mercredi 28 décembre 2016

Grâce totale pour Jacqueline Sauvage


Rassemblement de soutien à Jacqueline SauvageFrançois Hollande a accordé, mercredi 28 décembre, à Jacqueline Sauvage, "une remise gracieuse du reliquat de sa peine d'emprisonnement", qui "met fin immédiatement à sa détention""J'en pleure, c'est merveilleux, a réagi Carole Marot, fille de Jacqueline Sauvage. On y croyait sans y croire. Un merci infini au président de la République."

Le président français, François Hollande, a accordé à Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent en 2012, près de Nancy, «une remise gracieuse du reliquat de sa peine d'emprisonnement», qui «met fin immédiatement à sa détention», a annoncé l'Élysée mercredi dans un communiqué.
J'ai décidé d'accorder à Jacqueline Sauvage une remise gracieuse du reliquat de sa peine. Cette grâce met fin immédiatement à sa détention.
«Le président de la République a estimé que la place de Mme Sauvage n'était plus aujourd'hui en prison, mais auprès de sa famille», a ajouté le palais présidentiel. L'avocate de Jacqueline Sauvage, Me Nathalie Tomasini, s'est dite «terrassée par la joie et l'émotion» après avoir «porté ce dossier à bout de bras». «Je suis tellement heureuse, c'est le résultat d'un an de travail acharné», a-t-elle ajouté, confiant qu'elle était au courant de la décision mais ne pouvait pas s'exprimer car «tenue à un devoir de réserve».
Ses filles craignaient pour sa vie
L'Élysée a précisé que le chef de l'État avait accordé sa grâce «après avis du ministre de la Justice», saisi le 9 décembre après le rejet en appel de la demande de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage. Dans une lettre adressée une semaine plus tôt au président, les trois filles de Jacqueline Sauvage se disaient «désespérées» de ne pas avoir leur mère près d'elles, «inquiètent pour son état de santé» et «craignant pour sa vie».

Elles disaient aussi ne «plus» savoir «comment intervenir face à toutes ces interminables procédures qui n'aboutissent pas». Un comité de soutien présidé par la comédienne Éva Darlan avait parallèlement exhorté «solennellement» le président Hollande de la «libérer, en lui accordant la grâce totale et immédiate».

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