dimanche 15 novembre 2015

Attentats à Paris : dans l'enfer du Bataclan


Attentats du 13 novembre à Paris : Retour sur... par lemondefr Coucher l'horreur sur procès-verbal. Mettre des mots sur l'innommable. Pour le tenir à distance, et paradoxalement se convaincre qu'il est bien advenu : de jour comme de nuit, depuis trente-six heures, les rescapés du Bataclan se succèdent au Quai des Orfèvres, au cœur de Paris, pour y être entendus par les hommes de la police judiciaire.





Paris (XIe), vendredi soir. Alors que la prise d’otages a toujours cours à l’intérieur du Bataclan, la police commence à évacuer des blessés.


A chaque fois, le récit d'une même terreur glaçante. D'abord, celle de ces « pétards » que tous ont cru entendre au fond de la salle. « Un son distinct, mais pas si fort, décrit Sidonie, 45 ans. On aurait dit comme un bruit de jouet. Plein d'étincelles jaillissaient dans la pénombre. On a cru à une mise en scène. Ça faisait Nouvel An chinois ! »

Un bref silence tombe sur les lieux, suivi d'une vague de hurlements, à mesure que les crépitements strient l'atmosphère confinée. « La foule a foncé vers nous, souffle Sidonie. Les gens en piétinaient d'autres. Je ne sais pas comment, mais les portes se sont ouvertes sur notre gauche. On a rampé ou marché à quatre pattes, je ne sais plus, puis couru. Il fallait sortir ! »

Paris, samedi soir. Devant les grilles du périmètre de sécurité installé autour du Bataclan, de nombreux anonymes sont venus rendre hommage aux victimes jusque tard dans la nuit.


Ce réflexe, c'est aussi celui qui a sauvé Stéphane, aussi bien qu'il aurait pu le condamner. « J'étais parti prendre une bière au bar lorsque j'ai croisé un vigile. Un colosse dont le regard était transfiguré par la panique. L'odeur de poudre a empli l'air. J'ai couru en arrière. » Au comptoir, Marion,photographe spécialisée dans le rock, est l'une des premières touchées. « J'avais fini mes photos et je discutais avec de vieux copains. La balle m'a atteint dans le bas du dos, pas très profondément. J'ai vu ce matin que mon sac photo avait un trou, c'est probablement lui qui m'a sauvé la vie. »

Les lumières se rallument. Marion entend les ravisseurs clamer : « On intervient au nom de Daech, on fait ça pour tout ce que vous faites en Syrie et en Irak. » La photographe pense alors à l'un de ses confrères et amis, tué justement en Syrie. « Mais je n'ai pas paniqué. Je me suis allongée sous mon sac photo. » Stéphane, lui, se reprend, s'agenouille discrètement près d'un poteau et observe. « Je voulais voir leur tronche. Etre capable de la décrire à la police. » C'est ce qu'a fait hier cet avocat de 48 ans, retraçant minutieusement les dialogues des assaillants, « des mecs de 25-30 ans, maghrébins avec une barbichette comme la mienne, pas du tout le look salafiste ».

« Vous bombardez la Syrie, vous allez comprendre », entend-il distinctement. « Ils disaient aux gens de ne pas bouger, et les abattaient ensuite de sang-froid. J'ai eu l'impression de fanatiques surentraînés. » Rapidement, deux des trois assaillants montent à l'étage. « J'ai pensé aux héros du Thalys, se remémore Stéphane. Au fait que vivre, ça veut dire être actif. Je ne voulais rien perdre de la scène pour en comprendre tous les rouages, et être alors capable d'agir au mieux. »

L'espace de quelques minutes, l'avocat croit la fosse libre de tout terroriste. « Un couple se trouvait devant moi. J'ai vu qu'ils pensaient à la même chose. » La jeune fille et son ami s'élancent. Une courte rafale claque, et la première s'effondre. « Son gars s'est précipité sur elle. Il l'étreignait, mais je crois que c'était fini », lâche Stéphane. Contre toute attente, il fonce à son tour, dopé par l'adrénaline. « J'ai enjambé des corps. Mes ligaments, qui avaient déjà craqué par le passé, ont cédé. J'ai tenu bon, retrouvé la sortie. Je ne sais pas s'ils m'ont tiré dessus, mais je n'ai rien entendu. »

Il est 22 h 5. Les terroristes ne se trouvent dans la salle de concert que depuis vingt minutes. A la porte principale, Stéphane ne croise qu'« un îlotier, tout seul, avec sa chasuble bleue, et son flingue à la main ». L'avocat respire l'air extérieur comme au premier jour, retrouve sa moto et... rentre chez lui. « Lorsque j'ai allumé la télé, on parlait de quarante morts. Mais je savais déjà qu'il y en avait et qu'il y en aurait beaucoup plus. »

A l'intérieur, le macabre décompte se poursuit inexorablement. L'index et le majeur pointés vers le bas, le pouce relevé, Grégory*, 55 ans, n'en finit pas de mimer la scène. « Pan, pan, pan », égrène le père de famille. Initialement, il devait assister au concert avec sa fille et son fils, tous deux adolescents. La lycéenne étant fatiguée ce jour-là, c'est un copain du fils qui l'a remplacée au pied levé.

