La troisième guerre du Golfe aura-t-elle lieu ? Question rituelle agitée comme un chiffon rouge à chaque fois fois que Washington ou Téhéran montre un peu plus ses gros muscles à l'ennemi juré. Alors que l'Iran a mis fin lundi à une semaine de manoeuvres militaires par le test réussi d'un missile courte portée et brandit la menace de la fermeture du détroit d'Ormuz, Obama a promulgué une loi qui renforce les sanctions financières contre Téhéran. Un petit jeu de scène qui relève plus du marchandage diplomatique que de la véritable menace de conflit frontal.
« C’est le moment d’attaquer l’Iran ! »*, celui qui écrit ces lignes dans le dernier numéro de la célèbre revue de politique internationale Foreign Affairs se nomme Matthew Kroenig, professeur à l’université de Georgetown. En juillet 2011, il était encore conseiller spécial du secrétaire à la défense américain, chargé de la stratégie au Moyen-Orient.
L’homme s’affiche comme un fervent partisan de la guerre préventive et affirme qu’une attaque soigneusement planifiée contre Téhéran pourrait atténuer des conséquences éventuelles et libérer le monde d'une menace inacceptable. L’article fait toujours débat, dans le petit cercle des initiés de Washington : d’un côté les partisans de la « main tendue », défendant l’idée que l’Amérique devrait désormais apprendre à vivre avec un Iran nucléaire, compte tenu des risques de déstabilisation économique et géopolitique que comporterait une campagne de bombardements.
De l’autre, moins nombreux dans le camp démocrate, les défenseurs de la guerre préventive très en vogue sous l’ère Bush, qui à trop agiter les fioles factices à la tribune de l’ONU avaient montré les limites de la méthode.
L’homme s’affiche comme un fervent partisan de la guerre préventive et affirme qu’une attaque soigneusement planifiée contre Téhéran pourrait atténuer des conséquences éventuelles et libérer le monde d'une menace inacceptable. L’article fait toujours débat, dans le petit cercle des initiés de Washington : d’un côté les partisans de la « main tendue », défendant l’idée que l’Amérique devrait désormais apprendre à vivre avec un Iran nucléaire, compte tenu des risques de déstabilisation économique et géopolitique que comporterait une campagne de bombardements.
De l’autre, moins nombreux dans le camp démocrate, les défenseurs de la guerre préventive très en vogue sous l’ère Bush, qui à trop agiter les fioles factices à la tribune de l’ONU avaient montré les limites de la méthode.
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