Le département du Rhône a été placé en vigilance orange canicule jeudi midi, a annoncé Météo France. Les températures pourraient en effet atteindre jusqu'à 35 degrés dans l'après-midi, notamment sur l'agglomération lyonnaise.
La vigilance devrait être levée «au plus tôt» samedi à 3 heures du matin.
Météo France a également placé en vigilance orange neuf départements du sud-ouest de la France,c ette fois pour des risques d'orages.
«Les températures maximales seront en hausse par rapport à mercredi et atteindront 35 degrés», voire localement plus dans l'agglomération lyonnaise, affirme l'organisme météorologique.
Par ailleurs, «les températures minimales de la nuit de jeudi à vendredi deviendront élevées, se situant entre 20 et 22 degrés et devenant difficilement supportables pour les personnes sensibles», ajoute Météo France.
Les journées de vendredi et samedi seront également très chaudes «avec la mise en place de vent du sud», notamment dans l'est de la France. Les températures devraient baisser dimanche.
«Les leçons de 2003 ont été tirées»
Présente sur le Tour de France, au départ de la 5e étape à Epernay (Marne), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est voulu rassurante en affirmant que «les leçons de 2003 (avaient) été tirées», même s'il faut «être extrêmement vigilant».
«Les professionnels sont mobilisés, tant les professionnels de santé de ville que le personnel des établissements médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées et des personnes handicapées», a-t-elle notamment déclaré.
Sont surtout concernées par la canicule les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles prenant régulièrement des médicaments, les personnes isolées et les enfants.
- blog privé informatif et infos nationales. Infos, météo, emploi, bourses , locales et nationales - Rédacteur : Dominique Bellet (DOM)
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jeudi 8 juillet 2010
Canicule et orages : 10 départements en alerte orange
Le département du Rhône a été placé en vigilance orange canicule jeudi midi, a annoncé Météo France. Les températures pourraient en effet atteindre jusqu'à 35 degrés dans l'après-midi, notamment sur l'agglomération lyonnaise.
La vigilance devrait être levée «au plus tôt» samedi à 3 heures du matin.
Météo France a également placé en vigilance orange neuf départements du sud-ouest de la France,c ette fois pour des risques d'orages.
«Les températures maximales seront en hausse par rapport à mercredi et atteindront 35 degrés», voire localement plus dans l'agglomération lyonnaise, affirme l'organisme météorologique.
Par ailleurs, «les températures minimales de la nuit de jeudi à vendredi deviendront élevées, se situant entre 20 et 22 degrés et devenant difficilement supportables pour les personnes sensibles», ajoute Météo France.
Les journées de vendredi et samedi seront également très chaudes «avec la mise en place de vent du sud», notamment dans l'est de la France. Les températures devraient baisser dimanche.
«Les leçons de 2003 ont été tirées»
Présente sur le Tour de France, au départ de la 5e étape à Epernay (Marne), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est voulu rassurante en affirmant que «les leçons de 2003 (avaient) été tirées», même s'il faut «être extrêmement vigilant».
«Les professionnels sont mobilisés, tant les professionnels de santé de ville que le personnel des établissements médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées et des personnes handicapées», a-t-elle notamment déclaré.
Sont surtout concernées par la canicule les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles prenant régulièrement des médicaments, les personnes isolées et les enfants.
La vigilance devrait être levée «au plus tôt» samedi à 3 heures du matin.
Météo France a également placé en vigilance orange neuf départements du sud-ouest de la France,c ette fois pour des risques d'orages.
«Les températures maximales seront en hausse par rapport à mercredi et atteindront 35 degrés», voire localement plus dans l'agglomération lyonnaise, affirme l'organisme météorologique.
Par ailleurs, «les températures minimales de la nuit de jeudi à vendredi deviendront élevées, se situant entre 20 et 22 degrés et devenant difficilement supportables pour les personnes sensibles», ajoute Météo France.
Les journées de vendredi et samedi seront également très chaudes «avec la mise en place de vent du sud», notamment dans l'est de la France. Les températures devraient baisser dimanche.
«Les leçons de 2003 ont été tirées»
Présente sur le Tour de France, au départ de la 5e étape à Epernay (Marne), la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'est voulu rassurante en affirmant que «les leçons de 2003 (avaient) été tirées», même s'il faut «être extrêmement vigilant».
«Les professionnels sont mobilisés, tant les professionnels de santé de ville que le personnel des établissements médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées et des personnes handicapées», a-t-elle notamment déclaré.
Sont surtout concernées par la canicule les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, celles prenant régulièrement des médicaments, les personnes isolées et les enfants.
La saga de l'été : Sarkozy et la majorité font bloc autour de Woerth
Après les sympathisants UMP au cours d'une réunion sur les retraites mardi soir au Raincy (93), le ministre du Travail Eric Woerth a également reçu le soutien mercredi matin de quelque 200 cadres de la fonction publique. Ceux-ci l'ont applaudi alors qu'il s'exprimait lors des rencontres pour la modernisation de l'Etat.
Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a appelé son camp à garder son «sang froid» face à l'affaire Bettencourt qui l'éclabousse également. Lors du Conseil des ministres, le président a réaffirmé son soutien sans faille au ministre du Travail qui présentera la réforme des retraites le 13 juillet. Il s'est dit «assez confiant» sur le fait que l'Inspection générale des finances «ne trouvera pas de faute» imputable à Eric Woerth dans la gestion du dossier fiscal de Liliane Bettencourt. «Je ne sais pas du tout ce que le rapport, remis vendredi, va dire. S'il y a faute, je sanctionnerai (Eric Woerth) et s'il n'y a pas faute, je ne vois pas pourquoi je le sanctionnerais», a-t-il ajouté, selon ces temoins.
Mais dans le cas contraire, il n'exclut pas de sanctionner son ministre, si le rapport qu'il a commandé à l'IGF montre une quelconque faute de l'ancien ministre du Budget.
Le premier ministre François Fillon, qui recevait les parlementaires UMP à Matignon, a assuré que l'exécutif ne céderait pas à l'«agitation» provoquée par l'affaire Bettencourt. En dépit d'appels provenant même de la majorité pour un remaniement rapide, il a rétorqué : «Notre priorité politique, ce n'est pas le remaniement, c'est la sécurisation de notre régime par répartition et c'est le rétablissement de nos comptes publics». Et d'ajouter : «Notre devoir, c'est de conduire la France hors de la crise économique et financière qui menace sa prospérité et sa cohésion... Avec votre soutien, je veux vous dire que nous le ferons sans crainte et sans nous laisser détourner de notre devoir», a-t-il conclu.
Le président du Nouveau Centre et ministre de la Défense, Hervé Morin, a déploré qu'Eric Woerth soit «chaque jour calomnié à partir de rumeurs». «Où est l'Etat de droit», «la présomption d'innocence?», a demandé M. Morin sur RMC et BFM-TV. «Ce qui se fait sur Eric Woerth, c'est une tyrannie», a-t-il affirmé, dénonçant «une compétition effrénée entre la presse médiatique classique et internet» où «plus rien n'est contrôlé», «où on ne prend pas le temps, un seul instant, de vérifier simplement l'information qui vous est donnée». Interrogé sur le cumul des responsabilités de trésorier de l'UMP et de ministre, M. Morin a jugé qu'après «cette histoire (...) le monde politique devra s'interroger sur la séparation d'un certain nombre de fonctions».
