Le groupe itinérant d'actions sociales et culturelles Agir en Haute-Marche Combraille, est en place depuis 15 ans sur un vaste territoire.
Bernard Campos, maire d'Evaux les Bains a accueilli sur sa commune l'association Agir en Haute Marche Combraille pour sa quinzième assemblée générale en présence du sous-préfet d'Aubusson, Jean-Paul Mosnier, et des représentants de différents services de l'Etat, du Conseil Général, du Conseil Régional, des communautés de communes et communes isolées.
Sur cinq cantons de Haute Marche Combraille (Auzances, Bellegarde, Chambon-sur-Voueize, Chénérailles, Evaux les Bains), l'association assure des services et anime des activités répartis sur quatre secteurs d'intervention : enfance et famille, secteur jeunes, accueil et cohésion sociale, point ressources.
Même si Budelière, les points relais d'Auzances et de Chénérailles, la maison des associations d'Evaux les Bains, le château des Portes de Mainsat sont les lieux principaux où se déroulent les actions, l'itinérance reste la spécificité de l'association et cela a un coût.
- blog privé informatif et infos nationales. Infos, météo, emploi, bourses , locales et nationales - Rédacteur : Dominique Bellet (DOM)
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samedi 24 juillet 2010
Domenech convoqué par Duchaussoy pour «des faits inacceptables»
Des reproches sans appel et une convocation. Après le fiasco des Bleus au Mondial 2010, le cas de l'ancien sélectionneur reste en suspens à l'issue du conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF).
«Je convoquerai Raymond Domenech dans les jours à venir, a indiqué Fernand Duchaussoy à l'issue du Conseil fédéral qui l'a élu président ce vendredi après-midi. Des faits inacceptables contraires à l'éthique ont été commis, par exemple ne pas serrer la main à l'entraîneur adverse (Carlos Alberto Parreira, ndlr) ou ne pas avertir le président (Escalettes) présent sur place des événements de la mi-temps de France-Mexique.»
Si Domenech «souhaite démissionner, je ne pense pas que je m'y opposerai»
Le nouveau patron de la Fédération a annoncé qu'il lui fera «un certain nombre de reproches» avant d'en «tirer les conséquences». Le Conseil fédéral a-t-il débattu d'un éventuel licenciement de l'ex-sélectionneur ? «Ça a été évoqué, a répondu le nouveau président. On a toujours le droit de demander. Je le convoquerai dès la semaine prochaine. Mais ce sont des choses délicates que je refuse de développer.»
En revanche, si Domenech «souhaite démissionner, je ne pense pas que je m'y opposerai. Compte tenu des circonstances, je ne peux en dire plus», a ajouté Fernand Duchaussoy.
Une procédure complexe
Comme l'expliquait «le Parisien» - «Aujourd'hui en France» dans son édition de vendredi, les mots «licenciement», «faute grave» ou «faute professionnelle» ne peuvent être prononcés, sinon, la FFF se mettrait elle-même à la faute. Si le conseil avait voté pour son renvoi, Domenech aurait alors pu attaquer la Fédération pour licenciement abusif. Dans ce genre d’affaires, les mots sont maniés avec une extrême précaution. Pour licencier un salarié, il faut d'abord lui faire passer un entretien préalable.
Des membres du Conseil fédéral comme Guy Chambily ou Jacques Rousselot ont récemment demandé l'éviction de Domenech de la Direction technique nationale (DTN), à laquelle il est lié par un contrat à durée indéterminée.
Concernant le fiasco des Bleus, Fernand Duchaussoy a aussi estimé que «la responsabilité du Conseil fédéral, y compris la (sienne), est en cause. Nous nous sommes trompés, et avons laissé dériver une situation dont le point d'orgue a été le 20 juin et le bus de la honte». «Je vous affirme droit dans les yeux qu'il n'y aura plus jamais de Knysna (localité où se trouvait le camp de base des Bleus au Mondial-2010), car nous avons toutes les cartes en main pour rebondir», a-t-il aussi assuré.
«Je convoquerai Raymond Domenech dans les jours à venir, a indiqué Fernand Duchaussoy à l'issue du Conseil fédéral qui l'a élu président ce vendredi après-midi. Des faits inacceptables contraires à l'éthique ont été commis, par exemple ne pas serrer la main à l'entraîneur adverse (Carlos Alberto Parreira, ndlr) ou ne pas avertir le président (Escalettes) présent sur place des événements de la mi-temps de France-Mexique.»
Si Domenech «souhaite démissionner, je ne pense pas que je m'y opposerai»
Le nouveau patron de la Fédération a annoncé qu'il lui fera «un certain nombre de reproches» avant d'en «tirer les conséquences». Le Conseil fédéral a-t-il débattu d'un éventuel licenciement de l'ex-sélectionneur ? «Ça a été évoqué, a répondu le nouveau président. On a toujours le droit de demander. Je le convoquerai dès la semaine prochaine. Mais ce sont des choses délicates que je refuse de développer.»
En revanche, si Domenech «souhaite démissionner, je ne pense pas que je m'y opposerai. Compte tenu des circonstances, je ne peux en dire plus», a ajouté Fernand Duchaussoy.
Une procédure complexe
Comme l'expliquait «le Parisien» - «Aujourd'hui en France» dans son édition de vendredi, les mots «licenciement», «faute grave» ou «faute professionnelle» ne peuvent être prononcés, sinon, la FFF se mettrait elle-même à la faute. Si le conseil avait voté pour son renvoi, Domenech aurait alors pu attaquer la Fédération pour licenciement abusif. Dans ce genre d’affaires, les mots sont maniés avec une extrême précaution. Pour licencier un salarié, il faut d'abord lui faire passer un entretien préalable.
Des membres du Conseil fédéral comme Guy Chambily ou Jacques Rousselot ont récemment demandé l'éviction de Domenech de la Direction technique nationale (DTN), à laquelle il est lié par un contrat à durée indéterminée.
Concernant le fiasco des Bleus, Fernand Duchaussoy a aussi estimé que «la responsabilité du Conseil fédéral, y compris la (sienne), est en cause. Nous nous sommes trompés, et avons laissé dériver une situation dont le point d'orgue a été le 20 juin et le bus de la honte». «Je vous affirme droit dans les yeux qu'il n'y aura plus jamais de Knysna (localité où se trouvait le camp de base des Bleus au Mondial-2010), car nous avons toutes les cartes en main pour rebondir», a-t-il aussi assuré.
Le dernier adieu à Bernard Giraudeau
Les obsèques du comédien Bernard Giraudeau, décédé le 17 juillet à l'âge de 63 ans, se sont déroulées ce vendredi après-midi à l'église Sainte-Eustache, à Paris. Une cérémonie familiale et amicale, conformément au voeu de ses proches, qui s'est accompagné d'un hommage militaire à l'enfant de La Rochelle, engagé à l'âge de 15 ans dans la Marine nationale.
«Un lion» qui s'est battu jusqu'au bout
Sa carrière en vidéos
Les hommages des internautes à Bernard Giraudeau
La dernière compagne de l'acteur, Tohra Chalando-Mahdavi , et les deux enfants du défunt, Sara et Gaël Giraudeau, sont entrés ensemble dans l'église, accompagnant le cercueil de chêne clair. Des casquettes à pompon de marin à la main. La mère de Sara et Gaël, Anny Duperey, était arrivée un peu plus tôt, un gros bouquet de fleurs multicolores dans les bras, cueillies le matin même dans le jardin planté avec l'acteur pendant leur union.
«Un lion» qui s'est battu jusqu'au bout
Sa carrière en vidéos
Les hommages des internautes à Bernard Giraudeau
La dernière compagne de l'acteur, Tohra Chalando-Mahdavi , et les deux enfants du défunt, Sara et Gaël Giraudeau, sont entrés ensemble dans l'église, accompagnant le cercueil de chêne clair. Des casquettes à pompon de marin à la main. La mère de Sara et Gaël, Anny Duperey, était arrivée un peu plus tôt, un gros bouquet de fleurs multicolores dans les bras, cueillies le matin même dans le jardin planté avec l'acteur pendant leur union.
La Love Parade tourne au drame en Allemagne : au moins 15 morts
Au moins 15 personnes, six hommes et neuf femmes, ont trouvé la mort samedi après-midi lorsque la foule a été prise d'un mouvement de panique à la Love Parade à Duisbourg, dans l'ouest de l'Allemagne, selon un nouveau bilan de la police.
Une dizaine d'autres personnes ont été blessées et «un grand nombre» de personnes ont dû être réanimées au cours de cette manifestation de musique techno, précise la police.
Un porte-parole de Duisbourg évoque, lui, le chiffre de 45 blessés, tandis que plusieurs médias allemands, dont Bild, parlent d'une centaine de blessés.
