vendredi 20 mars 2009

Charles Antoine de La Roche-Aymon


Il était une fois.......

C'est ainsi que commencent toutes les légendes. Les bardes, ménestrels, trouvères et autres troubadours passeront de châteaux en châteaux, de bourgs en bourgs, conter les hauts faits d'armes de ces quatre chevaliers héroïques, conte modifié, enjolivé de génération en génération. Des faits peuplés de vraisemblances qui vont se gonfler d'exagérations, d'affabulations et même générer des idées superstitieuses en ces temps ou la croyance à la magie était chose courante. Ce sera le sort de cette saga des quatre fils Aimon, saga tellement connue qu'elle fut mise sous presse à Lyon, dès la création de l'imprimerie, et ce, près de six siècles après les évènements.

Il suffisait de conserver les détails historiques de ce conte, se souvenir des personnages importants qui émaillaient le récit, ces détails qui, curieusement, n'ont pas variés et dont la plupart se sont avérés exacts ! Quand tant d'autres noms ont sombrés dans l'oubli, nos héros et leurs antagonistes ont survécus........ Une pincée de merveilleux, tel le cheval Bayard et le cousin Maugis qui fait des miracles, genre Merlin l'enchanteur, ralliera les suffrages de tous les publics.Toujours les quatre frères échappent à Charlemagne, leurs châteaux sont quasi imprenables, ils les construisent en quelques jours d'ailleurs, (érigés sur des buttes de terre, ce fait s'est avéré exact, pour cette époque) rarement à court d'argent. Bien entendu s'ils sont gravement blessés, le cousin Maugis les guérit à l'aide d'onguents et d'herbes dont il a le secret. Le cheval de Regnaut, Bayard, qui avait été ramené de l'île de Boucquant par le cousin Maugis, sera pris par Charlemagne qui, lui mettant une pierre au col le jettera dans la Meuse, depuis le Pont des Arches. Bayard est, bien sûr un cheval vigoureux, hardi, ardent, infatigable - n'est-il pas représenté, chevauchant, avec les quatre fils Aymon en croupe, et d'une vitesse de course incroyable. Bien sûr, il parvient à s'échapper des eaux de la Meuse, hennit bruyamment, rue avec force et s'enfuit au galop. Nul ne le reverra jamais, mais parfois il fait encore entendre de longs hennissements dans l'espoir, sans doute, qu'un Aymon passera par là et l'entendra.Des historiens ont affirmés que cette légende était une authentique histoire aquitaine et une vieille légende ardennaise.


Charles Antoine, comte de La Roche-Aymon, né à Mainsat (Creuse) le 17 février 1697 et mort à Paris le 27 octobre 1777[1], est un prélat français, cardinal et grand aumônier du royaume.
Natif de la Marche, il est le deuxième fils de Renaud Nicolas, comte de La Roche-Aymon et de Geneviève de Baudri de Piancourt, nièce de l'évêque de Mende François-Placide de Baudri de Piancourt[2]. Pourvu d'un canonicat dans le chapitre noble de Saint-Pierre de Mâcon, il obtint le titre de docteur de la Faculté de Paris le 10 avril 1724.
Antoine de Charpin de Genétines, un de ses grands oncles, évêque de Limoges, le demanda comme vicaire général ou coadjuteur en novembre 1724 ; il fut sacré évêque in partibus de Sarepte le 5 août 1725. Il fut fait successivement évêque de Tarbes (octobre 1729 ; il prêta serment au roi le 12 novembre 1730), archevêque de Toulouse (janvier 1740, proclamé à Rome le 8 novembre, il prêta serment le 7 juillet 1741), archevêque de Narbonne et, à ce titre, président-né des États de Languedoc (1752), puis archevêque-duc de Reims et premier pair ecclésiastique de France (1763).
Il reçut les abbayes d'Obasine[3] en janvier 1729, de Sordes en juillet 1731, de Beaulieu en juin 1757, de Fécamp en 1761, de Cercamps en 1765 et celle de Saint-Germain-des-Prés le 22 janvier 1774[4].
Fait commandeur de l'ordre du Saint-Esprit lors de la promotion du 10 juin 1753, il fut créé grand aumônier de France en 1760 et élevé au cardinalat le 16 décembre 1771[5]. Il ne participa cependant pas au conclave qui vit l'élection de Pie VI (1775).
Membre des assemblées du clergé en 1735, 1740, 1745 et 1748, il les présida à partir de 1760[6]. Doyen des évêques de France en 1770, courtisan et conciliant, Louis XV le nomma en 1771 ministre de la feuille des bénéfices après la disgrâce de M. de Jarente.
Il administra les sacrements à Louis XV mourant (10 mai 1774)[7]. Le 16 mai 1770, il avait marié à Versailles Louis, dauphin de France, à Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche, puis, devenu Louis XVI, le sacra roi de France à Reims le 11 juin 1775.
Charles Antoine de La Roche-Aymon fut également élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1742.
Il mourut le 27 octobre 1777 à Paris, dans le logis abbatial de Saint-Germain-des-Prés[8] et fut inhumé dans la chapelle Saint-Maur de l'abbatiale de Saint-Germain-des-Prés.

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