POLITIQUE - Elle a également appelé au calme en cette fin de campagne...
Martine Aubry a assuré samedi qu'elle ferait "la fête" avec François Hollande "dès lundi", déclarant qu'il en allait de cette primaire PS un peu comme du rugby: les joueurs "se cognent dessus", puis "à la troisième mi-temps, font la fête ensemble".
La finaliste à la primaire socialiste s'est rendue samedi matin à l'hôtel de Massa à Paris (XIVe), siège de la Société des gens de lettres (SGDL) occupé pour l'occasion par la Fédération française de rugby, afin de suivre, au côté de son époux Jean-Louis Brochen et de sa porte-parole Anne Hidalgo, la demi-finale du Mondial de rugby opposant la France au Pays de Galles.Interrogée par des journalistes sur la tension qui a marqué la fin de la compétition avec François Hollande, Mme Aubry a jugé qu'il y avait "un peu de fébrilité d'un côté". "Il faut être calme jusqu'au bout", a-t-elle poursuivi, estimant que se battre "contre Nicolas Sarkozy, ce sera autre chose". "C'est un petit peu comme au rugby, ils (les joueurs) se cognent dessus beaucoup plus fort que nous pendant deux mi-temps, ils sont beaucoup plus carrés, et puis, ensuite, à la troisième mi-temps, ils font la fête ensemble. Nous, ce sera la même chose dès lundi. En tout cas, je ferai en sorte qu'il en soit ainsi", a poursuivi la maire de Lille.