mercredi 3 juin 2009

Selon une source proche de l'enquête, les débris seraient dispersés sur une distance de plus de 300 km. Ce qui plaide en faveur de cette hypothèse.

Deux jours après la disparition de l'Airbus A 330 d'Air France au milieu de l'Atlantique, les experts disposent d'un premier indice matériel tendant à démontrer que l'appareil s'est désintégré en haute altitude. Les premières observations ont permis de constater que la zone de dispersion des débris en mer est très étendue. «On peut observer des fragments sur une distance de plus de 300 km, confie ainsi une source proche de l'enquête technique. Sous réserve de plus amples informations, ce premier élément plaide en faveur d'une explosion qui aurait touché l'aéronef en plein vol.» Si elle devait être confirmée, une telle désintégration à une altitude d'environ 10 000 mètres pourrait s'expliquer aussi bien par l'action d'un phénomène météorologique exceptionnellement violent, plausible dans la zone de convergence intertropicale empruntée par le vol, que par une brusque dépressurisation ou par un attentat terroriste.

Un expert en accidentologie rappelle que «la dispersion de débris sur plusieurs centaines de km²» avait été par exemple observée pour le 747 de la PanAm à Lockerbie. Le 21 décembre 1988, le Boeing 747 avait explosé en vol au dessus de l'Ecosse à cause d'une bombe. 270 personnes avaient trouvé la mort.

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