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lundi 15 novembre 2010

Le nouveau gouvernement Fillon: sans Borloo, avec Juppé

Sur le perron de l'Elysée, Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, a mis fin dimanche à 20h15 au long feuilleton du remaniement, en annonçant la composition du gouvernement Fillon III. Comme prévu, la nouvelle équipe ne compte plus les centristes Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, mais fait la part belle aux ex-RPR, avec le retour d'Alain Juppé qui devient ministre de la Défense, avec le titre de ministre d'Etat, numéro deux du gouvernement.

Au total, la nouvelle équipe est réduite à 30 membres (11 femmes, 19 hommes, hors Fillon) contre 37 auparavant.

Voici la liste par ordre protocolaire :

François Fillon, premier ministre



MINISTRES

Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants

Michèle Alliot-Marie, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement

Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés

Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration

Christine Lagarde, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie

Xavier Bertrand, ministre du travail, de l'emploi et de la santé

Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative

François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, porte-parole du gouvernement

Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche

Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire

Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale

Maurice Leroy, ministre de la ville

Chantal Jouanno, ministre des sports

Patrick Ollier, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement

Eric Besson, ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique

Henri de Raincourt, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération

Philippe Richert, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales

Laurent Wauquiez, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes

Nadine Morano, ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle

Marie-Luce Penchard, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargée de l'outre-mer


SECRETAIRES D'ETAT

Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur

Nora Berra, secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé

Benoist Apparu, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement

Georges Tron, secrétaire d'Etat auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, chargé de la fonction publique

Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale

Thierry Mariani, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports

Frédéric Lefèbvre, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation

Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative.

mardi 21 septembre 2010

Retraites : «Nous allons proposer de nouveaux amendements»

A deux jours de la mobilisation syndicale, le ministre du Travail, Eric Woerth, annonce des mesures en faveur des femmes, des handicapés et des chômeurs âgés. Elles seront discutées à partir du 5 octobre au Sénat.

Avant la journée de mobilisation, jeudi, des syndicats contre la réforme des retraites et avant l’examen du texte au Sénat, à partir du 5 octobre, le ministre du Travail, Eric Woerth, livre à notre journal les nouvelles pistes sur lesquelles travaille le gouvernement. Des amendements seront déposés en faveur des travailleurs handicapés et des chômeurs âgés.

Il veut aller aussi plus loin dans la lutte contre l’inégalité de salaire hommes-femmes, responsable des écarts de niveaux de pension. « Les mesures d’âges de 62 et 67 ans ne sont pas négociables », prévient toutefois Eric Woerth alors qu’un sondage publié aujourd’hui dans « l’Humanité » montre que 70% des sondés sont hostiles au recul de l’âge de la retraite.

Jeudi, les syndicats espèrent faire aussi bien, voire dépasser la mobilisation du 7 septembre. Si c’est le cas, cela vous amènera-t-il à modifier votre réforme ?
ÉRIC WOERTH. Personne ne peut avoir de certitude sur le niveau de cette journée, ni le gouvernement ni les syndicats. C’est une réforme de grande ampleur, à la hauteur des enjeux : la mobilisation peut se comprendre. Quoi qu’il en soit, l’équilibre général du texte repose sur le passage à 62 ans de l’âge de la retraite et à 67 ans de l’âge d’annulation de la décote. Ces bornes d’âge sont essentielles à l’équilibre du système : elles ne peuvent pas être modifiées car cela signifierait que nous renonçons à payer les retraites dans les années qui viennent. La première des injustices, ce serait le déséquilibre financier qui mettrait en péril le paiement des retraites. Tous les pays d’Europe ont repoussé l’âge de départ à la retraite.