Les fêtards convergeaient sous un tunnel
Le drame s'est produit vers 17 heures alors que de nombreux fêtards convergeaient sous un tunnel situé sous une autoroute, pour se rendre sur le lieu du festival, le site de l'ancienne gare de marchandises. Beaucoup de gens ont été piétinés. La police pourrait avoir bloqué la sortie du tunnel pour éviter l'afflux de nouveaux participants. «La cause de la panique est incertaine, nous devons enquêter», a simplement commenté un porte-parole de la police.
«Les gens étaient debout sur moi comme un mur. J'avais peur de mourir», raconte un témoin à Bild.de.
Les secours ont mis beaucoup de temps à arriver sur les lieux en raison de la foule. L'autoroute a été fermée à la circulation pour permettre l'atterrissage des hélicoptères de secours.
La fête continuait en début de soirée
Selon les organisateurs, 1,4 million de personnes, soit plus du double de la population totale de la ville, participaient à cet événement pour célébrer la musique techno né en 1989 à Berlin.
Les fêtards n'ont pas été informés immédiatement du drame, si bien que la manifestation continuait en début de soirée, les organisateurs voulant éviter d'autres mouvements de panique. De nombreux autres participants ont toutefois rejoint la gare, où les trains étaient bloqués.
Une dizaine d'autres personnes ont été blessées et «un grand nombre» de personnes ont dû être réanimées au cours de cette manifestation de musique techno, précise la police.
Un porte-parole de Duisbourg évoque, lui, le chiffre de 45 blessés, tandis que plusieurs médias allemands, dont Bild, parlent d'une centaine de blessés.
Les fêtards convergeaient sous un tunnel
Le drame s'est produit vers 17 heures alors que de nombreux fêtards convergeaient sous un tunnel situé sous une autoroute, pour se rendre sur le lieu du festival, le site de l'ancienne gare de marchandises. Beaucoup de gens ont été piétinés. La police pourrait avoir bloqué la sortie du tunnel pour éviter l'afflux de nouveaux participants. «La cause de la panique est incertaine, nous devons enquêter», a simplement commenté un porte-parole de la police.
«Les gens étaient debout sur moi comme un mur. J'avais peur de mourir», raconte un témoin à Bild.de.
Les secours ont mis beaucoup de temps à arriver sur les lieux en raison de la foule. L'autoroute a été fermée à la circulation pour permettre l'atterrissage des hélicoptères de secours.
La fête continuait en début de soirée
Selon les organisateurs, 1,4 million de personnes, soit plus du double de la population totale de la ville, participaient à cet événement pour célébrer la musique techno né en 1989 à Berlin.
Les fêtards n'ont pas été informés immédiatement du drame, si bien que la manifestation continuait en début de soirée, les organisateurs voulant éviter d'autres mouvements de panique. De nombreux autres participants ont toutefois rejoint la gare, où les trains étaient bloqués.
Les sponsors des bleus réclament plus d'un million d'euros de réparation
Après le fiasco des bleus au Mondial 2010, et alors que le sélectionneur Laurent Blanc vient de décider de suspendre les 23 Bleus du Mondial, les sponsors de l'équipe de France réclament un peu plus d'un million d'euros de réparation à la Fédération française de football (FFF) au titre du préjudice sur leur image.
Laurent Blanc suspend les 23 Bleus du Mondial sud-africain
«Les sponsors ont dit: on subit un préjudice, on veut être réparés», a déclaré vendredi le trésorier de la FFF, Bernard Désumer.
Ces réparations sont demandées par les gros partenaires: Suez, Carrefour et Crédit agricole. Le secrétaire général de la FFF, Henri Monteil, a aussi ajouté Adidas à la liste. Il a indiqué que l'équipementier avait «encore 180 000 maillots de l'équipe de France sur les bras»
Selon le trésorier de la FFF, ces sommes sont « discutées à l'amiable». Selon lui, elles ne risquent pas d'avoir un impact négatif sur les comptes de la Fédération. «Les primes aux joueurs ne sont pas versées de toute façon», a répondu Bernard Désumer, à l'issue du Conseil fédéral. Les sponsors, ne veulent pas renégocier les contrats, qui sont signés pour quatre ans, on n'y touche pas» a-t-il ajouté.
Laurent Blanc suspend les 23 Bleus du Mondial sud-africain
«Les sponsors ont dit: on subit un préjudice, on veut être réparés», a déclaré vendredi le trésorier de la FFF, Bernard Désumer.
Ces réparations sont demandées par les gros partenaires: Suez, Carrefour et Crédit agricole. Le secrétaire général de la FFF, Henri Monteil, a aussi ajouté Adidas à la liste. Il a indiqué que l'équipementier avait «encore 180 000 maillots de l'équipe de France sur les bras»
Selon le trésorier de la FFF, ces sommes sont « discutées à l'amiable». Selon lui, elles ne risquent pas d'avoir un impact négatif sur les comptes de la Fédération. «Les primes aux joueurs ne sont pas versées de toute façon», a répondu Bernard Désumer, à l'issue du Conseil fédéral. Les sponsors, ne veulent pas renégocier les contrats, qui sont signés pour quatre ans, on n'y touche pas» a-t-il ajouté.
mercredi 21 juillet 2010
Attaque aux pétards à Paris : Marie, 63 ans, est décédée
Marie, la femme de 63 ans gravement brûlée le 14 juillet par un engin d'artifice dans son appartement parisien, est morte des suites de ses blessures, a annoncé mercredi le parquet de Paris. Dans la nuit du 14 au 15 juillet, cette résidente d'un appartement du XXe arrondissement avait été grièvement blessée par un pétard jeté depuis la rue sur son balcon à l'aide d'un mortier.
Son mari non-voyant était sorti indemne des lieux grâce à l'intervention des secours au cours de laquelle cinq sapeurs-pompiers ont été légèrement intoxiqués. Le sort de Marie, figure locale du quartier des Orteaux, avait profondément ému les habitants.
Après le décès de la victime, le parquet a requis la mise en examen supplétive de l'adolescent de 16 ans, soupçonné d'être à l'origine du tir, demandant qu'il soit dorénavant poursuivi pour «incendie involontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner» et non pas «ayant entraîné des blessures ayant entraîné une interruption totale de travail (ITT) supérieure à huit jours». Le jeune homme, mis en examen et placé en détention provisoire, doit être convoqué dans les jours à venir. L'enquête a permis «d'établir le caractère non intentionnel du tir vers l'appartement de la victime», a-t-on appris de source judiciaire.
42 incendies volontaires les nuits du 13 et 14 juillet à Paris et la petite couronne
La 16 juillet, Alain Gardère, directeur de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), avait dressé dressé le bilan des interpellations, 581 au total, les nuits du 13 et du 14 juillet à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. 42 concernaient des incendies volontaires et 83 des détentions et jets d'engins incendiaires. Il avait souligné le caractère de plus en plus dangereux de l'utilisation de pièces d'artifices, évoquant notamment le cas de cette femme de 63 ans.
Cette année, le 14 juillet se déroulait avec une nouvelle et stricte réglementation sur les feux artifices, qui interdisait les tirs de mortiers afin d'empêcher leur usage lors de violences urbaines. Dans une lettre aux préfets datée du 5 juillet, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, les avait invités à «faire respecter les dispositions» de l'arrêté du 29 décembre 2009. Ce texte, «interdit l'utilisation, par les particuliers, de mortiers de feux d'artifice», stipulant que «seuls y sont autorisés les professionnels titulaires d'un certificat de qualification» et «les personnes ayant reçu un agrément préfectoral».
Son mari non-voyant était sorti indemne des lieux grâce à l'intervention des secours au cours de laquelle cinq sapeurs-pompiers ont été légèrement intoxiqués. Le sort de Marie, figure locale du quartier des Orteaux, avait profondément ému les habitants.
Après le décès de la victime, le parquet a requis la mise en examen supplétive de l'adolescent de 16 ans, soupçonné d'être à l'origine du tir, demandant qu'il soit dorénavant poursuivi pour «incendie involontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner» et non pas «ayant entraîné des blessures ayant entraîné une interruption totale de travail (ITT) supérieure à huit jours». Le jeune homme, mis en examen et placé en détention provisoire, doit être convoqué dans les jours à venir. L'enquête a permis «d'établir le caractère non intentionnel du tir vers l'appartement de la victime», a-t-on appris de source judiciaire.
42 incendies volontaires les nuits du 13 et 14 juillet à Paris et la petite couronne
La 16 juillet, Alain Gardère, directeur de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), avait dressé dressé le bilan des interpellations, 581 au total, les nuits du 13 et du 14 juillet à Paris et dans les trois départements de la petite couronne. 42 concernaient des incendies volontaires et 83 des détentions et jets d'engins incendiaires. Il avait souligné le caractère de plus en plus dangereux de l'utilisation de pièces d'artifices, évoquant notamment le cas de cette femme de 63 ans.
