Le célèbre parc Astérix, situé sur la petite commune de Plailly (Oise), a une nouvelle fois été le théâtre de violences hier en début d'après-midi. Aux alentours de treize heures, les gendarmes, qui, pendant l'été ouvrent une antenne à demeure dans l'enceinte du parc de loisirs où se pressent chaque année 1,8 million de visiteurs, sont alertés par des vigiles.
Devant les attractions « Goudurix » et « Tonnerre de Zeus », qui se font face, deux groupes d'une trentaine de jeunes sont en train de violemment s'opposer. D'un côté, une bande de copains originaires de Gisors (Eure), de l'autre, un groupe de jeunes venus en voisins du Val-d'Oise, dont beaucoup d'une cité de Villiers-le-Bel. « Certains ont tenté de resquiller dans la file d’une attraction, et cela n'a pas plu aux autres », résume une source proche de l'enquête. Le différend tourne vite à l'affrontement. Dans la bagarre, trois jeunes de Gisors sont blessés, dont un assez sévèrement à la mâchoire.
Hier soir, une petite dizaine de jeunes gens, dont deux mineurs, étaient toujours en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie d'Orry-la-Ville (Oise).
Les enquêteurs pourront compter sur les bandes de vidéosurveillance qui balayent l'ensemble du parc et du parking pour tirer au clair les responsabilités de chacun.
Fin mai, c'est une famille de Drouvin-le-Marais (Pas-de-Calais) qui avait été la cible d'un tabassage en règle par des jeunes venus des Ulis (Essonne). Trois d'entre eux, qui tentaient de doubler dans la file d'attente d'une attraction, n'avaient pas apprécié qu'un des fils de la famille calaisienne refuse de leur céder la place. Quelques instants plus tard, alors que parents et enfants pique-niquaient sur le parking, les trois jeunes des Ulis, accompagnés d'une quinzaine de comparses, avaient violemment tabassé le jeune homme sous le regard de ses parents, impuissants.
La direction du parc Astérix avait porté plainte, après celle de la famille victime. Deux des trois agresseurs, nés en 1990 et 1991, ont depuis été mis en examen pour « violences volontaires avec préméditation » et écroués.
- blog privé informatif et infos nationales. Infos, météo, emploi, bourses , locales et nationales - Rédacteur : Dominique Bellet (DOM)
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lundi 12 juillet 2010
La cité d'Huriel replonge dans le Moyen-Âge mercredi 14 juillet
La cité va faire un bond en arrière à travers les siècles et revivre au temps des Seigneurs d'Huriel. Mercredi 14 juillet, à partir de 12 heures, le donjon de la Toque revivra, le temps d'une journée, son passé de tour militaire défensive.
La Compagnie Franche du Forez prendra possession des lieux pour des démonstrations d'artillerie médiévale. Des tirs au canon seront donnés tout au long de la journée au pied de la Toque, dans le parc.
Pour ajouter au spectacle, il y aura la présentation du camp médiéval, des démonstrations de combats, des danses nobles et paysannes, des jongleurs et différents ateliers.
Le public découvrira ainsi l'art de la cuisine médiévale et les épices utilisées, mais aussi la broderie, la couture, l'écriture? La vie du soldat et celle du paysan seront également évoquées lors de cette journée médiévale. Tandis qu'un marché artisanal se tiendra sur la place de la Toque.
Pour le déjeuner, chacun pourra apporter son panier-repas pour participer au grand pique-nique dans le parc de la Toque, en compagnie des acteurs, tous costumés.
Parallèlement, l'exposition « Rêveries autour des jardins médiévaux » ouvrira ses portes. Quinze artistes s'exposent au donjon de la Toque, pour faire voyager les sens et l'imagination. Les curieux découvriront alors la Ménagerie des rois, la Dame à la licorne, le Verger d'amour, le Jardin des aromates?
Cette exposition sera ouverte du mercredi 14 juillet au dimanche 5 août, tous les jours de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Entrée gratuite.
La Compagnie Franche du Forez prendra possession des lieux pour des démonstrations d'artillerie médiévale. Des tirs au canon seront donnés tout au long de la journée au pied de la Toque, dans le parc.
Pour ajouter au spectacle, il y aura la présentation du camp médiéval, des démonstrations de combats, des danses nobles et paysannes, des jongleurs et différents ateliers.
Le public découvrira ainsi l'art de la cuisine médiévale et les épices utilisées, mais aussi la broderie, la couture, l'écriture? La vie du soldat et celle du paysan seront également évoquées lors de cette journée médiévale. Tandis qu'un marché artisanal se tiendra sur la place de la Toque.
Pour le déjeuner, chacun pourra apporter son panier-repas pour participer au grand pique-nique dans le parc de la Toque, en compagnie des acteurs, tous costumés.
Parallèlement, l'exposition « Rêveries autour des jardins médiévaux » ouvrira ses portes. Quinze artistes s'exposent au donjon de la Toque, pour faire voyager les sens et l'imagination. Les curieux découvriront alors la Ménagerie des rois, la Dame à la licorne, le Verger d'amour, le Jardin des aromates?
Cette exposition sera ouverte du mercredi 14 juillet au dimanche 5 août, tous les jours de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Entrée gratuite.
Un maire de Creuse mort sous les roues d'un camion
Stupeur ce vendredi dans le canton de La Courtine, le maire de Saint-Oradoux-de-Chirouze, Pierre Salagnac, est décédé accidentellement sous les roues d'un camion, devant sa mairie.
L’émotion est grande, à Saint-Oradoux-de-Chirouze, et dans tout le canton de la Courtine, après le brutal décès, aujourd'hui, du maire Pierre Salagnac, âgé de 67 ans. L’élu a été happé sous les roues d’un camion qui man?uvrait pour quitter la mairie après avoir effectué sa livraison. Les sapeurs-pompiers locaux sont intervenus sur place mais n’ont pu porter secours à Pierre Salagnac, dont le décès a été constaté par un médecin de Giat, commune du Puy-de-Dôme toute proche.
Si les circonstances accidentelles de ce décès ne font aucun doute, les gendarmes de la brigade de La Courtine poursuivent leur enquête pour éclaircir les responsabilités dans ce drame, après l’audition, hier, du chauffeur du camion.
Pierre Salagnac, connu de très nombreux élus pour sa carrière de directeur général des services du Conseil général de la Creuse, était apprécié pour « ses connaissances, dont il faisait bénéficier les autres élus de la Com-com, sa force de caractère et son autorité », témoigne Lucien Mestat, maire de Magnat-l’Étrange. Impliqué auprès des associations de sa commune, notamment du comité des fêtes, Pierre Salagnac s’est également particulièrement investi sur le site de l’étang de la Méouze et siégeait au bureau du syndicat mixte gérant cette structure.
L’émotion est grande, à Saint-Oradoux-de-Chirouze, et dans tout le canton de la Courtine, après le brutal décès, aujourd'hui, du maire Pierre Salagnac, âgé de 67 ans. L’élu a été happé sous les roues d’un camion qui man?uvrait pour quitter la mairie après avoir effectué sa livraison. Les sapeurs-pompiers locaux sont intervenus sur place mais n’ont pu porter secours à Pierre Salagnac, dont le décès a été constaté par un médecin de Giat, commune du Puy-de-Dôme toute proche.
Si les circonstances accidentelles de ce décès ne font aucun doute, les gendarmes de la brigade de La Courtine poursuivent leur enquête pour éclaircir les responsabilités dans ce drame, après l’audition, hier, du chauffeur du camion.
Pierre Salagnac, connu de très nombreux élus pour sa carrière de directeur général des services du Conseil général de la Creuse, était apprécié pour « ses connaissances, dont il faisait bénéficier les autres élus de la Com-com, sa force de caractère et son autorité », témoigne Lucien Mestat, maire de Magnat-l’Étrange. Impliqué auprès des associations de sa commune, notamment du comité des fêtes, Pierre Salagnac s’est également particulièrement investi sur le site de l’étang de la Méouze et siégeait au bureau du syndicat mixte gérant cette structure.
