L'homme connaît déjà bien la Creuse puisqu'il y possède une maison, non loin de Vallière. « C'est un endroit que j'aime. Je suis arrivé ici par le biais de Nathalie Baye, j'ai beaucoup écrit avec Claude Miller, qui est un ami commun, et lorsqu'il a acheté une maison ici, j'ai acheté la mienne sur la colline d'en face ! C'est un peu Hollywood-sur-Creuse, enfin, Billancourt-sur- Creuse », plaisante le réalisateur.
Et c'est la Creuse encore, qui s'est imposée lorsqu'il a fallu trouver cadre au scénario : « J'ai tout de suite pensé que le paysage que l'on cherchait était un paysage creusois ». De fil en aiguille, de bouche à oreille, sa pelote et un ami de Guéret l'ont mené jusqu'à la commune de Combraille. « J'ai rencontré la mairesse, Cécile Creuzon, et lui ai fait lire le scénario. "Effectivement, ce que vous décrivez, m'a-t-elle dit, c'est un peu notre problème et le problème de beaucoup de communes creusoises et Françaises" ».
Car Vive Bouchon ! C'est le cri du coeur d'un village qui fait de la résistance ! Et quelle résistance? Même s'il faut, pour sauver la petite commune, détourner les subventions de l'Union Européenne. Audace, culot et inconscience, servies par un Francis Perrin, ou plutôt un Jacques Butin, qui remplace au pied levé Cécile Creuzon, comme maire de la petite commune : « C'est un maire absolument formidable, confie Luc Béraud, un type dévoué complètement à la cause de ses habitants ».
Entre la salle polyvalente transformée en loge habillage et maquillage et le clocher de l'abbatiale où sera tournée la scène du jour, Francis Perrin avoue être séduit par le lieu
La Montagne.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire