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mardi 15 mars 2011

Laurent FABIUS lance la campagne des cantonales en Creuse




Avec du retard, voici des infos relatives à l'élection de ce dimanche 19 mars 2011.
Vous allez me dire, cela sert à rien, non, VOTER c'est utile surtout dans ces périodes de tourments.
Vos énarques ne pourrons ignorer vos votes... Alors aux urnes ce dimanche

Cantonales à Aubusson : Des élections sans beaucoup de suspens

 Michel Moine apparaît en position de force face à une opposition affaiblie. Cinq candidats brigueront les suffrages des électeurs le 20 mars prochain.


Le canton apparaît plus fidèle à la gauche que la commune d'Aubusson, connue jusqu'à une période récente pour son instabilité politique. Peu de maires réussissaient en effet à enchaîner deux mandats.

À l'échelon cantonal, depuis l'après-guerre, seul le Dr Jean Mazetier, créateur de la clinique de La Croix-Blanche et « patron » de l'UDF départementale a réussi à écarter les socialistes des affaires cantonales pendant huit ans. Le canton se plaît à envoyer siéger à Guéret des notables. Le sénateur Paul Pauly, maire d'Aubusson de 1965 à 1973, s'est offert le luxe de représenter le canton pendant 28 ans mais aussi de présider le Conseil général de 1946 à 1973. Le Dr Victor Pakomoff lui a succédé pendant sept ans. Puis est enfin venu le tour d'une femme, Jacqueline Defemme-Verdier, vice-présidente du Conseil régional. Elle a trouvé, en 2004, un successeur en la personne du jeune maire d'Aubusson, élu en 2001. Depuis, Michel Moine s'est forgé une personnalité politique, tout en étant relativement marginalisé au sein du PS creusois, Il cherche aujourd'hui à étendre son influence en misant sur le redécoupage intercommunal en projet. Ce fidèle d'Arnaud de Montbourg est déjà parvenu à conforter son influence au niveau du canton. Ainsi, les dernières élections municipales l'ont vu facilement l'emporter à Aubusson alors que ses proches s'imposaient dans plusieurs communes. Il a ainsi réussi à faire taire les oppositions qui agitaient jusqu'alors la Com-com Aubusson-Felletin. La mairie de Saint-Amand échappe encore à son influence mais son maire, Jean Marie Le Guiader (UDF) qui s'est contenté d'un maigre 3,68 % au premier tour des cantonales de 2004, a renoncé, cette année, à se présenter. Jean-François Ruinaud, le maire de Néoux, en devenant vice-président de la com-com, a cessé de faire entendre sa différence. Lui aussi s'était présenté aux cantonales en 2004 mais il avait seulement recueilli 6,34 % des voix.

Michel Moine n'a plus guère d'opposition locale, que ce soit à la mairie ou à la com-com. Pierrette Legros, ancien maire UMP de Saint-Avit-de-Tardes, l'a affronté aux dernières municipales. Elle peine depuis à faire entendre sa voix à la tête d'une opposition qui accumule les démissions et les absences. Pierrette Legros retrouve, ce mois de mars, Michel Moine en qualité de remplaçante de Claude Teyton, ancien maire adjoint de Pierre-Henri Bos. Claude Teyton qui ne fait pas mystère de ses sympathies politiques (ami de J. Auclair), se présente pourtant comme indépendant. Il rencontre sur son chemin Jean-Marie Massias, lui aussi adjoint de P.-H. B. Son ex-colistier, devenu DVD fait équipe avec Laurence Chevreux, premier adjoint de la commune de Saint-Amand. Mathieu Charvillat (MODEM) incarne la jeunesse. Michel Moine qui fait équipe avec Vivette Le Hellaye pourra compter, au second tour, sur l'apport de Claudine Léporati (Creuse Terre de Gauche), membre de son équipe municipale et son ancienne adjointe aux sports.

lundi 14 mars 2011

Bonjour à tous

De retour ce jour à Evaux, le blog va redevenir informatif. Je remercie tous les messages de soutient et les messages de sympathie des lecteurs du blog.

vendredi 11 mars 2011

Kadhafi menace de balancer "un grave secret" sur la campagne de Sarkozy en 2007

Nos politiques ne seraient pas honnêtes, oh pas très beau...

Ces déclarations interviennent au moment où le président de la République reconnaît officiellement l'opposition libyenne.


Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy.Info Le Post.fr

La tension diplomatique entre la France et la Libye monte d'un cran.

Le timing semble bien calculé. Au moment où Nicolas Sarkozy reconnaît officiellement l'opposition libyenne, le régime de Kadhafi affirme, via son agence officielle Jana, que la révélation d'un "grave secret" pourrait entraîner la chute du président français.

Ces révélations du régime Kadhafi seraient liées au financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007, selon Jana. Cette annonce du régime libyen a été reprise par la télévision officielle.

La menace de Kadhafi intervient quelques heures après la rencontre prévue jeudi matin entre Nicolas Sarkozy et le Conseil national de transition (CNT) libyen, qui regroupe l'opposition au régime du colonel Kadhafi. Une rencontre au cours de laquelle la France a reconnu la résistance libyenne comme "seul représentant légitime du peuple."

