dimanche 4 juillet 2010

A86 : les policiers tirent à 24 reprises pour arrêter le chauffard

Un simple contrôle routier à la hauteur de l'hôpital Avicenne à Bobigny (Seine-Saint-Denis) s'est transformé en course-poursuite, vendredi soir, vers 21 heures. Des policiers ont pris en chasse un véhicule qui avait refusé d'obtempérer. Le conducteur, souffrant d'une blessure par balle à une main, ainsi que le passager ont fini par être interpellés et placés en garde à vue.

Trois fonctionnaires ont également été blessés.

La course-poursuite entre les fonctionnaires et les contrevenants s'est effectuée sur plusieurs kilomètres entre Bobigny et Drancy, et s'est achevée à Bondy.

Pour échapper aux forces de l'ordre, l'automobiliste n'a pas hésité à prendre l'autoroute A86 à contresens. Visiblement prêt à prendre tous les risques pour semer ses poursuivants, il a finî par foncer sur le véhicule des policiers, bloqués dans un cul-de-sac. Voyant la voiture se diriger à toute vitesse sur eux, les forces de l'ordre ont sorti leurs armes et tiré à 24 reprises sur la voiture folle.

La course s'est terminée place Saint-Just à Bondy. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Seine-Saint-Denis. Et une enquête de l'Inspection générale des services (IGS) a été diligentée suite à l'utilisation des armes à feu par les policiers.

54 services hospitaliers menacés de fermeture

Selon le JDD, le ministère de la Santé s'apprête à publier à la fin du mois de juillet la liste de 54 services hospitaliers, menacés de fermeture. Des blocs opératoires inquiétés, car ils auraient comptabilisés, entre 2007 et 2009, moins de 1 500 interventions.

Trop peu pour le ministère, qui précise, sans confirmer les chiffres avancés par le journal, que des études ont prouvé qu'en dessous de ce seuil, «la sécurité des soins n'était pas assurée». Le ministère de la Santé, ajoute aussi qu'il «ne s'agit pas-là forcement de fermer des services, mais plutôt de les réorganiser», voire de «les reconvertir». En région parisienne, par exemple les services de chirurgie de l'hôpital Saint-Anne de Paris et de l'hôpital de Nemours (Seine-et-Marne) sont condamnés selon le JDD.

Les décrets en préparation accorderont cependant un sursis de trois ans à tous les services de chirurgie ayant opéré entre 1 050 et 1 500 personnes par an (soit 70% de l'objectif). Pendant cette période, ils devront améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement.

Les décrets en préparation prévoient également d'autres dérogations : les centres de lutte contre les cancers ne seront pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.

Pour le ministère, il y a déjà «un état de fait»: «les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux», et «les médecins ne veulent pas non plus rester dans ces petits hôpitaux», obligeant les directeurs d'établissement à recruter des médecins «mercenaires», qui exigent d'être payés à des tarifs très élevés pour assurer la continuité des soins.

Puy-de-Dôme : une fillette meurt écrasée par un tracteur

Une fillette de sept ans, qui faisait du vélo est morte samedi soir, écrasée par un tracteur à Madriat dans le Puy-de-Dôme. Le conducteur effectuait une marche arrière quand la fillette s'est fait percuter par l'engin agricole. Selon la gendarmerie, l'accident s'est produit peu après 19 heures. La fillette, une petite voisine du conducteur, est morte sur le coup.

Trois à quinze ans de prison pour les tireurs de Villiers-le-Bel

La décision a été accueillie cette nuit à 2h15 par les cris et les pleurs des proches
03h28 La cour d'assises du Val-d'oise a condamné cette nuit les tireurs de Villiers-le-Bel à des peines de trois à quinze ans de prison. Le verdict est tombé à 2 h 15 après six heures quinze de délibéré.

Un témoin sous X entendu lors du procès La décision a été accueillie par les cris et les pleurs des proches, dans un climat extrêmement tendue. L'émotion était palpable cette nuit dans la salle des pas perdus ainsi qu'à la sortie du palais de justice de Pontoise. A 3h30, aucun incident n'était à déplorer et le calme était revenu.

