Un match de football amateur qui opposait l’équipe de Saint-Anthème (Puy-de-Dôme) à celle d’Andrézieux-la-Chapelle (42), dimanche, a donné lieu à un déchaînement de violence, sur et en dehors du terrain.
" C'est à peine croyable ". Didier Quinchon, le président du club sportif saint-anthèmois (CSSA), est encore choqué. Le match qui opposait la petite équipe de 3e division du district de la Loire à son voisin de Saint-Andrézieux-la-Chapelle a en effet tourné à la violence dimanche.
« La tension était palpable pendant le jeu : il y avait eu des jets de projectiles. Le match a même été interrompu à la 66e minute, l’arbitre estimant ne plus pouvoir assurer la sécurité des joueurs. Des incidents avaient eu lieu et le terrain envahi par les supporters de Andrézieux. Leur équipe menait pourtant 2 à 0… L’équipe d'Andrézieux prétend maintenant que des insultes racistes auraient été proférées. Mais rien n’a été constaté par l’arbitre dans son apport, par exemple. Et moi je n’ai rien entendu. Mais ce sera leur ligne de défense… », explique Didier Quinchon.
Agression sur le parking
Les joueurs locaux sont priés de rester dans les vestiaires pour éviter tout nouvel incident le temps que leurs adversaires quittent les lieux. « Un de nos joueurs a voulu aller déposer son sac dans sa voiture : ils lui sont tombés dessus, sur le parking du stade. Ils devaient être une quinzaine. Ils ont sorti barres de fer, marteau et clubs de golf de leurs coffres et s’en sont pris à lui ».
Un attroupement se créé et la bagarre prend de l’ampleur : deux joueurs de l’équipe d’Andrézieux et trois de Saint-Anthème sont blessés, dont un grièvement. Hospitalisés à Montbrison, les trois saint-anthémois sont resortis dimanche soir. Ce lundi, ils ont porté plainte pour coups et blessures à la gendarmerie. Le président du CCSA devrait également porter plainte, au nom du club.
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