Cette année, le 14 juillet se déroulait avec une nouvelle et stricte réglementation sur les feux artifices, qui interdisait les tirs de mortiers afin d'empêcher leur usage lors de violences urbaines. Dans une lettre aux préfets datée du 5 juillet, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, les avait invités à «faire respecter les dispositions» de l'arrêté du 29 décembre 2009. Ce texte, «interdit l'utilisation, par les particuliers, de mortiers de feux d'artifice», stipulant que «seuls y sont autorisés les professionnels titulaires d'un certificat de qualification» et «les personnes ayant reçu un agrément préfectoral».
Assemblée : la fin de la retraite à 60 ans actée en commission
Quelques modifications ont également été apportées au projet de réforme qui sera soumis au vote des députés en septembre.
Retraites, premier acte. La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a validé, mercredi, la mesure phare du projet de loi sur la réforme, qui recule de 60 à 62 ans, à l'horizon 2018, l'âge légal de départ.
Le ministre du Travail, Eric Woerth, a catégoriquement exclu toute modification de ce volet du texte : «On a choisi de ne pas aller plus loin que 62 ans mais d'aller plus vite» dans le temps, a-t-il lancé en commission, selon une députée de gauche. Le gouvernement veut porter l'âge légal de départ en retraite à 62 ans en 2018, en l'augmentant chaque année de quatre mois à partir de la génération 1951.
Pierre angulaire de la réforme, c'est aussi la mesure la plus contestée par les syndicats (à l'exception de la CFE- CGC) et la gauche. L'âge légal est fixé à 60 ans depuis 1983. Il avait alors été abaissé de cinq ans lors du premier septennat du président socialiste François Mitterrand. Les députés de la majorité ont ensuite approuvé le passage progressif (de 2016 à 2023) de 65 à 67 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein (pension sans décote, quel que soit le nombre d'annuités)
Des amendements qui ne modifient pas réellement la réforme
La commission des Affaires sociales -l'une des huit commissions permanentes de l'Assemblée- qui examine de près cette réforme des retraites est notamment chargée de voter des amendements. C'est le texte modifié par cette commission qui sera ensuite examiné en séance plénière à l'Assemblé nationale en septembre prochain. Sur 90 amendements examinés mercredi dans la matinée (400, au total, ont été déposés), «une quinzaine ont été adoptés, un tiers venant de l'opposition et deux tiers venant de la majorité», a déclaré le président de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie (UMP). Aucun ne modifie réellement le projet de loi.
Pas d'écarts de pensions entre hommes et femmes
Le gouvernement et la majorité UMP ont ainsi donné leur accord à un amendement de Martine Billard (Parti de gauche), qui assigne au Comité de pilotage des régimes de retraites, créé par la réforme, l'objectif d'annuler les écarts de pensions entre hommes et femmes. Un autre amendement adopté précise que des parlementaires de chaque groupe participeront au Comité de pilotage avec les partenaires sociaux. «Les débats se passent bien dans un climat plutôt serein. On a pris» des amendements «à la fois du Parti socialiste et du Parti communiste parce qu'ils amélioraient le texte», a déclaré Eric Woerth, le ministre du Travail, à la presse à la suspension des travaux.
Pénibilité : il faudra attendre septembre
Par ailleurs, deux amendements du Nouveau Centre ont été adoptés alors que l'essentiel de la discussion sur la pénibilité -concessions promises par l'exécutif mais non encore dévoilées- n'aura lieu, au grand dam de la gauche et des syndicats, que dans le cadre de l'examen du texte en séance publique, à compter du 6 septembre.
Le premier amendement prévoit que le futur Comité de pilotage des régimes de retraites devra s'appuyer sur les travaux de l'Observatoire des pénibilités du Conseil d'orientation des conditions de travail (COCT), créé en 2008. Selon un second amendement, un décret doit préciser que cet Observatoire «est chargé d'apprécier la nature des activités pénibles dans le secteur public et le secteur privé, et en particulier celles ayant une incidence sur l'espérance de vie».
Plus d'espoir pour les mères de famille
La commission a en revanche rejeté un amendement de la députée UMP Chantal Brunel, responsable de l'Observatoire de la parité hommes-femmes. Il visait à maintenir à 65 ans l'âge pour une retraite à taux plein pour les mères d'au moins deux enfants. Il avait été adopté la veille en commission des Finances (uniquement saisie pour avis sur ce projet de loi) contre la volonté du rapporteur UMP et grâce aux voix du PS, du Nouveau Centre et des députés UMP villepinistes. Les députés PS de la commission des Affaires sociales n'ont pas voté en faveur de l'amendement, contrairement à leurs collègues de la commission des Finances. Le gouvernement s'est opposé à cette mesure qui, selon lui, «crée une inégalité flagrante et de nombreux problèmes juridiques».
Retraites, premier acte. La commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a validé, mercredi, la mesure phare du projet de loi sur la réforme, qui recule de 60 à 62 ans, à l'horizon 2018, l'âge légal de départ.
Le ministre du Travail, Eric Woerth, a catégoriquement exclu toute modification de ce volet du texte : «On a choisi de ne pas aller plus loin que 62 ans mais d'aller plus vite» dans le temps, a-t-il lancé en commission, selon une députée de gauche. Le gouvernement veut porter l'âge légal de départ en retraite à 62 ans en 2018, en l'augmentant chaque année de quatre mois à partir de la génération 1951.
Pierre angulaire de la réforme, c'est aussi la mesure la plus contestée par les syndicats (à l'exception de la CFE- CGC) et la gauche. L'âge légal est fixé à 60 ans depuis 1983. Il avait alors été abaissé de cinq ans lors du premier septennat du président socialiste François Mitterrand. Les députés de la majorité ont ensuite approuvé le passage progressif (de 2016 à 2023) de 65 à 67 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein (pension sans décote, quel que soit le nombre d'annuités)
Des amendements qui ne modifient pas réellement la réforme
La commission des Affaires sociales -l'une des huit commissions permanentes de l'Assemblée- qui examine de près cette réforme des retraites est notamment chargée de voter des amendements. C'est le texte modifié par cette commission qui sera ensuite examiné en séance plénière à l'Assemblé nationale en septembre prochain. Sur 90 amendements examinés mercredi dans la matinée (400, au total, ont été déposés), «une quinzaine ont été adoptés, un tiers venant de l'opposition et deux tiers venant de la majorité», a déclaré le président de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie (UMP). Aucun ne modifie réellement le projet de loi.
Pas d'écarts de pensions entre hommes et femmes
Le gouvernement et la majorité UMP ont ainsi donné leur accord à un amendement de Martine Billard (Parti de gauche), qui assigne au Comité de pilotage des régimes de retraites, créé par la réforme, l'objectif d'annuler les écarts de pensions entre hommes et femmes. Un autre amendement adopté précise que des parlementaires de chaque groupe participeront au Comité de pilotage avec les partenaires sociaux. «Les débats se passent bien dans un climat plutôt serein. On a pris» des amendements «à la fois du Parti socialiste et du Parti communiste parce qu'ils amélioraient le texte», a déclaré Eric Woerth, le ministre du Travail, à la presse à la suspension des travaux.
Pénibilité : il faudra attendre septembre
Par ailleurs, deux amendements du Nouveau Centre ont été adoptés alors que l'essentiel de la discussion sur la pénibilité -concessions promises par l'exécutif mais non encore dévoilées- n'aura lieu, au grand dam de la gauche et des syndicats, que dans le cadre de l'examen du texte en séance publique, à compter du 6 septembre.
Le premier amendement prévoit que le futur Comité de pilotage des régimes de retraites devra s'appuyer sur les travaux de l'Observatoire des pénibilités du Conseil d'orientation des conditions de travail (COCT), créé en 2008. Selon un second amendement, un décret doit préciser que cet Observatoire «est chargé d'apprécier la nature des activités pénibles dans le secteur public et le secteur privé, et en particulier celles ayant une incidence sur l'espérance de vie».
Plus d'espoir pour les mères de famille
La commission a en revanche rejeté un amendement de la députée UMP Chantal Brunel, responsable de l'Observatoire de la parité hommes-femmes. Il visait à maintenir à 65 ans l'âge pour une retraite à taux plein pour les mères d'au moins deux enfants. Il avait été adopté la veille en commission des Finances (uniquement saisie pour avis sur ce projet de loi) contre la volonté du rapporteur UMP et grâce aux voix du PS, du Nouveau Centre et des députés UMP villepinistes. Les députés PS de la commission des Affaires sociales n'ont pas voté en faveur de l'amendement, contrairement à leurs collègues de la commission des Finances. Le gouvernement s'est opposé à cette mesure qui, selon lui, «crée une inégalité flagrante et de nombreux problèmes juridiques».
Jeune homme tué par les gendarmes : des funérailles dans le calme
La communauté gitane s'est réunie mardi matin dans la douleur, le recueillement et le calme pour les funérailles de Luigi Duquenet, 22 ans, tué par un gendarme dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'il forçait un barrage.