Les maires de Creuse ont voté des actions rompant avec l'État
C'est à l'unanimité, hier matin, que les maires et adjoints de la Creuse ont voté un plan d'actions de rupture avec l'État, de mobilisation de leurs administrés et de médiatisation hors Creuse pour exiger la réouverture du service de radiothérapie.
La grande salle de la mairie de Guéret avait, hier matin, des airs de Jeu de paume (1) tant l'atmosphère était « révolutionnaire ».
400 à 500 maires et adjoints étaient présents lors de cette assemblée générale extraordinaire de l'ADM (2).
De tout le département, de droite comme de gauche, ils ont réclamé la même chose : la réouverture du service de radiothérapie de l'hôpital de Guéret.
Sur ce seul ordre du jour, le bureau va avoir trois expressions, parcourant tout le champ politique : le président, Michel Vergnier (PS), les vice-présidents Pierre Brignolas (UMP) et Claude Guerrier (PCF).
Un bureau qui va présenter un plan d'actions avant de laisser la salle s'exprimer - et elle le fit avec énergie - et de voter un programme jamais vu en Creuse. Et peut-être ailleurs.
Dès lundi, les avocats de Michel Vergnier – agissant aussi pour l’ADM – déposeront un recours auprès de Conseil d’Etat pour faire casser la décision du président du tribunal administratif de Limoges qui, le 29 juin, a rejeté le référé en suspension de fermeture. Les avocats veulent arguer que le juge a rendu une décision sur le fond et non sur l’urgence. Voté à l’unanimité.
2. Prise de contact avec les élus de la Coordination des hôpitaux de proximité.
L’objectif est d’inscrire la Creuse dans un mouvement national des élus (à distinguer de l’action que les collectifs de services publics pourraient engager) sans perdre de vue que l’objectif reste creuso-creusois : la réouverture de la radiothérapie. Voté à l’unanimité.
3. Création d’une cellule de veille pour les patients.
Équipée, prochainement, d’un numéro vert, cette Cellule enregistrera les plaintes de tous les patients qui n’auront pas bénéficié dans un délai convenable – et indispensable à leur guérison – d’un traitement de radiothérapie.
Rappelons que l’idéal est de fournir, au moins trois semaines après la découverte d’un cancer, les rayons nécessaires.
La Cellule, composée de quatre maires, dont le président de l’ADM, Michel Vergnier ; du Dr Loufti et de René Jeansannetas, de la Ligue contre le cancer de la Creuse, et auquel devraient être invités à se joindre les Dr. Slaouti (CMN de Sainte-Feyre) et Capella (CH de Guéret) accompagnera ensuite les malades qui le souhaitent pour déposer une plainte auprès de la Cour de justice de la République (apte à juger les ministres) pour mise en danger de la vie d’autrui contre Roselyne Bachelot. Voté à l’unanimité.
4. Mobilisation des Creusois.
L’ADM va faire imprimer 100.000 cartes qui seront envoyées dans chaque chef-lieu de canton, charge à tous les maires et leur conseil municipaux de les faires remplir dans leur commune « jusque dans le plus petit hameau ».
L’objectif est d’au moins rassembler 50.000 signatures de Creusois avant le mois de septembre afin de les amener au ministère de la Santé. Il a aussi été décidé de créer un site Internet afin d’informer le plus largement possible sur le sujet de la radiothérapie, de sa fermeture et de l’action des maires, et d’inscrire l’adresse du site sur ces cartes. Voté à l’unanimité
5. Rupture avec l’État.
Les maires ont voté, après un débat qui a clairement mis à jour les risques que cela représente pour eux, la rupture avec l’État. Concrètement, ils ne siégeront plus – ni individuellement ni collectivement – dans aucune des réunions ou commissions appelées par le préfet, ils n’inviteront plus le préfet aux leurs, ne renverront plus des documents tels que les sondages ou enquêtes de l’État et n’expédieront plus leurs délibérations au contrôle de légalité en préfecture. « Attention, nous votons cela contre la préfecture, pas contre le préfet en tant qu’homme, pas contre Hugues Moutouh ». Mesure applicable jusqu’à ce que le service de radiothérapie rouvre. Voté à l’unanimité.
6. Banderoles.
Sur proposition de la salle, toutes les communes de la Creuse afficheront à l’entrée de leur bourg une banderole sur laquelle sera imprimée : « Pour la réouverture du service de radiothérapie de la Creuse ». Voté à l’unanimité moins 6 voix (la banderole est à la charge de la commune).
7. Démission collective.
Après plusieurs demandes de la salle, un ultimatum est lancé à l’État : si le service n’est pas rouvert en septembre, dans la deuxième quinzaine de ce mois, les maires tiendront une autre assemblée générale extraordinaire et mettront au vote une démission collective de tous leurs conseils municipaux. Voté à l’unanimité.
La grande salle de la mairie de Guéret avait, hier matin, des airs de Jeu de paume (1) tant l'atmosphère était « révolutionnaire ».
400 à 500 maires et adjoints étaient présents lors de cette assemblée générale extraordinaire de l'ADM (2).
De tout le département, de droite comme de gauche, ils ont réclamé la même chose : la réouverture du service de radiothérapie de l'hôpital de Guéret.
Sur ce seul ordre du jour, le bureau va avoir trois expressions, parcourant tout le champ politique : le président, Michel Vergnier (PS), les vice-présidents Pierre Brignolas (UMP) et Claude Guerrier (PCF).
Un bureau qui va présenter un plan d'actions avant de laisser la salle s'exprimer - et elle le fit avec énergie - et de voter un programme jamais vu en Creuse. Et peut-être ailleurs.
Dès lundi, les avocats de Michel Vergnier – agissant aussi pour l’ADM – déposeront un recours auprès de Conseil d’Etat pour faire casser la décision du président du tribunal administratif de Limoges qui, le 29 juin, a rejeté le référé en suspension de fermeture. Les avocats veulent arguer que le juge a rendu une décision sur le fond et non sur l’urgence. Voté à l’unanimité.
2. Prise de contact avec les élus de la Coordination des hôpitaux de proximité.
L’objectif est d’inscrire la Creuse dans un mouvement national des élus (à distinguer de l’action que les collectifs de services publics pourraient engager) sans perdre de vue que l’objectif reste creuso-creusois : la réouverture de la radiothérapie. Voté à l’unanimité.
3. Création d’une cellule de veille pour les patients.
Équipée, prochainement, d’un numéro vert, cette Cellule enregistrera les plaintes de tous les patients qui n’auront pas bénéficié dans un délai convenable – et indispensable à leur guérison – d’un traitement de radiothérapie.
Rappelons que l’idéal est de fournir, au moins trois semaines après la découverte d’un cancer, les rayons nécessaires.
La Cellule, composée de quatre maires, dont le président de l’ADM, Michel Vergnier ; du Dr Loufti et de René Jeansannetas, de la Ligue contre le cancer de la Creuse, et auquel devraient être invités à se joindre les Dr. Slaouti (CMN de Sainte-Feyre) et Capella (CH de Guéret) accompagnera ensuite les malades qui le souhaitent pour déposer une plainte auprès de la Cour de justice de la République (apte à juger les ministres) pour mise en danger de la vie d’autrui contre Roselyne Bachelot. Voté à l’unanimité.
4. Mobilisation des Creusois.
L’ADM va faire imprimer 100.000 cartes qui seront envoyées dans chaque chef-lieu de canton, charge à tous les maires et leur conseil municipaux de les faires remplir dans leur commune « jusque dans le plus petit hameau ».
