratuite dès aujourd’hui, en attendant le 28 juin pour l’offre payante. Winamax est déjà l’un des acteurs majeurs du poker en ligne, avec une communauté francophone de 900.000 joueurs inscrits. Patrick Bruel fait partie des quatre principaux actionnaires.

COUPE du MONDE : Ecran géant au Grand Hôtel des Thermes à Evaux les bains

Vendredi, sera le grand jour pour les bleus. le Grand hôtel des Thermes vous invite à vivre cet évènement sur un écran géant le vendredi 11 juin à partir de 20h00 ou avant si vous souhaitez dîner avec une formule spéciale coupe du monde.
sondage Eurosport.fr

Radiothérapie : covoiturez pour la manifestation du 18 juin à Limoges

Dans le cadre de la manifestation organisée par les partis politiques, les syndicats, les collectifs des services publics? qui feront mouvement vers Limoges le mercredi 16 juin, La Montagne vous propose d'échanger sur son site, vos besoins et vos propositions de covoiturages vers cette destination.


Indiquez dans la rubrique "réagir à cet article", vos moyens (combien de personnes peuvent embarquer avec vous), votre lieu et heure de départ et votre demande (ou pas) de partage des frais. La manifestation se déroulera à partir de 10 heures, devant l'Agence régionale de Santé, rue Donzelot, à Limoges.

la montagne.fr

Déclaré mort sur Internet, Bernard Montiel ne trouve pas ça drôle

La rumeur s'est propagée comme un traînée de poudre sur Internet. Mardi matin, les sites Twitter et Wikipedia ont annoncé la mort de l'animateur Bernard Montiel au grand étonnement de l'intéressé qui présentait dimanche la soirée d'ouverture du festival de Monte-Carlo.

C'est le rédacteur en chef de Voici.fr qui lui a appris la nouvelle : «Allo, vous êtes en vie ?» lui a-t-il demandé.

Ce à quoi Bernard Montiel, pour le moins surpris, a répondu «Oui». «Ah bon ? On a annoncé ma mort sur Internet ? Ah non, je suis bien en vie», a précisé l'animateur à Voici.fr. «J’ai présenté la soirée d’ouverture du Festival de Monte-Carlo, dimanche. J’y étais ce matin et je présenterai la soirée de clôture jeudi soir, comme vous le verrez sur LCI», a-t-il ajouté.

Contacté par 20minutes.fr, l'ancien animateur de l'émission de TF1 «Vidéo gag» ne cache pas son agacement. « Au début oui, ça m’a fait rire. Mais en fait je finis par trouver ça scandaleux. Tout le monde m’appelle pour savoir comment je vais, d’Alain Delon à Isabelle Adjani, et tout le monde s’inquiète, tout le monde est au courant. J’ai le sens de l’humour, qu’on se moque des personnes publiques, je trouve ça normal, et ça n’engage que nous. Quand on les déclare morts, ça engage les proches, ça peut leur faire du mal. C’est aberrant, ça m’énerve ».

Nouveaux compteurs EDF obligatoires : 230 € par abonné

Et cela continu...
Ceux qui ont votés pour l'Europe, vont encore s'en mordre les doigts!


Bruxelles impose à la France de s’équiper de nouveaux compteurs électriques. Mais leur coût pourrait passer de 4 à 8milliards pour équiper les 35 millions de foyers. Or, le système accuse déjà de sérieux ratés.

Huit milliards d’euros ! C’est au final ce que l’usager pourrait débourser pour l’installation dans les 35 millions de foyers abonnés à EDF d’un nouveau type de compteur électrique. Pour chaque Français, la facture devrait s’élever à 230 €. En retour, les ménages devraient mieux maîtriser leur consommation grâce à ce système rendu obligatoire par une directive européenne de 2006.

Cependantle chantier de ces compteurs ultramoderne pourrait bien tourner au cauchemar. Premier problème : le devis initial a explosé. Il devait s’établir selon ERDF (Electricité réseau distribution France), la filiale d’EDF chargée de la distribution de l’électricité, entre 4 et 5 milliards d’euros sur dix ans pour changer la totalité du parc français. Mais les collectivités locales, propriétaire des compteurs, ont pris leurs calculettes et annoncent… le double !

Un surcoût d’autant plus ennuyeux que ces compteurs, baptisés Linky, ont de sérieux ratés. Dans la région de Tours, sur les 40 000 compteurs de nouvelle génération qui devaient être installés au 31 mai, seuls 19 000 ont été mis en place. Et seuls huit fonctionnent correctement. Même mésaventure dans la région lyonnaise où 200 000 foyers devaient être équipés d’ici au mois de décembre.