Le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a appelé son camp à garder son «sang froid» face à l'affaire Bettencourt qui l'éclabousse également. Lors du Conseil des ministres, le président a réaffirmé son soutien sans faille au ministre du Travail qui présentera la réforme des retraites le 13 juillet. Il s'est dit «assez confiant» sur le fait que l'Inspection générale des finances «ne trouvera pas de faute» imputable à Eric Woerth dans la gestion du dossier fiscal de Liliane Bettencourt. «Je ne sais pas du tout ce que le rapport, remis vendredi, va dire. S'il y a faute, je sanctionnerai (Eric Woerth) et s'il n'y a pas faute, je ne vois pas pourquoi je le sanctionnerais», a-t-il ajouté, selon ces temoins.
Mais dans le cas contraire, il n'exclut pas de sanctionner son ministre, si le rapport qu'il a commandé à l'IGF montre une quelconque faute de l'ancien ministre du Budget.
Le premier ministre François Fillon, qui recevait les parlementaires UMP à Matignon, a assuré que l'exécutif ne céderait pas à l'«agitation» provoquée par l'affaire Bettencourt. En dépit d'appels provenant même de la majorité pour un remaniement rapide, il a rétorqué : «Notre priorité politique, ce n'est pas le remaniement, c'est la sécurisation de notre régime par répartition et c'est le rétablissement de nos comptes publics». Et d'ajouter : «Notre devoir, c'est de conduire la France hors de la crise économique et financière qui menace sa prospérité et sa cohésion... Avec votre soutien, je veux vous dire que nous le ferons sans crainte et sans nous laisser détourner de notre devoir», a-t-il conclu.
Le président du Nouveau Centre et ministre de la Défense, Hervé Morin, a déploré qu'Eric Woerth soit «chaque jour calomnié à partir de rumeurs». «Où est l'Etat de droit», «la présomption d'innocence?», a demandé M. Morin sur RMC et BFM-TV. «Ce qui se fait sur Eric Woerth, c'est une tyrannie», a-t-il affirmé, dénonçant «une compétition effrénée entre la presse médiatique classique et internet» où «plus rien n'est contrôlé», «où on ne prend pas le temps, un seul instant, de vérifier simplement l'information qui vous est donnée». Interrogé sur le cumul des responsabilités de trésorier de l'UMP et de ministre, M. Morin a jugé qu'après «cette histoire (...) le monde politique devra s'interroger sur la séparation d'un certain nombre de fonctions».
Coupe du monde : l'Espagne s'envole pour sa première finale
Vainqueur de l'Allemagne (1-0) lors de la seconde demi-finale de la coupe du Monde, l'Espagne a décroché son ticket pour la première finale de son histoire. Elle y rencontrera les Pays-Bas pour une finale inédite.
Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.
Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).
Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.
Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.
Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).
Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.
mercredi 7 juillet 2010
M6 supprime «Trompe-moi si tu peux !» après la mort d'un candidat
La nouvelle émission de téléréalité de M6 s'annonçait «sulfureuse». La première diffusion de «Trompe-moi si tu peux !», prévue ce jeudi 8 juillet à 23 heures, a été supprimée et sera remplacée par la série «Bones».
M6 a justifié mardi ce changement de façon très succincte, mentionnant juste «le récent décès d'un participant». La chaîne a en revanche refusé de préciser les causes de son décès, «par respect pour la famille». Mais une enquête policière a été ouverte pour savoir s'il s'agit d'un suicide.
«Entrevue», qui a révélé l'affaire, affirme que Jean-Pierre, 32 ans, s'est suicidé à son domicile dans la nuit de lundi à mardi. C'est en tout cas ce que laisse penser, toujours selon le site Internet du mensuel, un message laissé avant son décès sur son répondeur : «Jean-Pierre ne fait plus partie de ce monde, la faute à qui ? Le faute à Akim. Je vous souhaite une bonne et longue vie à tous, au revoir.» Akim, rebatisé Ange dans lémission, était le compagnon de Jean-Pierre. Ils avaient participé ensemble à l'émission de télé-réalité de M6.
Une séparation sentimentale récente
Pour la société de production de l'émission, Studio 89, il n'y a rien qui puisse démontrer qu'il y a un lien entre ce décès et le programme. Florence Duhayot, la directrice générale de la boîte de production, déclare que «rien ne laissait présager un tel geste». C'est aussi ce qu'assure Michel, le meilleur ami de Jean-Pierre, interrrogé par «Métro». «Ça n’a rien à voir. Il ne faut pas faire d’amalgames. Il a mis fin à ses jours pour des raisons personnelles», estime cet homme qui explique que Jean-Pierre et Akim étaient repartis ensemble après le tournage du programme, il y a deux mois. «Mais dernièrement, ils s’étaient quittés», précise-t-il.
Déconseillé aux moins de 12 ans, le jeu avait pour cadre une luxueuse une villa située en République Dominicaine. Dix couples - des vrais, selon la production - tentaient pendant 16 jours de gagner 39 000 euros en cachant aux autres qui était leur véritable conjoint, quitte à se montrer infidèle. A chaque épisode, les candidats changeaient de partenaire. Les 20 concurrents, dont un couple gay et un autre lesbien, s'adonnaient alors à des jeux intimes, dont des massages, des danses sexy et un effeuillage mutuel. De quoi attiser la jalousie du conjoint (ou de la conjointe) et pimenter ainsi l'émission.
M6 a justifié mardi ce changement de façon très succincte, mentionnant juste «le récent décès d'un participant». La chaîne a en revanche refusé de préciser les causes de son décès, «par respect pour la famille». Mais une enquête policière a été ouverte pour savoir s'il s'agit d'un suicide.
«Entrevue», qui a révélé l'affaire, affirme que Jean-Pierre, 32 ans, s'est suicidé à son domicile dans la nuit de lundi à mardi. C'est en tout cas ce que laisse penser, toujours selon le site Internet du mensuel, un message laissé avant son décès sur son répondeur : «Jean-Pierre ne fait plus partie de ce monde, la faute à qui ? Le faute à Akim. Je vous souhaite une bonne et longue vie à tous, au revoir.» Akim, rebatisé Ange dans lémission, était le compagnon de Jean-Pierre. Ils avaient participé ensemble à l'émission de télé-réalité de M6.
Une séparation sentimentale récente
Pour la société de production de l'émission, Studio 89, il n'y a rien qui puisse démontrer qu'il y a un lien entre ce décès et le programme. Florence Duhayot, la directrice générale de la boîte de production, déclare que «rien ne laissait présager un tel geste». C'est aussi ce qu'assure Michel, le meilleur ami de Jean-Pierre, interrrogé par «Métro». «Ça n’a rien à voir. Il ne faut pas faire d’amalgames. Il a mis fin à ses jours pour des raisons personnelles», estime cet homme qui explique que Jean-Pierre et Akim étaient repartis ensemble après le tournage du programme, il y a deux mois. «Mais dernièrement, ils s’étaient quittés», précise-t-il.
Déconseillé aux moins de 12 ans, le jeu avait pour cadre une luxueuse une villa située en République Dominicaine. Dix couples - des vrais, selon la production - tentaient pendant 16 jours de gagner 39 000 euros en cachant aux autres qui était leur véritable conjoint, quitte à se montrer infidèle. A chaque épisode, les candidats changeaient de partenaire. Les 20 concurrents, dont un couple gay et un autre lesbien, s'adonnaient alors à des jeux intimes, dont des massages, des danses sexy et un effeuillage mutuel. De quoi attiser la jalousie du conjoint (ou de la conjointe) et pimenter ainsi l'émission.
mardi 6 juillet 2010
Affaire Bettencourt : Woerth dénonce une «cabale politique»
Visiblement très en colère, le ministre du Travail a catégoriquement démenti ce mardi soir sur TF1 les accusations portées contre lui et Nicolas Sarkozy par l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, Chantal T. Dans une interview à Mediapart diffusée le matin-même, cette femme assure notamment qu'Eric Woeth a reçu 150 000 euros en liquide au printemps 2007, en tant que trésorier de l'UMP, pour financer la campagne présidentielle du chef de l'Etat.