Environ 300 à 400 personnes ont pris part à la messe, dans l'église de Saint-Gervais-la-Forêt, non loin de Blois. «Il y a beaucoup de familles, beaucoup d'enfants, et tout est très calme, très digne. L'heure est au recueillement», explique l'envoyée spéciale du parisien.fr, précisant que les forces de l'ordre n'étaient pas visibles. Stationnées à plusieurs centaines de mètres, elles étaient toutefois prêtes à intervenir en cas de débordement.
«On ne tue pas un enfant comme cela», répètaient les proches, alors que la mère du jeune homme arrivait en larmes, soutenue par un de ses fils. Après la messe, la petite foule est partie en direction du caveau familial, situé dans les environs.
Environ 300 à 400 personnes ont pris part à la messe, dans l'église de Saint-Gervais-la-Forêt, non loin de Blois. «Il y a beaucoup de familles, beaucoup d'enfants, et tout est très calme, très digne. L'heure est au recueillement», explique l'envoyée spéciale du parisien.fr, précisant que les forces de l'ordre n'étaient pas visibles. Stationnées à plusieurs centaines de mètres, elles étaient toutefois prêtes à intervenir en cas de débordement.
«On ne tue pas un enfant comme cela», répètaient les proches, alors que la mère du jeune homme arrivait en larmes, soutenue par un de ses fils. Après la messe, la petite foule est partie en direction du caveau familial, situé dans les environs.
Cécile Aubry, la mère de «Belle et Sébastien», est morte
La réalisatrice et actrice française Cécile Aubry est décédée lundi soir à l'âge de 81 ans à Dourdan (Essonne). La comédienne, écrivain et auteur de scénarios, est restée dans la mémoire des téléspectateurs pour avoir réalisé notamment une partie des épisodes de la série «Belle et Sébastien».
Son fils, Mehdi el Glaoui, incarnait le rôle du petit garçon de ce feuilleton télévisé en noir et blanc, diffusé pour la première fois en 1965.
Les obsèques de Cécile Aubry seront célébrées lundi prochain à l'église de Dourdan (Essonne) à 11 heures, avant d'être inhumée au cimetière de Montrouge.
Née sous le nom d'Anne-Marie Benard le 3 août 1928, elle avait débuté comme danseuse, suivant une formation au cours Simon. Elle acquit une renommée internationale avec un grand succès dès ses débuts, en incarnant une Manon à fossettes et au sourire faussement candide dans le film éponyme de Henri-Georges Clouzot, qui remporta un Lion d'or à la Mostra de Venise en 1949 et était librement adapté du roman de l'abbé Prévost.
Elle signera ensuite un contrat avec le studio américain 20th Century Fox, mais ne tournera que dans quelques films. Dans «La Rose noire» elle côtoie Tyrone Power et Orson Welles et, dans «Barbe-Bleue» (1952) de Christian-Jacque, Hans Albers. Après avoir épousé Si Brahim el Glaoui, fils du pacha de Marrakech, elle avait abandonné son métier d'actrice pour devenir écrivain pour enfants, adaptant elle-même ses romans pour la télévision.
Son fils, Mehdi el Glaoui, incarnait le rôle du petit garçon de ce feuilleton télévisé en noir et blanc, diffusé pour la première fois en 1965.
Les obsèques de Cécile Aubry seront célébrées lundi prochain à l'église de Dourdan (Essonne) à 11 heures, avant d'être inhumée au cimetière de Montrouge.
Née sous le nom d'Anne-Marie Benard le 3 août 1928, elle avait débuté comme danseuse, suivant une formation au cours Simon. Elle acquit une renommée internationale avec un grand succès dès ses débuts, en incarnant une Manon à fossettes et au sourire faussement candide dans le film éponyme de Henri-Georges Clouzot, qui remporta un Lion d'or à la Mostra de Venise en 1949 et était librement adapté du roman de l'abbé Prévost.
Elle signera ensuite un contrat avec le studio américain 20th Century Fox, mais ne tournera que dans quelques films. Dans «La Rose noire» elle côtoie Tyrone Power et Orson Welles et, dans «Barbe-Bleue» (1952) de Christian-Jacque, Hans Albers. Après avoir épousé Si Brahim el Glaoui, fils du pacha de Marrakech, elle avait abandonné son métier d'actrice pour devenir écrivain pour enfants, adaptant elle-même ses romans pour la télévision.
Violences à Grenoble et Saint-Aignan : la réplique de Nicolas Sarkozy
Le président de la République n'est pas en vacances. Après la série de violences urbaines qui ont secoué le Loir-et-Cher et Grenoble, Nicolas Sarkozy a décidé ce mercredi de contre-attaquer, en ouverture du conseil des ministres.
Comme à l'accoutumée, le président ne mâche pas ses mots. Il dit vouloir mener une véritable «guerre à la criminalité».
«Des événements d'une extrême gravité viennent de se produire ces jours derniers dans l'Isère et le Loir-et-Cher marquant une escalade de la violence, en particulier envers les forces de l'ordre», a affirmé le chef de l'Etat dans une déclaration en Conseil des ministres communiquée à la presse.
«Ces événements ne sont pas acceptables», a-t-il ajouté.
Un nouveau préfet en Isère
«Le gouvernement mène une lutte implacable contre la criminalité. C'est une véritable guerre que nous allons livrer aux trafiquants et aux délinquants. L'autorité de la loi doit être respectée sur l'ensemble du territoire national», a également dit Nicolas Sarkozy.
«C'est pourquoi j'ai décidé de nommer préfet de l'Isère Eric Le Douaron, un policier de métier, préfet de la Meuse (Ndlr : il remplace Albert Dupuy), qui a été durant six ans un très remarquable directeur de la sécurité publique à Paris, de la même façon que j'ai nommé voici quelques semaines préfet de Seine-Saint-Denis un autre grand policier en la personne de Christian Lambert», a annoncé le président. Il a précisé qu'il irait lui-même installer le nouveau préfet le 30 juillet.
Gens du voyage : les campements irréguliers seront expulsés
Le président de la République a également annoncé en Conseil des ministres la tenue d'une réunion le 28 juillet à l'Elysée sur les «problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms», après les violences survenues à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), selon un communiqué de l'Elysée.
«Je tiendrai une réunion à ce sujet le 28 juillet. Cette réunion fera le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière», a-t-il ajouté.
Des violences sont survenus le week-end dernier et en début de semaine dans plusieurs points de la vallée du Cher, après la mort d'un jeune de la communauté du voyage, tué dans la nuit de vendredi à samedi par un gendarme après avoir forcé un contrôle.
Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a assuré, ce mercredi lors du compte-rendu du Conseil de ministres, que Nicolas Sarkozy ne voulait pas «stigmatiser une communauté». «Il ne cherche pas à stigmatiser une communauté mais il cherche à répondre à une problématique. On a beau être Rom, gens du voyage, parfois même Français au sein de cette communauté, et bien on doit respecter les lois de la République», a déclaré Luc Chatel.
Comme à l'accoutumée, le président ne mâche pas ses mots. Il dit vouloir mener une véritable «guerre à la criminalité».
«Des événements d'une extrême gravité viennent de se produire ces jours derniers dans l'Isère et le Loir-et-Cher marquant une escalade de la violence, en particulier envers les forces de l'ordre», a affirmé le chef de l'Etat dans une déclaration en Conseil des ministres communiquée à la presse.
«Ces événements ne sont pas acceptables», a-t-il ajouté.
Un nouveau préfet en Isère
«Le gouvernement mène une lutte implacable contre la criminalité. C'est une véritable guerre que nous allons livrer aux trafiquants et aux délinquants. L'autorité de la loi doit être respectée sur l'ensemble du territoire national», a également dit Nicolas Sarkozy.
«C'est pourquoi j'ai décidé de nommer préfet de l'Isère Eric Le Douaron, un policier de métier, préfet de la Meuse (Ndlr : il remplace Albert Dupuy), qui a été durant six ans un très remarquable directeur de la sécurité publique à Paris, de la même façon que j'ai nommé voici quelques semaines préfet de Seine-Saint-Denis un autre grand policier en la personne de Christian Lambert», a annoncé le président. Il a précisé qu'il irait lui-même installer le nouveau préfet le 30 juillet.
Gens du voyage : les campements irréguliers seront expulsés
Le président de la République a également annoncé en Conseil des ministres la tenue d'une réunion le 28 juillet à l'Elysée sur les «problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms», après les violences survenues à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), selon un communiqué de l'Elysée.
«Je tiendrai une réunion à ce sujet le 28 juillet. Cette réunion fera le point de la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière», a-t-il ajouté.