D’où la colère des élus. « On se dit que ces milliards d’euros pourraient être mieux utilisés. A quoi cela sert d’avoir des compteurs du XXIe siècle si l’électricité est acheminée par un réseau vétuste? » s’interroge Jean-Marc Proust, porte-parole de la Fédération des collectivités locales, qui concèdent l’exploitation du réseau de distribution électrique.

Enfin, les syndicats redoutent que cette nouvelle technologie ne finisse par remplacer les techniciens chargés de la relève des compteurs et n’aboutisse à la suppression de 5 400 postes sur 45 000 chez ERDF.

Retraites : les revenus de plus de 11 000 € par mois taxés ?

Les décisions sur la réforme des retraites devraient être connues dans les prochains jours.

Les Français seront bientôt fixés sur le recul de l’âge de la retraite, l’allongement de la durée de cotisation et le périmètre des hauts revenus visés par une nouvelle taxation. Les décisions sur la réforme des retraites sont imminentes. Hier, le calendrier s’est précisé sur fond de cafouillages.

Le ministre du Travail, Eric Woerth, devrait abattre ses cartes le 15 juin, jour de la mobilisation nationale appelée par FO, a rapporté le patron des députés UMP, Jean-François Copé. Faux ! rétorque l’entourage d’Eric Woerth sous-entendant que ce serait plus probablement le 16 juin. Selon nos informations, le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, pourrait annoncer lui-même les grandes lignes de la réforme à l’occasion d’un déplacement, puis il reviendrait au ministre du Travail de dévoiler l’ensemble de l’avant-projet dans le cadre d’un point presse. « Le président de la République va décider d’un certain nombre d’arbitrages au dernier moment », insistait-on hier à l’Elysée et rue de Grenelle, où les téléphones n’ont pas arrêté de sonner. Car, les fuites, hier, se sont multipliées.

Augmenter les cotisations des fonctionnaires. Selon des sources gouvernementales qui ont dévoilé ces nouveaux arbitrages à l’AFP, l’« équité » public-privé de la réforme passera bien par une hausse du taux des cotisations retraite des fonctionnaires, qui s’élève à 7,85 % contre 10,65 % dans le privé (voir notre édition du 27 mai. parisien.fr ) . Sans indiquer le montant ni son rythme, cette augmentation à la charge des agents rapporterait selon ces sources près de 3 Mds €. Selon le conseil d’orientation des retraites, une hausse d’un point de cotisation représente 720 M€ supplémentaires dans les caisses. La piste de l’évolution du mode de calcul des pensions dans la fonction publique est enterrée.

Taxer provisoirement les très hauts revenus. La cible se précise : il s’agirait de taxer « provisoirement » les revenus supérieurs à 11 000 € net par mois, selon l’AFP, soit moins d’1 % de la population gagnant quatre fois le plafond de la Sécurité sociale. Une taxation qui échapperait au bouclier fiscal. « On travaille encore sur ce montant », nous précise le ministère du Budget, « l’arbitrage définitif sera rendu par le président de la République la semaine prochaine ». Le gouvernement veut aussi raboter les allégements de cotisations patronales sur les bas salaires (23 Mds €) . L’économie escomptée est d’environ 2 Mds€ .

Individualiser la reconnaissance de la « pénibilité ». Le ministre du Travail, Eric Woerth, a expliqué ces derniers jours qu’il voulait que cette pénibilité soit « avérée », notamment « par des marques physiques », pour donner droit à des compensations en termes de départ anticipé. Une commission dans laquelle les partenaires sociaux siégeraient et non plus seulement des médecins serait chargée d’examiner au cas par cas les dossiers. Le dispositif « carrières longues », instauré en 2003, serait reconduit. Il permet aux salariés qui ont commencé à travailler avant 18 ans de bénéficier d’un départ anticipé à la retraite.

Favoriser l’emploi des seniors. Le gouvernement a confirmé son intention de faciliter le tutorat ou le temps partiel des seniors. Il entend également accorder des allégements de charges ciblés sur ces derniers.

Avant le Mondial, la France ouvre les jeux en ligne

Les casinos vont encore perdre de la clientèle à deux jours de l’entrée en lice des Bleus en Afrique du Sud, les Français peuvent depuis hier jouer et parier en ligne.Comment s’y prendre, les sites autorisés, les enjeux économiques…Explications.