Chantal T., qui ne possède aucune preuve matérielle de ses allégations, a été entendue lundi par le parquet de Nanterre. Ce nouveau rebondissement dans l'affaire Woerth-Bettencourt met davantage en difficulté le ministre du Travail et désormais Nicolas Sarkozy, dont l'entourage a démenti tout financement occulte.
Woerth s'insurge contre «des torrents d'insultes et de haine»
Invité du 20 Heures de TF1, Eric Woerth a assuré «les yeux dans les yeux» à Laurence Ferrari : «Je n'ai jamais rien reçu, pas le moindre euro illégal dans la campagne présidentielle. Les comptes de cette campagne ont d'ailleurs été vérifiés. Je suis scandalisé quand j'entends et regarde ce qui est dit à mon propos et sur ma femme. Cette dame, (Claire T), je ne la connais même pas. Elle se permet de nous accuser. Elle dit que ma femme possèderait une résidence secondaire en Suisse. Ce qui est faux. Nous avons effectivement une résidence, mais à Chamonix. Je ne sais pas pourquoi elle dit tout ça. Tout est faux, archi faux.»
Des accusations «insupportables» pour le ministre, qui souligne, très véhément : «Depuis trois semaines maintenant, je subis une nouvelle accusation tous les jours. Ce sont des torrents d'insultes et de haine que je reçois, alors que je n'ai rien à me reprocher.»
«Il n'y a pas de raison de démissionner»
Répétant qu'il ne démissionnerait pas, il a souligné : «Je suis mis au pilori par une forme de presse et par le PS (...). Si je démissionne je leur donne raison et à ce moment-là plus personne n'est jamais protégé en France contre n'importe quelle rumeur ou ignominie.» Il a dénoncé «une cabale politique aussi orchestrée par le PS qui sans arrêt souffle du chaud pour essayer de nuire à la vie politique» et vise à «m'affaiblir et a affaiblir le président de la République, au moment ou je mène l'une de réformes les plus importantes, la réforme des retraites».
Dans l'après-midi, il avait confié aux députés UMP qu'il «essayait de garder (son) calme» même s'il avait «envie d'étrangler» certains, sans indiquer qui il visait précisément. Le ministre s'était défendu dès le matin, dans les couloirs de l'Assemblée, d'avoir touché le moindre euro illégal, ajoutant qu'il n'était pas question pour lui de démissionner.
Chantal T., qui ne possède aucune preuve matérielle de ses allégations, a été entendue lundi par le parquet de Nanterre. Ce nouveau rebondissement dans l'affaire Woerth-Bettencourt met davantage en difficulté le ministre du Travail et désormais Nicolas Sarkozy, dont l'entourage a démenti tout financement occulte.
Woerth s'insurge contre «des torrents d'insultes et de haine»
Invité du 20 Heures de TF1, Eric Woerth a assuré «les yeux dans les yeux» à Laurence Ferrari : «Je n'ai jamais rien reçu, pas le moindre euro illégal dans la campagne présidentielle. Les comptes de cette campagne ont d'ailleurs été vérifiés. Je suis scandalisé quand j'entends et regarde ce qui est dit à mon propos et sur ma femme. Cette dame, (Claire T), je ne la connais même pas. Elle se permet de nous accuser. Elle dit que ma femme possèderait une résidence secondaire en Suisse. Ce qui est faux. Nous avons effectivement une résidence, mais à Chamonix. Je ne sais pas pourquoi elle dit tout ça. Tout est faux, archi faux.»
Des accusations «insupportables» pour le ministre, qui souligne, très véhément : «Depuis trois semaines maintenant, je subis une nouvelle accusation tous les jours. Ce sont des torrents d'insultes et de haine que je reçois, alors que je n'ai rien à me reprocher.»
«Il n'y a pas de raison de démissionner»
Répétant qu'il ne démissionnerait pas, il a souligné : «Je suis mis au pilori par une forme de presse et par le PS (...). Si je démissionne je leur donne raison et à ce moment-là plus personne n'est jamais protégé en France contre n'importe quelle rumeur ou ignominie.» Il a dénoncé «une cabale politique aussi orchestrée par le PS qui sans arrêt souffle du chaud pour essayer de nuire à la vie politique» et vise à «m'affaiblir et a affaiblir le président de la République, au moment ou je mène l'une de réformes les plus importantes, la réforme des retraites».
Dans l'après-midi, il avait confié aux députés UMP qu'il «essayait de garder (son) calme» même s'il avait «envie d'étrangler» certains, sans indiquer qui il visait précisément. Le ministre s'était défendu dès le matin, dans les couloirs de l'Assemblée, d'avoir touché le moindre euro illégal, ajoutant qu'il n'était pas question pour lui de démissionner.
Logement étudiant, salariés à domicile : Baroin rogne sur les aides
Baisse des subventions pour l'emploi des salariés à domicile et pour le logement étudiant, ralentissement de l'aide aux handicapés : François Baroin annonce dans une interview publiée mardi par le quotidien les Echos une série de mesures d'économies budgétaires qui vont se répercuter sur les budgets des Français.
«L'aide à domicile fait l'objet de deux avantages, l'un social et l'autre fiscal. Nous allons supprimer l'abattement de 15 points sur les exonérations sociales», explique ainsi le ministre du Budget. «Nous supprimons la possibilité donnée aux étudiants et à leurs parents de cumuler l'aide personnalisée au logement et la demi-part par enfant à charge», ajoute par ailleurs François Baroin.
Concernant l'aide aux handicapés, le ministre confirme que l'allocation «sera bien augmentée de 25% mais en six ans au lieu de cinq». «Elle sera revalorisée de 3% l'an prochain au lieu des 4,5% prévus», précise-t-il.
François Baroin indique enfin que «le nombre d'emplois aidés va passer de 400.000 à 340.000 l'an prochain. Dès cette année, la part de salaire payée par l'état sera ramenée de 90% à 80% ce qui est encore très élevé».
François Baroin a déjà présenté mercredi en conseil des ministres 150 nouvelles mesures qui devraient permettre, selon lui, «d'économiser 10 milliards d'euros d'ici à 2013». «La France n'a jamais accompli un effort aussi considérable», déclare-t-il aux Echos, avant d'ouvrir à l'Assemblée nationale, mardi après-midi, le débat d'orientation budgétaire. Il rappelle que son objectif est de ramener le déficit public de 8% du PIB cette année à 6% l'an prochain.
«L'aide à domicile fait l'objet de deux avantages, l'un social et l'autre fiscal. Nous allons supprimer l'abattement de 15 points sur les exonérations sociales», explique ainsi le ministre du Budget. «Nous supprimons la possibilité donnée aux étudiants et à leurs parents de cumuler l'aide personnalisée au logement et la demi-part par enfant à charge», ajoute par ailleurs François Baroin.
Concernant l'aide aux handicapés, le ministre confirme que l'allocation «sera bien augmentée de 25% mais en six ans au lieu de cinq». «Elle sera revalorisée de 3% l'an prochain au lieu des 4,5% prévus», précise-t-il.