Alors que Nicolas Sarkozy proposerait à l'UE des frappes aériennes ciblées en Libye, le dirigeant libyen envisage de rompre ses relations diplomatiques avec la France.

lundi 7 mars 2011

Faible tremblement de terre dimanche soir en Creuse

Tandis que la détonation entendue ce matin en Haute-Vienne n'en finit pas d'alimenter les conversations, le tremblement de terre survenu hier dimanche en fin de journée au nord-est de La Souterraine (Creuse) est passé totalement inaperçu.

Et pourtant la terre a bel et bien tremblé, peu - magnitude de 2,3 - mais elle a tremblé selon le Réseau national de surveillance sismique basé à Strasbourg.

dimanche 6 mars 2011

Après Leclerc, le désert commercial ?

Des élus du sud de l'agglomération veulent mener une fronde contre la fermeture annoncée du Leclerc de la route d'Évaux. Ils craignent une « désertification commerciale » du secteur.

Ils sont entrés en resistance contre la fermeture du magasin Leclerc de la route d'Évaux-les-Bains. Des élus de Lignerolles, Prémilhat et Teillet-Argenty (*) se sont réunis mardi soir, pour echaffauder un plan d'action en commun.

1. La sutuation. En septembre 2009, la Commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) a donné son feu vert pour la construction d'un nouveau Centre Leclerc de 8.500 mètres carrés, sur la zone de Châteaugay (lire ci-dessous), à Domérat. Son ouverture doit avoir lieu à l'horizon septembre 2012. Du coup, le magasin de la route d'Évaux-les-Bains, où s'approvisionnent les habitants de la périphérie sud de Montluçon, est condamné.

2. Vers un désert commercial au sud ? C'est la crainte des élus réunis mardi soir. « Les services de première nécessité s'éloignent de plus en plus des habitants de la périphérie sud, s'inquiètaient les élus de Lignerolles, dans une délibération prise au mois de janvier. Le déséquilibre amorcé ne contribuera-t-il pas à les pénaliser encore plus ? » Une fois le Leclerc de la route d'Évaux-les-Bains fermé, les habitants de la zone sud « n'auront plus le choix », pense Mireille Schurch, maire de Lignerolles. « Ils seront forcés d'aller à Auchan », pronostique André-Maxime Gérinier, maire de Teillet-Argenty. « C'est un non-sens écologique, poursuit Mireille Schurch. Sans compter que l'implantation d'un nouveau magasin à proximité d'un grand axe (la RN145, NDLR) et très loin des habitations va à l'encontre de la politique de développement du commerce de proximité. »

3A la place de Leclerc, des « rumeurs ». Selon Mireille Schurch, « rien de concret » n'a été envisagé pour remplacer le Leclerc de la route d'Évaux. Le directeur de l'enseigne aurait « pris des engagements » auprès de Daniel Dugléry (lire ci-dessous), le président de la communauté d'agglomération, pour que le magasin ne devienne pas une friche. Des « rumeurs » circulent sur son avenir : celle de l'implantation d'une marque de hard-discount ou d'un magasin de bricolage, notamment. Mireille Schurch ne veut ni de l'un ni de l'autre : « Un hard-discount ? C'est mépriser nos populations. On mérite mieux que ça ! »

Coup de tonnerre sur la présidentielle ? Marine le Pen en tête des sondages ....

A prévoir ou prévu, La monté du parti de Marine Le pen prend des ailes. Il fallait si attendre, la gauche ne présente personne et surtout rien de concrêt que des flashs de législatures.

ce matin sur France Inter, nadine Morano (UMP), se disait scandalisée par ce sondage, lorsque que les sondages sont en leur faveur tout va bien...

Alors "la droite", bougez vous, il vous reste une année pour redresser la barre avant le coup de froid qu'elle à mis en route en INTERDISANT, PONCTIONNANT A TOUT VA, le français de "base", nous va! on en a marre de payer, payer et encore payer. A esperer que le pire n'est pas a venir. Alors bouger vous avant que le cyclone ne dévaste tout notre systeme.

LE PARISIEN :

Selon un sondage réalisé par l'institut Harris Interactive pour «le Parisien» -«Aujourd'hui en France» à paraître ce dimanche, Marine Le Pen arrive en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle avec 23%. Elle devance Nicolas Sarkozy et Martine Aubry, crédités tous deux de 21%.
La patronne du FN se féliciteAubry attaque Sarkozy. Un coup de semonce pour l'UMP2012 : Sarkozy perdrait face aux quatre ténors socialistes .

Si le premier tour du scrutin se déroulait dimanche prochain, le scénario du 21 avril 2002 serait même dépassé. Jean-Marie Le Pen était arrivé en seconde position au premier tour après Jacques Chirac et devant Lionel Jospin.

Bayrou crédité de 8%, Villepin et Joly de 7%

Dans cette enquête, le président du MoDem, François Bayrou, arrive en quatrième position des intentions de vote (8%), suivi au coude à coude par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, qui a rendu sa carte de l'UMP, et l'eurodéputée Europe Ecologie-Les Verst Eva Joly, crédités de 7%. Olivier Besancenot (LCR) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) obtiennent 5%.

Sur le terrain, le capital sympathie de l'héritière du FN progresse

La nouvelle présidente du Front national, qui a succédé à son père mi-janvier et annoncé, dans la foulée, qu'elle se sentait légitime à représenter le FN dans la course à l'Elysée, avance ses pions depuis des semaines, séduisant de plus en plus parmi les classes populaires.

