dimanche 14 octobre 2012

Ce soir sur TF1, un film pour ne pas oublier " la police française"

Les jeunes ignorent ce qu'est la rafle du Vél' d'Hiv'
 


Arrivée de personnes arrêtées lors de la rafle du Vél d'Hiv' des 16 et 17 juillet 1942, au camp de Drancy. Crédits photo: Préfecture de police
Arrivée de personnes arrêtées lors de la rafle du Vél d'Hiv' des 16 et 17 juillet 1942, au camp de Drancy. Crédits photo: Préfecture de policeCrédits photo : Préfecture de Police
 
Cette rafle tire son nom du Vélodrome d'hiver, un stade près de la Seine (XVe arrondissement), où 8160 des Juifs étrangers raflés les 16 et 17 juillet 1942 furent enfermés par les autorités françaises. La quasi-totalité des 13.152 Juifs étrangers arrêtés lors de cette rafle par la police française sur la demande de l'occupant allemand, qui en réclamait 24.000, furent déportés. Moins d'une centaine - aucun enfant - survécurent.
 
une petite leçon d'histoire que nous offre pas l'éducation nationale ou en toute rapidité, Il est préférable d'apprendre aux èléves, l'histoire Grecque et Romaine, nous auront moins honte de vos agissements durant le dernière guerre....

La rafle du Vel d’Hiv : quelques repères
 
La rafle du Vel d’Hiv et ses 13.152 victimes est devenue le symbole tragique de la déportation des Juifs de France sous l’Occupation.
Le 16 juillet 1942 et les jours suivants, plus de 13.000 Juifs - dont 4.115 enfants - sont arrêtés à leur domicile à Paris et dans la région parisienne, par 9.000 fonctionnaires français dont environ 5.000 policiers sous les ordres de René Bousquet, chef de la police de Vichy.
Ce "jeudi noir" de 1942 ("der Fintzerer Donerstig" en yiddish), entassés dans les autobus parisiens, 8.160 personnes, y compris les vieillards et les malades, sont conduits au stade du Vélodrome d’Hiver, sur le quai de Grenelle (XVe). La plupart d’entre elles y restent jusqu’au 21 juillet, en pleine chaleur, sans hygiène, presque sans nourriture.
Le 22 juillet, elles sont évacuées vers les camps de Drancy, Pithiviers et de Beaune-la-Rolande (Loiret). Les parents commencent à être déportés vers les camps d’extermination le 31 juillet.
Fin août, les enfants sont déportés à leur tour vers le camp d’extermination d’Auschwitz. Quelques dizaines d’adultes seulement survivront.
Inculpé de crime contre l’humanité en 1991, René Bousquet est assassiné en 1993.
Le 16 juillet avait été institué en 1993 Journée nationale commémorative de la rafle du Vel d’Hiv, par le président Mitterrand.




 
Le 16 juillet 1995, le président Jacques Chirac, rompant avec la position du général de Gaulle et de ses successeurs, reconnaît la responsabilité de l’Etat français, et pas uniquement celle du régime de Vichy dans ces déportations : "La France, patrie des lumières et des droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable".

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