Avant d'être interpellé, samedi matin, un bûcheron de 40 ans, marié et père de deux enfants, a tiré au moins trois coups de gros calibre dont deux dans sa maison de Néris-les-Bains. Un forcené a été maîtrisé par la gendarmerie, samedi 15 août 2009 à 3 heures, devant son domicile, un corps de ferme isolé du lieudit « Les Roberts », à Néris-les-Bains. La traque puis les négociations ont duré deux heures, sans faire de blessé. L'homme avait 1,5 g d'alcool par litre de sang et était connu de la justice pour conduite en état alcoolique.
Avant d'être interpellé, ce bûcheron de 40 ans, marié et père de deux adolescents, a tiré au moins trois coups de carabine ? une 280 Remington ? dont deux dans sa maison, et tenu en joue un militaire. Il a également proféré des menaces de mort, sans viser de personnes en particulier. « Il a menacé de tuer quelqu'un si son permis de conduire ne lui était pas rendu en mains propres par le préfet, dans le quart d'heure, raconte le capitaine Pigeon, commandant en second de la compagnie de Montluçon, qui a dirigé les 25 hommes ayant participé à l'opération.
C'est l'épouse du forcené qui a appelé la gendarmerie, vers une heure du matin, après une dispute au cours de laquelle elle avait signifié sa volonté de quitter le domicile conjugal. L'homme est sorti de la maison avec sa carabine et s'est engouffré dans un champ de maïs proche. Sitôt arrivée, la gendarmerie a chargé un binôme de protéger femme et enfants. Le forcené appelle alors son épouse avec son téléphone portable. C'est à ce moment-là qu'il réclame son permis de conduire. Il dit aussi se trouver dans les rues de la ville de Commentry toute proche. Les gendarmes partent à sa recherche là-bas.
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