Les Suisses ont créé la première grosse sensation de cette Coupe du Monde en faisant chuter l'Espagne, l'un des grands favoris de la compétition et champion d'Europe en titre (1-0).
Comme quoi, on peut avoir la meilleure équipe au monde du moment, être champion d'Europe, avoir empilé les victoires (12) avant d'arriver en Afrique du Sud, ne jamais avoir perdu une rencontre (sur 18) contre son adversaire du jour... et manquer son entrée dans le Mondial.
Battue par la Suisse mercredi après-midi à Durban, au terme d'une rencontre qu'elle a dominée, l'Espagne n'a en fait jamais trouvé la faille dans un bloc helvète physique, courageux et organisé.
D'emblée, les Espagnols, emmenés par les Barcelonais Xavi et Iniesta, posent leur empreinte sur le match. Mais ni Silva (16e), ni Ramos (17e), ni Iniesta (20e) ne trouvent l'ouverture. Les centres pleuvent dans la surface de réparation suisse sans jamais trouver preneur.
La deuxième mi-temps semble prendre la même direction que la première... Jusqu'à la 52e minute et un long dégagement de Benaglio, le gardien suisse. Deux passes et un cafouillage plus tard, Gelson Fernandes, le joueur de Saint-Etienne, pousse le ballon dans les filets espagnols. Dans la foulée, Pique est à deux crampons de dévier un centre de Liechtsteiner dans son propre but (57e).
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