François Baroin indique enfin que «le nombre d'emplois aidés va passer de 400.000 à 340.000 l'an prochain. Dès cette année, la part de salaire payée par l'état sera ramenée de 90% à 80% ce qui est encore très élevé».
François Baroin a déjà présenté mercredi en conseil des ministres 150 nouvelles mesures qui devraient permettre, selon lui, «d'économiser 10 milliards d'euros d'ici à 2013». «La France n'a jamais accompli un effort aussi considérable», déclare-t-il aux Echos, avant d'ouvrir à l'Assemblée nationale, mardi après-midi, le débat d'orientation budgétaire. Il rappelle que son objectif est de ramener le déficit public de 8% du PIB cette année à 6% l'an prochain.
Face aux nouvelles accusations, Woerth ne veut pas démissionner
L'«affaire Woerth-Bettencourt» a franchi un nouveau cap ce mardi, qui met davantage en difficulté le ministre du Travail et implique désormais Nicolas Sarkozy. Interviewée par le site Mediapart, Claire T., l'ex-comptable d'André et Liliane Bettencourt, évoque des financements politiques occultes et dénonce le «ballet des enveloppes».
L'entourage du chef de l'Etat, et le ministre lui-même, ont fermement démenti ces accusations. Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Eric Woerth a déclaré en milieu de journée qu'il n'était «pas question» pour lui de «démissionner pour donner raison à ceux qui (l')attaquent».
Nicolas Sarkozy évoque l'affaire à demi-mots
«Je n'ai jamais touché sur le plan politique le moindre euro qui ne soit pas légal», a réagi le ministre. Plus tôt, devant les caméras d'I-Télé, il s'est montré exaspéré. «Ca commence à suffire, maintenant, de systématiquement salir quelqu'un», a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait d'une «affaire politique». «N'importe qui peut parler d'enveloppes. Est-ce que c'est de l'argent personnel ? de l'argent politique ? C'est un sujet inacceptable. Ca me bouleverse», a-t-il confié, indiquant qu'il était prêt à «contre-attaquer».
Le chef de l'Etat, en visite en Seine-et-Marne ce mardi, a commenté à mots couverts ces nouvelles accusations : «J'aimerais tellement que le pays se passionne pour les grands problèmes que sont la santé, l'organisation de la santé, les retraites, comment on va créer de la croissance, plutôt que de s'emballer à la première horreur, calomnie qui n'a qu'un seul but, salir sans aucune espèce de réalité», a déclaré Nicolas Sarkozy.
Dans la majorité, pourtant, des voix s'élèvent ce mardi pour demander une intervention rapide du président de la République à propos de cette affaire.
150 000 euros pour la campagne de Nicolas Sarkozy
A Mediapart, comme aux enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), Claire T. a expliqué que Patrick de Maistre, gestionnaire de la fortune des Bettencourt, lui avait demandé de retirer 150 000 euros, soit «une somme trois fois supérieure à l'habitude», en mars 2007. «Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, "discrètement" comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement... »
Me Pascal Wilhelm, l'avocat de Patrice de Maistre, a fait savoir mardi que ce-dernier contestait «formellement» les déclarations de Claire T. le présentant comme un intermédiaire entre la milliardaire et des politiques auxquels elle aurait versé de l'argent.
Nicolas Sarkozy présenté comme un «habitué»
Parlant d'André Bettencourt, Claire T. affirme qu'il «arrosait large». Elle parle de «visiteurs réguliers», qui venaient au domicile de l'héritière de L'Oréal, à Neuilly-sur-Seine, pour se voir remettre des enveloppes. Selon elle, Nicolas Sarkozy, maire de la ville de 1983 à 2002, faisait partie des «habitués». «Tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent», souligne-t-elle.
Parmi les révélations de Claire T. figure aussi le financement du Parti Républicain et de la campagne d'Edouard Balladur, du temps d'André Bettencourt, décédé en novembre 2007.
Aucune preuve matérielle
Ce témoignage est-il crédible ? Pour le directeur de Mediapart, Edwy Plenel, cela ne fait aucun doute. Claire T. «est très honnête et elle a conscience de la gravité de ces informations, a-t-il déclaré sur France Info ce mardi. Elle a tout consigné dans des carnets qu'elle a restitués lors de son départ en 2008.» Cependant, l'ex-comptable reconnaît qu'elle ne dispose d'aucune preuve matérielle pour étayer ses accusations. Il lui était pourtant primordial de parler : parce qu'elle en a «marre de voir de voir tous ces gens ne pas assumer leurs responsablités»
Ces nouvelles révélations surviennent alors que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, envisage une enquête sur la fraude fiscale présumée de Liliane Bettencourt, ainsi que sur le couple Woerth. Le magistrat entend toutefois mener à bien une première enquête, portant sur les enregistrements clandestins réalisés par un employé de Liliane Bettencourt, en 2009. Le mari de Claire T., informaticien de profession, est d'ailleurs celui qui a numérisé ces écoutes.
L'entourage du chef de l'Etat, et le ministre lui-même, ont fermement démenti ces accusations. Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Eric Woerth a déclaré en milieu de journée qu'il n'était «pas question» pour lui de «démissionner pour donner raison à ceux qui (l')attaquent».
Nicolas Sarkozy évoque l'affaire à demi-mots
«Je n'ai jamais touché sur le plan politique le moindre euro qui ne soit pas légal», a réagi le ministre. Plus tôt, devant les caméras d'I-Télé, il s'est montré exaspéré. «Ca commence à suffire, maintenant, de systématiquement salir quelqu'un», a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait d'une «affaire politique». «N'importe qui peut parler d'enveloppes. Est-ce que c'est de l'argent personnel ? de l'argent politique ? C'est un sujet inacceptable. Ca me bouleverse», a-t-il confié, indiquant qu'il était prêt à «contre-attaquer».
Le chef de l'Etat, en visite en Seine-et-Marne ce mardi, a commenté à mots couverts ces nouvelles accusations : «J'aimerais tellement que le pays se passionne pour les grands problèmes que sont la santé, l'organisation de la santé, les retraites, comment on va créer de la croissance, plutôt que de s'emballer à la première horreur, calomnie qui n'a qu'un seul but, salir sans aucune espèce de réalité», a déclaré Nicolas Sarkozy.
Dans la majorité, pourtant, des voix s'élèvent ce mardi pour demander une intervention rapide du président de la République à propos de cette affaire.
150 000 euros pour la campagne de Nicolas Sarkozy
A Mediapart, comme aux enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), Claire T. a expliqué que Patrick de Maistre, gestionnaire de la fortune des Bettencourt, lui avait demandé de retirer 150 000 euros, soit «une somme trois fois supérieure à l'habitude», en mars 2007. «Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, "discrètement" comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement... »
Me Pascal Wilhelm, l'avocat de Patrice de Maistre, a fait savoir mardi que ce-dernier contestait «formellement» les déclarations de Claire T. le présentant comme un intermédiaire entre la milliardaire et des politiques auxquels elle aurait versé de l'argent.
Nicolas Sarkozy présenté comme un «habitué»
Parlant d'André Bettencourt, Claire T. affirme qu'il «arrosait large». Elle parle de «visiteurs réguliers», qui venaient au domicile de l'héritière de L'Oréal, à Neuilly-sur-Seine, pour se voir remettre des enveloppes. Selon elle, Nicolas Sarkozy, maire de la ville de 1983 à 2002, faisait partie des «habitués». «Tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent», souligne-t-elle.
Parmi les révélations de Claire T. figure aussi le financement du Parti Républicain et de la campagne d'Edouard Balladur, du temps d'André Bettencourt, décédé en novembre 2007.