Sur le terrain, l'héritière de Jean-Marie Le Pen «passe bien», son capital sympathie augmente. Ainsi au salon de l'Agriculture, sa visite a-t-elle été très suivie, et ne s'est pas accompagnée des remarques désobligeantes habituelles. Elle semble bénéficier d'une actualité politique dense, voire cacophonique : à la démission de Michèle Alliot-Marie sur fond de révolution tunisienne, se sont ajoutés le débat sur la laïcité, qui se concentre sur la place de l'islam en France, et l'inquiétude de vagues d'immigration du Maghreb vers l'Europe et la France.

Ce sondage devrait en tout cas renforcer ceux qui, à droite, jugent dangereux que la majorité présidentielle lance tous azimuts ces discussions, destinées à couper l'herbe sous le pied des frontistes. Patrick Devedjian par exemple, craint que le FN ne devienne «le centre de gravité» de ces débats.

Enquête réalisée en ligne par l'institut Harris Interactive du 28 février au 3 mars 2011. Echantillon de 1618 individus issus de l’access panel Harris Interactive, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle de l’interviewé et taille d’agglomération et vote au premier tour de l’élection présidentielle de 2007.

mercredi 23 février 2011

CREUSE - Un séisme de magnitude 2,4 sur la commune de Moutiers-Malcard

Il y a très peu de chances que les habitants de la commune de Moutiers-Malcard, au nord-est de Guéret, l'aient ressenti, mais un séisme de magnitude 2,4 s'y est bel et bien produit hier soir.

Pour le Réseau national de surveillance sismique, basé à Strasblourg, aucun doute : la terre a tremblé pendant plus de 30 secondes, vers 23h00, à 5 km de profondeur dans la croûte terrestre.

Un kilo de résine et 160 plants de cannabis saisis , deux résidents d'Evaux interpellé

Suite à un accident de la circulation, les gendarmes de l'est de la Creuse ont découvert un kilo de résine de cannabis puis 160 plants en culture dans un hangar.

«La lutte contre le trafic de stupéfiants est l’une de nos priorités et les résultats sont déjà là ». Le procureur de la République de Guéret, Olivier Querard, affiche sa satisfaction alors qu’une deuxième affaire de trafic de cannabis vient d’être révélée en Creuse, quelques jours après des interpellations à La Souterraine, en Haute-Vienne et dans l’Indre

Mardi 1er février, à 23 h 20, les gendarmes de Gouzon interviennent sur un accident de la circulation à Chambon-sur-Voueize : un véhicule a percuté un portail et un muret. Le conducteur s’est enfui, mais son passager, « handicapé dans ses mouvements suite à une récente opération chirurgicale », est toujours dans la voiture. Un pompier inspectant celle-ci découvre alors dix savonnettes de résine de cannabis (un total de 960 g) sous le siège du passager.

Mercredi 2 février, le conducteur, un homme d’une vingtaine d’années déjà connu de la justice pour trafic de stupéfiants, est interpellé à Montluçon. Durant sa garde à vue, il reconnaît avoir acheté les dix savonnettes pour les revendre. Mais ne livre pas le nom de son fournisseur.

Vendredi 4 février, les gendarmes (*) procèdent à une dizaine d’interpellations dans les Combrailles, dont deux personnes d’Évaux-les-Bains reconnaissant participer à un trafic de résine, mais aussi d’herbe.
Dimanche 6 février, le fournisseur d’herbe, « un homme d’une quarantaine d’années » est identifié et une perquisition est effectuée à son domicile, « dans une commune des Combrailles ». Dans un hangar entièrement équipé, les gendarmes découvrent 160 plants de cannabis en cours de culture. Soit, selon le procureur, « 16 kg d’herbe une fois la récolte à terme pour une valeur de 80.000 ? à la revente ». Selon nos informations, ce fournisseur serait un ressortissant anglais.

Au terme des gardes à vue, le conducteur du véhicule et le fournisseur d’herbe ont été présentés au procureur de la République puis écroués en attente de leur passage devant le tribunal correctionnel, « afin de permettre aux investigations de se poursuivre ».

Le procureur indique enfin que « dans ces affaires de trafic de stupéfiants, de nouvelles dispositions facilitent la saisie d’avoirs criminels, s’il s’avère que des investissements ont été faits avec l’argent de la drogue ».

mardi 8 février 2011

La campagne des cantonales peine à s'enclencher en creuse

Quarante jours nous séparent du premier tour des cantonales le 20 mars prochain, et force est de constater que la campagne peine à démarrer.


Pas ou peu d'affiches électorales sur les murs, très peu de réunions publiques, des candidats introuvables, il est bien difficile de s'imaginer, à moins de huit semaines du premier tour de scrutin, que la Creuse est en campagne des cantonales.

De fait, plusieurs raisons peuvent expliquer ce démarrage poussif des hostilités. La première, et sans doute la plus importante, c'est que ces cantonales ne présentent a priori guère d'enjeu : le 27 mars, au soir du second tour, le Conseil général de la Creuse devrait conserver sa majorité de gauche face à une droite locale fébrile cherchant par tous les moyens à se différencier d'une UMP empêtrée dans des difficultés en tous genres au plan national.

Autre explication, les difficultés que semblent rencontrer les partis politiques à trouver des candidats. Un phénomène qui n'épargne pas la droite creusoise incapable d'en trouver un sur le canton de Guéret Sud-Est et sur celui de Gentioux qu'elle a pourtant détenu il n'y a pas si longtemps que ça.

