dimanche 16 mai 2010

Affaire Reiss : Kouchner dément tout «marchandage»

Le dénouement de l'affaire Clotilde Reiss, qui a quitté dans la nuit de samedi à dimanche l'Iran, n'a officiellement aucun lien avec le calendrier judiciaire en France.
Dans la matinée, le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Ramin Mehmanparast, a également réfuté tout lien entre la libération de la Française et celle de l'ingénieur iranien, Majid Kakavand, rentré dans son pays la semaine dernière après le refus de la France de l'extrader vers les Etats-Unis. Autre hasard du calendrier judiciaire : le tribunal de l'application des peines de Paris doit se prononcer mardi sur la demande de mise en liberté conditionnelle d’Ali Vakili Rad, l’un des trois assassins de l’ancien Premier ministre iranien Chapour Bakhtiar.

«Cette succession des décisions judiciaires - en France on n'influence pas des décisions des juges - n'a rien à voir avec un marchandage éventuel, avec un marchandage allégué», a insisté Bernard Kouchner.

Paris et Téhéran ont toujours officiellement démenti tout lien entre ces affaires. Mais le président Ahmadinejad avait déclaré le 18 décembre que la solution de l'affaire Reiss dépendait «de l'attitude des dirigeants français».

Retenue à Téhéran depuis juillet 2009 pour avoir participé à des manifestations anti-gouvernementales, Clotilde Reiss avait été autorisée à quitter l'Iran après un jugement samedi qui l'a condamnée à une amende.

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