Abou Kamara a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir tiré sur les policiers lors des émeutes des 25 et 26 novembre 2007, et son frère, Adama Kamara, à une peine de douze ans de réclusion criminelle. Agés de 29 ans, tous les deux avaient été désignés par l'accusation comme les meneurs. Vingt ans de réclusion criminelle avaient été requis à leur encontre.

Ibrahim Sow, 26 ans, a écopé d'une peine de neuf ans d'emprisonnement. La cour n'a pas retenu la tentative de meurtre à l'encontre de Maka Kante, 23 ans, condamné à trois ans de prison pour port d'arme de 4e catégorie. Quinze ans de réclusion criminelle avaient été requis contre ces deux accusés. Samuel Lambalamba, 24 ans, poursuivi pour avoir fourni un fusil à pompe et des munitions aux tireurs, a été condamné à trois ans de prison, contre sept requis.

«C'est bien le procès de la banlieue»

Les avocats de la défense avaient réclamé l'acquittement de leurs clients, jugées depuis le 21 juin pour tentative de meurtre en bande organisée sur des policiers, ainsi que pour détention et port d'arme prohibés. «Je m'attendais à ça, un verdict se respecte, mais je ne peux pas l'accepter. On ne va pas m'oter de l'esprit qu'il y a un contexte particulier dans ce dossier», a réagi Me Morad Falek à la sortie du tribunal. L'avocat d'Abou Kamara fait référence aux déclarations faites par Nicolas Sarkozy, le président de la République, après les émeutes.

Une peine qui révolte Me Michel Konitz, l'avocat d'Adama Kamara, même s'il s'attendait à une condamnation. «Je suis déçu. C'est bien le procès de la banlieue, tout ce dossier a reposé sur les témoignages sous X en voulant démontrer qu'à Villiers-le-Bel, on ne peut pas parler. C'est un cercle vicieux.»

Un policier blessé : «Justice est rendue»

Un verdict salué, en revanche, par les parties civiles. «Il est proportionné aux attentes des parties civiles et il est surtout équilibré par rapport aux faits qui étaient reprochés aux cinq accusés», souligne David Collignon, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance. «Je suis satisfait, justice est rendue», réagit un policier blessé lors des tirs.

«C'est une décision intelligente qui fait la part des responsabilités, qui n'est pas sévère eu égard à la nature du crime et très équilibrée», estime aussi Me Laurent-Franck Lienard, avocat de parties civiles.

La défense dénonce «l'absence totale d'éléments probatoires»

Les six avocats de la défense avaient demandé aux jurés l'acquittement de leurs clients. «Bien sûr qu'on le plaide même si cela paraît impossible, parce que ce procès est extraordinaire», avait lancé Me Morad Falek.

Tous ont dénoncé avec des expressions plus ou moins fortes le vide de ce dossier d'assises. «Le néant absolu», d'après Me Falek, «l'absence totale d'éléments probatoires» pour Me Tymoscko, l'avocat de Lambalamba. Et de s'arrêter longuement sur la seule ossature du dossier : les témoignages. «Le témoin sous X est un poison pour la défense, on ne peut rien vérifier. Ces choses-là ne sont pas acceptables !» hurle Me Falek. «Le civisme est incompatible avec l'argent, un acte civique ne se rémunère pas», assène Me Gaelle Dumond, qui défend Maka Kanté, afin de dénoncer la rémunération promise aux témoins.

samedi 3 juillet 2010

Tour de France 2010, c'est parti pour 3641 Km

Le prologue de la 97ème édition du Tour de France a lieu aujourd’hui à Rotterdam aux Pays-Bas. Au programme cette année pour les coureurs, 3642 kilomètres en 21 étapes.

Hommages à Laurent Terzieff

Quelques heures après l’annonce de la mort de l’acteur, politiques et artistes multiplient les éloges.

Le président Nicolas Sarkozy a salué un "comédien et un homme d’exception qui a incarné la vie des hommes dans les rires et les larmes, pendant un demi-siècle, sur les planches comme à l’écran". "Son respect des auteurs, des textes, de la langue française qu’il avait épousée avec passion, sa recherche constante de la vérité des êtres et des choses, lui a fait tracer une route singulière, exigeante, et l’a tenu toujours éloigné des postures et des impostures", a ajouté le chef de l’Etat.