Mais ce sont les écologistes d'Europe-Écologie-Les Verts qui visiblement peinent le plus : ils n'ont pour l'heure que deux candidats déclarés alors qu'ils affichent depuis longtemps leur volonté d'en présenter sur tous les cantons.

Du côté du Front national, on a moins d'ambition mais pour l'instant également pas l'ombre d'un candidat malgré les efforts des amis de Marine Le Pen d'en recruter via Internet.

Parfois, les mouvements politiques ont bien annoncé des candidatures mais sans les remplaçant(e)s exigé(e)s par la loi au nom de la parité. Difficile dans ces cas-là, il est vrai, d'entrer en campagne. En attendant, les mouvements politiques creusois ne donnent pas, dans leur ensemble, une leçon de parité : sur les 39 candidats déclarés sur les 13 cantons renouvelables, on ne compte que six candidates !

Au total, ce lent démarrage des hostilités sur le terrain ne milite pas pour une mobilisation importante des électeurs les 20 et 27 mars prochains. Rappelons que la participation globale en Creuse avait frôlé les 70 % lors du précédent scrutin sur les mêmes cantons en 2004.

En attendant, malgré une campagne encore en stand-by, on peut d'ores et déjà relever quelques situations originales dans quelques cantons.

Sur Guéret Sud-Est, l'absence d'un candidat de droite va indéniablement profiter au candidat du MoDem Éric Daubechies mais pourrait également gonfler le score d'un candidat FN... s'il y en a un, ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent. Sur ce canton, la question est de savoir si Guy Avizou (PS) rééditera son exploit d'être élu au premier tour comme en 2004 face à sept candidats.

Sur Ahun, Jean-Claude Trunde (PS) rééditera-t-il lui aussi son score de 2004 qui avait obligé Jean Auclair à un second tour ? La réponse à cette question tiendra à la capacité du député-maire de Cressat de mobiliser l'électorat de droite.

Sur Le Grand-Bourg, on pourrait assister à un duel des Fursac entre Thierry Dufour, maire de Saint-Pierre, candidat de Creuse Terre de gauche, et Michel Monnet, maire de Saint-Etienne, candidat divers droite sans étiquette.

Enfin, sur Saint-Sulpice-les-Champs, qui, du candidat socialiste Jean-Hubert Filleyssant appelé à la rescousse après le coup de sang de Michel Conchon, ou de Patrick Aubert, le divers gauche se réclamant de l'héritage Delprato, conservera le canton à la gauche?

La Montagne

Jumelles disparues : la mère a reçu par courrier l'argent retiré par le père

La mère des jumelles suisses de six ans qui ont disparu depuis plus d'une semaine a reçu par la poste l'argent retiré par le père des fillettes à Marseille, avant qu'il se suicide en Italie. | (DR.)
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Une découverte qui laisse présager du pire. La mère des jumelles suisses de six ans qui ont disparu depuis plus d'une semaine a reçu par la poste l'argent retiré par le père des fillettes à Marseille, avant qu'il se suicide en Italie, a indiqué mardi le frère de celle-ci Valerio Lucidi.

«Il y a quelques nouvelles ce matin. On a reçu plusieurs courriers envoyés d'Italie, du village où (Matthias Schepp) s'est suicidé renvoyant tout l'argent retiré à Marseille. Ce sont des billets de 50 euros pour un total d'environ 8.000 euros», a expliqué à la presse Valerio Lucidi devant le domicile de sa soeur à Saint-Sulpice (ouest de la Suisse).

«Il n'y a aucune lettre qui accompagne l'argent. Cela nous inquiète car l'hypothèse qu'il aurait payé quelqu'un pour garder les enfants ne tient plus», a-t-il ajouté.

Alessia et Livia, 6 ans, ont été enlevées dimanche dernier en Suisse par leur père, Matthias Schepp, 43 ans. Le corps de ce dernier a été retrouvé quelques jours plus tard, vendredi, en gare de Cerignola, en Italie. Il s'est suicidé en se jetant sous un train. Depuis, aucune trace des fillettes.

Ce week-end, Interpol a lancé une alerte à ses 188 pays-membres. Dans un communiqué, l'organisation policière internationale, basée à Lyon, livre une description exacte des jumelles : «Au moment de leur disparition, Livia portait un T-shirt vert, un jeans, une veste de ski violette et des baskets Adidas, et Alessia un T-shirt à bandes rouges et blanches, un jeans, une veste marron et des chaussures noires. Les deux fillettes sont blondes et mesurent 1,15 mètre». Un autre appel à témoins a été également été lancé sur Facebook.

De Marseille, le père a écrit à sa femme, avant de mettre fin à ses jours. Vivant mal leur séparation, Matthias Schepp lui avait adressé une carte postale dans laquelle il se disait désespéré et affirmait ne pas pouvoir vivre sans elle. De la cité phocéenne, on sait également qu'il avait acheté des billets pour se rendre en Corse.

