mardi 15 juin 2010

Sèvres : l’adolescente poignardée pour une indiscrétion sur Facebook

Facebook, la mode actuelle, à la fois distrayante et communicative à son lot aussi de mauvaise surprise. Il ne faut pas tout dire et montrer sur ce site. Il est vrai que beaucoup d'informations circulent et de nombreux règlement de compte ont lieu, encore une mise au jour.

 
L’adolescente de 17 ans victime d’une agression au couteau, vendredi dernier à Sèvres (Hauts-de-Seine), semblait tirée d’affaire hier. Si elle était toujours hospitalisée à Georges-Pompidou, dans le XVe arrondissement de Paris, ses jours n’étaient plus considérés comme en danger. On en sait aujourd’hui davantage sur ce qui s’est déroulé, en pleine journée, dans cet appartement d’un immeuble de la Grande-Rue, l’axe qui traverse tout Sèvres.

Et sur la cause de la dispute liée… à une indiscrétion sur Facebook.

Vers 13 h 30, un voisin, affolé, se précipite dans la rue. Il aperçoit une patrouille de police et alerte les fonctionnaires. Choqué, il parle d’un corps gisant dans une mare de sang. Quelques instants plus tard, il mène les policiers au 4e étage de son immeuble. Sur le palier, une adolescente, encore consciente, crache du sang et se tient l’abdomen à deux mains. Les enquêteurs pénètrent dans l’appartement où se trouvent trois autres jeunes filles, dont deux de 19 ans. L’une d’elles reste calme et reconnaît s’être disputée avec la victime. Elle explique que, furieuse, elle a saisi un couteau et l’a planté dans le ventre de sa copine. La jeune fille est interpellée sans problème. L’autre, en revanche, se déchaîne, agrippe un policier, le mord et insulte les autres.

Après un week-end en garde à vue, l’auteure présumée du coup de couteau a commencé à expliquer son geste. Certes le déroulement précis des faits — comment le coup a été porté, le degré d’intensité de la dispute, etc. — reste flou. Le motif en revanche semble se préciser, un cocktail détonant mêlant histoire de garçon et réseau sociaux sur Internet. Selon la jeune fille, sa victime aurait dévoilé le nom de son petit ami sur Facebook, ce qui l’aurait rendue furieuse. Une indiscrétion ou une maladresse qui a failli être fatale. La jeune fille a été mise en examen pour « tentative d’homicide ».

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