Le Premier ministre François Fillon a rendu hommage à "un grand seigneur de la scène française". "C’était un intellectuel, un homme qui aimait et défendait la liberté, un fils d’artistes, lui-même passionné de poésie et de philosophie. Comme tous les vrais grands artistes c’était un homme discret au charme contagieux. C’était un honnête homme au sens le plus élevé du terme", ajoute M. Fillon.

Pour le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, Laurent Terzieff, "c’était le talent à l’état pur, la force de l’interprétation, l’artiste passionné, exigeant, travailleur infatigable et inspiré".

vendredi 2 juillet 2010

L'Uruguay bat le Gana aux pénalties

La Cour des comptes épingle La Poste

Voilà un rapport qui ne risque pas de passer comme une lettre à la Poste ! Dans un document confidentiel publié vendredi par Le Figaro, la cour des comptes fait état de la baisse de l'activité courrier et du manque de compétitivité du réseau de la Poste, société anonyme dont l'Etat reste majoritaire.

Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».

Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.

Une étude anti-service public, selon SUD-PTT

Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.

Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.

Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».

Augmentation de capital ou aide d'Etat

Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.

Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.

«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.

La Cour des comptes épingle La Poste

Voilà un rapport qui ne risque pas de passer comme une lettre à la Poste ! Dans un document confidentiel publié vendredi par Le Figaro, la cour des comptes fait état de la baisse de l'activité courrier et du manque de compétitivité du réseau de la Poste, société anonyme dont l'Etat reste majoritaire.

Selon ce rapport, encore provisoire puisqu'il ne contient pas la réaction de La Poste, «le respect du délai de distribution à J+1 stagne au niveau médiocre de 85%, bien inférieur à la plupart des autres pays européens».

Les magistrats de la Cour des comptes préconisent d'élargir la plage de remise du courrier «en permettant un dépôt plus tardif dans un nombre plus élevé de boîtes aux lettres», rapporte le quotidien.

Une étude anti-service public, selon SUD-PTT

Le syndicat SUD-PTT a dénoncé dans ce rapport «une occasion de plus pour attaquer le service public». Le texte «tombe à un moment où La Poste envisage de supprimer 50.000 emplois d'ici à cinq ans, ce qui occasionnerait, une nouvelle fois, une dégradation du service public postal», regrette le syndicat. Selon Le Figaro, le rapport estime à 1% par an la baisse du volume du courriere entre 2003 et 2007.

Alors que selon La Poste, l'activité s'effondrerait de 30% sur la période 2008/2015, les sages de la Cour des comptes conseillent d'envisager plutôt un recul de 40%.

Enfin, au guichet «l'attente est encore problématique et désorganisée», le réseau avec 17.000 points de contact «demeure inadapté et coûteux» et son niveau élevé des charges constitue «un handicap concurrentiel majeur».

Augmentation de capital ou aide d'Etat

Le Figaro évoque également les négociations intenses entre la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) et l'Etat pour l'augmentation de capital de La Poste, transformée en société anonyme à capitaux publics le 1er mars, qui doit recevoir 1,2 milliard d'euros de l'Etat et 1,5 milliard d'euros de la CDC.

Pour la CDC, l'enjeu est d'obtenir un retour sur investissement «similaire à la moyenne» de ses autres actifs car, le cas échéant, la Commission européenne pourrait considérer cette prise de participation comme une aide d'Etat et s'y opposer.

«Est-ce compatible avec le coût des missions de service public, inscrites dans la loi postale (aménagement du territoire, accessibilité bancaire, transport de la presse, service universel) ?», s'interroge à ce sujet le syndicat FO. «Rien n'est moins sûr. D'autant plus que le non remplacement de trois postiers sur quatre partant à la retraite ne permettra pas de respecter les missions de service public», argue le syndicat.

Les Pays-Bas éliminent le Brésil (2 - 1)

Sneijder a donné l'avantage définitif aux Pays-Bas (68e). En début de rencontre, le Brésilien Robinho (10e) a ouvert la marque avant que Melo (52e, csc) ne réduise la marque.

Victime d'une entorse à la cheville gauche vendredi dernier contre le Portugal, le milieu de terrain défensif brésilien Felipe Melo a bien débuté le quart de finale choc face aux Pays-Bas.