Donnée gagnante à 2 contre 1, l’équipe de France raflera-t-elle la mise, vendredi prochain face à l’Uruguay? Les parieurs, en tout cas, vont pouvoir s’en donner à cœur joie avec la Coupe du monde de foot. Car depuis hier, le marché français des jeux d’argent en ligne est enfin ouvert à la concurrence. Tout internaute, pourvu qu’il soit majeur, peut se connecter à l’un des onze sites habilités à proposer des paris sportifs ou hippiques.

Fin juin, on pourra même jouer au poker en ligne le plus légalement du monde. Une petite révolution tant la France, depuis des décennies, veillait scrupuleusement au respect d’un monopole d’Etat, vieux de plus de quatre cents ans. Mais au nom de la libre concurrence, Bruxelles en a décidé autrement il y a déjà quatre ans.
Même si les pouvoirs publics ont veillé à préserver leurs intérêts, les deux « historiques » que sont le PMU et la Française des jeux, dont l’Etat détient 72%, vont devoir partager un gâteau actuellement estimé entre 2 milliards et 3 milliards d’euros par an et à 5 milliards en régime de croisière. La concurrence promet d’être rude avec les Bwin, Betclic, Chilipari, Everestpoker, Eurosportbet, Sajoo et autres.
Ces noms ne disent sans doute encore rien au grand public, mais ils cachent des poids lourds du monde des médias et de l’audiovisuel. C’est bien d’ailleurs ce qui inquiète les détracteurs de l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne.
Dans un pays qui compte près de 30 millions de joueurs occasionnels — dont 5 millions déclarent être prêts à parier de l’argent sur des matchs de la Coupe du monde —, ils craignent que les risques d’addiction au jeu soient renforcés. Les gros opérateurs n’ont-ils pas dépensé des centaines de millions d’euros en publicité? Pour attirer le chaland, certains sites proposent déjà 50 € de paris gratuits à ceux qui ouvriront un compte chez eux.
L’Autorité de régulation des jeux en ligne assure qu’elle veillera au grain. Les paris sont ouverts.

meteo fin de semaine à Evaux les bains

Une météo capricieuse ce matin, après une nuit très très pluvieuse et orageuse, cela ne va pas en s'arrangeant. Attendons samedi pour une amélioration.

mardi 8 juin 2010

Dossier médical de Johnny : 25 députés de droite s'indignent

La députée UMP Muriel Marland-Militello et 24 de ses collègues de la majorité ont adressé mardi une lettre ouverte à L'Express pour exprimer leur «indignation» après la récente publication par l'hebdomadaire d'éléments du dossier médical du chanteur Johnny Hallyday.

«Le droit au secret médical est un droit premier, pour tous, même pour des personnalités publiques.

Divulguer ce genre de données à caractère très personnel ne participe pas de la liberté d'information mais d'une dérive inacceptable dont le seul but est de faire du sensationnalisme», écrivent-ils au directeur de la rédaction, Christophe Barbier.

«Comment voulez-vous que nous, parlementaires, puissions au quotidien défendre et promouvoir la presse et la liberté de la presse si certains titres ayant pourtant pignon sur rue s'abaissent à ce genre de procédés ?», s'interrogent-ils.

Parmi les signataires figurent Bruno Bourg-Broc et Alain Suguenot (UMP), Olivier Jardé et Rudy Salles (Nouveau Centre) ainsi que la députée villiériste Véronique Besse (MPF).

Johnny dépendant à l'alcool

Le rapport des médecins américains, que L'Express a pu consulter, décrit, jour après jour, l'évolution de son état de santé, les véritables raisons de son hospitalisation entre le 7 et le 23 décembre à la clinique Cedars-Sinai de Los Angeles (Etats-Unis) et de son placement en coma artificiel. Selon ce dossier médical rédigé en anglais, le chanteur n'a jamais été en danger de mort. Un point qui, selon L'Express, apporte un nouvel éclairage sur «l'affaire Johnny», un psychodrame national «qui a pris des proportions extravagantes». On apprend aussi dans ce rapport que Johnny Halliday souffrait d'une forte dépendance à l'alcool.

Le chanteur aurait été hospitalisé à cause d'une infection consécutive à son opération pour une hernie discale, en novembre 2009. S'estimant victime d'une erreur médicale de la part du chirurgien Stéphane Delajoux, le chanteur veut savoir ce qui s'est passé. A l'époque des faits, Jean-Claude Camus, producteur de la star, avait qualifié l'opération de «massacre». Les deux experts médicaux désignés par la justice doivent rendre leur rapport à la mi-juillet et le document que dévoile L'Express pourrait peser dans leurs conclusions.