Depuis les recherches se poursuivent en Corse, en France, en Italie et même en Suisse, un pays que les jumelles auraient pu, en fait, ne jamais quitter.

dimanche 6 février 2011

Spectacle à venir le 2 avril 2011 à Capdenac

un concert cabarêt aura lieu à Capdenac (Aveyron) en hommage à Grégory LEMARCHAL. De très nombreux artistes et amis chanteurs(es) de Grégory se réuniront le temps d'un spectacle afin de célébrer le mois de son décès.
Il est vrai qu'à Evaux on ne s'en préoccupe pas trop (il m'a été dit, à Evaux (par des gens que l'on dit respectable),  y'en a marre des Lemarchal, il est vrai on ne parle par agriculture et y a pas d'argent à gagner.... ), Avec tristesse, (vous comprendrez pourquoi je me suis détaché de tout ce qui peux se passer à Evaux, cette réflexion m'a fortement affecté, allez dans les hôpitaux et vous comprendrez comment on essaye de soigner et comment on meurt à 20 ans, alors je suis partis vers d'autres lieux afin de récolter des fonds pour aider à la recherche de la guérison de la mucoviscidose.
Je rappelle à tous, que cette maladie n'a pas de frontières et qu'elle rayonne aussi dans la creuse et peut être aussi à Evaux les bains et vous ne le savez pas, car ces malades ne se plaignent jamais, ils sont dignes  et le cours du lait ne les éffraient pas !
Grégory Lemarchal est né le 13 mai 1983. Il grandit à Chambéry en Savoie. Grégory est à peine âgé de 20 mois quand ses parents apprennent qu'il est atteint d'une mucoviscidose, une maladie respiratoire très grâve. C'est probablement ce qui a fait de lui le battant qu'il est devenu.
A 12 ans il devient champion de France de rock acrobatique... A 15 ans il participe à l'émission "graine de star", dont il ne ressort pas vainqueur. Mais qu'à cela ne tienne! Il continuera dans le milieu et va faire quelques première parties de concert : Hervé Villard, Gilbert Montagné ...

En 2003, il joue et chante dans une comédie musicale "Adam et Eve". Il devait faire une tournée en province puis au Zenith à Paris mais le destin en a voulu autrement ! Il est selectionné pour participer à la Star Academy saison 4... qu'il gagne devant Lucie. En 2005, il sort son premier single Ecris l'histoire quelques mois après sa sortie du Château qui est un vrai succès et apporte un disque de platine (300 000 exs vendus) à Grégory. Quelques semaines plus tard, c'est son premier album Je deviens moi qui marque les Français et prend la première place au classement Ifop et devient double disque d'or (200 000 exs vendus). 2006 lui sourit et lui apporte une belle reconnaissance (comme il le reconnait lui-même) puisqu'il fait un grande tournée qui passera notamment par l'Olympia pour 4 représentations. Ce passage sur la scène parisienne mythique est l'occasion pour le jeune chanteur de nous enchanter encore un peu plus avec la sortie d'un deuxième album, live cette fois-ci, Olympia 2006.

Mais la belle histoire du jeune homme prend fin le 30 avril 2007 quand Grégory décède des suites de sa maladie, la mucoviscidose.

samedi 5 février 2011

Gentioux-Pigerolles : L'Internet haut débit est arrivé à Pigerolles

le réseau 3g+ à Evaux les bains (en bleu), bizarre comme couverture
Le relais mis en place au village de Pigerolles, sur le canton de Gentioux, est opérationnel à la grande satisfaction des habitants de ce secteur.

Le relais de Pigerolles inauguré demain. Installé à la demande des élus, Pierre Simons, maire de Gentioux, Frédéric Bertrand maire délégué de Pigerolles et Jean Luc Léger vice président du conseil général, il sera inauguré demain lundi 7 février, à 15 h 3O, en présence des représentants des sociétés Axione et Alsatis.

Ainsi Inkternet haut débit arrive sur le Plateau de Millevaches dans un secteur vierge jusqu'à ce jour.

Un pylône pour les téléphones portables. Et puis en juin prochain ce sont les portables qui recevront enfin un signal positif de la part des trois opérateurs. Le pylône de Gentioux étant actuellement en construction avec la société Bouygues.

la bataille pour l'éolien en creuse : Les opposants ont gagné une bataille

Les opposants ont gagné une bataille : celle de l'enquête publique portant sur le permis de construire de six éoliennes sur les crêtes de Bois-Brûlé. La Compagnie du Vent maintient son projet. Les services de l'État ont jugé l'étude d'impact déficiente

Les gorges du Thaurion sont de nouveau en eau. Elles vont rafraîchir les touristes cet été et retrouver leur vocation de production hydroélectrique. La commune de Châtelus-le-Marcheix, non contente de s'être imposée comme un phare de la littérature contemporaine en Creuse, s'imagine aussi en championne des énergies renouvelables. Aux turbines de ses barrages, elle ajouterait bien des turbines d'éoliennes.

Cette vertueuse combinaison énergétique est reprise comme contre-argument par l'Association de défense de l'environnement et du cadre de vie de la commune de Châtelus-le-Marcheix (ADECVC). Son président, Vincent Judet, descendant d'un sénateur de la Creuse, explique volontiers que Châtelus et ses gorges noyées ont déjà payé un lourd tribut à l'indépendance énergétique de la France.

Ce projet de parc éolien date de 2007. Il a connu une nouvelle mouture lors du rachat d'une première société par la Compagnie du Vent (Groupe GDF-Suez). Le permis de construire porte désormais sur six éoliennes d'environ 130 mètres de haut. Un dossier de zone de développement éolien a été déposé par la Com-com et est en cours d'instruction. « Le dossier permis de construire et le dossier de ZDE se superposent, car ce sont des procédures longues », rappelle André Mavignier, président de la Com-com et ancien maire de Châtelus.