Le chef de l’Etat a laissé entendre que le débat au Sénat sera l’occasion d’amender le projet. Quelles propositions nouvelles allez-vous faire ?
A l’Assemblée nationale, nous avons déjà complété le texte, par exemple, sur la pénibilité en intégrant des remarques faites par les syndicats. Nous avons créé un nouveau droit social lié à la retraite qui sera unique en Europe. Au Sénat, je souhaiterais que l’on puisse avancer sur trois sujets en particulier. Le président de la République souhaite augmenter le nombre de personnes handicapées pouvant bénéficier d’un régime de départ anticipé à la retraite. Nous allons nous y atteler. Nous devons par ailleurs répondre aux craintes des chômeurs âgés qui comptaient pouvoir prendre bientôt leur retraite. Enfin, nous devons aller au bout du débat sur l’égalité hommes-femmes face à la retraite. Sur ces sujets, il y aura des amendements soit du gouvernement, soit de la majorité sénatoriale.

Que proposez-vous pour améliorer la retraite des femmes ?
Ne nous trompons pas de sujet. Les femmes âgées aujourd’hui de 54 ou 55 ans partiront à la retraite avec autant de trimestres que les hommes. Les femmes nées dix ans plus tard partiront en moyenne avec une quinzaine de trimestres en plus. La vraie question n’est donc plus celle de la durée de cotisation ou de l’âge de départ mais celle de la différence de salaires. Cette différence explique pourquoi les pensions des femmes restent inférieures à celles des hommes. C’est scandaleux. Il y a eu sur le sujet six lois votées qui n’ont pas changé grand-chose. Le projet du gouvernement prévoit de sanctionner financièrement les entreprises qui ne feront pas d’effort pour réduire les écarts de salaire hommes-femmes. Il faudra débattre du sujet avec les sénateurs et voir s’ils souhaitent aller plus loin. On n’a pas pu le faire à l’Assemblée car le débat était trop politique et pour tout dire caricatural. Je le regrette car le sujet des retraites mérite autre chose que le choix de la posture et de l’agitation.

Etes-vous favorable à l’idée du président du Sénat, Gérard Larcher, de maintenir la retraite à taux plein à 65 ans pour les femmes ayant élevé trois enfants ?
Les salariés qui partent aujourd’hui à 65 ans et partiront demain à 67 ans ne sont pas, comme le prétend Martine Aubry, les ouvrières du textile. Les femmes concernées ont généralement arrêté de travailler il y a vingt ans en moyenne, le plus souvent par choix. Elles sont deux fois moins concernées par le minimum vieillesse ce qui veut dire concrètement qu’il ne s’agit pas des femmes aux revenus les plus modestes! La plus grosse injustice encore une fois, c’est l’écart de salaire entre les hommes et les femmes.

Envisagez-vous de faire contribuer davantage les hauts revenus ?
La réforme est entièrement financée jusqu’à l’horizon 2018-2020. Elle prévoit 4 milliards d’euros prélevés sur les plus aisés et les entreprises pour abonder le fonds de solidarité vieillesse. C’est considérable. Je tiens aussi à dire que la taxation supplémentaire de hauts revenus se fera hors bouclier fiscal. Il faut arrêter de dire aux Français qu’on peut aller encore plus loin et tout financer par l’impôt. Ça, c’est le projet socialiste du bombardement fiscal. Au final, cela donne moins de pouvoir d’achat, plus de chômage, et des classes moyennes qui prennent cela de plein fouet.

Vous êtes au cœur de l’affaire Woerth-Bettencourt. Les syndicats estiment que cette affaire vous empêche de vous concentrer à 100% sur le dossier des retraites. Ils ont aussi refusé de dialoguer avec vous en public. Les ponts sont-ils rompus ?
Absolument pas. Je me consacre aujourd’hui au débat parlementaire mais je suis évidemment à leur disposition, nous sommes toujours restés en contact. Dans cette affaire, ils ont été plus responsables que le monde politique.

