mardi 5 janvier 2010

Hugues Moutouh, nouveau préfet de la Creuse

C'est un préfet atypique à tous points de vue que la presse locale a rencontré, hier, peu après sa prise de fonction officielle. Un préfet « d'action » qui réfute, malgré sa proximité avec le président Sarkozy, tout parti pris politique.

À tout juste 42 ans, Hugues Moutouh, le nouveau préfet de la Creuse, affiche d'emblée une volonté d'être un préfet de terrain et de contact, deux notions bien dans la ligne de son passé de rugbyman. Un préfet de choc, donc, mais pas seulement : l'homme a aussi derrière lui une belle carrière universitaire jalonnée d'ouvrages et de contributions aussi atypiques les unes que les autres. Hier, peu après sa prise de fonction officielle, il a rencontré la presse locale. Entretien.


Vous inaugurez votre premier poste de préfet. Comment concevez-vous votre rôle de représentant de l'État dans un département comme la Creuse qui se sent précisément souvent abandonné par l'État ?

D'abord, je dois dire que je suis ravi de me trouver dans la Creuse, même si c'est un département que je ne connais pas. Pourquoi ? Parce je me sens plus provincial que parisien. Concernant mon rôle, je considère un préfet comme un homme d'action, au plus près des réalités quotidiennes. Un préfet doit faire de la pédagogie, expliquer les réformes. Alors, c'est vrai qu'actuellement, l'État a entammé de grandes réformes qui visent à resserrer sa gestion pour plus d'efficacité. Cette période peut, je le comprends, susciter des questionnements. Ce sera mon rôle d'y répondre et de rassurer les Creusois : il n'y a pas de désengagement de l'État.

Pourtant, récemment encore, l'hôpital de Guéret a appris qu'on allait fermer son service de radiothérapie?

Je viens d'arriver, je n'ai pas encore de position sur ce dossier, mais ce qui doit guider toute décision dans cette affaire, c'est la qualité des soins et la sécurité des patients.

(lire l'intégralité de la page dans l'édition papier du mardi 5 janvier 2010 ou en la téléchargeant).

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