L’objectif est d’au moins rassembler 50.000 signatures de Creusois avant le mois de septembre afin de les amener au ministère de la Santé. Il a aussi été décidé de créer un site Internet afin d’informer le plus largement possible sur le sujet de la radiothérapie, de sa fermeture et de l’action des maires, et d’inscrire l’adresse du site sur ces cartes. Voté à l’unanimité
5. Rupture avec l’État.
Les maires ont voté, après un débat qui a clairement mis à jour les risques que cela représente pour eux, la rupture avec l’État. Concrètement, ils ne siégeront plus – ni individuellement ni collectivement – dans aucune des réunions ou commissions appelées par le préfet, ils n’inviteront plus le préfet aux leurs, ne renverront plus des documents tels que les sondages ou enquêtes de l’État et n’expédieront plus leurs délibérations au contrôle de légalité en préfecture. « Attention, nous votons cela contre la préfecture, pas contre le préfet en tant qu’homme, pas contre Hugues Moutouh ». Mesure applicable jusqu’à ce que le service de radiothérapie rouvre. Voté à l’unanimité.
6. Banderoles.
Sur proposition de la salle, toutes les communes de la Creuse afficheront à l’entrée de leur bourg une banderole sur laquelle sera imprimée : « Pour la réouverture du service de radiothérapie de la Creuse ». Voté à l’unanimité moins 6 voix (la banderole est à la charge de la commune).
7. Démission collective.
Après plusieurs demandes de la salle, un ultimatum est lancé à l’État : si le service n’est pas rouvert en septembre, dans la deuxième quinzaine de ce mois, les maires tiendront une autre assemblée générale extraordinaire et mettront au vote une démission collective de tous leurs conseils municipaux. Voté à l’unanimité.
Yvelines : la gauche remporte la législative partielle de Rambouillet
La candidate de gauche Anny Poursinoff (Verts) a remporté, dimanche au second tour, la législative partielle de Rambouillet (Yvelines) avec 51,72% des suffrages face au sortant Jean-Frédéric Poisson (UMP), 48,28%, a annoncé la préfecture.
Au premier tour Anny Poursinoff (42,62%) avait devancé son rival UMP (40,71%). Ce dernier avait pris la succession de Christine Boutin lorsque celle-ci a renoncé à se représenter, il y a un an. Il avait alors été élu avec cinq voix d'écart au second tour. Le Conseil constitutionnel, saisi d'un contentieux en septembre 2009 sur le comptage des bulletins, avait ramené l'écart à une seule voix, entraînant l'invalidation du scrutin au mois de mai.
«Ca va changer. Je dédie cette victoire à tous les partis qui m'ont soutenue», a déclaré l'élue écologiste au terme de sa soirée électorale. Son adversaire lui a rendue hommage. Il a salué «un vote sans appel» tout en précisant que la gagnante devra choisir entre ses deux mandats de députée et de conseillère régionale. Anny Poursinoff a en effet pourfendu pendant toute sa campagne le cumul des mandats.
Aubry : «Un désavoeu pour Sarkozy»
La numéro un du PS, Martine Aubry, a estimé dimanche soir dans un communiqué que la victoire était «un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement».
«Cette large victoire de la gauche unie et populaire dans une circonscription historiquement ancrée à droite exprime un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement ainsi qu'un fort rejet du climat créé par les révélations et les affaires», a ajouté Mme Aubry.
Pour elle, «le pouvoir doit entendre le refus de sa politique, l'exaspération et l'attente de changement qui se sont exprimés ce (dimanche) soir».
«La gauche doit continuer dans la voie du rassemblement qui a permis de l'emporter lors de ce scrutin», a conclu Mme Aubry.
Au premier tour Anny Poursinoff (42,62%) avait devancé son rival UMP (40,71%). Ce dernier avait pris la succession de Christine Boutin lorsque celle-ci a renoncé à se représenter, il y a un an. Il avait alors été élu avec cinq voix d'écart au second tour. Le Conseil constitutionnel, saisi d'un contentieux en septembre 2009 sur le comptage des bulletins, avait ramené l'écart à une seule voix, entraînant l'invalidation du scrutin au mois de mai.
«Ca va changer. Je dédie cette victoire à tous les partis qui m'ont soutenue», a déclaré l'élue écologiste au terme de sa soirée électorale. Son adversaire lui a rendue hommage. Il a salué «un vote sans appel» tout en précisant que la gagnante devra choisir entre ses deux mandats de députée et de conseillère régionale. Anny Poursinoff a en effet pourfendu pendant toute sa campagne le cumul des mandats.
Aubry : «Un désavoeu pour Sarkozy»
La numéro un du PS, Martine Aubry, a estimé dimanche soir dans un communiqué que la victoire était «un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement».
«Cette large victoire de la gauche unie et populaire dans une circonscription historiquement ancrée à droite exprime un désaveu très clair pour le président de la République et le gouvernement ainsi qu'un fort rejet du climat créé par les révélations et les affaires», a ajouté Mme Aubry.
Pour elle, «le pouvoir doit entendre le refus de sa politique, l'exaspération et l'attente de changement qui se sont exprimés ce (dimanche) soir».
«La gauche doit continuer dans la voie du rassemblement qui a permis de l'emporter lors de ce scrutin», a conclu Mme Aubry.
dimanche 11 juillet 2010
Affaire Bettencourt : l'administration fiscale blanchit Woerth
La sentence est tombée. Le rapport de l'Inspection générale des Finances (IGF) publié dimanche par le ministère du Budget conclut que le ministre du Travail Eric Woerth «n'est pas intervenu» dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt alors qu'il était en charge du Budget.
Le rapport est un élément de plus dans un dossier, l'affaire Woerth -Bettencourt, dense et complexe. L'administration fiscale siffle-t-elle pour autant la fin de la partie ? Ce n'est pas sûr tant les développements judiciaires s'annoncent nombreux cette semaine.
Pourquoi un rapport de l'IGF ?
Commandé par l'actuel Ministre du Budget François Baroin, ce rapport devait déterminer si Eric Woerth, lorsqu'il était titulaire du Budget, était intervenu dans la gestion du dossier de Liliane Bettencourt par le fisc. En effet, l'inspection des Finances est un corps chargé notamment de contrôler le fonctionnement de Bercy, pour «tout mettre sur la place publique».
Dans un communiqué, l'actuel ministre du Budget, François Baroin, précise que ce rapport est disponible sur le site du ministère comme il s'y était engagé.
Pour de nombreux élus UMP, dont un de ses porte-paroles Frédéric Lefebvre, le rapport était attendu comme un juge de paix, permettant d'avoir une vision définitive de l'affaire Woerth/Bettencourt. «Après tout le monde devra se taire», avait déclaré le député des Hauts-de-Seine.
C'est le chef de l'IGF lui-même, Jean Bassères, qui a été chargé personnellement de l'enquête. Dans l'opposition, si l'indépendance de Jean Bassères, classé à gauche, n'est pas remise en cause - «il a un vrai sens de l'Etat», affirme un cadre socialiste -, l'utilité de son rapport est relativisée par avance.
«Il est probable que l'IGF ne trouve aucun document écrit» avec des instructions d'Eric Woerth «pour lancer ou arrêter» un contrôle fiscal contre la milliardaire, estime ce responsable du PS. Mais cela ne permettra pas d'affirmer qu'il n'est pas intervenu par voie orale, directement ou par l'intermédiaire de son cabinet, ajoute-t-il.
Le rapport est un élément de plus dans un dossier, l'affaire Woerth -Bettencourt, dense et complexe. L'administration fiscale siffle-t-elle pour autant la fin de la partie ? Ce n'est pas sûr tant les développements judiciaires s'annoncent nombreux cette semaine.
Pourquoi un rapport de l'IGF ?
Commandé par l'actuel Ministre du Budget François Baroin, ce rapport devait déterminer si Eric Woerth, lorsqu'il était titulaire du Budget, était intervenu dans la gestion du dossier de Liliane Bettencourt par le fisc. En effet, l'inspection des Finances est un corps chargé notamment de contrôler le fonctionnement de Bercy, pour «tout mettre sur la place publique».
Dans un communiqué, l'actuel ministre du Budget, François Baroin, précise que ce rapport est disponible sur le site du ministère comme il s'y était engagé.
Pour de nombreux élus UMP, dont un de ses porte-paroles Frédéric Lefebvre, le rapport était attendu comme un juge de paix, permettant d'avoir une vision définitive de l'affaire Woerth/Bettencourt. «Après tout le monde devra se taire», avait déclaré le député des Hauts-de-Seine.