Pour l'instant le projet ne tourne pas très rond. Les opposants exultent depuis que l'enquête publique relative au dépôt de permis de construire s'est soldée par un avis défavorable du commissaire enquêteur. « La somme des inconvénients générés par ce projet est supérieure à ses bénéfices » , conclut M.Dupeux.

Ejecté, l'automobiliste creusois est tué sur le coup

Un jeune automobiliste creusois a été tué dans un accident qui s’est produit sur la commune de Saint-Médard-la-Rochette, hier matin.

Alors qu’il circulait sur la RN 942 dans le sens Aubusson-Guéret, vers 7 h 30, Nicolas Rodon a perdu le contrôle de sa voiture pour une raison indéterminée. Le véhicule a terminé sa course dans un champ, au niveau de la SARL Audouze, située au village de Fourneaux. Éjecté, le jeune homme, âgé de 28 ans, domicilié à Saint-Médard-la-Rochette, a été tué sur le coup.

Nicolas Rodon, qui était entré récemment dans le bureau de l’ACCA locale, travaillait à Aubusson. Il s’agit du deuxième accident mortel en Creuse depuis le début de l’année après celui survenu fin janvier sur la RN 154, à hauteur de Saint-Vaury.

La poste, libraire, vente de souvenirs, agence de tourisme.....

vendredi 4 février 2011

week end de la Saint Valentin au casino les 12,13 et 14 février à Evaux les bains

Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux et de l'amitié. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.

Le week end de la Saint Valentin 12,13 et 14 février au casino d' Evaux les bains sous le signe de la gastronomie et de la chance (peut être)

Le casino d'Evaux les bains vous propose d'offrir à votre amoureux (e) (pas d'âge pour l'amour), un cadeau original, une journée pleine de surprise, gastronomie et plaisir.
Un menu subtile (Champagne compris) additionné d'une cagnotte (5€)  pour s'initier au machine à sous (pourquoi ne pas empocher le jack pot).
Venez découvrir votre menu des amoureux du 12 au 14 février daau casino d'Evaux les bains.

45€ tout compris avec 5€ de jetons offert.

Un nouveau CHEF à la cuisine d'Evaux les bains


L'hôtellerie et la restauration une denrée de plus en plus rare à Evaux les bains.

Avec une nouvelle direction au casino d'Evaux les bains, un nouveau Chef de cuisine, Christian Coulon .

Originaire de la région parisienne, il à travaillé dans de grandes maisons étoilées avant de s'installer en 1991 à Aigurande dans l'Indre.
Après une création de "cuisinier à domicile en Creuse", il à  prit les commandes du piano (fourneau) du casino.

Des idées nouvelles, une nouvelle carte devrait fleurir ce bel établissement avant le printemps.

Vous pouvez le retrouver au casino (bien sur), mais aussi sur Radio france Bleue Creuse dans la matinale de 10h00 à 10h30 " Les gars de la marmite"

2010 un bilan dans l'ensemble positif pour la Creuse

Aucun doute, la crise économique, notamment par sa durée, fragilise la Creuse. Elle n'empêche pourtant pas des hommes et des femmes d'aller de l'avant.

En cette fin d'année 2010, les signes de reprise de l'activité économique sont tangibles, tout comme les effets d'une crise persistante. Celle-ci n'a pas engendré, dans le département et jusqu'à présent de grande catastrophe (pas de disparition de PME structurante, pas de licenciements massifs). Par contre, elle a provoqué des dépôts de bilan, notamment chez les artisans et les commerçants. Elle a surtout fragilisé durablement les trésoreries et beaucoup ont dû puiser dans leurs réserves. Leurs dirigeants, depuis des mois doivent se résoudre à travailler presque au jour le jour, sans visibilité, sous l'emprise d'une concurrence toujours plus vive et prête à casser les prix. L'année qui s'achève apparaît globalement contrastée, avec une volonté affichée d'appréhender l'avenir, comme pour mieux tourner la page.

Industrie. Le tissu industriel départemental est certes limité (3.662 entreprises, 13.163 salariés) mais il repose globalement sur des PME à caractère familial, offrant un large champ d'activités. Ces deux critères conjugués ont permis de limiter les effets de la crise. Des entreprises ont à leur actif des réussites probantes comme, pour ne citer qu'elle, La Pâtisserie des Comtes de la Marche (Gouzon) qui, pour fêter son dixième anniversaire, a procédé en octobre à une triple inauguration de locaux et d'équipements ! Elle annonce un CA en hausse de 19 %. Le moelleux creusois à base de noisette a ouvert, au fondateur de la société, Jacques Brunet, l'appétit de la réussite. À La Souterraine, Altia (industrie automobile) diversifie sa production au prix d'un investissement de 1,5 M? (création d'un atelier de tôlerie). À Bénévent, Acaplast (Application caoutchoucs et plastiques) a pris, sous la direction de Patrick Choukroun, une dimension internationale (110 salariés). Bien d'autres entreprises, comme Dagard à Boussac, poursuivent des investissements conséquents. À Guéret, Jean-Pierre Déchoz a cédé 3SI, la société de services informatiques qu'il a créée, à ses salariés. À Guéret encore, en toute discrétion, Aviva (60 salariés) gère la clientèle de marques de grande notoriété et prend de l'envergure (une réussite éclatante pour Agnès Veissberg). À La Forêt-du-Temple, après une année difficile, Microplan peine aujourd'hui à répondre aux demandes de ses clients et doit multiplier les heures supplémentaires.