C'est donc de chez elle que Valérie*, élève en classe de première, découvre l'ampleur du drame. « J'ai cru que toute ma famille avait disparu. J'ai eu trois secondes de vide total dans mon canapé, trois interminables secondes de blanc sans vouloir croire qu'ils n'étaient plus là. » Au même moment, son père s'est jeté à terre, et comprend immédiatement que cela ne pourra suffire à le sauver. « Ils tiraient et butaient tout le monde, ne s'arrêtant que pour recharger. A chaque fois qu'ils trouvaient quelqu'un d'encore vivant, ils l'achevaient, comme ça », reprend le père de famille, en décrivant une fois de plus le même geste, des larmes dans les yeux, sa voix se brisant dans un sanglot.

C'est alors Valérie qui parle pour lui : « Mon papa a tout entendu et mon frère, lui, a tout vu. Je ne sais pas ce qui est le pire. » « Je me suis caché sous un corps », témoigne le frère en question, Frédéric*, parcouru par des spasmes d'angoisse. Stan, 28 ans, a lui aussi plongé au sol. « A un moment, j'ai fermé les yeux, revit le jeune homme. J'ai senti quelque chose de chaud qui coulait sur mon visage. C'était le sang d'un homme qui venait de s'écrouler sur moi après avoir pris une balle. Une balle qu'il a prise à ma place. »

Hanté par ce cauchemar, conscient qu'il a tutoyé la mort, Stan tente encore et encore de comprendre comment il a pu survivre. « Je crois qu'ils ont tiré des grenades. Je portais des vêtements épais. Peut-être qu'ils ont arrêté les éclats ? » s'interroge à haute voix cet illustrateur. Comme beaucoup d'autres masses silencieuses, mais vivantes, il aurait voulu pouvoir se fondre dans le sol. Mais les sons se sont chargés de le ramener à la réalité. « J'entendais les gens crier : Fais pas ça, s'il te plaît ! Une détonation résonnait, puis je n'entendais plus la voix d'avant... D'autres ont hurlé : Enculés !, sans qu'on sache s'il s'agissait de spectateurs ou des terroristes. »

Ces voix, Pascal les capte avec une même acuité. Lui aussi a 48 ans. Lui aussi est avocat, comme son pote Stéphane, qui, à ce moment-là, a déjà gagné la sortie. Pascal, lui, a fait le choix de se figer face contre terre. « Contrairement à beaucoup, j'ai immédiatement vu le gars sortir un fusil d'assaut. J'ai tout de suite compris qu'il s'agissait d'un attentat. » Aussi vite, Pascal saisit que le moindre frémissement se solde par une exécution immédiate. « Je me suis dit : c'est mon jour, je vais y passer, ou peut-être pas. J'ai une chance sur deux. Je me suis mis en condition de terminer ma vie là, comme ça. J'ai pensé très fort à mes proches. Je sentais mon portable qui vibrait dans ma poche au rythme des nombreux SMS qui me parvenaient. »

Alentour, les blessés ne peuvent se retenir de hurler. « Je savais que beaucoup agonisaient », murmure Pascal. Un moment, la fusillade ralentit. « C'est comme s'ils avaient fini une première étape, raconte Frédéric. Alors, ils ont refait le tour de la salle, plus lentement cette fois, pour examiner chacun des corps. » Un jeune homme, comme il l'a raconté hier à la police, est mis en joue et... épargné. « Ils m'ont dit : On a besoin de quelqu'un ! » a-t-il témoigné sur procès-verbal, n'ayant d'autre choix que de répondre : « Je suis avec vous. » Le garçon est alors mis à contribution pour bouger les corps, afin que les terroristes puissent distinguer les simulateurs, ou simplement les blessés.

Quand les tueurs arrivent à la hauteur de Grégory, « ils l'ont frappé du pied pour voir s'il vivait encore, récite sa fille, Valérie. Il a une prothèse du genou, qui fait qu'il ne peut pas le plier complètement. Une fois, deux fois, trois fois, ils ont tapé. Il n'a pas bougé. S'ils avaient essayé une quatrième fois, il m'a dit en pleurant qu'il n'aurait pas résisté. Son genou ne se maintenait plus en position, ça lui faisait trop mal. » Mais Grégory a tenu le choc. A moins de 50 cm de lui, son voisin, lui, a bougé. « Il a pris une balle en pleine tête, tremble Grégory. Je ne le connaissais même pas. » « Mon frère, lui, a aperçu un jeune homme qui rampait furtivement pour tenter de se sauver, rappelle Valérie. Les tueurs l'ont vu. Ils l'ont achevé d'une balle dans la nuque. »