Aucune preuve matérielle
Ce témoignage est-il crédible ? Pour le directeur de Mediapart, Edwy Plenel, cela ne fait aucun doute. Claire T. «est très honnête et elle a conscience de la gravité de ces informations, a-t-il déclaré sur France Info ce mardi. Elle a tout consigné dans des carnets qu'elle a restitués lors de son départ en 2008.» Cependant, l'ex-comptable reconnaît qu'elle ne dispose d'aucune preuve matérielle pour étayer ses accusations. Il lui était pourtant primordial de parler : parce qu'elle en a «marre de voir de voir tous ces gens ne pas assumer leurs responsablités»
Ces nouvelles révélations surviennent alors que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, envisage une enquête sur la fraude fiscale présumée de Liliane Bettencourt, ainsi que sur le couple Woerth. Le magistrat entend toutefois mener à bien une première enquête, portant sur les enregistrements clandestins réalisés par un employé de Liliane Bettencourt, en 2009. Le mari de Claire T., informaticien de profession, est d'ailleurs celui qui a numérisé ces écoutes.
lundi 5 juillet 2010
Train de vie des ministres : Blanc et Joyandet contraints de démissionner
Après des polémiques en série sur le train de vie des ministres, les premières têtes sont tombées dimanche. Alain Joyandet et Christian Blanc, secrétaires d'Etat respectivement à la Coopération et au Grand Paris, ont tous deux présenté leur démission du gouvernement.
Dans un communiqué publié lundi, Christian Blanc se déclare victime d'un «lynchage», alors qu'il a été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de cigares aux frais du contribuables. «J'ai présenté (...) ma démission du gouvernement (...) pour retrouver ma liberté et faire face à ce que je considère comme un lynchage sans preuve qui m'atteint et atteint le gouvernement», déclare-t-il.
Le président les a poussés à la porte
Dimanche dans la soirée, Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, avait précisé que Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient demandé aux intéressés de démissionner. Une décision symbolique pour redorer l'image du chef de l'Etat et du gouvernement, sérieusement mise à mal ces dernières semaines par le scandale Bettencourt-Woerth, les cigares de Christian Blanc, le permis de construire d'Alain Joyandet, l'hôtel de Rama Yade en Afrique du Sud ou la double rémunération de Christine Boutin.
Alors qu'un remaniement était annoncé pour l'automne, le président de la République n'aura pas attendu. «Les fonctions d'Alain Joyandet seront exercées par Bernard Kouchner», ministre des Affaires étrangères, «et celles de Christian Blanc par Michel Mercier», ministre de l'Espace rural, précisait dimanche l'Elysée.
Permis de construire illégal, avion privé et cigares
Soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la maison qu'il possède à Grimaud (Var), selon les informations du «Canard enchaîné», Alain Joyandet avait indiqué le 22 juin qu'il renonçait à ce projet d'agrandissement. Il avait également été visé en mars dernier après avoir eu recours à la location d'un avion privé pour 116 500 euros, lors d'un déplacement ministériel en Martinique.
Christian Blanc, grand amateur de cigares, avait, lui, été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de havanes aux frais de l'Etat. Mais selon lui, c'est son ancien chef de cabinet, Guillaume Jublot, qui avait détourné une partie des cigares. Ce que ce dernier réfutait, dimanche, dans les colonnes du «Parisien». Ni l'un ni l'autre ne faisaient l'objet d'une enquête judiciaire. Lundi, l'ancien secrétaire d'Etat assure qu'«une enquête de l'Inspection générale de l'administration» diligentée par le Premier ministre est en cours.
Joyandet l'avait annoncé sur son blog
Le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, a lui-même annoncé sa démission du gouvernement sur son blog. Dans une note intitulée «J'ai décidé de quitter le gouvernement», il assure que «pas un euro public n’a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches». «L’homme d’honneur que je suis ne peut accepter d’être victime d’un amalgame», poursuit le secrétaire d'Etat.
Il revient par ailleurs sur son parcours politique : «En 1995, année de ma première élection comme maire de Vesoul, je faisais déjà campagne sur le thème de l'exemplarité. Toute mon action publique est en conformité avec cette exigence et avec les impératifs de l'intérêt général.» Soulignant qu'il n'a «jamais eu besoin de la politique pour vivre» - «j'ai un métier. J'ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans», il se félicite d'avoir «oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l'Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde».
Dans un communiqué publié lundi, Christian Blanc se déclare victime d'un «lynchage», alors qu'il a été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de cigares aux frais du contribuables. «J'ai présenté (...) ma démission du gouvernement (...) pour retrouver ma liberté et faire face à ce que je considère comme un lynchage sans preuve qui m'atteint et atteint le gouvernement», déclare-t-il.
Le président les a poussés à la porte
Dimanche dans la soirée, Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, avait précisé que Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient demandé aux intéressés de démissionner. Une décision symbolique pour redorer l'image du chef de l'Etat et du gouvernement, sérieusement mise à mal ces dernières semaines par le scandale Bettencourt-Woerth, les cigares de Christian Blanc, le permis de construire d'Alain Joyandet, l'hôtel de Rama Yade en Afrique du Sud ou la double rémunération de Christine Boutin.
Alors qu'un remaniement était annoncé pour l'automne, le président de la République n'aura pas attendu. «Les fonctions d'Alain Joyandet seront exercées par Bernard Kouchner», ministre des Affaires étrangères, «et celles de Christian Blanc par Michel Mercier», ministre de l'Espace rural, précisait dimanche l'Elysée.
Permis de construire illégal, avion privé et cigares
Soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la maison qu'il possède à Grimaud (Var), selon les informations du «Canard enchaîné», Alain Joyandet avait indiqué le 22 juin qu'il renonçait à ce projet d'agrandissement. Il avait également été visé en mars dernier après avoir eu recours à la location d'un avion privé pour 116 500 euros, lors d'un déplacement ministériel en Martinique.
Christian Blanc, grand amateur de cigares, avait, lui, été épinglé pour avoir acheté 12 000 euros de havanes aux frais de l'Etat. Mais selon lui, c'est son ancien chef de cabinet, Guillaume Jublot, qui avait détourné une partie des cigares. Ce que ce dernier réfutait, dimanche, dans les colonnes du «Parisien». Ni l'un ni l'autre ne faisaient l'objet d'une enquête judiciaire. Lundi, l'ancien secrétaire d'Etat assure qu'«une enquête de l'Inspection générale de l'administration» diligentée par le Premier ministre est en cours.
Joyandet l'avait annoncé sur son blog
Le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, a lui-même annoncé sa démission du gouvernement sur son blog. Dans une note intitulée «J'ai décidé de quitter le gouvernement», il assure que «pas un euro public n’a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches». «L’homme d’honneur que je suis ne peut accepter d’être victime d’un amalgame», poursuit le secrétaire d'Etat.
Il revient par ailleurs sur son parcours politique : «En 1995, année de ma première élection comme maire de Vesoul, je faisais déjà campagne sur le thème de l'exemplarité. Toute mon action publique est en conformité avec cette exigence et avec les impératifs de l'intérêt général.» Soulignant qu'il n'a «jamais eu besoin de la politique pour vivre» - «j'ai un métier. J'ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans», il se félicite d'avoir «oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l'Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde».
Mort du petit Nicodème : les enquêteurs privilégient la piste accidentelle
Disparu samedi près de Dinard, en Ille-et-Vilaine, Nicodème, 22 mois, a été retrouvé mort lundi, peu avant 10 heures. Le procureur de la République de Saint-Malo, Alexandre de Bosschère, a indiqué qu'un gendarme avait découvert le corps du garçonnet dans une fosse septique, sur la propriété de vacances de ses grands-parents, à Pleurtuit.