C'est le chef de l'IGF lui-même, Jean Bassères, qui a été chargé personnellement de l'enquête. Dans l'opposition, si l'indépendance de Jean Bassères, classé à gauche, n'est pas remise en cause - «il a un vrai sens de l'Etat», affirme un cadre socialiste -, l'utilité de son rapport est relativisée par avance.
«Il est probable que l'IGF ne trouve aucun document écrit» avec des instructions d'Eric Woerth «pour lancer ou arrêter» un contrôle fiscal contre la milliardaire, estime ce responsable du PS. Mais cela ne permettra pas d'affirmer qu'il n'est pas intervenu par voie orale, directement ou par l'intermédiaire de son cabinet, ajoute-t-il.
VIVA ESPAGNA : L'Espagne est championne du monde
Campeones. Andres Iniesta a offert la Coupe du monde à l'Espagne d'une superbe frappe à bout portant dans la deuxième période de la prolongation. Les deux équipes n'étaient pas parvenues à se départager au terme du temps réglementaire (0-0).
La Roja a défié toutes les statistiques. En effet jamais une équipe n'avait été sacrée championne du monde après avoir perdu sa première rencontre dans le tournoi.
Ce fut le cas des hommes de Del Bosque contre la Suisse.
Les sélectionneurs des Pays-Bas et de l'Espagne ont décidé d'aligner des équipes sans surprise pour la 19e finale de la coupe du Monde. La première fois depuis 1978 où aucun ancien vainqueur n'est présent en finale. Ce qui signifie que le vainqueur décrochera sa première étoile et deviendra la seulement 8e nation a être sacrée.
La Furia Roja se présentera avec le même groupe qui a triomphé de l'Allemagne en demi-finales (1-0). Le jeune ailier Pedro est donc préféré à Fernando Torres, l'auteur du but de la finale de l'Euro 2008.
Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk, qui peut compter sur un effectif au complet, est lui fidèle à son 4-2-3-1 animé en milieu de terrain par le terrible Wesley Sneijder.
La Roja a défié toutes les statistiques. En effet jamais une équipe n'avait été sacrée championne du monde après avoir perdu sa première rencontre dans le tournoi.
Ce fut le cas des hommes de Del Bosque contre la Suisse.
Les sélectionneurs des Pays-Bas et de l'Espagne ont décidé d'aligner des équipes sans surprise pour la 19e finale de la coupe du Monde. La première fois depuis 1978 où aucun ancien vainqueur n'est présent en finale. Ce qui signifie que le vainqueur décrochera sa première étoile et deviendra la seulement 8e nation a être sacrée.
La Furia Roja se présentera avec le même groupe qui a triomphé de l'Allemagne en demi-finales (1-0). Le jeune ailier Pedro est donc préféré à Fernando Torres, l'auteur du but de la finale de l'Euro 2008.
Le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk, qui peut compter sur un effectif au complet, est lui fidèle à son 4-2-3-1 animé en milieu de terrain par le terrible Wesley Sneijder.
Un Anglais en finale du Mondial : Howard Webb, l'arbitre
La Fifa défend ses arbitres. Alors que les téléspectateurs ont encore en mémoire le but refusé à l'anglais Lampard ou celui accordé en position de hors-jeu à l'argentin Tevez, la commission des arbitres de la Fédération affirme, étude à l'appui, que 96% des décisions prises lors de la compétition étaient les bonnes.
«Oui, il y a eu des erreurs, mais nous parlons de 62 matches !», a affirmé l'Espagnol José-Maria Garcia Aranda, chef des arbitres du Mondial, avant d'ajouer : «Et les erreurs ont été analysées pour faire mieux».
Pour la finale Espagne - Pays-Bas, la Fifa a pris des garanties en retenant celui qui apparaît comme le meilleur arbitre international actuel : l'anglais Howard Webb, 39 ans, policier dans la vie civile, qui avait déjà officié lors de la finale de la Ligue des Champions, entre l'Inter Milan et le Bayern Munich (2-0). Celui-ci a répondu aux questions de la presse samedi.
Que ressentez-vous à la veille du coup d'envoi ?
Howard webb : «Nous sommes comblés, c'est un honneur merveilleux et un privilège. Nous serons très fiers de montrer la qualité des arbitres en Angleterre. Mais pour l'instant, nous sommes surtout concentrés sur le match. Nous allons assurer. Evidemment, un bon match serait qu'on ne parle pas des arbitres mais de l'excellent match que ça a été.»
Votre femme dit que vous n'avez pas d'autorité sur vos enfants à la maison...
«Je vais parler à ma femme en rentrant... (rires) Elle a dit ça mais c'était une blague. C'est une femme merveilleuse, et je vous assure que nos enfants se comportent très bien. Mais nous sommes loin de la maison depuis six semaines...»
En Espagne, il y a des critiques sur votre arbitrage du premier match de groupe contre la Suisse, perdu 1-0...
«C'était un match propre, nous n'avons eu aucune difficulté, avec aucune des deux équipes. Et les deux finalistes sont fair-play, ils ont bonne réputation tous les deux, ils ont eu peu de problèmes disciplinaires.»
Cette attention médiatique est-elle inconfortable ?
«C'est la finale ! Nous sommes plus à l'aise sur le terrain, mais ça fait partie de l'ensemble, et nous avons d'excellentes relations avec les médias. Il y aura toujours des commentaires sur nos décisions, nous sommes habitués. Nous n'aimons pas toujours, mais nous comprenons le monde dans lequel nous vivons.»
Comment jugez-vous le niveau de l'arbitrage lors de ce tournoi ?
«Il faut souligner le grand nombre de décisions correctes (96% selon une étude de la Fifa). On ne peut pas savoir ce qu'une erreur a changé dans un match, et on ne le saura jamais, c'est impossible. Nous pouvons juste assumer si nous commettons une erreur, mais franchement, il y en a eu si peu... Les deux meilleures équipes ont atteint la finale, et ne le doivent pas à une décision d'arbitrage.»
«Oui, il y a eu des erreurs, mais nous parlons de 62 matches !», a affirmé l'Espagnol José-Maria Garcia Aranda, chef des arbitres du Mondial, avant d'ajouer : «Et les erreurs ont été analysées pour faire mieux».
Pour la finale Espagne - Pays-Bas, la Fifa a pris des garanties en retenant celui qui apparaît comme le meilleur arbitre international actuel : l'anglais Howard Webb, 39 ans, policier dans la vie civile, qui avait déjà officié lors de la finale de la Ligue des Champions, entre l'Inter Milan et le Bayern Munich (2-0). Celui-ci a répondu aux questions de la presse samedi.
Que ressentez-vous à la veille du coup d'envoi ?
Howard webb : «Nous sommes comblés, c'est un honneur merveilleux et un privilège. Nous serons très fiers de montrer la qualité des arbitres en Angleterre. Mais pour l'instant, nous sommes surtout concentrés sur le match. Nous allons assurer. Evidemment, un bon match serait qu'on ne parle pas des arbitres mais de l'excellent match que ça a été.»
Votre femme dit que vous n'avez pas d'autorité sur vos enfants à la maison...
«Je vais parler à ma femme en rentrant... (rires) Elle a dit ça mais c'était une blague. C'est une femme merveilleuse, et je vous assure que nos enfants se comportent très bien. Mais nous sommes loin de la maison depuis six semaines...»
En Espagne, il y a des critiques sur votre arbitrage du premier match de groupe contre la Suisse, perdu 1-0...
«C'était un match propre, nous n'avons eu aucune difficulté, avec aucune des deux équipes. Et les deux finalistes sont fair-play, ils ont bonne réputation tous les deux, ils ont eu peu de problèmes disciplinaires.»
Cette attention médiatique est-elle inconfortable ?