Ces derniers doivent se passer du solide défenseur central Joris Mathijsen qui s'est blessé lors de l'échauffement. Le sélectionneur batave Bert van Marwijk l'a remplacé par l'expérimenté Andre Ooijer (35 ans). A noter que les Oranje ont débuté sans le milieu gauche Rafael van der Vaart, victime de crampes ces derniers jours, qui est remplacé comme face à la Slovaquie par Dirk Kuyt.

Equipe de France: Thuram réclame l'exclusion définitive d'Evra

C'est une déclaration qui fera date. Lilian Thuram a demandé ce matin devant le Conseil Fédéral de la Fédération Française de Football que «Patrice Evra (NDLR :le capitaine pendant le Mondial) ne revienne plus jouer en équipe de France». L'ancien défenseur latéral des Bleus, héros de la Coupe du monde en 1998 remportée par la France, s'est exprimé à la sortie de la réunion du Conseil fédéral à Paris.

Il en est membre depuis le 13 décembre 2008. Interrogé par des journalistes à la sortie de la réunion, il a expliqué ce qu'il avait réclamé au Conseil fédéral : «Personnellement, ce que j'ai demandé c'est que les joueurs soient sanctionnés durement».

«Trouver les responsables»

Interrogé sur le type de sanctions qu'il envisageait, l'ex-double buteur de la demi-finale d'anthologie contre la Croatie en 98, a développé. «Par exemple, pour le capitaine, j'ai demandé que Patrice Evra ne revienne plus jouer en équipe de France parce que je pense que, quand vous avez une telle responsabilité, il y a un minimum de respect à avoir pour le maillot de l'équipe de France, et pour les gens, que j'ai vus, par exemple, chanter la Marseillaise contre l'Espagne (NDLR : le 3 mars au Stade de France) »

Quant à l'attitude à adopter face aux autres joueurs ayant participé à la mutinerie et à la grève de l'entraînement, Lilian Thuram a estimé qu'il allait falloir «trouver les responsables parce que je pense que ce serait inadmissible que les joueurs qui ont eu un mauvais comportement ne soient pas sanctionnés». Faut-il pour autant tous les sanctionner ? «Tous les joueurs ne sont pas en cause. Dans n'importe quel groupe il y a des leaders et des gens qui suivent, et d'autres qui ne sont pas d'accord et qui n'osent pas dire non».

Sur la possibilité de pardonner aux joueurs qui ont fait la grève de l'entraînement pour protester contre l'exclusion de Nicolas Anelka après ses propos injurieux à l'encontre de Raymond Domenech, Lilian Thuram a estimé qu'on leur «a toujours pardonné parce qu'ils jouent bien au foot. Je pense qu'il y a des choses qui sont impardonnables.»

«Le manque d'autorité de Domenech»

L'ancien compère en défense de Laurent Blanc au aussi donné son sentiment sur la gestion, par le sélectionneur, des évènements de Knysna, le camp d'entraînement des Bleus en Afrique du sud. «Quand les joueurs s'enferment dans le bus, et que c'est l'entraîneur qui lit le communiqué, cela montre que l'entraîneur n'est plus respecté. Les joueurs ont été incapables d'assumer certaines choses», a poursuivi Lilian Thuram.

«Le problème venait du manque d'autorité (de Domenech), croit savoir Thuram. Pour que les joueurs restent des joueurs (...) Le pouvoir a pu être pris par les joueurs parce qu'il n'y avait plus d'autorité de la Fédération sur le sélectionneur. Raymond Domenech était un employé de la Fédération, s'il n'a pas fait ce que lui demandait la Fédération, elle aurait dû réagir», a-t-il ajouté.

Enquête après de la mort d'un médecin devant son établissement

Un médecin de la clinique du Parisis à Cormeilles-en-Parisis (Val-d'Oise) était jeudi soir en état de mort cérébrale. La brigade criminelle a été saisie de l'enquête pour comprendre dans quelles circonstances la drame s'est produit. L'hypothèse d'une agression circulait ce matin. Alors qu'il quittait l'établissement de santé hier vers 19 heures, ce professionnel de 61 ans aurait été violemment frappé à la tête.