RN. 145 La tendance se confirme sous le regard de l'Observatoire économique creusois : la RN.145 attire de plus en plus les activités économiques. La fin des travaux d'aménagement, cet automne, entre Gouzon et Montluçon confortera encore cet axe devenu majeur.

Gouzon-Mérinchal. Gouzon-Jarnages-Parsac se positionne comme un véritable pôle de développement économique à l'échelle de la Creuse. En 2010-2011, des entreprises s'y implantent ou s'y développent. Plus au sud, Mérinchal connaît la même bonne fortune autour de quelques PME, notamment Led to Lide (conception et fabrication de led).

Felletin. La bourgade, plaque tournante de la Filière laine Massif Central (et berceau de la tapisserie) devient un lieu de prédilection d'entreprises artisanales d'abord soucieuses de l'environnement et de la qualité de vie de ceux qui y travaillent. SCOP des Ateliers, Ressourcerie, ateliers artisanaux et galeries sont arrivés depuis l'été, rejoignant Diadélos, la Brasserie de la Creuse, Vincent Dubourg et quelques autres qui se retrouvent au sien de l'association Quartier Rouge. Les Journées nationales de la laine ont pris une dimension internationale fin octobre. Les Journées nationales du feutre arrivent.

Commerce. Aubusson, au niveau du commerce traditionnel, conserve toute son attractivité. 2010 a vu de nouveaux pas de portes ouvrir, d'autres ont été repris. Ailleurs, notamment à Guéret et à La Souterraine, le poids des grandes surfaces se fait de plus en plus écrasant. Les marchés traditionnels, notamment à Felletin et Chénérailles, se confortent.

Hôtellerie et tourisme. L'hôtellerie, avec les bars et les restaurants, représente 1.500 emplois. Un Kyriad (56 chambres) a ouvert à Guéret, tout comme Alexia, un hôtel-restaurant, à La Souterraine. Il sera bientôt complété par un centre de remise en forme. La station thermale d'Évaux-les-Bains, est dotée de ce type de structure depuis juillet. À moindre échelle, un autre centre a ouvert à Roches. L'hôtellerie se trouve aujourd'hui confrontée au grand chantier des normes de sécurité et de l'accès aux handicapés. Bien des établissements semblent, en raison de ces contraintes, en sursis. Une nouvelle classification arrive également. Deux hôtels de luxe (La Cazine et Sallandrouze) ont été mis, en 2010, en liquidation judiciaire. Côté restaurant, les grandes tables font toujours défaut (mais l'ouverture de L'Auberge de la vallée à Crozant est prometteuse) alors que la restauration rapide multiplie ses offres. Ici et là des particuliers procèdent à de lourds investissements pour miser sur le tourisme (avec les Gîtes de France-Creuse).

Bâtiment. Il représente 450 entreprises et environ 2.230 salariés. Il a gagné 400 emplois en dix ans. La situation de nombreuses entreprises apparaît aujourd'hui fragile du fait d'un manque de visibilité et de la concurrence exercée par des structures extérieures à la région. L'heure est à l'éco-construction (voir les Rencontres de Pouligny organisées par la FFB-23) qui ouvre les portes à de nouveaux marchés. Le salut, notamment pour les artisans, vient également de la restauration du patrimoine, un autre grand chantier soutenu par la Fondation du patrimoine et le Conseil général. À partir de Felletin, la filière pierre sèche s'affirme et la pratique de la rocaille revient au goût du jour.

Tapisserie. Son inscription par L'UNESCO, la montée en puissance de la Cité de la tapisserie, le début de la formation des lissiers (après 20 ans de disette), l'arrivée de créateurs internationaux, laissent espérer des lendemains qui chantent pour l'art d'Aubusson-Felletin, dont l'impact économique ne se limite pas aux seuls emplois directs (une centaine).

la montagne

mercredi 2 février 2011

Les cantonales dans la Creuse

 Cantonales 2011 : Quatre sortants ne se représentent pas
Les grandes manoeuvres en vue des cantonales de l'année prochaine ont commencé. Sur les treize cantons renouvelables, on sait déjà que quatre vont changer de titulaires, les sortants ne se représentant pas.

L'assemblée départementale qui sortira des urnes à l'issue des cantonales de mars prochain comptera au moins quatre nouveaux élus : trois conseillers généraux de gauche, Michel Moreigne (PS) à Bellegarde-en-Marche, Daniel Delprato (DVG) à Saint-Sulpice-les-Champs et Guy Moutaud (PS) à Le Grand-Bourg, et un de droite, Joël Souchal (UMP) à Chambon-sur-Voueize, ont, en effet, décidé de ne pas se représenter.

Ces départs ne devraient pas avoir de grandes conséquences sur les rapports de force au sein de l'assemblée départementale (1), même si, sur le papier, la gauche joue plus gros que l'opposition de droite puisqu'elle détient neuf des treize sièges à renouveler.

En attendant, d'un côté comme de l'autre, les grandes manoeuvres pour les candidatures ont commencé. Voici, canton par canton, l'état des lieux actuel

Ahun. Le député-maire de Cressat Jean Auclair part à la reconquête de son siège dans son fief historique. Face à lui, le PS alignera Jean-Claude Trunde, le maire du Moutier-d'Ahun. Sur ce canton symbole, on peut s'attendre à une candidature du Front de gauche, en l'occurrence celle de Joël Lainé (NPA), conseiller municipal de Saint-Hilaire-la-Plaine.

