mercredi 8 septembre 2010

Réforme des retraites : le deuxième round commence

La température devrait baisser d'un cran à l'Assemblée nationale, après l'après-midi électrique d'hier. Pour «conserver du temps de parole» et défendre leurs amendements, les députés socialistes et apparentés ont annoncé mardi soir qu'ils ne participeraient pas à la deuxième étape du débat sur la réforme des retraites : la discussion générale sur le projet, qui s'ouvre à 15 heures.

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L'examen de l'une des réformes-phare du quinquennat est en effet limité à 50 heures pour les groupes parlementaires (dont une vingtaine pour le PS), depuis que la procédure accélérée a été décidée. Le texte doit être voté par les députés le 15 septembre, dans une semaine, avant de partir en navette au Sénat.

Mardi, c'est dans une ambiance explosive que le ministre du Travail Eric Woerth, très affaibli par l'affaire Bettencourt mais auquel le gouvernement et la majorité ont réaffirmé leur soutien, a abordé les discussions. Hué à gauche de l'hémicycle, applaudi à droite, Eric Woerth a annoncé intégrer la pénibilité du travail au projet. Il a vite été interrompu par la salve pétitionnaire des députés communistes, déplaçant vers François Fillon des liasses de signatures -120 000 selon eux- de citoyens dénonçant la réforme.

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