Selon la direction de l'établissement, la mort du praticien pourrait être la conséquence d'une mauvaise chute et pas d'une agression... Il a été transporté au bloc opératoire par ses collègues, qui l'ont intubé sur place. A l'arrivé des pompiers, l'homme était en arrêt cardio-respiratoire. Il a été transporté à l'hôpital d'Argenteuil, puis héliporté au CHU du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

Escalettes à honte de l'équipe de france de football

«Il n'y a pas d'amertume. Il y a un grand malheur et une honte d'avoir donné cette image à la France parce que, toute ma vie de dirigeant, j'ai essayé de donner une autre image». Président démissionnaire de la Fédération française de football (FFF) après la débâcle des Bleus au Mondial en Afrique du Sud, Jean-Pierre Escalettes - qui était en poste depuis février 2005 - part sur un triste sentiment.

L'ancien patron du foot français, qui participait vendredi à une réunion d'urgence du conseil fédéral de la Fédération, a aussi regretté d'avoir maintenu Raymond Domenech au poste de sélectionneur après l'échec de l'Euro-2008. «Je ne suis pas victime, je suis responsable. J'ai fait des erreurs et je les paie», a-t-il expliqué en référence à ce choix.

Son remplaçant désigné le 23 juillet

Jean-Pierre Escalettes a précisé qu'il avait pris la décision de démissionner le dimanche où les joueurs avaient refusé de s'entraîner, mais qu'il avait préféré attendre quelques jours après l'élimination des Bleus pour l'annoncer.

Son remplaçant par interim ne sera finalement désigné que le 23 juillet et non lors du conseil fédéral de ce vendredi comme prévu initialement. Le président de la Ligue de football amateur, Fernand Duchaussoy, était pressenti pour prendre sa place. La nomination de Laurent Blanc au poste de sélectionneur des Bleus a, en revanche, été confirmée.

«L'idée du football professionnel était une démission collective, ce qui créait un vide juridique, car les statuts ne prévoient pas une démission globale du Conseil fédéral», a expliqué Fernand Duchaussoy.

Football : Laurent Blanc nommé sélectionneur des Bleus

Ce n'est qu'une confirmation, mais la nouvelle est désormais officielle. Laurent Blanc a été officiellement nommé vendredi lors du conseil de la Fédération française de football (FFF) sélectionneur de l'équipe de France en remplacement de Raymond Domenech, a annoncé le président démissionnaire de la FFF Jean-Pierre Escalettes.

Laurent Blanc peaufine son entourage

«C'est la bonne nouvelle de la matinée, la Fédération française de football et l'équipe de France continuent, avec Laurent Blanc, qui aura un projet sportif extrêmement pugnace avec comme volonté +la gagne+ pour remettre l'équipe de France sur les rails au point de vue sportif et moral», a déclaré M. Escalettes.

«Il faudra tenir compte des erreurs du passé et faire en sorte que les dysfonctionnements n'existent plus», a ajouté M. Escalettes, précisant que Laurent Blanc sera notamment assisté de son adjoint à Bordeaux, Jean-Louis Gasset.

mercredi 30 juin 2010

La dette publique dépasse les 1500 milliards d'euros !

78% du PIB fin 2009, 80,3% fin mars, 83,7% à la fin de l'année... Sous l'effet d'une hausse de l'endettement de l'État et des administrations de sécurité sociale, la dette publique de la France continue de voler de record en record.

Fin mars, selon une première estimation fournie mercredi matin par l'Insee, elle s'élevait à 1.535,5 milliards d'euros, en hausse de 46,5 milliards par rapport au trimestre précédent, soit «approximativement» 80,3% du PIB.

Le déficit public à 8% du PIB

Dans un communiqué commun, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et le ministre du Budget, François Baroin, ont souligné mercredi matin que «l'augmentation de la dette sur le passé récent» était «liée aux politiques de relance après la crise». Néanmoins, «la France émet de la dette publique dans les meilleures conditions sur les marchés financiers», ont-ils insisté.

Le gouvernement a toutefois maintenu ses engagements de réduction du déficit public, attendu cette année au niveau inédit de 8% du PIB. Il a confirmé son intention de le ramener à 6% du PIB l'an prochain, puis 4,6% en 2012 et 3% en 2013, la limite autorisée par Bruxelles.