«C'est la finale ! Nous sommes plus à l'aise sur le terrain, mais ça fait partie de l'ensemble, et nous avons d'excellentes relations avec les médias. Il y aura toujours des commentaires sur nos décisions, nous sommes habitués. Nous n'aimons pas toujours, mais nous comprenons le monde dans lequel nous vivons.»
Comment jugez-vous le niveau de l'arbitrage lors de ce tournoi ?
«Il faut souligner le grand nombre de décisions correctes (96% selon une étude de la Fifa). On ne peut pas savoir ce qu'une erreur a changé dans un match, et on ne le saura jamais, c'est impossible. Nous pouvons juste assumer si nous commettons une erreur, mais franchement, il y en a eu si peu... Les deux meilleures équipes ont atteint la finale, et ne le doivent pas à une décision d'arbitrage.»
FOOTBALL / COUPE DU MONDE
Michel Platini, président de l'Uefa, victime d'un malaise vendredi en début de soirée à Johannesburg, qui a entraîné son hospitalisation, est sorti ce matin de la Morningside Medi-Clinic, où il a passé la nuit en observation. , à l'avant-veille de la finale de la Coupe du monde.
«Tous les (résultats des) tests médicaux qu'il a passés étaient normaux et M.
Platini doit assister à la finale de la Coupe du monde dimanche à Soccer City», indique le communiqué conjoint de la Fifa et de l'Uefa. La Fifa avait précisé dès hier soir que les examens pratiqués n'avaient révélé «aucun signe d'attaque cardiaque».
C'est alors qu'il se trouvait dans un restaurant, le Pigalle Sandton, en compagnie de Gérard Houllier, directeur technique national, et de l'Ecossais Andy Roxburgh, directeur technique de l'Uefa, que l'ancien numéro 10 des Bleus, âgé de 55 ans, s'est évanoui. Selon plusieurs témoins, un client du restaurant a pratiqué un massage cardiaque, en attendant l'arrivée très rapide d'un médecin. «Il était à table avec cinq autres personnes, a expliqué le directeur du restaurant. Alors qu'ils avaient commencé à manger, il a dit qu'il ne se sentait pas bien, s'est levé et d'un coup s'est évanoui».
Selon un autre témoin présent sur les lieux, il n'aurait jamais perdu connaissance et irait «plutôt bien». Les examens médicaux ne laissent apparaître «aucun signe d'attaque cardiaque», selon un communiqué de la Fédération internationale de football (Fifa).
«Tous les (résultats des) tests médicaux qu'il a passés étaient normaux et M.
Platini doit assister à la finale de la Coupe du monde dimanche à Soccer City», indique le communiqué conjoint de la Fifa et de l'Uefa. La Fifa avait précisé dès hier soir que les examens pratiqués n'avaient révélé «aucun signe d'attaque cardiaque».
C'est alors qu'il se trouvait dans un restaurant, le Pigalle Sandton, en compagnie de Gérard Houllier, directeur technique national, et de l'Ecossais Andy Roxburgh, directeur technique de l'Uefa, que l'ancien numéro 10 des Bleus, âgé de 55 ans, s'est évanoui. Selon plusieurs témoins, un client du restaurant a pratiqué un massage cardiaque, en attendant l'arrivée très rapide d'un médecin. «Il était à table avec cinq autres personnes, a expliqué le directeur du restaurant. Alors qu'ils avaient commencé à manger, il a dit qu'il ne se sentait pas bien, s'est levé et d'un coup s'est évanoui».
Selon un autre témoin présent sur les lieux, il n'aurait jamais perdu connaissance et irait «plutôt bien». Les examens médicaux ne laissent apparaître «aucun signe d'attaque cardiaque», selon un communiqué de la Fédération internationale de football (Fifa).
F1: Mark Webber remporte le Grand Prix de Grande-Bretagne
L'Australien Mark Webber (Red Bull) a remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1, 10e manche de la saison, devant la McLaren-Mercedes du Britannique Lewis Hamilton et la Mercedes de l'Allemand Nico Rosberg, dimanche à Silverstone.
Sur ses terres, Lewis Hamilton s'est bien battu pour garder sa place de leader au classement du championnat du monde des pilotes.
Les Red Bull-Renault, Sebastian Vettel en pole et Webber juste derrière avaient monopolisé la première ligne après la séance chronométrée de samedi.
Mais au départ l'Australien a grillé la politesse à son coéquipier qui après deux gros écarts de trajectoire a bouclé le 1er tour en 24e positions perdant toutes ses chances de rivaliser avec Webber pour la victoire finale. Les relations entre les deux pilotes de l'écurie Reb Bull ont été très tendues tout le week-end après que samedi le team manager Christian Honner a décidé de donner à Vettel l'aileron avant de Webber, provoquant la colère de l'Australien. «Pas mal pour un deuxième pilote, non ?», a répondu Webber, dès la ligne d'arrivée franchie, à son team-manager qui le félicitait sur la radio de bord.
Sur ses terres, Lewis Hamilton s'est bien battu pour garder sa place de leader au classement du championnat du monde des pilotes.
Les Red Bull-Renault, Sebastian Vettel en pole et Webber juste derrière avaient monopolisé la première ligne après la séance chronométrée de samedi.
Mais au départ l'Australien a grillé la politesse à son coéquipier qui après deux gros écarts de trajectoire a bouclé le 1er tour en 24e positions perdant toutes ses chances de rivaliser avec Webber pour la victoire finale. Les relations entre les deux pilotes de l'écurie Reb Bull ont été très tendues tout le week-end après que samedi le team manager Christian Honner a décidé de donner à Vettel l'aileron avant de Webber, provoquant la colère de l'Australien. «Pas mal pour un deuxième pilote, non ?», a répondu Webber, dès la ligne d'arrivée franchie, à son team-manager qui le félicitait sur la radio de bord.
samedi 10 juillet 2010
Coupe du monde : l'Allemagne finit troisième
L'Allemagne termine troisième de la 19e Coupe du monde en Afrique du sud après sa victoire (3-2) contre l'Uruguay.
C'est au terme d'une rencontre spectaculaire que la Nationalmannschaft finit troisième du Mondial. Khedira a donné un avantage définitif à la Mannschaft (82e). Jansen de la tête (56e) pour l'Allemagne avait auparavant répliqué à Diego Forlan qui avait permis à l'Uruguay de caresser le rêve d'une troisième place(51e). En début de rencontre, le jeune Müller, révélation de ce Mondial, avait ouvert le score (19e) avant que Cavanni ne réduise la marque (29e).
Eliminés en demi-finales, l'Allemagne et l'Uruguay vont devoir oublier leurs déceptions pour 90 minutes, voire plus si affinités. Les deux équipes s'affrontent en effet pour décrocher la 3e place de 19e édition de la Coupe du monde. Un simple lot de consolation ? Pas pour l'Uruguay. Après de longues années de disette (la dernière présence dans le dernier carré remonte à ... 1970), la Celeste, dominée (3-2) par les Pays-Bas en demi-finale, veut finir en beauté.
POUR SUIVRE LA RENCONTRE
C'est au terme d'une rencontre spectaculaire que la Nationalmannschaft finit troisième du Mondial. Khedira a donné un avantage définitif à la Mannschaft (82e). Jansen de la tête (56e) pour l'Allemagne avait auparavant répliqué à Diego Forlan qui avait permis à l'Uruguay de caresser le rêve d'une troisième place(51e). En début de rencontre, le jeune Müller, révélation de ce Mondial, avait ouvert le score (19e) avant que Cavanni ne réduise la marque (29e).
Eliminés en demi-finales, l'Allemagne et l'Uruguay vont devoir oublier leurs déceptions pour 90 minutes, voire plus si affinités. Les deux équipes s'affrontent en effet pour décrocher la 3e place de 19e édition de la Coupe du monde. Un simple lot de consolation ? Pas pour l'Uruguay. Après de longues années de disette (la dernière présence dans le dernier carré remonte à ... 1970), la Celeste, dominée (3-2) par les Pays-Bas en demi-finale, veut finir en beauté.
