La gestion de la grippe A(H1N1) est évolutive et le gouvernement a bien fait de s'adapter à la nouvelle donne médicale, a justifié mardi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. La France négocie avec les laboratoires pour réduire les frais de résiliation des vaccins, selon Mme Bachelot.
La France a annoncé lundi avoir résilié la commande de 50 millions de vaccins sur les 94 millions commandés pour un total de 869 millions d'euros.
De plus, alors qu'ils étaient exclus jusqu'à maintenant de la campagne de vaccination, les médecins généralistes pourront vacciner dans leurs cabinets à partir de la semaine prochaine.
"Nous avons appris fin novembre qu'une dose serait suffisante, à partir de ce moment-là j'ai travaillé avec mon équipe pour voir comment faire face à cette nouvelle donne", a expliqué Roselyne Bachelot sur RTL.
"Il n'y a pas eu d'erreur d'appréciation, simplement, les choses ont changé", a-t-elle insisté, s'élevant contre le "festival d'inexactitudes et de bêtises" organisé selon elle par l'opposition et certains médecins.
La France possède 8% du stock mondial de l'antiviral Tamiflu et non un tiers et elle dispose de 3% des vaccins produits dans le monde et non pas 10%, a-t-elle fait valoir.
Roselyne Bachelot a précisé que les 50 millions de vaccins dont les commandes ont été résiliées "n'avaient pas été fabriqués, pas livrés et bien entendu pas payés".
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