Il portait les mêmes vêtements que lors de sa disparition, un body blanc, un short rayé blanc et vert et des chaussures bleu marine. Le ballon avec lequel jouait l'enfant, introuvable ce matin, a fini par être retrouvé dans la fosse. Les enquêteurs privilégient désormais la piste accidentelle, qui jusqu'à présent n'était «pas écartée», expliquait dans la matinée le commandant Laurent Le Gentil, chef du groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine.
La fosse avait été fouillée plusieurs fois
Le magistrat a rencontré la famille de l'enfant vers 10 heures ce lundi, avant de s'exprimer devant les journalistes. Il a précisé que la fosse avait été fouillée à plusieurs reprises lors des recherches. Elle était alors recouverte d'une plaque en béton. Mais, selon le procureur, celle-ci pouvait se déplacer. Le gendarme a, lui, fait la macabre découverte alors qu'il explorait la fosse avec un râteau.
Un médecin légiste est arrivé sur place pour les premières constatations.
Il avait échappé à la vigilance des adultes
L'enfant était arrivé vendredi du Val d'Oise, avec ses parents et ses trois frères et soeurs, dans la villa de ses grands-parents à Pleurtuit, près de l'estuaire de la Rance. Alors qu'il jouait avec les autres enfants dans le jardin, il avait échappé à la vigilance des adultes samedi vers 17 heures. Ses parents et grands-parents l'avaient cherché partout dans la maison et autour de la propriété, avant d'alerter les gendarmes.
Durant deux nuits et un jour de recherches, quelque 120 gendarmes appuyés par des chiens avaient ratissé le terrain dans l'espoir de le retrouver. Des dizaines de volontaires avaient participé aux fouilles.
La section de recherches de la gendarmerie de Rennes et le groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine avaient été chargés de l'affaire, avec un PC de crise installé au Minihic-sur-Rance, une commune avoisinante. Une enquête judiciaire pour «disparition inquiétante» avait été ouverte mais le plan alerte enlèvement n'avait pas été déclenché.
Il portait les mêmes vêtements que lors de sa disparition, un body blanc, un short rayé blanc et vert et des chaussures bleu marine. Le ballon avec lequel jouait l'enfant, introuvable ce matin, a fini par être retrouvé dans la fosse. Les enquêteurs privilégient désormais la piste accidentelle, qui jusqu'à présent n'était «pas écartée», expliquait dans la matinée le commandant Laurent Le Gentil, chef du groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine.
La fosse avait été fouillée plusieurs fois
Le magistrat a rencontré la famille de l'enfant vers 10 heures ce lundi, avant de s'exprimer devant les journalistes. Il a précisé que la fosse avait été fouillée à plusieurs reprises lors des recherches. Elle était alors recouverte d'une plaque en béton. Mais, selon le procureur, celle-ci pouvait se déplacer. Le gendarme a, lui, fait la macabre découverte alors qu'il explorait la fosse avec un râteau.
Un médecin légiste est arrivé sur place pour les premières constatations.
Il avait échappé à la vigilance des adultes
L'enfant était arrivé vendredi du Val d'Oise, avec ses parents et ses trois frères et soeurs, dans la villa de ses grands-parents à Pleurtuit, près de l'estuaire de la Rance. Alors qu'il jouait avec les autres enfants dans le jardin, il avait échappé à la vigilance des adultes samedi vers 17 heures. Ses parents et grands-parents l'avaient cherché partout dans la maison et autour de la propriété, avant d'alerter les gendarmes.
Durant deux nuits et un jour de recherches, quelque 120 gendarmes appuyés par des chiens avaient ratissé le terrain dans l'espoir de le retrouver. Des dizaines de volontaires avaient participé aux fouilles.
La section de recherches de la gendarmerie de Rennes et le groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine avaient été chargés de l'affaire, avec un PC de crise installé au Minihic-sur-Rance, une commune avoisinante. Une enquête judiciaire pour «disparition inquiétante» avait été ouverte mais le plan alerte enlèvement n'avait pas été déclenché.
dimanche 4 juillet 2010
A86 : les policiers tirent à 24 reprises pour arrêter le chauffard
Un simple contrôle routier à la hauteur de l'hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis) s'est transformé en course-poursuite, vendredi soir, vers 21 heures. Des policiers ont pris en chasse un véhicule qui avait refusé d'obtempérer. Le conducteur, souffrant d'une blessure par balle à une main, ainsi que le passager ont fini par être interpellés et placés en garde à vue.
Trois fonctionnaires ont également été blessés.
La course-poursuite entre les fonctionnaires et les contrevenants s'est effectuée sur plusieurs kilomètres entre Bobigny et Drancy, et s'est achevée à Bondy.
Pour échapper aux forces de l'ordre, l'automobiliste n'a pas hésité à prendre l'autoroute A86 à contresens. Visiblement prêt à prendre tous les risques pour semer ses poursuivants, il a finî par foncer sur le véhicule des policiers, bloqués dans un cul-de-sac. Voyant la voiture se diriger à toute vitesse sur eux, les forces de l'ordre ont sorti leurs armes et tiré à 24 reprises sur la voiture folle.
La course s'est terminée place Saint-Just à Bondy. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Seine-Saint-Denis. Et une enquête de l'Inspection générale des services (IGS) a été diligentée suite à l'utilisation des armes à feu par les policiers.
Trois fonctionnaires ont également été blessés.
La course-poursuite entre les fonctionnaires et les contrevenants s'est effectuée sur plusieurs kilomètres entre Bobigny et Drancy, et s'est achevée à Bondy.
Pour échapper aux forces de l'ordre, l'automobiliste n'a pas hésité à prendre l'autoroute A86 à contresens. Visiblement prêt à prendre tous les risques pour semer ses poursuivants, il a finî par foncer sur le véhicule des policiers, bloqués dans un cul-de-sac. Voyant la voiture se diriger à toute vitesse sur eux, les forces de l'ordre ont sorti leurs armes et tiré à 24 reprises sur la voiture folle.
La course s'est terminée place Saint-Just à Bondy. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Seine-Saint-Denis. Et une enquête de l'Inspection générale des services (IGS) a été diligentée suite à l'utilisation des armes à feu par les policiers.
54 services hospitaliers menacés de fermeture
Selon le JDD, le ministère de la Santé s'apprête à publier à la fin du mois de juillet la liste de 54 services hospitaliers, menacés de fermeture. Des blocs opératoires inquiétés, car ils auraient comptabilisés, entre 2007 et 2009, moins de 1 500 interventions.
Trop peu pour le ministère, qui précise, sans confirmer les chiffres avancés par le journal, que des études ont prouvé qu'en dessous de ce seuil, «la sécurité des soins n'était pas assurée». Le ministère de la Santé, ajoute aussi qu'il «ne s'agit pas-là forcement de fermer des services, mais plutôt de les réorganiser», voire de «les reconvertir». En région parisienne, par exemple les services de chirurgie de l'hôpital Saint-Anne de Paris et de l'hôpital de Nemours (Seine-et-Marne) sont condamnés selon le JDD.
Les décrets en préparation accorderont cependant un sursis de trois ans à tous les services de chirurgie ayant opéré entre 1 050 et 1 500 personnes par an (soit 70% de l'objectif). Pendant cette période, ils devront améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement.
Les décrets en préparation prévoient également d'autres dérogations : les centres de lutte contre les cancers ne seront pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.
