Le fondateur du Front national a dénoncé des propos "ridicules", ajoutant que les propos de l'avocat étaient "téléguidés" par le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.
Conseiller officieux pour l'Afrique du président français Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi a créé une onde de choc qui éclabousse une bonne partie de la classe politique française en accusant l'ancien président Jacques Chirac et Dominique de Villepin, alors secrétaire général de l'Elysée, d'avoir bénéficié de financements occultes de la part de chefs d'Etat africains.
«M. Jean-Marie Le Pen a été reçu par le président Bongo et le président Bongo a financé la campagne électorale de M. Jean-Marie Le Pen en 1988», a ainsi affirmé Robert Bourgi lors d'un entretien accordé à BFMTV lundi soir, citant l'ex-président du Gabon. Sur le plateau du «Grand journal» de Canal + lundi soir, M. Bourgi a également mis en cause deux «intermédiaires» supposés dans ces versements. «Les deux intermédiaires à ce moment-là étaient deux officiers parachutistes qui ont servi en Algérie avec Jean-Marie Le Pen dans les années 1950, le général Martin et le colonel Bettencourt», a-t-il dit, les présentant comme le «chef» et le «numéro 2» de la garde présidentielle de M. Bongo.
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