jeudi 4 mars 2010

L'Espagne trop forte pour les Bleus (0-2)

A trois mois de la Coupe du Monde, l'équipe de France a été logiquement dominée par l'Espagne (0-2), mercredi soir en amical au Stade de France. Et l'ambiance est toujours aussi glaciale entre les Bleus et leur public.

En début de match, comme prévu, les Espagnols font tourner le ballon, courir les Bleus et tissent soigneusement leur toile. Les Français attendent le bon coup et misent sur la vitesse de Ribéry, trop seul, pour tenter de porter le danger devant les buts de Casillas. C'est finalement Sagna qui est à l'origine de la meilleure occasion bleue en première période. Mais sur le centre du défenseur d'Arsenal, Piqué devance Anelka de la tête (16e).

Des Espagnols sûrs de leur force

Pas de quoi affoler des Espagnols presque insolents de maîtrise et d'assurance. Busquets, à la réception d'un coup-franc de Xabi Alonso, manque de peu le cadre (19e). Deux minutes plus tard, suite à un ballon perdu par Henry, Fabregas cherche Silva. L'attaquant espagnol est trop court, la défense française aussi. David Villa, opportuniste, sent le bon coup, récupère le ballon et trompe Lloris du plat du pied (21e). La suite est moins douloureuse pour l'équipe de France qui parvient à mieux tenir le ballon. Mais l'Espagne fait le break juste avant la pause. Sergio Ramos hérite d'un ballon perdu auparavant par Gourcuff et trompe Lloris d'une frappe déviée (45+1). A la pause, les Français rentrent au vestiaire sous les sifflets du public. Au retour, Del Bosque en profite pour étaler la richesse du banc espagnol en faisant entrer Torres, Xavi et Albiol à la place de Villa, Fabregas et Puyol...

Le premier d'entre eux se signale d'entrée de jeu en effectuant un double grand pont sur Mickaël Ciani, dont c'était la première sélection (49e). L'attaquant de Liverpool sollicite ensuite Lloris à l'heure de jeu (61e). En tribunes, les supporteurs des Bleus s'ennuient, alors ce sont les Espagnols qui se chargent d'animer un tantinet le Stade de France en lançant quelques « Olé ! » cruels à l'heure où leur équipe s'amuse et gère tranquillement cet avantage. Pourtant, les Français tentent vaguement de revenir. Cissé et Gourcuff adressent des frappes sans danger (77e, 78e). L'ancien Marseillais, entré en cours de jeu, est même le seul à trouver grâce aux yeux du public. Son centre est repris de la tête par Malouda qui trouve le poteau (80e) pour ce qui sera la seule véritable occasion du match de la bande à Domenech. C'est peu et ça ne suffit évidemment pas à combler les 79 000 spectateurs du Stade de France.

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