Ce qui va augmenter au 1er juillet 2010

Comme chaque année, le premier jour du mois de juillet rime avec revalorisations… et augmentations. Allocations, abonnements, tarifs… Voici l'inventaire de ce qui va changer.


• Transports

- SNCF : Le prix des billets pour les trains Corail, Intercités et TER (Train express régional) vont augmenter en moyenne de 2,5%. Cela se traduira par une hausse du billet allant de 10 centimes à 2,30 euros selon la distance parcourue au cours du voyage.

Quant aux cartes de réduction, (Cartes 12-25, Senior, Escapades et Enfant+), leurs tarifs restent inchangés.

- RATP : Le prix du ticket individuel va passer de 1,60 euro à 1,70 euro.

Les abonnements Navigo vont aussi augmenter, exceptés les forfaits zone 1 à 5 et 1 à 6. L'abonnement mensuel zones 1 et 2 (Paris et proche banlieue) passe ainsi de 56,60 à 60,40 euros (+6,7%), celui des zones 1 à 3 de 74,40 à 78,20 euros (+5,1%) et celui des zones de 1 à 4 de 91,70 à 95,50 euros (+4,1%).

• Energie

- Gaz : Après une première augmentation au mois d'avril, les tarifs vont augmenter une nouvelle fois de 2% à 4,7%, (environ 8 euros par an pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude et la cuisine et 45 euros par an pour ceux qui l'utilisent aussi pour se chauffer)

- Ampoules: Dans le cadre de la fin programmée des ampoules à incandescence dans l'Union européenne pour favoriser les économies d'énergie, les ampoules à filament de 60 watts sont retirées des rayons des magasins. Celles dont la puissance était de 100 watts ou plus ont disparu des rayonnages en 2009.

• Prime à la casse

La prime à la casse est abaissée à 500 euros au lieu de 700 pour toute voiture commandée jusqu'au 31 décembre.

• Timbres

Le prix du timbre pour les envois de lettres de moins de 20 grammes, va augmenter de deux centimes, passant de 56 à 58 centimes d'euro, soit une hausse de 3,5%.

• Retraite

Le point d'indice qui sert de base au calcul du salaire dans les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière) doit être revalorisé de 0,5%.

• Allocations chômage

Les allocations d'environ deux millions de chômeurs indemnisés par l'assurance chômage vont être revalorisées de 1,2%.

• Communication

- Hadopi : C'est à partir de ce jeudi que les premiers avertissements seront adressés par courrier aux internautes en infraction avec la loi sur le téléchargement.

- Téléphone : Le prix des communications passées et reçues d'un autre pays de l'Union européenne (« roaming » intra-européens) va être ramené à 39 centimes par minute hors TVA contre 43 centimes actuellement. La réception d'un appel sera facturée 0,15 euros la minute au lieu de 0,19 euro. Le tarif des SMS demeure quant à lui inchangé à 11 centimes par message.

• Entreprises et handicap

Les entreprises de plus de 20 salariés qui n'emploient aucune personne handicapée et n'ont engagé aucune action en faveur de l'emploi des handicapés verront leurs sanctions multipliées par trois pour atteindre environ 13.000 euros par personne manquante.

• Livret A

Actuellement à son plus bas niveau depuis sa création à 1,25%- la rémunération du livret A devrait passer à 1,50% voire 1,75% au 1er août prochain selon le ministre du Budget François Baroin.

Une nouvelle tenue pour la statue de l'école Ste Jeanne d'Arc à Evaux les bains

La statue de l'école Ste Jeanne d'Arc à fait peau neuve. Après avoir été bénie, cette statue aux multiples couleurs ornera l'école pour certainement de nombreuses années.

Bonne vacances à tous les élèves et au corps enseignant .

Audition de Domenech par les députés : «Mais de quoi ils se mêlent ?»

Une semaine après le retour des Bleus mettant un terme à leur débâcle à la Coupe du monde de football en Afrique du sud et alors que Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes sont auditionnés ce mercredi matin par la commission des Affaires culturelle de l'Assemblée nationale, Bernard Tapie a livré son analyse du fiasco de l'équipe de France.