Allongé, Frédéric reste silencieux. « Il avait son téléphone sur lui et n'avait qu'une peur, relève sa sœur : que quelqu'un l'appelle et que ces monstres l'entendent. » Vers 4 heures du matin, une fois exfiltré sain et sauf par la police, 48 messages s'afficheront sur le téléphone. « Le pire, c'était l'attente, et de ne pas savoir, lâche Valérie. Vous imaginez, pour ma mère et moi, ce que ça a été de se dire pendant si longtemps que nos deux êtres les plus chers n'étaient plus de ce monde ? »

Interminable, l'attente l'est encore plus à l'intérieur de ce Bataclan où rarement « fosse » aura aussi sinistrement mérité son nom. « Ça canardait vraiment dans tous les sens », appuie Jean-Baptiste, un spectateur dont la place lui avait été offerte par son frère pour son 22e anniversaire.  « Il a hurlé lorsqu'une balle l'a effleuré, lui brûlant le dos, raconte Jean-Baptiste. Le projectile a fini dans le ventre de la personne juste devant lui... »

Les tueurs sont impitoyables. Ils ont pourtant épargné Alexis*, un jeune majeur « typé », comme le décrit une amie, dont la peau mate le fait souvent passer pour un jeune d'origine maghrébine. « Ils l'ont visé, puis se sont repris, explique cette proche. Ils lui ont dit : Toi, t'es des nôtres !, et ils ont tiré sur un autre jeune à ses côtés. »

« On entendait distinctement les pauses qu'ils faisaient, et le claquement lorsqu'ils changeaient de chargeur », souligne Pascal. Jean-Baptiste et un petit groupe de spectateurs profitent de l'un de ces intervalles pour se précipiter vers une sortie annexe, donnant passage Amelot. Une fois dehors, ils s'engouffrent dans la porte d'un immeuble qu'un couple a volontairement laissé ouverte. Pascal, lui, est toujours immobile, comme il le sera resté plus de deux heures. Alors qu'il ne sait pas encore que le carnage touche à sa fin, l'avocat entend un bruit de scotch lui laissant penser que l'une de ses pires craintes est en train de se concrétiser : « J'étais persuadé qu'ils disposaient des explosifs pour tout faire sauter. » L'assaut est lancé, les survivants évacués.

A peine ont-ils réchappé à ce premier enfer qu'un autre va maintenant s'ouvrir devant eux. Grégory est celui qui l'évoque le mieux. Incapable de se souvenir comment il s'est retrouvé sur le trottoir, le père de famille tente de percer l'insondable mystère de ce « miracle » qui lui a valu d'être encore en vie. Indemne physiquement, il est très loin de l'être psychiquement. « Pourquoi, moi, je suis là ? Pourquoi moi et pas les autres ? » ressasse-t-il.

Trois jours de deuil en France et notre drapeau en deuil à Evaux les bains


Le drapeau de notre ville est en berne comme tous les drapeaux de France . En hommage au massacre perpétré à Paris ce vendredi 13 novembre, l'état français à promulgué trois jours de deuil national.

samedi 14 novembre 2015

incendie du camp de migrants de Calais

Aucun blessé dans l'incendie du camp de migrants de Calais

Capture d'ecran, compte de Twitter @Centrally
Capture d'ecran, compte de Twitter @Centrally

A peine quelques heures après les sanglantes attaques qui ont frappé la capitale française, un incendie, dont la cause reste pour l'instant inconnue, a frappé la «jungle de Calais», sans faire de victime malgré des milliers de mètres carré brûlés.
La préfecture du Pas-de-Calais a indiqué à l'agence de presse française AFP que malgré les quelques 2 500 mètres carré de tentes et de cabanons réduits en cendre, aucune victime n'était à déplorer dans l'incendie qui a frappé le camp de réfugiés de Calais. Elle a ajouté que le feu avait été maîtrisé durant la nuit du 13 au 14 novembre.

Très triste ce soir, plus de 100 mort au bataclan

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Les attaques à paris ont étés perpétré sur 7 endroits différents, quelques photos






vidéo en live attentat paris 13 novembre 2015


vidéo en live attentat paris 13 novembre 2015

vendredi 13 novembre 2015

Paris et la France attaquée

La série de fusillades a eu lieu dans le Nord-Est du centre de Paris.Conseil des ministres à 23h30, du jamais vu en France. paris est attaquée et de grande envergure.


Sept fusillades ont eu lieu en plein Paris. Trois explosions ont retenti à proximité du Stade de France et plusieurs dizaines de personnes seraient prises en otage au Bataclan où elles assistaient à un concert. Il y aurait au moins 40 morts. L'assaud du Bataclan à eu lieu au alentours d'01h00 du matin et on dénombre plus de 100 mort au bataclan (info à 01h30)

 Plan rouge Alpha, c'est la guerre déclare un témoin au bataclan. A minuit dernier bilan soixante morts alors que des tirs sont encore entendus au Bataclan ou avait lieu un concert de rock avec des centaines de spectateurs.