Aubusson. Michel Moine, le maire du chef-lieu de canton et conseiller général sortant, n'a pas fait, pour l'instant, acte de candidature auprès de la fédération du PS de la Creuse. Simple mouvement d'humeur ou positionnement de rupture plus profonde, le principal intéressé, contacté par nos soins, refuse de dévoiler publiquement ses intentions « tant qu'un véritable débat sur les orientations stratégiques du PS en Creuse n'aura pas lieu ». À droite, Claude Teyton, un assureur bien connu dans la cité tapissière, manifeste clairement son intention de se porter candidat depuis plusieurs semaines.

Auzances. Valérie Simonet, maire de Bussière-Nouvelle et conseiller général sortant UMP, repart. Son adversaire socialiste pourrait être Alain Vigneresse, conseiller municipal d'Auzances.

Bellegarde-en-Marche. L'ancien sénateur et président du Conseil général Michel Moreigne ne se représente pas. Le PS lui a trouvé un successeur en la personne de Jean-Paul Joulot, le maire de Bosroger, qui partirait avec Jacqueline Jary, maire de Mainsat, comme remplaçante.

Bonnat. Le conseiller général divers gauche Jean Commergnat repart pour un tour. Pour l'instant, on ignore qui la droite va choisir pour l'affronter.

Bourganeuf. Le président de l'assemblée départementale Jean-Jacques Lozach repart bien évidemment. Il pourrait avoir face à lui sa plus fidèle adversaire la conseillère régionale UMP Michèle Suchaud.

Chambon-sur-Voueize. Joël Souchal, après avoir hésité, ne repart pas. L'UMP a choisi son secrétaire départemental, le jeune maire de Nouhant Nicolas Simonnet, pour lui succéder. À gauche, le PS a désigné Anne Bridoux, maire de Saint-Loup.

Châtelus-Malvaleix. Le conseiller général sortant UMP Gérard Gaudin est à nouveau candidat. Il retrouvera en face de lui, comme lors du précédent scrutin, le maire PS de Châtelus-Malvaleix Jean-François Bouchet.

Gentioux-Pigerolles. Sans surprise, le conseiller général sortant PS Jean-Luc Léger se représente. Pas de candidat connu pour l'instant à droite, mais il pourrait bien y avoir un candidat écologiste sur ce canton où Europe Écologie a fait un excellent score aux dernières élections régionales (près de 22 %). Ce candidat pourrait être une candidate en la personne de Catherine Moulin, maire de Faux-la-Montagne, qui figurait précisément sur la liste Europe Écologie aux dernières régionales.

Le Grand Bourg. Conseiller général sortant, Guy Moutaud ne se représente pas. Le PS a choisi Didier Bardet, le maire de Fleurat, pour lui succéder. À droite, on évoque le nom de Michel Monnet, le maire de Saint-Étienne-de-Fursac pour porter les couleurs de l'opposition départementale.

Guéret Sud-Est. Conseiller général sortant, Guy Avizou, le « Monsieur Culture » de la gauche guérétoise, repart sous les couleurs du PS. Pas de candidat déclaré à droite pour l'instant.

Royère-de-Vassivière. Bernard Laborde (PS) est candidat à sa propre succession dans un canton où la droite n'a pas encore fait connaître le nom de celui qu'elle a choisi.

Saint-Sulpice-les-Champs. Le retrait du divers gauche Daniel Delprato ouvre, semble-t-il, des appétits. Le PS a choisi Michel Conchon, le maire de Sous-Parsat, pour le représenter, mais on annonce, sans donner de nom, un autre candidat divers gauche. À droite, certains avancent le nom de Monique Depeige, l'ancien maire de Saint-Sulpice-les-Champs, pour porter leurs couleurs, mais rien ne serait pour l'instant décidé.

Mais c'est quoi ces élections ?

En France, l'élection cantonale permet d'élire les conseillers généraux.

La durée du mandat d'un conseiller général est de 6 ans. Les conseils généraux sont renouvelés par moitié tous les trois ans. Les dernières élections cantonales ont eu lieu les 9 et 16 mars 2008 et les prochaines auront lieu les 20 et 27 mars 2011 .

Ces élections ont lieu, depuis 1998, le même jour que des élections municipales ou régionales. Ce ne sera pas le cas en 2011. Le mandat des conseillers généraux élus en mars 2011 expirera exceptionnellement en mars 2014. Les conseillers généraux seront donc élus pour un mandat réduit à 3 ans[1].

Un projet de loi examiné en conseil des ministres le 21 octobre 2009 prévoit notamment la suppression des conseillers généraux et des conseillers régionaux et leur remplacement par des conseillers territoriaux élus au niveau des cantons qui siègeraient dans les deux assemblées[2].

Cette institution a plusieurs missions. Elle vote le budget pour le département et définit ses grandes orientations politiques, en se réunissant tous les deux mois environ. En voici quelques unes : l'action sociale (insertion des personnes en difficulté, RMI, aide aux personnes handicapées), la culture (archives départementales, musées, bibliothèques), l'éducation (gestion des collèges), la voirie (gestion des routes départementales et nationales d'intérêt local, transports scolaires et urbains), questions de logement...