« Ils ont pété les plombs tous complètement, de quoi ils se mêlent ? Non mais l’Assemblée nationale qui fait une commission d’enquête : on est tombé sur la tête… Ils méritaient plus un coup de pied dans le cul qu'une convocation à l'Assemblée nationale. Que les politiques s’occupent du chômage, du pouvoir d’achat, de la difficulté que la crise a créée… qu’ils foutent la paix aux footballeurs ».

Interrogé sur France Info, l'homme d'affaires et comédien a donné son sentiment sur le remplacement de Jean-Pierre Escalettes, démissionnaire. Qui serait-le meilleur patron du foot français ? Selon l'ancien dirigeant de l'OM : un personnage «incontestable et incontesté»... « Je n’en vois franchement qu’un c’est Guy Roux ! … Il a une habitude totale de travailler avec les médias, ils les respectent, eux l’apprécient, il connaît Blanc par cœur… C’est le type idéal.». Il faut : «Balayer les arguments, monter au créneau, faut arriver à le convaincre et faire partie de ceux qui le poussent à accepter».

Fiasco des Bleus : l'audition «un peu triste» d' Escalettes et Domenech

«C'était un séance un peu triste» qui a révélé «de nombreux dysfonctionnements de gouvernance et de management». A la sortie de l'audition de Jean-Pierre Escalettes et Raymond Domenech ce mercredi à l'Assemblée nationale, les députés présents restaient visiblement sur leur faim, à l'image de Jean-François Copé, le patron des députés UMP.

Les menaces du président de la Fifa envers la France

«Je n'ai pas compris pourquoi Raymond Domenech n'a pas serré la main de l'entraîneur de l'Afrique du Sud. On était pas obligé de subir cela à la fin de cette coupe du monde. Il a répondu que c'était pour marquer le coup par rapport à ce que l'entraîneur de l'Afrique du Sud avait pu dire à propos de la main de Thierry Henry» contre l'Irlande en novembre dernier...

Une semaine après le retour pitoyable des Bleus au Bourget, les députés de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation n'ont donc visiblement pas été convaincus par les explications de Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes après le fiasco de l'équipe de France.

«Je n'ai rien appris», a pour sa part estimé Renaud Muselier (UMP). «Mais c'est notre rôle (d'auditionner les responsables du football, ndlr) à partir du moment où l'image de la France est ternie. Qu'on gagne ou qu'on perde des matches, cela fait partie de la vie sportive mais à partir du moment où il y a des conséquences en terme d'image internationale et nationale, ça fait partie de notre boulot d'avoir des éclairages... Vous ne pouvez pas exclure les hommes politiques de ce qui se passe dans le monde sportif, quel que soit la fédération et d'autant plus quand cela prend des proportions internationales», a-t-il poursuivi.

c'est parti pour les soldes

Les soldes d’été débutent ce mercredi. Malgré la concurrence des promotions à longueur d’année et les soldes flottants, l’événement, selon notre sondage exclusif, reste attendu par des millions de Français.

Le crêpage de chignon autour des bacs où tout est à 10 € démarre officiellement ce mercredi 30 juin à 8 heures, dans la plupart des départements… même si on a l’impression que tout est en promo tout le temps.

Pour les Français, il n’y a pas photo : les cinq semaines de prix fracassés qui s’annoncent restent la période phare pour faire des affaires, comme le souligne l’étude exclusive BVA-Cashstore.fr - « le Parisien » - « Aujourd’hui en France »* : 6 personnes sur 10 le disent, et elles sont encore plus à affirmer qu’elles y participeront.
« On est là dans une vraie tradition », observe Céline Bracq, directrice adjointe de BVA Opinion. Les soldes flottants, institués en août 2008, n’y ont rien changé. « Ça reste un événement national, avec une vraie signification. On ne se contente pas de sonner les trompettes sur quelques produits bradés, tout le monde s’y met, et tout y passe », observe aussi Jean-Marc Genis, président de la Fédération des enseignes de l’habillement. « Ce moment est bien défini, il correspond à un changement de saison. Tout l’inverse des soldes libres, que beaucoup ont abandonnés car ils diluaient le message. »