Des violences sont survenus le week-end dernier et en début de semaine dans plusieurs points de la vallée du Cher, après la mort d'un jeune de la communauté du voyage, tué dans la nuit de vendredi à samedi par un gendarme après avoir forcé un contrôle.
Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a assuré, ce mercredi lors du compte-rendu du Conseil de ministres, que Nicolas Sarkozy ne voulait pas «stigmatiser une communauté». «Il ne cherche pas à stigmatiser une communauté mais il cherche à répondre à une problématique. On a beau être Rom, gens du voyage, parfois même Français au sein de cette communauté, et bien on doit respecter les lois de la République», a déclaré Luc Chatel.
lundi 19 juillet 2010
Tour de France : le triomphe de Thomas Voeckler, Contador en jaune
L'Alsacien Thomas Voeckler a remporté la 15e étape du Tour de France, lundi à Luchon. Il s'agit du cinquième succès français cette année, après Sylvain Chavanel (2 fois), Sandy Casar et Christophe Riblon. Agé de 31 ans, Voeckler a porté durant dix jours le maillot jaune en 2004, l'année de son premier titre de champion de France.
Il a enlevé l'an passé son premier succès d'étape dans le Tour. Il avait gagné à Perpignan, dans la plaine.
La partie de poker entre les deux favoris s'est poursuivie, cette fois au profit de l'Espagnol Alberto Contador (Astana). Le Luxembourgeois Andy Schleck lui a cédé le maillot jaune. Contador, qui endosse pour la première fois le maillot jaune cette année, précède désormais de 8 secondes le Schleck. Ce dernier a perdu du temps à cause d'un problème de dérailleur dans le dernier col, à quelque 25 kilomètres de l'arrivée.
Après un départ ultra-rapide dans cette étape de 187,5 km (94,8 km parcourus en deux heures), une échappée a pris les devants pour aborder en tête le Portet d'Aspet, le premier col du jour. Ce groupe de dix coureurs (Voeckler, Turgot, Mondory, Vandborg, Reda, Van Summeren, Roberts, Ivanov, Ballan, Perez) s'est assuré jusqu'à près de 11 minutes d'avance avant la principale ascension, le Port de Balès. Dans ce col classé hors catégorie, Voeckler a distancé ses compagnons à 8 km du sommet. L'ex-maillot jaune du Tour (dix jours en 2004) a basculé au sommet, distant de 21,5 kilomètres de l'arrivée, avec 1 min 30 sec d'avance sur Pérez et Ballan.
Il a enlevé l'an passé son premier succès d'étape dans le Tour. Il avait gagné à Perpignan, dans la plaine.
La partie de poker entre les deux favoris s'est poursuivie, cette fois au profit de l'Espagnol Alberto Contador (Astana). Le Luxembourgeois Andy Schleck lui a cédé le maillot jaune. Contador, qui endosse pour la première fois le maillot jaune cette année, précède désormais de 8 secondes le Schleck. Ce dernier a perdu du temps à cause d'un problème de dérailleur dans le dernier col, à quelque 25 kilomètres de l'arrivée.
Après un départ ultra-rapide dans cette étape de 187,5 km (94,8 km parcourus en deux heures), une échappée a pris les devants pour aborder en tête le Portet d'Aspet, le premier col du jour. Ce groupe de dix coureurs (Voeckler, Turgot, Mondory, Vandborg, Reda, Van Summeren, Roberts, Ivanov, Ballan, Perez) s'est assuré jusqu'à près de 11 minutes d'avance avant la principale ascension, le Port de Balès. Dans ce col classé hors catégorie, Voeckler a distancé ses compagnons à 8 km du sommet. L'ex-maillot jaune du Tour (dix jours en 2004) a basculé au sommet, distant de 21,5 kilomètres de l'arrivée, avec 1 min 30 sec d'avance sur Pérez et Ballan.
Un gendarme très grièvement blessé par un chauffard
Un gendarme de 49 ans a été très grièvement blessé lundi après avoir été percuté par une voiture. Contrôlé à plus de 140 km/h au lieu de 90 sur la N17 à hauteur de Thélus (Pas-de-Calais), l'automobiliste ne s'est pas arrêté.
Vers 17h45, l'adjudant de la brigade territoriale de Vimy qui effectuait une opération de contrôle de vitesse avec deux de ses collègues a tenté d'intercepter le chauffard.
Le véhicule n'a pas ralenti, a percuté et projeté le gendarme, avant de prendre la fuite.
Le militaire, marié et père de deux enfants majeurs, a été pris en charge par le Samu et transporté au centre hospitalier d'Arras. Son pronostic vital est engagé. D'importants moyens ont été déployés pour tenter de retrouver le chauffard. Une enquête a été confiée à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Lille.
Vers 17h45, l'adjudant de la brigade territoriale de Vimy qui effectuait une opération de contrôle de vitesse avec deux de ses collègues a tenté d'intercepter le chauffard.
Le véhicule n'a pas ralenti, a percuté et projeté le gendarme, avant de prendre la fuite.
Le militaire, marié et père de deux enfants majeurs, a été pris en charge par le Samu et transporté au centre hospitalier d'Arras. Son pronostic vital est engagé. D'importants moyens ont été déployés pour tenter de retrouver le chauffard. Une enquête a été confiée à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Lille.
La Creuse ne veut pas devenir un désert médical
La fermeture du service de radiothérapie de l’hôpital de Guéret, effective depuis le 30 juin, n’en finit pas de semer le trouble dans un département, la Creuse , réputé pour sa tranquillité. L’émoi de la population et des élus, tous bords confondus, s’explique aisément. Les patients seront contraints de se rabattre sur Montluçon (Allier) ou Limoges (Haute-vienne), deux villes distantes respectivement de 60 et 90 kilomètres. Trop, c’est trop. Samedi, les 260 maires du département ont décidé unanimement de rompre leurs relations avec l’État. Toute collaboration avec les services de l’État est suspendue. Si aucune solution n’est trouvée d’ici à septembre, une démission collective est envisagée.
Lundi, Hugues Moutouh Préfet de la Creuse estimait que “la politique de la chaise vide n’est pas forcément la meilleure des politiques“. Sa déclaration au micro France Bleu Creuse, l’un des principaux médias du département, même empreinte de bonne volonté frise le ridicule : “Je ne laisserai pas les patients creusois être traités comme la cinquième roue du carrosse. Je dis simplement aux malades et aux familles des malades qui ont l’impression de ne pas être correctement traités, de m’appeler, je (les) prendrai au téléphone“.
La fermeture du centre de radiothérapie de Guéret, confirmée la semaine dernière par le tribunal administratif de Limoges est justifiée par le fait que ce centre accueillait 200 patients par an, soit trois fois moins que le seuil minimal d’activité, de 600 personnes, défini par le ministère de la santé en mars 2007.
A l’évidence l’application de ce seul critère ne colle pas aux spécificités des départements ruraux que de telles dispositions technocratiques semblent vouer à devenir des réserves d’indiens. Derrière la beauté de ses paysages, la Creuse cumule un certain nombre de handicaps. Le premier d’entre eux est d’être un département pauvre (plus faible revenu moyen net imposable), à faible densité (124 000 habitants), qui détient surtout le triste titre d’être le département le plus vieux de France avec un habitant sur trois âgé de plus de 60 ans ou plus.
Pourtant, son caractère préservé constitue désormais un atout pour des urbains stressés à la recherche d’une autre qualité de vie. Depuis 1990, plus de 19000 personnes sont venues s’installer en Creuse, tandis que 16600 Creusois la quittaient, d’où un solde migratoire excédentaire de de 2500 personnes en 9 ans.
Reste que le département est très peu irrigué de transports en commun comme le relève le docteur Rachid Elie Loufti. Le président départemental de la Ligue contre le cancer note qu’avec cette fermeture, les malades du cancer dans la Creuse devront effectuer plus d’une heure de route, pour se faire soigner. Aller-retour ce sera en fait minimum deux heures de trajet pour dix minutes de séance mais des délais d’attente “jusqu’à cinq semaines”, “alors que les services des villes voisines sont déjà surchargés” s’emporte Michel Vergnier, député-maire PS de Guéret.
Les élus du département ne sont pas d’horribles dépensiers peu soucieux des deniers publics. En 2009, la direction de l’hôpital de Guéret avait fait une proposition à la seule clinique de la ville de créer un partenariat public-privé qui permettrait au centre de radiothérapie de prendre de l’envergure et d’accueillir les 600 patients demandés. L’idée avait été soumise au ministère de la santé qui l’avait jugée dans un premier temps “très bonne” avant de se rétracter et de décider de la fermeture à la fin 2009.Le tempétueux député (UMP) de la Creuse Jean Auclair, en garde une dent contre Roselyne Bachelot. “J’ai squatté toute une nuit sur la moquette devant le bureau de Roselyne Bachelot pour qu’on reparle de la radiothérapie. Elle ne m’a même pas reçu” déplore le parlementaire qui se présente lui-même comme un “sarkozyste acharné”. Depuis, Jean Auclair demande la démission de Roselyne Bachelot “parce qu’elle n’est pas capable de prendre ses responsabilités, elle fait comme l’équipe de France, comme Domenech, elle nous lâche en rase campagne et ça, c’est inadmissible de la part d’un ministre“.