Il y aura un remaniement. Resterez-vous au gouvernement ?
La décision ne m’appartient pas mais je le souhaite. Bien sûr. Pour deux raisons. La première est que je considère qu’il n’y a pas d'« affaire Woerth ». On a beau depuis quatre mois salir mon nom et celui de ma famille, j’ai la conscience tranquille. Le matin, je peux me regarder dans la glace. La seconde raison est que je bénéficie du soutien du président de la République.

samedi 18 septembre 2010

Appel à la grève le 23 septembre contre la réforme des retraites en France

Une nouvelle journée de galère dans les transports en France? Les fédérations CGT, CFDT, CFTC et CFE-CGC du secteur des transports ont appelé mercredi matin les salariés à « faire du jeudi 23 septembre 2010″ une grande journée de grèves et de manifestations, à partir de 10 h devant la cathédrale de Laval, pour protester contre la réforme des retraites en France.

Outre la RATP et la SNCF, le mouvement concernera donc également les réseaux de transports urbains des villes de province.

Ces quatre fédérations soulignent dans un communiqué commun que « tous les salariés du transport sont concernés, y compris ceux qui bénéficient de régimes spéciaux ou de dispositions particulières en matière de retraite ».

« Le 23 septembre, partout les mobilisations doivent grandir, de façon à accentuer la pression et à contraindre le gouvernement à reculer sur le contenu de sa réforme », ajoutent les syndicats.

La nouvelle journée de grève et de manifestations du 23 septembre 2010 doit prolonger celle du 7 septembre qui a rassemblé 1,1 millions à 2,7 millions de manifestants selon les sources.

samedi 4 septembre 2010

Rentrée du PS : Fête de la Rose et cantonales

Le PS en Creuse fera sa rentrée, samedi 11 septembre, à l'occasion d'une Fête de la Rose à La Souterraine avec Pierre Moscovici comme invité politique.

Renouant avec une tradition quelque peu oubliée ces dernières années, les socialistes creusois feront leur rentrée politique, le 11 septembre prochain à La Souterraine, avec une fête de la Rose comportant tous les ingrédients habituels, animations, concerts, ateliers (notamment sur la santé en milieu rural) et, bien sûr, un invité vedette en la personne de Pierre Moscovici.

« Nous avons décidé de reconduire cette fête chaque année le deuxième samedi de septembre », explique Philippe Bayol, secrétaire de la fédé de la Creuse. C'est que la période qui s'annonce est plutôt chargée pour le PS, et donc pour les militants, avec la rénovation du parti et la construction du projet que portera son candidat ou sa candidate en 2012, sans oublier les cantonales de l'an prochain.

Sur ce dernier point, le calendrier est serré : appel à candidatures dès maintenant et désignation des candidats au plus tard début octobre.

Dans la Creuse, ces cantonales concernent 13 cantons dont 9 détenus par la majorité départementale : 7 PS, 1 radical de gauche et un divers gauche (*). « Nous serons rapidement en ordre de bataille, mais ces élections auront lieu dans un contexte ubuesque alors qu'on ne sait même pas ce que sera la réforme des collectivités territoriales », indique Jean-Jacques Lozach doublement concerné par le scrutin en tant que président de l'assemblée départementale d'abord, en tant que candidat ensuite.

(*) Les socialistes Michel Moine (Aubusson), Michel Moreigne ((Bellegarde-en-Marche), Jean-Jacques Lozach (Bourganeuf), Jean-Luc Léger (Gentioux-Pigerolles), Guy Moutaud (Le Grand-Bourg) Guy Avizou (Guéret Sud-Est) et Bernard Laborde (Royère-de-Vassivière), le radical de gauche Jean Commergnat (Bonnat) et le divers gauche Daniel Delprato (Saint-Sulpice-les-Champs). A droite, ce scrutin concerne Jean Auclair (Ahun), Gérard Gaudin (Châtelus-Malvaleix), Joël Souchal (Chambon-sur-Voueize) et Valérie Simonet (Auzances)..