Pour le ministère, il y a déjà «un état de fait»: «les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux», et «les médecins ne veulent pas non plus rester dans ces petits hôpitaux», obligeant les directeurs d'établissement à recruter des médecins «mercenaires», qui exigent d'être payés à des tarifs très élevés pour assurer la continuité des soins.
Trop peu pour le ministère, qui précise, sans confirmer les chiffres avancés par le journal, que des études ont prouvé qu'en dessous de ce seuil, «la sécurité des soins n'était pas assurée». Le ministère de la Santé, ajoute aussi qu'il «ne s'agit pas-là forcement de fermer des services, mais plutôt de les réorganiser», voire de «les reconvertir». En région parisienne, par exemple les services de chirurgie de l'hôpital Saint-Anne de Paris et de l'hôpital de Nemours (Seine-et-Marne) sont condamnés selon le JDD.
Les décrets en préparation accorderont cependant un sursis de trois ans à tous les services de chirurgie ayant opéré entre 1 050 et 1 500 personnes par an (soit 70% de l'objectif). Pendant cette période, ils devront améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement.
Les décrets en préparation prévoient également d'autres dérogations : les centres de lutte contre les cancers ne seront pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.
Pour le ministère, il y a déjà «un état de fait»: «les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux», et «les médecins ne veulent pas non plus rester dans ces petits hôpitaux», obligeant les directeurs d'établissement à recruter des médecins «mercenaires», qui exigent d'être payés à des tarifs très élevés pour assurer la continuité des soins.
Puy-de-Dôme : une fillette meurt écrasée par un tracteur
Une fillette de sept ans, qui faisait du vélo est morte samedi soir, écrasée par un tracteur à Madriat dans le Puy-de-Dôme. Le conducteur effectuait une marche arrière quand la fillette s'est fait percuter par l'engin agricole. Selon la gendarmerie, l'accident s'est produit peu après 19 heures. La fillette, une petite voisine du conducteur, est morte sur le coup.
Trois à quinze ans de prison pour les tireurs de Villiers-le-Bel
La décision a été accueillie cette nuit à 2h15 par les cris et les pleurs des proches
03h28 La cour d'assises du Val-d'oise a condamné cette nuit les tireurs de Villiers-le-Bel à des peines de trois à quinze ans de prison. Le verdict est tombé à 2 h 15 après six heures quinze de délibéré.
Un témoin sous X entendu lors du procès La décision a été accueillie par les cris et les pleurs des proches, dans un climat extrêmement tendue. L'émotion était palpable cette nuit dans la salle des pas perdus ainsi qu'à la sortie du palais de justice de Pontoise. A 3h30, aucun incident n'était à déplorer et le calme était revenu.
Abou Kamara a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir tiré sur les policiers lors des émeutes des 25 et 26 novembre 2007, et son frère, Adama Kamara, à une peine de douze ans de réclusion criminelle. Agés de 29 ans, tous les deux avaient été désignés par l'accusation comme les meneurs. Vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.
Ibrahim Sow, 26 ans, a écopé d'une peine de neuf ans d'emprisonnement. La cour n'a pas retenu la tentative de meurtre à l'encontre de Maka Kante, 23 ans, condamné à trois ans de prison pour port d'arme de 4e catégorie. Quinze ans de réclusion criminelle avaient été requis contre ces deux accusés. Samuel Lambalamba, 24 ans, poursuivi pour avoir fourni un fusil à pompe et des munitions aux tireurs, a été condamné à trois ans de prison, contre sept requis.
«C'est bien le procès de la banlieue»
Les avocats de la défense avaient réclamé l'acquittement de leurs clients, jugées depuis le 21 juin pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers, ainsi que pour détention et port d'arme prohibés. «Je m'attendais à ça, un verdict se respecte, mais je ne peux pas l'accepter. On ne va pas m'oter de l'esprit qu'il y a un contexte particulier dans ce dossier», a réagi Me Morad Falek à la sortie du tribunal. L'avocat d'Abou Kamara fait référence aux déclarations faites par Nicolas Sarkozy, le président de la République, après les émeutes.
Une peine qui révolte Me Michel Konitz, l'avocat d'Adama Kamara, même s'il s'attendait à une condamnation. «Je suis déçu. C'est bien le procès de la banlieue, tout ce dossier a reposé sur les témoignages sous X en voulant démontrer qu'à Villiers-le-Bel, on ne peut pas parler. C'est un cercle vicieux.»
Un policier blessé : «Justice est rendue»
Un verdict salué, en revanche, par les parties civiles. «Il est proportionné aux attentes des parties civiles et il est surtout équilibré par rapport aux faits qui étaient reprochés aux cinq accusés», souligne David Collignon, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. «Je suis satisfait, justice est rendue», réagit un policier blessé lors des tirs.
«C'est une décision intelligente qui fait la part des responsabilités, qui n'est pas sévère eu égard à la nature du crime et très équilibrée», estime aussi Me Laurent-Franck Lienard, avocat de parties civiles.
La défense dénonce «l'absence totale d'éléments probatoires»
Les six avocats de la défense avaient demandé aux jurés l'acquittement de leurs clients. «Bien sûr qu'on le plaide même si cela paraît impossible, parce que ce procès est extraordinaire», avait lancé Me Morad Falek.
Tous ont dénoncé avec des expressions plus ou moins fortes le vide de ce dossier d'assises. «Le néant absolu», d'après Me Falek, «l'absence totale d'éléments probatoires» pour Me Tymoscko, l'avocat de Lambalamba. Et de s'arrêter longuement sur la seule ossature du dossier : les témoignages. «Le témoin sous X est un poison pour la défense, on ne peut rien vérifier. Ces choses-là ne sont pas acceptables !» hurle Me Falek. «Le civisme est incompatible avec l'argent, un acte civique ne se rémunère pas», assène Me Gaelle Dumond, qui défend Maka Kanté, afin de dénoncer la rémunération promise aux témoins.
03h28 La cour d'assises du Val-d'oise a condamné cette nuit les tireurs de Villiers-le-Bel à des peines de trois à quinze ans de prison. Le verdict est tombé à 2 h 15 après six heures quinze de délibéré.
Un témoin sous X entendu lors du procès La décision a été accueillie par les cris et les pleurs des proches, dans un climat extrêmement tendue. L'émotion était palpable cette nuit dans la salle des pas perdus ainsi qu'à la sortie du palais de justice de Pontoise. A 3h30, aucun incident n'était à déplorer et le calme était revenu.
Abou Kamara a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir tiré sur les policiers lors des émeutes des 25 et 26 novembre 2007, et son frère, Adama Kamara, à une peine de douze ans de réclusion criminelle. Agés de 29 ans, tous les deux avaient été désignés par l'accusation comme les meneurs. Vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.
Ibrahim Sow, 26 ans, a écopé d'une peine de neuf ans d'emprisonnement. La cour n'a pas retenu la tentative de meurtre à l'encontre de Maka Kante, 23 ans, condamné à trois ans de prison pour port d'arme de 4e catégorie. Quinze ans de réclusion criminelle avaient été requis contre ces deux accusés. Samuel Lambalamba, 24 ans, poursuivi pour avoir fourni un fusil à pompe et des munitions aux tireurs, a été condamné à trois ans de prison, contre sept requis.
