lundi 17 décembre 2012


Restaurateur, docteurs, commerçants, venez faire grandir nos petites communes. Avec bien sur "ses limites", nous vous aiderons à vous installer. 
 Pas toujours d'actualité à Chaudes-Aigues, petit village installé sur les plateaux de l'Aubrac dans le Cantal.

Madeleine Baumgartner, la maire de Chaudes-Aigues, 1.000 habitants, évoque ses relations avec Serge Vieira, chef doublement étoilé .
C'est un commerce "comme les autres", non Madame le Maire, c'est  un chef étoilés et donne de la notoriété à votre commune et, un petit plus, il règle 35000€ à la commune, des efforts municipaux pourraient être effectué, mais il est vrai que dans les petites communes, c'est très difficile de prendre des décisions. Si quelques aménagements vous gênent d'autres communes seraient fière d'avoir ce chef et lui apporter les pacotilles que ce grand chef demande. Arrêter de stopper la valeur de vos communes pour quelques lopins de terre qui sont et resteront en friche. Allez vous comprendre que ce n'est pas avec vos moutons que vous survivrez !

Billet de la Montagne :
Exemples concrets comme l'absence de panneau dans la cité indiquant son restaurant. 
Il a un totem en acier éclairé à l'entrée de l'allée payé par la commune, il y a des panneaux Château du Couffour. Maintenant, dans le village, il n'y a pas de signalétique du tout, mais ni pour lui, ni pour les autres. Cela fait deux ans qu'on travaille sur le sujet avec l'Architecte des bâtiments de France. Et puis, il y a eu beaucoup d'incertitudes ces dernières années sur l'avenir de certains restaurants de la commune et on a préféré attendre.
Sans faire injure aux autres restaurateurs, on vient chez Serge Vieira de toute l'Europe et tout le monde ne fait pas forcément le lien entre le Couffour et Serge Vieira. 
Oui, mais il ne faut pas oublier non plus que je suis maire de la commune de Chaudes-Aigues et je suis censée veiller sur le respect de tous les autres qui travaillent.
Et son absence du site internet de la communauté de communes ? 
D'abord, il s'agit du site de l'office du tourisme. Ceci dit, il ne participe financièrement à rien, ce qui ne nous empêche pas de faire sa promotion y compris en mettant la main à la poche. En sachant qu'on sort déjà chaque année du budget général 100.000 € pour le Couffour alors que lui ne paie que 35.000 € pour un chiffre d'affaires d'un million. Dire qu'il n'y a pas de volonté politique à Chaudes-Aigues, ça fait mal, même si, au final, je suis plus triste que fâchée.
Serge Vieira évoque aussi son projet d'école de cuisine qui aurait pu se faire ici. 
Il a demandé le bâtiment du camping. On lui a répondu « pourquoi pas, mais pas tout de suite » parce qu'il faut d'abord qu'on puisse financer le transfert du camping envisageable vers le village vacances. Cela ne se fait pas comme ça, il faut de l'argent. On n'est qu'une commune de 1.000 habitants.

Autre exemple : le refus que vous venez d'apporter à Serge Vieira concernant l'utilisation de l'eau chaude ?
Le sujet est compliqué et le lieu aussi est compliqué. Aujourd'hui, toute l'eau va à l'établissement thermal. Mais on ne sait pas dans quelle proportion. L'idée est de faire un bac pour récupérer cette eau. On a donc décidé de lancer une étude afin de monter un projet public.
On ne peut pas faire une exception pour un et pas pour les autres. Je comprends que Vieira pense : « l'eau va à la rivière, pourquoi ne pas l'utiliser ? » Je suis d'accord avec ça, mais ce n'est pas si simple. Si je donne l'eau à Vieira, j'ai tout le village sur le dos. C'est normal. Ils n'ont plus de chauffage depuis 2006, on a repris l'eau pour un usage public et on la donnerait à un privé sans contrepartie, un privé qui, en plus, vient de l'extérieur.
On a l'impression tout de même que les choses sont toujours compliquées à Chaudes-Aigues. 
Je crois surtout que pour Vieira, il n'y a rien d'assez bien pour lui. On a essayé de monter des choses en commun : rien ! Ce n'est pas à son niveau. Je ne dis pas qu'il a tort. Il a attiré une clientèle haut de gamme pour qui même l'espace thermo-ludique n'est pas adapté. Le village a du mal à se mettre à cette hauteur-là. On fait la comparaison avec Laguiole où il y a Michel Bras, les coutelleries et de très chouettes boutiques. Mais il a fallu combien d'années pour créer ce tissu commercial ? Nous, il nous faudra aussi quelques années.

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