Des scènes de panique au stade de France, le Président Hollande s'est exprimé à minuit.


Attentats à Paris: bataclan en train d'être évacué. Le public sort en file indienne. Les policiers ont l'air de se méfier, y des spectateurs

mercredi 11 novembre 2015

Cérémonie du 11 novembre 2015 à Evaux les bains


L'Armistice c'est quoi?

Il s'agit d'une "convention par laquelle les belligérants suspendent les hostilités", écrit le Larousse. Le texte est signé par des militaires et pas par des élus. Par conséquent il correspond davantage à un "cessez-le-feu" qu'à un accord de paix. 
C'est aussi différent de son pendant pour la guerre 39-45, qui est une capitulation. 
Messieurs Papineau et Godet

Qu'en pensent les Français?

87% des Français estiment qu'il faut continuer de commémorer l’armistice du 11 novembre 1918, selon les résultats d'un sondage Elabe pour BFMTV publié mardi, à la veille de la date anniversaire. De même, 84% des personnes interrogées pour cette étude jugent que ce jour doit resté férié.

Le Bleuet de France et le coquelicot britannique

En France, le souvenir des soldats morts au combat lors de la Première guerre mondiale est symbolisé par le Bleuet. Il sera notamment porté par François Hollande lors de la cérémonie organisée sur la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe à Paris dans la matinée. En Grande-Bretagne, c'est le coquelicot qui rend hommage aux militaires qui ont perdu la vie dans ce conflit.  

Un pont de trois jours en 2016

En 2016, le 11 novembre tombera un vendredi et offrira ainsi un week-end de trois jours. En 2017 en revanche, le jour férié du 11 novembre n'en sera pas vraiment un puisqu'il tombera un samedi. L’année d'après, le 11 novembre se retrouvera logiquement... un dimanche.
Par ailleurs le 11 novembre est aussi le 315e jour de notre calendrier. Il reste ainsi 50 jours avant de passer à l'année suivante.

Bonus

En Chine, le 11 novembre est le jour des soldes et des célibataires, relève La Tribune. Les deux sont liés puisqu'en ce jour équivalent à la Saint-Valentin pour les personnes seules à l'initiative d'étudiants de Shanghaï, le site de vente en ligne Alibaba en profite pour brader ses plus belles pièces. 




les offices du tourisme deviendront'elles de simples bureaux d'information ?

les offices du tourisme deviendront, si le projet de loi NOTRe venait à être adoptée en l’état, au 30 juin 2016 deviendraient de  « simples » bureaux d’information de l’office du tourisme intercommunal

Office de Tourisme d'Évaux-les-Bains - Point information à Évaux-les-Bains

La loi NOTRe a été votée le 16 juillet 2015 après de très longs débats.
A partir du 1er janvier 2017, la compétence tourisme sera communautaire. Malgré tout, des aménagements existent concernant les offices de tourisme de stations classées ou de “marques territoriales protégées”. Par ailleurs la compétence reste partagée entre les niveaux locaux, départementaux et régionaux.
 
Il y a quatre ans déjà, la loi portant RCT du 16 décembre 2010 avait institué au sein del’article L. 134-1 du code du tourisme la création, l’aménagement, l’entretien et la gestion de zones d’activité touristique d’intérêt communautaire et ce au titre des compétences en matière de développement économique.
Plus récemment, l’ordonnance du 26 mars 2015 portant diverses mesures de simplification et d’adaptation dans le secteur touristique tirait les conséquences de la réforme de l’intercommunalité opérée à la fois par la loi RCT et par la loi Maptam du 27 janvier 2014, en introduisant dans le code du tourisme un article L. 134-1-1 qui prévoit que « les communautés urbaines, les métropoles et la métropole de Lyon exercent de plein droit, en lieu et place des communes membres, la compétence promotion du tourisme, dont la création d’offices du tourisme ».
Ce transfert de compétence de plein droit donnait alors le ton en visant tout d’abord à favoriser la promotion touristique à l’échelle de territoires plus élargis et en encourageant la mutualisation de moyens et de services dans l’exercice de cette compétence.
Aujourd’hui, l’article 21 du projet de loi NOTRe adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale le 10 mars 2015 pourrait enfoncer encore un peu plus le clou en faveur des structures intercommunales voire semer le trouble, en matière d’offices du tourisme parmi les communes siège de station(s) classée(s) si le texte était maintenu en l’état au terme de la seconde lecture.
En effet, le titre II de l’article indique que « la communauté de communes, la communauté d’agglomération, la communauté urbaine ou la métropole exerce de plein droit, en lieu et place de ses communes membres, les compétences en matière d’aménagement, d’entretien et de gestion des zones d’activité touristique qui sont d’intérêt communautaire ou métropolitain et en matière de promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme(1)« , sachant que les EPCI à fiscalité propre existant à la date de publication de la loi NOTRe devront se mettre en conformité avec cette dernière au plus tard le 30 juin 2016.
Une date butoir attachée au transfert de droit de la compétence touristique aux communautés de communes et communautés d’agglomération, qui précipite la prise de décision des EPCI en particulier pour les communes support de stations classées. Le projet de loi NOTRe précisant qu’ « à l’occasion du transfert aux communautés de communes et aux communautés d’agglomération de la compétence en matière de promotion du tourisme, dont la création d’offices du tourisme, les offices du tourisme des communes touristiques et des stations classées de tourisme sont transformés en bureaux d’information de l’office du tourisme intercommunal, sauf lorsqu’ils deviennent le siège de cet office intercommunal » ou lorsque l’organe délibérant de l’EPCI à fiscalité propre décide, au plus tard trois mois avant l’entrée en vigueur du transfert de la compétence, de maintenir des offices du tourisme distincts pour des stations classées de tourisme, en définissant les modalités de mutualisation des moyens et des ressources des offices du tourisme intercommunaux existant sur son territoire.
Cette précision a son importance puisque pour les communes supports de stations classées (qu’elles soient balnéaires ou stations dites de sport d’hiver), cela signifie que :
  • soit les offices du tourisme deviendront, si le projet de loi NOTRe venait à être adoptée en l’état, au 30 juin 2016 de « simples » bureaux d’information de l’office du tourisme intercommunal ;
  • soit les offices du tourisme distincts pourront être maintenus pour les stations classées de tourisme dès lors que l’EPCI compétent en aura décidé ainsi trois mois avant l’entrée en vigueur du transfert de la compétence.
Une dernière solution qui n’est pas sans intérêt puisqu’elle permet, malgré le transfert de la compétence touristique à la strate intercommunale, de conserver une certaine autonomie financière et administrative aux offices du tourisme de stations classées à charge pour les communes support de négocier la présidence des conseils d’administrations.
Une maigre compensation néanmoins pour les communes support de ces stations classées qui pourraient perdre alors l’exercice de la promotion touristique au bénéfice des EPCI à fiscalité propre avec un délai contraint pour réagir, là où l’enjeu budgétaire et stratégique est pourtant essentiel eu égard à l’importance des subventions versées par ces communes aux offices de tourisme et au choix des animations qui sont faits alors par ces dernières.
Sans nul doute, la seconde lecture du texte par le Sénat puis par l’Assemblée Nationale devrait sur ce point générer de nombreux débats !

mardi 10 novembre 2015

Nouvelle rubrique sur Evaux.fr


Suite à la demande des lecteurs du blog, j'ai inséré un rubrique "dans noscoeurs". Colonne de droite du blog, repérer cette image et cliquer, vous aurez une lecture des décès relatifs à la ville d'Evaux les bains. Vous allez me dire, pourquoi ? cela vous permettra d'être informé, si vous êtes en vacances ou en déplacement. 

Grande région, qui veux de la Creuse !!!!!!!

Problème de taille
Matignon se retrouve cependant devant un problème de taille. Car la loi 2015-29 du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions est parfaitement claire : l’intégration d’un nouveau département dans une grande région ne peut se réaliser qu’en enlevant un des départements déjà intégrés.
Là, Matignon marche sur des œufs. Et rien ne filtre officiellement. Cependant, des rumeurs persistantes citent la Creuse comme département sacrifié. Un haut fonctionnaire, qui souhaite garder l’anonymat, explique qu’on proposerait un référendum aux Creusois pour qu’ils choisissent la région qu’ils veulent intégrer.
Sentant venir l’entourloupe, le lobby des Auvergnats de Paris fait le siège de Matignon en promettant le pire si jamais la Creuse était intégrée à l’Auvergne.

source : LIMOUSIN > LIMOGES 01/04/15 - 06H02

Régionales 2015 : à quoi sert une région ?

La réforme territoriale confie plus de responsabilités aux régions. Mais la décentralisation est loin d'être totale et l'État garde des attributions.


L'hémicycle du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

Les 6 et 13 décembre prochains, les Français éliront leurs conseillers régionaux. Au total, 1757 sièges devront être attribués dans les 13 régions métropolitaines. Mais à quoi sert vraiment le conseil régional ? Pour nombre d'électeurs, perdus dans le mille-feuille administratif que représentent les communes, les communautés de communes, les syndicats mixtes, les départements et autres, il est parfois bien difficile de comprendre qui fait quoi. 

La loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) est venue modifier le visage territorial de notre pays en fusionnant des régions. Certaines d'entre elles deviennent des mastodontes géographiques dotés de superficies plus grandes que celle de pays européens comme l'Autriche. Objectif : dynamiser les régions, en faire de vrais acteurs économiques qui pèsent à l'échelle européenne. Mais l'État ne semble pas être allé au bout et a conservé certaines attributions. Conséquence, pour les super-régions, il faudra encore attendre. D'ailleurs, seulement deux territoires français (Ile-de-France et la fusion Rhône-Alpes-Auvergne) font aujourd'hui partie du top 10 européen pour le PIB.
De plus, la loi NOTRe supprime la clause de compétence générale. Elle permettait aux conseils régionaux d'intervenir dans des domaines ne relevant pas de ses compétences si l'intérêt de son territoire pouvait être invoqué. En échange, le législateur a consenti à élargir le champ de compétences de la région. Désormais, celle-ci a le monopole des aides aux entreprises au détriment des départements qui ne peuvent donc plus intervenir sur ce thème. Le développement économique du territoire devient alors une compétence régionale exclusive qui, petit bémol, va s'exercer en collaboration avec les collectivités locales ce qui incluent les communes, les communautés de communes et donc les départements... Ceux-ci conservent la voirie et le versement du RSA. Le gouvernement voulait leur supprimer ces compétences, mais les parlementaires ont mis leur veto. Tout comme ils se sont opposés au Premier ministre Manuel Valls qui souhaitait faire disparaître les départements à l'horizon 2020.
La gestion des transports (TER, gares routières, transports interurbains par cars, ramassage scolaire, etc.), en dehors des agglomérations, est désormais confiée à la région. Mais l'opposition fustige un manque de clarté dans cette disposition, car la région peut déléguer cette compétence à une autre entité territoriale. Pourquoi donner la possibilité à la région de transférer une prérogative qui venait de lui être attribuée ? "C'est vraiment l'inverse de la clarification qui était pourtant l'un des objectifs de la loi", se désole le sénateur LR Jean-Jacques Hyest dans La Tribune.fr. Par ailleurs, les régions n'ont pas obtenu la gestion des collèges qui reste dévolue aux départements. Le législateur a voulu créer des super-régions dignes des Länder allemands, mais les territoires d'outre-Rhin gèrent, eux, l'éducation, de l'école primaire jusqu'à l'enseignement supérieur (les régions françaises n'ont que les lycées). Même le recrutement et la rémunération des enseignants s'opèrent en Allemagne à l'échelle régionale.

Petite décentralisation de l'emploi

Les prérogatives liées à la politique de l'emploi restent, elles, partagées entre l'État et la région. L'opposition et l'Association des régions de France réclamaient une décentralisation totale sur ce thème et que Pôle emploi soit sous contrôle régional. Mais l'ex-ministre du Travail François Rebsamen s'y était opposé. "Pas de régionalisation de Pôle emploi", déclarait-il. Néanmoins, les régions pourront se voir attribuer par l'État la coordination des acteurs territoriaux du service public de l'emploi et la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Mais il s'agit d'une délégation à titre expérimental, précise la loi. Et Pôle emploi demeure étranger à ce changement.
Là encore, l'objectif de clarification ne semble pas atteint puisqu'on aura d'un côté les structures locales (et expérimentales) coordonnées par la région et de l'autre les dispositifs nationaux contrôlés par Pôle emploi. Les sénateurs de l'opposition ont déploré cette "réformette" qui ne résoudrait pas le problème du chômage. Vu que la région est compétente en matière de développement économique, d'orientation, de formation professionnelle et d'apprentissage, pourquoi ne pas lui confier totalement la politique de l'emploi, s'interrogent-ils ?
Les compétences fiscales ont aussi fait l'objet d'âpres négociations entre l'État et l'Association des régions de France représentée par Alain Rousset, le président PS d'Aquitaine. Ce dernier réclamait que la part de l'ex-taxe professionnelle (appelée aujourd'hui CVAE, cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) passe de 25 % à 70 %. Finalement, ce sera 50 %, à compter de 2017. Selon Alain Rousset, "avec 70 % de la CVAE, nous aurions une puissance dans nos interventions équivalente à celles des Länder allemands", rapporte La Tribune.fr.

lien

Les compétences des régions


Voici venu l'heure des grands chambardements. Prochainement en décembre nous allons élire les conseillers régionaux. Mais beaucoup vous diront, mais "ca sert à quoi". Voici un tableau qui relate toutes les compétences des régions.
Nous devrions connaitre ce soir le nombres de listes (10 à ma connaissance) pour notre grande région. La place sera bonne et certainement âprement discutée.
Pour notre département "la Creuse", quatre seront élus sur 183 sièges à pourvoir. Qu'allons pouvoir apporter, qu'allons nous pouvoir proposer sans être heurté par des oppositions plus que majoritaire...

RÉSERVER VOTRE CURE THERMALE DES MAINTENANT à Evaux les bains

L’Établissement Thermal ouvre ses portes du 21 Mars au 5 Novembre 2016

Vous pouvez dès à présent réserver votre cure thermale de 3 semaines pour l'année 2016.