«C'est bien le procès de la banlieue»
Les avocats de la défense avaient réclamé l'acquittement de leurs clients, jugées depuis le 21 juin pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers, ainsi que pour détention et port d'arme prohibés. «Je m'attendais à ça, un verdict se respecte, mais je ne peux pas l'accepter. On ne va pas m'oter de l'esprit qu'il y a un contexte particulier dans ce dossier», a réagi Me Morad Falek à la sortie du tribunal. L'avocat d'Abou Kamara fait référence aux déclarations faites par Nicolas Sarkozy, le président de la République, après les émeutes.
Une peine qui révolte Me Michel Konitz, l'avocat d'Adama Kamara, même s'il s'attendait à une condamnation. «Je suis déçu. C'est bien le procès de la banlieue, tout ce dossier a reposé sur les témoignages sous X en voulant démontrer qu'à Villiers-le-Bel, on ne peut pas parler. C'est un cercle vicieux.»
Un policier blessé : «Justice est rendue»
Un verdict salué, en revanche, par les parties civiles. «Il est proportionné aux attentes des parties civiles et il est surtout équilibré par rapport aux faits qui étaient reprochés aux cinq accusés», souligne David Collignon, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. «Je suis satisfait, justice est rendue», réagit un policier blessé lors des tirs.
«C'est une décision intelligente qui fait la part des responsabilités, qui n'est pas sévère eu égard à la nature du crime et très équilibrée», estime aussi Me Laurent-Franck Lienard, avocat de parties civiles.
La défense dénonce «l'absence totale d'éléments probatoires»
Les six avocats de la défense avaient demandé aux jurés l'acquittement de leurs clients. «Bien sûr qu'on le plaide même si cela paraît impossible, parce que ce procès est extraordinaire», avait lancé Me Morad Falek.
Tous ont dénoncé avec des expressions plus ou moins fortes le vide de ce dossier d'assises. «Le néant absolu», d'après Me Falek, «l'absence totale d'éléments probatoires» pour Me Tymoscko, l'avocat de Lambalamba. Et de s'arrêter longuement sur la seule ossature du dossier : les témoignages. «Le témoin sous X est un poison pour la défense, on ne peut rien vérifier. Ces choses-là ne sont pas acceptables !» hurle Me Falek. «Le civisme est incompatible avec l'argent, un acte civique ne se rémunère pas», assène Me Gaelle Dumond, qui défend Maka Kanté, afin de dénoncer la rémunération promise aux témoins.
samedi 3 juillet 2010
Tour de France 2010, c'est parti pour 3641 Km
Le prologue de la 97ème édition du Tour de France a lieu aujourd’hui à Rotterdam aux Pays-Bas. Au programme cette année pour les coureurs, 3642 kilomètres en 21 étapes.
Hommages à Laurent Terzieff
Quelques heures après l’annonce de la mort de l’acteur, politiques et artistes multiplient les éloges.
Le président Nicolas Sarkozy a salué un "comédien et un homme d’exception qui a incarné la vie des hommes dans les rires et les larmes, pendant un demi-siècle, sur les planches comme à l’écran". "Son respect des auteurs, des textes, de la langue française qu’il avait épousée avec passion, sa recherche constante de la vérité des êtres et des choses, lui a fait tracer une route singulière, exigeante, et l’a tenu toujours éloigné des postures et des impostures", a ajouté le chef de l’Etat.
Le Premier ministre François Fillon a rendu hommage à "un grand seigneur de la scène française". "C’était un intellectuel, un homme qui aimait et défendait la liberté, un fils d’artistes, lui-même passionné de poésie et de philosophie. Comme tous les vrais grands artistes c’était un homme discret au charme contagieux. C’était un honnête homme au sens le plus élevé du terme", ajoute M. Fillon.
Pour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, Laurent Terzieff, "c’était le talent à l’état pur, la force de l’interprétation, l’artiste passionné, exigeant, travailleur infatigable et inspiré".
Le président Nicolas Sarkozy a salué un "comédien et un homme d’exception qui a incarné la vie des hommes dans les rires et les larmes, pendant un demi-siècle, sur les planches comme à l’écran". "Son respect des auteurs, des textes, de la langue française qu’il avait épousée avec passion, sa recherche constante de la vérité des êtres et des choses, lui a fait tracer une route singulière, exigeante, et l’a tenu toujours éloigné des postures et des impostures", a ajouté le chef de l’Etat.
Le Premier ministre François Fillon a rendu hommage à "un grand seigneur de la scène française". "C’était un intellectuel, un homme qui aimait et défendait la liberté, un fils d’artistes, lui-même passionné de poésie et de philosophie. Comme tous les vrais grands artistes c’était un homme discret au charme contagieux. C’était un honnête homme au sens le plus élevé du terme", ajoute M. Fillon.
Pour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, Laurent Terzieff, "c’était le talent à l’état pur, la force de l’interprétation, l’artiste passionné, exigeant, travailleur infatigable et inspiré".
vendredi 2 juillet 2010
La Cour des comptes épingle La Poste
Voilà un rapport qui ne risque pas de passer comme une lettre à la Poste ! Dans un document confidentiel publié vendredi par Le Figaro, la cour des comptes fait état de la baisse de l'activité courrier et du manque de compétitivité du réseau de la Poste, société anonyme dont l'Etat reste majoritaire.
Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».
Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.
Une étude anti-service public, selon SUD-PTT
Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.
Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.
Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».
Augmentation de capital ou aide d'Etat
Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.
Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.
«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.
Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».
Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.
Une étude anti-service public, selon SUD-PTT
Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.
Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.
Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».
Augmentation de capital ou aide d'Etat
Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.
Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.
«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.
La Cour des comptes épingle La Poste
Voilà un rapport qui ne risque pas de passer comme une lettre à la Poste ! Dans un document confidentiel publié vendredi par Le Figaro, la cour des comptes fait état de la baisse de l'activité courrier et du manque de compétitivité du réseau de la Poste, société anonyme dont l'Etat reste majoritaire.
Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».
Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.
Une étude anti-service public, selon SUD-PTT
Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.
Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.
Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».
Augmentation de capital ou aide d'Etat
Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.
Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.
«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.
Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».
Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.
Une étude anti-service public, selon SUD-PTT
Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.
Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.
Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».
Augmentation de capital ou aide d'Etat
Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.
Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.
«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.
Les Pays-Bas éliminent le Brésil (2 - 1)
Sneijder a donné l'avantage définitif aux Pays-Bas (68e). En début de rencontre, le Brésilien Robinho (10e) a ouvert la marque avant que Melo (52e, csc) ne réduise la marque.
Victime d'une entorse à la cheville gauche vendredi dernier contre le Portugal, le milieu de terrain défensif brésilien Felipe Melo a bien débuté le quart de finale choc face aux Pays-Bas.
Ces derniers doivent se passer du solide défenseur central Joris Mathijsen qui s'est blessé lors de l'échauffement. Le sélectionneur batave Bert van Marwijk l'a remplacé par l'expérimenté Andre Ooijer (35 ans). A noter que les Oranje ont débuté sans le milieu gauche Rafael van der Vaart, victime de crampes ces derniers jours, qui est remplacé comme face à la Slovaquie par Dirk Kuyt.
Victime d'une entorse à la cheville gauche vendredi dernier contre le Portugal, le milieu de terrain défensif brésilien Felipe Melo a bien débuté le quart de finale choc face aux Pays-Bas.
Ces derniers doivent se passer du solide défenseur central Joris Mathijsen qui s'est blessé lors de l'échauffement. Le sélectionneur batave Bert van Marwijk l'a remplacé par l'expérimenté Andre Ooijer (35 ans). A noter que les Oranje ont débuté sans le milieu gauche Rafael van der Vaart, victime de crampes ces derniers jours, qui est remplacé comme face à la Slovaquie par Dirk Kuyt.
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