POUR SUIVRE LA RENCONTRE
vendredi 9 juillet 2010
Deux enfants meurent, victimes de chauffards en fuite
Le premier avait 3 ans. Alors qu'il traversait la rue avec son frère aîné pour rejoindre son domicile du Grand-Quevilly, commune de l'agglomération rouennaise, ce petit garçon a été heurté jeudi soir par une voiture dont le conducteur a pris la fuite. Acheminé dans un état très préoccupant au centre hospitalier de Rouen, l'enfant est décédé vendredi matin des suites de ses blessures.
La police a lancé un appel à témoins : «On recherche tout témoin direct ou indirect. On est certain que le choc a été ressenti par le conducteur. Le véhicule recherché est de type Peugeot 307 ou 308 de couleur claire, abîmée à l'avant», précisent les policiers.
Même scénario dramatique ce vendredi à Saint-Jouin-de-Marnes (Deux-Sèvres) : un jeune garçon âgé de six ans a été retrouvé mort sur le bord d'une route, vraisemblablement tué par un véhicule dont le conducteur aurait pris ensuite la fuite. «C'est l'hypothèse que l'on retient compte tenu des constatations réalisées sur le corps», a indiqué à la presse le procureur de la République de Bressuire. L'accident, en fin de matinée, s'est déroulé sans témoin. Personne n'a rien vu ni entendu, à une vingtaine de mètres de la maison d'Enzo qui jouait probablement au bord de cette route de campagne, à la sortie du village. Une autopsie est prévue samedi à Poitiers.
La police a lancé un appel à témoins : «On recherche tout témoin direct ou indirect. On est certain que le choc a été ressenti par le conducteur. Le véhicule recherché est de type Peugeot 307 ou 308 de couleur claire, abîmée à l'avant», précisent les policiers.
Même scénario dramatique ce vendredi à Saint-Jouin-de-Marnes (Deux-Sèvres) : un jeune garçon âgé de six ans a été retrouvé mort sur le bord d'une route, vraisemblablement tué par un véhicule dont le conducteur aurait pris ensuite la fuite. «C'est l'hypothèse que l'on retient compte tenu des constatations réalisées sur le corps», a indiqué à la presse le procureur de la République de Bressuire. L'accident, en fin de matinée, s'est déroulé sans témoin. Personne n'a rien vu ni entendu, à une vingtaine de mètres de la maison d'Enzo qui jouait probablement au bord de cette route de campagne, à la sortie du village. Une autopsie est prévue samedi à Poitiers.
Nicolas Sarkozy s'exprimera lundi soir sur France 2
Pressé d'intervenir dans l'affaire Woerth/Bettencourt et après le départ d'Alain Joyandet et de Christian Blanc du gouvernement, Nicolas Sarkozy prendra finalement la parole lundi soir sur France 2, a annoncé vendredi la chaîne dans un communiqué.
L'émission, conduite par David Pujadas, se déroulera de 20H15 à 21H15. «A la veille des réformes des retraites, le président de la République répondra à toutes les questions d'actualité», a précisé la chaîne.
L'émission, conduite par David Pujadas, se déroulera de 20H15 à 21H15. «A la veille des réformes des retraites, le président de la République répondra à toutes les questions d'actualité», a précisé la chaîne.
Platini hospitalisé en Afrique du Sud
Michel Platini, président de l'Uefa, a été victime d'un malaise en début de soirée à Johannesburg, à l'avant-veille de la finale de la Coupe du monde.
Alors qu'il se trouvait dans un restaurant, le Pigalle Sandton, en compagnie du directeur technique national Gérard Houllier et de l'Ecossais Andy Roxburgh, directeur technique de l'Uefa, l'ancien numéro 10 des Bleus âgé de 55 ans a été emmené vers un des hôpitaux de la ville, le Morningside Medi-Clinic, où il devait passer la nuit en observation.
Selon un témoin présent sur les lieux, il n'aurait jamais perdu connaissance et irait «plutôt bien».
Michel Platini aurait été affaibli par une grippe contractée ces derniers jours. La prise de médicaments, associée à du surmenage et une alimentation inappropriée aurait entraîné ce malaise.
Sélectionneur de l'équipe de France de 1988 à 1992 et co-organisateur avec Fernand Sastre de la Coupe du monde de football 1998 en France, Platini a été élu à la tête du football européen le 26 janvier 2007 succédant ainsi au Suédois Lennart Johansson. Considéré comme un des meilleurs joueurs de l'histoire, le magazine France football l'a désigné meilleur footballeur français du siècle, tandis que la Juventus de Turin l'a élu meilleur Bianconero de tous les temps.
Alors qu'il se trouvait dans un restaurant, le Pigalle Sandton, en compagnie du directeur technique national Gérard Houllier et de l'Ecossais Andy Roxburgh, directeur technique de l'Uefa, l'ancien numéro 10 des Bleus âgé de 55 ans a été emmené vers un des hôpitaux de la ville, le Morningside Medi-Clinic, où il devait passer la nuit en observation.
Selon un témoin présent sur les lieux, il n'aurait jamais perdu connaissance et irait «plutôt bien».
Michel Platini aurait été affaibli par une grippe contractée ces derniers jours. La prise de médicaments, associée à du surmenage et une alimentation inappropriée aurait entraîné ce malaise.
Sélectionneur de l'équipe de France de 1988 à 1992 et co-organisateur avec Fernand Sastre de la Coupe du monde de football 1998 en France, Platini a été élu à la tête du football européen le 26 janvier 2007 succédant ainsi au Suédois Lennart Johansson. Considéré comme un des meilleurs joueurs de l'histoire, le magazine France football l'a désigné meilleur footballeur français du siècle, tandis que la Juventus de Turin l'a élu meilleur Bianconero de tous les temps.
Bosnie: les restes de 775 victimes en route vers Srebrenica
Un convoi transportant les restes de 775 victimes du massacre de Srebrenica, en 1995, a quitté vendredi la morgue de Visoko (centre) pour le mémorial de Potocari, près de Srebrenica, où ils seront enterrés dimanche, à l'occasion du 15-ème anniversaire du massacre.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Visoko pour assister à une prière aux morts, d'abord pour une victime catholique, le Croate Rudolf Hren, et ensuite pour 774 victimes musulmanes, a constaté un photographe de l'AFP.
Trois ou quatre catholiques, qui vivaient avec les musulmans à Srebrenica, ont été tués dans le massacre perpétré par les forces serbes bosniaques et qui a coûté la vie à quelque 8.000 musulmans bosniaques.
"Mes trois fils étaient partis vers la forêt avant l'arrivée des forces serbes (bosniaques) à Srebrenica, dans l'espoir de se sauver. Aucun d'entre eux n'a survécu", a déclaré à la presse Izet Osmanovic, qui a déjà enterré à Potocari deux de ses fils tués dans le massacre et qui enterrera dimanche le troisième, retrouvé récemment lui aussi dans une fosse commune.
Le convoi, composé de quatre camions, a pris ensuite la direction de Potocari, en s'arrêtant dans le centre de Sarajevo où 4.000 personnes environ, dont beaucoup étaient en pleurs, sont venues saluer les victimes.
Les membres musulman et croate de la présidence tripartite bosniaque --Serbe, Croate, Musulman--, respectivement Haris Silajdzic et Zeljko Komsic, ont également rendu hommage aux victimes lors de l'arrêt du convoi devant la présidence bosniaque.
Le massacre de Srebrenica a été qualifié de génocide par la justice internationale.
Depuis 2003, l'année des premiers enterrements à Potocari, 3.749 victimes, exhumées de dizaines de fosses communes et identifiées, ont été enterrées dans le centre mémorial.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Visoko pour assister à une prière aux morts, d'abord pour une victime catholique, le Croate Rudolf Hren, et ensuite pour 774 victimes musulmanes, a constaté un photographe de l'AFP.
Trois ou quatre catholiques, qui vivaient avec les musulmans à Srebrenica, ont été tués dans le massacre perpétré par les forces serbes bosniaques et qui a coûté la vie à quelque 8.000 musulmans bosniaques.
"Mes trois fils étaient partis vers la forêt avant l'arrivée des forces serbes (bosniaques) à Srebrenica, dans l'espoir de se sauver. Aucun d'entre eux n'a survécu", a déclaré à la presse Izet Osmanovic, qui a déjà enterré à Potocari deux de ses fils tués dans le massacre et qui enterrera dimanche le troisième, retrouvé récemment lui aussi dans une fosse commune.
Le convoi, composé de quatre camions, a pris ensuite la direction de Potocari, en s'arrêtant dans le centre de Sarajevo où 4.000 personnes environ, dont beaucoup étaient en pleurs, sont venues saluer les victimes.
Les membres musulman et croate de la présidence tripartite bosniaque --Serbe, Croate, Musulman--, respectivement Haris Silajdzic et Zeljko Komsic, ont également rendu hommage aux victimes lors de l'arrêt du convoi devant la présidence bosniaque.
Le massacre de Srebrenica a été qualifié de génocide par la justice internationale.
Depuis 2003, l'année des premiers enterrements à Potocari, 3.749 victimes, exhumées de dizaines de fosses communes et identifiées, ont été enterrées dans le centre mémorial.
Marseille : la députée PS Sylvie Andrieux mise en examen
La députée PS des Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux, a été mise en examen, jeudi à Marseille, dans le cadre d'une affaire de détournements présumés de fonds de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), dans laquelle 23 personnes étaient déjà mises en cause.
L'élue socialiste a été mise en examen pour «complicité de tentative d'escroquerie et complicité de détournement de fonds publics», au terme d'environ cinq heures d'audition comme témoin assisté par le juge d'instruction Frank Landou.
Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire.
Sylvie Andrieux, 48 ans, députée depuis 1997 et ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, est la première élue impliquée dans ce dossier au long cours.
Une «diversion» selon la députée
L'élue des Bouches-du-Rhône a quitté très rapidement le palais de justice à l'arrière d'un scooter. En soirée, elle a qualifié, dans un communiqué, sa mise en examen de «diversion», indiquant avoir demandé à deux reprises à être entendue par le magistrat instructeur dans l'affaire. «J'ai pu aujourd'hui (..) pendant plus de quatre heures, apporter au magistrat instructeur les premiers éléments permettant de démontrer la fausseté des accusations dont je suis l'objet», écrit-elle.
Le bureau de
L'élue socialiste a été mise en examen pour «complicité de tentative d'escroquerie et complicité de détournement de fonds publics», au terme d'environ cinq heures d'audition comme témoin assisté par le juge d'instruction Frank Landou.
Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire.
Sylvie Andrieux, 48 ans, députée depuis 1997 et ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, est la première élue impliquée dans ce dossier au long cours.
Une «diversion» selon la députée
L'élue des Bouches-du-Rhône a quitté très rapidement le palais de justice à l'arrière d'un scooter. En soirée, elle a qualifié, dans un communiqué, sa mise en examen de «diversion», indiquant avoir demandé à deux reprises à être entendue par le magistrat instructeur dans l'affaire. «J'ai pu aujourd'hui (..) pendant plus de quatre heures, apporter au magistrat instructeur les premiers éléments permettant de démontrer la fausseté des accusations dont je suis l'objet», écrit-elle.
Le bureau de
Mondial : Paul le poulpe est en danger
L'heure est grave à Oberhausen, en Allemagne. Le meilleur pronostiqueur du Mondial est en danger... de mort. Le gouvernement espagnol s'en est ému jeudi : son chef, José Luis Zapatero, s'est carrément dit «inquiet» pour le célèbre poulpe Paul, qui avait prédit depuis son aquarium l'issue de la demi-finale du Mondial-2010 mercredi soir.
«Je suis inquiet pour le poulpe... je suis en train de penser à lui envoyer une équipe de protection», a plaisanté le premier ministre espagnol, après la victoire de la Roja, sur la radio privée Cadena Ser.
Paul, célébrissime poulpe de l'aquarium allemand d'Oberhausen, avait prédit mardi que l'Espagne éliminerait l'Allemagne. Après avoir louvoyé pendant quelques minutes entre les deux boîtes décorées des drapeaux des deux nations, l'oracle aux huit tentacules avait en effet choisi les Ibères.
La ministre espagnole de l'Environnement et de la pêche, Elena Espinosa, va jusqu'à envisager une sorte de moratoire sur la pêche au poulpe. «Lundi, je serai à un conseil des ministres de l'Union européenne et je vais demander que soit activée une interdiction (de pêche) pour Paul le poulpe, afin que les Allemands ne le mangent pas», a-t-elle déclaré en conférence de presse.
«Grillé, bouilli, frit ?» Comment l'accommoder ?
Dès mercredi, le ministre de l'Industrie, Miguel Sebastian avait plaidé pour le transfert «immédiat» du céphalopode vers l'Espagne en cas de victoire espagnole pour «veiller à sa protection». Auparavant, déjà, Paul le poulpe avait prédit la victoire de l'Allemagne sur l'Angleterre en huitième de finale, et sur l'Argentine en quart. Attestant de son impartialité à l'égard du drapeau allemand, Paul avait même prédit la défaite de la Mannschaft devant la Serbie en phase de groupes.
Du côté allemand, on ne rit plus. Certains Allemands se sont prononcés pour la mise à mort de Paul. «Grillé, bouilli, frit ? Comment allons-nous accommoder Paul l'Espagnol ?» se demandaient jeudi vers midi les 673 membres d'un groupe du réseau social Facebook. Le quotidien allemand «Hamburger Abendblatt» a même osé publier jeudi «La recette parfaite des anneaux de poulpe frits.» La journaliste dit «avoir soudain eu envie de calamar hier soir».
«Je suis inquiet pour le poulpe... je suis en train de penser à lui envoyer une équipe de protection», a plaisanté le premier ministre espagnol, après la victoire de la Roja, sur la radio privée Cadena Ser.
Paul, célébrissime poulpe de l'aquarium allemand d'Oberhausen, avait prédit mardi que l'Espagne éliminerait l'Allemagne. Après avoir louvoyé pendant quelques minutes entre les deux boîtes décorées des drapeaux des deux nations, l'oracle aux huit tentacules avait en effet choisi les Ibères.
La ministre espagnole de l'Environnement et de la pêche, Elena Espinosa, va jusqu'à envisager une sorte de moratoire sur la pêche au poulpe. «Lundi, je serai à un conseil des ministres de l'Union européenne et je vais demander que soit activée une interdiction (de pêche) pour Paul le poulpe, afin que les Allemands ne le mangent pas», a-t-elle déclaré en conférence de presse.
«Grillé, bouilli, frit ?» Comment l'accommoder ?
Dès mercredi, le ministre de l'Industrie, Miguel Sebastian avait plaidé pour le transfert «immédiat» du céphalopode vers l'Espagne en cas de victoire espagnole pour «veiller à sa protection». Auparavant, déjà, Paul le poulpe avait prédit la victoire de l'Allemagne sur l'Angleterre en huitième de finale, et sur l'Argentine en quart. Attestant de son impartialité à l'égard du drapeau allemand, Paul avait même prédit la défaite de la Mannschaft devant la Serbie en phase de groupes.
Du côté allemand, on ne rit plus. Certains Allemands se sont prononcés pour la mise à mort de Paul. «Grillé, bouilli, frit ? Comment allons-nous accommoder Paul l'Espagnol ?» se demandaient jeudi vers midi les 673 membres d'un groupe du réseau social Facebook. Le quotidien allemand «Hamburger Abendblatt» a même osé publier jeudi «La recette parfaite des anneaux de poulpe frits.» La journaliste dit «avoir soudain eu envie de calamar hier soir».
jeudi 8 juillet 2010
Plus d’un Français sur deux pour un remaniement
Face à l’affaire Bettencourt, 55 % des personnes interrogées jugent un remaniement nécessaire, selon notre enquête CSA.
Le premier enseignement de notre sondage exclusif CSA, c’est que les Français gardent la tête froide à propos de l’affaire Woerth-Bettencourt. Qu’ils n’en font pas, en tout cas pour l’instant, une « affaire Sarkozy ». Moins d’un Français sur deux (48%) souhaite que le président s’explique — par exemple dans une émission de télévision — sur cette affaire.
« Il est probable qu’en raison de la surexposition permanente du ministre Eric Woerth les Français n’aient pas encore perçu la possible implication de Nicolas Sarkozy dans ce dossier », nuance Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA Opinion. Résultat, il n’y a pas de grosse pression en faveur d’une prise de parole du chef de l’Etat.
Surtout, ce dernier peut compter sur le soutien du « peuple de droite » qui estime à 54% qu’il n’a pas à s’expliquer et rejette catégoriquement (à 59%) toute idée de remaniement. Une majorité de Français (55%) y serait pourtant favorable, surtout parmi les sympathisants de gauche (65%). Mais là encore, la pression n’est pas énorme. « En fait, si le peuple de gauche est favorable à un remaniement, c’est surtout parce que cela sanctionnerait l’échec de la politique de Sarkozy », reprend Jean-Daniel Lévy. Car, dans l’ensemble, les Français estiment que l’affaire Woerth-Bettencourt, certes grave, ne justifie pas à elle seule un remaniement. Pour la majorité des personnes interrogées, si remaniement il devait y avoir, ce devrait donc être avant tout pour changer de politique économique et sociale.
De son côté, à l’Elysée, Nicolas Sarkozy réfléchit à l’opportunité d’intervenir ou pas à la télévision la semaine prochaine. « Je prendrai mon temps et je choisirai le moment où je parle. Ce n’est pas l’opposition ou la presse qui dictent mon agenda! » Pas question non plus de remaniement rapide. Devant les élus centristes, il a toutefois évoqué l’idée d’un changement de Premier ministre à l’automne : « Vous n’existerez pas forcément par un candidat à la présidentielle. Il peut y avoir de grands ministres centristes. Et pourquoi pas un Premier ministre centriste? » Une allusion loin d’être innocente au moment où l’on parle beaucoup dans les coulisses du pouvoir de Jean-Louis Borloo à Matignon…
Hier, le président est apparu « surprenant de serénité », « la tête froide », aux élus qui l’ont croisé, décidé à « déterminer son calendrier » malgré l’affaire Woerth-Bettencourt. « Les ministres doivent faire leur travail au service des Français. Il faut garder son sang-froid », a-t-il intimé lors du Conseil des ministres. « Parce qu’on voulait un troisième tour social qui n’a pas eu lieu, on me colle un troisième tour politique! » a-t-il ensuite déploré devant les députés du Nouveau Centre, qu’il recevait à déjeuner. « Je verrai aujourd’hui le rapport de l’inspection générale des finances. S’il y a eu faute, je sanctionnerai. S’il n’y a rien, je ne vois pas pourquoi je le ferais! » a-t-il poursuivi au sujet de Woerth… sans cacher qu’il était « confiant » quant aux conclusions de l’enquête administrative.
Le premier enseignement de notre sondage exclusif CSA, c’est que les Français gardent la tête froide à propos de l’affaire Woerth-Bettencourt. Qu’ils n’en font pas, en tout cas pour l’instant, une « affaire Sarkozy ». Moins d’un Français sur deux (48%) souhaite que le président s’explique — par exemple dans une émission de télévision — sur cette affaire.
« Il est probable qu’en raison de la surexposition permanente du ministre Eric Woerth les Français n’aient pas encore perçu la possible implication de Nicolas Sarkozy dans ce dossier », nuance Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA Opinion. Résultat, il n’y a pas de grosse pression en faveur d’une prise de parole du chef de l’Etat.
Surtout, ce dernier peut compter sur le soutien du « peuple de droite » qui estime à 54% qu’il n’a pas à s’expliquer et rejette catégoriquement (à 59%) toute idée de remaniement. Une majorité de Français (55%) y serait pourtant favorable, surtout parmi les sympathisants de gauche (65%). Mais là encore, la pression n’est pas énorme. « En fait, si le peuple de gauche est favorable à un remaniement, c’est surtout parce que cela sanctionnerait l’échec de la politique de Sarkozy », reprend Jean-Daniel Lévy. Car, dans l’ensemble, les Français estiment que l’affaire Woerth-Bettencourt, certes grave, ne justifie pas à elle seule un remaniement. Pour la majorité des personnes interrogées, si remaniement il devait y avoir, ce devrait donc être avant tout pour changer de politique économique et sociale.
De son côté, à l’Elysée, Nicolas Sarkozy réfléchit à l’opportunité d’intervenir ou pas à la télévision la semaine prochaine. « Je prendrai mon temps et je choisirai le moment où je parle. Ce n’est pas l’opposition ou la presse qui dictent mon agenda! » Pas question non plus de remaniement rapide. Devant les élus centristes, il a toutefois évoqué l’idée d’un changement de Premier ministre à l’automne : « Vous n’existerez pas forcément par un candidat à la présidentielle. Il peut y avoir de grands ministres centristes. Et pourquoi pas un Premier ministre centriste? » Une allusion loin d’être innocente au moment où l’on parle beaucoup dans les coulisses du pouvoir de Jean-Louis Borloo à Matignon…
Hier, le président est apparu « surprenant de serénité », « la tête froide », aux élus qui l’ont croisé, décidé à « déterminer son calendrier » malgré l’affaire Woerth-Bettencourt. « Les ministres doivent faire leur travail au service des Français. Il faut garder son sang-froid », a-t-il intimé lors du Conseil des ministres. « Parce qu’on voulait un troisième tour social qui n’a pas eu lieu, on me colle un troisième tour politique! » a-t-il ensuite déploré devant les députés du Nouveau Centre, qu’il recevait à déjeuner. « Je verrai aujourd’hui le rapport de l’inspection générale des finances. S’il y a eu faute, je sanctionnerai. S’il n’y a rien, je ne vois pas pourquoi je le ferais! » a-t-il poursuivi au sujet de Woerth… sans cacher qu’il était « confiant » quant aux conclusions de l’enquête administrative.
Finale inédite au Mondial : l'Espagne affrontera les Pays-Bas
Vainqueur de l'Allemagne (1-0) lors de la seconde demi-finale de la coupe du Monde, l'Espagne a décroché son ticket pour la première finale de son histoire. Elle y rencontrera les Pays-Bas pour une finale inédite.
Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.
Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).
Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.
Paul le poulpe avait donc raison. Le célèbre oracle aux huit tentacules d'Oberhausen (Allemagne), qui avait prédit une victoire espagnole face à l'Allemagne lors de la seconde demi-finale de la Coupe du monde, avait encore vu juste.
Grâce à un but d'une tête rageuse de son emblématique défenseur aux cheveux longs Carles Puyol, la Roja s'est imposée (1-0) devant la Nationmannschaft au Moses Mabhida Stadium de Durban.
Un succès historique puisqu'il permet au champion d'Europe en titre (victoire 1-0 contre... l'Allemagne) de s'inviter pour sa première finale de Coupe du monde. Les Espagnols tenteront de décrocher le monde après avoir dominé l'Europe il y a deux ans. Une performance que seule... l'Allemagne a réussi en 1972 et 1974. La France, elle, avait accompli le doublé à l'envers en devenant maître du monde (1998) avant de décrocher le sacre européen (2000).
Comme en 2006, chez eux, les joueurs de la Nationalmannschaft sont donc stoppés aux portes de la finale. Malgré leur incroyable expérience de ces rendez-vous (12e demi-finale), ils ne disputeront pas une huitième finale. Privés du virevoltant Thomas Müller (4 buts, 3 passes), ils n'ont que rarement mis en difficulté une équipe espagnole qui n'a perdu que deux matchs lors de ses 54 dernières sorties. Mais cette équipe d'Allemagne, la plus jeune alignée depuis 1934 avec 24,9 ans de moyenne d'âge, a un bel avenir devant elle. En attendant elle affrontera samedi l'Uruguay pour la 3e place.
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