Bernard Combeau est le président de la Banda Follet
Bernard Combeau a choisi les couleurs jaune et bleu pour la Banda Follet
car ce sont celles du Bourbonnais.?
Avant de célébrer ses 10 ans d’existence fin août à Néris-les-Bains, la Banda Follet organise la 8 e édition de la Saint Cochon ce week-end, à Mazirat.
La 8 e édition de la Saint Cochon aura lieu samedi et dimanche à Mazirat. Comment expliquez-vous le succès de cette manifestation qui réunit des centaines de personnes ? Quand on a commencé il y a 8 ans, on ne pensait pas avoir un tel succès, dans un village de 300 habitants. Peut-être que les gens veulent se remémorer ce que faisaient nos anciens quand tuer le cochon était l'occasion de se nourrir mais aussi de faire la fête.
Le cochon ce n'est qu'une partie du succès. On vient aussi chercher l'esprit banda ? Oui. Ils viennent faire la fête. Pour ceux qui sont de la région et qui ont connu la foire-exposition au temps où il y avait la choucroute et la grande taverne, la soirée du samedi à Mazirat, c'est du copier-coller. Les gens, je pense, manquent de ce genre de manifestation sur le grand bassin montluçonnais où il y a beaucoup de manifestations qui sont faites mais pas assez de festives de ce genre-là.
Comment est née la Banda Follet ? Ça s'est monté bizarrement, une nuit de samedi à dimanche. Je causais avec Dominique Desseauves, (le vice-président de la Banda Follet, NDLR). Il était 2-3 heures du matin. Son fils Jérémy est entré. Il nous a dit : "les gars, pourquoi vous ne montez pas une banda ?" On a répondu : "Qu'est-ce que c'est qu'une banda ?" Dès le dimanche matin, on était sept musiciens. On est monté crescendo pour arriver à 47 musiciens aujourd'hui. On a eu quelques départs et là, on a quelques arrivées de jeunes, notamment en provenance de l'école de musique de Commentry.
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