Signe qu’il se passe bien quelque chose, les sept curés de la Creuse ont décidé de joindre leur voix au mouvement de manifestation contre la fermeture du service de radiothérapie qu’ils considèrent “comme majeur”. Un courrier co-signé, “un cri de vie” a été adressé sous forme de lettre ouverte notamment à Roselyne Bachelot. “Avec la disparition de ce service nous franchissons à nouveau un degré supplémentaire dans la spirale de désertification du département. Au jour le jour, nous sommes témoins privilégiés de la vie des familles, des villages, des communes de cette région. Nous ne pouvons nous résoudre à voir ce département perdre ses forces vives, et les structures vitales qui permettraient de le développer à égalité avec d’autres départements ruraux. Mme la ministre, vous vous montrez capable de vous mettre au chevet d’une équipe de France de football bien malade. Montrez-nous que vous êtes capables de vous mettre à l’écoute et au chevet d’un département qui ne veut pas rester sur le banc de touche, et qui demande à vivre avec les mêmes moyens que les autres”.
Il y a belle lurette que dans le délitement général de la puissance publique, la notion d’aménagement du territoire et de service public s’est effacée devant les impératifs financiers. A croire qu’il est plus facile de fermer des services que de négocier des tarifs raisonnables avec les grands groupes pharmaceutiques ou les multinationales qui vendent du matériel médical. A titre d’illustration, le groupe Johnson & Johnson annonçait de façon très brutale à la mi-juin la fermeture de son usine d’Auneau (Eure-et-Loir) propriété de sa filiale Ethicon spécialisée dans la fabrication de matériel chirurgical. Bien que bénéficiaire l’usine de 365 salariés sera délocalisée en Amérique du Sud. Et comment parler décemment d’économies quand les rapports officiels épinglent la gabegie qui a entouré la gestion de la grippe H1 N1.
Par Henri Moreigne pour « La Mouette »
Lundi, Hugues Moutouh Préfet de la Creuse estimait que “la politique de la chaise vide n’est pas forcément la meilleure des politiques“. Sa déclaration au micro France Bleu Creuse, l’un des principaux médias du département, même empreinte de bonne volonté frise le ridicule : “Je ne laisserai pas les patients creusois être traités comme la cinquième roue du carrosse. Je dis simplement aux malades et aux familles des malades qui ont l’impression de ne pas être correctement traités, de m’appeler, je (les) prendrai au téléphone“.
La fermeture du centre de radiothérapie de Guéret, confirmée la semaine dernière par le tribunal administratif de Limoges est justifiée par le fait que ce centre accueillait 200 patients par an, soit trois fois moins que le seuil minimal d’activité, de 600 personnes, défini par le ministère de la santé en mars 2007.
A l’évidence l’application de ce seul critère ne colle pas aux spécificités des départements ruraux que de telles dispositions technocratiques semblent vouer à devenir des réserves d’indiens. Derrière la beauté de ses paysages, la Creuse cumule un certain nombre de handicaps. Le premier d’entre eux est d’être un département pauvre (plus faible revenu moyen net imposable), à faible densité (124 000 habitants), qui détient surtout le triste titre d’être le département le plus vieux de France avec un habitant sur trois âgé de plus de 60 ans ou plus.
Pourtant, son caractère préservé constitue désormais un atout pour des urbains stressés à la recherche d’une autre qualité de vie. Depuis 1990, plus de 19000 personnes sont venues s’installer en Creuse, tandis que 16600 Creusois la quittaient, d’où un solde migratoire excédentaire de de 2500 personnes en 9 ans.
Reste que le département est très peu irrigué de transports en commun comme le relève le docteur Rachid Elie Loufti. Le président départemental de la Ligue contre le cancer note qu’avec cette fermeture, les malades du cancer dans la Creuse devront effectuer plus d’une heure de route, pour se faire soigner. Aller-retour ce sera en fait minimum deux heures de trajet pour dix minutes de séance mais des délais d’attente “jusqu’à cinq semaines”, “alors que les services des villes voisines sont déjà surchargés” s’emporte Michel Vergnier, député-maire PS de Guéret.
Les élus du département ne sont pas d’horribles dépensiers peu soucieux des deniers publics. En 2009, la direction de l’hôpital de Guéret avait fait une proposition à la seule clinique de la ville de créer un partenariat public-privé qui permettrait au centre de radiothérapie de prendre de l’envergure et d’accueillir les 600 patients demandés. L’idée avait été soumise au ministère de la santé qui l’avait jugée dans un premier temps “très bonne” avant de se rétracter et de décider de la fermeture à la fin 2009.Le tempétueux député (UMP) de la Creuse Jean Auclair, en garde une dent contre Roselyne Bachelot. “J’ai squatté toute une nuit sur la moquette devant le bureau de Roselyne Bachelot pour qu’on reparle de la radiothérapie. Elle ne m’a même pas reçu” déplore le parlementaire qui se présente lui-même comme un “sarkozyste acharné”. Depuis, Jean Auclair demande la démission de Roselyne Bachelot “parce qu’elle n’est pas capable de prendre ses responsabilités, elle fait comme l’équipe de France, comme Domenech, elle nous lâche en rase campagne et ça, c’est inadmissible de la part d’un ministre“.
Signe qu’il se passe bien quelque chose, les sept curés de la Creuse ont décidé de joindre leur voix au mouvement de manifestation contre la fermeture du service de radiothérapie qu’ils considèrent “comme majeur”. Un courrier co-signé, “un cri de vie” a été adressé sous forme de lettre ouverte notamment à Roselyne Bachelot. “Avec la disparition de ce service nous franchissons à nouveau un degré supplémentaire dans la spirale de désertification du département. Au jour le jour, nous sommes témoins privilégiés de la vie des familles, des villages, des communes de cette région. Nous ne pouvons nous résoudre à voir ce département perdre ses forces vives, et les structures vitales qui permettraient de le développer à égalité avec d’autres départements ruraux. Mme la ministre, vous vous montrez capable de vous mettre au chevet d’une équipe de France de football bien malade. Montrez-nous que vous êtes capables de vous mettre à l’écoute et au chevet d’un département qui ne veut pas rester sur le banc de touche, et qui demande à vivre avec les mêmes moyens que les autres”.
Il y a belle lurette que dans le délitement général de la puissance publique, la notion d’aménagement du territoire et de service public s’est effacée devant les impératifs financiers. A croire qu’il est plus facile de fermer des services que de négocier des tarifs raisonnables avec les grands groupes pharmaceutiques ou les multinationales qui vendent du matériel médical. A titre d’illustration, le groupe Johnson & Johnson annonçait de façon très brutale à la mi-juin la fermeture de son usine d’Auneau (Eure-et-Loir) propriété de sa filiale Ethicon spécialisée dans la fabrication de matériel chirurgical. Bien que bénéficiaire l’usine de 365 salariés sera délocalisée en Amérique du Sud. Et comment parler décemment d’économies quand les rapports officiels épinglent la gabegie qui a entouré la gestion de la grippe H1 N1.
Par Henri Moreigne pour « La Mouette »
dimanche 18 juillet 2010
On n’a même plus le droit de fumer en terrasse!
Interdire la cigarette en terrasse? Certains cafetiers et restaurateurs franchissent le pas sans complexe. Une initiative qui divise autant dans la profession que parmi les consommateurs.
C’est l’heure de la pause. Lessivé par une longue matinée de travail, Sylvain sirote une bière fraîche à la terrasse du Royal Pereire, un bistrot chic du XVIIe arrondissement de Paris. Bonne nouvelle : chaleur et beau temps sont de sortie. Pourtant, ce directeur marketing de 46 ans n’a pas eu besoin de jouer des coudes pour se faire une place au soleil.
« Ici, la terrasse est non-fumeurs », sourit Sylvain, en pointant du doigt la petite ardoise qui signale l’interdiction. Et même si la majorité des tables sont vides, Olivier, le patron des lieux, n’est pas inquiet. « Les gens commencent à se passer le mot mais ça prendra du temps. Il faut être patient quand on est précurseur. »
Inimaginable il y a encore quelques mois, les premières terrasses non-fumeurs commencent à apparaître ici et là. Deux ans et demi seulement après l’interdiction de fumer dans les cafés et restaurants, certains gérants ont donc décidé d’aller au-delà de la loi — qui épargne les terrasses ouvertes — en bannissant la cigarette en extérieur. Pour l’heure, seule une poignée d’établissements — dont une majorité à Paris — a fait ce pari audacieux. Un phénomène encore naissant « mais en constante augmentation », applaudit Gérard Audureau, président de Droit des non-fumeurs (DNF).
Dernier exemple en date, le restaurant panoramique des Galeries Lafayette, ouvert début juillet, a rangé la clope en plein air au rayon des souvenirs. « C’est un choix dicté par la simplicité : on ne va pas dire aux clients qu’il est interdit de fumer dans le magasin mais que c’est autorisé en terrasse », affirme la direction. « Dès les beaux jours, il y avait des allers-retours incessants entre la salle et le jardin. C’était devenu ingérable », assure de son côté Samy, patron de l’Entrepôt (Paris).
Mais ailleurs, c’est bien l’argument santé qui est d’abord mis en avant. « Les clients non-fumeurs ont aussi le droit de profiter d’un repas en extérieur sans être importunés », estime Annick, propriétaire du Clos de Chevreuse, à Chevreuse (Yvelines). Claude, de passage à la terrasse du Royal Pereire, approuve. « Ça devrait être comme ça partout! » s’enthousiasme cet ex-fumeur de 50 ans.
Les bonnes intentions des gérants cachent aussi l’envie de s’arroger un marché encore déserté. « Il existe une vraie demande pour des terrasses réservées aux non-fumeurs », note Gérard Audureau. La preuve : à Toulon (Var), si le chiffre d’affaires de l’Escapade a d’abord souffert, « les non-fumeurs ont fini par se passer le mot », sourit le chef de salle. Une aubaine qui se paye au prix de quelques prises de bec. « On se fait engueuler par des fumeurs tous les jours. Ils nous disent : Et maintenant, les terrasses! Mais laissez-nous vivre à la fin! » Pourtant, certains accros au tabac apprécient. « Ça permet de faire des pauses sans cigarette. Et puis on profite mieux du repas », souligne Laura, 27 ans, une cliente régulière de l’Entrepôt.
Si la bataille des « pour » et des « contre » ne fait que commencer, son issue importe peu. Car dans tous les cas, ces initiatives ont toutes les chances de faire tâche d’huile. « C’est même une certitude », prédit Gérard Audureau, qui listera dès la rentrée ces établissements précurseurs sur le site de son association*. En attendant que la loi s’y mette? « Ce n’est pas à l’ordre du jour », balaye-t-on au ministère de la Santé.
C’est l’heure de la pause. Lessivé par une longue matinée de travail, Sylvain sirote une bière fraîche à la terrasse du Royal Pereire, un bistrot chic du XVIIe arrondissement de Paris. Bonne nouvelle : chaleur et beau temps sont de sortie. Pourtant, ce directeur marketing de 46 ans n’a pas eu besoin de jouer des coudes pour se faire une place au soleil.
« Ici, la terrasse est non-fumeurs », sourit Sylvain, en pointant du doigt la petite ardoise qui signale l’interdiction. Et même si la majorité des tables sont vides, Olivier, le patron des lieux, n’est pas inquiet. « Les gens commencent à se passer le mot mais ça prendra du temps. Il faut être patient quand on est précurseur. »
Inimaginable il y a encore quelques mois, les premières terrasses non-fumeurs commencent à apparaître ici et là. Deux ans et demi seulement après l’interdiction de fumer dans les cafés et restaurants, certains gérants ont donc décidé d’aller au-delà de la loi — qui épargne les terrasses ouvertes — en bannissant la cigarette en extérieur. Pour l’heure, seule une poignée d’établissements — dont une majorité à Paris — a fait ce pari audacieux. Un phénomène encore naissant « mais en constante augmentation », applaudit Gérard Audureau, président de Droit des non-fumeurs (DNF).
Dernier exemple en date, le restaurant panoramique des Galeries Lafayette, ouvert début juillet, a rangé la clope en plein air au rayon des souvenirs. « C’est un choix dicté par la simplicité : on ne va pas dire aux clients qu’il est interdit de fumer dans le magasin mais que c’est autorisé en terrasse », affirme la direction. « Dès les beaux jours, il y avait des allers-retours incessants entre la salle et le jardin. C’était devenu ingérable », assure de son côté Samy, patron de l’Entrepôt (Paris).
Mais ailleurs, c’est bien l’argument santé qui est d’abord mis en avant. « Les clients non-fumeurs ont aussi le droit de profiter d’un repas en extérieur sans être importunés », estime Annick, propriétaire du Clos de Chevreuse, à Chevreuse (Yvelines). Claude, de passage à la terrasse du Royal Pereire, approuve. « Ça devrait être comme ça partout! » s’enthousiasme cet ex-fumeur de 50 ans.
Les bonnes intentions des gérants cachent aussi l’envie de s’arroger un marché encore déserté. « Il existe une vraie demande pour des terrasses réservées aux non-fumeurs », note Gérard Audureau. La preuve : à Toulon (Var), si le chiffre d’affaires de l’Escapade a d’abord souffert, « les non-fumeurs ont fini par se passer le mot », sourit le chef de salle. Une aubaine qui se paye au prix de quelques prises de bec. « On se fait engueuler par des fumeurs tous les jours. Ils nous disent : Et maintenant, les terrasses! Mais laissez-nous vivre à la fin! » Pourtant, certains accros au tabac apprécient. « Ça permet de faire des pauses sans cigarette. Et puis on profite mieux du repas », souligne Laura, 27 ans, une cliente régulière de l’Entrepôt.
Si la bataille des « pour » et des « contre » ne fait que commencer, son issue importe peu. Car dans tous les cas, ces initiatives ont toutes les chances de faire tâche d’huile. « C’est même une certitude », prédit Gérard Audureau, qui listera dès la rentrée ces établissements précurseurs sur le site de son association*. En attendant que la loi s’y mette? « Ce n’est pas à l’ordre du jour », balaye-t-on au ministère de la Santé.
de l'animation tradition en Bretagne
de la tradition, de la complicité et de la simplicité. des facteurs de communication en Bretagne à prendre en exemple.
Zoom Déposez votre hommage à Bernard Giraudeau
Bernard Giraudeau est décédé ce samedi matin à l'âge de 63 ans. Réalisateur, écrivain, bourlingueur, l'acteur avait révélé en 2001 être atteint d'un cancer du rein qui s'était étendu aux poumons en 2006.
Ses yeux bleu lagon et son physique de baroudeur lui valent des rôles de séducteurs, qu'il teinte de fragilité et de vulnérabilité, dans plusieurs comédies («Et la tendresse bordel !» en 1977, «La boum» en 1980). Mais loin de se cantonner aux rôles de beau gosse, il n'aura de cesse d'élargir sa palette et de jouer dans des films d'auteur : flic alcoolique et déglingué dans «Poussière d'ange» (1986) d'Edouard Niermans, avocat manipulateur dans «Une autre vie» (1993) d'Olivier Assayas, professeur homosexuel dans «Le fils préféré» (1994) de Nicole Garcia...
Admirateur des écrivains voyageurs Jack London ou Joseph Conrad, il publie son premier livre à 54 ans, «Le marin à l'ancre», un recueil des lettres écrites pendant ses voyages à un ami myopathe, cloué dans un fauteuil. Un beau succès de librairie, tout comme son recueil de nouvelles «Les hommes à terre» en 2004 ou «Les dames de nage» trois ans plus tard.
Tous les articles de la rubrique leparisien.fr
Ses yeux bleu lagon et son physique de baroudeur lui valent des rôles de séducteurs, qu'il teinte de fragilité et de vulnérabilité, dans plusieurs comédies («Et la tendresse bordel !» en 1977, «La boum» en 1980). Mais loin de se cantonner aux rôles de beau gosse, il n'aura de cesse d'élargir sa palette et de jouer dans des films d'auteur : flic alcoolique et déglingué dans «Poussière d'ange» (1986) d'Edouard Niermans, avocat manipulateur dans «Une autre vie» (1993) d'Olivier Assayas, professeur homosexuel dans «Le fils préféré» (1994) de Nicole Garcia...
Admirateur des écrivains voyageurs Jack London ou Joseph Conrad, il publie son premier livre à 54 ans, «Le marin à l'ancre», un recueil des lettres écrites pendant ses voyages à un ami myopathe, cloué dans un fauteuil. Un beau succès de librairie, tout comme son recueil de nouvelles «Les hommes à terre» en 2004 ou «Les dames de nage» trois ans plus tard.
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Un rapport «accable» le médecin de Johnny Hallyday
Au coeur d'une tempête médiatique lors de l'hospitalisation de Johnny Hallyday en décembre dernier à Los Angeles, le médecin du chanteur, Stéphane Delajoux, est de nouveau malmené par un rapport d'experts médicaux, dont le Journal du Dimanche révèle des extraits.
Son avocat assure de son côté «qu'il n'y a pas eu faute».
Ce rapport, chargé d'évaluer les problèmes de santé post-opératoires de Johnny Hallyday, «accable» Stéphane Delajoux, le chirurgien ayant procédé à l'opération d'une hernie discale le 26 novembre dernier, révèle dimanche le JDD. Cette «expertise de soixante-quatre pages met gravement en cause le chirurgien qui a opéré Johnny», assure le journal, qui ajoute: «c'est l'opération du Dr Delajoux, et surtout les silences de ce dernier, après l'intervention, qui semblent être à l'origine des gravissimes complications du chanteur».
En effet, «le Dr Delajoux n'a pas informé que, lors de son intervention, il avait causé une brèche dans "la dure-mère" du chanteur, les méninges, provoquant des pertes de liquide céphalo-rachidien», écrit le JDD. Selon les experts cités par le journal, «ce n'est pas une faute en soi», mais «en cas de brèche dure-mérienne, il est recommandé de garder le patient au repos strict pendant quarante-huit heures pour favoriser la cicatrisation». Or «un repos strict au lit n'a pas été prescrit» au chanteur, ajoute le rapport.
De plus, «la prise en charge de la fuite de liquide céphalo-rachidien (LCR) n'a pas été conforme aux règles de l'art et aux données acquises par la science et l'information du patient, tant préalable qu'au détour du geste, insuffisante», estiment les experts cités par le JDD, qui concluent que «les manquements relevés à l'encontre du Dr Delajoux ont généré une perte de chance d'éviter la fuite de LCR, et donc l'infection, estimée à 75 %».
Son avocat assure de son côté «qu'il n'y a pas eu faute».
Ce rapport, chargé d'évaluer les problèmes de santé post-opératoires de Johnny Hallyday, «accable» Stéphane Delajoux, le chirurgien ayant procédé à l'opération d'une hernie discale le 26 novembre dernier, révèle dimanche le JDD. Cette «expertise de soixante-quatre pages met gravement en cause le chirurgien qui a opéré Johnny», assure le journal, qui ajoute: «c'est l'opération du Dr Delajoux, et surtout les silences de ce dernier, après l'intervention, qui semblent être à l'origine des gravissimes complications du chanteur».
En effet, «le Dr Delajoux n'a pas informé que, lors de son intervention, il avait causé une brèche dans "la dure-mère" du chanteur, les méninges, provoquant des pertes de liquide céphalo-rachidien», écrit le JDD. Selon les experts cités par le journal, «ce n'est pas une faute en soi», mais «en cas de brèche dure-mérienne, il est recommandé de garder le patient au repos strict pendant quarante-huit heures pour favoriser la cicatrisation». Or «un repos strict au lit n'a pas été prescrit» au chanteur, ajoute le rapport.
De plus, «la prise en charge de la fuite de liquide céphalo-rachidien (LCR) n'a pas été conforme aux règles de l'art et aux données acquises par la science et l'information du patient, tant préalable qu'au détour du geste, insuffisante», estiment les experts cités par le JDD, qui concluent que «les manquements relevés à l'encontre du Dr Delajoux ont généré une perte de chance d'éviter la fuite de LCR, et donc l'infection, estimée à 75 %».
Grenoble: nouveaux tirs à balles réelles contre les policiers
Après l'interpellation de quatre hommes soupçonnés d'avoir tiré sur des policiers dans la nuit de vendredi à samedi, la police a annoncé avoir essuyé de nouveaux tirs à balles réelles dans la nuit de samedi à dimanche.
Les forces de l'ordre ont interpellé dimanche quatre hommes, soupçonnés d'avoir tiré à balles réelles sur des policiers de la BAC dans la nuit de vendredi à samedi à Grenoble, théâtre de violences urbaines. Ce coup de filet à la Villeneuve, un quartier sensible de Grenoble, a été mené aux alentours de 6 heures par un escadron de gendarmerie, deux compagnies de CRS et la Force d'intervention de la police nationale regroupant le RAID et la GIPN.
Les quatre hommes, dont l'âge et les antécédents n'ont pas été précisés, ont été interpellés dans le cadre d'une enquête pour «tentative d'homicide» sur des policiers de la BAC, pris pour cible à plusieurs reprises par des manifestants armés dans la nuit de vendredi à samedi, lors de violents incidents.
De nouveaux tirs à balles réelles sur les policiers
Et alors que la nuit de samedi à dimanche avait semblé relativement plus calme que la veille, la police a annoncé en fin de matinée avoir été de nouveau la cible de tirs à balles réelles pour la deuxième nuit de suite, sans déplorer de blessés. «On a relevé un impact de balle sur un véhicule de CRS et on s'est fait tirer dessus à deux ou trois reprises», a déclaré Brigitte Jullien, directrice départementale de la sécurité publique de l'Isère, lors d'une conférence de presse à l'hôtel de police.
Par ailleurs, quinze voitures ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche dans ce quartier sensible de Grenoble, quadrillé par un fort dispositif des forces de l'ordre, où une soixantaine de véhicules et des commerces avaient brûlé la veille. Cette nuit, sept personnes, dont on ignore les âges,ont été interpellées pour «port d'arme» ou détention d'objet pouvant servir de projectile. «Plusieurs équipes» de la police «ont été visées par des projectiles mais personne n'a été blessé».
Les forces de l'ordre ont interpellé dimanche quatre hommes, soupçonnés d'avoir tiré à balles réelles sur des policiers de la BAC dans la nuit de vendredi à samedi à Grenoble, théâtre de violences urbaines. Ce coup de filet à la Villeneuve, un quartier sensible de Grenoble, a été mené aux alentours de 6 heures par un escadron de gendarmerie, deux compagnies de CRS et la Force d'intervention de la police nationale regroupant le RAID et la GIPN.
Les quatre hommes, dont l'âge et les antécédents n'ont pas été précisés, ont été interpellés dans le cadre d'une enquête pour «tentative d'homicide» sur des policiers de la BAC, pris pour cible à plusieurs reprises par des manifestants armés dans la nuit de vendredi à samedi, lors de violents incidents.
De nouveaux tirs à balles réelles sur les policiers
Et alors que la nuit de samedi à dimanche avait semblé relativement plus calme que la veille, la police a annoncé en fin de matinée avoir été de nouveau la cible de tirs à balles réelles pour la deuxième nuit de suite, sans déplorer de blessés. «On a relevé un impact de balle sur un véhicule de CRS et on s'est fait tirer dessus à deux ou trois reprises», a déclaré Brigitte Jullien, directrice départementale de la sécurité publique de l'Isère, lors d'une conférence de presse à l'hôtel de police.
Par ailleurs, quinze voitures ont été incendiées dans la nuit de samedi à dimanche dans ce quartier sensible de Grenoble, quadrillé par un fort dispositif des forces de l'ordre, où une soixantaine de véhicules et des commerces avaient brûlé la veille. Cette nuit, sept personnes, dont on ignore les âges,ont été interpellées pour «port d'arme» ou détention d'objet pouvant servir de projectile. «Plusieurs équipes» de la police «ont été visées par des projectiles mais personne n'a été blessé».
samedi 17 juillet 2010
Euro Millions: un Français touche le pactole
La chance a souri à un joueur français, vendredi soir, qui a empoché un peu plus de 42 millions d'euros. 11 réactions
Voilà, à l'euro près, la somme remportée par un joueur français à l'Euro Millions, dont le tirage a eu lieu vendredi soir. Selon la Française des Jeux, le chanceux, qui a été le seul à cocher les sept bons numéros, a fait valider son bulletin dans le département de la Sarthe. Il dispose de 60 jours pour percevoir son chèque de plus de 42 millions d'euros, un gain qui se situe à la huitième place des plus gros gains à l'Euro Millions en France.
Pour mémoire, l'Euro Millions rassemble neuf pays (France, Espagne, Royaume-Uni, Luxembourg, Belgique, Suisse, Portugal, Irlande, Autriche). Le record de ce jeu est détenu depuis le 8 mai 2009 par une joueuse espagnole avec 126 231 764 euros. Chaque joueur a une chance sur 76 275 360 de cocher les sept bons numéros du premier rang (cinq numéros et deux étoiles).
Voilà, à l'euro près, la somme remportée par un joueur français à l'Euro Millions, dont le tirage a eu lieu vendredi soir. Selon la Française des Jeux, le chanceux, qui a été le seul à cocher les sept bons numéros, a fait valider son bulletin dans le département de la Sarthe. Il dispose de 60 jours pour percevoir son chèque de plus de 42 millions d'euros, un gain qui se situe à la huitième place des plus gros gains à l'Euro Millions en France.
Pour mémoire, l'Euro Millions rassemble neuf pays (France, Espagne, Royaume-Uni, Luxembourg, Belgique, Suisse, Portugal, Irlande, Autriche). Le record de ce jeu est détenu depuis le 8 mai 2009 par une joueuse espagnole avec 126 231 764 euros. Chaque joueur a une chance sur 76 275 360 de cocher les sept bons numéros du premier rang (cinq numéros et deux étoiles).
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