Plusieurs municipalités importantes de la région ont basculé lors de ce second tour à droite : Limoges, Brive, Malemort, Ussel sont dans ce cas
Le cas de Limoges est bien sûr le plus emblématique de ce basculement. La municipalité que le candidat UMP Emile Roger Lombertie vient de ravir au socialiste Alain Rodet, maire de la ville depuis 1990, était à gauche depuis 1912.
Mais on peut également citer Aixe-sur-Vienne où le divers droite René Arnaud l’a emporté ainsi que Bellac remportée par la candidate sans étiquette Corine Hourcade Hatte.
A Brive, l’UMP Frédéric Soulier, soutenu par l’UDI, a fait basculer à droite de la plus grande ville de Corrèze avec 58.81% des voix. A Ussel, la socialiste Martine Leclerc s’est inclinée pour la deuxième fois face au divers droite Christophe Arfeuillère de la liste « Ussel Demain » soutenue par l’UMP. Il avait déjà battu la candidate socialiste lors des cantonales de 2011. Défaite également de la gauche à Malemort où Frédérique Meunier (UDI) est élue. Seule exception notable parmi les grandes communes de la Corrèze : Tulle qui a réélu dés le premier tour Bernard Combes.
La seule préfecture à rester à gauche en Limousin est Guéret où Michel Vergnier a résisté à la débâcle électorale de la gauche.
Sur le plateau de France 3 Limousin, le politologue Christian Moulinard expliquait que l’on a assisté à la « fin des bastions politiques traditionnels » et le Limousin, région traditionnellement ancrée à gauche, confirme cette analyse.
A noter que le Front National obtient deux élus à Guéret. Recul en revanche à Limoges du score réalisé par Gérard Vincent qui avait frôlé les 17 % au premier tour et qui retombe cette fois-ci à 11.1%. C’est d’ailleurs là la clef de l’élection d’Emile Roger Lombertie sur qui semblent s’être reportées une partie significative du vote FN.
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