Vous avez 2 possibilités :
                            - soit par mail contact@evauxthermes.com,
                            - soit par courrier à l'adresse ci-dessous :
                              SEM Etablissement Thermal
                              Les Thermes
                              23110 EVAUX LES BAINS
  • Demandez la fiche de réservation thermale par téléphone au 05.55.65.50.01
  • Par mail, à contact@evauxthermes.com.
Un courrier de confirmation de réservation de cure, vous sera adressé en début d'année.

décès de Laurent Vidal



Condoléances de la Fédération Française de Triathlon suite au décès de Laurent Vidal
 

C’est avec une immense tristesse que nous avons appris, dans la nuit du 9 au 10 novembre 2015, le décès brutal de Laurent Vidal.
5ème aux Jeux Olympiques de Londres, ce grand Champion de Triathlon doté d’une volonté sans faille, avait su faire face de façon admirable aux problèmes de santé qu’il avait rencontrés en avril 2014 et qui l’avaient contraint à abandonner sa carrière de triathlète de haut niveau.
Laurent avait décidé de mettre ses qualités, son expérience et son expertise au service des triathlètes et du monde du triathlon.
L'ensemble de la Fédération Française de Triathlon gardera en mémoire sa gentillesse, son intelligence, sa détermination, sa passion pour le sport et la vie.
Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa compagne, Andrea, sa famille, à l’ensemble de ses proches et les accompagnons dans cette douloureuse épreuve.
Philippe LESCURE, Président de la Fédération Française de Triathlon : "C’est avec stupeur et une grande émotion que j’ai appris ce matin le décès soudain de Laurent Vidal. Nous garderons en mémoire l’image d’un garçon doté de qualités humaines, sportives et relationnelles exceptionnelles .
Laurent, tout au long de son remarquable parcours sportif a affiché une ténacité, une volonté inébranlable. Il incarnait le meilleur de ce qu’un sportif portant les couleurs de son pays peut représenter.
Il symbolisait l’image d’un athlète moderne particulièrement attaché à l’éthique sportive. Je suis certain que son exemple continuera d’éclairer les générations de triathlètes et de sportifs. La F.F.TRI. dans toutes ses composantes est durement affectée par sa disparition et assure sa famille et ses proches de son soutien dans cette très douloureuse circonstance."

dimanche 8 novembre 2015

Nicolas Simonnet, vice-président du Conseil Départemental de la Creuse

« Le monde agricole c’est tout un pan économique de notre département »

Nicolas Simonnet, vice-président du Conseil Départemental de la Creuse en charge du développement économique, de l’agriculture et du tourisme. 
Lors de sa dernière session plénière, le 13 octobre, le Conseil Départemental de la Creuse a voté une enveloppe exceptionnelle de soutien à l’agriculture pour la mise en place d’une mesure d’aide à l’achat de semences de prairies et de dérobées.
Nicolas Simonnet, vice-président du Conseil départemental en charge du développement économique, de l’agriculture et du tourisme évoque cette aide et plus largement l’accompagnement du monde agricole envisagé par la collectivité.
Dans quel état d’esprit, avec quelle volonté le Conseil départemental a-t-il décidé la mise en place de l’aide au semis de prairies et de dérobées* ?
La volonté de la présidente, Valérie Simonet et de la majorité, c’est de soutenir le monde agricole dans une situation de crise climatique comme on a rarement connu en Creuse puisque selon les données de Météo France, nous avons été le département le plus touché par la sécheresse. Il nous est paru évident, malgré des contraintes budgétaires prégnantes, d’aider les éleveurs à travers une aide à l’achat de semences pour les cultures de dérobées et à la reconstruction de prairies. Nous sommes conscients que le monde agricole c’est tout un pan économique du département avec tous les emplois directs et indirects qui y sont liés.
Notre volonté est donc de faire voir que nous sommes associés à l’agriculture creusoise. On apporte ainsi un soutien à un acteur économique mais aussi  social, car quand les personnes sont en situation de fragilité c’est nous qui prenons le relais, le social étant notre cœur de métier.
Sur ma proposition, avec la présidente, nous avons rencontré les responsables professionnels. Cette aide là est le fruit d’un travail de concertation. Nous avons voulu un formulaire simple.
Nous avons conscience que l’enveloppe débloquée n’est pas suffisante par rapport aux besoins, mais nous ne pouvions pas faire plus financièrement. Sur la répartition de l’aide, sur le plafonnement, nous avons travaillé à l’optimisation de la répartition de cette enveloppe avec le monde agricole.
Comment se décline donc cette aide concrètement ?
L’enveloppe est de 200 000 euros. Pour cela, on a du faire l’impasse sur des investissements qui étaient prévus, prendre des crédits sur le pôle développement, prendre des crédits sur des investissements qui ne se feront pas cette année mais qui se reporteront l’année prochaine dans la mesure du possible. En prenant donc un peu partout, on arrive à ce montant là. Cela a été compliqué mais nous avons réussi.
L’aide sera donc forfaitaire de 30 euros/ha plafonnée à 7 ha par exploitation, ce qui correspond à une moyenne de ce qui se pratique annuellement dans les exploitations du département.
L’aide porte à la fois sur les semences de cultures dérobées et de prairies. En revanche, sur les surfaces en maïs qui représentent 13 000 ha en 2015, il nous était financièrement impossible de les passer dans l’enveloppe.
La Région a de son côté fait un dossier. Les deux aides sont cumulables et se complètent bien, les espèces éligibles étant sensiblement les mêmes.
Hormis cette aide qui s’inscrit dans un cadre strictement conjoncturel, le Conseil départemental a-t-il des projets pour l’agriculture creusoise ?
On a plein de projets en tête mais le souci est que l’on a des obligations réglementaires, et on sait depuis la promulgation de la loi NOTRe au mois d’août que le département n’aura plus la compétence dans le domaine économique agricole. La compétence va devenir régionale et donc on est dans l’expectative. Dès que la nouvelle assemblée régionale sera installée, nous prendrons rendez-vous avec le nouveau président pour savoir concrètement les compétences que la nouvelle grande région nous laissera. La possibilité d’avoir des compétences partagées Département/Région existe mais au bon vouloir de la Région… Si aucune compétence ne nous est laissée, ça veut dire que nous ne pourrons plus intervenir sur le chèque installation, le dispositif d’aides aux exploitations fragiles ou l’accompagnement de structures agricoles. La seule compétence conservée sera l’aide aux CUMA car elle s’inscrit dans des programmes coopératifs.
Notre perception est qu’il nous faut absolument avoir un service de proximité. Cela ne peut pas être géré depuis Bordeaux. Sur le dossier chèque installation par exemple, où le Département travaille vraiment en contact avec Jeunes Agriculteurs et la Chambre d’agriculture, on ne peut imaginer une gestion depuis la nouvelle capitale régionale. L’échelon départemental est un échelon de proximité indispensable.
En résumé, on a envie de continuer l’accompagnement du monde agricole mais en l’état de la loi on ne peut plus. On attend de voir avec la nouvelle assemblée régionale.
Sur l’approvisionnement en produits locaux des restaurations hors foyer, Agrilocal 23 avait été lancé en 2014. Qu’en est-il de cet outil aujourd’hui ?
On a complètement relancé le système. On y travaille en collaboration avec la Chambre d’agriculture. Nous avons, la présidente et moi-même, rencontré récemment notre homologue, Pascal Coste, président du Conseil départemental de la Corrèze pour s’imprégner d’Agrilocal 19 qui fonctionne très bien et fait beaucoup de tonnages. On se dit si cela fonctionne là-bas, pourquoi pas chez nous ? Lait, légumes, fruit, œufs… les volumes sont importants. Auparavant sur Agriolocal 23 l’idée avait été lancée mais les élus n’avaient pas mis les moyens humains en face pour que cela fonctionne. Personne ne faisait l’interface. Nous avons donc détaché une personne des services sur le dossier et on met en ce moment les bouchées doubles. Des rencontres sont en cours avec les collèges pilotes Bourganeuf et Auzances. On veut lancer la machine pour les 17 collèges en Creuse dès la rentrée 2016. On veut également réinstaurer la collation de la matinée avec des produits locaux sous la forme d’un fruit par exemple. On souhaite faire en sorte que les cuisiniers travaillent des produits locaux. Ils ont tout le matériel pour cela que le département a financé. Ce sont des habitudes à changer. Il ne faut plus être dans la facilité, il faut redonner le goût des aliments aux enfants. C’est un rôle pédagogique et économique pour le territoire. On a les EHPAD aussi. Les résidents sont quand même en grande majorité issus du milieu rural voire même agricole. Quand on voit ce qu’on leur sert, c’est tout simplement inacceptable.
Quand on évoque ce schéma d’approvisionnement en produits locaux, l’argument avancé souvent est que cela coûte trop cher…
On nous dit que cela coûte cher en effet mais c’est faux. Toutes les études montrent que le prix n’est pas un frein, c’est simplement une question d’habitude. Des mauvaises habitudes ont été prises depuis des décennies, il faut les changer.
En servant des produits de qualité, on économisera sur le gaspillage qui peut se faire actuellement.
On va donc inciter fortement ces institutions à s’inscrire dans cette démarche d’achats de produits locaux car on a un véritable savoir-faire dans notre département et des productions de qualité. On va même plus qu’inciter, on va être directifs !
* les formulaires d’aide au semis de prairies et de dérobées départemental et régional sont disponibles en téléchargement sur le site de la FDSEA 23 (www.fdsea23.fr) et à renvoyer avant le 30 novembre 2015. Vous pouvez également vous rapprocher de votre GDA.

sources : http://creuse-agricole.reussir.fr/

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centre hospitalier de montlucon le 01-10-14 - SALESSE Florian
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